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Renaissance

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arthelius
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Message  arthelius Lun 28 Sep 2009 - 10:04

Voici une nouvelle que j'avais écrite il y a quelques temps et que je viens de retrouver, j'aimerai vous la faire partager et récolter vos avis. Merci par avance


Renaissance

Où… où suis-je ?
La question me taraudait. Elle me martelait. Mes yeux encore engourdis s’ouvrirent petit à petit, je ne voyais que du blanc. Est-ce que cela été du à une lumière vive ou bien était ce la fatigue qui avait eu raison de mes yeux. Puis tout à coup la vue me revint, je discernais le contour de mes mains pourtant je continuais à ne voir rien d’autre que du blanc, un blanc immaculé, un blanc cristalin.
Puis comme venu de nulle part un homme vint à moi, ce qui me frappa c’était que ses pieds ne touchaient pas le sol, il volait avec grâce au milieu de toute cette pureté. Je ne pourrais vous dire comment il était habillé, ni même vous décrire son visage c’était comme si mon esprit n’arrivait pas à cerner la moindre particularité de son anatomie ou de son apparence.
Et d’une voix détaché il me dit :
« Encore ces reflexes humains ? Tu vas bientôt tout oublier. »
Je lui demandais alors d’une voix tremblante.
« Qui êtes vous ? Et où suis-je ? »
« Où tu es ? Tu ne le sais donc pas ? Effectivement le choc a dû être violent, mais mon cher ami, tu es mort ! »
La nouvelle me laissa sans voix : j’étais mort. Ça ne pouvait être qu’une mauvaise farce, j’allais me réveiller et reprendre le cours de ma vie. Et tout à coup alors que je m’arrachai la tête, essayant de comprendre ce qui m’arrivait, des images me revinrent à l’esprit, je revis cet autobus arriver a vive allure et me percuter. Alors l’homme en noir aurait dit vrai, le choc si violent du véhicule aurait eu raison de mon existence.
« Tout te revient maintenant ? » me demanda, sans aucune preuve de compassion, l’homme qui se tenait face à moi.
Oui tout me revenait par brides, mais où sont les êtres chers que l’on a aimé et qui nous aiment ? Ce long tunnel et toutes ces images véhiculés par un imaginaire décidément trop fertile. Où sont les anges et les trompettes, et je ne sais quelles autres bondieuseries que l’on s’imagine de son vivant ? La mort serait donc cette immensité de vide baigné dans cette blancheur effrayante ?
Il sentit alors que les questions me submergeaient, que je me perdais, s’approchant alors de moi, il me dit :
« N’aie crainte, toutes tes questions trouverons bientôt une réponse, mais pour cela tu dois accepter de me suivre. »
Avais-je vraiment le choix, refuser de suivre la seule présence humaine que je trouvais sur ma route aurai été des plus stupide et surtout dangereux pour mon devenir. Puis comme par magie le brouillard blanc se dissipa et je pus enfin apercevoir le visage de mon hôte. Il portait un costume noir de la tête au pied, aucune délimitation ne venait se détacher, seul une cravate blanche venait casser cette monotonie. Assez mince et effilé, il était beau comme un ange, son visage respirait le calme et la sérénité, une belle chevelure brune surplombait le haut de son crane. Il n’avait rien d’effrayant, plutôt un certain charisme, caché derrière sa banalité affreusement humaine.
C’est alors que je reconnu la rue dans laquelle nous nous tenions. C’est ici que le camion m’avait fauché. Je me frottais les yeux. Le cauchemar prenait fin, je me réveillais enfin. Vivant, debout à l’endroit de mon trépas, prêt à reprendre une vie normale. Mais je fus ramené à la dure réalité lorsqu’une femme passa à travers mon corps comme si elle traversait un nuage de fumée, ne se retournant même pas. C’est alors que l’homme posa sa main son mon épaule et me murmura a l’oreille :
« Vous êtes bien mort ! » d’une voix narquoise dissimulé derrière une monotonie à toutes épreuves.
Cela sonna comme un juron maudit au creux de mon oreille. Un frisson me parcouru l’échine.
Et il renchérit « Désormais, il va falloir vous faire à cette idée, si vous voulez passer à l’étape suivante. »
Je le questionnais « Quelle étape suivant, mon repos éternel ? »
« Pas tout à fait, cela va dépendre de vous » me répondit-il
« Dépendre de moi, comment ça ? » lui demandais-je
« Vous le verrez en temps voulu. »
Et je ne pu réussir à lui soutirer une quelconque information supplémentaire. Puis j’assistais impuissant à ma mort. Mon corps était là étalé sur le sol, les gens s’amassant tout autour, sans que je ne puisse rien faire. Dans ce brouhaha assourdissant j’entendais au loin les sirènes des ambulances, mais je ne savais que trop bien qu’il était déjà trop tard, la preuve en était mon existence dans cet autre plan de la réalité. Etrangement je ne me sentais pas attristé par cette scène, je commençais à me faire à l’idée que j’étais mort. De toute façon comment pouvions-nous échapper à son destin.
Alors le mystérieux homme se tourna vers moi, et me dit :
« Il est temps d’y aller mon ami, c’est l’heure du choix. »
Un choix ? Quel choix ? Me demandais-je en mon fort intérieur. L’homme s’arrêta quelques instants, leva les yeux au ciel, comme si ce moment lui était pénible, puis il lança tout à coup. « Notre plan, celui des morts n’est pas différent de celui des vivant, un simple voile nous sépare. Nous pouvons les voir mais eux non, mais en aucun cas nous ne pouvons interagir avec eux, sauf dans certain cas extrême, lorsque les âmes en peine tentent de prévenir leurs prochains. Seuls quelques élus peuvent se déplacer entre les plans. Nous appelons les humains des ondes plates, car leur base de résonnance spirituelle frise le zéro, ce qui n’est pas le cas de certains médiums et autres animaux. Mais je vous explique tout ceci un peu en vain puisque vous aurez bientôt tout oublié. »
Son air mélancolique ne faisait qu’appuyer de façon certaine ses dires.
Je ne comprenais pas sa dernière phrase, serais-je condamner aux tourments éternels. Beaucoup trop de questions venaient embrumer mon esprit, sans y trouver aucune réponse. Et sans que cela ne puisse se voir à l’extérieur la peur me tordait le ventre, si j’en avais encore un d’ailleurs.
C’est alors qu’il reprit « Vous devez cesser de penser que vous êtes encore un humain, vous devez penser destin et sommes de vos actes, mais nous voilà déjà arrivés. »
Et là, devant moi, se dressa un immense temple aux colonnes immaculés et aux fenêtres grandes ouvertes, je ne pouvais distinguer le haut ce temple qui en fait était une tour, la tour de Babel. Tel que les grandes maitres l’avaient dessinée.
L’homme passa devant moi, et nous arrivâmes dans un immense hall ou plusieurs anges volaient au dessus de nous. La salle n’était composée que de nuages et de lumières, l’homme m’expliqua alors qu’il s’agissait d’une création de mon esprit suivant la religion qui m’avait guidé, et cela même malgré moi, tout au long de ma vie. Il entrouvrit une porte qui déboucha dans un petit bureau tout à fait banal, ou siégeait une chaise, une plante verte dans un coin vaporeux et un bureau de bois clair. Il me fit signe de m’asseoir, puis passa derrière ce bureau. Il ouvrit le dossier qui se trouvait devant lui et le scruta longuement en silence. Je n’osais interrompre sa concentration. Puis tout à coup il redressa la tête et me dit :
« Je suis désolé mais le repos éternel ne sera pour cette fois, votre liste d’acquis comporte quelques lacunes, nous allons donc devoir procéder à une réincarnation.
« Une réincarnation ? » lui demandais-je.
« Oui une réincarnation, mais je vais vous expliquer son fonctionnement. »
Je tombais des nues, je ne comprenais rien à ce qu’il m’arrivait, le mieux était alors d’écouter mon mystérieux interlocuteur.
« N’ayant pas acquis un nombre suffisant d’actes significatifs au cours de votre vie terrestre, nous allons devoir vous renvoyez sur celle ci, mais dans un nouveau corps pour une nouvelle existence, avez-vous une demande à formuler auparavant ? »
Je bafouillais, restant effondré au fond de ce siège si inconfortable, la bouche béante. Je tentai de reprendre mes esprits et de formuler une réponse audible.
« Oui je trouve cela un peu précipité, ce n’est pas que je vais regretter mon ancienne vie, n’ayant aucune attache mais quand même, garderais-je des souvenirs de cette vie passée ? »
« Aucun, puis ce que cette nouvelle vie commence depuis votre naissance, ou plutôt votre renaissance. Mais vous savez ce n’est pas la première fois que vous passez par là. »
« Comment ça ? » Demandais-je d’un ton assez sec
« Oui, vous êtes déjà subi le cycle de la vie et de la mort de nombreuses fois, et à chaque fois vous m’avez demandé si vous alliez perdre tout vos souvenirs, comme la plupart des personnes qui passe par ici d’ailleurs. »
« C’est donc inéluctable. »
« Oui effectivement. »
Je me résignais donc à tout oublier, puisqu’il devait en être ainsi. Et l’entrevue toucha à sa fin, ne me laissant aucune chance supplémentaire. Encore sous le choc de cette annonce, nous ressortîmes de ce bureau et nous nous dirigeâmes vers une autre pièce. Celle-ci baignait dans la pénombre. C’est alors que je vis comme à travers une fenêtre flottant dans les airs, une scène peu commune. Il s’agissait de moi gisant sur une table d’opération, j’interpellais donc mon hôte et lui demanda « C’est bien moi ? Mais que se passe t il ? »
« Oui c’est vous, enfin plutôt votre enveloppe charnel, mais il est trop tard pour la réintégrer, vous avez été jugé apte à renaitre et non à revenir d’où vous venez. »
« Pourquoi cela aurait été possible ? »
« Oui si votre âme en avait fait le choix, mais il est trop tard, suivez moi maintenant. »
Les questions revinrent au galop, mais ma décision était prise, et de plus je ne pouvais faire marche arrière. Pourtant un sentiment d’amertume m’assaillit.
Puis nous arrivâmes devant un long tunnel qui ne semblait ne pas en finir. Il s’agissait du tunnel de la vie. Devant ce tunnel se tenait debout une femme, toute de blanc vêtu si ce n’est un foulard noir qui ceinturait son cou. Puis une dernière fois l’homme se tourna vers moi et me demanda. « Voudriez-vous revoir une dernière chose de votre vie passée avant de commencer la nouvelle. Sachez juste que je peux vous faire revoir n’importe quel passage de votre existence passé ou avenir. »
« Je voudrais bien voir mon enterrement, c’est possible ? »
« Oui bien entendu, vous êtes tous semblable, mais je me demande quel intérêt y trouvez vous, enfin si c’est votre vœu allons y. » L’homme en noir semblait lassé d’entendre sans fin cette morbide requête.
Et dans un énorme éclair blanc, nous nous retrouvâmes devant ma dépouille, lors de la cérémonie qui était donné en mon honneur. Je n’avais ni femme, ni enfant, peu d’amis et de connaissances, seul Rose, une jeune femme que je connaissais depuis peu était là. Je m’approchais d’elle lentement, les yeux rivés au sol, elle pleurait, elle pleurait énormément, et ses larmes me touchèrent. Mon cœur semblait battre de nouveau, pourtant il était trop tard, je devais recommencer une nouvelle vie. Mais cette nouvelle existence ne semblait pas trouver d’écho dans mon cerveau ni dans mon cœur, je me dis alors qu’il serait stupide de devoir recommencer une vie, alors que celle-ci n’était peut être pas encore véritablement commencée. C’est alors que l’homme me prit par la main et me ramena devant cet infini tunnel.
Il me posa alors la terrible question : « Etes vous prêt ? » Je fis oui de la tête mais l’est-on vraiment. C’est alors que ma esprit me dicta de ne pas suivre mon destin, de m’en échapper, de me soustraire a ce futur incertain, alors qu’un possible passé me tendait les bras. Mes jambes trouvèrent cette idée fort séduisante et entreprirent une course effréné jusqu’à la scène de ma mort. Je ne savais comment il fallait procéder pour retourner sur terre, pour retrouver mon ancienne vie, mais le temps me pressait et devant faire au plus vite je plongea, sans vraiment y réfléchir dans cette lugubre scène.
Tout était noir, puis blanc.
Plus aucun bruit.
Ma tête tournait.

