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Mordred, le chevalier noir (Dark Fantasy)

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Mordred, le chevalier noir (Dark Fantasy) Empty Mordred, le chevalier noir (Dark Fantasy)

Message  LinDaLyAh Sam 9 Mai 2009 - 18:51

Bonjour.
J'ai entammé l'écriture de ce roman il y a quelques semaines. C'est un récit qui me tient à coeur dans la mesure où je m'intéresse dans un roman complètement fictif à un personnage maléfique de la Légende Arthurienne, Mordred. (fils incestueux d'Arthur avec sa soeur Morgane.) Cet anti-héros a joué un rôle néfaste, comme il me fascine, je lui donne sa revanche ici. Very Happy

Voici une version en grande partie corrigée de la première partie du chapitre 1.

Chapitre 1 – L’Appel d’Avalon.

Première Partie


Le mauvais temps s’était abattu sur le royaume. Le soleil avait disparu derrière les nuages et le ciel noir menaçait de déverser sa fureur. Un vent violent s’était levé et balayait les environs de la grande cité de Camelot, faisant claquer les étendards et gémir les fissures de la forteresse. Les lavandières ne sortaient plus pour laver le linge et les enfants restaient à l'abri. Personne n’osait s'aventurer dehors, sous la colère des éléments. La grêle avait détruit les récoltes et le vent déraciné les forêts dont le gibier fuyait. La ville vivait dans la peur en attendant le jour blanc, celui annoncé par Merlin, le mage. En ce temps d’apaisement, les forces de la nature se calmeraient et le brouillard règnerait. Quelques jours de trêve seraient accordée au peuple qui se rendrait alors sur les rives de la mer pour confier le roi aux prêtresses d’Avalon. Son corps avait été embaumé pour ne pas pourrir. Ainsi chaque mort de roi entraînait une période de chaos suivie d'une accalmie.
Enfin, le jour blanc délivra les cieux de la fureur des dieux…

Le peuple de Logres était réuni sur le rivage. Les chevaliers, scintillant dans leur armure, avaient la mine basse, et les femmes pleuraient. L’une d’elles était en avant par rapport aux autres : la reine Guenièvre. A ses côtés, le Chevalier Lancelot gardait la tête haute, son habit blanc le couvrant d’un halo fantomatique. Un brouillard épais avait recouvert la mer.
En ce jour, tous étaient vêtus de noir en souvenir de leur défunt roi. La mort les hantait, les rongeait. Le bon roi Arthur était mort au combat contre son traître de neveu, Mordred.

Tous crachaient sur ce nom et cherchaient le félon. Il avait été trouvé sans vie mais il se disait que Morgane, la fée, l’aurait emporté pour le pleurer. Cependant, la fée était morte avant son fils, et avait déjà rejoint Avalon. On avait même traqué le chevalier noir jusque dans sa forteresse : La Vertigineuse Noire. Il n’y était pas et il fut conclu qu’il était mort pour sa traîtrise et que les corbeaux mangeaient ses restes. Le peuple le maudissait, on l’accablait tant qu'on l'aurait tué une seconde fois dans sa tombe. Il n’était pas sur qu’il ait la chance d’en avoir une.

La cour attendit quelques heures sur la rive. Le roi reposait sur une civière de bois recouverte de feuillages. Il était vêtu d’une longue robe blanche aux motifs royaux et ses cheveux avaient été coupés court. Du fard avait été appliqué sur son visage pour accentuer sa pâleur mortuaire. Les défunts étaient rendus à la mer pour rejoindre Avalon. Pour le roi, on attendait la venue des prêtresses, car un homme de sang royal ne pouvait voyager seul sur la houle.

