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La compagnie des dragons blancs

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Message  Attila Lun 18 Mai 2009 - 20:18

Le brouhaha de la taverne occultait les plaintes du Borgne assis en face de moi. Son armure de cuir sombre et son pantalon étaient maculés de boue alors que ses longs cheveux et sa barbe formaient une épaisse crinière blanche, lui donnant l'air d'un vieux forestier. Il se lamentait encore sur ses douleurs au dos et sur sa vieillesse qui l'avaient ramolli bien qu'on ne lui en tenait pas rigueur : il était un vétéran et, malgré la force qui le quittait, le Borgne était l'un des plus expérimenté de la compagnie. Sans prêter attention à ses jérémiades, je contemplai la salle : elle était bondée, notre compagnie de mercenaires ayant réquisitionnée toute la taverne. Une bande de vermines diront certains, mais surtout, de bons soldats qui ont toujours respecté mes ordres. La plupart étaient habillés de la tenue de la compagnie : une armure noire avec un grand dragon blanc sur le plastron. Ils chantaient, buvaient ou dansaient.
Un seul ne participait pas à la fête. Le dos contre un mur, Eledif, impassible, surveillait la salle d'un air glacial. Il avait l’allure d’un prince, une longue cape blanche en son dos et une épaisse chevelure blonde qui dissimulait son visage rayonnant de froideur. Ce n'est pas qu'il ne nous aimait pas mais il préférait être distant et ne pas parler. Néanmoins, lorsqu'il était obligé de s'exprimer, alors il le faisait avec toute la sagesse d'un ancien. Et c'est pour cela que je l'appréciais ! Qui plus est, il était une magnifique lame, agile et discrète, traversant les rangs ennemis telle une ombre meurtrière.
Soudain, une flèche siffla et se planta dans une poutre. « J'ai gagné ! Donne-moi mes sous, fripouille ! » ricana Félix. La Mouche était un fin archer qui était aussi astucieux et débrouillard qu'un rat. Petit, il portait une veste verte sur un pantalon aussi noir que sa chevelure touffue et frisée. Et il était jeune, trop pour être aux côtés de vétérans tels que nous : On était de passage dans sa ville et on a du faire belle impression à ce gosse en haillon, maigre comme un squelette car il a décidé de nous suivre bien que personne n'ait voulu de lui : c'était pour son bien, il était trop innocent pour une vie de mercenaire. Mais nous ne pûmes nous en séparer, il était trop malin pour cela, et maintenant, il nous soutenait dans nos horreurs perpétuelles sans se plaindre. Il avait toujours le sourire au visage, comme maintenant, lorsqu'il s'avança vers l'aubergiste une pièce d'or à la main.
Je vis une silhouette gigoter sous une table prêt de moi. Elle était recroquevillée, les mains sur la tête et semblait prier. Cela ne pouvait être qu’Arthur avec sa grosse bedaine qu’il dissimulait sous les replis de sa robe violette : le couard de la compagnie. Néanmoins, il était important pour nous : c'était un mage et le seul qui savait nous soigner et nous protéger. Beaucoup le vénérait pour cela car il avait sauvé la vie à bon nombre d’entre nous, se tenant au chevet des blessés comme leurs putes de mères qui les avaient mis au monde. Alors qu'Arthur se relevait, une donzelle s'approcha de lui et j'entendis tout ce qu'elle lui demanda
    - Je recherche l’homme que vous appelez Dargon. Pouvez-vous me dire qui il est ?
    - Je ne l'ai pas aperçu mais il devrait être dans un coin en train de boire une bière, ou alors est-il déjà dans une chambre avec une belle servante. Qui sait ? Tout ce que je puis vous dire, c'est qu'il est le seul dans la salle à avoir une armure propre ainsi qu’une chevelure blanche comme la neige et des yeux rouge sang.

Elle le remercia puis s'éloigna de lui. La demoiselle observa la salle d’un air alerté et nos regards se croisèrent. Elle me fixa longuement jusqu'à ce qu’elle s’approche de moi.
    - C’est vous Dargon ?
    - Oui, acquiesçai-je.
    - On m’a dit que vous étiez le chef de cette bande de vermines. J’ai besoin de vos services, annonça-t-elle


La femme voulait que nous tuions un noble criminel que personne n’avait condamné car le gouverneur de Balcare le protégeait. Mais elle, elle voulait justice. Elle n’expliqua pas pourquoi et nous ne lui demandâmes pas : la somme d’argent qu’elle nous proposait était telle qu’elle avait le droit de garder ses raisons. Nous avions accepté : le noble était recherché et donc, nous pouvions le tuer ou le capturer pour ses crimes. Elle voulait se venger et la compagnie était là pour ça.
Ainsi, nous partîmes tôt le lendemain matin et prirent le chemin de Balcare. Nous n’en étions pas éloignés et selon mes estimations nous y arriverions dans la soirée. Les premiers à être prêts prirent la route. Il s’agissait du Borgne et Eledif suivis des autres vétérans qui n’avaient pas fait d’excès de zèle hier. Vinrent ensuite nos trois chariots, qui contenaient le matériel pour installer le camp ainsi que les provisions et les tonneaux de bière. Puis, le gros de la troupe, composé des plus jeunes et des moins réveillés qui marchaient tel un défilé improvisé. Les hommes étaient fatigués, les vêtements boueux et sales à tel point qu’on pourrait penser que nous revenions d’une guerre. Et personne ne parlait, seul le martèlement de nos bottes sur le sol annonçait notre venue. Nous traversâmes champs et prairies, suivant la route vers Balcare. La plaine s’étendait à perte de vue avec parfois quelques petites collines ou forêts que nous apercevions au loin. Nous ne vîmes nul humain, seul la présence de fermes ou plus rarement de villages à l’horizon nous indiquait que nous ne traversions pas un désert verdâtre. Et le soleil ! Il nous faisait chauffer à petit feu, dans nos grosses armures, prenant un malin plaisir à briller du matin au soir. Et nulle ombre ne nous protégeait, les hommes suaient et viraient au rouge tomate. De nombreuses fois, nous fîmes une pause pour ensuite reprendre notre marche morose et silencieuse. Il semblait que nous n’avancions pas et plusieurs fois, je crus discerner, le même champ, la même vache qu’auparavant, me faisant douter de notre progression.
Mais vers le milieu de la journée, un murmure se discerna du vent. Et alors que la lassitude battait son plein, les hommes le reprirent, le chant de la compagnie :
« Braves et forts
Griffes et flammes
Craignez leurs courroux
Les dragons blancs
Sont après vous »

Et soudain, mes chers « mort-vivants » ressuscitèrent : les hommes chantèrent de leurs voix graves et ils sortirent leurs armes puis les firent résonner sur leurs boucliers. Accompagné du cliquetis des armures, le chant qui s’était transformé en vacarme emplit la campagne, annonçant la venue des fiers Dragons blancs en Balcare.
Et ainsi, nous arrivâmes aux environs de la cité. Elle se dressait au loin, entourée par une muraille sombre, comme un rocher face à une tempête. On pouvait voir la mer se dessiner à l’horizon ainsi que quelques voiles blanches qui naviguaient vers le port de Balcare. Me levant sur un chariot, épée à la main et haute dans le ciel, j’ordonnai l’arrêt. Les hommes se raidirent, les chevaux hennirent et les chariots se stoppèrent, puis, d’un seul mouvement, tous me dévisagèrent tous me dévisagèrent et m’entourèrent. Félix passant à travers la foule, le Borgne se plaignant qu’il ne me voyait pas, Arthur sous mon chariot, Eledif, un peu à l’écart : Ils étaient tous là, mes nobles compagnons, mes dragons blancs.
- Soldats, ici, nous dresserons notre camp. Après l’avoir monté, vous aurez quartier libre. Mais revenez demain matin, à l’aube !
Et, tandis que ce maudit soleil se couchait, une nuée de tentes blanches se dressa dans la prairie, à quelques lieux de Balcare. Lorsque le dernier pavillon fut fixé, une procession de soldats à l’armure noire se déversa dans la nuit, prenant le petit chemin de terre qui serpentait à travers champs et prés jusqu'à la ville. Néanmoins, bon nombre restèrent et se partagèrent quelques provisions de pains et d’eau à travers le camp avant d’aller dormir. Quant à moi, j’avais installé ma grande tente au centre du camp. Et, assis sur un tabouret, face à une carte poussiéreuse, je me mis à réfléchir sur la mission. Je ne vis pas Eledif rentrer, ni même le Borgne qui pourtant se joignit à nous en maudissant la faible luminosité. Comme à leur habitude, ils venaient m’aider : dans la compagnie, on n’avait pas l’habitude de cogiter en plein combat, mais on essayait de se préparer à l’avance. Et ainsi, nous débattîmes sur mes plans.
Le manoir du noble était situé dans Balcare même et vu qu’il était l’ami du gouverneur, on savait qu’il serait dur à tuer. J’avais décidé que nous infiltrerions sa villa avec quelques hommes pour l’assassiner sans guerroyer. On n’allait pas transformer Balcare en terrain de guerre, l’empire ne nous le pardonnerait jamais. Mais la tâche ne serait pas aisée, la femme m’avait dit que le noble était constamment protégé par la garde de la ville. Une bande de bandits à la solde du gouverneur qui commettaient de nombreux crimes puis se cachaient, juridiquement parlant, derrière leurs fonctions de défenseurs de la cité. Ces hommes seraient difficiles à mettre en déroute, surtout avec la loi de leur côté, mais heureusement, nous avions un bel atout : dans Balcare, il existait une autre garde, uniquement composée de soldats impériaux et donc, qui ne dépendait pas du gouverneur. Normalement, ils devaient s’occuper de défendre le port et la muraille contre les pirates mais bien souvent, ils tentaient de rétablir l’ordre dans la ville et donc, interféraient avec la garde de la ville qui, souvent, se trouvait être la source des crimes de la cité. Résultat, les deux gardes se détestaient, et nous allions profiter de cela : j’avais décidé de fuir en direction du port. Si nous tuions seulement le noble et quelques gardes de la ville, il serait sans dire que nous serions, pour les impériaux, des hommes honnêtes. Les criminels seraient donc ceux qui nous poursuivraient : les gardes de la ville. Et interviendrait alors la garde impériale, qui se ferait un plaisir de nous aider, du moins, je l’espérais.
Soudain, un compagnon s’invita dans la tente. Justement, quand on parle du loup : Il m’indiqua que des gardes de la ville voulaient me voir. Ils venaient sans doute pour savoir ce que nous faisions ici, les gens n’aiment pas voir des compagnies de mercenaires vadrouiller dans leurs coins : nous avions déjà vu pareille procession. Je pris ma cape, qui traînait sur un coffre, puis sorti en toute hâte suivi du Borgne et d’ Eledif. Nous les vîmes de suite : Ils étaient trois, nous toisant avec dédain, du haut de leurs chevaux. Leurs uniformes blancs étaient propres comme mon cul et portaient le symbole de Balcare. Deux avaient plus l’air de bandits que de gardes : leur visage rayonnait la félonie et le mal. Ils gloussaient en nous observant et se faisaient souvent des clins d’œil. Le dernier avait une longue cape verdâtre avec un casque doré et décoré d’une plume rouge lui donnant plus l’air d’un idiot que d’un noble. Il devait être leur chef. Et plusieurs fois, il se boucha le nez, se lamentant sur la puanteur de ces mercenaires de pacotilles et parlant avec mépris de nos habits. Lorsqu’il me vit, il rugit.
    - Que venez vous faire ici ? On ne veut pas d’ennuis à Balcare ! Partez, vous et votre bande de forbans !
    - La loi nous autorise à séjourner ici. Si vous voulez nous faire déguerpir, sortez vos armes, répondis-je d’un ton neutre

L’un des deux gardes pouffa et dévoila son épée. L’autre se mit aussi à glousser alors que le commandant nous regardait d’un air narquois, amusé par la plaisanterie de son soldat. Le garde fit quelques moulinets avec son épée, brassant l’air, puis s’approcha d’un de mes hommes. Il fit mine d’attaquer et s’arrêta au dernier moment puis éclata de rire. Il gloussait comme un dindon lorsque soudain il s’écroula, une flèche dans le cou.
    - Les armes ne sont pas des jouets ! Nous ne sommes pas des gamins ! Et maintenant, partez maudits rats ! hurlai-je.

Le capitaine ne se fit pas attendre. Il galopa vers la sortie du camp, suivi de prêt par le dernier soldat. Et alors qu’il fuyait, je l’entendis siffler que cet acte ne resterait pas impuni. Je les connais ceux là, ils font leurs arrogants mais ils courent plus vite qu’un chien qui glapit.
En retournant à ma tente, je vis Félix qui me souriait. Je le remerciai et lui balançai une pièce d’or, puis je congédiai le Borgne et Eledif et m’allongeai sur ma petite couche. Le capitaine avait compris le message, on ne plaisante pas avec les dragons blancs. Concernant le cadavre, je n’avais pas de crainte : nous avions commis un crime, mais nul ne nous arrêterait : La garde impériale jouera à l’aveugle, trop heureuse de voir une de ces vermines en moins. Quant au commandant, il n’aura ni les moyens, ni les couilles pour cela. L’affaire était close.
Je m’endormis, fatigué par cette journée. Demain sera rude.


Dernière édition par Attila le Ven 22 Mai 2009 - 17:14, édité 2 fois
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Message  B. Jeu 21 Mai 2009 - 14:41

Avant de corriger ton texte, je voudrais juste te faire remarquer que l'endroit est mal choisi pour faire la pub de ton blog et en même temps une annonce pour chercher des illustrateurs pour tes textes. Le forum possède des topics exprès pour ça. Ici, de telles annonces n'ont pas leur place.
Et ne t'inquiètes pas, tu recevras des corrections sur ton texte. Very Happy
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Message  Pacô Ven 22 Mai 2009 - 12:00

Attila a écrit:

Le brouhaha de la taverne occultait les plaintes du borgne, assis en face de moi. Son armure de cuir sombre et son pantalon étaient maculés de boue alors que ses longs cheveux et sa barbe formaient une épaisse crinière blanche, lui donnant l'air d'un vieux forestier (une crinière blanche, ça me donne plus l'air d'un vieux mage qu'un vieux forestier. Pour moi, un forestier, c'est quelqu'un qui a une barbe hirsute avec des cheveux châtains...). Il se lamentait encore sur ses douleurs au dos et sur sa vieillesse qui l'avait ramolli bien qu'on ne lui en tenait pas rigueur : il (si tu as ":", il ne faut pas de majuscule après) était un vétéran et, malgré la force qui le quittait, il (attention à ne pas trop mettre de il et penser à varier le sujet) était l'un des plus forts guerriers de la compagnie. Sans prêter attention à ses jérémiades, je me mis à contempler (maladroit. "je contemplai" unsimple passé simple donne le même effet, mais en moins lourd) la salle : elle était bondée, notre compagnie de mercenaires ayant réquisitionné toute la taverne. Une bande de vermines diront certains, mais surtout, de bons soldats qui ont toujours respecté mes ordres. La plupart était habillée de la tenue de la compagnie : une armure noire avec un grand dragon blanc sur le plastron. Ils chantaient, buvaient ou dansaient.
Un seul ne participait pas à la fête. Le dos contre un mur, Eledif était impassible et surveillait la salle d'un air glacial (c'est un peu rébarbatif: être impassible et glacial, c'est la même chose...). Il avait une longue cape blanche ainsi qu'une chevelure blonde tel un beau prince. Ce n'est pas qu'il ne nous aimait pas mais il préférait être distant et ne pas parler. Néanmoins, lorsqu'il était obligé de s'exprimer, alors il le faisait avec toute la sagesse d'un ancien. Et c'est pour cela que je l'appréciais. Qui plus est, il était une magnifique lame, agile et discret, traversant les rangs ennemis tel une ombre meurtrière.
Soudain, une flèche siffla et se planta dans une poutre. « J'ai Gagné ! Donne-moi mes sous, fripouille ! » ricana Félix. La mouche était un fin archer qui était aussi astucieux et débrouillard qu'un rat. Petit, il portait une veste verte sur un pantalon aussi noir que sa chevelure touffue et frisée. Et il était jeune, trop pour être aux côtés de vétérans tels que nous : on l'avait recueilli orphelin et il avait décidé de nous suivre bien que personne n'ait eu (ou "n'eût", mais attention, après bien que, c'est du subjonctif). (euh attention à l'abus des ":"...) voulu de lui : c'était pour son bien, il était trop innocent pour une vie de mercenaire. Mais nous ne pûmes nous en séparer et maintenant, il nous soutenait dans nos horreurs perpétuelles, sans se plaindre. Il avait toujours le sourire au visage, comme maintenant, lorsqu'il s'avança vers l'aubergiste, une pièce d'or à la main.
Je vis une silhouette gigoter sous une table. Il (qui "il" ? Prends "elle" dans ce cas là, pour reprendre "la silhouette".) était recroquevillé, les mains sur la tête et semblait prier. Cela ne pouvait être qu’Arthur, avec sa grosse bedaine qu’il dissimulait sous les replis de sa robe violette : le couard de la compagnie. Néanmoins, il était important pour nous : c'était un mage et le seul qui savait nous soigner et nous protéger. Beaucoup le vénérait pour cela car il avait sauvé la vie à bon nombre d’entre nous, se tenant au chevet des blessés comme leurs putes de mères qui les avaient mis au monde. Alors qu'Arthur se relevait, une donzelle s'approcha de lui et j'entendis tout ce qu'elle lui demanda car le calme s'était installé dans la taverne.
    « Je recherche Dargon. Pouvez-vous me dire qui il est ? (étrange qu'elle dise "Dargon" et non "Monseigneur Dargon" ou "Sieur Dargon" ...)
    - Je ne l'ai pas aperçu mais il devrait être dans un coin, en train de boire une bière, ou alors est-il déjà dans une chambre, avec une belle servante. Qui sait ? Tout ce que je puis vous dire, c'est qu'il est le seul dans la salle à avoir une armure propre ainsi qu’une chevelure blanche comme la neige et des yeux rouge sang (couleur composée est invariable) (attention, tu mélanges beau langage avec une énonciation beaucoup moins esthétique. La confrontation des deux n'est pas des meilleures dans une parole.).

Elle le remercia et s'éloigna de lui puis contempla (tu essouffles ta phrase. Pense aussi à changer ton verbe "contempler" il me semble beaucoup trop "fort" pour ce que tu veux dire. "découvris" ou "observa" me semble déjà plus approprié.) la salle d’un air alerte. Et nos regards se croisèrent. Elle me fixa longuement jusqu'à ce qu’elle s’approche de moi.
    « C’est vous Dargon ?
    - Oui, murmurai-je. (acquiesçai-je" ou "appouvai-je"
    - On m’a dit que vous étiez le chef de cette bande de vermines. J’ai besoin de vos services, annonça-elle. »


Et c'est ainsi que le lendemain, nous partîmes vers les environs de Balcare. La femme voulait que nous tuions un noble. Il s’avérait qu’il était recherché et donc, que nous étions en droit de le capturer ou de le tuer. Elle nous raconta que personne ne l’avait condamné car il était un ami du gouverneur de Balcare qui le protégeait. Elle n’expliqua pas pourquoi elle voulait sa mort et nous ne lui demandâmes pas : la somme d’argent qu’elle nous proposait était telle qu’elle avait le droit de garder ses raisons. Elle voulait justice et la compagnie était là pour ça. Ainsi, nous partîmes tôt le matin et prirent le chemin de Balcare.(tu te répètes un peu là non?) Nous n’en étions pas éloignés, selon mes estimations, nous y arriverons dans la soirée.
Les premiers à être prêts prirent la route. (attention, tu fais sans cesse des retours en arrière. Ils sont partis, puis en fait pas encore, puis ils sont partis, puis en fait les premiers ne font que partir... attention, tu embrouilles pas mal !) Il s’agissait du borgne et Eledif, suivis des autres vétérans qui n’avaient pas fait d’excès de zèle hier. Vinrent ensuite nos trois chariots, qui contenaient le matériel pour installer le camp ainsi que les provisions et les tonneaux de bières. Puis, le gros de la troupe, composé des plus jeunes et des moins réveillés qui marchaient tel un défilé improvisé. Les hommes étaient fatigués, les vêtements boueux et sales à tel point qu’on pourrait penser que nous revenions d’une guerre. Et personne ne parlait, seul le martèlement de nos bottes sur le sol annonçait notre venue. Nous traversâmes champs et prairies, suivant la route vers Balcare. La plaine s’étendait à perte de vue avec parfois, quelques petites collines ou forêts que nous apercevions au loin. Nous ne vîmes nul humain, seul la présence de fermes ou plus rarement de villages à l’horizon nous indiquait que nous ne traversions pas un désert verdâtre. Et le soleil ! Il nous faisait chauffer à petit feu, dans nos grosses armures, prenant un malin plaisir à briller du matin au soir. Et nulle ombre ne nous protégeait, les hommes suaient et viraient au rouge tomate. De nombreuses fois, nous fîmes une pause pour ensuite reprendre notre marche morose et silencieuse. Il semblait que nous n’avancions pas et plusieurs fois, je crus discerner (je dirais plus "apercevoir"), le même champ, la même vache qu’auparavant, me faisant douter de notre marche.
Mais vers le milieu de la journée, un murmure se discerna ("se distingua" et répétition de surcroît) du vent. Et alors que la lassitude battait son plein, les hommes le reprirent, le chant de la compagnie :
« Braves et forts
Griffes et flammes
Craignez leurs courroux
Les dragons blancs
Sont après vous
»
Et soudain, mes chers « mort-vivants » ressuscitèrent : les hommes chantèrent de leurs voix graves et ils sortirent leurs armes puis les firent résonner sur leurs boucliers. Accompagné du cliquetis des armures, le chant qui s’était transformé en vacarme emplit la campagne, annonçant la venue des fiers Dragons blancs en Balcare.
Et ainsi, nous arrivâmes aux environs de la cité. Elle se dressait au loin, entourée par une muraille sombre, tel un rocher face à une tempête (tu aimes un peu trop le "tel ..." pense à employer le "comme ..." aussi). On pouvait voir la mer se dessiner à l’horizon ainsi que quelques voiles blanches qui naviguaient vers le port de Balcare. Me levant sur un chariot, épée à la main et haute dans le ciel, j’ordonnai l’arrêt. Les hommes se raidirent, les cheveux hennirent et les chariots s’arrêtèrent (répétition. "interrompirent"), puis, d’un seul mouvement, tous me dévisagèrent, entourant mon chariot. Félix passant à travers la foule, le borgne se plaignant qu’il ne me voyait pas, Arthur sous mon chariot, Eledif, un peu à l’écart. Ils étaient tous là, mes nobles compagnons, les dragons blancs.

    « Soldats, ici, nous dresserons notre camp. Après l’avoir monté, vous aurez quartier libre. Mais revenez demain matin, à l’aube. Les retardataires seront fouettés, alors ne buvez pas trop ! »

Et, tandis que ce maudit soleil se couchait, une nuée de tentes blanches se dressa dans la prairie, à quelques lieux de Balcare. Lorsque le dernier pavillon fut fixé, une procession de soldats à l’armure noire se déversa dans la nuit, prenant le petit chemin de terre qui serpentait à travers champs et prés jusqu'à la ville. Néanmoins, bon nombre restèrent et se partagèrent quelques provisions de pains et d’eau à travers le camp, avant d’aller dormir. Quant à moi, j’avais installé ma grande tente au centre du camp. Et, assis sur un tabouret, face à une carte poussiéreuse, je me mis à réfléchir sur la mission. Je ne vis pas Eledif rentrer, ni même le Borgne qui pourtant se joignit à nous en maudissant la faible luminosité. Comme à leur habitude, ils venaient m’aider : dans la compagnie, on n’avait pas l’habitude de réfléchir (répétition. JE te conseilel de reformuler ta phrase) au combat, mais on essayait de se préparer à l’avance. Et ainsi, nous débattîmes sur mes plans.
Le manoir du noble était situé dans Balcare même et vu qu’il était l’ami du gouverneur, on savait qu’il serait rude (? "compliqué" conviendrait mieux. "difficile", ou un annagramme "dure") de le tuer. J’avais décidé que nous infiltrerons sa villa avec quelques hommes pour l’assassiner sans guerroyer. On n’allait pas transformer Balcare en terrain de guerre, l’empire ne nous le pardonnerait jamais. Mais la tâche ne sera pas aisée, la femme m’avait dit que le noble était constamment protégé par la garde de la ville. Une bande de bandits à la solde du gouverneur qui commettaient de nombreux crimes puis se cachaient, juridiquement parlant, derrière leurs fonctions de défenseurs de la cité. Ces hommes seraient difficiles à mettre en déroute, surtout avec la loi de leur côté, mais heureusement, nous avions un bel atout. Dans Balcare, il existait une autre garde, uniquement composée de soldats impériaux et donc, qui ne dépendait pas du gouverneur. Normalement, ils devaient s’occuper de défendre le port et la muraille contre les pirates mais bien souvent, ils tentaient de rétablir l’ordre dans la ville et donc, interféraient avec la garde de la ville qui, souvent, se trouvait être la source des crimes de la ville (répétition). Résultat, les deux gardes se détestaient, et nous allions profiter de cela : j’avais décidé de fuir en direction du port. Si nous tuions seulement le noble et quelques gardes de la ville, il fera sans dire que nous serions, pour les impériaux, des hommes honnêtes. Les criminels seront donc ceux qui nous poursuivront : les gardes de la ville. Et interviendra alors la garde impériale, qui se fera un plaisir de nous aider, du moins, je l’espérais.
Soudain, un compagnon s’invita dans la tente. Justement, quand on parle du loup ! Il m’indiqua que des gardes de la ville voulaient me voir. Ils venaient sans doute pour savoir ce que nous faisions ici ; les gens n’aiment pas voir des compagnies de mercenaires vadrouiller dans leurs coins : nous avions déjà eu pareille procession. Je pris ma cape, qui traînait sur un coffre, puis sortis en toute hâte suivi du Borgne et d’Eledif. Nous les vîmes de suite : Ils étaient trois, nous regardant (toiser est un verbe plus fort, et plus approprié au contexte.) avec arrogance (dédain, c'est mieux aussi Very Happy ), du haut de leurs chevaux. Leurs uniformes blancs étaient propres comme mon cul et portaient le symbole de Balcare. Deux avaient plus l’air de bandits que de gardes : leur visage rayonnait la félonie et le mal. Ils gloussaient en nous regardant (répétition => observant) et se faisaient souvent des clins d’œil. Le dernier avait une longue cape verdâtre (verdâtre avec un uniforme blanc? Sympa les goûts par chez eux...) avec un casque doré et décoré d’une plume rouge lui donnant plus l’air d’un idiot que d’un noble (si je résume: blanc, vert, jaune (doré) et rouge... arlequin?). Il devait être leur chef. Et plusieurs fois, il se boucha le nez, se lamentant sur la puanteur de ces mercenaires de pacotilles et parlant avec mépris de nos habits. Lorsqu’il me vit, il rugit.
    « Que venez vous faire ici ? On ne veut pas d’ennuis à Balcare ! Partez, vous et votre bande de forbans !
    - La loi nous autorise à séjourner ici ! Si vous voulez nous faire déguerpir, sortez vos armes ! répondis-je d’un ton neutre. »

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Message  Pacô Ven 22 Mai 2009 - 12:01

Attila a écrit:L’un des deux gardes pouffa et dévoila son épée. L’autre se mit aussi à glousser alors que le commandant nous regardait d’un air narquois, amusé par la plaisanterie de son soldat. Le garde fit quelques moulinets avec son épée, brassant l’air, puis s’approcha d’un de mes hommes. Il fit (répétition) mine d’attaquer et s’arrêta au dernier moment puis éclata de rire. Il gloussait comme un dindon lorsque soudain il s’écroula, une flèche dans le cou.
    - Les armes ne sont pas des jouets ! Nous ne sommes pas des gamins ! Et maintenant, partez maudits rats ! hurlai-je.

Le capitaine ne se fit pas attendre. Il galopa vers la sortie du camp, suivi de prêt par le dernier soldat. Et alors qu’il fuyait, je l’entendis siffler que cet acte ne resterait pas impuni. Je les connais ceux là, ils font leurs arrogants mais ils courent plus vite qu’un chien qui glapit.
En retournant à ma tente, je vis Félix qui me souriait. Je le remerciai et lui balançai une pièce d’or, puis je congédiai le borgne et Eledif et m’allongeai sur ma petite couche. Le capitaine avait compris le message, on ne plaisante pas avec les dragons blancs. Concernant le cadavre, je n’avais pas de crainte : nous avions commis un crime, mais nul ne nous arrêtera. La garde impériale jouera à l’aveugle, trop heureuse de voir une de ces vermines en moins, quant au commandant, il n’aura ni les moyens, ni les couilles pour cela. L’affaire était close.
Je m’endormis, fatigué par cette journée. Demain sera rude.


Très intéressant, un style déjà défini, ça me plaît.
Les trucs qui ne vont pas: l'abus des deux points (Smile à chaque paragraphe. Erreur de frappe ou volontaire? (j'en suis venu à me poser la question)
La partie du départ pour Balcare est à revoir. Comme je te l'ai précisé dans mon commentaire en rouge, tu embrouilels lecteur. tu commences le paragraphe par: "nous partîmes pour Baltare etc..". Puis tu reviens en relatant la rencontre avec la femme, la veille. Après, tu reviens par un "nous partîmes" ce qui, en plus d'être rébarbatif, nous fait croire que finalement, lors de la première phrase, ils n'étaient pas vraiment partis. Puis après, tu dis que ce n'est qu'une portion du groupe qui part en premier, suivi du reste plus tard...
Bref, à revoir je pense, et à mettre au clair.
Aussi, la crinière blanche du début, est-ce le narrateur? Ou est-ce le borgne? Si c'est le premier cas, il faut complètement revoir là aussi, tu ne peux pas décrire le narrateur à la troisième personne si après, tu parles en "je".
Et enfin, un problème de narration. Le narrateur jongle entre beau langage comme "Une bande de bandits à la solde du gouverneur" suivi ensuite de "cul", "putes de mères" et "couilles". c'est le choc des générations. Il faut peut être mieux définir le langage du narrateur et lui donner un caractère (baroudeur ou élevé).

Les bons points: Une histoire qui captive. Une cohérence des péripéties, un élément déclencheur, une atmopshère qui s'établit peu à peu. Une aisance de la plume, malgré les remarques faites au-dessus. Et quelque chose qui pose problème et qui montre que le héros n'est pas forcément tout puissant.
Et le passage de la marche jusqu'à Balcare aussi est pas mal, avec son sentiment de tourner en rond.

Donc voilà. Pour la pub, je l'enlève et je te la renvoie par MP si tu veux la garder pour la mettre dans une rubrique appropriée du forum Wink .
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Message  Attila Ven 22 Mai 2009 - 12:22

Wahou. Merci a toi pour toutes ces remarques. Je vais tacher de modifier ca dans ce sens et d'éditer prochainement.
Pour la crinière blanche, c'est bien du Borgne que l'on parle.

(pas de soucis pour le pub Wink Je vais la mettre dans les endroits appropriés ^^)
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Message  Pacô Ven 22 Mai 2009 - 12:29

Eh bien, c'est parfait Smile.