Où… où suis-je ? Et j’entendais au loin crier un homme mais son cri se perdait dans le néant.
Puis une voix douce m’accueillit, c’était la voix de Rose, je la reconnue au premier son. J’étais revenu sur terre, j’avais réussi. J’allai commencer une nouvelle vie. Certes surement pas parfaite, mais au moins c’était ma vie.

« Alors il est repartit ? » Demanda la femme en blanc qui avait observée toute la scène sans bouger ni intervenir.
« Oui » répondit l’homme en noir
« Pourquoi faut il toujours avoir recours à ce procédé, leur faire croire que leurs souvenirs vont être perdu a jamais ? Est-ce si important ? Est-ce que le salut de leur âme ne vaut il pas plus cher que des souvenirs parfois douloureux ? Car au final ils sont peu à accepter une nouvelle vie. »
« Il ne changeront jamais, ils veulent être maitre de leur destin. Et nous ne sommes pas humais alors qui sait ce qui se cache dans leurs souvenirs.» Rétorques l’homme en noir devenu soudainement l’avocat du diable.
« Il croit avoir réussi à nous échapper, mais c’était sa destinée. » Comprends alors à haute voix l’entité féminine, avec une voix totalement détachée.
« Sans cela il ne pourrait gouter aux joies de la vie, et essayer de réparer leurs fautes, et puis de toute façon il finira bien un jour par revenir, en attendant il suit son destin ce qu’il tente de fuir, c’est la vie. » Conclue l’entité masculine
« Oui, ile me fuient alors que je serais à jamais leur seule mère, en voulant échapper à la vie, ils ne font que s’approcher un peu plus de la mort, n’est ce pas paradoxal ? » Demande-t-elle.
« Non, Colombe, c’est juste humain. »


Dernière édition par arthelius le Lun 28 Sep 2009 - 14:38, édité 2 fois
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Message  B. Lun 28 Sep 2009 - 10:40

en rouge: fautes d'orthographe, de grammaire, de conjugaison
en bleu clair: répétitions
en bleu: maladresses, erreurs de syntaxe.
en noir: mes commentaires et suggestions.


