Le lit de leurs larmes
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Le lit de leurs larmes
Voici une petite nouvelle que je iensd'écrie. Elle n'est pas corrigée ni retravaillée, je m'y emploirai plus tard, je vous met le premier jet.
Ce sang coule dans mes veines. Le cri de l’aigle résonne dans mon esprit et le bison blanc guide mes pensées. La terre rouge des canyons couvre mes pieds bruns et le vent bat ma chevelure de jais.
Non, je ne vous conterai pas ces éternelles figures allégoriques de l’indien libre, car la liberté nous a été ôtée. Nos cris de guerre restent au fond de nos gorges, nos danses ne rythment plus la terre et nos flèches ne sifflent plus pour pénétrer la chair des grands buffles.
Notre temps a pris fin lorsque l’homme pâle a posé le pied sur l’île d’Amérique et qu’il a foulé nos sentiers forestiers. Leurs mains ont abattu les arbres et érigé des forts. Leurs cœurs de pierre on convoité l’immensité et leur orgueil s’est approprié les terres du ciel, celles qui n’étaient ni à nous ni à eux, au nom de leurs dieux. Combien parmi mes frères ont périt sous leurs lances de feu et d’autres ont bu l’eau qui incendie le courage? Nos vies ne sont plus que les fantômes errants de notre passé.
Parfois lorsque l’aigle crie dans le ciel, il nous arrive de lever les yeux vers lui pour admirer ses plumes d’or qui jadis ornaient nos fières coiffes. Alors, un sourire triste s’anime sur les visages des anciens et leurs rides se creusent pour se faire le lit de la rivière de leurs larmes…
Comme vous l'aurez remarqué, je poste souvent de très courtes nouvelles. Ce thème des amérindiens est souvent présent et j'essaie de faire davantage de progrès à chaque nouvelle, pour l'étoffer. J'espère que ce texte vous plaira et que j'aurais réussi à vous sensibiliser un peu.
Le lit de leurs larmes
Ce sang coule dans mes veines. Le cri de l’aigle résonne dans mon esprit et le bison blanc guide mes pensées. La terre rouge des canyons couvre mes pieds bruns et le vent bat ma chevelure de jais.
Non, je ne vous conterai pas ces éternelles figures allégoriques de l’indien libre, car la liberté nous a été ôtée. Nos cris de guerre restent au fond de nos gorges, nos danses ne rythment plus la terre et nos flèches ne sifflent plus pour pénétrer la chair des grands buffles.
Notre temps a pris fin lorsque l’homme pâle a posé le pied sur l’île d’Amérique et qu’il a foulé nos sentiers forestiers. Leurs mains ont abattu les arbres et érigé des forts. Leurs cœurs de pierre on convoité l’immensité et leur orgueil s’est approprié les terres du ciel, celles qui n’étaient ni à nous ni à eux, au nom de leurs dieux. Combien parmi mes frères ont périt sous leurs lances de feu et d’autres ont bu l’eau qui incendie le courage? Nos vies ne sont plus que les fantômes errants de notre passé.
Parfois lorsque l’aigle crie dans le ciel, il nous arrive de lever les yeux vers lui pour admirer ses plumes d’or qui jadis ornaient nos fières coiffes. Alors, un sourire triste s’anime sur les visages des anciens et leurs rides se creusent pour se faire le lit de la rivière de leurs larmes…
Comme vous l'aurez remarqué, je poste souvent de très courtes nouvelles. Ce thème des amérindiens est souvent présent et j'essaie de faire davantage de progrès à chaque nouvelle, pour l'étoffer. J'espère que ce texte vous plaira et que j'aurais réussi à vous sensibiliser un peu.
Dernière édition par LinDaLyAh le Dim 17 Mai 2009 - 11:43, édité 2 fois
Re: Le lit de leurs larmes
LinDaLyAh a écrit:Le lit de leurs larmes
Ce sang coule dans mes veines. Le cri de l’aigle résonne dans mon esprit et le bison blanc guide mes pensées. La terre rouge des canyons couvre mes pieds bruns et le vent bat ma chevelure de jais.
Non, je ne vous conterai pas ces éternelles figures allégoriques de l’indien libre, car la liberté nous a été ôtée. Nos cris de guerre restent au fond de nos gorges, nos danses ne rythment plus la terre et nos flèches ne sifflent plus pour pénétrer la chair des grands buffles (ou: "ne sifflent plus jusque dans la chair des grands buffles" question d'esthétique à prendre ou à laisser).
Notre temps a pris fin lorsque l’homme pâle a posé le pied sur l’île d’Amérique et qu’il a foulé nos sentiers forestiers. Leurs mains ont abattu les arbres et érigé des forts. Leurs cœurs de pierre ont convoité l’immensité et leur orgueil s’est approprié les terres du ciel, celles qui n’étaient ni à nous ni à eux, au nom de leurs dieux. Combien parmi mes frères ont péri sous leurs lances de feu et d’autres ont bu l’eau de feu (assez maladroit ... "ont péri sous leurs lances puis de leur eau, tous de feu, qui les affaiblissait de jour en jour?") qu’ils nous ont donnée pour nous affaiblir? Nos vies ne sont plus que les fantômes errants de notre passé.
