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commentaires sur : l'Elue
J'attends vos avis, vos corrections, vos idées.... bref, vous pouvez lâcher les chiens....
Re: commentaires sur : l'Elue
Première chose que je remarque, avant même d'avoir lu, c'est que le terme prologue est mal utilisé. Ton début est un avant-propos, un prélude, une introduction, un double exergue commenté (pourquoi double d'ailleurs ?), à la limite, mais en aucun cas un prologue.
A changer, donc. ^^
A changer, donc. ^^
Re: commentaires sur : l'Elue
Seconde chose que je remarque, c'est que tu ne respectes par l'article sur la longueur des extraits de la charte.
Si tu veux être lue, il faut penser au moral de ton lecteur. Un énorme pavé sur un très loonnnng message n'incitera personne à venir te lire.
Pense à diviser ton texte en extrait d'environ 80-100 lignes, ce qui est déjà suffisant.
Et rajoute l'adresse de ta partie commentaire directement sur le post de ton prologue . (enfin, je te le fais ^^).
C'est pas pour t'emmerder hein. Mais c'est toute une organisation pour faciliter la lecture des textes, si tu ne la respectes pas, c'est pas l'administration que tu pénalises, mais toi-même car tu t'interdis la lecture de beaucoup de gens qui n'aiment pas exploser leurs yeux sur des extraits beaucoup trop longs.
Pense-y.
Je vais néanmoins faire la correction d'une première partie, mais la soirée est trop avancée pour que je fasse tout.
Si tu veux être lue, il faut penser au moral de ton lecteur. Un énorme pavé sur un très loonnnng message n'incitera personne à venir te lire.
Pense à diviser ton texte en extrait d'environ 80-100 lignes, ce qui est déjà suffisant.
Et rajoute l'adresse de ta partie commentaire directement sur le post de ton prologue . (enfin, je te le fais ^^).
C'est pas pour t'emmerder hein. Mais c'est toute une organisation pour faciliter la lecture des textes, si tu ne la respectes pas, c'est pas l'administration que tu pénalises, mais toi-même car tu t'interdis la lecture de beaucoup de gens qui n'aiment pas exploser leurs yeux sur des extraits beaucoup trop longs.
Pense-y.
Je vais néanmoins faire la correction d'une première partie, mais la soirée est trop avancée pour que je fasse tout.
Re: commentaires sur : l'Elue
Bon alors j'ai lu jusqu'à ce que sa mère l'emmène au restaurant. C'est à dire, après la découverte de la robe.
Voici le petit relevé habituel:
=> baskets
=> sympa en forme de fraise, j'aime bien l'expression.
=> oula. La phrase est syntaxiquement incorrecte. Et on ne comprend plus son sens du coup.
Reformulation: "non pas qu'elle se forçât, mais plutôt qu'elle était d'une nature curieuse et que la perspective d'apprendre et d'emmaganiser [bof le verbe au fait] des connaissances devenaient plus une nécessité qu'un simple besoin."
=>répétition de affirmer. Je te conseille le verbe "décréter".
=> au bout de deux séances, c'est court quand même pour établir un diagnostic.
=> pas besoin du point d'exclamation non plus en pleine narration.
=> pourquoi un tiret devant les guillemets ?
=> normalement, le français correct c'est: "qu'est-ce qu'il t'arrive". Là nous sommes dans le dialogue d'un personnage, mais il est toujours intéressant de marquer le respect de la langue avec une démonstration de sa dénaturation dans le langage courant, dans le langage écrit. C'est à dire: "Qu'est-ce qu'i t'arrive ?"
=> attention à l'abus tout de même. Trois messages, c'est peut être un peu trop pour la cohérence.
=> répétition de talons.
Analyse linguistique:
Bon, le premier souci majeur est l'orthographe. Beaucoup de verbes mal conjugués, d'accords oubliés et j'en passe.
Pour y remédier, c'est simple: une bonne relecture à tête reposée et un passage sur ID pour fignoler les dernières petites bourdes.
Le second souci, c'est la syntaxe. Plusieurs de tes phrases sont vraiment ... incompréhensibles parce que tu as tout simplement omis de construire ta phrase d'une manière correcte. J'avais parfois l'impression que tu te faisais emporter par ton imagination et que tu en oubliais de penser à fermer ta phrase, ou d'organiser les mots d'une manière cohérente. Je te l'ai souligné pas mal de fois donc pas de mal à t'en apercevoir maintenant .
Néanmoins, il y a une certaine fluidité. J'avais pourtant apprécié le commencement du chapitre. J'ai lu d'une traite le passage de l'homme. On sentait qu'il y avait eu un travail plus approfondi que sur le reste. Je me trompe ?
Analyse de l'histoire:
Que vient faire l'homme qui la regarde ? On ne sait rien de lui, on ne sait même pas ce qu'il fait et ne suscite pas tellement de curiosité. Alors à quoi bon nous le présenter pour ne rien en faire d'intéressant tout de suite ?
Je te conseille de l'envelopper d'un petit mystère au départ. Au moins, il aura le mérite d'allécher dès le commencement.
Pour la suite, j'ai trouvé quelques incohérences. Rester chez un psy juste pour taper la causette, je pense que la note des honoraires m'aurait rapidement refroidi et trouver un réel confident gratuit.
Aussi, je ne suis pas sûr qu'un médecin perde son temps avec un patient qui n'a pas besoin de ses services.
Pour une fille sans amis, elle a déjà une fille uqi l'appelle tous les jours. Elle n'est pas désespérée.
Le point positif, c'est que tu nous plonges dans l'univers de la gamine, et c'est plutôt encourageant puisque on se sent à l'aise avec elle, bien que la mère soit un peu farfelue.
Les réactions, parfois un peu bizarres, font très proches de la réalité. Donc pourquoi pas.
En résumé, relis bien ton texte. Corrige tes fautes d'orthographe, fais bien attention à ne pas tourner tes phrases d'une manière qui ne va pas du tout !
Et essaie de crédibiliser un peu mieux les faits de ton aventure .
Voici le petit relevé habituel:
=> les tocs et les manières sont bien un peu pareils non ?il connaissait le moindre de ses traits, ses tocs, ses manières, elle semblait si fragile et pourtant
=> "sans que la jeune fille NE se soit rendue compte ..."sans que la jeune fille se soit rendue compte qu’on l’observait.
=> rendusa paranoïa avait rendue sa fille plutôt craintive
=> pourquoi le verbe s'acharner ici ? oO Elle vient juste de se baisser, elle n'a pas eu le temps de s'acharner ^^.et s’acharna sur ses vieilles baskets
=> prendspour l’amour du ciel prend autre chose que des basket ! »
=> baskets
=> formaient
ses longs cheveux châtains formait un barrage autour de son visage en forme de fraise
=> sympa en forme de fraise, j'aime bien l'expression.
=> découvrait
sa bouche trop grande qui découvraient de petites dents blanches.
=> je trouve que ce "moche", familier, tranche avec le registre de la narration. Enfin, moi, ça m'a perturbé et rebuté.Juste pas moche !
=> techniquement, elle ne vit pas seule, puisqu'il y a Marie. Mais je vois ce que tu veux dire, le souci, c'est que c'est mal exprimé. "Sa mère Marie, avec qui elle vivait dans [précise un lieu, le type d'habitation etc.], lui avait...etc"Sa mère, Marie, avec qui elle vivait seule lui avait promis une surprise.
=> dix-sept ans. Important de tout marquer en lettres dans une narration. Surtout si tu veux soumettre ton oeuvre à un éditeur un jour .elle n’aurait 17 ans que dans quelques mois
=> étéElisabeth avait toujours était une élève studieuse
=> forçât.non pas qu’elle se força, d’une nature curieuse Elisabeth prenait plaisir à apprendre, à emmagasiner presqu’un besoin, une nécessité.
