Les six sphères
+2
Pacô
malaulau
6 participants
IMPERIALDREAMER :: Ecrire et lire :: Romans :: Commentaires
Page 1 sur 3
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Les six sphères
Pour le titre je ne sais pas trop encore...
J'ai vu que quelqu'un avait utilisé un truc qui ressemble à mon titre mais de toute façon je suis toujours à la recherche du mien !
Sur la demande (vieille demande), je poste mon intro qui commence à dater...
Prologue de mon livre écrit pour mes filles (eh oui !)
Voilou...
Lachez-vous, bande de méchants !
Des dizaines de sphères jonchaient le sol, certaines encore intactes, d’autres brisées. Des algues, des traces de pas, des morceaux de coraux partout... La jeune femme resta stupéfaite sur le pas de la porte, figée. Un acte de vandalisme gratuit ? Non, impossible, il fallait risquer sa vie pour oser s’aventurer ici. Des voleurs ? L’idée même la suffoqua. Tandis qu’elle déroulait ainsi le fil de ses pensées, ses émotions transparaissaient comme autant de masques sur son visage. Elle en prit soudainement conscience et tenta de retrouver son calme, du moins en apparence. Sa charge et son rang le lui imposaient. Ses yeux d’un bleu perçant analysèrent la scène. Les colonnes renversées les unes après les autres, les boules de cristal jetées méthodiquement au sol. Ce carnage méticuleux indiquait que les individus semblaient avoir cherché ou voulu détruire quelque chose en particulier. Mais l’avaient-ils trouvé ? Dans tous les cas, il était évident qu’ils ne s’étaient pas préoccupés d’effacer les traces de leur passage. Un éclairage rudimentaire, installé à la hâte afin d’apporter de la lumière à la pièce habituellement plongée dans le noir, baignaient de lueurs fantomatiques le spectacle qui n’en paraissait que plus désolant. Pour l’heure, de nombreuses personnes armées de pelles, de balais, allaient et venaient en tentant de remettre un semblant d’ordre. La jeune femme suivit leur étranges manèges un instant. Elle constata qu’ils ramassaient religieusement tous les débris de verre pour ensuite les déposer dans de grandes caisses en bois, entreposées à l’une des extrémités de la pièce. A coté, tout un arsenal de nettoyage ainsi que quelques chaises et tabourets attendaient. La présence de ces objets incongrus la fit grimacer. Toute cette effervescence sonnait pour elle comme une agression supplémentaire dans ce lieu de repos, que seules les sphères cristallines supportées par leurs colonnes immaculées occupaient habituellement. Au milieu de tout ce remue-ménage, un étonnant personnage hurlait des ordres à l’équipe de nettoyage. D’un mètre vingt environ, vêtu d’une longue tunique verte sur laquelle était dessinée un hippocampe et une anémone de mer orange, il s’agitait sur un tabouret qui menaçait de s’écrouler sans cesse. Ainsi perché, il arrivait à peine à dominer les hommes porteurs d’une livrée rouge et or qui s’activaient autour de lui. Soudain, entre deux gesticulations qui auraient pu être comiques si la situation avait été autre, il aperçut la jeune femme. Il descendit un peu trop rapidement de son siège, manquant au passage de tomber et se précipita dans sa direction. Il lui fallut près de vingt secondes pour franchir la trentaine de mètres qui le séparait de la porte d’entrée. Visiblement perturbé et très mal à l’aise, il s’inclina maladroitement devant la jeune femme.
— Commander Arianna, c’est…c’est un désastre, finit-il par dire en haletant.
— Qu’est-il arrivé exactement ? demanda la jeune femme en se frayant un passage tant bien que mal parmi les débris de verre. Ont-ils volé quelque chose ?
— Nul ne le sait, Commander. Il y a trop de dégâts, fit l’homme d’un air malheureux. De plus, la chambre principale…
— Comment ? La chambre principale aussi a été vandalisée ?
Inquiète, la jeune femme laissa tomber son masque impassible révélant un bref instant le choc que lui assénait cette nouvelle, ce qui accentua visiblement le stress du petit homme.
— On ne le sait pas, s’empressa-t-il d’ajouter en trottinant aussi vite qu’il le pouvait à côté d'elle. La porte de la chambre s’est refermée et personne ici n’en a la clé. Vous savez, seul…
Il se retourna en plein milieu de sa phrase... Arianna se tenait quelque mètre en arrière face à une colonne de corail blanc encore intacte. Occupé à soulever sa longue tunique pour ne pas s’empêtrer les pieds, il ne s'était pas rendu compte qu'il avançait seul depuis quelques secondes déjà, en contemplant le sol dallé. Un peu honteux, il revint sur ses pas de sa démarche dandinante. Il allait ouvrir la bouche pour recommencer sa phrase mais, la jeune femme l’interrompit d’un geste explicite.
— Oui, évidemment je le sais, fit-elle en baissant la tête pour le regarder dans les yeux. Fais-moi un rapport aussi détaillé que possible. Je veux savoir au plus tôt ce qui manque, ce qui a été cassé, tout ce que tu pourras obtenir, finit-elle par dire. S’il y a une trace d’effraction quelconque, il faut que je le sache.
Le petit bonhomme, la tête penchée en arrière, la bouche ouverte dansait d’une jambe sur l’autre, l'air ennuyé. Elle sourit pour l’encourager à parler.
— Mais, on ne pourra jamais…, tenta-t-il d’objecter.
Devant le découragement affiché, la jeune femme le rassura :
— Fais de ton mieux, Fillidor, dit-elle d’un ton doux et ferme à la fois. Je sais que ce n’est pas simple. Mais il faut savoir ce qui s’est passé, tu le comprends forcément, n’est-ce-pas ?
Le petit homme opina et après quelques secondes repartit vers son tabouret. Arianna le regarda s'éloigner, un sourire triste aux lèvres. Elle se dirigea en silence vers la baie vitrée qui faisait le tour de la pièce et pausa la paume de sa main droite tout contre le verre. Il était froid et de la buée se forma sur sa surface. Dehors, face à elle, le noir absolu ou presque, elle devinait en effet sur la droite le dôme d’Aquapolis. Les lumières de la ville étaient encore visibles à cette distance. Plus lointaine sur la gauche, une faible lueur témoignait de la présence de la cité Atalante. La jeune femme ferma les yeux un instant, s’efforçant d’oublier le brouhaha et les va-et-vient derrière elle. Après le choc de la découverte, l’inquiétude la gagnait peu à peu. Quand elle ouvrit les paupières, une énorme raie Manta se tenait devant elle. Surprise, elle fit un petit bond en arrière, une main sur le cœur. L’animal s’éloignait déjà, indifférent à la frayeur qu'il avait causé. Sa silhouette disparaissait maintenant dans les profondeurs sombres de l’océan. La jeune femme se reprit aussitôt et se dirigea d’un pas ferme vers la sortie. Elle devait prévenir le haut conseil au plus tôt.
J'ai vu que quelqu'un avait utilisé un truc qui ressemble à mon titre mais de toute façon je suis toujours à la recherche du mien !
Sur la demande (vieille demande), je poste mon intro qui commence à dater...
Prologue de mon livre écrit pour mes filles (eh oui !)
Voilou...
Lachez-vous, bande de méchants !
Des dizaines de sphères jonchaient le sol, certaines encore intactes, d’autres brisées. Des algues, des traces de pas, des morceaux de coraux partout... La jeune femme resta stupéfaite sur le pas de la porte, figée. Un acte de vandalisme gratuit ? Non, impossible, il fallait risquer sa vie pour oser s’aventurer ici. Des voleurs ? L’idée même la suffoqua. Tandis qu’elle déroulait ainsi le fil de ses pensées, ses émotions transparaissaient comme autant de masques sur son visage. Elle en prit soudainement conscience et tenta de retrouver son calme, du moins en apparence. Sa charge et son rang le lui imposaient. Ses yeux d’un bleu perçant analysèrent la scène. Les colonnes renversées les unes après les autres, les boules de cristal jetées méthodiquement au sol. Ce carnage méticuleux indiquait que les individus semblaient avoir cherché ou voulu détruire quelque chose en particulier. Mais l’avaient-ils trouvé ? Dans tous les cas, il était évident qu’ils ne s’étaient pas préoccupés d’effacer les traces de leur passage. Un éclairage rudimentaire, installé à la hâte afin d’apporter de la lumière à la pièce habituellement plongée dans le noir, baignaient de lueurs fantomatiques le spectacle qui n’en paraissait que plus désolant. Pour l’heure, de nombreuses personnes armées de pelles, de balais, allaient et venaient en tentant de remettre un semblant d’ordre. La jeune femme suivit leur étranges manèges un instant. Elle constata qu’ils ramassaient religieusement tous les débris de verre pour ensuite les déposer dans de grandes caisses en bois, entreposées à l’une des extrémités de la pièce. A coté, tout un arsenal de nettoyage ainsi que quelques chaises et tabourets attendaient. La présence de ces objets incongrus la fit grimacer. Toute cette effervescence sonnait pour elle comme une agression supplémentaire dans ce lieu de repos, que seules les sphères cristallines supportées par leurs colonnes immaculées occupaient habituellement. Au milieu de tout ce remue-ménage, un étonnant personnage hurlait des ordres à l’équipe de nettoyage. D’un mètre vingt environ, vêtu d’une longue tunique verte sur laquelle était dessinée un hippocampe et une anémone de mer orange, il s’agitait sur un tabouret qui menaçait de s’écrouler sans cesse. Ainsi perché, il arrivait à peine à dominer les hommes porteurs d’une livrée rouge et or qui s’activaient autour de lui. Soudain, entre deux gesticulations qui auraient pu être comiques si la situation avait été autre, il aperçut la jeune femme. Il descendit un peu trop rapidement de son siège, manquant au passage de tomber et se précipita dans sa direction. Il lui fallut près de vingt secondes pour franchir la trentaine de mètres qui le séparait de la porte d’entrée. Visiblement perturbé et très mal à l’aise, il s’inclina maladroitement devant la jeune femme.
