La voix des morts
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La voix des morts
Commentaire de "La voix des morts".
Ils sont tous les bienvenues.
EDIT ADMIN: oui, c'est moi le méchant tyran qui ai écris ce message. Si tu veux un accueil plus personnalisé, édite et rédige-le toi-même .
Ils sont tous les bienvenues.
EDIT ADMIN: oui, c'est moi le méchant tyran qui ai écris ce message. Si tu veux un accueil plus personnalisé, édite et rédige-le toi-même .
Lou- Shérif(ette)
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Date d'inscription : 03/10/2008
Re: La voix des morts
Lou a écrit:Allongé sur son lit, Tristan contemplait les fissures de son plafond avec un sérieux presque comique. Le mur gris et pourri lui paraissait presque beau après la journée qu’il avait passée au lycée. Sa chambre était tout ce qu’il y a de plus banale pour un adolescent de dix-sept ans : posters, étagères, chaîne hifi et une vieille guitare à laquelle il manquait une corde posée dans un coin. Le seul objet un peu étrange, pour un garçon du moins, était un ours avec un petit nœud rouge posé sur le bureau. La peluche se mit à parler.
« Je suis désespérée »
Tristan eut un sourire, qui dévoila deux petites fossettes au coin de ses joues.
« Toi, désespérée ? Et tu comptes faire quoi, te suicider ?
- Ha, ha, très drôle monsieur le comique, je suis littéralement morte de rire. »
L’ours s’éleva dans les airs et vint s’écraser sur le jeune homme.
« Et tu ne veux pas savoir pourquoi je suis désespérée ? »
Cette fois, la voix provenait de la bibliothèque.
Après un gros soupir exaspéré, après tout, il estimait avoir mérité le repos, Tristan abandonna sa contemplation du plafond pour se tourner vers son amie. Il ne pouvait pas la voir, mais l’entendre lui semblait déjà amplement suffisant.
« Ecoute, Cathe, je dois avouer que le désespoir d’un fantôme ne me branche pas vraiment, mais si tu y tiens, je suis là pour t’écouter. »
Et je n’ai pas vraiment le choix [Virg.] pensa-t-il. (Mets un signe de ponctuation qui indique qu'il pense, parce que sinon, ça fait bizarre)
Depuis qu’il avait découvert ce don étrange (il avait huit ans, et sa grand-mère morte depuis deux semaines lui avait soufflé les réponses d’un contrôle) les fantômes avaient fait de lui leur confident, conseiller et psy. Tout ce cirque ne l’aidait pas dans sa vie sociale : il avait beau essayer, les autres n’aimaient pas trop les dingues qui parlaient tout seuls. Et puis, essayez de déclarer votre flamme à une fille alors qu’un abruti vous répète dans l’oreille de quelle façon atroce et dégoûtante il est mort. Bref, son seul ami était un fantôme. Une fantôme pour être précis. Catherine, dite Cathe [Point] Âge : quinze ans [Point] Âge réel : inconnu [Point] Visage : inconnu [Point] Mort : inconnue. Il ne connaissait pas grand-chose d’elle, et pourtant Dieu sait si elle pouvait parler. Ils avaient une sorte d’accord tacite : il l’écoutait raconter ses humeurs en long et en large, et elle le protégeait des attaques intempestives des autres fantômes. Leur relation était toujours un peu houleuse, mais il avait fini par l’aimer… un peu trop d’ailleurs. Ne pas la voir lui posait parfois problème : un jour, il aurait juré l’avoir entendue rire alors qu’il prenait sa douche, mais elle n’avait jamais voulu l’avouer. Les filles vraiment ! Même mortes elles ne s’amélioraient pas. Le coussin qui lui atterrit en pleine figure le sortit assez brutalement de ses pensées.
« Dis donc Iseult, tu dors ? Râla Catherine [Point] Je te parle et tu pourrais au moins avoir la politesse de faire semblant de m’écouter. »
Tristan tira la langue à l’endroit approximatif où il pensait qu’elle se trouvait, c'est-à-dire l’armoire. Malheureusement, la jeune fille avait déjà changée de place et il se retrouva comme un idiot.
« Je t’ai dit que je t’écoutais, alors vas-y.
- D’accord, d’accord. »
Au son de sa voix, Tristan sentit qu’elle souriait. Pour la millième fois, il se demanda quelle apparence elle pouvait avoir.
« Je ne sais pas quoi faire, poursuivit Catherine, quand on est mort depuis aussi longtemps que moi, le pire ennemi c’est…
- …L’ennui, compléta le garçon. Je sais bien, mais que veux-tu que j’y fasse ? Moi je suis vivant, je vais en cours, je dors, je mange [Point] Toi tu es morte, tu traverses les murs, tu voles, tu es éternelle. On n’est pas au même niveau.
- N’oublie pas que quand tu es dans les parages, je peux aussi saisir les objets.
Oui, encore un phénomène étrange. En tout cas, Catherine était devenue la seule jeune fille de sa connaissance à pouvoir le battre à Counter Strike.
- Tout ça pour dire que je ne sais pas quoi faire.
- Mais je ne demande pas grand-chose, je veux juste un peu d’action !
Cathe poussa un petit cri plaintif et la porte de la chambre trembla dangereusement.
- Bon, si tu ne veux rien faire avec moi, je m’en vais, poursuivit-elle, Salut et à demain.