=> oula. La phrase est syntaxiquement incorrecte. Et on ne comprend plus son sens du coup.
Reformulation: "non pas qu'elle se forçât, mais plutôt qu'elle était d'une nature curieuse et que la perspective d'apprendre et d'emmaganiser [bof le verbe au fait] des connaissances devenaient plus une nécessité qu'un simple besoin."
=> attention, même chose, la phrase est mal construite."N'ayant pas d'amis pendant un temps, sa mère l'avait envoyé auprès d'un psychologue.".Pendant un temps, n’ayant pas d’amis sa mère l’avait envoyée auprès d’un psychologue.
=>Il manque un point de ponctuation.Au bout de deux séances, ce dernier avait rassuré la mère inquiète, encouragé l’enfant terrible et affirmé que rien ne clochait chez Elisabeth Il avait affirmé qu’il n’avait plus besoin de la suivre mais pourtant ils continuaient de se voir.
=>répétition de affirmer. Je te conseille le verbe "décréter".
=> au bout de deux séances, c'est court quand même pour établir un diagnostic.
=> phrase mal construite. "Pas assez selon sa mère, mais amplement suffisant pour sa jeune fille."
Un peu juste selon sa mère mais qui lui suffisait amplement.
=> pas besoin de toutes ces virgules. Elles servent à rien et arrêtent la phrase là où il ne faudrait pas .Sa mère, adorait le chèvrefeuille, alors elle en avait planté partout dans le jardin ! Marie était ainsi, excessive et entêtée.
=> pas besoin du point d'exclamation non plus en pleine narration.
=> pourquoi une majuscule ?
dans le service Pédiatrie
=> forgée.Elle s’y était forgé une réputation mêlant douceur et obstination.
=> oula. Elle veut rien dire cette phrase. Pense à séparer tes idées en fermant tes phrases.un grand sourire : « Toujours très excessive » persuadée que sa mère forçait délibérément sa gaité pour l’obliger à sortir de son cocon.
- « Bonjour maman. Qu’est ce qui t’arrive ? »
=> pourquoi un tiret devant les guillemets ?
=> normalement, le français correct c'est: "qu'est-ce qu'il t'arrive". Là nous sommes dans le dialogue d'un personnage, mais il est toujours intéressant de marquer le respect de la langue avec une démonstration de sa dénaturation dans le langage courant, dans le langage écrit. C'est à dire: "Qu'est-ce qu'i t'arrive ?"
Ce matin tu m’as répété deux fois de ne pas rentrer tard parce qu’une surprise m’attendait et tu as laissé trois messages sur mon portable ….
=> attention à l'abus tout de même. Trois messages, c'est peut être un peu trop pour la cohérence.
=> chaussureset d’une paire de chaussure à talons.
=> répétition de talons.
=> génitrice, c'est vraiment tout sauf élégant dans un texte et ça fait plus "l'auteur a tenté de trouver un synonyme à maman" qu'autre chose.Elisabeth tenta un regard inquiet vers sa génitrice et son sourire disparut.
=> répétition de "disparut". Conseil: "son sourire s'effaça."son sourire malicieux disparut !
Analyse linguistique:
Bon, le premier souci majeur est l'orthographe. Beaucoup de verbes mal conjugués, d'accords oubliés et j'en passe.
Pour y remédier, c'est simple: une bonne relecture à tête reposée et un passage sur ID pour fignoler les dernières petites bourdes.
Le second souci, c'est la syntaxe. Plusieurs de tes phrases sont vraiment ... incompréhensibles parce que tu as tout simplement omis de construire ta phrase d'une manière correcte. J'avais parfois l'impression que tu te faisais emporter par ton imagination et que tu en oubliais de penser à fermer ta phrase, ou d'organiser les mots d'une manière cohérente. Je te l'ai souligné pas mal de fois donc pas de mal à t'en apercevoir maintenant .
Néanmoins, il y a une certaine fluidité. J'avais pourtant apprécié le commencement du chapitre. J'ai lu d'une traite le passage de l'homme. On sentait qu'il y avait eu un travail plus approfondi que sur le reste. Je me trompe ?
Analyse de l'histoire:
Que vient faire l'homme qui la regarde ? On ne sait rien de lui, on ne sait même pas ce qu'il fait et ne suscite pas tellement de curiosité. Alors à quoi bon nous le présenter pour ne rien en faire d'intéressant tout de suite ?
Je te conseille de l'envelopper d'un petit mystère au départ. Au moins, il aura le mérite d'allécher dès le commencement.
Pour la suite, j'ai trouvé quelques incohérences. Rester chez un psy juste pour taper la causette, je pense que la note des honoraires m'aurait rapidement refroidi et trouver un réel confident gratuit.
Aussi, je ne suis pas sûr qu'un médecin perde son temps avec un patient qui n'a pas besoin de ses services.
Pour une fille sans amis, elle a déjà une fille uqi l'appelle tous les jours. Elle n'est pas désespérée.
Le point positif, c'est que tu nous plonges dans l'univers de la gamine, et c'est plutôt encourageant puisque on se sent à l'aise avec elle, bien que la mère soit un peu farfelue.
Les réactions, parfois un peu bizarres, font très proches de la réalité. Donc pourquoi pas.
En résumé, relis bien ton texte. Corrige tes fautes d'orthographe, fais bien attention à ne pas tourner tes phrases d'une manière qui ne va pas du tout !
Et essaie de crédibiliser un peu mieux les faits de ton aventure .
Dernière édition par Pacô le Dim 29 Nov 2009 - 10:00, édité 1 fois
merci
Merci Paco ! effectivement j'ai du boulot, ça tombe bien aujourd'hui, il pleut
Désolée pour la longueur du texte ; j'ai noté, je partagerais en petits morceaux la prochaine fois.
Désolée pour la longueur du texte ; j'ai noté, je partagerais en petits morceaux la prochaine fois.
Re: commentaires sur : l'Elue
Voila, j'ai lu la première partie. Alors c'est classique, à part le mystérieux inconnu en voiture. Mais ça pose bien les bases, les éléments sont clairs, bien décrits et sans lourdeurs. On sait qui est ton héroïne, où elle va, et pourquoi, reste plus qu'à mettre une histoire en mouvement.
Une remarque, tu n'es pas censées multiplier les posts dans la partie 'écrits', mais tout mettre à la suite.
Je lirai la suite dans le courant de la semaine.
Quelques remarques, à prendre ou à laisser, elles n'engagent que moi:
*
Si tu met tous ces verbes sur le même plan ca donne l'impression qu'elle incline la tete et que ses cheveux recouvrent son visage au meme rythme qu'elle marche. La participe passé/présent est plus indiqué.
'Elle marchait depuis un long moment, sa tête inclinée légèrement de l’avant et ses longs cheveux recouvrant une partie de son visage'
*
Problème de sujet qui change en cours de phrase.
'Elisabeth prenait plaisir à apprendre, c'était chez elle presqu’un besoin, une nécessité.'
*
'encouragé l’enfant terrible', c'est vachement fort. Elle a pas mis le feu à son lycée quand même. Et puis il l'encourage pas vraiment, il dit juste qu'y a pas de probleme avec son comportement.
'confirmé à Elisabeth qu'elle était bien normale'? Un truc dans ce goût là, peut-être.
*
'avait partagé son bac à sable'? Enfin à dix-sept ans j'espère
*
Excès d'excessive dans ce passage
*
C'est exagéré, elle savait que sa fille n'aimait pas les robes, et elles sont censées être super copines. Son sourire devrait s'élargir, plutôt que disparaître.
Une remarque, tu n'es pas censées multiplier les posts dans la partie 'écrits', mais tout mettre à la suite.
Je lirai la suite dans le courant de la semaine.