arthelius a écrit:Renaissance

Où… où suis-je ?
La question me taraudait la tête >>> "tarauder = tourmenter moralement", il est donc inutile d'ajouter "la tête". Elle me martelait. Mes yeux encore engourdis s’ouvrirent petit à petit >>> maladroit, tes yeux ne s'ouvrent pas tous seuls: "J'ouvris les yeux petit à petit", je ne voyais que du blanc, preuve que je devais baigner dans une lumière intense >>> maladroit. Par exemple: "et je fus aveuglé par une lumière intense". Puis la vue me revint, je ne voyais rien d’autre que du blanc, un blanc immaculé, un blanc cristalin. >>> la vue lui revient et il ne voit toujours que du blanc? Bizarre ça. Précise au moins que ton narrateur arrive à distinguer son corps, ou un détail quelconque.
Puis comme venu de nulle part un homme vint à moi, ce qui me frappa c’était que ses pieds ne touchaient pas le sol >>> maladroit, phrase à revoir, il marchait >>> tu viens de dire qu'il survolait le sol! Contre sens à revoir sur cette infinité de pureté. >>> berk, à modifier. Je te propose pour la phrase: "Il évoluait avec grâce au milieu de toute cette pureté". Je ne pourrais vous dire comment il était habillé, ni même vous décrire son visage c’était comme si mon esprit n’arrivait pas à le matérialiser. >>> bof: "Je ne saurais décrire ni son apparence, ni son visage tant mon esprit éprouvait des difficultés à matérialiser cet être étrange."
Et d’une voix détaché il me dit:
« Encore ces reflexes humains ? Tu vas bientôt tout oublier. »
Je lui demandais alors d'une voix tremblante.
« Qui êtes vous ? Et suis-je ? »
« Où tu es ? Tu ne le sais donc pas ! Effectivement le choc a être violent, mais mon cher ami, tu es mort ! »
La nouvelle me laissa sans voix: j’étais mort. >>> ici, mets deux points et le point final, comme ça, tu insistes bien sur le fait que ton narrateur réalise ce qui lui arrive. C’était >>> il faut éviter d'employer ça, c'est très maladroit et enfantin dans un texte. Préfère: "Il s'agissait", ou "j'étais sans doute victime d'une mauvaise farce" une mauvaise farce, j’allais me réveiller pas de virgule ici et reprendre le cours de ma vie. Et tout à coup alors que je m’arrachai les cheveux en essayant de comprendre ce qui m’arrivait, des images me revinrent à l’esprit. Je revis cet autobus arriver à vive allure et me percuter. Alors ça serait vrai, je serais mort. >>> pas joli ça. "Le souvenir de la violence du choc ne me laissa aucun doute sur la véracité de ma mort".
« Tout te revient maintenant ? » me demanda l’homme qui se tenait face à moi.
Oui tout me revenait par brides, mais sont les êtres chers que l’on a aimé pas de virgule et qui nous aiment ? sont les anges pas de virgule et les trompettes, et je ne sais quelles autres bondieuseries que l’on s’imagine de son vivant, la mort serait donc cette immensité de vide et de néant >>> attention! Le néant, c'est l'absence de matière et donc l'absence de lumière, le néant, c'est le vide, le noir... Or ici, tu nous as dit que ton narrateur baignait dans la lumière. A revoir. ?

Ton texte est bourré de maladresses, de fautes d'orthographe et de conjugaison et de répétitions.
Ce serait bien que tu reprennes la suite de ta nouvelle en tenant compte de mes remarques sur le début. Il te faut un Bescherelle et un dico des synonymes >>> sur internet, si tu n'en as pas chez toi. Au moins pour chasser les erreurs les plus simples.
En ce qui concerne les maladresses, je te conseille de lire ton texte à haute voix. Tu verras que tes phrases ne sont pas très jolies et tu trouveras sans doute de meilleures tournures.

En ce qui concerne l'histoire, je n'en ai pas lu assez pour me faire une idée. Mais vu le tas de fautes, j'avoue avoir du mal à accrocher. Very Happy (Et puis, je dois dire aussi que j'ai faim là, alors ça aide pas à se concentrer! Razz Je file manger et je reviens).
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Message  arthelius Lun 28 Sep 2009 - 11:32

Voilà j'ai corrigé mon texte grâce à toi Barbara (même si j'ai pris un claque, utile certes, mais on en voit pas facilement ses erreurs en fait) et j'ai remplacé mon texte par le nouveua.
Bon je suis sur que ça va être encore mauvais. Rolling Eyes

Juste pour ma défense, ce texte a 4 ans, bon d'accord c'est pas une excuse. chizz
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Message  B. Lun 28 Sep 2009 - 12:20

arthelius a écrit:Voilà j'ai corrigé mon texte grâce à toi Barbara (même si j'ai pris un claque, utile certes, mais on en voit pas facilement ses erreurs en fait) et j'ai remplacé mon texte par le nouveua.
Bon je suis sur que ça va être encore mauvais. Rolling Eyes

Juste pour ma défense, ce texte a 4 ans, bon d'accord c'est pas une excuse. chizz
Euh, pour la claque c'était pas voulu... Juste que maintenant tout me saute aux yeux et je relève tout (enfin, desfois je laisse passer des fautes)... Alors forcément, ton texte devient très coloré! Razz
Le principal étant que tu acceptes tes erreurs et que tu les corriges. A partir de là, c'est impec et tu vas progresser.
Par contre, c'est sûr qu'il vaut mieux éviter de ressortir des textes qui ont quelques années, parce que forcément tu as dû progresser depuis (donc la claque sera moins grosse si tu postes un écrit plus récent! Razz).
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Message  arthelius Lun 28 Sep 2009 - 12:28

C'était une bonne claque donc pas de soucis. Razz
J'ai rien écris depuis ou presque, donc ça pose des problèmes. J'ai quelques trucs en cours, mais je n'ai pas trop le temps.

As tu lu le texte en entier ? J'aimerai savoir si l'idée est bonne. Wink
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Message  B. Lun 28 Sep 2009 - 12:41

arthelius a écrit:
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Où… où suis-je ?
La question me taraudait. Elle me martelait >>> "Elle martelait mon esprit". Mes yeux encore engourdis s’ouvrirent petit à petit, je ne voyais que du blanc. Est-ce que cela était dû >>> était-ce dû à une lumière vive ou bien était-ce la fatigue qui avait eu raison de mes yeux? Puis tout à coup la vue me revint, je discernais le contour de mes mains et pourtant je continuais à ne voir rien d’autre >>> "je ne voyais rien d'autre que du blanc tout autour" que du blanc, un blanc immaculé, un blanc cristalin.
Puis comme venu de nulle part >>> "sorti de nulle part" un homme vint à moi, ce qui me frappa c’était que >>> mauvaise syntaxe: "ce qui" "c'était que". A revoir ses pieds ne touchaient pas le sol, il volait avec grâce au milieu de toute cette pureté. Je ne pourrais vous dire comment il était habillé, ni même vous décrire son visage c’était comme si mon esprit n’arrivait pas à cerner la moindre particularité de son anatomie ou de son apparence.
Et d’une voix détaché il me dit :
« Encore ces flexes humains ? Tu vas bientôt tout oublier. »
Je lui demandais alors d'une voix tremblante.
« Qui êtes vous ? Et où suis-je ? »
« Où tu es ? Tu ne le sais donc pas? Effectivement le choc a dû être violent, mais mon cher ami, tu es mort ! »
La nouvelle me laissa sans voix : j’étais mort. Ça ne pouvait être qu’une mauvaise farce, j’allais me réveiller pas de virgule et reprendre le cours de ma vie. Et tout à coup alors que je m’arrachai la tête, essayant de comprendre ce qui m’arrivait, des images me revinrent à l’esprit, je revis cet autobus arriver à vive allure et me percuter. Alors ça serait vrai >>> "L'inconnu avait dit vrai", le choc si violent du véhicule aurait eu raison de mon existence.
« Tout te revient maintenant ? » me demanda, sans aucune preuve de compassion, l’homme qui se tenait face à moi.
Oui, tout me revenait par brides, mais sont les êtres chers que l’on a aimé pas de virgule et qui nous aiment ? Ce long tunnel et toutes ces images véhiculés par un imaginaire décidément trop fertile. sont les anges pas de virgule et les trompettes pas de virgule et je ne sais quelles autres bondieuseries que l’on s’imagine de son vivant? La mort serait donc cette immensité de vide baigné dans cette blancheur effrayante ?
La réécriture montre que tu as travaillé, mais tu as laissé passer pas mal de fautes que je t'avais surlignées en rouge.
:conrat:
Allez courage! De toute façon, si tu n'as pas le temps, je comprends, moi aussi je suis très occupée.
Et oups, non, je n'ai pas encore lu le texte en entier. En fait je corrige au fur et à mesure. Mais puisque tu me le demandes, je vais donc le lire sans prendre mon stylo Razz
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Message  B. Lun 28 Sep 2009 - 12:55