Toutes ces remarques sont à vérifier, il m'arrive de me planter aussi.
Pour la pub, je t'ai conseillé par MP.
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Message  Attila Ven 22 Mai 2009 - 17:14

Et voila la dernière version : Quelques modifications d'ici et de là. Quelques passages sont changés et d'autres sont encore en cours de traitement mais le texte prend sa forme finale. En attendant le remaniement totale et la dernière version, voici la suite ^^
------------------


Balcare au crépuscule. Collé à un mur, j’ai fait signe au Borgne. D’un pas de loup, il a trotté vers moi puis s’est plaqué contre le mur, juste à côté d’ Eledif et des autres compagnons : Sirak et Ocur, deux molosses au visage froid. En face, sur le toit, j’ai vu une silhouette remuer puis disparaître dans l’obscurité.
On avait surveillé le manoir pendant trois journées et trois nuit mais maintenant, il était temps d’agir. Celui-ci était situé en plein centre de la ville, entouré par les maisons qui s’étendaient à perte de vue. Néanmoins, le manoir semblait rester à l’écart : Une haute muraille, avec des tours à chaque coin, le bordait et interdisait tout passage. Sur chaque tour, il y avait un garde qui devait surveiller les ruelles alentours alors qu’un cinquième patrouillait sur le chemin de ronde. Le manoir semblait être une forteresse et nous, nous devions outrepasser tout cela pour tuer notre cible.
Soudain, des pas résonnèrent et je me suis encore plus collé contre le mur, le cinquième revenait. Il m’a semblé entendre le cliquetis d’une armure : L’autre soldat devait regarder son compagnon qui arrivait en contrebas. Il était posté dans l’une des tours qui encadrait le manoir et nous étions juste en dessous, d’ici, je pouvais voir la lueur rougeâtre de la torche qui l’illuminait. Ils se sont parlés quelques secondes puis le premier garde a continué sa patrouille alors que l’autre est retourné surveiller la ruelle. Je me suis mis à compter.
Lorsque je suis arrivé aux environs de 600, les pas se sont enfin fait entendre. J’ai fait signe à mes compagnons de se tenir prêt, tous ont frissonné. Le garde a continué sa patrouille et j’ai repris mon compte à 0. Au bout de 150, j’ai sifflé comme une chouette. La silhouette sur le toit s’est relevée, bien en face du garde de la tour qui lui ne voyait cure. Une flèche s’est fichée dans sa gorge, il s’est écroulé, stupéfait. 180. Sirak a balancé son grappin qui s’est coincé dans un créneau de la tour. Il est monté. 260. Eledif a lui aussi escaladé la muraille. 330. J’ai entendu de petits grincements et cliquetis. 400. Le Borgne et Ocur ont rattrapés le corps livide du garde. 410. Le garde de la tour est réapparu à son poste, comme si ces minutes passées n’avaient pas existé. 580. Les pas. Ils étaient réguliers : Bien, l’autre imbécile n’avait rien vu.
    - Ça va dans la tour ? a t-il clamé en arrivant.

Personne ne lui a répondu. Il a sortit son arme en regardant en hauteur : il a aperçu son compagnon alors il a rangé son arme.
    - Tu m'a fais peur à ne pas répondre ! J’ai cru que t’étais mort. a t-il dit en gloussant, rassuré.

Il n’avait pas vu la figure de Sirak à la place de celle de son compagnon ni Eledif, caché contre le rebord de la tour. Il a continué sa route, sifflotant paisiblement, tournant le dos à la mort. Eledif a sauté et est retombé sur le chemin de ronde, puis d’un bond a collé une dague dans le cou du garde. 0. Ocur est monté à son tour sur la muraille. 40. De nouveau, j’ai entendu le cliquetis d’une armure. 70. Eledif a balancé un corps nu et livide, nous l’avons rattrapé. 90. Les pas ont repris. Les autres gardes n’allaient pas s’inquiéter : la patrouille reprenait sa ronde. Je me mis a ricaner silencieusement, fier de mon plan et de notre infiltration, mais l’heure n’était pas à la flatterie : J’ai sifflé comme une chouette jusqu'à ce que la silhouette sur le toit se lève. Elle a couru vers l’un des rebords et a disparu dans la nuit : Félix ne participerait plus, il en avait fait assez. Et puis, est apparu Arthur suivit d’un autre gars, Borep, qui conduisait une petite charrette. Le Borgne et Borep ont chargés les deux corps dans la charrette puis nous avons tous escaladé la muraille et sommes retombés de l’autre côté : Il était temps de passer à la seconde phase du plan.
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Message  Pacô Ven 22 Mai 2009 - 21:09

Attila a écrit:
Balcare au crépuscule. Collé à un mur, j’ai fait signe au Borgne. D’un pas de loup, il a trotté vers moi puis s’est plaqué contre le mur, juste à côté d’ Eledif et des autres compagnons : Sirak et Ocur, deux molosses au visage froid. En face, sur le toit, j’ai vu une silhouette remuer puis disparaître dans l’obscurité.
On avait surveillé le manoir pendant trois journées et trois nuits mais maintenant, il était temps d’agir. Celui-ci était situé en plein centre de la ville, entouré par les maisons qui s’étendaient à perte de vue. Néanmoins, le manoir semblait rester à l’écart. Une haute muraille, avec des tours à chaque coin, le bordait et interdisait tout passage. Sur chaque tour, il y avait un garde qui devait surveiller les ruelles alentours alors qu’un cinquième patrouillait sur le chemin de ronde. Le manoir semblait être une forteresse et nous, nous devions outrepasser tout cela pour tuer notre cible.
Soudain, des pas résonnèrent et je me suis encore plus collé contre le mur, le cinquième revenait. Il m’a semblé entendre le cliquetis d’une armure. L’autre soldat devait regarder son compagnon qui arrivait en contrebas. Il était posté dans l’une des tours qui encadrait le manoir et nous étions juste en dessous [pas de virg] d’ici. Je pouvais voir la lueur rougeâtre de la torche qui l’illuminait. Ils se sont parlés quelques secondes puis le premier garde a continué sa patrouille alors que l’autre est retourné surveiller la ruelle. Je me suis mis à compter.
Lorsque je suis arrivé aux environs de six cents, les pas se sont enfin faits entendre. J’ai fait (répétition) signe à mes compagnons de se tenir prêt, tous ont frissonné. Le garde a continué sa patrouille et j’ai repris mon compte à zéro. Au bout de cent cinquante, j’ai sifflé comme une chouette. La silhouette sur le toit s’est relevée, bien en face du garde de la tour qui lui ne voyait cure (ne voir cure? Hum, si ça à avoir avec "n'en avoir cure", je comprends. Mais non, ça n'existe pas ^^. Prends le bon vieux "rien"). Une flèche s’est fichée dans sa gorge, il s’est écroulé, stupéfait (je ne suis pas sûr qu'il puisse être stupéfait puisqu'il est mort ^^). Cent quatre-vingts. Sirak a balancé son grappin qui s’est coincé dans un créneau de la tour. Il est monté. Deux cent soixante. Eledif a lui aussi escaladé la muraille. Trois cent trente. J’ai entendu de petits grincements et cliquetis. Quatre cents. Le Borgne et Ocur ont rattrapé le corps livide du garde (précise peut être qu'Eledif le balance de la tour). Quatre cents dix. Le garde de la tour (précise pour enlever toute embrouille, qu'il s'agit d'un garde imposteur) est réapparu à son poste, comme si ces minutes passées n’avaient pas existé. Cinq cent quatre-vingts. Les pas. Ils étaient réguliers. Bien, l’autre imbécile n’avait rien vu.
    « Ça va dans la tour ? », a t-il clamé en arrivant.

Personne ne lui a répondu. Il a sorti son arme en regardant en hauteur. Il a aperçu son compagnon alors il a rangé son arme.
    « Tu m'as fais peur à ne pas répondre ! J’ai cru que t’étais mort. », a t-il dit en gloussant, rassuré.

Il n’avait pas vu la figure de Sirak à la place de celle de son compagnon ni Eledif, caché contre le rebord de la tour. Il a continué sa route, sifflotant paisiblement, tournant le dos à la mort. Eledif a sauté et est retombé sur le chemin de ronde, puis d’un bond a collé une dague dans le cou du garde. Zéro. Ocur est monté à son tour (peut être pas très judicieux cette expression avec toutes les tours présentes dans le texte !) sur la muraille. Quarante. De nouveau, j’ai entendu le cliquetis d’une armure. Soixante-dix. Eledif a balancé un corps nu et livide, nous l’avons rattrapé. Quatre-vingt-dix. Les pas ont repris. Les autres gardes n’allaient pas s’inquiéter : la patrouille reprenait sa ronde. Je me mis a ricaner silencieusement, fier de mon plan et de notre infiltration, mais l’heure n’était pas à la flatterie. J’ai sifflé comme une chouette jusqu'à ce que la silhouette sur le toit se lève. Elle a couru vers l’un des rebords et a disparu dans la nuit. Félix ne participerait plus, il en avait fait assez. Et puis, est apparu Arthur suivi d’un autre gars, Borep, qui conduisait une petite charrette. Le Borgne et Borep ont chargé les deux corps dans la charrette puis nous avons tous escaladé la muraille et sommes retombés de l’autre côté. Il était temps de passer à la seconde phase du plan.

La chose qui m'a frappé dès le départ, c'est l'utilisation du passé composé après un premier extrait au passé simple ! Les deux sont incompatibles !

Ensuite, j'ai pas mal aimé le compte à rebours, la première fois. Je trouve que ça cadre bien l'effet "le temps est compté pour passer à l'action". Mais le fait de recommencer ce compte à rebours, ensuite, ça peut devenir lassant. Attention à ne pas perdre en originalité.
Attention aussi à bien marquer les nombres en lettres et non en chuiffre (sauf quelques fois pour les heures ... et encore !).

Sinon, ça me va ! C'est plutôt toujours assez captivant. Il faudrait cependant penser à un petitdérapage de son plan, sinon, ce ne serait pas drôle Laughing .
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Message  Attila Ven 22 Mai 2009 - 21:21

T'inquiete pas pour le plan ^^ De toute facon, la suite est deja ecrite, j'attend de vous laisser digerer :p

Pour le changement de temps, désolé. En faite, j'avais commencé ce texte sans vraiment réflechir en méttant du passé simple avec une terminaison du je totalement fausse. Quant on m'a prevenu, j'ai trouvé le rendu en -ai nettement moins sympa. Alors j'ai regardé ma bible (qui m'a inspiré ce texte) : La compagnie noire. Resultat, j'ai vu qu'il utilisait plutot du passé composé. J'ai donc essayé. Et je suis plutot fier du rendu. Donc j'hésite encore mais en tout cas, je suis sur d'une chose, à la fin, j'aurais changé de temps : soit tout au passé simple, soit tout au passé composé (sauf rare exceptions bien sur). J'attend encore l'avis des lecteurs, d'ailleurs, si vous aviez des réponses a ce sujet ? Que preferez vous ?

Pour le compte a rebours, c'est vrai que le deuxieme est pas forcement utile. T'as raison, je vais revoir ca ^^

Encore merci à toi pour ces remarques ^^
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Message  Attila Dim 24 Mai 2009 - 8:13

Nous nous sommes faufilé vers le manoir pendant que Borep s’est éloigné, disparaissant dans l’obscurité. A travers une fenêtre de la demeure, nous avons tenté de discerner des silhouettes mais nous n'avons rien remarqué alors j'ai tapoté l’épaule d’Eledif : Il a sortit une dague et a crocheté la serrure de la fenêtre jusqu'à ce qu’elle s’ouvre. C'est alors que Borep nous a rejoint, un arc à la main, il m’a marmonné que la flèche s’était bien plantée dans l’arbre. Parfait.
Nous sommes tous rentré à l'intérieur, dans une grande salle sans meuble ni ornements, qui n’avait d’intérêt que sa grosse porte de bois menant au reste du manoir. Eledif s'est collé contre elle et a écouté tout ce qui se passait de l'autre côté, mais tout était calme, il n'y avait pas un bruit. Alors, il a lentement ouvert la porte et il est sortit en reconnaissance.
Nous l’avons attendu, le Borgne et Arthur, assis contre un mur, Borep surveillant le jardin de la fenêtre et moi, vagabondant dans la salle. J’étais en train de grogner sur le temps qu'il mettait en espérant qu'il n’ais rencontré personne lorsque la porte s’est brusquement ouverte. J’ai sursauté alors que les autres ont sortis leurs lames, nous étions comme des chiots, inquiets et alarmés. Un garde ? Ils nous avaient repérés ? Mais notre bon elfe est apparu et nous avons tous soupiré. Ces infiltrations me mettaient à bout de nerfs, j’étais prêt à cogner le premier venu qui m’aurait énervé ou surpris. Et à mon avis, c’était la même chose pour les autres mis à part Eledif qui me paraissait toujours aussi indifférent et posé que d’habitude.
Le beau prince s’est approché de moi et m’a annoncé qu'on était à deux pas de l’escalier qui montait au premier. J’ai hoché de la tête et me suis assis contre le mur. Arthur s’est joint à nous et m’a murmuré :
    - Dargon, je sens que de la puissante magie est à l'œuvre ici ...
    - Un autre mage ? Ou seulement leurs sorts de protection ?
    - Je ne sais pas … Je ne perçois pas la source. Tout ce que je sais, c'est que c'est une magie runique et noire, comme les liches.

Merde. Si Arthur comparait cette magie à celle d’une liche, alors nous avions fort a redouter : Elles étaient de puissants mages devenues des squelettes immortels qui utilisaient la magie noire à la perfection.
    – Allez froussard, arrête d’avoir peur ! Les liches, ça ne vit pas en empire, on n’est pas dans un cauchemar de gosse. a dit le Borgne en surgissant par derrière.

Il avait parlé avec neutralité mais je savais que si nous n’étions pas ici, il aurait gloussé jusqu’à ce que le diable l’entende. Arthur avait bien compris le ton que voulait prendre le Borgne alors il s’est vexé et s’est effacé.
J’ai laissé pourrir ça dans un coin de ma tête, d’autres choses sollicitaient toute mon attention, nous avions une mission à remplir : J’ai rassemblé tout le monde et puis j’ai lancé le signal de départ. Mais rien ne s'est passé.
    - Arthur, arrête de bouder et agit bon sang ! ai-je dit en parlant à la masse stupide qui s’était recroquevillé dans un coin

Il s’est repris, s’est excusé et a murmuré une formule magique. Puis, plus rien. Alors que j’allais lui demander ce qu’il foutait, j’ai entendu un cri. « Au feu ! Au feu ! Le chêne, il brûle ! ». La maison s’est agitée, les gens se sont réveillés et les portes ont claqués. Le calme avait disparu sous un vacarme de cris alors que les gens du manoir sortaient dehors, à l’opposé de notre position. Borep avait planté une flèche avec un parchemin en son bout et Arthur l’avait activé : Un simple sort de feu mais surtout une diversion qui allait nous faciliter la tâche.
Nous avons attendu, jusqu'à ce que l’agitation se calme. Pour l’instant, le plan avait toujours fonctionné et je m’étais conforté là dessus, mais j’étais angoissé, si ils nous repéraient, nous serions à cent contre un. J’ai prié pour que tous soient sortit et j’ai cru entendre les autres faires de même sauf Eledif qui a simplement vérifié que la voie était libre. Selon ses dires, il n’y avait plus personne, alors nous sommes sortit et nous avons marché avec vigilance et discrétion jusqu’au premier étage. Et même si la moitié d'entre nous, moi compris, avaient l'air de lourdaud d'ours, personne ne nous a repéré. Ils étaient tous dehors à tenter de stopper le feu. Nous sommes parvenus au premier étage sans encombre, nous n’avions rencontré personne ni même entendu un seul bruit, la maison semblait déserte. L'étage était composé d’un grand couloir avec plusieurs portes sur les côtés alors qu’au fond, une grosse porte de bois nous indiquait « Mon bureau est ici ! Venez me tuer ». J’ai annoncé à Arthur de surveiller l’escalier, à Borep de me suivre et aux deux autres de nettoyer le coin. Alors Eledif et le Borgne ont ouverts chacune des portes du couloir et parfois j’entendais le cri étouffé d’un homme qui n’avait pas voulu sortir pour aider ses confrères. Ceux-là auraient mieux fait de descendre, à voir les clameurs dehors, les autres avaient du mal à contenir le feu. Avait t'ont oublié de leur dire que nous avions remplacé leur réserve d’eau par de l’huile ? Les transporteurs peuvent être facilement soudoyé et on ne s’était pas privés.
Avec Borep, nous sommes allés devant la grosse porte au fond du couloir. Je lui est fait signe et il s’est élancé comme un taureau sauvage : Finis la discrétion ! La porte s’est effondrée et je me suis élancé dans la salle suivit d’un Borep à moitié sonné. J’ai enfoncé ma lame dans le bide d’un homme qui se levait alors que Borep en a décapité un autre. Le dernier nous dévisageait avec horreur, assis dans son gros fauteuil de velours. Ses traits étaient ridés aussi bien par la vieillesse que par la peur alors que trois poils se battaient pour prendre possession de sa tête. C’était notre cible, aussi chauve et vieux qu’un moine, comme me l’avait dit la commanditaire. Borep a chargé et a planté le vieux.
    - Allez, allez ! Reprend ton arme et on se barre. lui est-je dit en sortant.