— Commander Arianna, c’est…c’est un désastre, finit-il par dire en haletant.
— Qu’est-il arrivé exactement ? demanda la jeune femme en se frayant un passage tant bien que mal parmi les débris de verre. Ont-ils volé quelque chose ?
— Nul ne le sait, Commander. Il y a trop de dégâts, fit l’homme d’un air malheureux. De plus, la chambre principale…
— Comment ? La chambre principale aussi a été vandalisée ?
Inquiète, la jeune femme laissa tomber son masque impassible révélant un bref instant le choc que lui assénait cette nouvelle, ce qui accentua visiblement le stress du petit homme.
— On ne le sait pas, s’empressa-t-il d’ajouter en trottinant aussi vite qu’il le pouvait à côté d'elle. La porte de la chambre s’est refermée et personne ici n’en a la clé. Vous savez, seul…
Il se retourna en plein milieu de sa phrase... Arianna se tenait quelque mètre en arrière face à une colonne de corail blanc encore intacte. Occupé à soulever sa longue tunique pour ne pas s’empêtrer les pieds, il ne s'était pas rendu compte qu'il avançait seul depuis quelques secondes déjà, en contemplant le sol dallé. Un peu honteux, il revint sur ses pas de sa démarche dandinante. Il allait ouvrir la bouche pour recommencer sa phrase mais, la jeune femme l’interrompit d’un geste explicite.
— Oui, évidemment je le sais, fit-elle en baissant la tête pour le regarder dans les yeux. Fais-moi un rapport aussi détaillé que possible. Je veux savoir au plus tôt ce qui manque, ce qui a été cassé, tout ce que tu pourras obtenir, finit-elle par dire. S’il y a une trace d’effraction quelconque, il faut que je le sache.
Le petit bonhomme, la tête penchée en arrière, la bouche ouverte dansait d’une jambe sur l’autre, l'air ennuyé. Elle sourit pour l’encourager à parler.
— Mais, on ne pourra jamais…, tenta-t-il d’objecter.
Devant le découragement affiché, la jeune femme le rassura :
— Fais de ton mieux, Fillidor, dit-elle d’un ton doux et ferme à la fois. Je sais que ce n’est pas simple. Mais il faut savoir ce qui s’est passé, tu le comprends forcément, n’est-ce-pas ?
Le petit homme opina et après quelques secondes repartit vers son tabouret. Arianna le regarda s'éloigner, un sourire triste aux lèvres. Elle se dirigea en silence vers la baie vitrée qui faisait le tour de la pièce et pausa la paume de sa main droite tout contre le verre. Il était froid et de la buée se forma sur sa surface. Dehors, face à elle, le noir absolu ou presque, elle devinait en effet sur la droite le dôme d’Aquapolis. Les lumières de la ville étaient encore visibles à cette distance. Plus lointaine sur la gauche, une faible lueur témoignait de la présence de la cité Atalante. La jeune femme ferma les yeux un instant, s’efforçant d’oublier le brouhaha et les va-et-vient derrière elle. Après le choc de la découverte, l’inquiétude la gagnait peu à peu. Quand elle ouvrit les paupières, une énorme raie Manta se tenait devant elle. Surprise, elle fit un petit bond en arrière, une main sur le cœur. L’animal s’éloignait déjà, indifférent à la frayeur qu'il avait causé. Sa silhouette disparaissait maintenant dans les profondeurs sombres de l’océan. La jeune femme se reprit aussitôt et se dirigea d’un pas ferme vers la sortie. Elle devait prévenir le haut conseil au plus tôt.
malaulau- Talent Confirmé
- Nombre de messages : 360
Localisation : Pas loin du volcan
Emploi/loisirs : Roller en ce moment
Points : 175
Date d'inscription : 24/09/2007
Re: Les six sphères
malaulau a écrit:
Des dizaines de sphères jonchaient le sol, certaines encore intactes, d’autres brisées. Des algues, des traces de pas, des morceaux de coraux partout... La jeune femme resta stupéfaite sur le pas de la porte, figée. Un acte de vandalisme gratuit ? Non, impossible, il fallait risquer sa vie pour oser s’aventurer ici. Des voleurs ? L’idée même la suffoqua. Tandis qu’elle déroulait ainsi le fil de ses pensées, ses émotions transparaissaient comme autant de masques sur son visage. Elle en prit soudainement conscience et tenta de retrouver son calme, du moins en apparence. Sa charge et son rang le lui imposaient. Ses yeux d’un bleu perçant analysèrent la scène. Les colonnes renversées les unes après les autres, les boules de cristal jetées méthodiquement au sol. Ce carnage méticuleux indiquait que les individus semblaient avoir cherché ou voulu détruire quelque chose en particulier. Mais l’avaient-ils trouvé ? Dans tous les cas, il était évident qu’ils ne s’étaient pas préoccupés d’effacer les traces de leur passage. Un éclairage rudimentaire, installé à la hâte afin d’apporter de la lumière à la pièce habituellement plongée dans le noir, baignaient de lueurs fantomatiques le spectacle qui n’en paraissait que plus désolant. Pour l’heure, de nombreuses personnes armées de pelles, de balais, allaient et venaient en tentant de remettre un semblant d’ordre. La jeune femme suivit leurs étranges manèges un instant. Elle constata qu’ils ramassaient religieusement tous les débris de verre pour ensuite les déposer dans de grandes caisses en bois, entreposées à l’une des extrémités de la pièce. A coté, tout un arsenal de nettoyage ainsi que quelques chaises et tabourets attendaient. La présence de ces objets incongrus la fit grimacer. Toute cette effervescence sonnait pour elle comme une agression supplémentaire dans ce lieu de repos, que seules les sphères cristallines supportées par leurs colonnes immaculées occupaient habituellement. Au milieu de tout ce remue-ménage, un étonnant personnage hurlait des ordres à l’équipe de nettoyage. D’un mètre vingt environ, vêtu d’une longue tunique verte sur laquelle étaient dessinés un hippocampe et une anémone de mer orange, il s’agitait sur un tabouret qui menaçait de s’écrouler sans cesse. Ainsi perché, il arrivait à peine à dominer les hommes porteurs d’une livrée rouge et or qui s’activaient autour de lui. Soudain, entre deux gesticulations qui auraient pu être comiques si la situation avait été autre, il aperçut la jeune femme. Il descendit un peu trop rapidement de son siège, manquant au passage de tomber et se précipita dans sa direction. Il lui fallut près de vingt secondes pour franchir la trentaine de mètres qui le séparait de la porte d’entrée. Visiblement perturbé et très mal à l’aise, il s’inclina maladroitement devant la jeune femme.
— Commander Arianna, c’est…c’est un désastre, finit-il par dire en haletant.
— Qu’est-il arrivé exactement ? demanda la jeune femme en se frayant un passage tant bien que mal parmi les débris de verre. Ont-ils volé quelque chose ?
— Nul ne le sait, Commander. Il y a trop de dégâts, fit l’homme d’un air (pourquoi l'accent espagnol était là? ôO) malheureux. De plus, la chambre principale…
— Comment ? La chambre principale aussi a été vandalisée ?
Inquiète, la jeune femme laissa tomber son masque impassible révélant un bref instant le choc que lui assénait cette nouvelle, ce qui accentua visiblement le stress du petit homme.
— On ne le sait pas, s’empressa-t-il d’ajouter en trottinant aussi vite qu’il le pouvait à côté d'elle. La porte de la chambre s’est refermée et personne ici n’en a la clé. Vous savez, seul…
Il se retourna en plein milieu de sa phrase... Arianna se tenait quelque(s) mètre(s) en arrière face à une colonne de corail blanc encore intacte. Occupé à soulever sa longue tunique pour ne pas s’empêtrer les pieds, il ne s'était pas rendu compte qu'il avançait seul depuis quelques secondes déjà, en contemplant le sol dallé. Un peu honteux, il revint sur ses pas de sa démarche dandinante (il me semble que "dandinante" n'existe pas...à confirmer par le dictionnaire). Il allait ouvrir la bouche pour recommencer sa phrase mais, la jeune femme l’interrompit d’un geste explicite.
— Oui, évidemment je le sais, fit-elle en baissant la tête pour le regarder dans les yeux. Fais-moi un rapport aussi détaillé que possible. Je veux savoir au plus tôt ce qui manque, ce qui a été cassé, tout ce que tu pourras obtenir, finit-elle par dire. S’il y a une trace d’effraction quelconque, il faut que je le sache.
Le petit bonhomme, la tête penchée en arrière, la bouche ouverte dansait d’une jambe sur l’autre, l'air ennuyé. Elle sourit pour l’encourager à parler.
— Mais, on ne pourra jamais…, tenta-t-il d’objecter.
Devant le découragement affiché, la jeune femme le rassura :
— Fais de ton mieux, Fillidor, dit-elle d’un ton doux et ferme à la fois. Je sais que ce n’est pas simple. Mais il faut savoir ce qu'il s’est passé, tu le comprends forcément, n’est-ce-pas ?
Le petit homme opina et après quelques secondes repartit vers son tabouret. Arianna le regarda s'éloigner, un sourire triste aux lèvres. Elle se dirigea en silence vers la baie vitrée qui faisait le tour de la pièce et pausa la paume de sa main droite tout contre le verre. Il était froid et de la buée se forma sur sa surface. Dehors, face à elle, le noir absolu ou presque, elle devinait en effet sur la droite le dôme d’Aquapolis. Les lumières de la ville étaient encore visibles à cette distance. Plus lointaine sur la gauche, une faible lueur témoignait de la présence de la cité Atalante. La jeune femme ferma les yeux un instant, s’efforçant d’oublier le brouhaha et les va-et-vient (pas de pluriel?) derrière elle. Après le choc de la découverte, l’inquiétude la gagnait peu à peu. Quand elle ouvrit les paupières, une énorme raie Manta se tenait devant elle. Surprise, elle fit un petit bond en arrière, une main sur le cœur. L’animal s’éloignait déjà, indifférent à la frayeur qu'il avait causé. Sa silhouette disparaissait maintenant dans les profondeurs sombres de l’océan. La jeune femme se reprit aussitôt et se dirigea d’un pas ferme vers la sortie. Elle devait prévenir le haut conseil au plus tôt.