Oh oh! J'ai bien aimé ton texte! C'est comme ça qu'il faut que je fasse maintenant: une première lecture d'un oeil non-critique et une autre pour la correction.
Ton histoire n'est pas franchement originale. Le thème du choix, des réincarnations, des fantômes, etc... tout ça c'est du déjà vu. Comme je l'ai déjà dit je ne sais plus où, ce qui compte en fait c'est la façon dont l'auteur tourne son histoire, la façon dont il va l'appréhender et la gérer, la façon dont il va la présenter au lecteur. Le plus important pour sortir de la banalité est d'être original.
Et tu l'as été. Le coup de la menace de la perte des souvenirs est une bonne idée.
Cependant (ben oui, il y a toujours un "mais", mais moi je me la joue Dumbledore aujourd'hui Razz), cette idée là mérite d'être creusée. La chute est bien amenée, mais un peu bâclée je trouve. C'est en cela qu'il faudrait que tu la revoies. Pas besoin d'un gros développement, juste une ou deux phrases pour faire passer une ou deux idées supplémentaires.
Mais bon, là c'est un avis très subjectif, à toi de voir.

Par contre, j'ai vu que j'allais avoir du boulot de corrections! Mad Au secours les fautes!!! Faudrait quand même que tu te relises parce que certaines sont évidentes et faciles à corriger.
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Message  arthelius Lun 28 Sep 2009 - 13:19

Merci pour ton avis éclairé. Je pense que je vais un peu élargir l'idée au final, avec juste quelques phrases afin que ça ne s'arrête pas tout net.

J'ai relu le texte, et je n'ai pas trouvé trop de fautes, mais je me serai fortement fourvoyé à mon avis.
Je vais rajouter le morceau de texte et en profiter pour voir la correction.

Merci beaucoup c'est tout de même très encourageant même si j'ai été très mauvais en orthographe.
Comme quoi ça valait le coup au final de le ressortir. Very Happy
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Message  kirlim Lun 28 Sep 2009 - 17:42