Soudain, une embarcation blanche apparut aux yeux de tous. Ce bateau ne ressemblait à aucun autre vu du monde jusque là. C’était une sorte de radeau carré avec des montants à chaque angle qui pointaient vers le ciel. A leurs extrémités, un cadre de fer avait été posé pour soutenir un voile brumeux de soie. Des guirlandes de fleurs avaient été disposées sur le toit descendant en cascade sur les côtés, effleurant l’eau grise de la mer. Sur le sol du navire, on avait répandu des feuilles séchées aromatisées qui craquelaient au moindre pas. Pour seul mobilier, trois chaises en pierre étaient admirablement sculptées, placées en triangle. Il était d’ailleurs étrange que cette masse importante ne fasse pas chavirer l’équipée. Au centre, des tréteaux décorés d’argent étaient dressés, ornés de motifs féeriques d’une beauté sans pareil. On pouvait observer les entrelacs curvilignes qui représentaient la fureur des flots. Ces ornements rappelaient que l’océan dangereux était franchissable par le seul moyen de ce bateau.
Sur deux des côtés du navire, deux esclaves ramaient avec lenteur. Il s’agissait d’une élite d’esclaves réservée spécialement aux prêtresses d’Avalon. C’étaient des hommes qu’on considérait d’une race inférieure que la Dame du Lac avait hérité des anciennes prêtresses de l’île des morts. Ils semblaient réaliser cette action sans fatigue, simplement dans un silence soumis. Lorsqu’ils ramaient, aucune eau ne bougeait et cela impressionna beaucoup les nobles de Logres réunis sur le bord. Ils s’émerveillaient de voir un si bel exemple de la magie d’Avalon. Du royaume des morts leur revenait un songe féerique qui les éblouissait. Le brouillard était toujours le maître des lieux. Son manteau opaque recouvrait l’atmosphère, la tintant d’une humidité lourde.
La reine frissonna. Lancelot lui prit affectueusement la main. Elle le repoussa d’un geste vif. Elle ne trahirait pas Arthur avant qu’il ne soit parti pour l’île des prêtresses. Elle n’aimerait le chevalier au regard lointain que lorsque son deuil serait terminé. Elle attendrait donc les deux années nécessaires, au risque de perdre l’amour de Lancelot. Son adultère avait déjà privé le royaume de Logres de sa couronne et de sa défense. Qu’entraînerait son prochain écart de conduite ?

Tout à coup, les trônes de pierre bougèrent. Trois silhouettes féminines se dessinèrent clairement. C’étaient les prêtresses. Deux seulement descendirent de l’embarcation. La première était grande et élancée, sa robe blanche rappelait celle de Lancelot qu’elle embrassa tendrement. Viviane n’avait pas changé. Ses yeux avaient perdu de leur vie et sa peau d’un éclat rose avait disparu au profit d’un teint grisâtre qui peinait son fils adoptif. Ses longs cheveux jadis si blonds avaient viré au gris, rappelant que malgré son âme encore jeune son corps était vieux. La seconde femme, petite et rondelette, semblait quand à elle pleine de vie. Une chevelure brune encadrait un visage apaisant et doux. Elle était sans âge car on ne pouvait dire si elle était jeune ou âgée. Elle paraissait plus espiègle que sage, mais la Dame du Lac la tenait en haute estime, à la manière dont elle lui parlait. Deux esclaves descendirent à leur tour pour porter la civière du roi dans le bateau. Ils la déposèrent au centre sur les tréteaux d’argent. Les deux prêtresses saluèrent la Reine et lui remirent la couronne du dernier Pendragon.
Ainsi fut le départ du meilleur des rois…


Dernière édition par LinDaLyAh le Dim 10 Mai 2009 - 10:43, édité 1 fois
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Message  Pacô Sam 9 Mai 2009 - 20:09

LinDaLyAh a écrit:
Chapitre 1 – L’Appel d’Avalon.