J'avais le sourire aux lèvres : ne restait plus qu'à fuir et la mission était terminée. Et vu comment ils criaient dehors, j'étais moins à nerf qu'il y a cinq minute : le feu semblait s’être encore plus renforcé, la diversion faisait son petit bout de chemin, en voilà au moins une qui faisait bien son travail. Elle nous avait libéré le chemin et voilà qu’elle nous permettait de fuir sans encombre.
Nous avons rejoint le Borgne, Eledif et Arthur puis nous sommes redescendus au rez-de-chaussée. Gloups ! On s’est retrouvé nez à nez avec un peloton de fous furieux, épée à la main. Ils nous ont chargés. Borep aussi, il les a tous renversé, lui avec. Mais j’étais déjà loin. J’avais pris au mot la règle n°3 de la compagnie : « Ne combat pas si cela n’est pas nécessaire » et j’avais foncé vers une porte, sur le côté, puis sauté dans une fenêtre. Un cri m’a glacé le sang, je me suis retourné : seul Borep ne me suivait pas, tous les autres étaient là. Il n’avait qu’à nous suivre au lieu de jouer les héros. J'ai frissonné et repris ma course folle, ce n’est pas que j'avais peur mais je ne voulais pas mourir. Les garde ne paraissaient pas être forts cependant nous avions tout à perdre en les combattant : personne ne nous payerait leurs morts.
Et puis un rire maléfique m’a pétrifié de terreur. Je me suis lentement retourné, cette fois ci, j'avais vraiment peur.
    - Vous n’êtes pas les seuls à avoir des mages annonça le squelette hideux qui me contemplait avec ses yeux de néant et ses trois poils sur son crâne.

Le noble, enfin son cadavre. Une putain de liche ! Magnifique ! Même si je tremblais de peur, cela ne m’a presque pas étonné, la mission avait été trop facile pour être vrai. C’est alors que j’ai vu Borep, enfin sa tête, dans la main de la liche. J’ai secoué la tête et me suis élancé vers la muraille, mieux valait-t-il courir, je n’avais pas envie de me retrouver avec lui.
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Message  Pacô Dim 24 Mai 2009 - 20:04

Attila a écrit:Nous nous sommes faufilés vers le manoir pendant que Borep s’est éloigné, disparaissant dans l’obscurité. A travers une fenêtre de la demeure, nous avons tenté de discerner des silhouettes mais nous n'avons rien remarqué alors j'ai tapoté l’épaule d’Eledif. Il a sorti une dague et a crocheté la serrure de la fenêtre jusqu'à ce qu’elle s’ouvre. C'est alors que Borep nous a rejoints, un arc à la main, il m’a marmonné que la flèche s’était bien plantée dans l’arbre. Parfait.
Nous sommes tous rentrés à l'intérieur, dans une grande salle sans meuble ni ornement (ou alors mets un "s" à meuble, mais sois logique Smile ), qui n’avait d’intérêt que sa grosse porte de bois menant au reste du manoir. Eledif s'est collé contre elle et a écouté tout ce qui se passait de l'autre côté, mais tout était calme, il n'y avait pas un bruit. Alors, il a lentement ouvert la porte (répétition) et il est sorti en reconnaissance.
Nous l’avons attendu. Le Borgne et Arthur (sinon ça fait une drôle d'impression, comme si le "l'" concernait Arthur et le Borgne ... bref xD), assis contre un mur, Borep surveillant le jardin de la fenêtre et moi, je vagabondais dans la salle. J’étais en train de grogner sur le temps qu'il mettait en espérant qu'il n’ait rencontré personne lorsque la porte s’est brusquement ouverte. J’ai sursauté alors que les autres ont sorti leurs lames, nous étions comme des chiots, inquiets et alarmés. Un garde ? Ils nous avaient repérés ? Mais notre bon elfe est apparu et nous avons tous soupiré. Ces infiltrations me mettaient à bout de nerfs (il y a de quoi, quand on assassine des gens), j’étais prêt à cogner (euh... très très très familier dans un récit. Présence tolérée que dans un dialogue !) le premier venu qui m’aurait énervé ou surpris. Et à mon avis, c’était la même chose pour les autres mis à part Eledif qui me paraissait toujours aussi indifférent et posé que d’habitude.
Le beau prince s’est approché de moi et m’a annoncé qu'on était à deux pas de l’escalier qui montait au premier. J’ai hoché de la tête et me suis assis contre le mur. Arthur s’est joint à nous et m’a murmuré :
    « Dargon, je sens que de la puissante magie est à l'œuvre ici ... (je peux pas m'empêcher de penser à Naheulbeuk là, désolé =/)
    - Un autre mage ? Ou seulement leurs sorts de protection ?
    - Je ne sais pas … Je ne perçois pas la source. Tout ce que je sais, c'est que c'est une magie runique et noire, comme les liches. »

Merde. Si Arthur comparait cette magie à celle d’une liche, alors nous avions fort à redouter. Elles étaient de puissants mages devenues des squelettes immortels qui utilisaient la magie noire à la perfection.
    « Allez froussard, arrête d’avoir peur ! Les liches, ça ne vit pas en l'empire, on n’est pas dans un cauchemar de gosse, a dit le Borgne en surgissant par derrière. »

Il avait parlé avec neutralité (on ne parle pas avec neutralité, mais d'un ton neutre) mais je savais que si nous n’étions pas ici, il aurait gloussé jusqu’à ce que le diable l’entende. Arthur avait bien compris le ton que voulait prendre le Borgne alors il s’est vexé et s’est effacé.
J’ai laissé pourrir ça dans un coin de ma tête, d’autres choses sollicitaient toute mon attention, nous avions une mission à remplir. J’ai rassemblé tout le monde et puis j’ai lancé le signal de départ. Mais rien ne s'est passé.
    « Arthur, arrête de bouder (trop petit enfant, ce qui done un caractère absurde !) et agit bon sang ! » ai-je dit en parlant à la masse stupide qui s’était recroquevillée dans un coin

Il s’est repris, s’est excusé et a murmuré une formule magique. Puis, plus rien. Alors que j’allais lui demander ce qu’il foutait, j’ai entendu un cri. « Au feu ! Au feu ! Le chêne, il brûle ! ». La maison s’est agitée, les gens se sont réveillés et les portes ont claqué. Le calme avait disparu sous un vacarme de cris alors que les gens du manoir sortaient dehors, à l’opposé de notre position. Borep avait planté une flèche avec un parchemin en son bout et Arthur l’avait activé. (activé quoi?) Un simple sort de feu mais surtout une diversion qui allait nous faciliter la tâche.
Nous avons attendu, jusqu'à ce que l’agitation se calme. Pour l’instant, le plan avait toujours fonctionné et je m’étais conforté là dessus, mais j’étais angoissé, s'ils nous repéraient, nous serions à cent contre un. J’ai prié pour que tous soient sortis et j’ai cru entendre les autres faire de même sauf Eledif qui a simplement vérifié que la voie était libre (le était ne va pas! "ait été" pour rester dans la logique du passé composé que je n'aime pas) . Selon ses dires, il n’y avait plus personne, alors nous sommes sortis et nous avons marché avec vigilance et discrétion jusqu’au premier étage. Et même si la moitié d'entre nous, moi compris, avait l'air de lourdauds (bon en fait le mot n'existe pas, je ne crois même pas qu'il s'agisse d'un néologisme) (d')ours, personne ne nous a repérés. Ils étaient tous dehors à tenter de stopper le feu. Nous sommes parvenus au premier étage sans encombre, nous n’avions rencontré personne (répétition) ni même entendu un seul bruit, la maison semblait déserte. L'étage était composé d’un grand couloir avec plusieurs portes sur les côtés alors qu’au fond, une grosse porte de bois nous indiquait « Mon bureau est ici ! Venez me tuer » (à mettre en italique si ce n'est pas déjà fait ^^). J’ai annoncé à Arthur de surveiller l’escalier, à Borep de me suivre et aux deux autres de nettoyer le coin. Alors Eledif et le Borgne ont ouverts chacune des portes du couloir et parfois j’entendais le cri étouffé d’un homme qui n’avait pas voulu sortir pour aider ses confrères. Ceux-là auraient mieux fait de descendre, à voir les clameurs dehors, les autres avaient du mal à contenir le feu. Avait-t-on oublié de leur dire que nous avions remplacé leur réserve d’eau par de l’huile ? Les transporteurs peuvent être facilement soudoyés et on ne s’était pas privé.
Avec Borep, nous sommes allés devant la grosse porte au fond du couloir. Je lui ai fait signe et il s’est élancé comme un taureau sauvage. Finis la discrétion ! La porte s’est effondrée et je me suis élancé dans la salle suivi d’un Borep à moitié sonné. J’ai enfoncé ma lame dans le bide d’un homme qui se levait alors que Borep en a décapité un autre. Le dernier nous dévisageait avec horreur, assis dans son gros fauteuil de velours. Ses traits étaient ridés aussi bien par la vieillesse que par la peur alors que trois poils se battaient pour prendre possession de sa tête. C’était notre cible, aussi chauve et vieux qu’un moine, comme me l’avait dit la commanditaire. Borep a chargé et a planté le vieux.
    « Allez, allez ! Reprends ton arme et on se barre. », lui ai-je dit en sortant.

J'avais le sourire aux lèvres. Il ne restait plus qu'à fuir et la mission était terminée. Et vu comment ils criaient dehors, j'étais moins à nerf (être à nerf? être à bout plutôt ?) qu'il y a cinq minutes. Le feu semblait s’être encore plus renforcé, la diversion faisait son petit bout de chemin, en voilà au moins une qui faisait bien son travail. Elle nous avait libéré le chemin et voilà qu’elle nous permettait de fuir sans encombre.
Nous avons rejoint le Borgne, Eledif et Arthur puis nous sommes redescendus au rez-de-chaussée. Gloups ! (bof) On s’est retrouvé nez à nez avec un peloton de fous furieux, épée à la main. Ils nous ont chargés. Borep aussi, il les a tous renversés, lui avec. Mais j’étais déjà loin. J’avais pris au mot la règle n°3 de la compagnie : « Ne combats pas si cela n’est pas nécessaire » et j’avais foncé vers une porte, sur le côté, puis sauté dans une fenêtre. Un cri m’a glacé le sang, je me suis retourné : seul Borep ne me suivait pas, tous les autres étaient là. Il n’avait qu’à nous suivre au lieu de jouer les héros. J'ai frissonné et repris ma course folle, ce n’est pas que j'avais peur mais je ne voulais pas mourir. Les gardes ne paraissaient pas être forts cependant nous avions tout à perdre en les combattant : personne ne nous payerait leurs morts.
Et puis un rire maléfique m’a pétrifié de terreur. Je me suis lentement retourné, cette fois ci, j'avais vraiment peur.
    « Vous n’êtes pas les seuls à avoir des mages » annonça le squelette hideux qui me contemplait avec ses yeux de néant et ses trois poils sur son crâne (euh... lol ? Tu perds toute terreur là, au profit de l'absurde !).

Le noble, enfin son cadavre. Une putain de liche ! Magnifique ! Même si je tremblais de peur, cela ne m’a presque pas étonné, la mission avait été trop facile pour être vrai. C’est alors que j’ai vu Borep, enfin sa tête, dans la main de la liche. J’ai secoué la tête et me suis élancé vers la muraille, mieux valait-t-il courir, je n’avais pas envie de me retrouver avec lui.

Et les autres? On dirait qu'ils ont disparu entre lui et la liche ... Enfin, c'est même pas on dirait, ils ont disparu ^^ . A revoir ça !

Sinon, ton texte est lourd, trop lourd, beaucoup d'expressions maladroites qui enlisent le récit. Et c'est assez fouilli. Je te conseille de tout remettre à plat et de bien réécrire. En ayant fait au préalable un petit schéma sur une feuille de tous les éléments de la "bataille".
Si je te dis que tu as écris directement, je me trompe ?
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Message  Attila Dim 24 Mai 2009 - 20:07

Oui j'ai écris directement mais l'action est "assez simple".

Sinon, je ne trouve pas ca utile de montrer la reaction des autres quand la liche apparrait. Justement, ca montre comment il est desamparé. C'est le narrateur qui fuit, c'est un peut un journal. Là, il pense surtout a vivre et fonce pour sauver sa peau, alors il fait pas gaffe aux reactions des autres. Pour moi, c'est plus credible, m'enfin, je sais pas ^^

Mais ne t'inquiete pas, oui, je compte tout revoir ^^
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Message  Khrêsterion Lun 25 Mai 2009 - 8:53

Nous nous sommes faufilés vers le manoir pendant que Borep s’est éloigné, disparaissant dans l’obscurité. A travers une fenêtre de la demeure, nous avons tenté de discerner des silhouettes mais nous n'avons rien remarqué. alors jJ'ai tapoté l’épaule d’Eledif. Il a sorti une dague et a crocheté la serrure de la fenêtre jusqu'à ce qu’elle s’ouvre. C'est alors que Borep nous a rejoints, un arc à la main, il m’a marmonné que la flèche s’était bien plantée dans l’arbre. Parfait.
Nous sommes tous rentrés à l'intérieur, dans une grande salle sans meubles ni ornements, qui n’avait d’intérêt que sa grosse porte de bois(Chêne) menant au reste du manoir. Eledif s'est collé contre elle et a écouté tout ce qui se passait de l'autre côté, mais tout était calme, il n'y avait pas un bruit. Alors, il a lentement ouvert la porte (l'embrasure) et il est sorti en reconnaissance.
Nous l’avons attendu. Le Borgne et Arthur, assis contre un mur, Borep surveillant le jardin de la fenêtre et moi, faisant les cent pasje vagabondais dans la salle. J’étais en train de grogner sur le temps qu'il mettait en espérant qu'il n’ait rencontré personne lorsque la porte s’est brusquement ouverte. J’ai sursauté, alors que les autres ont sorti leurs lames, nous étions comme des chiots, inquiets et alarmés. Un garde ? Ils nous avaient repérés ? Mais notre bon elfe est apparu et nous avons tous soupiré(Respiré ? la notion de soupir me fait sous-entendre qu'ils sont déçus que ça ne soit pas des gardes..). Ces infiltrations me mettaient à bout de nerfs (Les nerfs en pelote ?), j’étais prêt à cogner (Frapper) le premier venu qui m’aurait énervé ou surpris. Et à mon avis, c’était la même chose pour les autres mis à part Eledif qui me paraissait toujours aussi indifférent, et posé que d’habitudequelle que soit la situation.
Le beau prince s’est approché de moi et m’a annoncé qu'on était à deux pas de l’escalier qui montait au premier. J’ai hoché de la tête et me suis adosséassis contre le mur. Arthur s’est joint à nous et m’a murmuré :

« Dargon, je sens que de la puissante magie est à l'œuvre ici ... (j'ai la désagréable impression qu'une vieille sorcellerie empuantit l'air...)
- Un autre mage ? Ou seulement leurs sorts de protection ?
- Je ne sais pas … Je ne perçois pas la source. Tout ce que je sais, c'est que c'est une magie runique et noire, comme les liches. (Tu casses le suspens en annonçant la liche comme ça. Tu peux peut-être envoyer sur une fausse piste, genre un monstre moins effroyable) »


Merde. Si Arthur comparait cette magie à celle d’une liche, alors nous avions fort à redouter. Elles étaient de puissants mages devenues des squelettes immortels qui utilisaient la magie noire à la perfection.