Légende:
-Rouge: les lettres ou mots qui sont à rajouter + mes commentaires
-Bleu: les répétitions + proposition de vocabulaire plus approprié
-Vert: les mots ou lettres à enlever.
Hum... Tu as rechangé encore le début. Tu as toujours ce style aussi limpide qui fait que je ne décroche pas . Je me remets dans le bain peu à peu et je redécouvre. Enfin, ce début me paraît satisfaisant, plus qu'avec le vieux sage au bord de son balcon. Disons que l'histoire est tout de suite présente. La suite prochainement j'espère .
PS: Et je t'inscris enfin dans le groupe des écrivains. Une postulation chez les correcteurs?
Re: Les six sphères
Oui j'ai ajouté un prologue pour "attirer" le lecteur, cela sur les conseils d'un site semi-professionnel.
Visiblement la "correction" te plaît aussi, donc je vais la garder. Il y en avait une version plus hard mais on me l'a deconseillée. Je vais la mettre en dessous, tu me diras ce que tu en penses...
Sinon pour tes commentaires :
Yes je suis un peu espagnole ^^
Dandinate est le ppresent de dandiner :
et je ne crois pas qu'on doive mettre le pluriel sur les verbes pour va-et-vient notamment qui, à mon avis, est invariable, mais peut-être est-ce une erreur de ma part.
Pour "ce qui" ou "ce qu'il"; les deux sont admis par l'academie française sur pas mal de verbes..., vieille guerre qui a été conclue par cette trève !
Pour le reste merci d'avoir corrigé mes inattentions... y en a toujours !
Voici la version du prologue plus....hard !
Les derniers rayons du couchant ajoutaient une touche encore plus agressive à la chevelure rouge feu de cet homme qui était leur chef, lui donnant un aspect encore plus cruel.
Ce dernier s’arrêta brutalement de rire et porta son poing fermé devant ses yeux puis il ouvrit doucement sa paume. Une sphère dans laquelle se mouvaient d’étranges volutes de fumée apparût. Il regarda intensément le mystérieux objet et un sourire carnassier illumina son visage. Il était d’une beauté insolente qui avoisinait la perfection. Il tourna la tête vers le colosse qui se tenait près de lui, le regard éteint.
Tu sais ce que j’apprécie le plus dans ton cadeau, Farko ?
Devant le regard inexpressif de ce dernier, son sourire se fit plus démoniaque encore.
C’est que ces espèces d’idiots ne se rendront compte de ce qu’on leur a volé que lorsqu’ils ne pourront plus rien faire pour m’empêcher de les anéantir, ricana-t-il avant de se remettre à glousser de plus belle.
Le colosse sortit de sa torpeur et frissonna. Il n’aimait pas quand leur chef était dans cet état. Il était encore plus dangereux quand il était heureux que lorsqu’il était en colère. Il souriait à nouveau, les yeux à nouveau fixés sur le ciel qui s’assombrissait rapidement. Il semblait rêver à quelque chose de parfaitement agréable. Soudain, un nouvel éclat fit étinceler ses yeux, sa respiration s’accéléra. Il se redressa en souplesse et s’étira. Il dépassait largement les deux mètres. Zarko, soudain inquiet essaya de dissimuler sa frayeur. Mais, cacher une chose pareille à Ornik était impossible, il le savait. Les yeux de ce dernier pétillèrent d’un plaisir sournois, il avait senti l’odeur bestiale de la peur… Sa bouche s’entrouvrit, révélant des dents éclatantes qui grandissaient à vue d'œil pour devenir de véritables armes. La transformation terminée, un ronronnement puissant et monstrueux s’éleva. Orik éclata d’un rire hystérique devenu inhumain. Son regard félin se posa sur ses hommes qui instinctivement s’étaient rassemblés à la hâte. Il les toisa quelques secondes semblant éprouve du plaisir devant leur detresse puis, en un bond impressionnant, il passa devant haut pour sauter du haut de la falaise en direction de la forêt. Sa silhouette maintenant presque animale disparût rapidement dans l’ombre des arbres d’Animalia. Le colosse se pencha pour suivre son maître des yeux et frissonna. Ce soir, quelqu’un allait certainement perdre la vie, mais même s'il en ressentit de la honte, il ne put contenir un soupir de soulagement. Au moins, ce ne serait pas lui.
Le colosse sortit de sa torpeur et frissonna. Il n’aimait pas quand leur chef parlait comme ça. Il était encore plus dangereux quand il était heureux que lorsqu’il était en colère. Le sourire aux lèvres, les yeux à nouveau fixés sur le ciel qui s’assombrissait rapidement, le jeune homme sembla rêver à quelque chose de parfaitement agréable. Soudain, un nouvel éclat fit étinceler ses yeux et sa respiration s’accéléra. Il se redressa en souplesse et s’étira. Il devait faire plus de deux mètres. Ank, soudain inquiet essaya de dissimuler sa peur. Mais, cacher une chose pareille à Ornik était impossible. Les yeux de ce dernier pétillèrent d’un plaisir sournois, il avait senti la peur… Sa bouche s’entrouvrit, révélant des dents éclatantes devenues de véritables armes. Un ronronnement puissant et monstrueux s’éleva. Orik éclata d’un rire hystérique, inhumain. Son regard félin se posa sur ses hommes qui instinctivement s’étaient rassemblés en hâte. En un bond monstrueux, il sauta du haut de la falaise en direction de la forêt. Sa silhouette maintenant presque animale disparût rapidement dans l’ombre des arbres d’Animalia. Le colosse frissonna. Ce soir, quelqu’un allait certainement perdre la vie, mais même s'il en ressentit de la honte, il ne put contenir un soupir de soulagement. Au moins, ce ne serait pas lui.
Visiblement la "correction" te plaît aussi, donc je vais la garder. Il y en avait une version plus hard mais on me l'a deconseillée. Je vais la mettre en dessous, tu me diras ce que tu en penses...
Sinon pour tes commentaires :
Yes je suis un peu espagnole ^^
Dandinate est le ppresent de dandiner :
[Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Un air excessif de naïveté, avec une démarche dandinante, lui avait fait grand tort [à Chamillart], et fait nier son esprit.
et je ne crois pas qu'on doive mettre le pluriel sur les verbes pour va-et-vient notamment qui, à mon avis, est invariable, mais peut-être est-ce une erreur de ma part.
Pour "ce qui" ou "ce qu'il"; les deux sont admis par l'academie française sur pas mal de verbes..., vieille guerre qui a été conclue par cette trève !
Pour le reste merci d'avoir corrigé mes inattentions... y en a toujours !
Voici la version du prologue plus....hard !
Les derniers rayons du couchant ajoutaient une touche encore plus agressive à la chevelure rouge feu de cet homme qui était leur chef, lui donnant un aspect encore plus cruel.
Ce dernier s’arrêta brutalement de rire et porta son poing fermé devant ses yeux puis il ouvrit doucement sa paume. Une sphère dans laquelle se mouvaient d’étranges volutes de fumée apparût. Il regarda intensément le mystérieux objet et un sourire carnassier illumina son visage. Il était d’une beauté insolente qui avoisinait la perfection. Il tourna la tête vers le colosse qui se tenait près de lui, le regard éteint.
Tu sais ce que j’apprécie le plus dans ton cadeau, Farko ?
Devant le regard inexpressif de ce dernier, son sourire se fit plus démoniaque encore.
C’est que ces espèces d’idiots ne se rendront compte de ce qu’on leur a volé que lorsqu’ils ne pourront plus rien faire pour m’empêcher de les anéantir, ricana-t-il avant de se remettre à glousser de plus belle.
Le colosse sortit de sa torpeur et frissonna. Il n’aimait pas quand leur chef était dans cet état. Il était encore plus dangereux quand il était heureux que lorsqu’il était en colère. Il souriait à nouveau, les yeux à nouveau fixés sur le ciel qui s’assombrissait rapidement. Il semblait rêver à quelque chose de parfaitement agréable. Soudain, un nouvel éclat fit étinceler ses yeux, sa respiration s’accéléra. Il se redressa en souplesse et s’étira. Il dépassait largement les deux mètres. Zarko, soudain inquiet essaya de dissimuler sa frayeur. Mais, cacher une chose pareille à Ornik était impossible, il le savait. Les yeux de ce dernier pétillèrent d’un plaisir sournois, il avait senti l’odeur bestiale de la peur… Sa bouche s’entrouvrit, révélant des dents éclatantes qui grandissaient à vue d'œil pour devenir de véritables armes. La transformation terminée, un ronronnement puissant et monstrueux s’éleva. Orik éclata d’un rire hystérique devenu inhumain. Son regard félin se posa sur ses hommes qui instinctivement s’étaient rassemblés à la hâte. Il les toisa quelques secondes semblant éprouve du plaisir devant leur detresse puis, en un bond impressionnant, il passa devant haut pour sauter du haut de la falaise en direction de la forêt. Sa silhouette maintenant presque animale disparût rapidement dans l’ombre des arbres d’Animalia. Le colosse se pencha pour suivre son maître des yeux et frissonna. Ce soir, quelqu’un allait certainement perdre la vie, mais même s'il en ressentit de la honte, il ne put contenir un soupir de soulagement. Au moins, ce ne serait pas lui.