arthelius a écrit:Renaissance

Où… où suis-je ?
La question me taraudait. Elle me martelait. Mes yeux encore engourdis s’ouvrirent petit à petit, je ne voyais que du blanc. Etais-ce dû à une lumière vive ou bien n'était-ce la fatigue qui avait eu raison de mes yeux ? Puis[ , ] tout-à-coup la vue me revint, je discernais le contour de mes mains pourtant je continuais à ne voir rien d’autre que du blanc, un blanc immaculé, un blanc cristallin.
Puis[ , ] comme venu de nulle part un homme vint à moi, ce qui me frappa c’était que ses pieds ne touchaient pas le sol, il volait avec grâce au milieu de toute cette pureté. Je ne pourrais vous dire comment il était habillé, ni même vous décrire son visage[ : ] c’était comme si mon esprit n’arrivait pas à cerner la moindre particularité de son anatomie ou de son apparence.
Et d’une voix détaché il me dit :
« Encore ces réflexes humains ? Tu vas bientôt tout oublier. »
Je lui demandais alors d’une voix tremblante.
« Qui êtes vous ? Et où suis-je ? »
« Où tu es ? Tu ne le sais donc pas ? Effectivement le choc a dû être violent, mais mon cher ami, tu es mort ! »
La nouvelle me laissa sans voix : j’étais mort. Ça ne pouvait être qu’une mauvaise farce, j’allais me réveiller et reprendre le cours de ma vie. Et tout-à-coup[ , ] alors que je m’arrachai la tête, essayant de comprendre ce qui m’arrivait, des images me revinrent à l’esprit, je revis cet autobus arriver a vive allure et me percuter. Alors l’homme en noir aurait dit vrai, le choc si violent du véhicule aurait eu raison de mon existence (inadapté).
« Tout te revient maintenant ? » me demanda, sans aucune preuve de compassion, l’homme qui se tenait face à moi.
Oui tout me revenait par brides, mais où sont les êtres chers que l’on a aimé et qui nous aiment ? Ce long tunnel et toutes ces images véhiculées par un imaginaire décidément trop fertile. Où sont les anges et les trompettes, et je ne sais quelles autres bondieuseries que l’on s’imagine de son vivant ? La mort serait donc cette immensité de vide baigné dans cette blancheur effrayante ?
Il sentit alors que les questions me submergeaient, que je me perdais, s’approchant alors de moi, il me dit :
« N’aie crainte, toutes tes questions trouverons bientôt une réponse, mais pour cela tu dois accepter de me suivre. »
Avais-je vraiment le choix, refuser de suivre la seule présence humaine que je trouvais sur ma route aurait été des plus stupides et surtout dangereux pour mon devenir. Puis comme par magie le brouillard blanc se dissipa et je pus enfin apercevoir le visage de mon hôte. Il portait un costume noir de la tête au pied, aucune délimitation ne venait se détacher, seule une cravate blanche venait casser cette monotonie. Assez mince et effilé, il était beau comme un ange, son visage respirait le calme et la sérénité, une belle chevelure brune surplombait le haut de son crane. Il n’avait rien d’effrayant, plutôt un certain charisme, caché derrière sa banalité affreusement humaine.
C’est alors que je reconnu la rue dans laquelle nous nous tenions. C’est ici que le camion m’avait fauché. Je me frottais les yeux. Le cauchemar prenait fin, je me réveillais enfin. Vivant, debout à l’endroit de mon trépas, prêt à reprendre une vie normale. Mais je fus ramené à la dure réalité lorsqu’une femme passa à travers mon corps comme si elle traversait un nuage de fumée, ne se retournant même pas. C’est alors que l’homme posa sa main son mon épaule et me murmura a l’oreille :
« Vous êtes bien mort ! » d’une voix narquoise dissimulé derrière une monotonie à toutes épreuves.
Cela sonna comme un juron maudit au creux de mon oreille. Un frisson me parcouru l’échine.
Et il renchérit « Désormais, il va falloir vous faire à cette idée, si vous voulez passer à l’étape suivante. »
Je le questionnais « Quelle étape suivant, mon repos éternel ? »
« Pas tout à fait, cela va dépendre de vous » me répondit-il
« Dépendre de moi, comment ça ? » lui demandais-je
« Vous le verrez en temps voulu. »
Et je ne pus réussir à lui soutirer une quelconque information supplémentaire. Puis j’assistais[ , ] impuissant[ , ] à ma mort. Mon corps était là étalé sur le sol, les gens s’amassant tout autour, sans que je ne puisse rien faire. Dans ce brouhaha assourdissant j’entendais au loin les sirènes des ambulances, mais je ne savais que trop bien qu’il était déjà trop tard, la preuve en était mon existence dans cet autre plan de la réalité. Etrangement je ne me sentais pas attristé par cette scène, je commençais à me faire à l’idée que j’étais mort. De toute façon comment pouvions-nous échapper à son destin.
Alors le mystérieux homme se tourna vers moi, et me dit :
« Il est temps d’y aller mon ami, c’est l’heure du choix. »
Un choix ? Quel choix ? Me demandais-je en mon fort intérieur. L’homme s’arrêta quelques instants, leva les yeux au ciel, comme si ce moment lui était pénible, puis il lança tout à coup. « Notre plan, celui des morts n’est pas différent de celui des vivant, un simple voile nous sépare. Nous pouvons les voir mais eux non, mais en aucun cas nous ne pouvons interagir avec eux, sauf dans certains cas extrêmes, lorsque les âmes en peine tentent de prévenir leurs prochains. Seuls quelques élus peuvent se déplacer entre les plans. Nous appelons les humains des ondes plates, car leur base de résonance spirituelle frise le zéro, ce qui n’est pas le cas de certains médiums et autres animaux. Mais je vous explique tout ceci un peu en vain puisque vous aurez bientôt tout oublié. »
Son air mélancolique ne faisait qu’appuyer de façon certaine ses dires.
Je ne comprenais pas sa dernière phrase, serai-je condamné aux tourments éternels. Beaucoup trop de questions venaient embrumer mon esprit, sans y trouver aucune réponse. Et sans que cela ne puisse se voir à l’extérieur la peur me tordait le ventre, si j’en avais encore un[ , ] d’ailleurs.
C’est alors qu’il reprit « Vous devez cesser de penser que vous êtes encore un humain, vous devez penser destin et sommes de vos actes, mais nous voilà déjà arrivés. »
Et là, devant moi, se dressa un immense temple aux colonnes immaculés et aux fenêtres grandes ouvertes, je ne pouvais distinguer le haut ce temple qui en fait était une tour, la tour de Babel. Tel que les grandes maitres l’avaient dessinée.
L’homme passa devant moi, et nous arrivâmes dans un immense hall où plusieurs anges volaient au-dessus de nous. La salle n’était composée que de nuages et de lumières, l’homme m’expliqua alors qu’il s’agissait d’une création de mon esprit suivant la religion qui m’avait guidé, et cela même malgré moi, tout au long de ma vie. Il entrouvrit une porte qui déboucha dans un petit bureau tout à fait banal, ou siégeait une chaise, une plante verte dans un coin vaporeux et un bureau de bois clair. Il me fit signe de m’asseoir, puis passa derrière ce bureau. Il ouvrit le dossier qui se trouvait devant lui et le scruta longuement en silence. Je n’osais interrompre sa concentration. Puis tout à coup il redressa la tête et me dit :
« Je suis désolé mais le repos éternel ne sera pour cette fois, votre liste d’acquis comporte quelques lacunes, nous allons donc devoir procéder à une réincarnation.
« Une réincarnation ? » lui demandais-je.
« Oui une réincarnation, mais je vais vous expliquer son fonctionnement. »
Je tombais des nues, je ne comprenais rien à ce qu’il m’arrivait, le mieux était alors d’écouter mon mystérieux interlocuteur.
« N’ayant pas acquis un nombre suffisant d’actes significatifs au cours de votre vie terrestre, nous allons devoir vous renvoyez sur celle ci, mais dans un nouveau corps pour une nouvelle existence, avez-vous une demande à formuler auparavant ? »
Je bafouillais, restant effondré au fond de ce siège si inconfortable, la bouche béante. Je tentai de reprendre mes esprits et de formuler une réponse audible.
« Oui je trouve cela un peu précipité, ce n’est pas que je vais regretter mon ancienne vie, n’ayant aucune attache mais quand même, garderais-je des souvenirs de cette vie passée ? »
« Aucun, puisque cette nouvelle vie commence depuis votre naissance, ou plutôt votre renaissance. Mais vous savez ce n’est pas la première fois que vous passez par là. »
« Comment ça ? » Demandais-je d’un ton assez sec
« Oui, vous êtes déjà subi le cycle de la vie et de la mort de nombreuses fois, et à chaque fois vous m’avez demandé si vous alliez perdre tout vos souvenirs, comme la plupart des personnes qui passe par ici d’ailleurs. »
« C’est donc inéluctable. »
« Oui effectivement. »
Je me résignais donc à tout oublier, puisqu’il devait en être ainsi. Et l’entrevue toucha à sa fin, ne me laissant aucune chance supplémentaire. Encore sous le choc de cette annonce, nous ressortîmes de ce bureau et nous nous dirigeâmes vers une autre pièce. Celle-ci baignait dans la pénombre. C’est alors que je vis comme à travers une fenêtre flottant dans les airs, une scène peu commune. Il s’agissait de moi gisant sur une table d’opération, j’interpellais donc mon hôte et lui demanda « C’est bien moi ? Mais que se passe t il ? »
« Oui c’est vous, enfin plutôt votre enveloppe charnel, mais il est trop tard pour la réintégrer, vous avez été jugé apte à renaitre et non à revenir d’où vous venez. »
« Pourquoi cela aurait été possible ? »
« Oui si votre âme en avait fait le choix, mais il est trop tard, suivez moi maintenant. »
Les questions revinrent au galop, mais ma décision était prise, et de plus je ne pouvais faire marche arrière. Pourtant un sentiment d’amertume m’assaillit.
Puis nous arrivâmes devant un long tunnel qui ne semblait ne pas en finir. Il s’agissait du tunnel de la vie. Devant ce tunnel se tenait debout une femme, toute de blanc vêtue si ce n’est un foulard noir qui ceinturait son cou. Puis une dernière fois l’homme se tourna vers moi et me demanda. « Voudriez-vous revoir une dernière chose de votre vie passée avant de commencer la nouvelle. Sachez juste que je peux vous faire revoir n’importe quel passage de votre existence passé ou avenir. »
« Je voudrais bien voir mon enterrement, c’est possible ? »
« Oui bien entendu, vous êtes tous semblables, mais je me demande quel intérêt y trouvez-vous, enfin si c’est votre vœu allons-y. » L’homme en noir semblait lassé d’entendre sans fin cette morbide requête.
Et dans un énorme éclair blanc, nous nous retrouvâmes devant ma dépouille, lors de la cérémonie qui était donnée en mon honneur. Je n’avais ni femme, ni enfant, peu d’amis et de connaissances, seule Rose, une jeune femme que je connaissais depuis peu était là. Je m’approchais d’elle lentement, les yeux rivés au sol, elle pleurait, elle pleurait énormément, et ses larmes me touchèrent. Mon cœur semblait battre de nouveau, pourtant il était trop tard, je devais recommencer une nouvelle vie. Mais cette nouvelle existence ne semblait pas trouver d’écho dans mon cerveau ni dans mon cœur, je me dis alors qu’il serait stupide de devoir recommencer une vie, alors que celle-ci n’était peut être pas encore véritablement commencée. C’est alors que l’homme me prit par la main et me ramena devant cet infini tunnel.
Il me posa alors la terrible question : « Etes-vous prêt ? » Je fis oui de la tête mais l’est-on vraiment ? C’est alors que mon esprit me dicta de ne pas suivre mon destin, de m’en échapper, de me soustraire a ce futur incertain, alors qu’un possible passé me tendait les bras. Mes jambes trouvèrent cette idée fort séduisante et entreprirent une course effrénée jusqu’à la scène de ma mort. Je ne savais comment il fallait procéder pour retourner sur terre, pour retrouver mon ancienne vie, mais le temps me pressait et devant faire au plus vite je plongeai, sans vraiment y réfléchir dans cette lugubre scène.
Tout était noir, puis blanc.
Plus aucun bruit.
Ma tête tournait.

Où… où suis-je ? Et j’entendais au loin crier un homme mais son cri se perdait dans le néant.
Puis une voix douce m’accueillit, c’était la voix de Rose, je la reconnusau premier son. J’étais revenu sur terre, j’avais réussi. J’allai commencer une nouvelle vie. Certes surement pas parfaite, mais au moins c’était ma vie.