« Allez froussard, arrête d’avoir peur ! Les liches, ça ne vit pas en l'empire, on n’est pas dans un cauchemar de gosse, a dit le Borgne en surgissant par derrière. »


Il avait parlé avec neutralité (d'un air détaché) mais je savais que si nous n’étions pas ici, il aurait gloussé jusqu’à ce que le diable l’entende. Arthur avait bien compris (saisit) le ton que voulait prendre le Borgne, alors il s’est vexé et s’est effacé.
J’ai laissé pourrir ça dans un coin de ma tête, d’autres choses sollicitaient toute mon attention, nous avions une mission à remplir. J’ai rassemblé tout le monde et puis j’ai lancé le signal de départ. Mais rien ne s'est passé.

« Arthur, arrête de bouder, t'as plus l'âge (Ou pour éviter de se foutre trop de sa gueule, "Arthur, arrête de rechigner et bouges-toi ! Y'a plein d'autres possibilités) et agit bon sang ! » ai-je dit en parlant à la masse stupide qui s’était recroquevillée dans un coin


Il s’est repris, s’est excusé et a murmuré(psalmodié) une formule magique. Puis, plus rien. Alors que j’allais lui demander ce qu’il foutait, j’ai entendu un cri. « Au feu ! Au feu ! Le chêne, il brûle ! ». La maison s’est agitée, les gens se sont réveillés et les portes ont claqué. Le calme avait disparu sous un vacarme de cris alors que les gens du manoir sortaient dehors, à l’opposé de notre position. Borep avait planté une flèche avec un parchemin en son bout (enroulé autour de la hampe)et Arthur l’avait activé(venait d'activer le glyphe qu'il contenait). Un simple sort de feu mais surtout une diversion qui allait nous faciliter la tâche. (Le trait s'enflamma soudainement, envoyant ses flammes lécher l'écorce de l'arbre pour finir par l'embraser complètement, nous offrant par la même occasion une parfaite diversion.)
Nous avons attendu, jusqu'à ce que l’agitation se calme. Pour l’instant, le plan avait toujours fonctionné et je m’étais conforté là dessus, mais j’étais angoissé,: s'ils nous repéraient, nous serions à cent contre un. J’ai prié pour que tous soient sortis et j’ai cru entendre les autres faire de même, saufEledif qui a simplement vérifié que la voie était libre (Alors qu'Eledif vérifiait que la voie était libre.) . Selon ses dires, il n’y avait plus personne, alors nous sommes sortis et nous avons marché avec vigilance et discrétion jusqu’au premier étage. Et même si la moitié d'entre nous, moi compris, avait l'air de lourdauds (...moi y compris, faisions autant de bruit qu'une colonie de sangliers, personne... ) (d')ours, personne ne nous a repérés. Ils étaient tous dehors à tenter de stopper le feu. Nous sommes parvenus au premier étage sans encombre, nous n’avions rencontré personne (âme qui vive) ni même entendu un seul bruit, la maison semblait déserte. L'étage était composé d’un grand couloir avec plusieurs portes sur les côtés alors qu’au fond, une grosse porte de bois nous indiquait « Mon bureau est ici ! Venez me tuer » (à mettre en italique si ce n'est pas déjà fait ^^). J’ai annoncé à Arthur de surveiller l’escalier, à Borep de me suivre et aux deux autres de nettoyer le coin. Alors Eledif et le Borgne ont ouverts chacune des portes du couloir et parfois j’entendais le cri étouffé d’un homme qui n’avait pas voulu sortir pour aider ses confrères. Ceux-là auraient mieux fait de descendre, à voir les clameurs dehors, les autres avaient du mal à contenir le feu. Avait-t-on oublié de leur dire que nous avions remplacé leur réserve d’eau par de l’huile ? Les transporteurs peuvent être facilement soudoyés et on ne s’était pas privé.
Avec Borep, nous sommes allés devant la grosse porte au fond du couloir. Je lui ai fait signe et il s’est élancé comme un taureau sauvage. Finis la discrétion ! La porte s’est effondrée (Le bois a volé en éclats. Pour éviter la répétition de porte) et je me suis élancé dans la salle suivi d’un Borep à moitié sonné. J’ai enfoncé ma lame dans le bide d’un homme qui se levait alors que Borep en a décapité un autre. Le dernier nous dévisageait avec horreur, assis dans son gros fauteuil de velours. Ses traits étaient ridés aussi bien par la vieillesse que par la peur alors que trois poils (cheveux) se battaient pour prendre possession de sa tête. C’était notre cible, aussi chauve et vieux qu’un moine, comme me l’avait dit la commanditaire. Borep a chargé et a planté le vieux.

« Allez, allez ! Reprends ton arme et on se barre. », lui ai-je dit en sortant.


J'avais le sourire aux lèvres. Il ne restait plus qu'à fuir et la mission était terminée. Et vu comment ils criaient dehors, j'étais moins à nerf (moins nerveux) qu'il y a cinq minutes. Le feu semblait s’être encore plus renforcé, la diversion faisait son petit bout de chemin (faisait son effet. Pour la répétition de chemin plus bas), en voilà au moins une qui faisait bien son travail. Elle nous avait libéré le chemin et voilà qu’elle nous permettait de fuir sans encombre.
Nous avons rejoint le Borgne, Eledif et Arthur puis nous sommes redescendus au rez-de-chaussée. Gloups ! (bof. je confirme) On s’est retrouvé nez à nez avec un peloton de fous furieux, épées à la main. Ils nous ont chargés. Borep aussi, il les a tous renversés, lui avec. Mais j’étais déjà loin. J’avais pris au mot la règle n°3 de la compagnie : « Ne combats pas si cela n’est pas nécessaire » et j’avais foncé vers une porte, sur le côté, puis sauté dans une(à travers) fenêtre. Un cri m’a glacé le sang, je me suis retourné : seul Borep ne me suivait pas, tous les autres étaient là. Il n’avait qu’à nous suivre au lieu de jouer les héros. J'ai frissonné et repris ma course folle, ce n’est pas que j'avais peur mais je ne voulais pas mourir. Les gardes ne paraissaient pas être forts, cependant nous avions tout à perdre en les combattant : personne ne nous payerait leurs morts.
Et puis un rire maléfique m’a pétrifié de terreur. Je me suis lentement retourné, cette fois ci, j'avais vraiment peur (j'étais vraiment épouvanté/effrayé, tétanisé.. tout ce que tu veux, mais qui soit plus fort que la peur).

« Vous n’êtes pas les seuls à avoir des mages » annonça le squelette hideux qui me contemplait avec ses yeux de néant et ses trois poils sur son crâne (Risible. ne le fais pas parler, contente toi de dire que le sang dégouline de lui comme un ruisseau et qu'un rictus se dessine sur ses lèvres décharnées. De plus, il n'est pas censé savoir qu'il y a un mage dans ton groupe).


Le noble, enfin son cadavre. Une putain de liche ! Magnifique ! Même si je tremblais de peur, cela ne m’a presque pas étonné, la mission avait été trop facile pour être vraie. C’est alors que j’ai vu Borep, enfin sa tête, dans la main de la liche. J’ai secoué la tête (cligné des yeux à plusieurs reprises. Pour éviter la répétition de tête) et me suis élancé vers la muraille, mieux valait-t-il courir, je n’avais pas envie de me retrouver avec lui.

Salut boy.
Je viens ajouter mon grain de sel, en partant de la correction de Pacô pour ne pas saloper son travail.
A mon humble avis, tu devrais trouver des surnoms ou des sobriquets à tes mecs, afin de ne pas dire leurs noms à toutes les phrases, parfois ça fait répétition, surtout au niveau de borep.
Bon en bleu, je t'ai fait quelques suggestions pour t'aider et t'orienter, c'est à toi de battre les cartes maintenant. Fais attention, dans le registre de la peur, tu inclues souvent du pseudo satyrique, ce qui a tendance à rabaisser tes personnages au stade de nanards congénitaux incapables de faire quoi que ce soit. Choisis bien tes mots, n'hésite pas à t'aider d'un dico de synonymes.

Allez courage ! y'a plus qu'à trouver le phylactère de la liche pour la dégommer ! ^^


Edit : Est-ce que tu peux nous parler un peu de ton univers ici ? Surtout des inspirations. Tout ça me semble très D&Disé si tu vois ce que je veux dire, donc si tu as un auteur ou un jeu de rôle comme référence, ça nous/me permettra peut-être de mieux cerner le truc ! flower
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Message  Attila Lun 25 Mai 2009 - 13:42

Pour vous narrer mon univers, je pourrais écrire une sorte d'introduction encyclopedique tres barbante Rolling Eyes (non, mais serieusement, pourquoi pas. Sinon, yia le blog qui "resume" tout, dans la section votre pub).
Sinon, mes inspirations, surtout les jeux videos (et particulierement Morrowind et Oblivion) ainsi que les mangas et puis, bien entendu, les livres de fantasy eux même. C'est un peut un condensé de toutes mes passions quoi ^^ (Je fait pas trop de jeux de role papier mais j'aimerais bien en faire ><)

Merci pour tes conseil, comme le disait paco, je mettais trop de "il" et "elle". Je vais donc, comme tu l'a dis, leurs mettre des surnoms ou même des noms significatifs (genre le grincheux pour le Borgne etc ...)

Je vais voir tes reactions sur le texte plus en detail ce soir, la maitenant, je recupere d'une journée de cours ^^

EDIT : Voila, j'ai regardé plus en detail vos corrections. D'une part, merci Paco pour la correction et tes petites remarques. De même, merci Khrêsterion et toi plus particulirement pour le vocabulaire apporté, surtout au niveau de la magie. (glyphe, plasmodier ... je connaissais mais ca ne me venait pas a l'esprit. ET c'est d'autant plus important que j'ai un petit combat magique apres que je vais modifier en pensant à ca.)
Pour toutes ces petites remarques, j'ai directement modifié mais pour les autres (surnom, lourdeur du texte ...) j'ai consigné ca dans un txt que je compte reprendre à la fin d'écriture du texte (c'est a dire bientot vu que j'ai commencé la dernière partie). C'est ausi pour ca que pour l'instant, vous ne voyez aucune correction apporté. Mais mon fichier est constamment modifié. Je tacherais d'éditer ma nouvelle quand tout sera terminé pour prendre en compte vos nouvelles remarques ^^ Et encore une fois, je vous remercit, ce travail de relecture que vous faite m'ait d'une grande aide (meme si parfois, je suis en desaccord avec certaines remarques, dans ce cas la, je ne change pas la phrase :p)

A++ et encore merci
(bientot, une nouvelle partie ^^)
(j'hésite encore, je fait tout au passé composé ou un mixe passé composé, passé simple ou que le passé simple ? >< J'aime pas la premiere personne du passé simple en faite mais c'est vrai que ca permet de mettre plus d'actions parce que l'action du passé composé est "finie").
(je parle, je parle ><)
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Message  Khrêsterion Lun 25 Mai 2009 - 20:42

Heureusement, rien de ce qu'on ne dit n'est absolu, à toi de faire le tri Wink
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Message  Attila Mar 26 Mai 2009 - 18:48

La suite :p Un petit passage sans pretention, j'ai eu du mal à retranscrire ma pensée alors je l'ai tournée court ^^ Encore deux partie apres celui la dont un gros combat ^^


D’un bond, j’ai attrapé la main de Sirak et me suis hissé sur le chemin de ronde. Les autres m’ont suivis puis nous avons tous sauté de l’autre côté du mur et sommes montés dans le chariot. Ocur a pris les rennes et a lancé le cheval au galop alors qu’une dizaine de cavaliers apparaissaient derrière nous.
Les sabots résonnaient dans toute la ville, nous n’arrivions pas à semer nos poursuivants malgré que Sirak tente de tuer les gardes, un arc à la main. Le sifflement d’une flèche laissait parfois place à un gémissement mais le plus souvent, elle se perdait dans la nuit, comme si elle voulait percer le voile obscure qui nous engloutissait. Notre seule chance était d’arriver au port et d’annoncer au commandant qu’il y avait une liche dans sa ville. J’ai grogné, il se trouvait de l’autre côté de la cité.
Plusieurs fois, nous vîmes une patrouille de garde de la ville. A voir leurs têtes, on aurait dit des brigands affamés d’or et de sang, ils avaient été chargés de nous tuer. Alors a pied, ils tentaient de nous rattraper mais nous les distancions rapidement. Seul les cavaliers nous traquaient sans relâche. Notre chariot rebondissait sur les pavés et le cheval martelait la ruelle en hennissant alors que derrière, la chevauchée de nos poursuivants retentissait dans toute la ville. Ocur semblait maîtriser, nous tournions à droite puis à gauche, à travers de petites ruelles sombres. C’était une folie que d’élancer un cheval au galop et un chariot avec mais nous n’avions pas d’autres moyens pour nous échapper et les semer. Mais malgré tout, nos traqueurs nous rattrapaient toujours. Seul nos virages serrés et les flèches de Sirak accompagnées de celle d’Eledif gênaient les cavaliers et nous maintenait à une petite marge de sécurité. Néanmoins, ce qui m’inquiétait le plus, c’était le rire hideux du mort-vivant qui nous accompagnait. Comment voulez vous tuer un mort ? Il me murmurait des mots de morts et d’horreurs et je frissonnais à chaque fois que je l’entendais. Et quant je tentais de fermer les yeux pour l’oublier, j’apercevais son cadavre qui se relevait et qui rigolait alors que sa gorge pissait le sang, ou la tête de Borep qui me criait à l’aide. Je suais alors que la nuit gelait mes membres, j’étais effrayé et les autres aussi, j’avais même surpris Eledif en train de grelotter. Mais lorsque je les ais de nouveau regardés, je me suis calmé. Moi qui étais leur chef, quelle image leur donnait-je de la compagnie ? Ou était mon courage passé, ma foi en les armes ? Où était l’âme du dragon blanc ? J’ai serré la poignée de mon épée, qu’ils viennent, je mourrais comme un brave !
Soudain, le chariot s’est arrêté.
    - Qu’est ce que tu fous Ocur ! Fonce, ils arrivent ! lui ai-je crié en dévisageant les cavaliers qui apparaissaient au coin de la rue.