Le colosse sortit de sa torpeur et frissonna. Il n’aimait pas quand leur chef parlait comme ça. Il était encore plus dangereux quand il était heureux que lorsqu’il était en colère. Le sourire aux lèvres, les yeux à nouveau fixés sur le ciel qui s’assombrissait rapidement, le jeune homme sembla rêver à quelque chose de parfaitement agréable. Soudain, un nouvel éclat fit étinceler ses yeux et sa respiration s’accéléra. Il se redressa en souplesse et s’étira. Il devait faire plus de deux mètres. Ank, soudain inquiet essaya de dissimuler sa peur. Mais, cacher une chose pareille à Ornik était impossible. Les yeux de ce dernier pétillèrent d’un plaisir sournois, il avait senti la peur… Sa bouche s’entrouvrit, révélant des dents éclatantes devenues de véritables armes. Un ronronnement puissant et monstrueux s’éleva. Orik éclata d’un rire hystérique, inhumain. Son regard félin se posa sur ses hommes qui instinctivement s’étaient rassemblés en hâte. En un bond monstrueux, il sauta du haut de la falaise en direction de la forêt. Sa silhouette maintenant presque animale disparût rapidement dans l’ombre des arbres d’Animalia. Le colosse frissonna. Ce soir, quelqu’un allait certainement perdre la vie, mais même s'il en ressentit de la honte, il ne put contenir un soupir de soulagement. Au moins, ce ne serait pas lui.
malaulau- Talent Confirmé
- Nombre de messages : 360
Localisation : Pas loin du volcan
Emploi/loisirs : Roller en ce moment
Points : 175
Date d'inscription : 24/09/2007
Re: Les six sphères
Alors dico sous la main et prof de français à l'appui (qu'est ce que je ferai pas pour toi), le verbe dandiner est pronominale. Il n'y a donc pas de "dandinant". De plus, ce mot penche vers le familier, ce qui abîme le texte. Je te propose de changer la forme de la phrase (il n'y a pas grand chose qui irait vraiment). Comme "une démarche maladroite" ou "une démarche hésitante". On m'a dit "claudicante", mais je ne suis pas sûr que ce soit l'effet recherché.
Pour le va-et-vient, je suis ok, j'ai vérifié, il est invariable.
Pour le second texte:
Normal que j'ai deux fois le même paragraphe?
Sinon, il y'a un souci dans le premier des deux:
Et moi aussi, je préfère l'autre version de prologue (surtout que celle là, je l'avais déjà lue).
Pour le va-et-vient, je suis ok, j'ai vérifié, il est invariable.
Pour le second texte:
Normal que j'ai deux fois le même paragraphe?
Sinon, il y'a un souci dans le premier des deux:
La phrase ne veut un peu rien dire. Mais le problème est réglé dans le second même paragraphe.Il les toisa quelques secondes semblant éprouve du plaisir devant leur
detresse puis, en un bond impressionnant, il passa devant haut pour
sauter du haut de la falaise en direction de la forêt.
Et moi aussi, je préfère l'autre version de prologue (surtout que celle là, je l'avais déjà lue).
Re: Les six sphères
http://www.la-conjugaison.fr/du/verbe/dandiner.php
Ce que j'aime chez toi Paco, c'est que je te donne des citations de mecs célèbres, et tu trouves que leurs utilisations de dandinant sont familières et pire pas françaises
tappe démarche dandinante sur Goo*** tu verras. Ce n'est pas familier, c'est juste une idée que l'on se fait.
Mais merci de tes remarques. Elles me sont toujours utiles.
Pour le reste. J'avoue avoir merdé le copier coller et la correction du texte en derniere minute: oops:
Ce que j'aime chez toi Paco, c'est que je te donne des citations de mecs célèbres, et tu trouves que leurs utilisations de dandinant sont familières et pire pas françaises
Un air excessif de naïveté, avec une démarche dandinante, lui avait fait grand tort [à Chamillart], et fait nier son esprit. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
S'il me l'avait proposé [un carrosse], je ne me serais pas emboîté comme un sot dans cette caisse dandinante. [Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants]
tappe démarche dandinante sur Goo*** tu verras. Ce n'est pas familier, c'est juste une idée que l'on se fait.
Mais merci de tes remarques. Elles me sont toujours utiles.
Pour le reste. J'avoue avoir merdé le copier coller et la correction du texte en derniere minute: oops:
malaulau- Talent Confirmé
- Nombre de messages : 360
Localisation : Pas loin du volcan
Emploi/loisirs : Roller en ce moment
Points : 175
Date d'inscription : 24/09/2007
Re: Les six sphères
J'avais juste pris l'avis d'une prof de français moi .
Et même les grands auteurs utilisent des termes familiers. Zola emploie plusieurs fois le verbe "puer" pour son "Pensionnat Vauquier", cela n'en fait pas pour autant un verbe provenant du lange soutenu .
Et même les grands auteurs utilisent des termes familiers. Zola emploie plusieurs fois le verbe "puer" pour son "Pensionnat Vauquier", cela n'en fait pas pour autant un verbe provenant du lange soutenu .
Re: Les six sphères
je suis d'accord, surtout si on regarde Celine
Mais en l'occurence ce n'est pas le cas. L'image étant souvent amusante, on pense à un langage familier mais ce terme est souvent employé techniquement dans le domaine médical ou speciquement pour parler de la façon de marcher de certains oiseaux etc.
Proust n'est pas top connu pour son langage familier intempestif
Mais ce n'est pas grave. D'un autre coté je voulais donner un ton un peu amusant en utilisant ce terme. Si d'autres personnes le trouve trop familier ou sente une rupture dans le rythme, je suis prête à le modifier. L'avis des lecteurs est primordial. Même le tien Pacô
Mais en l'occurence ce n'est pas le cas. L'image étant souvent amusante, on pense à un langage familier mais ce terme est souvent employé techniquement dans le domaine médical ou speciquement pour parler de la façon de marcher de certains oiseaux etc.
A.− Emploi trans., vx ou littér.
1. Balancer d'un mouvement régulier, spontané ou voulu (son corps, une partie de son corps), soit en marchant, soit à l'arrêt. Dandiner son corps, sa jambe, sa taille. Et Canalis (...) se tirant les jambes, éleva la supérieure en la dandinant à la hauteur de l'œil (Balzac, Modeste Mignon, 1844, p. 150). Il [M. Feuerstein] dandinait sa forte carrure sur de maigres abatis moulés de jambières (Arnoux, Chiffre, 1926, p. 38) :
1. Nous allâmes, le baron et moi, lui dandinant son gros corps, ses yeux de jésuite baissés, moi le suivant, jusqu'à un café où on nous apporta de la bière.
Proust, Sodome et Gomorrhe, 1922, p. 1064.
Proust n'est pas top connu pour son langage familier intempestif
Mais ce n'est pas grave. D'un autre coté je voulais donner un ton un peu amusant en utilisant ce terme. Si d'autres personnes le trouve trop familier ou sente une rupture dans le rythme, je suis prête à le modifier. L'avis des lecteurs est primordial. Même le tien Pacô
malaulau- Talent Confirmé
- Nombre de messages : 360
Localisation : Pas loin du volcan
Emploi/loisirs : Roller en ce moment
Points : 175
Date d'inscription : 24/09/2007
Re: Les six sphères
Ben moi je dirais que le "dandinante" est maladroit, et frise le néologisme. De toute façon le participe présent ou utilisé en adjectif c'est pas super joli donc...
Re: Les six sphères
OK Darwin je le note pour maladroit...
Mais je tiens à dire que je ne suis pas d'accord avec le "néologisme" dans la mesure ou Saint Simon l'utilisait... Ca date quand même !
Dans cette optique je rappelle que "dandinant" est un adjectif verbal et non pas un participe présent tel que vous semblez le dire.
Que vous le trouvez maladroit OK mais son emploi est correct.
Refuser les adjectifs verbaux reviendrait à refuser enormément d'adjectifs, notamment les adjectifs verbaux issus du participe passé... vous imaginez ! et tous les romans de Proust Bien que sur ce dernier point, je peux vouscomprendre...
Vous les utilisez en masse tous les jours et ecrivez ainsi sans vous en rendre compte...
Lorraine Auffray et Karukéra ne m'en ont pas fait la remarque (cf l'autre fofo et sa critique sur ce prologue) donc j'avoue hésiter, je note toutefois que deux personnes m'en ont fait la remarque ici et deux "jeunes"... Cela fait réfléchir ! Quoique vous etes de la même famille
Mais je tiens à dire que je ne suis pas d'accord avec le "néologisme" dans la mesure ou Saint Simon l'utilisait... Ca date quand même !
Dans cette optique je rappelle que "dandinant" est un adjectif verbal et non pas un participe présent tel que vous semblez le dire.
Que vous le trouvez maladroit OK mais son emploi est correct.
Refuser les adjectifs verbaux reviendrait à refuser enormément d'adjectifs, notamment les adjectifs verbaux issus du participe passé... vous imaginez ! et tous les romans de Proust Bien que sur ce dernier point, je peux vouscomprendre...
Vous les utilisez en masse tous les jours et ecrivez ainsi sans vous en rendre compte...
Lorraine Auffray et Karukéra ne m'en ont pas fait la remarque (cf l'autre fofo et sa critique sur ce prologue) donc j'avoue hésiter, je note toutefois que deux personnes m'en ont fait la remarque ici et deux "jeunes"... Cela fait réfléchir ! Quoique vous etes de la même famille
malaulau- Talent Confirmé
- Nombre de messages : 360
Localisation : Pas loin du volcan
Emploi/loisirs : Roller en ce moment
Points : 175
Date d'inscription : 24/09/2007
Re: Les six sphères
Aussi .
Il faudra que tu me donnes ce fameux fofow' .
Après ce ne sont que nos avis. Le "dandinant" ne nous plaît pas ^^'.
Il faudra que tu me donnes ce fameux fofow' .
Après ce ne sont que nos avis. Le "dandinant" ne nous plaît pas ^^'.
Re: Les six sphères
c'est exactement ce type d'avis qui est intéressant.
Les fofos c'est idees et creations de livre (forum partenaire) et cocyclics http://www.cocyclics.org/punBB/index.php (forum plus pros, plusieurs auteurs sont édités et il est fréquenté par des pros)
Les fofos c'est idees et creations de livre (forum partenaire) et cocyclics http://www.cocyclics.org/punBB/index.php (forum plus pros, plusieurs auteurs sont édités et il est fréquenté par des pros)
malaulau- Talent Confirmé
- Nombre de messages : 360
Localisation : Pas loin du volcan
Emploi/loisirs : Roller en ce moment
Points : 175
Date d'inscription : 24/09/2007
Re: Les six sphères
Euuh et bien moi je n'avais même pas remarqué le "dandinante" ><
Je sais pas trop quoi dire, personnellement je ne voyais pas de défauts, mais je préfère nettement la première version à la version "hard" par contre. C'est plus facile à lire je trouve.