Un petit souffle de vent effleura la joue du garçon, puis le silence revint dans sa chambre. Décidément, cette fille lui pourrissait la vie plus qu’autre chose. Alors, pourquoi ses joues étaient-elles si rouges ? Et malgré cette journée infernale à subir les moqueries incessantes des autres élèves, pourquoi se sentait-il si heureux ? Il y avait bien une réponse, mais il en avait un peu peur. Tristan secoua la tête pour se changer les idées. Il avait encore beaucoup de devoirs, et s’il voulait avoir son année, il avait intérêt à s’y mettre dès maintenant. Les épaules courbées et traînant les pieds, il se dirigea à regret vers son bureau.
C'est sympa à lire même si y'a des fautes qui traînent par ci par là. T'as un souci avec la ponctuation par contre. T'as tendance à faire des phrases trop longues, que tu coupes avec juste des virgules qui ne sont pas suffisantes.
L'histoire peut être pas mal sympa mais faut voir la suite.
Laumie- Talent Divin
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Re: La voix des morts
J'avais jamais remarque ce problème de ponctuation, mais tu as raison, faut que je revois ça.
Quant à l'histoire... boarf, c'est gentillet on va dire.
Quant à l'histoire... boarf, c'est gentillet on va dire.
Lou- Shérif(ette)
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Re: La voix des morts
Prologue
Allongé sur son lit, Tristan contemplait les fissures de son plafond avec un sérieux presque comique. Le mur gris et pourri lui paraissait presque beau après la journée qu’il avait passée au lycée. Sa chambre était tout ce qu’il y a de plus banal pour un adolescent de dix-sept ans : posters, étagère, chaîne hi-fi, une vieille guitare à laquelle il manquait une corde posée dans un coin. Le seul objet un peu étrange, pour un garçon du moins, était un ours avec un petit nœud rouge posé sur le bureau. La peluche se mit à parler.
« Je suis désespérée »
Tristan eut un sourire, qui dévoila deux petites fossettes au coin de ses joues.
« Toi, désespérée ? Et tu comptes faire quoi, te suicider ?
- Ha, ha, très drôle monsieur le comique, je suis littéralement morte de rire. »
L’ours s’éleva dans les airs et vint s’écraser sur le jeune homme.
« Et tu ne veux pas savoir pourquoi je suis désespérée ? »
Cette fois, la voix provenait de la bibliothèque.
Après un gros soupir exaspéré - après tout, il estimait avoir mérité le repos - Tristan abandonna sa contemplation du plafond pour se tourner vers son amie. Il ne pouvait pas la voir, mais l’entendre lui semblait déjà amplement suffisant.
« Ecoute, Cathe, je dois avouer que le désespoir d’un fantôme ne me branche pas vraiment, mais si tu y tiens, je suis là pour t’écouter. »
Et je n’ai pas vraiment le choix, pensa-t-il.
Depuis qu’il avait découvert ce don étrange (il avait huit ans, et sa grand-mère morte depuis deux semaines lui avait soufflé les réponses d’un contrôle) les fantômes avaient fait de lui leur confident, conseiller et psy. Tout ce cirque ne l’aidait pas dans sa vie sociale : il avait beau essayer, les autres n’aimaient pas trop les dingues qui parlaient tout seuls. Et puis, essayez de déclarer votre flamme à une fille alors qu’un abruti vous répète dans l’oreille de quelle façon atroce et dégoûtante il est mort... Bref, son seul ami était un fantôme. Une fantôme pour être précis. Catherine, dite Cathe, âge : quinze ans, âge réel : inconnu, visage : inconnu, mort : inconnue. Il ne connaissait pas grand-chose d’elle, et pourtant Dieu sait si elle pouvait parler. Ils avaient une sorte d’accord tacite : il l’écoutait raconter ses humeurs en long et en large, et elle le protégeait des attaques intempestives des autres fantômes. Leur relation était toujours un peu houleuse, mais il avait fini par l’aimer… un peu trop d’ailleurs. Ne pas la voir lui posait parfois problème : un jour, il aurait juré l’avoir entendue rire alors qu’il prenait sa douche, mais elle n’avait jamais voulu l’avouer. Les filles vraiment ! Même mortes elles ne s’amélioraient pas. Le coussin qui lui atterrit en pleine figure le sortit assez brutalement de ses pensées.
« Dis donc Iseult, tu dors ? Râla Catherine, je te parle et tu pourrais au moins avoir la politesse de faire semblant de m’écouter. »
Tristan tira la langue à l’endroit approximatif où il pensait qu’elle se trouvait, c'est-à-dire l’armoire. Malheureusement, la jeune fille avait déjà changé de place et il se retrouva comme un idiot (mal amené, pourquoi ? comment sait-il qu'elle a changé de place ?).
« Je t’ai dis que je t’écoutais, alors vas-y.
- D’accord, d’accord. »
Au son de sa voix, Tristan sentit qu’elle souriait. Pour la millième fois, il se demanda quelle apparence elle pouvait avoir.
« Je ne sais pas quoi faire, poursuivit Catherine, quand on est mort depuis aussi longtemps que moi, le pire ennemi c’est…
- …L’ennui, compléta le garçon. Je sais bien, mais que veux-tu que j’y fasse ? Moi je suis vivant, je vais en cours, je dors, je mange. Toi tu es morte, tu traverses les murs, tu voles, tu es éternelle. On n’est pas au même niveau.
- N’oublie pas que quand tu es dans les parages, je peux aussi saisir les objets.
Oui, encore un phénomène étrange. En tout cas, Catherine était devenue la seule jeune fille de sa connaissance à pouvoir le battre à Counter Strike.
