Les Cerises noires, Henri Debluë
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Les Cerises noires, Henri Debluë
Bon, je ne devrais pas, mais après tout, considérons cela plus comme un hommage que comme une page de pub éhontée !
Deux mots sur l'auteur :
Né le 3 septembre 1924 à Montreux, Henri Debluë est l'un des fondateurs des Editions Rencontre. De 1950 à 1953, il dirige la revue Rencontre qui sert de support à cette maison d'édition avant d'enseigner le français au Collège de sa ville natale, puis à l'Ecole Normale de l'Est vaudois.
On lui doit également plusieurs pièces de théâtre dans lesquelles il s'affirme comme un écrivain engagé, préoccupé de justice sociale. Sa première pièce Force de loi (1959) dénonce le système judiciaire helvétique et la peine de mort, tandis que La passion de Job(1978) constitue un drame sur l'injustice divine.
Lors de la Fête des vignerons de Vevey de 1977, c'est lui qui est chargé de concevoir le scénario et d'écrire le texte de cette grande fête culturelle et populaire qui se déroule tout les quarts de siècle.
Enfin, Henri Debluë produit une étude critique importante sur les romans de G. Bernanos et un roman, Les cerises noires, témoignage sur la vie intellectuelle en Suisse romande durant la guerre et l'après-guerre pour lequel il reçoit le Prix du Livre vaudois. Il décède le 14 octobre 1988 au lendemain de la publication de ce livre.
Résumé :
Qui est Roland Bocion, qui recompose fil par fil le tissu de sa vie en méditant sur un quai de Montreux ?
Typographe, il appartient à une ville qui recèle l'or léger de son lac et qui, derrière ses hôtels, cache un petit monde de menuisiers, de coiffeurs, de mercières troublantes ou troublées, d'habitués de cafés, d'artistes entre guillemets. Parmi eux, voici le père, la mère, les camarades, l'ivrogne qu'on observe de loin et dont on deviendra un jour le tuteur. Roland passe en revue la multitude des visages. Ils constituent sa vie. mais ils finissent aussi, en ce livre, par composer une époque et un pays.
Vérité du tableau. Mais tant d'attention à l'existence quotidienne conduit aux drames secrets. Chaque mort donne sa profondeur à laplus modeste destinée, une force de compassion qui a sa source hors de l'imaginable.
Livre de sagesse. Mais d'abord roman d'une vie. Roland, qui n'a rien d'un héros, cherche ses assises. Il découvre les tragédies européennes par les rumeurs qui traversent le lac. Il découvre l'amour par les femmes dont les visages, qui le boulversaient ou l'agitaient jusqu'au besoin de meurtre, peu à peu pàalissent et s'effacent. Il découvre le pouvoir des idées par les intellectuels enfiévrés dont il imprime la revue. Cuisante expérience. On l'incite, lui, l'ouvrier, à s'engager. Le garçon, que son instituteur appelait Simplex, refuse le service militiaire et se retrouve en prison.
Venu de sa ville, Roland voit respirer, déjà sous les couleurs du deuil et dans des saveurs inoubliables, le pays des cerises noires.
Premières phrases :
Une fin d'après-midi de septembre. Un des plus beaux moments du lac, d'une profonde et transparente plénitude... Tout à l'heure au cimetière de Clarens, il n'y avait presque personne pour l'enterrement de Valentin, appelé Titine à cause de son homosexualité.
Dernières phrases :
DAns les couleurs froides apparaitront les premières étoiles. Où est Roland ? On voit mal les repères et les temps ne se laissent pas forcer. Peut-être est-il plus loin qu'il ne le croit. On ne mesure pas son avance, sur l'horizon de la mer.
Deux mots sur l'auteur :
Né le 3 septembre 1924 à Montreux, Henri Debluë est l'un des fondateurs des Editions Rencontre. De 1950 à 1953, il dirige la revue Rencontre qui sert de support à cette maison d'édition avant d'enseigner le français au Collège de sa ville natale, puis à l'Ecole Normale de l'Est vaudois.