J'avais juste remarqué une faute (ouaais !!) mais pacô l'a corrigée (T___T)
donc je vais me contenter d'un commentaire positif (tant pis pour toi x))
Je sais pas trop quoi dire, personnellement je ne voyais pas de défauts, mais je préfère nettement la première version à la version "hard" par contre. C'est plus facile à lire je trouve.
J'avais juste remarqué une faute (ouaais !!) mais pacô l'a corrigée (T___T)
donc je vais me contenter d'un commentaire positif (tant pis pour toi x))
kirlim- Talent Divin
- Nombre de messages : 3190
Votre talent : Écriture
Points : 2761
Date d'inscription : 12/10/2008
Re: Les six sphères
Pacô passe toujours avant .
Un texte n'est jamais parfait. Du moins, l'auteur doit toujours le voir comme ça. C'est une technique pour l'améliorer .
*Mais on peut en être fier hein*
Un texte n'est jamais parfait. Du moins, l'auteur doit toujours le voir comme ça. C'est une technique pour l'améliorer .
*Mais on peut en être fier hein*
Re: Les six sphères
C'est vrai ça en plus, à chaque fois qu'on se relit...
"Oh mais ça c'est trop pourri, allez je réécris ^^"
Toujours des défauts à trouver hein :p (allez je cherche une autre faute dans ton texte malaulau alors ¤___¤)
"Oh mais ça c'est trop pourri, allez je réécris ^^"
Toujours des défauts à trouver hein :p (allez je cherche une autre faute dans ton texte malaulau alors ¤___¤)
kirlim- Talent Divin
- Nombre de messages : 3190
Votre talent : Écriture
Points : 2761
Date d'inscription : 12/10/2008
Re: Les six sphères
Entièrement d'accord. La premère version de ce roman date de 5ans et des brouettes
Mon style s'étant "amélioré" et ayant eu beaucoup de commentaires très constructifs, j'ai remanié raturé etc.
Du coup la nouvelle version date de l'année dernière où mes 9 premiers chapitres ont été entièrement revus avec l'aide de semi pros qui m'ont beaucoup appris et aidés. Toujours constructifs, les commentaires et les avis des gens bons ou mauvais surtout lorsqu'ils se recoupent... On en tire toujours quelque chose.
Mon style s'étant "amélioré" et ayant eu beaucoup de commentaires très constructifs, j'ai remanié raturé etc.
Du coup la nouvelle version date de l'année dernière où mes 9 premiers chapitres ont été entièrement revus avec l'aide de semi pros qui m'ont beaucoup appris et aidés. Toujours constructifs, les commentaires et les avis des gens bons ou mauvais surtout lorsqu'ils se recoupent... On en tire toujours quelque chose.
malaulau- Talent Confirmé
- Nombre de messages : 360
Localisation : Pas loin du volcan
Emploi/loisirs : Roller en ce moment
Points : 175
Date d'inscription : 24/09/2007
Re: Les six sphères
Enfin, c'est surtout malaulau qui doit toujours voir son texte comme mauvais. Pas nous (sauf s'il l'est vraiment mais là ce n'est pas le cas).
Pfiou, avec tout ça, je prends mm plus le temps d'écrire pour moi ^^'.
Pfiou, avec tout ça, je prends mm plus le temps d'écrire pour moi ^^'.
Re: Les six sphères
haaaaaaaaaaan mais si, écris neuneu !!
moi je poste même une suite ce soir normalement :p
moi je poste même une suite ce soir normalement :p
kirlim- Talent Divin
- Nombre de messages : 3190
Votre talent : Écriture
Points : 2761
Date d'inscription : 12/10/2008
Re: Les six sphères
Nouvelle version...
Mieux ? moins bien ?
Des dizaines de sphères jonchaient le sol, certaines encore intactes, d’autres brisées. Des algues, des traces de pas, des morceaux de coraux partout... La jeune femme resta stupéfaite sur le pas de la porte, figée. Un acte de vandalisme gratuit ? Non, impossible, il fallait risquer sa vie pour oser s’aventurer ici. Des voleurs ? L’idée même la suffoqua. Tandis qu’elle déroulait ainsi le fil de ses pensées, ses émotions transparaissaient comme autant de masques sur son visage. Elle en prit soudainement conscience et tenta de retrouver son calme, du moins en apparence. Sa charge et son rang le lui imposaient. Ses yeux d’un bleu perçant analysèrent la scène. Les colonnes renversées les unes après les autres, les boules de cristal jetées méthodiquement au sol. Ce carnage méticuleux indiquait que les individus semblaient avoir cherché ou voulu détruire quelque chose en particulier. Mais l’avaient-ils trouvé ? Dans tous les cas, il était évident qu’ils ne s’étaient pas préoccupés d’effacer les traces de leur passage. Un éclairage rudimentaire, installé à la hâte afin d’apporter de la lumière à la pièce habituellement plongée dans le noir, baignaient de lueurs fantomatiques le spectacle qui n’en paraissait que plus désolant. Pour l’heure, de nombreuses personnes armées de pelles, de balais, allaient et venaient en tentant de remettre un semblant d’ordre. La jeune femme suivit leur étrange manège un instant. Elle constata qu’ils ramassaient religieusement tous les débris de verre pour ensuite les déposer dans de grandes caisses en bois, entreposées à l’une des extrémités de la pièce. A coté, tout un arsenal de nettoyage ainsi que quelques chaises et tabourets attendaient. La présence de ces objets incongrus la fit grimacer. Toute cette effervescence sonnait pour elle comme une agression supplémentaire dans ce lieu de repos, que seules les sphères cristallines supportées par leurs colonnes immaculées occupaient habituellement. Au milieu de tout ce remue-ménage, un étonnant personnage hurlait des ordres à l’équipe de nettoyage. D’un mètre vingt environ, vêtu d’une longue tunique verte sur laquelle étaient dessinés un hippocampe et une anémone de mer orange, il s’agitait sur un tabouret qui menaçait de s’écrouler sans cesse. Ainsi perché, il arrivait à peine à dominer les hommes porteurs d’une livrée rouge et or qui s’activaient autour de lui. Soudain, entre deux gesticulations qui auraient pu être comiques si la situation avait été autre, il aperçut la jeune femme. Il descendit un peu trop rapidement de son siège, manquant au passage de tomber et se précipita dans sa direction. Il lui fallut près de vingt secondes pour franchir la trentaine de mètres qui le séparait de la porte d’entrée. Visiblement perturbé et très mal à l’aise, il s’inclina maladroitement.
— Commander Arianna, c’est…c’est un désastre, finit-il par dire en haletant.
— Qu’est-il arrivé exactement ? demanda la jeune femme en se frayant un passage tant bien que mal parmi les débris de verre. Ont-ils volé quelque chose ?
— Nul ne le sait, Commander. Il y a trop de dégâts, fit l’homme d’un air malheureux. De plus, la chambre principale…
— Comment ? La chambre principale aussi a été vandalisée ?
Inquiète, Arianna laissa tomber son masque impassible révélant un bref instant le choc que lui assénait cette nouvelle, ce qui accentua visiblement le stress du petit homme.
— On ne le sait pas, s’empressa-t-il d’ajouter en trottinant aussi vite qu’il le pouvait à côté d'elle. La porte de la chambre s’est refermée et personne ici n’en a la clé. Vous savez, seul…
Il se retourna en plein milieu de sa phrase... Arianna se tenait quelques mètres en arrière face à une colonne de corail blanc encore intacte. Occupé à soulever sa longue tunique pour ne pas s’empêtrer les pieds, il ne s'était pas rendu compte qu'il avançait seul depuis quelques secondes déjà, en contemplant le sol dallé. Un peu honteux, il revint sur ses pas de sa démarche dandinante. Il allait ouvrir la bouche pour recommencer sa phrase mais, la jeune femme l’interrompit d’un geste explicite.
— Oui, évidemment je le sais, fit-elle en baissant la tête pour le regarder dans les yeux. Fais-moi un rapport aussi détaillé que possible. Je veux savoir au plus tôt ce qui manque, ce qui a été cassé, tout ce que tu pourras obtenir, finit-elle par dire. S’il y a une trace d’effraction quelconque, il faut que je le sache.
Le petit bonhomme, la tête penchée en arrière, la bouche ouverte dansait d’une jambe sur l’autre, l'air ennuyé. Elle sourit pour l’encourager à parler.
— Mais, on ne pourra jamais…, tenta-t-il d’objecter.
Devant le découragement affiché, Arianna le rassura :
— Fais de ton mieux, Fillidor, dit-elle d’un ton doux et ferme à la fois. Je sais que ce n’est pas simple. Mais il faut savoir ce qui s’est passé, tu le comprends forcément, n’est-ce-pas ?
Le petit homme opina et après quelques secondes repartit vers son tabouret. Arianna le regarda s'éloigner, un sourire triste aux lèvres. Elle se dirigea en silence vers la baie vitrée qui faisait le tour de la pièce et pausa la paume de sa main droite tout contre le verre. Il était froid et de la buée se forma sur sa surface. Dehors, face à elle, le noir absolu ou presque, elle devinait en effet sur la droite le dôme d’Aquapolis. Les lumières de la ville étaient encore visibles à cette distance. Plus lointaine sur la gauche, une faible lueur témoignait de la présence de la cité Atalante. Arianna ferma les yeux un instant, s’efforçant d’oublier le brouhaha et les va-et-vient derrière elle. Après le choc de la découverte, l’inquiétude la gagnait peu à peu. Quand elle ouvrit les paupières, une énorme raie Manta se tenait devant elle. Surprise, elle fit un petit bond en arrière, une main sur le cœur. L’animal s’éloignait déjà, indifférent à la frayeur qu'il avait causé. Sa silhouette disparaissait maintenant dans les profondeurs sombres de l’océan. La jeune femme se reprit aussitôt et se dirigea d’un pas ferme vers la sortie. Elle devait prévenir le haut conseil au plus tôt.