Parfois lorsque l’aigle crie dans le ciel, il nous arrive de lever les yeux vers le ciel (répétition) pour admirer ses plumes d’or qui jadis ornaient nos fières coiffes. Alors, un sourire triste s’anime sur les visages des anciens et leurs rides se creusent pour se faire le lit de la rivière de leurs larmes…
Moi je l'aime bien, mais je l'approfondirai. Là tu ne touches qu'un côté superficiel, pas assez creusé. Quelques images sont belles, surtout celle de la dernière phrase, mais je pense que là tu as la forme, l'idée, et que tu peux faire un peu plus. Pas vraiment une tartine de 36 pages, mais étoffer le dernier paragraphe par exemple (ce serait une idée) non?
Re: Le lit de leurs larmes
Je vais revoir en fonction de tes suggestions. Le souci, (c'est mon défaut principal) c'est que lorsque j'écris davantage, j'ai peur d'en faire trop. Je vais essayer d'étoffer davantage car je pense également que c'est nécessaire.
Pour l'histoire des lances et l'eau de feu, je me colle à un problème d'appélation. Je ne peux pas vraiment utilser la proposition que tu a faite car "l'eau" ne peut pas être isolée de "feu" car on dit "l'eau de feu" en parlant du whiskey. Mais je peux essayer de faire une seconde phrase pour éviter d'alourdir. Je vais m'arranger pour éviter la maladresse.
Merci de ta lecture et de ton commentaire
Pour l'histoire des lances et l'eau de feu, je me colle à un problème d'appélation. Je ne peux pas vraiment utilser la proposition que tu a faite car "l'eau" ne peut pas être isolée de "feu" car on dit "l'eau de feu" en parlant du whiskey. Mais je peux essayer de faire une seconde phrase pour éviter d'alourdir. Je vais m'arranger pour éviter la maladresse.
Merci de ta lecture et de ton commentaire
Re: Le lit de leurs larmes
Je ne sais pas, c'est comme tu le sens, mais "le lance et eau, tous de feu" ça donnait un effet ironique... Et ça marche, on comprend que c'est du whisky ...
A toi de voir.
Ensuite, je verrais plus ce texte dans un article ou une réflexion qu'une réelle nouvelle (je peux déplacer le sujet si tu veux). Parce qu'une nouvelle, il faut qu'il y ait une trame...
A toi de voir.
Ensuite, je verrais plus ce texte dans un article ou une réflexion qu'une réelle nouvelle (je peux déplacer le sujet si tu veux). Parce qu'une nouvelle, il faut qu'il y ait une trame...
Re: Le lit de leurs larmes
C'est super bien ! Niveau émotions, surtout, et l'ambiance indienne est bien posée..
J'ai juste noté tes deux répétitions sur feu et ciel... C'est dommage au milieu du reste qui est vraiment bien rendu !
J'ai juste noté tes deux répétitions sur feu et ciel... C'est dommage au milieu du reste qui est vraiment bien rendu !
Elwyn de Lannien- Talent Génial
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Re: Le lit de leurs larmes
Ouais, mais vraiment, c'est selon moi tt ce quil y a a revoir, car ton ambiance est super ^^
Elwyn de Lannien- Talent Génial
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Re: Le lit de leurs larmes
J'ai lu ton texte et, mis à part la phrase ci-dessus et les fautes déjà relevées, je l'ai bien aimé. Il est peut-être un peu coutr, mais le style est bon, et je n'ai pas grand chose à rajouter, mis à part le fait que la dernière phrase me plait beaucoup.le vent bat ma chevelure de jais. (je ne comprends pas vraiment cette phrase, il manque un mot ? c'est quel verbe ?)
kirlim- Talent Divin
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Re: Le lit de leurs larmes
"le vent bat" Verbe "battre". me connaissant, il est possible que je l'ai mal conjugué^^le vent bat ma chevelure de jais. (je ne comprends pas vraiment cette phrase, il manque un mot ? c'est quel verbe ?)
Heureuse que mon texte t'es plu.
Re: Le lit de leurs larmes
Eh bien non, le verbe est bien conjugué.
Mais je pense que notre Patate a compris "bas" dans le sens que ça vole pas haut ?
Mais je pense que notre Patate a compris "bas" dans le sens que ça vole pas haut ?
Re: Le lit de leurs larmes
Ouais... Patatounette, quoi...
Elle me plait bien, cette phrase !
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Elwyn de Lannien- Talent Génial
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Re: Le lit de leurs larmes
C'est très agréable à lire, en tout cas. Mais peut-être pas assez nuancé, et un peu lyrique. Je crois que c'est la poésie, en fait, qui me gène. Tu utilise des termes très jolis, très expressifs, mais un peu abstraits. Disons que c'est tellement lisse que ça me paraît déplacé par rapport à la violence de ce dont tu parles.
Nemo- Talent Hasardeux
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Re: Le lit de leurs larmes
Merci de ton commentaire.
Je vais voir ce que je peux améliorer. Le lyrisme était accentué par volonté de dérision. Mais, un peu plus terre à terre ne peut pas faire de mal, j'approuve.
Je vais voir ce que je peux améliorer. Le lyrisme était accentué par volonté de dérision. Mais, un peu plus terre à terre ne peut pas faire de mal, j'approuve.
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