Première Partie


Le mauvais temps s’était abattu sur le royaume. Le soleil avait disparu derrière les nuages et le ciel noir menaçait de déverser sa fureur. Un vent violent s’était levé et balayait les environs de la grande cité de Camelot, faisant claquer les étendards et gémir les fissures de la forteresse. Les lavandières ne sortaient plus pour laver le linge et les enfants restaient à l'abri. Personne n’osait s'aventurer dehors, sous la colère des éléments (le "sous" me paraît pas très correct. "effrayé par la colère des éléments" ou quelque chose du genre...). La grêle avait détruit les récoltes et le vent, déraciné les forêts, faisant (deux faisant de suite. Le p.présent en lui même n'est pas très joli. Avec un verbe faire, il est encore plus laid ^^. Hum... je te conseille un simple "dont le gibier fuyait") fuir le gibier. La ville vivait dans la peur en attendant le jour blanc, celui annoncé par Merlin, le mage. En ce temps d’apaisement, les forces de la nature se calmeraient et le brouillard règnerait. Quelques jours de trêve seraient accordés (ce sont les jours qui seront accordés) au peuple qui se rendrait alors sur les rives de la mer pour confier le roi aux prêtresses d’Avalon. Son corps avait été embaumé pour ne pas pourrir. Ainsi chaque mort de roi entraînait une période de chaos suivie d'un temps d'apaisement ("un temps d'apaisement", je trouve cette expression assez lourde et pas très parlante. Pourquoi pas... "une accalmie" ?).
Enfin, le jour blanc délivra les cieux de la fureur des dieux…

Le peuple de Logres était réuni sur le rivage. Les chevaliers, scintillant (participe présent tjrs invariable !) dans leur armure, avaient la mine basse, et les femmes pleuraient. L’une d’elles était en avant par rapport aux autres : la reine Guenièvre. A ses côtés, le Chevalier Lancelot gardait la tête haute, son habit blanc le couvrant d’un halo fantomatique. Un brouillard épais avait recouvert la mer.
En ce jour, pas une seule robe colorée n’était portée (je trouve ce bout de phrase maladroit. Presque inutile même... enfin, c'est à toi de voir Wink), tous étaient vêtus de noir. Le deuil les hantait (la mort plutôt non? Le deuil, c'est le fait d'avoir accepter la mort ...), les rongeait. Le bon roi Arthur était mort au combat contre son traître de neveu, Mordred.

Tous crachaient sur ce nom et (re)cherchaient le traître (répétition: le renégat, le parjure, l'infidèle, le fourbe, le sournois etc... pourquoi je trouve plein de synonymes pour les noms les moins sympathiques moi?
Shocked) . Il avait été trouvé sans vie mais il se disait que Morgane, la fée, l’aurait emporté pour le pleurer. Cependant, la fée était morte avant son fils, et avait déjà rejoint Avalon. On avait même traqué le chevalier noir jusque dans sa forteresse : La Vertigineuse Noire. Il n’y était pas et il fut conclu qu’il était mort dans un coin (hum... dans un coin, c'est assez maladroit, voire familier. "qu'il avait trépassé peu de temps ensuite et que les corbeaux etc...") et que les corbeaux mangeaient ses restes. Le peuple jurait sur lui ("le maudissait" plutôt), on l’accablait tant, qu'on l'aurait tué une seconde fois dans sa tombe (je te le dirais dans le commentaire général, mais il faut parfois éviter les subordonnées trop nombreuses dont on pourrait se passer dans la phrase), s’il avait eu la chance d’en avoir une.

La cour attendit quelques heures sur la rive. Le roi reposait sur une civière de bois recouverte de feuillages. Il était vêtu d’une longue robe blanche aux motifs royaux et ses cheveux avaient été coupés court. Du fard avait été appliqué sur son visage pour accentuer sa pâleur mortuaire. Les défunts étaient rendus à la mer pour rejoindre Avalon. Pour le roi, on attendait la venue des prêtresses, car un homme de sang royal ne pouvait voyager seul sur la houle.