- Tout ça pour dire que je ne sais pas quoi faire.
- Mais je ne demande pas grand-chose, je veux juste un peu d’action !
Cathe poussa un petit cri plaintif et la porte de la chambre trembla dangereusement.
- Bon, si tu ne veux rien faire avec moi, je m’en vais, poursuivit-elle. Salut et à demain.
Un petit souffle de vent effleura la joue du garçon, puis le silence revint dans sa chambre. Décidément, cette fille lui pourrissait la vie plus qu’autre chose. Alors, pourquoi ses joues étaient-elles si rouges ? Et malgré cette journée infernale à subir les moqueries incessantes des autres élèves, pourquoi se sentait-il si heureux ? Il y avait bien une réponse, mais il en avait un peu peur. Tristan secoua la tête pour se changer les idées. Il avait encore beaucoup de devoirs, et s’il voulait avoir son année, il avait intérêt à s’y mettre dès maintenant. Les épaules courbées et traînant les pieds, il se dirigea à regret vers son bureau.
Petit détail formel d'abord : ça pourrait très bien être le chapitre 1.
(Prologue : première partie d’une œuvre littéraire faisant office d’introduction ou de préambule, et servant à situer les personnages et l’action de l’œuvre en exposant divers points essentiels à connaître pour l’intelligence de la pièce. Ce qui n'est pas du tout le cas ici, ni dans "L'éclat de la lune" d'ailleurs. ^^)
Cela dit, un départ qui me semble plus crédible que "L'éclat de la lune", moins d'imprécisions, si j'ose dire, mais ici aussi, sujet déjà drainé par des kyrielles d'auteurs (revenants, médiums...), donc à traiter avec des pincettes, mais je ne doute pas que tu y parviendras brillamment !
Re: La voix des morts
"Brillamment" vil flatteur va.
J'aime bien m'amuser avec des textes classiques. Pour les prologues bha... Ouais bon, c'est juste que je fais jamais de chapitre en fait, donc je coupe un peu au hasard et je mets des titres au pif.
Merci pour ces corrections.
J'aime bien m'amuser avec des textes classiques. Pour les prologues bha... Ouais bon, c'est juste que je fais jamais de chapitre en fait, donc je coupe un peu au hasard et je mets des titres au pif.
Merci pour ces corrections.
Lou- Shérif(ette)
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Re: La voix des morts
L'ennui, c'est que techniquement, le prologue a une fonction bien définie. ^^
M'enfin on s'en fou, de toutes façons.
Ouais, à propos de classique, est-ce que le fait qu'il se nomme Tristan à une rapport avec la légende du même nom (voir avec l'Opéra de Wagner... xD) ou c'est juste que ce patronyme te plaisait ?
M'enfin on s'en fou, de toutes façons.
Ouais, à propos de classique, est-ce que le fait qu'il se nomme Tristan à une rapport avec la légende du même nom (voir avec l'Opéra de Wagner... xD) ou c'est juste que ce patronyme te plaisait ?
"Thuriféraire distingué", s'il te plait !"Brillamment" vil flatteur va.
Re: La voix des morts
Juste que ça me plait. C'est cro meugnon tristan.
Lou- Shérif(ette)
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Re: La voix des morts
Rho mais non, c'est une histoire d'AMOUR.
Lou- Shérif(ette)
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Re: La voix des morts
Glauque quand même. Déjà, il s'appelle Tristan, parce que "triste", youpla boum !
Ensuite, s'il aime Iseult, c'est qu'il a bu un philtre, re-youpla boum !
L'amour n'exclut pas le glauque, ni le mièvre, soit dit en passant... ^^
Ensuite, s'il aime Iseult, c'est qu'il a bu un philtre, re-youpla boum !
L'amour n'exclut pas le glauque, ni le mièvre, soit dit en passant... ^^
Re: La voix des morts
T'as vu, quoi qu'on fasse on se retrouve à parler d'amour, c'est un signe.
Le filtre il agit plus après aussi.
( pis moi mon héros, il aime un fantôme invisible, il a de quoi être triste)
Le filtre il agit plus après aussi.
( pis moi mon héros, il aime un fantôme invisible, il a de quoi être triste)
Lou- Shérif(ette)
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Re: La voix des morts
Oui, c'est comme les canards blancs sur les lacs, souvent, c'est des signes !
Dans la version de Bédier, la version plus ou moins officielle, si, le philtre agit à vie, c'est ce qui m'avait refroidi d'ailleurs à la lecture de ce bouquin.^^
(Ah, mais je n'ai pas dit que ça en lui allait pas, au contraire ! C'était juste par curiosité... )
Dans la version de Bédier, la version plus ou moins officielle, si, le philtre agit à vie, c'est ce qui m'avait refroidi d'ailleurs à la lecture de ce bouquin.^^
(Ah, mais je n'ai pas dit que ça en lui allait pas, au contraire ! C'était juste par curiosité... )
Re: La voix des morts
Bon tu m'en voudras pas si je te fais pas une correction détaillée hein u_u"
Moi ça me plait genre beaucoup beaucoup ! Même si l'histoire me rappelle celle de Meg Cabot - The Mediator - sur pas mal de points, c'est le genre de trucs qui me plait, donc ton histoire me plait !
T'as dit que c'était un vieux truc, j'espère que tu vas pas juste nous balancé ce prologue et après "Bah... Nan y a pas de suite, tant pis pour vous !", parce que sinon... parce que sinon... Pas de calin !