Le chariot ne repartant pas, j’ai grogné et me suis retourné pour le dévisager. Il était devenu livide et contemplait la rue devant lui : une silhouette blanche comme un fantôme, nous barrait la route. J’ai sursauté.
    - VOUS !
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Message  Khrêsterion Mar 26 Mai 2009 - 19:25

Attila a écrit:
D’un bond, j’ai attrapé la main de Sirak et me suis hissé sur le chemin de ronde. Les autres m’ont suivis puis nous avons tous sauté de l’autre côté du mur (avant de remonter dans le chariot) et sommes montés dans le chariot. Ocur a pris les rennes et a lancé le cheval au galop alors qu’une dizaine de cavaliers apparaissaient derrière nous.
Les sabots résonnaient (Le claquement des sabots résonnait; Un sabot ça ne résonne pas, en revanche le bruit qu'il produit..) dans toute la ville, nous n’arrivions pas à semer nos poursuivants malgré que Sirak tente de tuer les gardes, un arc à la main. (Une incohérence de temps et d'action. Tu essaies de semer ton groupe d'ennemi en les tuant ? C'est peu probable. Ou bien les gardes sont-ils un autre groupe ?) Tu peux peut-être inspirer un autre mouvement à cette action.
"Sirak faisait pleuvoir les flèches, mais cela n'arrivait pas à endiguer le flot de soldats qui nous poursuivaient"
Quelque chose dans le genre.

Le sifflement d’une flèche (répétition possible)laissait parfois place à un gémissement mais le plus souvent, elle se perdait dans la nuit, comme (voulant)si elle voulait[] percer le voile obscure qui nous engloutissait. Notre seule chance était d’arriver au port et d’annoncer au commandant qu’il y avait une liche dans sa ville. J’ai grogné, il se trouvait de l’autre côté de la cité.
Plusieurs fois, nous vîmes une patrouille de gardes de la ville. A voir leurs têtes, on aurait dit des brigands affamés d’or et de sang (expression mal adaptée avec le verbe, à revoir !), ils avaient été chargés de nous tuer.

Alors a pied,[] ils tentaient de nous rattraper mais nous les distancions rapidement.
Tu devrais changer l'action des gardes à pieds. rattraper des mecs en chariot c'est pas vraiment l'idéal. Tu devrais plutôt les faire tenter de leur barrer le chemin, sans succès. Ça rajoute de l'action et une meilleure utilité à ces couilles molles.

Seuls les cavaliers nous traquaient sans relâche. Notre chariot rebondissait sur les pavés et le cheval martelait la ruelle en hennissant alors que derrière, la chevauchée de nos poursuivants retentissait dans toute la ville (Pour moi c'est superflus comme renseignement, d'autant plus qu'on sait qu'il y a un boucan d'enfer). Ocur semblait maîtriser (Maîtriser quoi ? la situation, ses tirs à l'arc ? faut le préciser), nous tournions à droite puis à gauche( ca fait GPS. Donne nous plutôt l'impression de cavalcade, avec le verbe "foncer" et fais les renverser des tonneaux dans les petites ruelles, du linge ou que sais-je ! Plein de mouvement.), à travers de petites ruelles sombres. C’était une folie que d’élancer un cheval au galop et un chariot (de manière générale, trouve des synonymes pour ce mot) avec mais nous n’avions pas d’autres moyens pour nous échapper et les semer (Ben si, prendre simplement le cheval. rappelle ici que vous êtes un groupe). Mais malgré tout, nos traqueurs nous rattrapaient toujours. Seul nos virages serrés et les flèches de Sirak accompagnées de celle d’Eledif[] gênaient les cavaliers et nous maintenait à une petite marge de sécurité (N'oublies pas qu'un cheval seul est plus mobile qu'un chariot, surtout dans les virages). Néanmoins, ce qui m’inquiétait le plus, c’était le rire hideux du mort-vivant qui nous accompagnait. Comment voulez vous tuer un mort ?(ça me fait penser à evil dead, "on peut pas les tuer, ils sont déjà morts!" donc c'est du mauvais gout !) Il me murmurait des mots de morts et d’horreurs et je frissonnais à chaque fois que je l’entendais. Et quand je tentais de fermer les yeux pour l’oublier, j’apercevais son cadavre qui se relevait et qui rigolait(riait, rigoler c'est familier) alors que sa gorge pissait(dégoulinait de sang) le sang, ou la tête de Borep qui me criait à l’aide (à l'aiiiiiiiiiiide.. lol. bof). Je suais alors que la nuit gelait mes membres, j’étais effrayé et les autres aussi, j’avais même surpris Eledif en train de grelotter. (Je, je, je, cette phrase est lourde) Mais lorsque je les ais(ha j'suis nul avec les "ai".. à vérifier) de nouveau regardés, je me suis calmé. Moi qui était leur chef, quelle image leur donnais-je de la compagnie ? Où était mon courage passé, ma foi en les armes ? Où était l’âme du dragon blanc ?[] J’ai serré la poignée de mon épée, qu’ils viennent, je mourrais comme un brave ! (tu insères un dialogue dans ta narration, style de rien. c'est faisable ça ?)
Soudain, le chariot s’est arrêté.
    - Qu’est ce que tu fous Ocur ! Fonces, ils arrivent ! Lui ai-je crié en dévisageant les cavaliers qui apparaissaient au coin de la rue.

Le chariot ne repartant pas, j’ai grogné et me suis retourné pour le dévisager. Il était devenu livide et contemplait la rue devant lui : une silhouette blanche comme un fantôme, nous barrait la route. J’ai sursauté. (Un fantôme c'est pas blanc, à revoir)
    - VOUS !

[] correspond à des doubles espaces.
Bon j'suis assez crevé donc je n'ai donc pas du briller par mes commentaires.
je pense que tu devrais incorporer pas mal de tension dans cette poursuite. Les cavaliers ennemis ne tirent-ils donc pas de flèches eux-aussi ? Ils pourraient aussi rejoindre le chariot, l'un bondit dedans tandis qu'un de tes compagnons lui fracasse le crane (voir le héros). un évènement (comme les tonneaux dans la ruelle) fera ralentir sensiblement tes poursuivants par exemple, ce qui te redonnera de la distance.

Voilà le genre de petits détails, sans être trop prononcés, qui pourraient donner plus de profondeur à cette poursuite Wink
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Message  Attila Jeu 28 Mai 2009 - 5:35

Oups j'avais pas vu ton commentaire ><

Donc oui, voila, c'était dans ce sens que je voulais modifier mon texte, et malgré ta crevitude, tes commentaires m'ont donné plein d'idée. Encore une fois, je te remercit.
De toute facon, j'ai deux gros passages a modifier et lui est l'un des deux ^^


La suite bientot. J'ai terminé la dernière partie mais je vais encore la modifier un peut.
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Message  Khrêsterion Jeu 28 Mai 2009 - 14:16

Si tu veux d'autres conseils n'hésite pas, pour tout ce qui touche à la formulation ou décrire une idée, un passage...
Et je précise, ne te focalise pas sur mon ton qui peut être sec ou éternellement morne Wink Je dis ça au cas où, vu que parfois je parle cash.
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Message  Attila Dim 31 Mai 2009 - 12:08

Tiens, du boulot a nouveau ^^
Voici du combat, the combat of the history :p Bon, je sais d'avance vos remarques, cela sera lourd. JSuis une bille en action. M'enfin bon, faut bien passé a la trappe un jour ^^
Donc voila :p
------------------


Notre commanditaire se tenait devant nous. Sa simple robe blanche contrastait avec la nuit alors que ses cheveux blonds frisaient face au vent. Son visage reflétait la douceur d’une rose et personne n’aurait pu soupçonner que cette innocente donzelle ait pu ordonner la mort d’un homme.
    - Que faite vous là ? dit-je en oubliant totalement nos poursuivants.
    - Ecoutez-moi bien, je n’ai pas le temps de vous expliquer les engrenages du destin ! Sachez seulement ceci, je me charge de la liche, laissez moi la tuer, mais vous, occupez vous des poursuivants ! cria-t-elle
    - Que …
    - Allez ! Pressons ! Ils arrivent !

J’ai grogné. Maudite garce, à quoi jouait-t-elle ? Elle nous avait envoyé dans l’antre d’un démon et voilà maintenant qu’elle venait nous sauver. Cependant, j’étais rassuré. Si elle pouvait s’occuper de la liche, alors nous étions en sécurité : Nos poursuivants n’étaient pas un problème, les tuer non plus. De nouveau, le rire maudit du noble viola le silence de la nuit mais personne ne frissonna. Nous n’avions plus peur, courage et honneur se lisaient dans nos traits. De nouveau, nous étions fiers d’être des Dragons blancs.
Nous sommes sortis du chariot puis nous l’avons basculé de coté pour qu’il nous offre une maigre barricade. Et soudain, ils étaient sur nous, trois cavaliers au regard menaçant. Le premier s’est écrasé sur le chariot mais les deux autres ont réussi à bondir par dessus. Eledif a achevé le garde au sol et Ocur en a tué un autre, une flèche dans le bide, alors que j’ai paré un coup de sabre puis glissé ma lame dans le dernier. Et déjà, d’autres étaient sur nous. La plupart avaient mis pied à terre et contourné la barricade pour nous charger. Nous repoussions leurs assauts féroces, placés sur une même ligne de défense. Et chacun d’entre nous donnait des coups d’estoc, plus pour les refouler que pour les blesser. Mais pourtant, nous reculions sans cesse. La barricade n’était plus qu’une pâle décoration de la ruelle. Nos flancs, Ocur et Eledif, avaient fléchi et on s’était rapidement retrouvés en demi-cercle, attaqués par un ennemi en surnombre, à deux ou trois contre un. Et soudain, le front s’est avachi et la bataille s’est transformée en une mêlée de chair, de sang et d’acier. Je ne tentais plus de les repousser, j’attaquais pour tuer. Sans répit, je me ruais dans la masse, tailladant et hurlant avec la rage d’un démon alors qu’autour de moi, le sang giclait. Je n’avais aucune idée de ceux qui étaient morts ou même, si la femme se chargeait bien de la liche, le combat avait plongé mon esprit dans une brume épaisse où je n’avais cesse de lutter pour survivre.
J’ai décapité un garde puis j’ai bondi sur un autre et enfoncé mon arme dans sa cotte de maille. Un troisième m’a taillé l’épaule et j’ai beuglé de douleur avant de le tuer avec difficulté. Un soldat m’a chargé, je l’ai esquivé mais du sang a giclé de ma blessure et j’ai trébuché au sol. Il s’est rapproché de moi, un sourire arrogant aux lèvres, avec sa lame haute dans le ciel. Et, alors qu’il allait me planter, il a grimacé et s’est écroulé. Eledif est apparu et m’a aidé à me relever. Ses vêtements étaient tachés de sang mais ce n’était sans doute pas le sien.
La mêlée s’était éloignée de nous alors j’ai pu contemplé le désastre. Les ruelles étaient repeintes de sang et de nombreux cadavres gisaient au sol. Néanmoins, la plupart étaient des gardes. De notre côté, seul Sirak était mort, une épée dans le ventre. En voyant son cadavre, j’ai soupiré, malgré ses airs de brute, c’était un frère de la compagnie et un homme sur qui nous pouvions compter. Je lui ai adressé une prière et puis Eledif est retourné au combat alors je l’ai suivi, la pointe de mon arme devant moi. J’ai embroché un homme et tranché la gorge d’un autre. Et alors, le dernier garde est tombé. La bataille s’est achevée soudainement, j’étais toujours en train de rugir comme un dragon alors que ma lame cherchait un ennemi. Abasourdi, je me suis calmé et j’ai observé les autres. Il ne restait plus que moi, blessé à l’épaule, Eledif fatigué, le Borgne avec une ou deux blessures au ventre, et Arthur qui tentait d’endiguer nos plaies, un halo bleuté recouvrant ses mains.
Puis j’ai dévisagé la femme qui combattait contre la liche, comme elle nous l’avait promis. Ils étaient séparés de quelques pas et tentaient de se tuer à l’aide de la magie, leurs sorts transformaient la nuit en jour dans un éclat d’étincelles rougeâtres et blanchâtres. Brusquement, le Borgne m’a tapoté à l’épaule, je me suis retourné et j’ai hoché de la tête d’un air attristé : d’autres gardes apparaissaient au loin, alertés par le vacarme de la bataille. Ils étaient trop nombreux, ces renforts allaient définitivement nous briser. Malgré tout, je n’avais pas peur. La mort était depuis longtemps devenue une sœur proche de moi. Personne n’avait tenté de fuir, nous n’étions pas des lâches. Tout le monde meurt un jour, et il semblait que ce soit aujourd’hui le nôtre. Les gardes courraient vers nous, mais soudain, une flèche a sifflé et s’est enfoncée dans la chair d’un des hommes. Des ombres noires se sont ruées sur les gardes, criant à la gloire du dragon blanc. Et les deux troupes s’entrechoquèrent, dans un fracas de chair, de bois et de métal. Même si je m’étais apprêté à mourir, j’étais rassuré de voir mes compagnons. Les rouages du destin voulaient que je vive encore et je n’allais pas me lamenter là-dessus. Je n’avais pas de doute sur l’issue du combat, la victoire était déjà acquise. Nos hommes allaient les massacrer, les gardes n’étaient qu’une bande de vermine qui passaient leur temps à boire et à s’amuser alors que nous, nous nous entraînions nuit et jour. Et déjà, leur front fléchissait alors que cinq brutes à l’armure noire martelaient leur flanc. Néanmoins, je me posais des questions. Qui avait prévenu les gars ? Et puis j’ai remarqué qu’une petite silhouette touffue remuait sur le toit. Félix ! Maudit gamin, il avait dû nous suivre, il ne pouvait pas s’en empêcher. Je ne voyais que son ombre mais je savais qu’il gloussait. Il nous avait sauvés et il savait que cet acte allait me coûter cher : ce sacré môme n’épargnait aucun homme qu’il avait aidé quand il s’agissait de lui rendre la donne.
J’ai grogné, on verra ça plus tard. Je me suis retourné pour examiner mon groupe : Eledif était reparti au combat pour aider les nôtre. Il m’avait souri et avait chargé, son épée haute dans le ciel, comme un héros des tréfonds du temps. Le Borgne s’était écroulé contre un mur alors qu’Arthur tentait de le guérir avec sa magie. Il ne m’inquiétait pas, à vue d’œil, ses blessures étaient légères. Mais à cause de sa vieillesse, il était fatigué et il lui faudrait beaucoup de repos pour bien récupérer.
En réalité, seule une chose m’ennuyait : Le combat magique qui restait incertain. En réalité, je n’avais aucune idée de qui gagnait ou de qui perdait, aussi bien à cause de mes maigres compétences en sorcellerie que par le chaos magique qui s’en échappait. Partout, des éclairs rayonnaient d’une lueur rougeâtre. J’étais ébloui par tant de lumière en pleine nuit et les deux combattants n’étaient plus que des silhouettes blanches, presque invisibles. Je me suis concentré et j’ai regardé minutieusement les formes. Brusquement, j’ai tremblé. La peur revenait. Il n’y avait plus une mais deux liches ! J’ai tenté de repérer notre femme mais elle n’était plus là. Et puis j’ai compris, c’était elle la deuxième liche ! Elle n’était plus qu’un cadavre ridé avec des yeux blancs et une robe dévoilant un corps frêle et morbide. Mais pourtant, sa vie y était préservée et ses mouvements étaient aussi vifs qu’un humain alors qu’elle esquivait des boules de feu du noble. Dans quoi nous étions nous fourrés ? Qui était-elle ? J’ai secoué de la tête, cette mission m’échappait totalement : le noble qui s’est réveillé alors que nous l’avions tué, Félix qui ne m’a pas écouté et cette maudite femme qui était aussi une liche. Elle allait entendre parler de moi. En temps voulu, j’irais lui poser certaines questions. Mais maintenant, je me contentais d’observer le combat. Des boules de feu et de glace s’échappaient des mains du noble mais à chaque fois, elle les contrecarrait et le sort explosait dans une étincelle d’énergie. La femme a croisé ses mains et quatre pierres, qui entouraient le noble, ont remuées et ont relui d’un vert éclatant. Il les avait aussi vues, ses yeux se sont écarquillés. Et soudain les pierres ont libéré des murs d’énergie verdâtre qui l’ont emprisonné. Il s’est rapproché d’un mur et a frappé les parois d’énergie en hurlant de terreur jusqu'à ce qu’il ne s’écroule. Une fumée s’échappait de son corps qui se desséchait à vue d’œil laissant apercevoir ses os jaunâtres. Et le cadavre est devenu cendre, la liche était morte pour de bon.