Quelques remarques, à prendre ou à laisser, elles n'engagent que moi:
*
Elle marchait depuis un long moment, sa tête s’inclinait légèrement de l’avant et ses longs cheveux recouvraient une partie de son visage ;
Si tu met tous ces verbes sur le même plan ca donne l'impression qu'elle incline la tete et que ses cheveux recouvrent son visage au meme rythme qu'elle marche. La participe passé/présent est plus indiqué.
'Elle marchait depuis un long moment, sa tête inclinée légèrement de l’avant et ses longs cheveux recouvrant une partie de son visage'
*
Elisabeth prenait plaisir à apprendre, presqu’un besoin, une nécessité.
Problème de sujet qui change en cours de phrase.
'Elisabeth prenait plaisir à apprendre, c'était chez elle presqu’un besoin, une nécessité.'
*
Au bout de deux séances, ce dernier avait rassuré la mère inquiète, encouragé l’enfant terrible et affirmé que rien ne clochait chez Elisabeth.
'encouragé l’enfant terrible', c'est vachement fort. Elle a pas mis le feu à son lycée quand même. Et puis il l'encourage pas vraiment, il dit juste qu'y a pas de probleme avec son comportement.
'confirmé à Elisabeth qu'elle était bien normale'? Un truc dans ce goût là, peut-être.
*
à commencer par Laurent, l’ami de toujours qui partageait son bac à sable
'avait partagé son bac à sable'? Enfin à dix-sept ans j'espère
*
Marie était ainsi, excessive et entêtée. Son caractère entier laissait des empreintes partout surtout à l’hôpital dans le service pédiatrie où elle exerçait son métier d’infirmière depuis plus de 20 ans. Elle s’y était forgée une réputation mêlant douceur et obstination. Elisabeth ne fut pas surprise lorsqu’à peine sur le pas de la porte celle-ci s’ouvrit brusquement laissant apparaître sa mère, un visage radieux : « Toujours très excessive » persuadée que sa mère se forçait à être excessivement gaie.
Excès d'excessive dans ce passage
*
Devant le regard bouillant de sa fille, son sourire malicieux disparut !
C'est exagéré, elle savait que sa fille n'aimait pas les robes, et elles sont censées être super copines. Son sourire devrait s'élargir, plutôt que disparaître.
Kain- Talent Hasardeux
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Re: commentaires sur : l'Elue
merci pour tes remarques Kain. Je vais suivre tes conseils, il y a même certaines remarques qui me paraissent tellement évidentes (maintenant que tu le dis ! sourire...).
Oui, désolée pour les multi topics mais c'était pas vraiment voulu... c'est une gaffe de débutant du forum... (encore une! j'ai fait "nouveau" au lieu de "répondre" ) J'ai plutôt honte et j'ai hésité à m'acheter une pelle pour aller m'enterrer bien profond dans un trou. Mais j'ai l'impression que Paco a rectifié le tir.
merci encore pour ton commentaire. je vais de ce pas corriger.
Oui, désolée pour les multi topics mais c'était pas vraiment voulu... c'est une gaffe de débutant du forum... (encore une! j'ai fait "nouveau" au lieu de "répondre" ) J'ai plutôt honte et j'ai hésité à m'acheter une pelle pour aller m'enterrer bien profond dans un trou. Mais j'ai l'impression que Paco a rectifié le tir.
merci encore pour ton commentaire. je vais de ce pas corriger.
Re: commentaires sur : l'Elue
Pacô n'a pas encore rectifié le tir, il ne sera là que demain. Mais il est averti par mp, t'inquiètes.
Ah là là, ces jeunes...
Ah là là, ces jeunes...
B.- Talent Divin
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Re: commentaires sur : l'Elue
petitebrise a écrit:il y a même certaines remarques qui me paraissent tellement évidentes (maintenant que tu le dis ! sourire...).
Oui c'est drole de voir à quel point on peut être aveugle sur ses propres textes. Ca m'est arrivé de laisser de ces trucs, même après une relecture intensive.. C'est aussi l'interet que quelqu'un repasse après toi.
Kain- Talent Hasardeux
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Re: commentaires sur : l'Elue
Elle est assez étrange la scène suivante, à la nervosité des personnages on se croirait dans une 'intervention' à l'américaine, durant laquelle la famille et les amis se réunissent pour te dire qu'il faut arrêter la drogue ^^. Avec des remarques du genre 'Personne n’est contre toi'. C'est ultra-tendu pour un dîner, elle est si asociale que ça? Ca demanderait quelques expliquations, parce que, en soi, il se passe rien d'exceptionnel.
*Je retire ma remarque sur la réaction de la mère, ça fait partie du personnage visiblement.
*
Là encore le sujet qui change en cours de phrase, c'est pas terrible. Et 'lorsque', c'est plus pour un événement ponctuel qu'une règle générale.
'Grande, élancée dans cette robe cintrée à la taille, elle avait fière allure en talons, du moins tant qu'elle ne se déplaçait pas. '
*
Si c'est pas dit à voix haute, faudrait changer la typo, et rajouter un truc genre 'en son fort intérieur'.
*
Le Alain, honnétement j'ai pas pigé d'où il sortait, c'est le psy je suppose? Parce qu'il est pas désigné tel quel, et son nom apparait pas avant le dialogue.
Ca mériterait d'être beaucoup developpé ce paragraphe, parce qu'on ne sait ni pourquoi tout le monde est dans ses petits souliers quand il est présent, ni quelle est leur 'relation' exactement. J'ai cru un moment que ca devait être son copain, avant la remarque sur les relations compliquées.
*
Probleme de ponctuation, le 'comme de nombreuses nuits depuis son enfance' parait se rapporter à 'elle l’était beaucoup moins'.
'Pour sa part, elle l’était beaucoup moins. Comme de nombreuses nuits depuis son enfance, elle avait encore fait cet affreux cauchemar.'
*
Un passage, par définition, c'est pour passer. Là elle la laisse regarder, donc 'une ouverture', par exemple.
*
vision, bof, surtout qu'avec les cauchemars t'as un peu posé une ambiance mystique. ' telle fut la première chose qu'elle vit', ' telle fut ce sur quoi elle posa les yeux'.
Honnètement le dîner m'a laissé une impression d'inachevé, on sait pas bien en quoi il était si important pour la mère, si gênant pour la fille, et quelle conclusion celle-ci en tire à la fin.
Si c'est parce qu'elle a vraiment de gros problèmes à sociabiliser, faudrait le dire, et plus insister sur son mal-aise. Si c'est juste comme ça, pour lui faire plaisir, faudrait moins dramatiser. Enfin ce n'est que mon avis.
*Je retire ma remarque sur la réaction de la mère, ça fait partie du personnage visiblement.
*
Grande, élancée dans cette robe cintrée à la taille, les talons lui donnaient fière allure lorsqu’elle ne se déplaçait pas !
Là encore le sujet qui change en cours de phrase, c'est pas terrible. Et 'lorsque', c'est plus pour un événement ponctuel qu'une règle générale.
'Grande, élancée dans cette robe cintrée à la taille, elle avait fière allure en talons, du moins tant qu'elle ne se déplaçait pas. '
*
« Il lui faudra un peu d’entraînement » observa sa mère.
Si c'est pas dit à voix haute, faudrait changer la typo, et rajouter un truc genre 'en son fort intérieur'.
*
Seule Elisabeth était à l’aise en sa présence. C’était amusant de voir les autres se tortiller sur leur chaise, réfléchissant à chaque parole, choisissant consciencieusement leur mot, leur posture. Voila l’effet que faisait Alain en général ; c’était peut-être la raison pour laquelle ils s’entendaient bien tous les deux ; elle restait naturelle en toute circonstance, pas de faux semblants. Depuis deux ans, ils se voyaient quasiment toutes les semaines et si cela au début avait inquiété Marie, aujourd’hui elle semblait accepter cette relation.
Le Alain, honnétement j'ai pas pigé d'où il sortait, c'est le psy je suppose? Parce qu'il est pas désigné tel quel, et son nom apparait pas avant le dialogue.