Nan franchement, je sais pas quoi dire de plus à part que ça me plait beaucoup et que je veux lire une suite =) De là à faire un commentaire bien détaillé... Ca me plait, point. C'bien écrit, l'histoire me plait, donc voilà. ^^"
Moi ça me plait genre beaucoup beaucoup ! Même si l'histoire me rappelle celle de Meg Cabot - The Mediator - sur pas mal de points, c'est le genre de trucs qui me plait, donc ton histoire me plait !
T'as dit que c'était un vieux truc, j'espère que tu vas pas juste nous balancé ce prologue et après "Bah... Nan y a pas de suite, tant pis pour vous !", parce que sinon... parce que sinon... Pas de calin !
Nan franchement, je sais pas quoi dire de plus à part que ça me plait beaucoup et que je veux lire une suite =) De là à faire un commentaire bien détaillé... Ca me plait, point. C'bien écrit, l'histoire me plait, donc voilà. ^^"
Elea- Talent Suprême
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Date d'inscription : 23/05/2009
Re: La voix des morts
Euh... bha... ^^" y en a pas beaucoup plus en fait.
Surtout que je comptais me concentrer sur l'éclat de la lune en fait.
Me tue pas
Surtout que je comptais me concentrer sur l'éclat de la lune en fait.
Me tue pas
Lou- Shérif(ette)
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Date d'inscription : 03/10/2008
Re: La voix des morts
Moi je préfère de loin celui-ci à L'Éclat de la Lune... Mais bon, je lirai quand même L'Éclat de la Lune avec plaisir =)
Elea- Talent Suprême
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Date d'inscription : 23/05/2009
Re: La voix des morts
En même temps, l'éclat de la lune et la voix des morts sont deux "romans" qui font partis d'un même cycle ( aucune idée du nom par contre). Les personnages se croisent et se décroisent ^^
D'ailleurs, faut que je mette des dates, parce que je vais finir par m'emmêler et les faire ce rencontrer à de mauvais moments.
D'ailleurs, faut que je mette des dates, parce que je vais finir par m'emmêler et les faire ce rencontrer à de mauvais moments.
Lou- Shérif(ette)
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Points : 1461
Date d'inscription : 03/10/2008
Re: La voix des morts
Lou a écrit:
L’échelle de Ludwig (ou échelle des Animas).
Note : A partir du niveau 5, la vision ou l’écoute des Animas (ou fantômes) n’est plus obligatoire.
Niveau 1 : Simple perception de la présence de fantômes.
Niveau 2 : Le médium entend la voix des Animas.
Niveau 3 : Le médium est capable de voir et d’entendre l’Anima.
Niveau 4 : En plus de la vision du fantôme, le médium peut le toucher.
Niveau 5 : Le médium est un intermédiaire entre l’Anima et le monde réel : possession, partage de savoir, possession des aptitudes du fantôme.
Niveau 6 : Le médium est un intermédiaire entre le fantôme et les humains : matérialisation, transmission, partage de la vision ou de l’écoute.
Niveau 7 : Informations verrouillées.
Niveau 8 : Informations verrouillées.
Niveau 9 : Informations verrouillées.
Niveau 10 : Niveau théorique, il n’a jamais été atteint. Informations verrouillées.
Si le médium ne réussit pas à maîtriser les fantômes, on ne considère pas son niveau comme atteint.
Prologue
Allongé sur son lit, Tristan contemplait les fissures de son plafond avec un sérieux presque comique. Le mur gris et pourri lui paraissait presque beau après la journée qu’il avait passée au lycée. Sa chambre était tout ce qu’il y a de plus banal pour un adolescent de dix-sept ans : posters, étagère(s) (qu'une seule étagère ?), chaîne hi fi, une vieille guitare à laquelle il manquait une corde posée dans un coin. Le seul objet un peu étrange, pour un garçon du moins, était un ours avec un petit nœud rouge posé sur le bureau. La peluche se mit à parler.
« Je suis désespérée »
Tristan eut un sourire, qui dévoila deux petites fossettes au coin de ses joues.
« Toi, désespérée ? Et tu comptes faire quoi, te suicider ?
- Ha, ha, très drôle monsieur le comique, je suis littéralement morte de rire. »
L’ours s’éleva dans les airs et vint s’écraser sur le jeune homme.
« Et tu ne veux pas savoir pourquoi je suis désespérée ? »
Cette fois, la voix provenait de la bibliothèque.
Après un gros soupir exaspéré, après tout (hum ... bizarre là u__u") [pas de virgule] il estimait avoir mérité le repos, Tristan abandonna sa contemplation du plafond pour se tourner vers son amie. Il ne pouvait pas la voir, mais l’entendre lui semblait déjà amplement suffisant.
« Écoute, Cathe, je dois avouer que le désespoir d’un fantôme ne me branche pas vraiment, mais si tu y tiens, je suis là pour t’écouter (répétition ... même si c'est dans un dialogue, c'est pas top: "je suis là pour t'entendre" "pour te consoler" etc ...). »
Et je n’ai pas vraiment le choix pensa-t-il.