Soudain, une embarcation blanche apparut aux yeux de tous. Ce bateau ne ressemblait à aucun autre vu du monde jusque là. C’était une sorte de radeau carré avec des montants à chaque angle qui pointaient vers le ciel. A leur(s) extrémité(s), un cadre de fer avait été posé pour soutenir un voile brumeux de soie. Des guirlandes de fleurs avaient été disposées sur le toit descendant en cascade sur les côtés [pas d'espace], effleurant l’eau grise de la mer. Sur le sol du navire, on avait répandu des feuilles séchées aromatisées qui craquelaient au moindre pas. L’embarcation paraissait peu meublée (je ne sais pas si on peut vraiment dire qu'une embarcation de ce genre peut être meublée.). Trois chaises sculptées dans la pierre (sculptées dans la pierre? ça veut dire que le radeau est en pierre et qu'il flotte?
Shocked) étaient disposées (répétition: "placées") en triangle. Il était d’ailleurs étrange que cette masse importante ne fasse pas chavirer l’équipée. Au centre (de ce triangle) (pas obligatoire, on comprend sans), des tréteaux décorés d’argent avaient été placés (mince, j'te fais faire une répétition... remarque "dressés" conviendrait mieux dans la phrase.), ornés de motifs féeriques d’une beauté sans pareil. On pouvait observer les entrelacs curvilignes qui représentaient la fureur des flots. Ces ornements rappelaient que l’océan dangereux était franchissable par le seul moyen de ce bateau.
Sur deux des côtés du navire, deux esclaves ramaient avec lenteur. Ce n’étaient pas ces esclaves qu’on achetait sur les marchés d’Orient, près de la méditerranée, mais une élite réservée seulement aux prêtresses. C’étaient (répétition. "Il s'agissait", mais je te conseille plus de reformuler le passage) des hommes d’une race inférieure (euh... précise que c'était ce qu'on disait à l'époque. Parce que là on a l'impression que c'est le narrateur qui l'indique !) que la Dame du Lac avait hérité des anciennes prêtresses de l’île des morts. Ils semblaient réaliser cette action sans fatigue, simplement dans un silence soumis. Lorsqu’ils ramaient, aucune eau ne bougeait et cela impressionna beaucoup les nobles de Logres réunis sur le bord. Ils s’émerveillaient de voir un si bel exemple de la magie d’Avalon. Du royaume des morts leur revenait un songe féerique qui les éblouissait. Le brouillard était toujours le maître des lieux. Son manteau opaque recouvrait l’atmosphère, la tintant d’une humidité lourde.
La reine frissonna. Lancelot lui prit affectueusement la main. Elle le repoussa violemment (adverbe un peu trop fort pour le sens. Là, ça voudrait dire que Guenièvre vient de lui faire une prise de katch pour le repousser ^^. "Elle la retira d'un geste vif" donen déjà plus l'effet voulu je pense. J'en profite pour supprimer l'adverbe puisque avec "affectueusement" juste au-dessus, voilà qui nous faisait une lourdeur dans le passage Wink). Elle ne trahirait pas Arthur avant qu’il ne soit parti pour l’île des prêtresses. Elle n’aimerait le chevalier au regard lointain que lorsque son deuil serait terminé. Elle attendrait donc les deux années nécessaires, au risque de perdre l’amour de Lancelot. Sa trahison (son infidélité plutôt? ou mieux, "adultère") avait déjà privé le royaume de Logres de son roi (pour éviter la répétition roi/royaume, mise plutôt sur: "avait privé le royaume de Logre de sa couronne") et de sa défense. Qu’entraînerait son prochain écart de conduite ?

Tout à coup, les trônes de pierre se mirent à bouger (bougèrent). Trois silhouettes féminines se dessinèrent clairement. C’étaient les prêtresses. Deux seulement descendirent de l’embarcation. La première était grande et élancée, sa robe blanche rappelait celle de Lancelot qu’elle embrassa tendrement. Viviane n’avait pas changé. Ses yeux avaient perdu de leur vie et sa peau d’un éclat rose avait disparu au profit d’un teint grisâtre qui peinait son fils adoptif. Ses longs cheveux jadis si blonds avaient viré au gris, rappelant que malgré son âme encore jeune son corps était vieux. La seconde femme, petite et rondelette, semblait quand à elle pleine de vie. Une chevelure brune encadrait un visage apaisant et doux. Elle était sans âge car on ne pouvait dire si elle était jeune ou vieille ("âgée", moins péjoratif). Elle paraissait plus espiègle que sage, mais la Dame du Lac la tenait en haute estime, à la manière dont elle lui parlait. Deux esclaves descendirent à leur tour pour porter la civière du roi dans le bateau. Ils la placèrent (déposèrent) (au centre du carré) sur les tréteaux d’argent. Les deux prêtresses saluèrent la Reine et lui remirent la couronne du dernier Pendragon.
Ainsi fut le départ du meilleur des rois…

Héhé, bah voilà ma première correction pour toi Smile.
Il ne faut bien évidemment pas tout prendre et la plupart des corrections ne sont que de l'aide pour t'améliorer. Mais il y adu bon comme du mauvais, à toi de faire les bons choix pour ton texte.
Le rouge, c'est ce qui me paraît indispensable et tout ce qui s'apparente à mes commentaires. Le bleu, c'est tout ce qui est secondaire (+ les répétitions).