Ca mériterait d'être beaucoup developpé ce paragraphe, parce qu'on ne sait ni pourquoi tout le monde est dans ses petits souliers quand il est présent, ni quelle est leur 'relation' exactement. J'ai cru un moment que ca devait être son copain, avant la remarque sur les relations compliquées.
*
Pour sa part, elle l’était beaucoup moins, comme de nombreuses nuits depuis son enfance, elle avait encore fait cet affreux cauchemar.
Probleme de ponctuation, le 'comme de nombreuses nuits depuis son enfance' parait se rapporter à 'elle l’était beaucoup moins'.
'Pour sa part, elle l’était beaucoup moins. Comme de nombreuses nuits depuis son enfance, elle avait encore fait cet affreux cauchemar.'
*
Elle tira davantage sur le rideau laissant un passage à Elisabeth pour que celle-ci puisse assister également au spectacle du déménagement.
Un passage, par définition, c'est pour passer. Là elle la laisse regarder, donc 'une ouverture', par exemple.
*
Un camion, des cartons empilés : telle fut sa première vision.
vision, bof, surtout qu'avec les cauchemars t'as un peu posé une ambiance mystique. ' telle fut la première chose qu'elle vit', ' telle fut ce sur quoi elle posa les yeux'.
Honnètement le dîner m'a laissé une impression d'inachevé, on sait pas bien en quoi il était si important pour la mère, si gênant pour la fille, et quelle conclusion celle-ci en tire à la fin.
Si c'est parce qu'elle a vraiment de gros problèmes à sociabiliser, faudrait le dire, et plus insister sur son mal-aise. Si c'est juste comme ça, pour lui faire plaisir, faudrait moins dramatiser. Enfin ce n'est que mon avis.
Kain- Talent Hasardeux
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Re: commentaires sur : l'Elue
Deuxième extrait corrigé du chapitre 1.
=> vénéneux c'est vraiment puissant, puisque ça suppose la haine. Est-ce à ce point là ? Je ne crois pas.
=> passage lourd, alambiqué, maladroit etc. dans l'ensemble. Conseil: réécris-le. S'tu veux, jpeux te montrer ce que j'en ferais, si j'étais à ta place .
=> pourquoi de l'effroi ? oO
=> tu ne fais pas ta liste de course quand tu écris une histoire. Essaie d'être un peu plus agréable à lire. Ici, l'énumération avec "comme ci pour machin, comme ça pour bidule, comme ceci pour truc etc." c'est tout sauf sympa à lire.
Analyse linguistique:
Attention !!
Là il y a une faille dans ton style: tu te bases sur des expressions à toi, des tournures à toi (influence de ta région ou de ton entourage...) mais le lecteur est paumé.
En fait, il manque du style justement. Il manque de la profondeur, de la puissance, de l'aisance ... tout ce qui fait l'empreinte d'un auteur. Tu n'as que la partie superficielle, c'est bien, mais maintenant, je te conseille de réécrire ces passages en enrichissant tes propos, en enlevant ce qui te semble un peu inutile dans la narration.
Là il faut absolument que tu épures, que tu concises puis que tu brodes une fois que tout est simple et nickel.
Bref, j'ai trouvé beaucoup de maladresses, beaucoup de phrases qui ont du mal à se faire comprendre. Il faut absolument remédier à ça et je crois que nous sommes là pour ça .
Comme je te l'ai dit dans mon relevé, si tu veux, je peux te réécrire des passages (pas très longs ^^) de ton choix pour te faire un genre d'exemple. Il ne s'agira pas de le copier, loin de là puisqu'un style est propre à l'auteur, mais de voir ce que j'entends par ajouter de la personnalisation à ce que tu dis.
Analyse de l'histoire:
Pardonne-moi, j'espère ne pas te froisser, mais là j'ai eu la vague impression que les évènements s'enchaînaient sans queue ni tête.
On est complètement déboussolé au repas au restau: qui est qui, qui parle, pourquoi ils disent ça ? Quel est l'intérêt ?
Les réactions sont pour moi assez incohérentes, exagérées et finalement un peu absurdes à mon goût.
Il faut prélever l'essence de ton oeuvre puis broder autour, pas l'inverse. (c'est à dire, pas broder pour trouver l'essence ^^).
Là, les personnages apparaissent comme si de rien n'était, les circonstances aussi (son rêve est inséré comme un "tiens au fait ... !" alors que il me paraît assez important dans l'histoire).
Il faut donc recentrer l'intérêt de ton histoire. Juste par simple curiosité, tu peux me montrer le plan de ton premier chapitre pour voir si tu écris au feeling ou préparer à l'avance selon une méthode rigoureuse .
Il ne faut pas perdre courage pour autant, ce serait bien dommage. Tu as l'air d'avoir une aventure à nous faire passer, une histoire à nous conter, mais il faut lui donner de l'attrait et de la prestance littéraire pour qu'elle soit prise avec une meilleure considération.
Encore une fois, nous sommes là pour ça .
=> pas de point d'exclamation.les talons lui donnaient fière allure lorsqu’elle ne se déplaçait pas !
=> pourquoi lui parle t-elle à la troisième personne ? Soit elle le pense, mais il faut le préciser, soit elle la tutoie.« Il lui faudra un peu d’entraînement » observa sa mère.
=> répétition de "ami".Un maître d’Hôtel les accompagna à une table au fond de la salle et avec surprise Elisabeth y découvrit tous ses amis ainsi que son psy préféré ! Ils étaient là, tous hilares en découvrant la tête de leur amie qui s’acharnait à tenir debout tant bien que mal. Elisabeth lança un regard vénéneux à sa mère et si ses chaussures ne l’en avaient pas empêchée, elle aurait tourné les talons. Aussi, c’est avec un grand courage qu’elle affronta ses amis.
=> vénéneux c'est vraiment puissant, puisque ça suppose la haine. Est-ce à ce point là ? Je ne crois pas.
=> passage lourd, alambiqué, maladroit etc. dans l'ensemble. Conseil: réécris-le. S'tu veux, jpeux te montrer ce que j'en ferais, si j'étais à ta place .
=> qui dit ça ? oO- « Bon, pour fêter ça j’offre le champagne à tous ! »
=> tu peux être dans le monde civilisé, vivre avec tes contemporains, utiliser leur technologie, faire la même chose qu'eux ... mais ne pas être sociable. Je verrais donc plus: "Eh bien, ton apprentissage de la sociabilité !"- « Eh bien, ton entrée dans le monde civilisé » Répondit Alain avec un clin d’œil vers l’assemblée.
=> maladroit: "crut déceler de l'admiration dans son regard." ou "lire de l'admiration dans son regard.". Tourné comme elle est, cette phrase n'a pas tellement de sens.Laurent l’observait à la dérobée et Elisabeth crut lire un regard d’admiration
=> oulah, il manque des choses là oO. De la ponctuation au moins: virgule entre compliquées et très.Elle en éprouva de l’effroi : les relations compliquées très peu pour elle !
=> pourquoi de l'effroi ? oO
=> aider... pourquoi aider ?
- « Le serveur est plutôt joli garçon ! » aida Djamila pour détourner la conversation.
=> la jeune fille black... ton style ne justifie aucunement cette expression plutôt réservée dans un milieu plus défavorisé.Le serveur en question s’approcha de leur table pour prendre leur commande et il rencontra autant de regards que d’expressions différentes : scrutateur pour l’homme blond, rougissant pour la jeune fille brune à la frange, admirateur pour la jeune fille black, renfrogné pour la jolie fille châtain, conciliant pour la petite femme blonde et légèrement hargneux pour le jeune garçon.
=> tu ne fais pas ta liste de course quand tu écris une histoire. Essaie d'être un peu plus agréable à lire. Ici, l'énumération avec "comme ci pour machin, comme ça pour bidule, comme ceci pour truc etc." c'est tout sauf sympa à lire.