Depuis qu’il avait découvert ce don étrange (il avait huit ans, et sa grand-mère morte depuis deux semaines lui avait soufflé les réponses d’un contrôle) les fantômes avaient fait de lui leur confident, conseiller et psy. Tout ce cirque ne l’aidait pas dans sa vie sociale : il avait beau essayer, les autres n’aimaient pas trop les dingues qui parlaient tous seuls. Et puis, essayez de déclarer votre flamme à une fille alors qu’un abruti vous répète dans l’oreille de quelle façon atroce et dégoûtante il est mort. Bref, son seul ami était un fantôme. Une fantôme pour être précis. Catherine, dit Cathe. Âge : quinze ans. Âge réel : inconnu. Visage : inconnu. Mort : inconnue (jsais pas, j'y verrais plus comme ça). Il ne connaissait pas grand-chose d’elle, et pourtant Dieu sait si elle pouvait parler. Ils avaient une sorte d’accord tacite : il l’écoutait raconter ses humeurs en long et en large, et elle le protégeait des attaques intempestives des autres fantômes. Leur relation était toujours un peu houleuse, mais il avait fini par l’aimer… un peu trop d’ailleurs. Ne pas la voir lui posait parfois problème : un jour, il aurait juré l’avoir entendue rire alors qu’il prenait sa douche, mais elle n’avait jamais voulu l’avouer. Les filles vraiment ! Même mortes elles ne s’amélioraient pas. Le coussin qui lui atterrit en pleine figure le sortit assez brutalement de ses pensées.
« Dis donc Iseult, tu dors ? Râla Catherine, je te parle et tu pourrais au moins avoir la politesse de faire semblant de m’écouter. »
Tristan tira la langue à l’endroit approximatif où il pensait qu’elle se trouvait, c'est-à-dire l’armoire. Malheureusement, la jeune fille avait déjà changé de place et il se retrouva comme un idiot.
« Je t’ai dis que je t’écoutais, alors vas-y.
- D’accord, d’accord. »
Au son de sa voix, Tristan sentit qu’elle souriait. Pour la millième fois, il se demanda quelle apparence elle pouvait avoir.
« Je ne sais pas quoi faire, poursuivit Catherine, quand on est mort depuis aussi longtemps que moi, le pire ennemi c’est…
- …L’ennui, compléta le garçon. Je sais bien, mais que veux-tu que j’y fasse ? Moi je suis vivant, je vais en cours, je dors, je mange, toi tu es morte, tu traverses les murs, tu voles, tu es éternelle. On n’est pas au même niveau.
- N’oublie pas que quand tu es dans les parages, je peux aussi saisir les objets.
Oui, encore un phénomène étrange. En tout cas, Catherine était devenue la seule jeune fille de sa connaissance à pouvoir le battre à Counter Strike.
- Tout ça pour dire que je ne sais pas quoi faire.
- Mais je ne demande pas grand-chose, je veux juste un peu d’action !
Cathe poussa un petit cri plaintif et la porte de la chambre trembla dangereusement.
- Bon, si tu ne veux rien faire avec moi, je m’en vais, poursuivit-elle, Salut et à demain.
Un petit souffle de vent effleura la joue du garçon, puis le silence revint dans sa chambre. Décidément, cette fille lui pourrissait la vie plus qu’autre chose. Alors, pourquoi ses joues étaient-elles si rouges ? Et malgré cette journée infernale à subir les moqueries incessantes des autres élèves, pourquoi se sentait-il si heureux ? Il y avait bien une réponse, mais il en avait un peu peur. Tristan secoua la tête pour se changer les idées. Il avait encore beaucoup de devoirs, et s’il voulait avoir son année, il avait intérêt à s’y mettre dès maintenant. Les épaules courbées et traînant les pieds, il se dirigea à regret vers son bureau.
Ah oui, effectivement, un nouvel univers aussi déluré que tu es.
Le style olé olé ... je ne suis pas toujours partisan, mais là il se lit bien, rapidement.
Faudra voir avec la suite donc.
(oui excuse je suis un peu pressé donc le commentaire est un peu express ^^).
Bon, on sent l'histoire d'amour qui se profile ... maintenant, il va penser à amener la problématique. Enfin, tu as encore tout le temps qu'il faut hein. Mais faudra y penser .
Sur ce, suite ? (et bonne nuit)
Re: La voix des morts
Le style olé olé ? S'quoi ça ? ^^
Sinon merci pour ton commentaire. Bon, comme vous pouvez le voir, cette histoire est un peu plus travaillée que L'éclat de la lune. J'ai fais plus attention à pas aller trop vite ( bon ceci dit, je vais quand même trop vite mais bon).
Chapitre 1 : ( qui sera en fait le chapitre 2 parce que j'écoute les conseil de Mr songe ^^)
Rapport n°1
Sujet masculin repéré dans le secteur 9/8, niveau 2 avec possibilité de 37% d’évolution en niveau 6. Bonne relation avec les animas. Rouge envoyé sur place pour le tester.
Fin du rapport.
Dans le calendrier révolutionnaire, le mois de février est appelé Pluviose. La pluie glacée qui tombait en ce moment semblait en illustrer parfaitement le nom. Cachés sous un porche ou sous un parapluie, les passants observaient les nuages avec appréhension, se demandant à quel moment ils pourraient reprendre leur route. Parfois, on voyait passer quelques courageux qui bravaient la tempête, capuche relevée et regard obstinément tourné vers le lointain. Les gens souriaient, contents de ne pas être à leur place, un peu inquiets aussi, parce que le temps ne semblait pas vouloir s’améliorer et qu’il leur faudrait peut-être s’élancer également sous la pluie.