Le récit en lui-même est plutôt bien mené. Pas vraiment d'erreurs orthographiques (bon point) et tout ce qui me gêne, ce sont parfois les tournures maladroites. Comme le "pas une seule robe colorée n'était portée". C'est redondant, vu que tu dis juste après que l'assistance et la reine portaient du noir. Sinon, il y a quelques participes présent à exterminer et quelques subordonnées à réintégrer en une phrase.
Enfin je te conseille ce cours (qui n'est pas très vieux comme tu pourras le constater Cool) qui explique tous les désagréments des participes présent, des adverbes, des subordonnées etc...

Par contre, là je vias te donner un conseil pas forcément sur le style, mais pour apâter le lecteur. Un roman dans ton genre, il est très peu judiceux de débuter par une si longue description. Du fantastique (et du historique) il faut mettre directement sur la table de l'action. Pour citer Barbara (que tu connais bien) son histoire commence lors d'une bataille. Pourquoi ne pas faire débuter ton premier chapitre sur le combat d'Arthur et de Mordred?
C'est une question d'appât et non vraiment de grammaire dont je te parle là ^^'.

Sinon, voilà, dans l'ensemble, ça me paraît plutôt pas mal. Et si tu t'appuies pas mal sur mes dernières corrections, je te donne mon feu vert pour que tu publies ton oeuvre sur LE PUBLICATOR d'ImperialDream.
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Message  LinDaLyAh Dim 10 Mai 2009 - 9:50

Par contre, là je vias te donner un conseil pas forcément sur le style, mais pour apâter le lecteur. Un roman dans ton genre, il est très peu judiceux de débuter par une si longue description. Du fantastique (et du historique) il faut mettre directement sur la table de l'action. Pour citer Barbara (que tu connais bien) son histoire commence lors d'une bataille. Pourquoi ne pas faire débuter ton premier chapitre sur le combat d'Arthur et de Mordred?
C'est une question d'appât et non vraiment de grammaire dont je te parle là ^^'.
C'est vrai, cela attire davantage le lecteur. Cependant, je ne pense pas que je changerai ce début, mon roman. Le combat entre Arthur et Mordred fait partie de l"ancienne" vie que je vois à mon personnage. Le départ d'Arthur pour Avalon marque la fin d'un règne et d'une époque qui va déboucher sur une nouvelle ère. C'est vraiment grâce à cet évènement que je compte faire entrer Mordred en scène.

Je vais revoir mon texte d'après ta correction. Tes remarques sont judicieuses, j'en tiendrai compte.
Merci de ta lecture. Smile
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Message  Pacô Dim 10 Mai 2009 - 10:04

Daco.
C'est comme tu le sens en fait. Ici, on ne force pas l'auteur à changer si ça ne lui plaît pas.
En quelque sorte, il prend ses responsabilités. Et pis, nous-même, on n'est pas à l'abri d'une erreur Razz.

Et la suite ? Very Happy
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Message  LinDaLyAh Dim 10 Mai 2009 - 10:46

J'ai corrigé et édité.
Voici la suite.
J'ai oublié de préciser que ce roman sera court. (une cinquantaine de pages word)

Deuxième Partie


Arthur releva la tête. Il était sur sa civière. La troisième des dames d’Avalon se tenait à son chevet. Elle penchait sur lui un visage pâle entouré d’une chevelure brune dont les boucles avaient été nouées en une tresse qui lui tombait sur l’épaule. De grands yeux d'un vert perçant regardaient le roi avec affection. Elle n’avait pas changé. Elle avait toujours ce visage d’ange et cette volonté d’homme, cet instinct animal d’agir. Il lui sourit.