=> pas de virgule.à savoir les chaussures, qui l’accompagnaient.
=> tu peux mettre un "s" à briques, parce qu'il n'y en a pas qu'une seule, généralement. Mais bon, il y a aussi le mur de brique, en tant que matière .
Juste un mur de brique
=> un monologue de questions et de réponses.un monologue de questions, de réponses
Analyse linguistique:
Attention !!
Là il y a une faille dans ton style: tu te bases sur des expressions à toi, des tournures à toi (influence de ta région ou de ton entourage...) mais le lecteur est paumé.
En fait, il manque du style justement. Il manque de la profondeur, de la puissance, de l'aisance ... tout ce qui fait l'empreinte d'un auteur. Tu n'as que la partie superficielle, c'est bien, mais maintenant, je te conseille de réécrire ces passages en enrichissant tes propos, en enlevant ce qui te semble un peu inutile dans la narration.
Là il faut absolument que tu épures, que tu concises puis que tu brodes une fois que tout est simple et nickel.
Bref, j'ai trouvé beaucoup de maladresses, beaucoup de phrases qui ont du mal à se faire comprendre. Il faut absolument remédier à ça et je crois que nous sommes là pour ça .
Comme je te l'ai dit dans mon relevé, si tu veux, je peux te réécrire des passages (pas très longs ^^) de ton choix pour te faire un genre d'exemple. Il ne s'agira pas de le copier, loin de là puisqu'un style est propre à l'auteur, mais de voir ce que j'entends par ajouter de la personnalisation à ce que tu dis.
Analyse de l'histoire:
Pardonne-moi, j'espère ne pas te froisser, mais là j'ai eu la vague impression que les évènements s'enchaînaient sans queue ni tête.
On est complètement déboussolé au repas au restau: qui est qui, qui parle, pourquoi ils disent ça ? Quel est l'intérêt ?
Les réactions sont pour moi assez incohérentes, exagérées et finalement un peu absurdes à mon goût.
Il faut prélever l'essence de ton oeuvre puis broder autour, pas l'inverse. (c'est à dire, pas broder pour trouver l'essence ^^).
Là, les personnages apparaissent comme si de rien n'était, les circonstances aussi (son rêve est inséré comme un "tiens au fait ... !" alors que il me paraît assez important dans l'histoire).
Il faut donc recentrer l'intérêt de ton histoire. Juste par simple curiosité, tu peux me montrer le plan de ton premier chapitre pour voir si tu écris au feeling ou préparer à l'avance selon une méthode rigoureuse .
Il ne faut pas perdre courage pour autant, ce serait bien dommage. Tu as l'air d'avoir une aventure à nous faire passer, une histoire à nous conter, mais il faut lui donner de l'attrait et de la prestance littéraire pour qu'elle soit prise avec une meilleure considération.
Encore une fois, nous sommes là pour ça .
Re: commentaires sur : l'Elue
Merci Pâco ! j'ai effectivement besoin de beaucoup d'aide, j'en suis consciente.
Je vais donc tenter de réécrire ce chapitre en suivant tes conseils... J'ai pas vraiment suivi de plan. Ou alors il est dans ma tête. Je note juste sur des feuilles les éléments se rapportant au temps qui passe pour ne pas me perdre...
Au début : présentation d'Eli et de son environnement, ensuite début des relations entre les 3 personnages principaux, puis éclairage sur le mystère qui entoure Eli, ensuite on découvre qui elle est (en même temps qu'elle) et pour finir la révélation... (en gros c'est ça dans ma tête ensuite j'écris au feeling)
J'apprécie tes remarques : elles sont franches et constructives ! Je vais donc le réécrire, te le proposer... si ça ne te dérange pas ? et si tu veux me faire une petite démonstration.. je suis pas contre... merci encore
Je vais donc tenter de réécrire ce chapitre en suivant tes conseils... J'ai pas vraiment suivi de plan. Ou alors il est dans ma tête. Je note juste sur des feuilles les éléments se rapportant au temps qui passe pour ne pas me perdre...
Au début : présentation d'Eli et de son environnement, ensuite début des relations entre les 3 personnages principaux, puis éclairage sur le mystère qui entoure Eli, ensuite on découvre qui elle est (en même temps qu'elle) et pour finir la révélation... (en gros c'est ça dans ma tête ensuite j'écris au feeling)
J'apprécie tes remarques : elles sont franches et constructives ! Je vais donc le réécrire, te le proposer... si ça ne te dérange pas ? et si tu veux me faire une petite démonstration.. je suis pas contre... merci encore
Re: commentaires sur : l'Elue
Kain , excuse moi j'étais persuadée avoir répondu à ton commentaire.. Je crois que je vais réécrire ce chapitre : à vous deux (Paco et toi), je vois bien qu'il est mal rédigé. Ce repas n'avait pas vraiment de conclusion, c'était juste pour présenter les amis d'Eli... faut-il que je le supprime ?
Merci pour tes remarques.
Merci pour tes remarques.
Re: commentaires sur : l'Elue
Ohhhh mais que là qu'elle est pas d'accord la n'ââzulComme je te l'ai dit dans mon relevé, si tu veux, je peux te réécrire des passages (pas très longs ^^) de ton choix pour te faire un genre d'exemple.
P'tit brisette, je sais que tu peux retravailler seule ce chapitre. Je t'avais d'ailleurs montré certains points que tu as laissés tels quels (je cherche un smiley avec un fouet, mais y'en a pas^^).
Alors, tu prends les conseils de ces chers anges, tu revois la typo pour que je m'arrache pas les cheveux (t'as intérêt à avoir gardé le sapin de Noyelle que je t'ai fait : bleu, vert, orange et rose, tu vois ce que je veux dire ?), tu évites les lieux communs en te créant tes propres images, et tu nous représentes ça nikel. On lit, on pointe, et tu corriges, jusqu'à ce que ça aille. C'est comme ça qu'on apprend à écrire.
Quant au plan... muhurf ! je n'en fais jamais. Il est dans ma tête. Si j'essayais de le mettre sur papier, je sais que je me retrouverais à écrire carrément le chapitre. Je réfléchis avant à tout ce que je veux placer, et j'y vais.
Chacun sa méthode. Trop de rigueur tue la spontanéité.
azul- Talent Suprême
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Re: commentaires sur : l'Elue
C'est pour ça que je précisais que la réécriture s'effectuerait sur un passage de maxi six lignes, qu'il ne fallait pas recopier, mais c'était histoire de voir à quoi pouvait ressembler son idée avec ce qu'on lui suggérait.
Et à partir de ça, le but était de refaire son écrit, en voyant comment on pouvait métamorphoser le texte.
Il est évident ensuite que ce sera elle, et elle seule, qui écrira la totalité de son roman.
Et à partir de ça, le but était de refaire son écrit, en voyant comment on pouvait métamorphoser le texte.
Il est évident ensuite que ce sera elle, et elle seule, qui écrira la totalité de son roman.
Re: commentaires sur : l'Elue
Oui, j'avais compris Pacô. Mais faut la faire bosser la p'tit brisette. Hue dia !^^
azul- Talent Suprême
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Re: commentaires sur : l'Elue
P'tit brisette, je sais que tu peux retravailler seule ce chapitre. Je t'avais d'ailleurs montré certains points que tu as laissés tels quels (je cherche un smiley avec un fouet, mais y'en a pas^^).
Oui, j'avoue.. j'ai manqué de courage...(je suis incorrigible !lol!) Je me suis dit que ça passerait comme ça ! ces chers petits anges m'ont rappelé à l'ordre !inutile de sortir le fouet Azul... je vais retravailler ce passage, tenter de sortir un écrit un peu meilleur... oups, j'en ai pour la journée !
En tous les cas, je vous remercie tous.