« Alors il est repartit ? » Demanda la femme en blanc qui avait observé toute la scène sans bouger ni intervenir.
« Oui » répondit l’homme en noir
« Pourquoi faut-il toujours avoir recours à ce procédé, leur faire croire que leurs souvenirs vont être perdus a jamais ? Est-ce si important ? Est-ce que le salut de leur âme ne vaut il pas plus cher que des souvenirs parfois douloureux ? Car au final ils sont peu à accepter une nouvelle vie. »
« Il ne changeront jamais, ils veulent être maitre de leur destin. Et nous ne sommes pas humains alors qui sait ce qui se cache dans leurs souvenirs.» Rétorque l’homme en noir devenu soudainement l’avocat du diable.
« Il croit avoir réussi à nous échapper, mais c’était sa destinée. » Comprends alors à haute voix l’entité féminine, avec une voix totalement détachée.
« Sans cela il ne pourrait gouter aux joies de la vie, et essayer de réparer ses fautes, et puis de toute façon il finira bien un jour par revenir, en attendant il suit son destin ce qu’il tente de fuir, c’est la vie. » Conclut l’entité masculine
« Oui, ils me fuient alors que je serais à jamais leur seule mère, en voulant échapper à la vie, ils ne font que s’approcher un peu plus de la mort, n’est ce pas paradoxal ? » Demande-t-elle.
« Non, Colombe, c’est juste humain. »

Bon ben j'ai corrigé de façon de moins en moins attentive, je n'ai pas trop de temps et le texte était long, il reste donc sûrement des fautes, mais corrige celles-là, ce sera déjà bien. Smile
Quant à ta nouvelle, outre les fautes, j'admets ne pas avoir véritablement aimé, j'ai accroché tout du long, mais je n'en ressors pas avec une impression ultra positive, disons que le thème est déjà vu et revu, et ne m'enthousiasme pas des masses, après, il est écrit de façon tout à fait fluide, mais la suite est prévue dès le début.. Enfin moi, je la connaissais très rapidement, c'est dommage.
Bon après c'est un avis, mais j'espérais une fin originale tout du long, et elle n'est pas venue, ce qui laisse un goût un peu âpre dans la gorge.. ><
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Message  arthelius Lun 28 Sep 2009 - 18:54

ok merci d'avoir fait l'effort de la lire et surtout d'avoir corrigé les fautes. Wink
ça sera pour une prochaine fois. Mais bon je ne suis pas auteur. tongue
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Message  Cyrus Mar 29 Sep 2009 - 14:16

Suis de l'avis de Kirlim. C'est très agréable à lire, mais... il manque un petit quelque chose pour que ton texte soit original. Bon, d'un autre côté, il date un peu... tu t'es donc amélioré avec le temps...
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Message  Pacô Ven 2 Oct 2009 - 22:24