« Morgane. Ma sœur… Notre guerre est enfin terminée…
- La nôtre oui... Mais , Mordred... » commença-t-elle tristement. Arthur la regarda dans les yeux avec colère. Il détourna rageusement la tête et regarda les volutes de gouttelettes d’eau formant le brouillard. Il murmura :
« Il m’a trahi.
- Tu l’as tué, Arthur, tu m’as volé mon fils et je ne t’en veux pas… Accepte au moins la douleur de la mère et oublie la haine du roi. C’est ton fils unique et il n’a jamais eu de père.
- Je l’ai élevé et Guenièvre l’a aimé. Il l’a haïe.
- Il n’a fait que ce que je lui ai dit. Moi seule l’ai aimé réellement.
- C’est faux ! s’emporta-t-il. Nous l’avons instruit, nous lui avons donné les plus beaux jouets du royaume. Tout a été accompli pour son bonheur et lui ne nous a jamais remercié.
- L’as-tu seulement serré une fois dans tes bras? As-tu essayé de savoir quels étaient ses envies, comment voyait-il son avenir ? Tu ne t’es jamais intéressé à lui, mais à ton secret. Personne ne devait savoir qui il était. Tu as bâti un mensonge, tu t’es contenté de repousser la faute sur moi. Ô mère indigne ! Ô la sorcière qui laisse son fils à son frère pour s’en débarrasser ! Crois-tu que les gens ne le sauront jamais ? Il est toi à son âge, il a tes yeux, ta bouche et tes mains ! Il a ton cœur froid et a hérité de mon malheur. Je ne t’accablerai pas, ce n’est plus le temps des plaintes inutiles. J’espère seulement qu’en tant qu’héritier de Logres il saura s’imposer par mérite comme jadis tu le fis. »

Le roi soupira et prit la main de sa sœur dans la sienne. Sa présence le rassurait. C’était vrai il n’avait jamais aimé son fils. C’était l'enfant de sa sœur, mais le mal avait été fait depuis longtemps et l’enfant n’y avait été pour rien. Il espérait de tout cœur que son fils se montrerait plus digne que lui du trône de Logres. Il plongea dans une intense mélancolie, il ne se sentait pas capable d’affronter la mort seul, il ne voulait pas sentir la honte et le remords le ronger, il ne voulait pas vivre en fantôme sur une île où les hommes gémissent en pensant à leur vie passée…
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Message  Pacô Dim 10 Mai 2009 - 12:04

LinDaLyAh a écrit:
Deuxième Partie


Arthur releva la tête. Il était sur sa civière. La troisième des dames d’Avalon se tenait à son chevet. Elle penchait sur lui un visage pâle entouré d’une chevelure brune dont les boucles avaient été nouées en une tresse qui lui tombait sur l’épaule (deux subordonnées à la suite... c'est pas vraiment ça qui allège tongue ). De grands yeux d'un vert perçant regardaient le roi avec affection. Elle n’avait pas changé. Elle avait toujours ce visage d’ange et cette volonté d’homme, cet instinct animal d’agir. Il lui sourit.