Mieux ? moins bien ?
Des dizaines de sphères jonchaient le sol, certaines encore intactes, d’autres brisées. Des algues, des traces de pas, des morceaux de coraux partout... La jeune femme resta stupéfaite sur le pas de la porte, figée. Un acte de vandalisme gratuit ? Non, impossible, il fallait risquer sa vie pour oser s’aventurer ici. Des voleurs ? L’idée même la suffoqua. Tandis qu’elle déroulait ainsi le fil de ses pensées, ses émotions transparaissaient comme autant de masques sur son visage. Elle en prit soudainement conscience et tenta de retrouver son calme, du moins en apparence. Sa charge et son rang le lui imposaient. Ses yeux d’un bleu perçant analysèrent la scène. Les colonnes renversées les unes après les autres, les boules de cristal jetées méthodiquement au sol. Ce carnage méticuleux indiquait que les individus semblaient avoir cherché ou voulu détruire quelque chose en particulier. Mais l’avaient-ils trouvé ? Dans tous les cas, il était évident qu’ils ne s’étaient pas préoccupés d’effacer les traces de leur passage. Un éclairage rudimentaire, installé à la hâte afin d’apporter de la lumière à la pièce habituellement plongée dans le noir, baignaient de lueurs fantomatiques le spectacle qui n’en paraissait que plus désolant. Pour l’heure, de nombreuses personnes armées de pelles, de balais, allaient et venaient en tentant de remettre un semblant d’ordre. La jeune femme suivit leur étrange manège un instant. Elle constata qu’ils ramassaient religieusement tous les débris de verre pour ensuite les déposer dans de grandes caisses en bois, entreposées à l’une des extrémités de la pièce. A coté, tout un arsenal de nettoyage ainsi que quelques chaises et tabourets attendaient. La présence de ces objets incongrus la fit grimacer. Toute cette effervescence sonnait pour elle comme une agression supplémentaire dans ce lieu de repos, que seules les sphères cristallines supportées par leurs colonnes immaculées occupaient habituellement. Au milieu de tout ce remue-ménage, un étonnant personnage hurlait des ordres à l’équipe de nettoyage. D’un mètre vingt environ, vêtu d’une longue tunique verte sur laquelle étaient dessinés un hippocampe et une anémone de mer orange, il s’agitait sur un tabouret qui menaçait de s’écrouler sans cesse. Ainsi perché, il arrivait à peine à dominer les hommes porteurs d’une livrée rouge et or qui s’activaient autour de lui. Soudain, entre deux gesticulations qui auraient pu être comiques si la situation avait été autre, il aperçut la jeune femme. Il descendit un peu trop rapidement de son siège, manquant au passage de tomber et se précipita dans sa direction. Il lui fallut près de vingt secondes pour franchir la trentaine de mètres qui le séparait de la porte d’entrée. Visiblement perturbé et très mal à l’aise, il s’inclina maladroitement.
— Commander Arianna, c’est…c’est un désastre, finit-il par dire en haletant.
— Qu’est-il arrivé exactement ? demanda la jeune femme en se frayant un passage tant bien que mal parmi les débris de verre. Ont-ils volé quelque chose ?
— Nul ne le sait, Commander. Il y a trop de dégâts, fit l’homme d’un air malheureux. De plus, la chambre principale…
— Comment ? La chambre principale aussi a été vandalisée ?
Inquiète, Arianna laissa tomber son masque impassible révélant un bref instant le choc que lui assénait cette nouvelle, ce qui accentua visiblement le stress du petit homme.
— On ne le sait pas, s’empressa-t-il d’ajouter en trottinant aussi vite qu’il le pouvait à côté d'elle. La porte de la chambre s’est refermée et personne ici n’en a la clé. Vous savez, seul…
Il se retourna en plein milieu de sa phrase... Arianna se tenait quelques mètres en arrière face à une colonne de corail blanc encore intacte. Occupé à soulever sa longue tunique pour ne pas s’empêtrer les pieds, il ne s'était pas rendu compte qu'il avançait seul depuis quelques secondes déjà, en contemplant le sol dallé. Un peu honteux, il revint sur ses pas de sa démarche dandinante. Il allait ouvrir la bouche pour recommencer sa phrase mais, la jeune femme l’interrompit d’un geste explicite.
— Oui, évidemment je le sais, fit-elle en baissant la tête pour le regarder dans les yeux. Fais-moi un rapport aussi détaillé que possible. Je veux savoir au plus tôt ce qui manque, ce qui a été cassé, tout ce que tu pourras obtenir, finit-elle par dire. S’il y a une trace d’effraction quelconque, il faut que je le sache.
Le petit bonhomme, la tête penchée en arrière, la bouche ouverte dansait d’une jambe sur l’autre, l'air ennuyé. Elle sourit pour l’encourager à parler.
— Mais, on ne pourra jamais…, tenta-t-il d’objecter.
Devant le découragement affiché, Arianna le rassura :
— Fais de ton mieux, Fillidor, dit-elle d’un ton doux et ferme à la fois. Je sais que ce n’est pas simple. Mais il faut savoir ce qui s’est passé, tu le comprends forcément, n’est-ce-pas ?
Le petit homme opina et après quelques secondes repartit vers son tabouret. Arianna le regarda s'éloigner, un sourire triste aux lèvres. Elle se dirigea en silence vers la baie vitrée qui faisait le tour de la pièce et pausa la paume de sa main droite tout contre le verre. Il était froid et de la buée se forma sur sa surface. Dehors, face à elle, le noir absolu ou presque, elle devinait en effet sur la droite le dôme d’Aquapolis. Les lumières de la ville étaient encore visibles à cette distance. Plus lointaine sur la gauche, une faible lueur témoignait de la présence de la cité Atalante. Arianna ferma les yeux un instant, s’efforçant d’oublier le brouhaha et les va-et-vient derrière elle. Après le choc de la découverte, l’inquiétude la gagnait peu à peu. Quand elle ouvrit les paupières, une énorme raie Manta se tenait devant elle. Surprise, elle fit un petit bond en arrière, une main sur le cœur. L’animal s’éloignait déjà, indifférent à la frayeur qu'il avait causé. Sa silhouette disparaissait maintenant dans les profondeurs sombres de l’océan. La jeune femme se reprit aussitôt et se dirigea d’un pas ferme vers la sortie. Elle devait prévenir le haut conseil au plus tôt.
malaulau- Talent Confirmé
- Nombre de messages : 360
Localisation : Pas loin du volcan
Emploi/loisirs : Roller en ce moment
Points : 175
Date d'inscription : 24/09/2007
Re: Les six sphères
malaulau a écrit:
Des dizaines de sphères jonchaient le sol, certaines encore intactes, d’autres brisées. Des algues, des traces de pas, des morceaux de coraux partout... La jeune femme resta stupéfaite sur le pas de la porte, figée. Un acte de vandalisme gratuit ? Non, impossible, il fallait risquer sa vie pour oser s’aventurer ici. Des voleurs ? L’idée même la suffoqua. Tandis qu’elle déroulait ainsi le fil de ses pensées, ses émotions transparaissaient comme autant de masques sur son visage (en fait, je ne comprends pas trop la comparaison entre un "masque" et le fait de voir des émotions. Au contraire, pour moi, un masque cache...). Elle en prit soudainement conscience et tenta de retrouver son calme, du moins en apparence. Sa charge et son rang le lui imposaient. Ses yeux d’un bleu perçant analysèrent la scène. Les colonnes renversées les unes après les autres, les boules de cristal jetées méthodiquement au sol. (cette phrase manque de verbe(s)...) Ce carnage méticuleux indiquait que les individus semblaient avoir cherché ou voulu détruire quelque chose en particulier. Mais l’avaient-ils trouvée (c'est bien une chose non?) ? Dans tous les cas, il était évident qu’ils ne s’étaient pas préoccupés d’effacer les traces de leur passage. Un éclairage rudimentaire, installé à la hâte afin d’apporter de la lumière à la pièce habituellement plongée dans le noir, baignait de lueurs fantomatiques (comment un éclairage peut baigner de lueurs?) le spectacle qui n’en paraissait que plus désolant. Pour l’heure, de nombreuses personnes armées de pelles, de balais, allaient et venaient en tentant de remettre un semblant d’ordre (je ne vois pas ce que les pelles font là... Une pelle, ça déblaie très mal ^^). La jeune femme suivit leur étrange manège un instant (il est pas si étrange que ça, on déblaie c'est tout non?). Elle constata qu’ils ramassaient religieusement tous les débris de verre pour ensuite les déposer dans de grandes caisses en bois, entreposées à l’une des extrémités de la pièce. A coté, tout un arsenal de nettoyage ainsi que quelques chaises et tabourets attendaient. La présence de ces objets incongrus la fit grimacer. Toute cette effervescence sonnait pour elle comme une agression supplémentaire dans ce lieu de repos, que seules les sphères cristallines supportées par leurs colonnes immaculées occupaient habituellement. Au milieu de tout ce remue-ménage, un étonnant personnage hurlait des ordres à l’équipe de nettoyage. D’un mètre vingt environ, vêtu d’une longue tunique verte sur laquelle étaient dessinés un hippocampe et une anémone de mer orange, il s’agitait sur un tabouret qui menaçait de s’écrouler sans cesse. Ainsi perché, il arrivait à peine à dominer les hommes porteurs d’une livrée rouge et or qui s’activaient autour de lui. Soudain, entre deux gesticulations qui auraient pu être comiques si la situation avait été autre, il aperçut la jeune femme. Il descendit un peu trop rapidement de son siège, manquant au passage de tomber et se précipita dans sa direction. Il lui fallut près de vingt secondes pour franchir la trentaine de mètres qui le séparait de la porte d’entrée. Visiblement perturbé et très mal à l’aise, il s’inclina maladroitement.
— Commander Arianna, c’est…c’est un désastre, finit-il par dire en haletant.