arthelius a écrit:
Renaissance

Où… où suis-je ?
La question me taraudait. Elle me martelait. Mes yeux encore engourdis s’ouvrirent petit à petit, je ne voyais que du blanc. Est-ce que cela était dû à une lumière vive ou bien était-ce la fatigue qui avait eu raison de mes yeux ? Puis tout à coup la vue me revint, je discernais le contour de mes mains pourtant je continuais à ne voir rien d’autre que du blanc, un blanc immaculé, un blanc cristallin (attention à la logique, si tu vois tes mains, tu es obligé de voir des nuances de couleurs, le contour se fait par la réfraction des radiations monochromatiques ... s'il n'y a que du blanc, c'est que ton œil n'est pas adapté pour recevoir ces radiations ... donc en gros, si tu vois toujours du blanc, c'est impossible de voir tes mains physiquement parlant).
Puis comme venu de nulle part, un homme vint à moi, ce qui me frappa de prime abord (ou une expression qui insinue que c'est la chose qui s'imposa tout de suite à toi) c’était que ses pieds ne touchaient pas le sol, il volait avec grâce au milieu de toute cette pureté. Je ne pourrais vous dire comment il était habillé, ni même vous décrire son visage c’était comme (répétition de structure => il faut reformuler, les phrases sont beaucoup trop lourdes et entravent la lecture) si (le "si" ne convient pas. Il faut un "puisque" ou un simple ";") mon esprit n’arrivait pas à cerner la moindre particularité de son anatomie ou de son apparence.
D’une voix détachée il me dit :
« Encore ces réflexes humains ? Tu vas bientôt tout oublier. »
Je lui demandais alors d’une voix tremblante.
« Qui êtes vous ? Et où suis-je ? »
« Où tu es ? Tu ne le sais donc pas ? Effectivement le choc a dû être violent, mais mon cher ami, tu es mort ! »
La nouvelle me laissa sans voix : j’étais mort. Ça ne pouvait être qu’une mauvaise farce, j’allais me réveiller et reprendre le cours de ma vie. Et tout à coup alors que je m’arrachai la tête, essayant de comprendre ce qui m’arrivait, des images me revinrent à l’esprit, je revis cet autobus arriver à vive allure et me percuter. Alors l’homme en noir (comment ça l'homme en noir ? Ne viens-tu pas de dire juste au-dessus que tu ne pouvais percevoir aucune particularité de son anatomie et de son apparence ? Une couleur fait partie des caractères identifiables !) aurait dit vrai, le choc si violent du véhicule aurait eu raison de mon existence.
« Tout te revient maintenant ? » me demanda, sans aucune preuve de compassion, l’homme qui se tenait face à moi.
Oui tout me revenait(reprendre dans la narration les mêmes termes du dialogues n'est pas toujours le plus fameux, mis à part donner une dimension rébarbative à ton texte. Essaie plutôt avec: "Certes, les souvenirs surgissaient par bribes etc...") par bribes (oui, ce sont des bribes et non des rênes Wink ), mais où sont les êtres chers que l’on a aimés et qui nous aiment (la tournure fait un peu plate: pourquoi pas => "mais où sont les êtres chers que j'ai tant aimés et qui m'aiment éperdument ?")? Ce long tunnel et toutes ces images véhiculées par un imaginaire (une lapalissade: des images envoyées par l'imaginaire ... ^^=> "par un au-delà trop fertile" ou "par une mémoire trop fertile" ou je ne sais quoi d'autres qui te plaira mieux) décidément trop fertile. Où sont les anges et les trompettes, et je ne sais quelles autres bondieuseries que l’on s’imagine de son vivant ? La mort serait donc cette immensité de vide baigné dans cette blancheur effrayante ?
Il sentit alors que les questions me submergeaient, que je me perdais, s’approchant alors de moi, il me dit (problème de syntaxe: la virgule est beaucoup trop faible pour reprendre l'action avec un simple participe présent. Il faut minimum un point virgule ";") :
« N’aie crainte, toutes tes questions trouveront bientôt une réponse, mais pour cela tu dois accepter de me suivre. »
Avais-je vraiment le choix, refuser de suivre la seule présence humaine que je trouvais sur ma route aurait été des plus stupides et surtout dangereux pour mon devenir (encore un problème de syntaxe: le "aurait été des plus stupides" se raccroche à quoi ? La configuration de ta phrase a des trous: il te faut un complément manquant, c'est à dire au moins un truc du style: "... refuser de suivre la seule présence humaine que je trouvais sur ma déroute (pour faire le jeu de mot tant qu'on y est ...) aurait été une décision des plus stupides et surtout dangereuses pour mon devenir") . Puis comme par magie le brouillard blanc se dissipa et je pus enfin apercevoir le visage de mon hôte. Il portait un costume noir de la tête au pied, aucune délimitation ne venait se détacher, seule une cravate blanche venait casser cette monotonie. Assez mince et effilé, il était beau comme un ange, son visage respirait le calme et la sérénité, une belle chevelure brune surplombait le haut de son crane. Il n’avait rien d’effrayant, plutôt un certain charisme, caché derrière sa banalité affreusement humaine.
C’est alors que je reconnus la rue dans laquelle nous nous tenions. C’est ici que le camion (ce n'est plus un autobus ? ^^) m’avait fauché. Je me frottais les yeux. Le cauchemar prenait fin, je me réveillais enfin. Vivant, debout à l’endroit de mon trépas, prêt à reprendre une vie normale. Mais je fus ramené à la dure réalité (réalité qui n'en est pas une ... ) lorsqu’une femme passa à travers mon corps comme si elle traversait un nuage de fumée, ne se retournant même pas. C’est alors que l’homme posa sa main son mon épaule et me murmura à l’oreille :
« Vous êtes bien mort ! » d’une voix narquoise (cette façon de rapporter les paroles est rébarbative avec "d'une voix machin" ou "d'une voix bidule") dissimulée derrière une monotonie à toutes épreuves.
Cela sonna comme un juron maudit au creux de mon oreille. Un frisson me parcourut l’échine.
Et il renchérit « Désormais, il va falloir vous faire à cette idée, si vous voulez passer à l’étape suivante. »
Je le questionnais « Quelle étape suivante, mon repos éternel ? »
« Pas tout à fait, cela va dépendre de vous » me répondit-il
« Dépendre de moi, comment ça ? » lui demandais-je
« Vous le verrez en temps voulu. »
Et je ne pus réussir à lui soutirer une quelconque (oh le quelconque est de trop je crois. Et puis, elle n'est pas si quelconque de toute façon, je pense que ton guss s'en fout si l'ange lui sort que pour faire cuire du riz, il faut le mettre dans l'eau bouillante ...) information supplémentaire. Puis j’assistais impuissant à ma mort. Mon corps était là étalé sur le sol, les gens s’amassant tout autour, sans que je ne puisse rien faire. Dans ce brouhaha assourdissant (léger pléonasme: un brouhaha non assourdissant n'est plus tout à fait un brouhaha ^^) j’entendais au loin les sirènes des ambulances, mais je ne savais que trop bien qu’il était déjà trop tard, la preuve en était mon existence dans cet autre plan de la réalité. Étrangement je ne me sentais pas attristé par cette scène, je commençais à me faire à l’idée que j’étais mort. De toute façon comment pouvions-nous échapper à son destin ? (beuh ... ça fait beaucoup trop rapide, le lecteur va prendre l'auteur pour un dingue: personne ne peut aussi bien accepter sa mort en al voyant en face (surtout en la voyant en face je dirais même) dans de pareilles circonstances si tu n'y apposes pas une réflexion un peu plus ... psychologiques !).
Alors le mystérieux homme se tourna vers moi, et me dit :
« Il est temps d’y aller mon ami, c’est l’heure du choix. »
Un choix ? Quel choix ? Me demandais-je en mon fort intérieur. L’homme s’arrêta quelques instants, leva les yeux au ciel, comme si ce moment lui était pénible, puis il lança tout à coup. « Notre plan, celui des morts n’est pas différent de celui des vivants, un simple voile nous sépare. Nous pouvons les voir mais eux non, mais en aucun cas nous ne pouvons interagir avec eux, sauf dans certains cas extrêmes, lorsque les âmes en peine tentent de prévenir leurs prochains. Seuls quelques élus peuvent se déplacer entre les plans. Nous appelons les humains des ondes plates, car leur base de résonance spirituelle frise le zéro, ce qui n’est pas le cas de certains médiums et autres animaux. Mais je vous explique tout ceci un peu en vain puisque vous aurez bientôt tout oublié. »
Son air mélancolique ne faisait qu’appuyer de façon certaine ses dires.
Je ne comprenais pas sa dernière phrase, serais-je condamné aux tourments éternels ? Beaucoup trop de questions venaient embrumer mon esprit, sans y trouver aucune réponse. Et sans que cela ne puisse se voir à l’extérieur la peur me tordait le ventre, si j’en avais encore un d’ailleurs.
C’est alors qu’il reprit « Vous devez cesser de penser que vous êtes encore un humain, vous devez penser destin et somme de vos actes, mais nous voilà déjà arrivés. »
Et là, devant moi, se dressait (sinon, ton temple est tout neuf et avant il n'était pas dressé u__u") un immense temple aux colonnes immaculées et aux fenêtres grandes ouvertes, je ne pouvais distinguer le haut ce temple qui en fait était une tour, la tour de Babel. Telle que les grands maitres l’avaient dessinée. (à revoir ces deux fins de phrases, elle sont pas faciles à suivre)
L’homme passa devant moi, et nous arrivâmes dans un immense hall ou plusieurs anges volaient au-dessus de nous. La salle n’était composée que de nuages et de lumières, l’homme m’expliqua alors qu’il s’agissait d’une création de mon esprit suivant la religion qui m’avait guidé, et cela même malgré moi, tout au long de ma vie. Il entrouvrit une porte qui déboucha dans un petit bureau tout à fait banal, où siégeait une chaise (une chaise ne peut pas siéger ... c'est réservé à un individu. Faut reformuler du genre "... tout à fait banal; une chaise, une plante verte dans un coin vaporeux et un bureau en bois agrémentaient/composaient le lieu.", une plante verte dans un coin vaporeux (pourquoi ce coin serait brumeux ?) et un bureau de bois clair. Il me fit signe de m’asseoir, puis passa derrière ce bureau. Il ouvrit le dossier qui se trouvait devant lui et le scruta longuement en silence. Je n’osais interrompre sa concentration. Puis tout à coup il redressa la tête et me dit :
« Je suis désolé mais le repos éternel ne sera pas pour cette fois, votre liste d’acquis comporte quelques lacunes, nous allons donc devoir procéder à une réincarnation.
« Une réincarnation ? » lui demandais-je.
« Oui une réincarnation, mais je vais vous expliquer son fonctionnement. »
Je tombais des nues, je ne comprenais rien à ce qu’il m’arrivait, le mieux était alors d’écouter mon mystérieux interlocuteur.
« N’ayant pas acquis un nombre suffisant d’actes significatifs au cours de votre vie terrestre, nous allons devoir vous renvoyez sur celle-ci, mais dans un nouveau corps pour une nouvelle existence, avez-vous une demande à formuler auparavant ? »
Je bafouillais, restant effondré au fond de ce siège si inconfortable, la bouche béante. Je tentai de reprendre mes esprits et de formuler une réponse audible.
« Oui je trouve cela un peu précipité, ce n’est pas que je vais regretter mon ancienne vie, n’ayant aucune attache mais quand même, garderais-je des souvenirs de cette vie passée ? »
« Aucun, puisque (magnifique le "puis ce que" \o/) cette nouvelle vie commence depuis votre naissance, ou plutôt votre renaissance. Mais vous savez ce n’est pas la première fois que vous passez par là. »
« Comment ça ? » Demandais-je d’un ton assez sec (pourquoi un ton sec ? Inquiet ? Curieux ? Agité ? Mais pour être sec, il faut être confiant et posé, tout ce que ton personnage n'est pas dans cette situation)
« Oui, vous avez (avoir et pas être comme auxiliaire !) déjà subi le cycle de la vie et de la mort de nombreuses fois, et à chaque fois vous m’avez demandé si vous alliez perdre tous vos souvenirs, comme la plupart des personnes qui passe par ici d’ailleurs. »
« C’est donc inéluctable. »
« Oui effectivement. »
Je me résignais donc à tout oublier, puisqu’il devait en être ainsi. Et l’entrevue toucha à sa fin, ne me laissant aucune chance supplémentaire. Encore sous le choc de cette annonce, nous ressortîmes de ce bureau et nous nous dirigeâmes vers une autre pièce. Celle-ci baignait dans la pénombre. C’est alors que je vis comme à travers une fenêtre flottant dans les airs, une scène peu commune. Il s’agissait de moi gisant sur une table d’opération, j’interpellais donc mon hôte et lui demanda « C’est bien moi ? Mais que se passe t il ? »
« Oui c’est vous, enfin plutôt votre enveloppe charnelle, mais il est trop tard pour la réintégrer, vous avez été jugé apte à renaitre et non à revenir d’où vous venez. »
« Pourquoi cela aurait été possible ? »
« Oui si votre âme en avait fait le choix, mais il est trop tard, suivez-moi maintenant. »
Les questions revinrent au galop, mais ma décision était prise, et de plus je ne pouvais faire marche arrière. Pourtant un sentiment d’amertume m’assaillit.
Puis nous arrivâmes devant un long tunnel qui ne semblait ne pas en finir. Il s’agissait du tunnel de la vie. Devant ce tunnel se tenait debout une femme, toute de blanc vêtu si ce n’est un foulard noir qui ceinturait son cou euh ... ceinturer c'est justement pour la place d'une ceinture ... donc on peut difficilement ceinturer un cou ^^. "entourait" "enserrer" etc ...). Puis une dernière fois l’homme se tourna vers moi et me demanda. « Voudriez-vous revoir une dernière chose de votre vie passée avant de commencer la nouvelle ? Sachez juste que je peux vous faire revoir n’importe quel passage de votre existence passée ou avenir. »
« Je voudrais bien voir mon enterrement, c’est possible ? »
« Oui bien entendu, vous êtes tous semblables, mais je me demande quel intérêt y trouvez vous, enfin si c’est votre vœu allons y. » L’homme en noir semblait lassé d’entendre sans fin cette morbide requête.
Et dans un énorme éclair blanc, nous nous retrouvâmes devant ma dépouille, lors de la cérémonie qui était donnée en mon honneur. Je n’avais ni femme, ni enfant, peu d’amis et de connaissances, seule Rose, une jeune femme que je connaissais depuis peu était là (je croyais au départ qu'il avait des êtres chers qu'il aimait et qui l'aimaient ? oO). Je m’approchais d’elle lentement, les yeux rivés au sol, elle pleurait, elle pleurait énormément, et ses larmes me touchèrent. Mon cœur semblait battre de nouveau, pourtant il était trop tard, je devais recommencer une nouvelle vie. Mais cette nouvelle existence ne semblait pas trouver d’écho dans mon cerveau ni dans mon cœur, je me dis alors qu’il serait stupide de devoir recommencer une vie, alors que celle-ci n’était peut être pas encore véritablement commencée. C’est alors que l’homme me prit par la main et me ramena devant cet infini tunnel.
Il me posa alors la terrible question : « Êtes-vous prêt ? » Je fis oui de la tête mais l’est-on vraiment ? C’est alors que mon esprit me dicta de ne pas suivre mon destin, de m’en échapper, de me soustraire à ce futur incertain, alors qu’un possible passé me tendait les bras. Mes jambes trouvèrent cette idée fort séduisante et entreprirent une course effrénée jusqu’à la scène de ma mort. Je ne savais comment il fallait procéder pour retourner sur terre, pour retrouver mon ancienne vie, mais le temps me pressait et devant faire au plus vite je plongeai, sans vraiment y réfléchir dans cette lugubre scène.
Tout était noir, puis blanc.
Plus aucun bruit.
Ma tête tournait.