On lui doit également plusieurs pièces de théâtre dans lesquelles il s'affirme comme un écrivain engagé, préoccupé de justice sociale. Sa première pièce Force de loi (1959) dénonce le système judiciaire helvétique et la peine de mort, tandis que La passion de Job(1978) constitue un drame sur l'injustice divine.
Lors de la Fête des vignerons de Vevey de 1977, c'est lui qui est chargé de concevoir le scénario et d'écrire le texte de cette grande fête culturelle et populaire qui se déroule tout les quarts de siècle.
Enfin, Henri Debluë produit une étude critique importante sur les romans de G. Bernanos et un roman, Les cerises noires, témoignage sur la vie intellectuelle en Suisse romande durant la guerre et l'après-guerre pour lequel il reçoit le Prix du Livre vaudois. Il décède le 14 octobre 1988 au lendemain de la publication de ce livre.
Résumé :
Qui est Roland Bocion, qui recompose fil par fil le tissu de sa vie en méditant sur un quai de Montreux ?
Typographe, il appartient à une ville qui recèle l'or léger de son lac et qui, derrière ses hôtels, cache un petit monde de menuisiers, de coiffeurs, de mercières troublantes ou troublées, d'habitués de cafés, d'artistes entre guillemets. Parmi eux, voici le père, la mère, les camarades, l'ivrogne qu'on observe de loin et dont on deviendra un jour le tuteur. Roland passe en revue la multitude des visages. Ils constituent sa vie. mais ils finissent aussi, en ce livre, par composer une époque et un pays.
Vérité du tableau. Mais tant d'attention à l'existence quotidienne conduit aux drames secrets. Chaque mort donne sa profondeur à laplus modeste destinée, une force de compassion qui a sa source hors de l'imaginable.
Livre de sagesse. Mais d'abord roman d'une vie. Roland, qui n'a rien d'un héros, cherche ses assises. Il découvre les tragédies européennes par les rumeurs qui traversent le lac. Il découvre l'amour par les femmes dont les visages, qui le boulversaient ou l'agitaient jusqu'au besoin de meurtre, peu à peu pàalissent et s'effacent. Il découvre le pouvoir des idées par les intellectuels enfiévrés dont il imprime la revue. Cuisante expérience. On l'incite, lui, l'ouvrier, à s'engager. Le garçon, que son instituteur appelait Simplex, refuse le service militiaire et se retrouve en prison.
Venu de sa ville, Roland voit respirer, déjà sous les couleurs du deuil et dans des saveurs inoubliables, le pays des cerises noires.
Premières phrases :
Une fin d'après-midi de septembre. Un des plus beaux moments du lac, d'une profonde et transparente plénitude... Tout à l'heure au cimetière de Clarens, il n'y avait presque personne pour l'enterrement de Valentin, appelé Titine à cause de son homosexualité.
Dernières phrases :
DAns les couleurs froides apparaitront les premières étoiles. Où est Roland ? On voit mal les repères et les temps ne se laissent pas forcer. Peut-être est-il plus loin qu'il ne le croit. On ne mesure pas son avance, sur l'horizon de la mer.
Re: Les Cerises noires, Henri Debluë
Je comprends mieux ton immense culture et ta passion pour la littérature !
Les chiens ne font pas des chats comme on dit.
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domingo- Talent Génial
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Localisation : Gard
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Votre talent : Inutile
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Date d'inscription : 06/05/2010
Re: Les Cerises noires, Henri Debluë
Ouh, j'étais passé à côté de ça oO.
Quel lien familial a-t-il en rapport avec toi ?
Les éditions "Rencontre" existent toujours non ?
Quel lien familial a-t-il en rapport avec toi ?
Les éditions "Rencontre" existent toujours non ?
Re: Les Cerises noires, Henri Debluë
C'était mon grand-oncle. ^^
Oui et non. Elle a été rachetée par je ne sais plus quelle société et est devenue La cité du livre, je crois, et a été délocalisée dans le Cher.
Oui et non. Elle a été rachetée par je ne sais plus quelle société et est devenue La cité du livre, je crois, et a été délocalisée dans le Cher.
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