Re: commentaires sur : l'Elue
N'oublie pas que je t'en sais capable, sinon, je ne prendrais pas la peine de te le dire
azul- Talent Suprême
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Re: commentaires sur : l'Elue
Tes encouragements me sont précieux mais tu le sais déja... (je te le dis quand même en passant) Merci Miss Z.
Re: commentaires sur : l'Elue
voici ma correction : (exercice encore plus difficile que je croyais... j'ai tenté de le réecrire mais n'y suis pas vraiment parvenue. J'ai surtout allégé)
Un maître d’Hôtel les accompagna au fond de la salle où elle découvrit avec stupeur Laurent, Djamila et Valérie assis autours d’une table présidée par Alain. Hilares, ils la regardaient s’approcher alors qu’elle s’acharnait à tenir debout tant bien que mal. Elisabeth lança un regard noir à sa mère.
- « Le premier qui rigole je lui enfonce ma chaussure dans la gorge en guise d’entrée ! »
- « Allez, assied-toi avant de te ratatiner par terre » s’esclaffa son amie Djamila.
Elisabeth prit place entre Laurent et sa mère. Elle rencontra le regard complice de Valérie assise devant elle. Elle était partagée entre un sentiment de malaise et le plaisir de les retrouver tous ensemble. Au fond, elle était ravie de l’initiative de sa mère.
- « Quelle surprise ! J’hésite encore : dois-je vous remercier d’être tous là ou de ne pas m’avoir prévenu du piège organisé par Marie. Bande de traitres ! » lâcha-t-elle en regardant vers ses trois amis, « Et maintenant maman que vas-tu m’annoncer ? Un petit discours debout devant toute la salle peut-être ? »
- « Tu exagères, ça n’est pas si terrible que cela. Tu verras demain tu me remercieras » bougonna Marie
- « Bon, pour fêter ça j’offre le champagne à tous ! » annonça Alain
- « Fêter quoi ? » grogna Elisabeth
- « Eh bien, ton entrée dans le monde civilisé » répondit Alain avec un clin d’œil vers l’assemblée.
Seule Elisabeth était à l’aise en sa présence. C’était amusant de voir les autres se tortiller sur leur chaise, réfléchissant à chaque parole, choisissant consciencieusement leur mot, leur posture. Voila l’effet que faisait Alain en général ; c’était peut-être la raison pour laquelle ils s’entendaient bien tous les deux ; elle restait naturelle en toute circonstance, pas de faux semblants. Alain n'avait ni femme, ni enfant. Depuis deux ans, Elisabeth et lui se voyaient quasiment toutes les semaines et si cela au début avait inquiété Marie, aujourd’hui elle semblait accepter cette relation.
Laurent l’observait à la dérobée et Elisabeth crut déceler de l’admiration dans son regard. Elle en éprouva de l’effroi : les relations compliquées, très peu pour elle ! Une alarme s’était déclenchée dans sa tête : « danger, danger ».
- « Le serveur est plutôt joli garçon ! » lança soudain Djamila pour combler le silence gêné. Elle se reprit aussitôt, toute rouge devant le regard interrogateur d’Alain. « Enfin, je veux dire … jeune…non ? enfin pour un serveur » hoqueta-t-elle mal à l’aise.
La soirée se passa plus vite que ne l’avait présumée Elisabeth et finalement ce fut agréable, même si au grand jamais elle ne l’avouerait à sa mère ! « Ah ça non ! Manquerait plus que cela pour l’encourager ! » .
Lorsqu’elle entra dans sa chambre, la première chose qu’elle fit, fut de ranger consciencieusement sa belle robe au fin fond de son placard avec l’espoir de ne plus jamais la revoir ainsi que les objets de torture, à savoir les chaussures qui l’accompagnaient.
Le lendemain, à son réveil elle entendit sa mère babiller au téléphone, apparemment d’excellente humeur. Elisabeth l’était beaucoup moins, comme de nombreuses nuits depuis son enfance, elle avait encore fait cet affreux cauchemar. Elle était seule au centre d’une pièce, mais pourtant elle sentait des regards dans son dos et à chaque fois qu’elle se retournait : rien. Juste un mur de briques. Et puis soudain, tout s’écroulait autour d’elle, les murs les uns après les autres étaient pulvérisés. Elle était accroupie au milieu de la pièce ses mains sur sa tête, elle pleurait… derrière le mur : le vide. Le néant. Rien que du vide tout autour d’elle… c’était ainsi régulièrement qu’elle se réveillait, haletante, la peur encore au ventre. Mais de tout cela elle n’en parlait pas à Marie… de peur que sa mère ne l’envoie voir un autre psy pour cauchemars à répétition. Elle avait fini par cacher les trucs bizarres qui lui arrivaient de temps en temps, comme ces rêves.
En entrant dans la cuisine, Marie raccrocha et adressa un grand sourire à sa fille.
- « Bonjour ma chérie. Comment vas-tu aujourd’hui ? » Sans attendre la réponse elle poursuivit, « Je crois que nous avons de nouveaux voisins….. »
Tout en parlant, elle s’était dirigée vers la fenêtre de la cuisine et tirait le rideau pour regarder dehors. « Ils sont arrivés ce matin. Je ne savais pas qu’ils avaient réussi à vendre la maison de Madame Mailler. »
C’était ainsi, cela pouvait durer des heures un monologue de questions et de réponses, pendant lequel Elisabeth ne tentait même pas d’intervenir. Mme Mailler étant leur ancienne voisine, décédée six mois plus tôt après une vie bien remplie. Elisabeth se versa un bol de céréales et Marie s’agaça de son manque de curiosité.
- « Elisabeth ! Tu entends ? T’es réveillée ? Regarde …. »
Elle tira davantage sur le rideau laissant une ouverture à Elisabeth pour que celle-ci puisse assister également au spectacle du déménagement. Comme à son habitude, Elisabeth céda et regarda dehors. Un camion, des cartons empilés : telle fut sa première image. Puis un mouvement sur sa droite, à peine perçu, et l’impression fugitive que sa vie allait changer. Elle tourna la tête et découvrit un garçon très craquant. Elle tenta de calmer les battements irraisonnés de son cœur, se colla au mur de la cuisine. Elle ferma les yeux tandis que Marie poursuivait son monologue, inconsciente du trouble de sa fille. Grand, blond, un carton sous le bras, un large sourire… Autant de détails comme un flash dans sa tête, la vision la submergeait, son ventre se nouait.
Un maître d’Hôtel les accompagna au fond de la salle où elle découvrit avec stupeur Laurent, Djamila et Valérie assis autours d’une table présidée par Alain. Hilares, ils la regardaient s’approcher alors qu’elle s’acharnait à tenir debout tant bien que mal. Elisabeth lança un regard noir à sa mère.
- « Le premier qui rigole je lui enfonce ma chaussure dans la gorge en guise d’entrée ! »
- « Allez, assied-toi avant de te ratatiner par terre » s’esclaffa son amie Djamila.
Elisabeth prit place entre Laurent et sa mère. Elle rencontra le regard complice de Valérie assise devant elle. Elle était partagée entre un sentiment de malaise et le plaisir de les retrouver tous ensemble. Au fond, elle était ravie de l’initiative de sa mère.
- « Quelle surprise ! J’hésite encore : dois-je vous remercier d’être tous là ou de ne pas m’avoir prévenu du piège organisé par Marie. Bande de traitres ! » lâcha-t-elle en regardant vers ses trois amis, « Et maintenant maman que vas-tu m’annoncer ? Un petit discours debout devant toute la salle peut-être ? »
- « Tu exagères, ça n’est pas si terrible que cela. Tu verras demain tu me remercieras » bougonna Marie
- « Bon, pour fêter ça j’offre le champagne à tous ! » annonça Alain
- « Fêter quoi ? » grogna Elisabeth
- « Eh bien, ton entrée dans le monde civilisé » répondit Alain avec un clin d’œil vers l’assemblée.