« Morgane. Ma sœur… Notre guerre est enfin terminée…
- La nôtre oui... Mais [pas de virg] Mordred... » commença-t-elle tristement. Arthur la regarda (répétition. "fixa") dans les yeux avec colère. Il détourna rageusement la tête et regarda (répétition "examina") les volutes de gouttelettes d’eau formant le brouillard (des gouttelettes d'eau en forme de spirale ... ? On dit plus des volutes de fumée que d'eau. et je mettrais plus "qui formait le brouillard" plutôt que ce participe présent.) . Il murmura :
« Il m’a trahi.
- Tu l’as tué, Arthur, tu m’as volé mon fils et je ne t’en veux pas… Accepte au moins la douleur de la mère et oublie la haine du roi. C’est ton fils unique et il n’a jamais eu de père.
- Je l’ai élevé et Guenièvre l’a aimé. Il l’a haïe.
- Il n’a fait que ce que je lui ai dit. Moi seule l’ai aimé réellement.
- C’est faux ! s’emporta-t-il. Nous l’avons instruit, nous lui avons donné les plus beaux jouets (ça fait un peu ridicule cet argument. Je dirais plus: "nous lui avons offert les plus beaux trésors du royaume") du royaume. Tout a été accompli pour son bonheur et lui ne nous a jamais remerciés (hum, alors je vois son argument, un bon argument, mais peut être pas assez bien tourné. "Toutes mes entreprises inclinaient à son bonheur, cependant, lui ne nous a montrés aucun retour d'affection" ou un truc du genre).
- L’as-tu seulement serré une fois dans tes bras? As-tu essayé de savoir quelles étaient ses envies, comment voyait-il son avenir ? Tu ne t’es jamais intéressé à lui, mais à ton secret. Personne ne devait savoir qui il était. Tu as bâti un mensonge, tu t’es contenté de repousser la faute sur moi. Ô mère indigne ! Ô (la) sorcière qui laisse son fils à son frère pour s’en débarrasser ! Crois-tu que les gens ne le sauront jamais ? Il est comme toi (à son âge), il a tes yeux, ta bouche et tes mains ! Il a ton cœur froid et a hérité de mon malheur. Je ne t’accablerai pas, ce n’est plus le temps des plaintes inutiles. J’espère seulement qu’en tant qu’héritier de Logres ("qu'" et "qu'" ... pas fameux à trois mots de décalage. Mizeux vaut le tourner: "J'espère seulement, en tant qu'héritier de Logres, qu'il saura ..." même si je pense qu'une reformulation serait envisageable) il saura s’imposer par mérite comme jadis tu le fis. »

Le roi soupira et prit la main de sa sœur dans la sienne. Sa présence le rassurait. C’était vrai il n’avait jamais aimé son fils. C’était l'enfant de sa sœur, mais le mal avait été fait depuis longtemps et l’enfant n’y avait été pour rien. Il espérait (répétition: "aspirait") de tout cœur que son fils se montrerait plus digne que lui du trône de Logres. Il plongea dans une intense mélancolie, il ne se sentait pas capable d’affronter la mort seul,il ne voulait pas sentir la honte et le remords le ronger,
il ne voulait pas vivre en fantôme sur une île où les hommes gémissent en pensant à leur vie passée…

Une répétition de "il" sur la fin qui transforme le texte en catalogue (tout ce qui est contraire à un roman Razz). Encore quelques petites tournures désavantageuses qui alourdissent le texte. Je te conseille, comme Barbara d'enrichir les dialogues par un langage de l'époque. En fait, je peux juste te conseiller d'aller lire ses textes. La manière de l'époque change par rapport à aujourd'hui Smile.
Par contre, j'ai un petit trou de mémoire... Euh, c'est quoi déjà l'histoire de Mordred au juste?
Parce que je n'ai pas tout saisi quand Morganne dit "Tu l'as tué et pourtant je ne t'en veux pas" et qu'après Arthur espère que son fils règnera mieux que lui... Est-ce que par "tu l'as tué" tu voulais dire: tu as tué son âme? (ce qui serait bon de rajouter pour éviter toute confusion ^^).

Sinon, l'histoire en elle-même suit son cours. Le roi mort aurait peut être pu considérer un peu plus sa nouvelle situation. C'est quand même pas courant de parler en étant mort ^^. Mais si tu appliques un point de vue externe (ouais, le nouveau cours du jour !) ça passe.

J'attends donc la suite (pendant lasemaine je suis absent, j'espère que quelqu'un prendra le relais !).
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Message  LinDaLyAh Dim 10 Mai 2009 - 12:44

Parce que je n'ai pas tout saisi quand Morganne dit "Tu l'as tué et pourtant je ne t'en veux pas" et qu'après Arthur espère que son fils règnera mieux que lui... Est-ce que par "tu l'as tué" tu voulais dire: tu as tué son âme? (ce qui serait bon de rajouter pour éviter toute confusion ^^).
C'est normal, j'ai fait une énorme bourde que je vais modifier.... drunken
Merci de ta correction, je vais corriger.
Pour les dialogues, justement je ne veux pas reprendre trop les paroles de l'époque. Je veux revisiter le mythe par une rédaction plus moderne. Je lis déjà Barbara (dont je suis fan^^) et je reconnais que ces dialogues sont vraiment extra, mais pour mon récit je vois autre chose.
Merci de ta lecture Smile
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