Où… où suis-je ? Et j’entendais au loin crier un homme mais son cri se perdait dans le néant.
Puis une voix douce m’accueillit, c’était la voix de Rose, je la reconnus au premier son. J’étais revenu sur terre, j’avais réussi. J’allais commencer une nouvelle vie. Certes sûrement pas parfaite, mais au moins c’était ma vie.

« Alors il est reparti ? » Demanda la femme en blanc qui avait observée toute la scène sans bouger ni intervenir.
« Oui » répondit l’homme en noir
« Pourquoi faut-il toujours avoir recours à ce procédé ("processus" plutôt), leur faire croire que leurs souvenirs vont être perdus à jamais ? Est-ce si important ? Est-ce que le salut de leur âme ne vaut-il pas plus cher que des souvenirs parfois douloureux ? Car au final ils sont peu à accepter une nouvelle vie. »
« Ils ne changeront jamais, ils veulent être maitre de leur destin. Et nous ne sommes pas humains alors qui sait ce qui se cache dans leurs souvenirs.» Rétorque l’homme en noir devenu soudainement l’avocat du diable.
« Il croit avoir réussi à nous échapper, mais c’était sa destinée. » Comprend alors à haute voix l’entité féminine, avec une voix totalement détachée (encore cette expression ? => "... voix l'entité féminine, impassible." Tu utilises deux fois "voix" en plus !).
« Sans cela il ne pourrait gouter aux joies de la vie, et essayer de réparer leurs fautes, et puis de toute façon il finira bien un jour par revenir, en attendant il suit son destin ce qu’il tente de fuir, c’est la vie. » Conclut l’entité masculine
« Oui, ils me fuient alors que je serais à jamais leur seule mère, en voulant échapper à la vie, ils ne font que s’approcher un peu plus de la mort, n’est ce pas paradoxal ? » Demande-t-elle.
« Non, Colombe, c’est juste humain. »

Bah non justement, il n'a pas échappé à la vie là ?
Ou alors échappé à une nouvelle vie ?

Bon, je suis déjà plus dans mon domaine pour te faire un commentaire constructif. Le gros souci premier (et c'est surtout visible dans le début que dans la fin) c'est la façon de narrer les faits. Les "c'est que" à répétition, c'est très laid et très lourd, donc à éviter systématiquement !
Ensuite, tu as aussi des petits problèmes avec l'orthographe et quelques accords. Mais là aussi, les fautes se réduisent dans les derniers paragraphes.

Mais là encore, c'est juste un souci de concentration et de rigueur.

Pour l'histoire en elle-même, j'ai trouvé ça amusant le côté "réincarnation" négociée comme une affaire entre un citoyen et un fonctionnaire d'Etat (c'est un peu l'impression que ça m'a fait). Peut être aurais-je cependant plus insister sur la tristesse de Rose afin de prendre à parti le lecteur et le peiner, histoire qu'il regrette lui aussi (même s'il ne la connaissait pas !) l'ancienne vie.
Je trouve la Mort (= Colombe) pas assez prononcée, pas assez présente aussi et pas assez perspicace.

Mais bon. On peut dire que ça se lit très bien et qu'il faut juste veiller à bien faire attention à la narration et à toute la syntaxe (qui en prend des sacrés coups parfois ^^).
Veille aussi aux incohérences un peu trop nombreuses: l'homme que tu ne peux pas caractériser mais à qui tu appropries quelques lignes plus loin la couleur noire, sans nous préparer à ça et sans aucune explication, et l'auto-bus qui renverse, qui se révèle être ensuite un camion.
Attention donc.

Mais bonne nouvelle Wink.
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Message  arthelius Lun 5 Oct 2009 - 6:59

Merci paco c'est super sympa.
Je revoir tout ceci dès que je peux car là, rien qu'avec Imperial Monstro & Rob sont prioritaires.

merci encore Very Happy
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Message  Lou Lun 5 Oct 2009 - 14:18

Bon alors, comme tout le monde l'a dit, il y a pas mal de fautes.

Toutefois, ton histoire, sans être vraiment originale est bien menée, c'est assez sympa. C'est un peu embrouillé, mais sympa. ( Par contre, j'ai pas bien compris comment il pouvait voir son enterrement et revenir dans les bras de sa femme après. Pis, d'un point de vue logique, le fait qu'il se souvienne de son entrevue avec "l'ange" me pose problème. Si ça arrivait avec tous ceux qui ressuscitaient, alors la vie après la mort serait établie. Bon après la je chipote ^^").

Comme l'a dit Kirlim, ça manque quand même du vraie chute.

Tout cas, c'est en bonne voie.
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