Seule Elisabeth était à l’aise en sa présence. C’était amusant de voir les autres se tortiller sur leur chaise, réfléchissant à chaque parole, choisissant consciencieusement leur mot, leur posture. Voila l’effet que faisait Alain en général ; c’était peut-être la raison pour laquelle ils s’entendaient bien tous les deux ; elle restait naturelle en toute circonstance, pas de faux semblants. Alain n'avait ni femme, ni enfant. Depuis deux ans, Elisabeth et lui se voyaient quasiment toutes les semaines et si cela au début avait inquiété Marie, aujourd’hui elle semblait accepter cette relation.
Laurent l’observait à la dérobée et Elisabeth crut déceler de l’admiration dans son regard. Elle en éprouva de l’effroi : les relations compliquées, très peu pour elle ! Une alarme s’était déclenchée dans sa tête : « danger, danger ».
- « Le serveur est plutôt joli garçon ! » lança soudain Djamila pour combler le silence gêné. Elle se reprit aussitôt, toute rouge devant le regard interrogateur d’Alain. « Enfin, je veux dire … jeune…non ? enfin pour un serveur » hoqueta-t-elle mal à l’aise.
La soirée se passa plus vite que ne l’avait présumée Elisabeth et finalement ce fut agréable, même si au grand jamais elle ne l’avouerait à sa mère ! « Ah ça non ! Manquerait plus que cela pour l’encourager ! » .
Lorsqu’elle entra dans sa chambre, la première chose qu’elle fit, fut de ranger consciencieusement sa belle robe au fin fond de son placard avec l’espoir de ne plus jamais la revoir ainsi que les objets de torture, à savoir les chaussures qui l’accompagnaient.
Le lendemain, à son réveil elle entendit sa mère babiller au téléphone, apparemment d’excellente humeur. Elisabeth l’était beaucoup moins, comme de nombreuses nuits depuis son enfance, elle avait encore fait cet affreux cauchemar. Elle était seule au centre d’une pièce, mais pourtant elle sentait des regards dans son dos et à chaque fois qu’elle se retournait : rien. Juste un mur de briques. Et puis soudain, tout s’écroulait autour d’elle, les murs les uns après les autres étaient pulvérisés. Elle était accroupie au milieu de la pièce ses mains sur sa tête, elle pleurait… derrière le mur : le vide. Le néant. Rien que du vide tout autour d’elle… c’était ainsi régulièrement qu’elle se réveillait, haletante, la peur encore au ventre. Mais de tout cela elle n’en parlait pas à Marie… de peur que sa mère ne l’envoie voir un autre psy pour cauchemars à répétition. Elle avait fini par cacher les trucs bizarres qui lui arrivaient de temps en temps, comme ces rêves.
En entrant dans la cuisine, Marie raccrocha et adressa un grand sourire à sa fille.
- « Bonjour ma chérie. Comment vas-tu aujourd’hui ? » Sans attendre la réponse elle poursuivit, « Je crois que nous avons de nouveaux voisins….. »
Tout en parlant, elle s’était dirigée vers la fenêtre de la cuisine et tirait le rideau pour regarder dehors. « Ils sont arrivés ce matin. Je ne savais pas qu’ils avaient réussi à vendre la maison de Madame Mailler. »
C’était ainsi, cela pouvait durer des heures un monologue de questions et de réponses, pendant lequel Elisabeth ne tentait même pas d’intervenir. Mme Mailler étant leur ancienne voisine, décédée six mois plus tôt après une vie bien remplie. Elisabeth se versa un bol de céréales et Marie s’agaça de son manque de curiosité.
- « Elisabeth ! Tu entends ? T’es réveillée ? Regarde …. »
Elle tira davantage sur le rideau laissant une ouverture à Elisabeth pour que celle-ci puisse assister également au spectacle du déménagement. Comme à son habitude, Elisabeth céda et regarda dehors. Un camion, des cartons empilés : telle fut sa première image. Puis un mouvement sur sa droite, à peine perçu, et l’impression fugitive que sa vie allait changer. Elle tourna la tête et découvrit un garçon très craquant. Elle tenta de calmer les battements irraisonnés de son cœur, se colla au mur de la cuisine. Elle ferma les yeux tandis que Marie poursuivait son monologue, inconsciente du trouble de sa fille. Grand, blond, un carton sous le bras, un large sourire… Autant de détails comme un flash dans sa tête, la vision la submergeait, son ventre se nouait.
Re: commentaires sur : l'Elue
petitebrise a écrit:Kain , excuse moi j'étais persuadée avoir répondu à ton commentaire.. Je crois que je vais réécrire ce chapitre : à vous deux (Paco et toi), je vois bien qu'il est mal rédigé. Ce repas n'avait pas vraiment de conclusion, c'était juste pour présenter les amis d'Eli... faut-il que je le supprime ?
Merci pour tes remarques.
Supprimer, peut-être pas, mais si il est juste pour décrire les personnages, peut-être l'amener de façon moins dramatique, juste un dîner à la maison, et à la limite l'élément de la tenue féminine parce que c'est assez drôle. Là en lisant le premier passage j'avais vraiment l'impression que la mère l'amenait au bal des débutantes du Lion's Club de sa ville, du coup on est un peu paumé à lire le reste, et comme dit Paco ça donne vaguement l'impression que tu tires les personnages d'un chapeau.
Sinon la version nouvelle manque de description, d'une introduction qui donnerait comme dit Paco 'qui est qui, qui parle, quel est l'intérêt'. Il faudrait que tu te fondes dans la peau de ton héroïne et que tu nous fasses partager ce qu'elle ressent en arrivant, ce qu'elle pense de ceux qui sont là, et de cette soirée. Tu met trop le lecteur devant les faits bruts et nus, et tu donnes pas assez de moelle aux situations et aux personnages.
Je trouve pas que le problème soit l'écriture en soi, dans le style, mais plutôt la façon dont tu sautes un peu les sentiments et les descriptions, pour courir vers l'action. Evidemment dans ta tête c'est clair, mais il faut guider le lecteur pour qu'il ait une vue de la situation et des personnages aussi claire que la tienne. Par exemple le Alain, on sait toujours pas vraiment qui il est, pourquoi les gens sont mal à l'aise en sa présence, quel est'l’effet que faisait Alain en général', à quoi il ressemble, quelle est sa relation avec l'héroïne, etc...
Et là encore faut pas se décourager, mais relire des auteurs qu'on aime vraiment, le genre qu'on a lu 10 fois, et regarder attentivement comment eux font leur sauce, la façon dont ils amènent une idée, un personnage, un dialogue. Pas pour copier, faut surtout pas reprendre des tournures ou des phrases, mais pour comprendre ce qu'on a envie de lire comme texte, et donc d'écrire.
EDIT: je lis la suite demain, ce soir je suis mort.
Kain- Talent Hasardeux
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Re: commentaires sur : l'Elue
Merci Kain. Mais attend avant de lire la suite : tu me donnes déja assez de correction avec le 1er chapitre pour remplir mes soirées.. lol!
En parlant de correction j'ai donc à nouveau revu le chapitre et voila ce que cela donne (écriture violette) :
Un maître d’Hôtel les accompagna au fond de la salle où elle découvrit avec stupeur Laurent, Djamila et Valérie assis autours d’une table présidée par Alain. Hilares, ils la regardaient s’approcher alors qu’elle s’acharnait à tenir debout tant bien que mal. Elisabeth lança un regard noir à sa mère.
- « Le premier qui rigole je lui enfonce ma chaussure dans la gorge en guise d’entrée ! »
- « Allez, assied-toi avant de te ratatiner par terre » s’esclaffa son amie Djamila.