Les mains dans les poches et les cheveux bruns dégoulinants, Tristan avançait rapidement : il avait bien évidemment oublié son imperméable, ses chaussures étaient trempées et l’eau glacée commençait à s’infiltrer dans ses chaussettes. Il allait sûrement tomber malade, mais cela aurait au moins le mérite de lui éviter le lycée. Déjà, les murs gris du bâtiment se profilaient à l’horizon. Le garçon réprima tant bien que mal son envie de faire demi-tour. Après tout, qu’avait-il à faire là-bas ? Personne ne l’attendait et il n’avait rien à apprendre. En cas de problème, il pouvait toujours demander à Catherine. Elle était très intelligente et l’aidait souvent… du moins quand elle en avait envie. Il ne faut pas oublier que même fantôme, elle n’en était pas moins une femme, et donc assez susceptible (pardonnez-moi mesdames). Cathy… Tristan eut un petit pincement au cœur : la dernière fois qu’il l’avait vue (enfin entendue pour être précis), c’était il y a deux semaines. Une éternité pour lui, quelques instants pour un fantôme. C’est vrai qu’ils s’étaient un peu disputés, mais pas assez pour qu’elle parte ainsi sans l’avertir.
- Hé Mathieu !!
Oh non, comme si cette journée n’était pas assez horrible…
- Tristan, je m’appelle Tristan, soupira-t-il en levant les yeux au ciel.
- C’est ce que j’ai dit. Tu viens à la soirée ghost ?
Tristan jeta un coup d’œil au garçon qui le suivait en trottinant. Franck-Albert, appelé Francky par ses rares amis, était le stéréotype même du passionné de sciences occultes. Pantalon noir, long manteau en faux cuir noir, multiples piercings et tatouages pas tous permanents, sa tenue était parsemée de petites babioles rouges et violettes. Il ressemblait à un rat échappé d’un laboratoire de cosmétique, phénomène accentué par le chewing-gum à la menthe qu’il mâchait en permanence. Pour dire vrai, et aussi étonnant que cela puisse paraître, Tristan ne l’aimait pas beaucoup. Malheureusement pour le jeune homme, Francky s’était mis en tête d’en faire un membre permanent de son club d’ésotérisme et le harcelait chaque jour pour qu’il assiste à leurs réunions.
- Non, je ne pourrai pas, j’ai beaucoup de travail.
- Allez ! Le supplia Francky, la dernière fois était géniale non ?
Tristan se permit de sourire à l’évocation de se souvenir : Catherine et lui avaient terrifié toute l’assemblée en leur prédisant une mort atroce. Ce jour-là, ils s’étaient vraiment amusés. Sa joie disparut aussi vite qu’elle était venue : la fantôme lui manquait plus qu’il ne l’aurait cru. Il s’arrêta brusquement devant la porte de sa classe. Pas besoin de se retourner pour savoir que le petit rat l’avait suivi.
- Ecoute Franck, je t’ai dit non et je n’ai pas l’intention de changer d’avis. Peut-être une prochaine fois, d’accord ?
Son interlocuteur hocha la tête avec vigueur
- Je sais, je sais. Mais ne parle pas trop vite, quand tu verras ceux qui vont venir…
Il se pencha en avant et dit d’un ton conspirateur : on aura besoin de toi, le potentiel spirituel sera à son plus haut point et il nous faudra l’aide de médiums comme toi et moi.
Puis il tourna les talons et partit en trottinant… exactement comme un rongeur. Tristan fronça les sourcils : ce petit crétin pensait vraiment qu’il avait un don spirituel. Le jeune homme étouffa un ricanement, s’il savait. Cependant, un autre détail le chiffonnait, il ne voyait pas qui pourrait le faire changer d’avis. La sonnerie fit retentir son cri strident et il dut rentrer en cours. Il oublia vite tous ses soucis et somnola tout le reste de la matinée.
La journée promettait d’être aussi morne que les précédentes. Mais la pause de midi allait sérieusement chambouler ses projets de soirée…
Sinon merci pour ton commentaire. Bon, comme vous pouvez le voir, cette histoire est un peu plus travaillée que L'éclat de la lune. J'ai fais plus attention à pas aller trop vite ( bon ceci dit, je vais quand même trop vite mais bon).
Chapitre 1 : ( qui sera en fait le chapitre 2 parce que j'écoute les conseil de Mr songe ^^)
Rapport n°1
Sujet masculin repéré dans le secteur 9/8, niveau 2 avec possibilité de 37% d’évolution en niveau 6. Bonne relation avec les animas. Rouge envoyé sur place pour le tester.
Fin du rapport.
Dans le calendrier révolutionnaire, le mois de février est appelé Pluviose. La pluie glacée qui tombait en ce moment semblait en illustrer parfaitement le nom. Cachés sous un porche ou sous un parapluie, les passants observaient les nuages avec appréhension, se demandant à quel moment ils pourraient reprendre leur route. Parfois, on voyait passer quelques courageux qui bravaient la tempête, capuche relevée et regard obstinément tourné vers le lointain. Les gens souriaient, contents de ne pas être à leur place, un peu inquiets aussi, parce que le temps ne semblait pas vouloir s’améliorer et qu’il leur faudrait peut-être s’élancer également sous la pluie.