— Qu’est-il arrivé exactement ? demanda la jeune femme en se frayant un passage tant bien que mal parmi les débris de verre. Ont-ils volé quelque chose ?
— Nul ne le sait, Commander. Il y a trop de dégâts, fit l’homme d’un air malheureux. De plus, la chambre principale…
— Comment ? La chambre principale aussi a été vandalisée ?
Inquiète, Arianna laissa tomber son masque impassible révélant un bref instant le choc que lui assénait cette nouvelle, ce qui accentua visiblement le stress du petit homme. (j'aime pas le mot stress... en plus, il est pas reconnu par tous. Je dirais "malaise").
— On ne le sait pas, s’empressa-t-il d’ajouter en trottinant aussi vite qu’il le pouvait à côté d'elle. La porte de la chambre s’est refermée et personne ici n’en a la clé. Vous savez, seul…
Il se retourna en plein milieu de sa phrase... Arianna se tenait quelques mètres en arrière face à une colonne de corail blanc encore intacte. Occupé à soulever sa longue tunique pour ne pas s’empêtrer les pieds, il ne s'était pas rendu compte qu'il avançait seul (on se répète là =D) depuis quelques secondes déjà, en contemplant le sol dallé. Un peu honteux, il revint sur ses pas de sa démarche dandinante (aucun commentaire mdr). Il allait ouvrir la bouche pour recommencer sa phrase (je trouve cette tournure un peu lourde) mais, la jeune femme l’interrompit d’un geste explicite.
— Oui, évidemment je le sais, fit-elle en baissant la tête pour le regarder dans les yeux. Fais-moi un rapport aussi détaillé que possible. Je veux savoir au plus tôt ce qui manque, ce qui a été cassé, tout ce que tu pourras obtenir, finit-elle par dire. S’il y a une trace d’effraction quelconque, il faut que je le sache. (c'est marrant. Elle le tutoie, et lui la vouvoie...)
Le petit bonhomme, la tête penchée en arrière, la bouche ouverte dansait d’une jambe sur l’autre, l'air ennuyé. Elle sourit pour l’encourager à parler.
— Mais, on ne pourra jamais…, tenta-t-il d’objecter. (il ne tente pas là, il objecte ^^)
Devant le découragement affiché, Arianna le rassura :
— Fais de ton mieux, Fillidor, dit-elle d’un ton doux et ferme à la fois. Je sais que ce n’est pas simple. Mais il faut savoir ce qui (je maintiens que le "ce qu'il" est mieux) s’est passé, tu le comprends forcément, n’est-ce-pas ?
Le petit homme opina et après quelques secondes repartit vers son tabouret. Arianna le regarda s'éloigner, un sourire triste aux lèvres. Elle se dirigea en silence vers la baie vitrée qui faisait le tour de la pièce et pausa la paume de sa main droite tout contre le verre. Il était froid et de la buée se forma sur sa surface. Dehors, face à elle, le noir absolu ou presque, elle devinait en effet sur la droite le dôme d’Aquapolis. Les lumières de la ville étaient encore visibles à cette distance. Plus lointaine sur la gauche, une faible lueur témoignait de la présence de la cité Atalante. Arianna ferma les yeux un instant, s’efforçant d’oublier le brouhaha et les va-et-vient derrière elle. Après le choc de la découverte, l’inquiétude la gagnait peu à peu. Quand elle ouvrit les paupières, une énorme raie Manta se tenait devant elle. Surprise, elle fit un petit bond en arrière, une main sur le cœur. L’animal s’éloignait déjà, indifférent à la frayeur qu'il avait causé. Sa silhouette disparaissait maintenant dans les profondeurs sombres de l’océan. La jeune femme se reprit aussitôt et se dirigea d’un pas ferme vers la sortie. Elle devait prévenir le haut conseil au plus tôt.
TU ne penses pas que le haut conseil sera au courant avant qu'elle arrive? Si c'est un truc si important, genre comme un attentat au Louvre, je ne pense pas que le maire de Paris doit courir à l'Assemblée pour mettre au courant le Parlement Français ^^'.
M'enfin, j'aime toujours beaucoup. Je commence à les connaître sous toutes les coutures tes tournures d'histoire... C'est bien, on sent une atmosphère qui se dégage à travers toutes les positions ...
La suite maintenant?
Re: Les six sphères
Non Pacô, elle fait partie du haut conseil. Et les membres du conseil sont un peu comme le G8, chaque "pays" a le sien ^^
Pour le reste :
pour masque c'est une expression connue, honteusement pompée du livre que je suis en train de lire mais je la connaissais (si si) c'est pour ça que j'y ai repensé quand j'ai eu besoin d'expliquer le trop grand nombre de sentiments de la dame, donc je passe.
La phrase qui manque de verbes, c'est fait exprés Pacô ! (me rappelle plus le nom de ce genre de phrase, c'est toi qui est à l'ecole demande à ta prof de français moi j'en ai plus cela fait un bail) trouvé c'est une phrase nominale (merci mon bouquin de grammaire) . Ce genre de phrase est utilisée^pour donner une sensation de rapidité ou de grand nombre de choses... Très pratique !
Ok pour malaise à la place de stress, merci pour l'idée
Ok pour la phrase maladroite, je vais la retenter.
Seul ?? pas compris c'est pour la répétition du mot que tu me dis ça ?
Il la vouvoie car elle est le grand chef elle le tutoie car il est tout en bas de la pyramide de la hierarchie. un peu comme si ta prof de français te tutoyait et que toi tu la vouvoyais. Dans mon entreprise mon chef me tutoie mais pas moi ^^ Cela te choque tant que ça. Je trouvais que c'etait une bonne idée, moi ?!
OK pour le ce qu'il
Merci pour ta lecture
Pour le reste :
pour masque c'est une expression connue, honteusement pompée du livre que je suis en train de lire mais je la connaissais (si si) c'est pour ça que j'y ai repensé quand j'ai eu besoin d'expliquer le trop grand nombre de sentiments de la dame, donc je passe.
La phrase qui manque de verbes, c'est fait exprés Pacô ! (me rappelle plus le nom de ce genre de phrase, c'est toi qui est à l'ecole demande à ta prof de français moi j'en ai plus cela fait un bail) trouvé c'est une phrase nominale (merci mon bouquin de grammaire) . Ce genre de phrase est utilisée^pour donner une sensation de rapidité ou de grand nombre de choses... Très pratique !
Une lumière qui baigne... c'est un effet de style voire une métaphore Pacô, cela porte aussi un nom que j'ai encore oublié. On parle souvent de la Lune qui nous baigne de ses rayons ! Ah là là ces matheux !L'emploi de la phrase nominale permet de mettre en valeur certains effets stylistiques : elle donne une impression de raccourci, d'accélération, qui permet de renforcer une idée ou une émotion. On la rencontre également dans des portraits ou des descriptions. Elle peut enfin mettre en valeur un adjectif ou un adverbe.
La pleine lune baignait la cour d'une lumière jaune... Maupassant
Deblayer cela veut dire enlever les choses qui encombrent comme les gravas par exemple...La lumière ne baignait plus son regard... Guy langevin
Ok pour malaise à la place de stress, merci pour l'idée
Ok pour la phrase maladroite, je vais la retenter.
Seul ?? pas compris c'est pour la répétition du mot que tu me dis ça ?
Il la vouvoie car elle est le grand chef elle le tutoie car il est tout en bas de la pyramide de la hierarchie. un peu comme si ta prof de français te tutoyait et que toi tu la vouvoyais. Dans mon entreprise mon chef me tutoie mais pas moi ^^ Cela te choque tant que ça. Je trouvais que c'etait une bonne idée, moi ?!
OK pour le ce qu'il
Merci pour ta lecture
malaulau- Talent Confirmé
- Nombre de messages : 360
Localisation : Pas loin du volcan
Emploi/loisirs : Roller en ce moment
Points : 175
Date d'inscription : 24/09/2007
Re: Les six sphères
Oui, mais la lumière baigne quelqu'un ou quelque chose... mais rarement des lueurs .
Je connais la phrase nominale, mais je pense qu'il faut un contexte. Pas balancé une phrase qui fait bien, et qui est bien dans un bon contexte. Je sais que avant tu parles de son regard qui contemple la scène. Tu devrais insérer avant une mini phrase qui dit que c'est un carnage, pour qu'ensuite ta phrase nominale renforce cette idée. Parce que c'est censé renforcer l'émotion ou le sentiment juste avant. Or, elle ne fait que regarder là...
Oui, mais je pense que s'il se passe quelque chose de grave en France, Poutine et Bush seront au courant même si Monsieur Sarko ne va pas les voir tout de suite... non?
Oui, pour le vouvoiement, je vois ce que c'est. Mais un prof et un élève, pour moi, ce n'est pas tout à fait pareil que dans la hiérarchie du pouvoir. Pour reprendre notre président (lol), je vois mal Sarko tutoyer l'un de ses ministres (sans que ce même ministre retourne ce tutoiement), ou pire, l'un de ses fonctionnaires... sauf s'ils ont des liens d'amitié.
EDIT: Et pour mon prof de français, je me vois très mal aller lui poser des questions. C'est déjà tout peine s'il arrive à conserver le calme dans la classe...
Je connais la phrase nominale, mais je pense qu'il faut un contexte. Pas balancé une phrase qui fait bien, et qui est bien dans un bon contexte. Je sais que avant tu parles de son regard qui contemple la scène. Tu devrais insérer avant une mini phrase qui dit que c'est un carnage, pour qu'ensuite ta phrase nominale renforce cette idée. Parce que c'est censé renforcer l'émotion ou le sentiment juste avant. Or, elle ne fait que regarder là...
Oui, mais je pense que s'il se passe quelque chose de grave en France, Poutine et Bush seront au courant même si Monsieur Sarko ne va pas les voir tout de suite... non?
Oui, pour le vouvoiement, je vois ce que c'est. Mais un prof et un élève, pour moi, ce n'est pas tout à fait pareil que dans la hiérarchie du pouvoir. Pour reprendre notre président (lol), je vois mal Sarko tutoyer l'un de ses ministres (sans que ce même ministre retourne ce tutoiement), ou pire, l'un de ses fonctionnaires... sauf s'ils ont des liens d'amitié.