    - Un écran contre magie, m’a annoncé Arthur. Elle l’a emprisonné dans une prison où les flux magiques ne passent pas.
    - C’est exact, a-t-elle dit en se rapprochant sous une forme plus humaine. La magie lie le corps des liches à leur vie, alors, lorsque cette source disparaît, celle-ci s’échappe et ils meurent.
    - C’est bon à savoir, ai-je dit d’un ton railleur. Peut-être en aurais-je besoin bientôt.

Elle m’a souri et m’a promis de m’expliquer après le combat. J’étais dégoûté de parler avec une femme qui se moquait de la mort. En fait, j’avais surtout peur d’elle et de son pouvoir. Mais, malgré tout ce qu’elle était, j’étais rassuré qu’elle soit de notre camp. Sans elle, je serais sans doute devenu un cadavre ou pire encore, un squelette serviteur de la liche. Elle nous avait sauvés et je ne pouvais donc pas la blâmer.
J’ai regardé mes hommes. La bataille était terminée et nous avions facilement gagné. La plupart des cadavres qui jonchait au sol n’étaient que des gardes. Néanmoins, nous devions les cacher ou les détruire : Sans corps, personne n’irait nous condamner pour le meurtre de ces parasites. En réalité, le véritable problème, c’était pour les deux liches. Si on les avait aperçues en notre compagnie, nous serions aussi accusés de nécromancie et torturés jusqu’à la mort. Cela ne me rassurait pas du tout. Malgré ma crainte de sa race, je me suis retourné vers elle et lui ai posé la question :

    - N’ayez crainte, vous ne serez pas incriminé, m’a-t-elle répondu d’un ton apaisant. J’ai endormis tous les citoyens aux alentours, personne n’a rien vu.
    - Et …
    - Quant aux corps, je vais m’en occuper. Partez avec vos hommes et rentrez au camp, vous avez rempli votre mission avec honneur et bravoure. Maintenant, c’est à moi de m’acquitter des miennes. Je vous retrouverais là bas, dans une heure.
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Message  Pacô Lun 1 Juin 2009 - 9:42

Attila a écrit:
D’un bond, j’ai attrapé la main de Sirak et me suis hissé sur le chemin de ronde. Les autres m’ont suivi puis nous avons tous sauté de l’autre côté du mur et sommes montés dans le chariot. Ocur a pris les rennes et a lancé le cheval au galop alors qu’une dizaine de cavaliers apparaissaient derrière nous.
Les sabots résonnaient (attention, les sabots ne résonnent pas ...) dans toute la ville, nous n’arrivions pas à semer nos poursuivants malgré que (arrrhhg !!! pas de malgré que, help, please ... je sais qu'il va passer dans le dictionnaire à force que tout le monde l'utilise dans la vie courante, à mon grand désespoir, mais ça n'en fait pas pour autant une marque d'esthétique. En fait, c'est comme si tu venais de mettre une grosse injure à la langue xD => "malgré le fait que Sirak ..." ou "malgré l'effort de Sirak pour tuer...") Sirak tentât (ou "ait tenté") de tuer les gardes, un arc à la main. Le sifflement d’une flèche laissait parfois place à un gémissement mais le plus souvent, elle se perdait dans la nuit, comme si elle voulait percer le voile obscur qui nous engloutissait. Notre seule chance était d’arriver au port et d’annoncer au commandant qu’il y avait une liche dans sa ville. J’ai grogné, il se trouvait de l’autre côté de la cité.
Plusieurs fois, nous vîmes une patrouille de gardes de la ville (de et de ... ça peut devenir lourd). A voir leurs têtes, on aurait dit des brigands affamés d’or et de sang, ils avaient été chargés de nous tuer. Alors à pied, ils tentaient de nous rattraper mais nous les distancions rapidement. Seuls les cavaliers nous traquaient sans relâche. Notre chariot rebondissait sur les pavés et le cheval martelait la ruelle en hennissant alors que derrière, la chevauchée de nos poursuivants retentissait dans toute la ville (on a parfois l'impression de tourner en rond là ...). Ocur semblait maîtriser (il manque un complément=> maîtriser quoi ?), nous tournions à droite puis à gauche, à travers de petites ruelles sombres. C’était une folie que d’élancer un cheval au galop et un chariot avec mais nous n’avions pas d’autres moyens pour nous échapper et les semer. Mais (le "Mais est inutile, voire redondant. => "Malgré tout") malgré tout, nos traqueurs nous rattrapaient toujours. Seuls nos virages serrés (répétition de structure avec "Seuls les cavaliers...") et les flèches de Sirak accompagnées de celle d’Eledif gênaient les cavaliers et nous maintenaient à une petite marge (sens incorrect => distance, écart, recul, éloignement, intervalle...) de sécurité. Néanmoins, ce qui m’inquiétait le plus, c’était le rire hideux du mort-vivant qui nous accompagnait (répétition => "flanquait". Parce qu'en plus ... dans accompagner, il y a compagnon. Et la liche n'est pas une camarade hein ...). Comment voulez-vous tuer un mort ? Il me murmurait des mots de morts (répétition => des mots des ténèbres) et d’horreurs et je frissonnais à chaque fois que je l’entendais. Et quand (ou "lorsque" à la place) je tentais de fermer les yeux pour l’oublier, j’apercevais son cadavre qui se relevait et qui rigolait (rogoler, ça reste dans un sens bon enfant... "qui s'esclaffait") alors que sa gorge pissait le sang, ou la tête de Borep qui me criait à l’aide. Je suais alors que la nuit gelait mes membres, j’étais effrayé et les autres aussi, j’avais même surpris Eledif en train de grelotter. Mais lorsque je les ai de nouveau regardés, je me suis calmé. Moi qui étais leur chef, quelle image leur donnais-je de la compagnie ? Où était mon courage passé, ma foi en les armes ? Où était l’âme du dragon blanc ? J’ai serré la poignée de mon épée, qu’ils viennent, je mourrais comme un brave !
Soudain, le chariot s’est arrêté.
    - Qu’est ce que tu fous Ocur ! Fonce, ils arrivent ! lui ai-je crié en dévisageant ("scrutant") les cavaliers qui apparaissaient au coin de la rue.

Le chariot ne repartant pas, j’ai grogné et me suis retourné pour le dévisager (répétition => observer) . Il était devenu livide et contemplait la rue devant lui : une silhouette blanche comme un fantôme, nous barrait la route. J’ai sursauté.
    - VOUS !

Pas mal de lourdeurs encore. Pense à être plus fluide, à mieux organiser tes phrases. Pense aussi à supprimer le malgré que ^^'.
Question histoire: c'est bien de remettre un peu d'ardeur à la fin. Notre curiosité est sans cesse renouvelé Wink .
Attention cependant à ne pas trop resté sur la chevauché, parce qu'il ne se passe rien d'extraordinnaire. Tu aurais pu faire renverser des étalages, faire venir un cavalier très très près et le tuer ensuite... Là tu ne te contentes que de décrire inlassablement le boucan qu'ils font dans la ville ... et ce sur plusieurs lignes. C'est assez réabarbatif à force.

Je passe à la suite !
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Message  Attila Lun 1 Juin 2009 - 9:47

Je suis justement en train de revoir ce passage sous le diction : Pourquoi resumé alors que l'on peut detailler. En realité, je me suis dit que ce que je faisait dans le passage, c'est dire qu'il y avait eu quelques rencontre, quelqus flèches et quelques rires de mort vivant. A l'imparfait ! Resultat, c'est des generalités et je detail pas. Maitenant, si je prend au fil de la poursuite, je peux detailler : du genre, Il y a eu un arrosage de flèche puis une rencontre puis un rire puis une autre rencontre ... Des peripethies quoi.
Donc sous ce thème, je retravaille totalement ce passage. Je sais pas s'il sera mieux que le precedent mais on verra ^^

Je regarde ce que tu as mis Paco pour ameliorer mon passage. Je garde tout de meme la premiere version (celle que tu as corrigé) en réserve ^^
Merci a toi
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Message  Pacô Lun 1 Juin 2009 - 10:21

Attila a écrit:
Notre commanditaire se tenait devant nous. Sa simple robe blanche contrastait avec la nuit alors que ses cheveux blonds frisaient face au vent (maladroit => frisaient sous l'ardeur du vent" ou qqchose du style). Son visage reflétait la douceur d’une rose et personne n’aurait pu soupçonner que cette innocente donzelle ait pu ordonner la mort d’un homme.

« Que faites-vous là ? dit-je en oubliant totalement nos poursuivants.
- Écoutez-moi bien, je n’ai pas le temps de vous expliquer les engrenages du destin ! Sachez seulement ceci, je me charge de la liche, laissez-moi la tuer, mais vous, occupez-vous des poursuivants ! cria-t-elle
- Que …
- Allez ! Pressez-vous ! Ils arrivent ! »

J’ai grogné. (il grogne beaucoup...) Maudite garce, à quoi jouait-t-elle ? Elle nous avait envoyés dans l’antre d’un démon et voilà maintenant qu’elle venait nous sauver. Cependant, j’étais rassuré. Si elle pouvait s’occuper de la liche, alors nous étions en sécurité (c'est trop facile. Je ne lui donnerais pas autant d'assurance). Nos poursuivants n’étaient pas un problème ; les tuer non plus. De nouveau, le rire maudit du noble viola le silence de la nuit (drôle de silence après les hennissements, le martellement du chariot, le claquement des sabots de la chevauchée ...) mais personne ne frissonna. Nous n’avions plus peur, courage et honneur se lisaient sur nos traits. De nouveau, nous étions fiers d’être des Dragons blancs.
Nous sommes sortis du chariot puis nous l’avons basculé de coté pour qu’il nous offre une maigre barricade. Et soudain, ils étaient sur nous, trois cavaliers au regard menaçant. Le premier s’est écrasé sur le chariot mais les deux autres ont réussi à bondir par dessus. Eledif a achevé le garde au sol et Ocur en a tué un autre ("un second"), une flèche dans le bide (non non, très familier là. "une flèche dans le thorax, dans le ventre, dans la poitrine... mais pas dans le bide ^^), alors que j’ai paré un coup de sabre puis glissé ma lame dans le dernier. Et déjà, d’autres étaient sur nous. La plupart avait mis pied à terre et contourné la barricade pour nous charger. Nous repoussions leurs assauts féroces, placés sur une même ligne de défense. Et chacun d’entre nous donnait des coups d’estoc, plus pour les refouler que pour les blesser. Mais pourtant, nous reculions sans cesse. La barricade n’était plus qu’une pâle décoration de la ruelle (mauvaise image. "une pâle banderole de sécurité" donnerait davantage l'effet qu'elle est complètement inutile contre plusieurs cavaliers). Nos flancs, Ocur et Eledif, avaient fléchi et nous nous étions rapidement retrouvés (utilise le nous. Onest impersonnel, et ne doit être utilisé qu'avec des "on" pour désigner le groupe. Or, tu as déjà employé beaucoup de fois "nous" dans cette nouvelle) en demi-cercle, attaqués par un ennemi en surnombre, à deux ou trois contre un. Et soudain, le front s’est avachi et la bataille s’est transformée en une mêlée de chair, de sang et d’acier. Je ne tentais plus de les repousser, j’attaquais pour tuer. Sans répit, je me ruais dans la masse, tailladant et hurlant avec la rage d’un démon alors qu’autour de moi, le sang giclait. Je n’avais aucune idée de ceux qui étaient morts ou même, si la femme se chargeait bien de la liche, le combat avait plongé mon esprit dans une brume épaisse où je n’avais cesse de lutter pour survivre.
J’ai décapité un garde puis j’ai bondi sur un autre et enfoncé mon arme dans sa cotte de maille. Un troisième m’a tailladé l’épaule et j’ai beuglé (très familier => hurlé) de douleur avant de le tuer avec difficulté (là encore, c'est un peu trop simple à mon goût. Généralement, celui qui inflige la douleur à l'adversaire prend l'avantage. et celui qui subit, peut difficilement le tuer comme ça d'un coup). Un soldat m’a chargé, je l’ai esquivé mais du sang a giclé de ma blessure et j’ai trébuché au sol. Il s’est rapproché de moi, un sourire arrogant aux lèvres, avec sa lame haute dans le ciel. Et, alors qu’il allait me planter (attention, tu as parfois un vocabulaire un peu familier plour la narration ! => "alors qu'il allait planter sa lame dans mon corps", et pas me planter), il a grimacé et s’est écroulé. Eledif est apparu et m’a aidé à me relever. Ses vêtements étaient tachés de sang mais ce n’était sans doute pas le sien.
La mêlée s’était éloignée de nous alors j’ai pu contempler le désastre. Les ruelles étaient repeintes de sang et de nombreux cadavres gisaient au sol. Néanmoins, la plupart était des gardes. De notre côté, seul Sirak était mort, une épée dans le ventre. En voyant son cadavre, j’ai soupiré, malgré ses airs de brute, c’était un frère de la compagnie et un homme sur qui nous pouvions compter. Je lui ai adressé une prière (il a le temps?) et puis Eledif est retourné au combat alors je l’ai suivi, la pointe de mon arme devant moi. J’ai embroché un homme et tranché la gorge d’un autre. Et alors, le dernier garde est tombé. La bataille s’est achevée soudainement (bizarre... quand il n'en reste plus que troisgardes, on sait que ça ne va pas durer super longtemps. Sinon => "brusquement"), j’étais toujours en train de rugir comme un dragon (ça rugit comment un dragon ?) alors que ma lame cherchait un ennemi. Abasourdi, je me suis calmé et j’ai observé les autres. Il ne restait plus que moi, blessé à l’épaule, Eledif fatigué, le Borgne avec une ou deux blessures au ventre, et Arthur qui tentait d’endiguer nos plaies, un halo bleuté recouvrant ses mains.
Puis j’ai dévisagé la femme qui combattait contre la liche, comme elle nous l’avait promis. Ils étaient séparés de quelques pas et tentaient de se tuer à l’aide de la magie, leurs sorts transformaient la nuit en jour dans un éclat d’étincelles rougeâtres et blanchâtres (rougeâtre et blanchâtre ... sont des mots laids. Rien que apr leurs sonorités. "d'étincelles vermeilles et laiteuses"). Brusquement, le Borgne m’a tapoté (à) (ou "sur") l’épaule, je me suis retourné et j’ai hoché de la tête d’un air attristé : d’autres gardes apparaissaient au loin, alertés par le vacarme de la bataille. Ils étaient trop nombreux, ces renforts allaient définitivement nous briser. Malgré tout, je n’avais pas peur. La mort était depuis longtemps devenue une sœur proche de moi. Personne n’avait tenté de fuir, nous n’étions pas des lâches. Tout le monde meurt un jour, et il semblait que ce soit aujourd’hui le nôtre. Les gardes courraient vers nous, mais soudain, une flèche a sifflé et s’est enfoncée dans la chair d’un des hommes. Des ombres noires se sont ruées sur les gardes, criant à la gloire du dragon blanc. Et les deux troupes s’entrechoquèrent, dans un fracas de chair, de bois et de métal. Même si je m’étais apprêté à mourir, j’étais rassuré de voir mes compagnons. Les rouages du destin voulaient que je vive encore et je n’allais pas me lamenter là-dessus. Je n’avais pas de doute sur l’issue du combat, la victoire était déjà acquise. Nos hommes allaient les massacrer, les gardes n’étaient qu’une bande de vermines qui passaient leur temps à boire et à s’amuser alors que nous, nous nous entraînions nuits et jours (oulah oulah... ils sortent d'où ceux là? Pourquoi ne sont-ils pas venus avant ? c'est qui en fait ?). Et déjà, leur front (c'est quoi que tu appelles leur front? Au départ, je pensais que tu parlais de la partie du visage, avec une vague figure de style, mais là je vois déjà plus le front du combat. Sauf qu'un front n'appartient à personne. C'est une limite où les deux adversaires s'affrontent ... donc c'est plutôt => "leur position fléchissait") fléchissait alors que cinq brutes à l’armure noire martelaient leur flanc. Néanmoins, je me posais des questions. Qui avait prévenu les gars ? Et puis j’ai remarqué qu’une petite silhouette touffue remuait sur le toit. Félix ! Maudit gamin, il avait dû nous suivre, il ne pouvait pas s’en empêcher. Je ne voyais que son ombre mais je savais qu’il gloussait. Il nous avait sauvés et il savait que cet acte allait me coûter cher : ce sacré môme n’épargnait aucun homme qu’il avait aidé quand il s’agissait de lui rendre la donne.
J’ai grogné, on verra ça plus tard. Je me suis retourné pour examiner mon groupe : Eledif était reparti au combat pour aider les nôtres. Il m’avait souri et avait chargé, son épée haute dans le ciel, comme un héros des tréfonds du temps. Le Borgne s’était écroulé contre un mur alors qu’Arthur tentait de le guérir avec sa magie. Il ne m’inquiétait pas, à vue d’œil, ses blessures étaient légères. Mais à cause de sa vieillesse ('de son âge" mais tu pourrais reformuler la phrase), il était fatigué et il lui faudrait beaucoup de repos pour bien récupérer.
En réalité, seule une chose m’ennuyait. Le combat magique qui restait incertain. En réalité, je n’avais aucune idée de qui gagnait ou de qui perdait, aussi bien à cause de mes maigres compétences en sorcellerie que par le chaos magique qui s’en échappait. Partout, des éclairs rayonnaient d’une lueur rougeâtre (même remarque que tout à l'heure). J’étais ébloui par tant de lumière en pleine nuit et les deux combattants n’étaient plus que des silhouettes blanches, presque invisibles. Je me suis concentré et j’ai regardé minutieusement les formes. Brusquement, j’ai tremblé. La peur revenait. Il n’y avait plus une mais deux liches ! J’ai tenté de repérer notre femme mais elle n’était plus là. Et puis j’ai compris, c’était elle la seconde liche ! Elle n’était plus qu’un cadavre ridé avec des yeux blancs et une robe dévoilant un corps frêle et morbide. Mais pourtant, sa vie y était préservée et ses mouvements étaient aussi vifs qu’un humain alors qu’elle esquivait des boules de feu du noble. Dans quoi nous étions nous fourrés ? Qui était-elle ? J’ai secoué de la tête, cette mission m’échappait totalement : le noble qui s’est réveillé alors que nous l’avions tué, Félix qui ne m’a pas écouté et cette maudite femme qui était aussi une liche. Elle allait entendre parler de moi. En temps voulu, j’irais lui poser certaines questions. Mais maintenant, je me contentais d’observer le combat. Des boules de feu et de glace s’échappaient des mains du noble mais à chaque fois, elle les contrecarrait (sens incorrect => "elle les repoussait") et le sort explosait dans une étincelle d’énergie. La femme a croisé ses mains et quatre pierres, qui entouraient le noble, ont remué et ont relui d’un vert éclatant (utilité? La phrase est déjà maladroite ... je pense que tu peux supprimer cette fin). Il les avait aussi vues, ses yeux se sont écarquillés. Et soudain les pierres ont libéré des murs d’énergie verdâtre (niark => "aux reflets émeraude") qui l’ont emprisonné. Il s’est rapproché d’un mur et a frappé les parois d’énergie en hurlant de terreur jusqu'à ce qu’il ne s’écroule. Une fumée s’échappait de son corps qui se desséchait à vue d’œil laissant apercevoir ses os jaunâtres (=> "safran"). Et le cadavre est devenu cendre, la liche était morte pour de bon.