Les mains dans les poches et les cheveux bruns dégoulinants, Tristan avançait rapidement : il avait bien évidemment oublié son imperméable, ses chaussures étaient trempées et l’eau glacée commençait à s’infiltrer dans ses chaussettes. Il allait sûrement tomber malade, mais cela aurait au moins le mérite de lui éviter le lycée. Déjà, les murs gris du bâtiment se profilaient à l’horizon. Le garçon réprima tant bien que mal son envie de faire demi-tour. Après tout, qu’avait-il à faire là-bas ? Personne ne l’attendait et il n’avait rien à apprendre. En cas de problème, il pouvait toujours demander à Catherine. Elle était très intelligente et l’aidait souvent… du moins quand elle en avait envie. Il ne faut pas oublier que même fantôme, elle n’en était pas moins une femme, et donc assez susceptible (pardonnez-moi mesdames). Cathy… Tristan eut un petit pincement au cœur : la dernière fois qu’il l’avait vue (enfin entendue pour être précis), c’était il y a deux semaines. Une éternité pour lui, quelques instants pour un fantôme. C’est vrai qu’ils s’étaient un peu disputés, mais pas assez pour qu’elle parte ainsi sans l’avertir.
- Hé Mathieu !!
Oh non, comme si cette journée n’était pas assez horrible…
- Tristan, je m’appelle Tristan, soupira-t-il en levant les yeux au ciel.
- C’est ce que j’ai dit. Tu viens à la soirée ghost ?
Tristan jeta un coup d’œil au garçon qui le suivait en trottinant. Franck-Albert, appelé Francky par ses rares amis, était le stéréotype même du passionné de sciences occultes. Pantalon noir, long manteau en faux cuir noir, multiples piercings et tatouages pas tous permanents, sa tenue était parsemée de petites babioles rouges et violettes. Il ressemblait à un rat échappé d’un laboratoire de cosmétique, phénomène accentué par le chewing-gum à la menthe qu’il mâchait en permanence. Pour dire vrai, et aussi étonnant que cela puisse paraître, Tristan ne l’aimait pas beaucoup. Malheureusement pour le jeune homme, Francky s’était mis en tête d’en faire un membre permanent de son club d’ésotérisme et le harcelait chaque jour pour qu’il assiste à leurs réunions.
- Non, je ne pourrai pas, j’ai beaucoup de travail.
- Allez ! Le supplia Francky, la dernière fois était géniale non ?
Tristan se permit de sourire à l’évocation de se souvenir : Catherine et lui avaient terrifié toute l’assemblée en leur prédisant une mort atroce. Ce jour-là, ils s’étaient vraiment amusés. Sa joie disparut aussi vite qu’elle était venue : la fantôme lui manquait plus qu’il ne l’aurait cru. Il s’arrêta brusquement devant la porte de sa classe. Pas besoin de se retourner pour savoir que le petit rat l’avait suivi.
- Ecoute Franck, je t’ai dit non et je n’ai pas l’intention de changer d’avis. Peut-être une prochaine fois, d’accord ?
Son interlocuteur hocha la tête avec vigueur
- Je sais, je sais. Mais ne parle pas trop vite, quand tu verras ceux qui vont venir…
Il se pencha en avant et dit d’un ton conspirateur : on aura besoin de toi, le potentiel spirituel sera à son plus haut point et il nous faudra l’aide de médiums comme toi et moi.
Puis il tourna les talons et partit en trottinant… exactement comme un rongeur. Tristan fronça les sourcils : ce petit crétin pensait vraiment qu’il avait un don spirituel. Le jeune homme étouffa un ricanement, s’il savait. Cependant, un autre détail le chiffonnait, il ne voyait pas qui pourrait le faire changer d’avis. La sonnerie fit retentir son cri strident et il dut rentrer en cours. Il oublia vite tous ses soucis et somnola tout le reste de la matinée.
La journée promettait d’être aussi morne que les précédentes. Mais la pause de midi allait sérieusement chambouler ses projets de soirée…
Lou- Shérif(ette)
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Re: La voix des morts
Chapitre 1 : ( qui sera en fait le chapitre 2 parce que j'écoute les conseil de Mr songe ^^)
Brave, brave demoiselle. Dieu te le rendra. xD
Rapport n°1
Sujet masculin repéré dans le secteur 9/8, niveau 2 avec possibilité de 37% d’évolution en niveau 6. Bonne relation avec les animas. Rouge envoyé sur place pour le tester.
Fin du rapport.
Dans le calendrier révolutionnaire, le mois de février est appelé Pluviose. La pluie glacée qui tombait en ce moment semblait en illustrer parfaitement le nom. Cachés sous un porche ou sous un parapluie, les passants observaient les nuages avec appréhension, se demandant à quel moment ils pourraient reprendre leur route. Parfois, on voyait passer quelques courageux qui bravaient la tempête, capuche relevée et regard obstinément tourné vers le lointain. Les gens souriaient, contents de ne pas être à leur place, un peu inquiets aussi, parce que le temps ne semblait pas vouloir s’améliorer et qu’il leur faudrait peut-être s’élancer également sous la pluie.
Les mains dans les poches et les cheveux bruns dégoulinants, Tristan avançait rapidement : il avait bien évidemment oublié son imperméable, ses chaussures étaient trempées et l’eau glacée commençait à s’infiltrer dans ses chaussettes. Il allait sûrement tomber malade, mais cela aurait au moins le mérite de lui éviter le lycée. Déjà, les murs gris du bâtiment se profilaient à l’horizon. Le garçon réprima tant bien que mal son envie de faire demi-tour. Après tout, qu’avait-il à faire là-bas ? Personne ne l’attendait et il n’avait rien à apprendre. En cas de problème, il pouvait toujours demander à Catherine. Elle était très intelligente et l’aidait souvent… du moins quand elle en avait envie. Il ne fallait (ou même "devait") pas oublier que même fantôme, elle n’en était pas moins une femme, et donc assez susceptible (pardonnez-moi mesdames). Cathy… Tristan eut un petit pincement au cœur : la dernière fois qu’il l’avait vue (enfin entendue pour être précis), c’était il y a deux semaines. Une éternité pour lui, quelques instants pour un fantôme. C’est vrai qu’ils s’étaient un peu disputés, mais pas assez pour qu’elle parte ainsi sans l’avertir.