EDIT: Et pour mon prof de français, je me vois très mal aller lui poser des questions. C'est déjà tout peine s'il arrive à conserver le calme dans la classe...
Re: Les six sphères
euh, je suis peut-être nunuche mais là !
La lumière baigne de ses lueurs à elle qu'elle a LE SPECTACLE ! Ma typo est peut-être mauvaise dans ma phrase mais chez Maupassant LA LUNE BAIGNE DE SES RAYONS, ce qui me parait assez similaire.
Pour la phrase nominale, je te rassure Pacô à l'origine il y avait un verbe et les gens de cocyclics me l'ont corrigée. Et non pas besoin de contexte particulier, il suffit que ce soit une description pour que ça marche. Si tu lis du Céline tu verras qu'il en met partout, Pacô. Evidemment ce style est assez littéraire je te le concède, si tu ne lis pas beaucoup de romans tu n'en a peut-être pas rencontré mais même dans les HP il y en a partout. En fait la phrase nominale tu peux en mettre une si à l'origine "il ya" était possible et si son sujet est accolé à la phrase. Ici mon sujet et le carnage qui est décrit par ma phrase nominale...
Ne cherche pas plus, je t'assure que cela fonctionne ainsi.
De plus, les gens de cocyclics qui sont quand même auteurs et editeurs me l'ont corrigé en suggerant qu'une phrse nominale etait impérative ici pour renforcer l'idée. Ces phrases ont la vocation de renforcer les desriptions (remplacnt ls verbes comme regarder justement)dans le Si je dis "elle regardait les colonnes etc." (ce que j'avais fait en premier jet), tu veras que l'idée de carnage est moins forte qu'avec la phrase nominale.
Tu n'as peut-être pas l'habitude tout simplement d'en lire ou d'en faire. J'ai d'ailleurs remarquer que dans tes textes le verbe avoir est trop présent et si tu utilisais les phrases nominales peut-être que tu allégerais tes textes des auxiliaires.
Petit spoiler pour que tu comprennes l'intrigue :
Et non, quand la centrale Russe a explosé, notre président n'a pas été mis au courant. Ce sont les satellites qui ont appris l'info. N'oublie pas que je suis militaire, mon mari est colonel donc pour ce qui est des infos secretes crois-moi, il y en a des tonnes.
edit ; je suis entourée de militaires je suis civile travaillant pour des militaires plus exactement.
Tu es encore bien naif Pacô ! (dans le bon sens du terme)
Avoir la connaissance = avoir le pouvoir. Les chefs d'etat ne donnent le savoir aux autres que lorsqu'ils y sont acculés !Bienvenue dans le monde moderne
Pour le tutoiement, tu verras que dans les entreprises cela se passe souvent ainsi. Les directeurs assurent ainsi leur pouvoir. C'est un peu chiant mais c'est souvent ainsi. Eux ils t'autorisent, des fois, à utiliser le "TU" mais souvent eux en prennent l'initiative. Ceci etant, c'etait aussi pour montrer qu'elle etait un peu perturbée et qu'elle en oubliait le protocole. Je vais reflechir et poser la question à mon groupe littéraire, voir ce qu'ils pensent de ton idée.
La lumière baigne de ses lueurs à elle qu'elle a LE SPECTACLE ! Ma typo est peut-être mauvaise dans ma phrase mais chez Maupassant LA LUNE BAIGNE DE SES RAYONS, ce qui me parait assez similaire.
Pour la phrase nominale, je te rassure Pacô à l'origine il y avait un verbe et les gens de cocyclics me l'ont corrigée. Et non pas besoin de contexte particulier, il suffit que ce soit une description pour que ça marche. Si tu lis du Céline tu verras qu'il en met partout, Pacô. Evidemment ce style est assez littéraire je te le concède, si tu ne lis pas beaucoup de romans tu n'en a peut-être pas rencontré mais même dans les HP il y en a partout. En fait la phrase nominale tu peux en mettre une si à l'origine "il ya" était possible et si son sujet est accolé à la phrase. Ici mon sujet et le carnage qui est décrit par ma phrase nominale...
Ne cherche pas plus, je t'assure que cela fonctionne ainsi.
De plus, les gens de cocyclics qui sont quand même auteurs et editeurs me l'ont corrigé en suggerant qu'une phrse nominale etait impérative ici pour renforcer l'idée. Ces phrases ont la vocation de renforcer les desriptions (remplacnt ls verbes comme regarder justement)dans le Si je dis "elle regardait les colonnes etc." (ce que j'avais fait en premier jet), tu veras que l'idée de carnage est moins forte qu'avec la phrase nominale.
Tu n'as peut-être pas l'habitude tout simplement d'en lire ou d'en faire. J'ai d'ailleurs remarquer que dans tes textes le verbe avoir est trop présent et si tu utilisais les phrases nominales peut-être que tu allégerais tes textes des auxiliaires.
Petit spoiler pour que tu comprennes l'intrigue :
- Spoiler:
- Le Commander a été appelé en urgence quelques minutes auparavant, une alarme a été déclenchée dans la prison des sphères. Comme cela semble incroyable, le commander se déplace. Nous sommes au fond de l'océan de la sphèe aquatique (que de l'eau ou presque). Les autres planètes (au nombre de 6) sont eloignées des unes des autres, normal ce sont des planètes mais elles sont confédérées. Le commander de la sphère aquatique ou présidente mondiale de la sphère (^^) ne va pas déranger les autres planètes pour des betises elle veut donc se rendre compte par elle même et se rend sur place. Ce type de prison est quasiment inviolable... Elle reflechit et un doute ENORME lui vient à l'esprit et decide malgré l'heure de convoquer d'urgence le Haut Conseil des 6 Lunes.
Et non, quand la centrale Russe a explosé, notre président n'a pas été mis au courant. Ce sont les satellites qui ont appris l'info. N'oublie pas que je suis militaire, mon mari est colonel donc pour ce qui est des infos secretes crois-moi, il y en a des tonnes.
edit ; je suis entourée de militaires je suis civile travaillant pour des militaires plus exactement.
Tu es encore bien naif Pacô ! (dans le bon sens du terme)
Avoir la connaissance = avoir le pouvoir. Les chefs d'etat ne donnent le savoir aux autres que lorsqu'ils y sont acculés !Bienvenue dans le monde moderne
Pour le tutoiement, tu verras que dans les entreprises cela se passe souvent ainsi. Les directeurs assurent ainsi leur pouvoir. C'est un peu chiant mais c'est souvent ainsi. Eux ils t'autorisent, des fois, à utiliser le "TU" mais souvent eux en prennent l'initiative. Ceci etant, c'etait aussi pour montrer qu'elle etait un peu perturbée et qu'elle en oubliait le protocole. Je vais reflechir et poser la question à mon groupe littéraire, voir ce qu'ils pensent de ton idée.
Dernière édition par malaulau le Dim 26 Oct 2008 - 11:48, édité 1 fois
malaulau- Talent Confirmé
- Nombre de messages : 360
Localisation : Pas loin du volcan
Emploi/loisirs : Roller en ce moment
Points : 175
Date d'inscription : 24/09/2007
Re: Les six sphères
Ce qui m'étonne, c'est que si justement ton mari est colonel et qu'il garde des infos secrètes, comment se fait-il que tu sois au courant?
Re: Les six sphères
La question du vouvoiement à sens unique ne me semble pas avoir de raison d'être.
C'est très courant lorsqu'il y a une différence hiérarchique entre les interlocuteurs.
L'exemple qui me vient se trouve dans les Misérables. Lorsque Javert arrête Jean Valjean qui était en fait le maire de la ville, il se met à le tutoyer ( "Viendras-tu ?" etc..) alors que jusqu'à ce moment il le vouvoyait. Et au moment de son arrestation Valjean continue de vouvoyer Javert.
C'est très courant lorsqu'il y a une différence hiérarchique entre les interlocuteurs.
L'exemple qui me vient se trouve dans les Misérables. Lorsque Javert arrête Jean Valjean qui était en fait le maire de la ville, il se met à le tutoyer ( "Viendras-tu ?" etc..) alors que jusqu'à ce moment il le vouvoyait. Et au moment de son arrestation Valjean continue de vouvoyer Javert.
Re: Les six sphères
je travaille pour les militaires Paco et dans le nucléaire ^^ Je ne suis pas au courant de ce que fait mon mari mais de mon coté je sais des choses que lui ignore...
ex: les pbs dus au manque de pétrole sont à l'etude depuis plus de 15 ans dans l'armée bien avant que cela soit envisagé par les civils, car evidemment pénurie de pétrole dans l'armée=Ca Craint !!!
Mais je suis souvent, moi aussi, confrontée au secret defense (n'etant pas habilitée à ce niveau) ou pire au "très secret rubis ou TSR"... Là je suis loin d'être habilitée et tant mieux. Mon mari oui, ce qui donne des fois des conversations de sourds ! et des crises de ma part.Car lui c'est une tombe coté infos...
Merci MrSonge, je n'y avais pas pensé...
ex: les pbs dus au manque de pétrole sont à l'etude depuis plus de 15 ans dans l'armée bien avant que cela soit envisagé par les civils, car evidemment pénurie de pétrole dans l'armée=Ca Craint !!!
Mais je suis souvent, moi aussi, confrontée au secret defense (n'etant pas habilitée à ce niveau) ou pire au "très secret rubis ou TSR"... Là je suis loin d'être habilitée et tant mieux. Mon mari oui, ce qui donne des fois des conversations de sourds ! et des crises de ma part.Car lui c'est une tombe coté infos...
Merci MrSonge, je n'y avais pas pensé...
malaulau- Talent Confirmé
- Nombre de messages : 360
Localisation : Pas loin du volcan
Emploi/loisirs : Roller en ce moment
Points : 175
Date d'inscription : 24/09/2007
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
IMPERIALDREAMER :: Ecrire et lire :: Romans :: Commentaires
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|