« Un écran contre magie, m’a annoncé Arthur. Elle l’a emprisonné dans une prison où les flux magiques ne passent plus.
- C’est exact, a-t-elle dit en se rapprochant sous une forme plus humaine. La magie lie le corps des liches à leur vie, alors, lorsque cette source disparaît, celle-ci s’échappe et ils meurent.
- C’est bon à savoir, ai-je dit d’un ton railleur. Peut-être en aurais-je besoin bientôt. »

Elle m’a souri et m’a promis de m’expliquer après le combat (c'est bien déjà "après le combat" non ? Ou il y en reste encore?). J’étais dégoûté ("écœuré") de parler avec une femme qui se moquait de la mort. En fait, j’avais surtout peur d’elle et de son pouvoir. Mais, malgré tout ce qu’elle était, j’étais rassuré qu’elle soit dans notre camp. Sans elle, je serais sans doute devenu un cadavre ou pire encore, un squelette serviteur de la liche. Elle nous avait sauvés et je ne pouvais donc pas la blâmer (sauf peut être le fait qu'elle l'ait envoyé dans ce guet-apens Rolling Eyes . Je trouve sa réflexion un peu stupide).
J’ai regardé mes hommes. La bataille était terminée et nous avions facilement gagné (à part ça, il a failli devenir un squelette au service de la liche et passer l'arme à gauche ... tongue ). La plupart des cadavres qui jonchaient le sol n’étaient que des gardes. Néanmoins, nous devions les cacher ou les détruire. Sans corps, personne n’irait nous condamner pour le meurtre de ces parasites. (et les témoins? Suspect Parce que je pense pas que la ville dort sur ses deux oreilles) En réalité, le véritable problème, c’était pour les deux liches. Si on les avait aperçues en notre compagnie, nous serions aussi accusés de nécromancie et torturés jusqu’à la mort. Cela ne me rassurait pas du tout. Malgré ma crainte de sa race, je me suis retourné vers elle et lui ai posé la question :

« N’ayez crainte, vous ne serez pas incriminés, m’a-t-elle répondu d’un ton apaisant. J’ai endormi tous les citoyens aux alentours, personne n’a rien vu.
- Et …
- Quant aux corps, je vais m’en occuper. Partez avec vos hommes et rentrez au camp, vous avez rempli votre mission avec honneur et bravoure. Maintenant, c’est à moi de m’acquitter des miennes. Je vous retrouverais là bas, dans une heure. »

Encore une fois... un arrière goût de "trop simple" .
Des tournures parfois très maladroites et un vocabulaire à revoir Wink .
Que sont devenus les hommes de la garnison impériale ? Pourquoi ne pas les avoir faits intervenir ? Pas forcément dans le sens où ton narrateur l'entendait ... mais qu'ils aient une présence au moins ! Que tu ne les ais pas mentionnés pour rien quoi tongue .

Ensuite, pour revenir sur ta question: oui, le passé composé et le passé simple ne peuvent pas aller ensembles! C'est incorrect ! Tu n'as pas le droit de les mélanger. Le passé composé est surtout employé à l'oral ou dans les journaux. Très peu dans le récit et la narration.
Pourquoi?
Parce que le passé composé s'intègre dans le passé, d'une manière indéfinie, et a une conséquence sur le présent, aujourd'hui. Chose inutile pour un récit fictif.
Or le passé simple a une valeur dans le passé ... sans avoir à se justifier dans le présent. C'est pourquoi il convient au récit et moins bien à l'oral, dans la vie de tous les jours.

Les mélanger, c'est embrouillé toute notion du temps. Attention donc !
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Message  Attila Lun 1 Juin 2009 - 10:33

Plop. Merci de ton commentaire.
J'ai finalement tout mis au passé composé car c'est une sorte de journal donc l'action doit etre finie. Qui plus est, j'aime pas le "je" au passé simple ^^

Concernant les gardes imperiaux, j'ai repris le passage ou j'en parle et donc, ils ont plus ou moins disparu. Voila pourquoi ne n'en parle pas après :/ Finalement, ils m'ont servit a rien xD


Bon, je vais revoir ca bientot Wink Encore merci, tes commentaires sont vraiment bien (meme si parfois un peut "crus" ^^)
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Message  Attila Mer 3 Juin 2009 - 9:06

Avec Eledif, nous étions en tête de file, puis venaient le Borgne, Félix et les gars qui nous avaient sauvés. Enfin, la charrette avec nos trois blessés graves et Arthur tentant de les guérir ainsi que sept des nôtres qui gisaient sans vie. Sept en tout et pour tout. Sept de trop. Nous avions perdu des frères d’armes, de valeureux compagnons qui avaient traversé les âges avec nous. Nous étions habitués à de telles choses, la mort était courante dans notre vie, mais tout le monde était attristé et nul ne parlait. Une morosité funèbre s’était donc abattue sur le convoi. Le cœur lourd, nous avancions d’un pas lent comme lors d’un enterrement. Le camp semblait si loin et traverser les ruelles sombres de la ville endormie s’avérait bien difficile. Nous étions tous fatigué, aussi bien physiquement que moralement, la nuit n’avait pas été de tout repos. Finalement, après une éternité, nous sommes arrivés au camp et ceux qui étaient restés là-bas nous ont entouré dans le calme, regardant avec peine le visage des défunts.
Je voulais placer le plus grand écart possible entre cette ville maudite et nous. Rester n’apporterait que des ennuis et serait offrir d’autres compagnons à la mort, les réactions du gouverneur et celles de sa garde n’allant sans doute pas être douces. Alors j’ai donné des ordres. Les hommes se sont activés comme des fourmis excitées : Ils pliaient les tentes, rangeaient le matériel et aménageaient les chariots, courant dans tous les sens pour préparer le départ.
La patronne est arrivée. Je lui ai fait signe de venir dans ma tente. Elle s’est assise en face de moi et seule une petite table nous séparait. D’un côté, un chef en colère avec des yeux crachant de l’amertume et de l’incompréhension. De l’autre, une fille souriante, jeune et jolie, qui n’était en faite qu’une vieille sorcière se jouant de la mort.
    - Pourquoi ? Vous saviez que ce noble était une liche, alors pourquoi n’êtes-vous pas aller le tuer sans nous? ai-je beuglé en prenant l’initiative.
    - Ne comprenez-vous pas ? Son manoir était une forteresse protégée par une multitude de gardes et de sorts magiques. Même lorsque il sortait dehors, c’était avec une protection imposante. Il était invulnérable. Alors j’avais besoin de vous, il me fallait un appât qui puisse le faire sortir de chez lui tout en l’éloignant de ses protections et de ses hommes. Et vous avez très bien agi : ne s’attendant pas à une attaque et croyant juste avoir affaire à de pauvres justiciers, il est sortit vous attraper sans se préoccuper de ses défenses. Ainsi, il fut facile pour moi de le tuer, un jeu d’enfant si j’ose dire.
    - Je n’aime pas vos manières, liche. Vous auriez pu nous prévenir !
    - Auriez-vous accepté ? a-t-elle dit en souriant
    - Non

Je l’ai regardé d’un façon frisant le reproche et l’irrespect. J’étais dégoûté, son simple sourire me répugnait, elle qui avait envoyés sept des nôtres à la mort. Nous étions simplement ses objets, un moyen pour parvenir à ses fins. Comme un de ses serviteurs mort-vivants ! Seule sa répugnante face de liche ne me laissait pas sortir de mes gonds.
    - Voici un cadeau, pour la bravoure de vos hommes, a-t-elle dit en me tendant un petit objet rond et noir comme le néant. Si vous venez vers chez moi, vous n’aurez qu’à le présenter pour avoir de l’aide.
    - Et où vivez vous ?
    - En Terres Noires.

Je me suis étouffé, les Terres Noires ! Et qu’irions nous faire là-bas ? C’était une île démoniaque à l’ouest d’ici qui avait échappé à l’autorité de l’empire. La seule loi en vigueur étant celle de la force, le crime y régnait en maître. Une île de fous ! Jamais je n’irais là-bas et jamais je ne voudrais la revoir. Qu’elle parte, qu’elle retourne sur son île et qu’elle nous oublie ! Parler des Terres Noires m’avait calmé. Ma colère avait fait place à l’inquiétude. Vivre en Terre Noire signifiait que l’on était un dangereux criminel, un mage noir, ou un démon assoiffé de sang. Qu’elle appartienne à l’une de ces classes ne me rassurait pas, je n’avais plus qu’une hâte : finir ce contrat et la voir disparaître à jamais. A croire qu'elle lisait dans mes pensées car elle m’a dit qu’elle allait chercher l’or de notre contrat, la dernière chose qui nous reliait à elle. Après, tout serait fini. Elle a pris un parchemin, l’a placé au sol puis elle a psalmodié une formule magique. Le glyphe du parchemin s’est illuminé. Soudain, une fumée a envahi la pièce. J’ai sursauté, deux squelettes ! Je me suis levé d’un bond et j’ai sorti ma lame
    - N’ayez crainte ! Ils sont à mon service, a-t-elle gloussé

J’ai grogné et me suis rassis en posant ma lame sur la table d’un bruit sourd qui en disait long sur mon humeur. Les deux squelettes se tenaient devant moi, les mains sur un gros coffre. L’un d’eux portait l’armure d’un des gardes de la ville et j’ai dégluti. Elle avait dit qu’elle nettoyait le coin mais je ne pensais pas qu’elle le ferait de cette façon. Elle m’a souri en voyant mon regard ahuri et puis elle a ouvert le coffre. J’ai repris de l’assurance, il était rempli de pièces d’or, de joyaux et de rubis. Nous étions riches ! Il y avait bien plus d’or ici que ce que nous avions demandé pour le contrat.
    - Voici votre payement, mercenaire ! Merci et n’oubliez pas mon cadeau, a-t-elle dit.

Elle et les siens ont disparu. Il ne restait plus que le coffre, moi et son petit talisman. J’ai rapidement oublié notre commanditaire pour observer la boule ronde. Cet objet semblait maléfique. Sa puissance m’inquiétait, on aurait dit qu’il voulait aspirer mon âme. Il me faisait peur alors je suis rapidement sorti dehors et l'ai jeté dans la nuit. Après avoir entendu un ricochet, je suis reparti vers mes hommes, fier de mon lancé. J’allais définitivement oublié cette histoire, cette femme et surtout, cette liche. La mission était terminée !
Je me suis avancé vers le troupeau formé par nos compagnons. Ils étaient tous agglutinés autour de nos sept morts qui reposaient au sol. Les corps étaient recouverts de draps blancs, alors qu’à leur coté, reposait leur épée, sœur de bataille, et le drapeau de la compagnie, symbole de notre fraternité éternelle. Nous avons martelé nos boucliers en les frappant avec nos épées. C’était l’heure des morts, le chant d’adieu pour nos frères. Le vacarme, qui aurait pu réveiller toute la cité, ne m’inquiétait pas. Rien ni personne n’aurait pu les priver de cela. A ce moment-là, les conséquences m'importaient peu : qu’ils nous laissent pleurer la mort de nos compagnons. Mais, lentement, le chant métallique s’est stoppé. On est resté debout à les dévisager tandis que quelqu'un les enterrait. Puis, ils ont planté une stèle : « Ici repose sept des Dragons Blancs. Que leur repos soit éternel.» avec, en dessous, leurs noms.
Je suis alors retourné dans ma tente. J’ai rangé mes affaires, mis mon épée dans un fourreau et ramassé une tunique puis l’ai posée près d’un coffre. Une petite boule noire reposait dessus !

FIN


(fin de la première nouvelle sur la compagnie des dragons blancs mais il y en aura d'autres ... plus tard. Pour l'instant, je vais passer a un autre perso dès que mes corrections seront finit Very Happy)
Prochainement, je vais donc editer tous mes posts pour vous mettre les dernières versions Wink
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