- Hé Mathieu !!
Oh non, comme si cette journée n’était pas assez horrible…
- Tristan, je m’appelle Tristan, soupira-t-il en levant les yeux au ciel.
- C’est ce que j’ai dit. Tu viens à la soirée ghost ?
Tristan jeta un coup d’œil au garçon qui le suivait en trottinant. Franck-Albert, appelé Francky par ses rares amis, était le stéréotype même du passionné de sciences occultes. Pantalon noir, long manteau en faux cuir noir, multiples piercings et tatouages pas tous permanents, sa tenue était parsemée de petites babioles rouges et violettes. Il ressemblait à un rat échappé d’un laboratoire de cosmétique, phénomène (pas très approprié : "ressemblance") accentué par le chewing-gum à la menthe qu’il mâchait en permanence. Pour dire vrai, et aussi étonnant que cela puisse paraître, Tristan ne l’aimait pas beaucoup. Malheureusement pour le jeune homme, Francky s’était mis en tête d’en faire un membre permanent de son club d’ésotérisme et le harcelait chaque jour pour qu’il assiste à leurs réunions.
- Non, je ne pourrai pas, j’ai beaucoup de travail.
- Allez ! Le supplia Francky, la dernière fois était géniale non ?
Tristan se permit de sourire à l’évocation de se souvenir : Catherine et lui avaient terrifié toute l’assemblée en leur prédisant une mort atroce. Ce jour-là, ils s’étaient vraiment amusés. Sa joie disparut aussi vite qu’elle était venue : le fantôme lui manquait plus qu’il ne l’aurait cru. Il s’arrêta brusquement devant la porte de sa classe. Pas besoin de se retourner pour savoir que le petit rat l’avait suivi.
- Ecoute Franck, je t’ai dit non et je n’ai pas l’intention de changer d’avis. Peut-être une prochaine fois, d’accord ?
Son interlocuteur hocha la tête avec vigueur
- Je sais, je sais. Mais ne parle pas trop vite, quand tu verras ceux qui vont venir…
Il se pencha en avant et dit d’un ton conspirateur : «On aura besoin de toi, le potentiel spirituel sera à son plus haut point et il nous faudra l’aide de médiums comme toi et moi. »
Puis il tourna les talons et partit en trottinant… exactement comme un rongeur. Tristan fronça les sourcils : ce petit crétin pensait vraiment qu’il avait un don spirituel. Le jeune homme étouffa un ricanement : s’il savait ! Cependant, un autre détail le chiffonnait, il ne voyait pas qui pourrait le faire changer d’avis. La sonnerie fit retentir son cri strident et il dut rentrer en cours. Il oublia vite tous ses soucis et somnola tout le reste de la matinée.
La journée promettait d’être aussi morne que les précédentes. Mais la pause de midi allait sérieusement chambouler ses projets de soirée…
Par olé-olé, je présume que Pacô, loin de faire allusion à une quelconque corrida, tenait de souligner la relative "oralité" du texte, plus ou moins justifiée puisque la narration est en grande partie des pensées indirectes d'un adolescent.
Ceci dit, j'avoue, je trouve aussi celui-là plus soigné que "L'Eclat de la Lune", plus approfondi, plus cohérent et crédible (dans la mesure ou il y a quand même un fantôme xD).
Re: La voix des morts
Bon, ce passage est peut-être un petit peu... "mou", y se passe pas vraiment de super truc intéressant. Ca s'laisse lire mais j'étais un peu déçue quand même. Donc on verra la suite =)
Elea- Talent Suprême
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Re: La voix des morts
Je soutiens Eléa, rien de bien passionnant dans celui-là, faut voir la suite ^^
Laumie- Talent Divin
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Re: La voix des morts
Oui je confirme, il se passe pas grand chose, mais patience, bientôt la fille trop belle qui va arriver... et le garçon trop beau aussi. ( N'ayez pas peur, c'est pas du mary-sue).
Bon, faut franchement que je réécrive l'éclat de la lune. Vu tout ce que me disent les gens, j'ose même plus l'ouvrir... Le pire, c'est que je sais que vous avez raison. Bon après, la flemme quoi ( pis c'est dur de supprimer des ptits mots comme ça, sans pitié et de les remplacer par d'autres).
Bon, faut franchement que je réécrive l'éclat de la lune. Vu tout ce que me disent les gens, j'ose même plus l'ouvrir... Le pire, c'est que je sais que vous avez raison. Bon après, la flemme quoi ( pis c'est dur de supprimer des ptits mots comme ça, sans pitié et de les remplacer par d'autres).
Lou- Shérif(ette)
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Date d'inscription : 03/10/2008
Re: La voix des morts
Nan, tristan est pas trop beau. Il est mignon ( évidemment) , mais il manque d'assurance masculine pour faire vraiment illusion.
Lou- Shérif(ette)
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Re: La voix des morts
C'est bon à savoir. Je constate que depuis Hugo, les héros physiquement mal fichus sont passés de mode... ^^
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