Elisabeth prit place entre Laurent et sa mère. Elle rencontra le regard complice de Valérie assise devant elle. Elisabeth la considérait comme sa meilleure amie. Elles se connaissaient depuis maintenant deux ans et avaient de suite sympathisées. Elisabeth se rappela leur première rencontre : c’était la rentrée des classes, sa première année de lycée. Elle avait retrouvée Laurent et Djamila dans la cours de l’établissement bondée d’élèves irrités ou hilares qui se bousculaient dans un brouhaha de jurons ou de saluts. Elle observait effarée ce nouveau monde, se demandant anxieuse, comment elle allait pouvoir affronter ces prochaines années. Elle aperçu une jeune fille brune, avançant au milieu de la foule qui paraissait encore plus désemparée qu’elle. Elle la suivi du regard tandis qu’elle titubait ballotée entre les élèves. Arriva ce qui devait arriver, un élève la bouscula un peu plus fort et le contenu du sac de la petite brune se déversa à ses pieds. L’élève s’éloigna en riant, sans une excuse, sans un regard et la jeune fille, rouge écarlate, cachée derrière la frange de ses longs cheveux, s’excusait lamentablement en rassemblant ses affaires. Djamila avait assisté à la scène et avait murmuré : « moi qui pensait que tu détenais le record de la timidité et bien tu vas avoir de la concurrence ! Regarde-moi cette nigaude » Elisabeth lui avait lancé un regard acerbe avant d’accourir aider celle qui allait devenir sa meilleure amie. Ce soir, elle était partagée entre un sentiment de malaise et le plaisir de les retrouver tous ensemble. Au fond, elle était ravie de l’initiative de sa mère.
- « Quelle surprise ! J’hésite encore : dois-je vous remercier d’être tous là ou de ne pas m’avoir prévenu du piège organisé par Marie. Bande de traitres ! » lâcha-t-elle en regardant vers ses trois amis, « Et maintenant maman que vas-tu m’annoncer ? Un petit discours debout devant toute la salle peut-être ? »
- « Tu exagères, ça n’est pas si terrible que cela. Tu verras demain tu me remercieras » bougonna Marie.
- « Bon, pour fêter ça j’offre le champagne à tous ! » annonça Alain
- « Fêter quoi ? » grogna Elisabeth
- « Eh bien, ton entrée dans le monde civilisé » répondit Alain avec un clin d’œil vers l’assemblée.
Seule Elisabeth était à l’aise en sa présence. C’était amusant de voir les autres se tortiller sur leur chaise, réfléchissant à chaque parole, choisissant consciencieusement leur mot, leur posture. Voila l’effet que faisait Alain en général ; Les autres ne le considérait pas comme l’ami de la famille mais comme le psy de service. C’était peut-être la raison pour laquelle ils s’entendaient bien tous les deux ; elle restait naturelle en toute circonstance, pas de faux semblants. Alain n'avait ni femme, ni enfant. Depuis presque deux ans, Elisabeth et lui se voyaient quasiment toutes les semaines et si cela au début avait inquiété Marie, aujourd’hui elle semblait accepter cette relation. Elisabeth l’avait de suite apprécié, son humour, sa culture, sa perspicacité devant le mur de froideur derrière lequel elle se cachait. Il lui avait fallu deux séances pour la percer à jour, et lui, s’était de suite attachée à cette jeune fille hors du commun. Elle s’intéressait à tout, lisait énormément, extrêmement intelligente, elle avait une finesse d’esprit qu’il avait rarement vu chez une jeune fille de son âge. Lorsqu’il avait déclaré qu’elle n’avait pas besoin d’être suivi, il n’avait pu se résoudre à ne plus la voir. Et c’est presque timidement qu’il lui avait demandé si de temps en temps elle voudrait bien partager son repas du midi pour discuter de littérature, sujet qui les passionnait tous les deux.
Laurent l’observait à la dérobée et Elisabeth crut déceler de l’admiration dans son regard. Elle en éprouva de l’effroi : les relations compliquées, très peu pour elle ! Une alarme s’était déclenchée dans sa tête : « danger, danger ». Laurent c’était son ami de toujours ; ils se fréquentaient depuis la maternelle. C’était le garçon le plus gentil qu’elle connaissait. Le seul de son âge aussi. Une perle de gentillesse. Déjà à la maternelle il la défendait lorsque les autres enfants se moquaient d’elle. Elle n’imaginait pas que leur relation puisse être différente.
- « Le serveur est plutôt joli garçon ! » lança soudain Djamila pour combler le silence gêné. Elle se reprit aussitôt, toute rouge devant le regard interrogateur d’Alain. « Enfin, je veux dire … jeune…non ? enfin pour un serveur » hoqueta-t-elle mal à l’aise. En voici une, à qui Elisabeth réservait la palme de l’impertinence. Elle n’avait jamais bien compris pourquoi elles étaient devenues amie. Elles étaient si différentes, complètement à l’opposé. Peut-être le fait d’avoir perdu leur père l’une comme l’autre, les avait vaguement rapprochées dès la maternelle où elles s’étaient connues. C’était la seule chose qu’elles avaient en commun et même si Elisabeth lui trouvait des défauts qu’elle ne supportait pas chez les autres, Djamila restait son amie.
La soirée se passa plus vite que ne l’avait présumée Elisabeth et finalement ce fut agréable, même si au grand jamais elle ne l’avouerait à sa mère ! « Ah ça non ! Manquerait plus que cela pour l’encourager ! » .
En parlant de correction j'ai donc à nouveau revu le chapitre et voila ce que cela donne (écriture violette) :
Un maître d’Hôtel les accompagna au fond de la salle où elle découvrit avec stupeur Laurent, Djamila et Valérie assis autours d’une table présidée par Alain. Hilares, ils la regardaient s’approcher alors qu’elle s’acharnait à tenir debout tant bien que mal. Elisabeth lança un regard noir à sa mère.
- « Le premier qui rigole je lui enfonce ma chaussure dans la gorge en guise d’entrée ! »
- « Allez, assied-toi avant de te ratatiner par terre » s’esclaffa son amie Djamila.
Elisabeth prit place entre Laurent et sa mère. Elle rencontra le regard complice de Valérie assise devant elle. Elisabeth la considérait comme sa meilleure amie. Elles se connaissaient depuis maintenant deux ans et avaient de suite sympathisées. Elisabeth se rappela leur première rencontre : c’était la rentrée des classes, sa première année de lycée. Elle avait retrouvée Laurent et Djamila dans la cours de l’établissement bondée d’élèves irrités ou hilares qui se bousculaient dans un brouhaha de jurons ou de saluts. Elle observait effarée ce nouveau monde, se demandant anxieuse, comment elle allait pouvoir affronter ces prochaines années. Elle aperçu une jeune fille brune, avançant au milieu de la foule qui paraissait encore plus désemparée qu’elle. Elle la suivi du regard tandis qu’elle titubait ballotée entre les élèves. Arriva ce qui devait arriver, un élève la bouscula un peu plus fort et le contenu du sac de la petite brune se déversa à ses pieds. L’élève s’éloigna en riant, sans une excuse, sans un regard et la jeune fille, rouge écarlate, cachée derrière la frange de ses longs cheveux, s’excusait lamentablement en rassemblant ses affaires. Djamila avait assisté à la scène et avait murmuré : « moi qui pensait que tu détenais le record de la timidité et bien tu vas avoir de la concurrence ! Regarde-moi cette nigaude » Elisabeth lui avait lancé un regard acerbe avant d’accourir aider celle qui allait devenir sa meilleure amie. Ce soir, elle était partagée entre un sentiment de malaise et le plaisir de les retrouver tous ensemble. Au fond, elle était ravie de l’initiative de sa mère.
- « Quelle surprise ! J’hésite encore : dois-je vous remercier d’être tous là ou de ne pas m’avoir prévenu du piège organisé par Marie. Bande de traitres ! » lâcha-t-elle en regardant vers ses trois amis, « Et maintenant maman que vas-tu m’annoncer ? Un petit discours debout devant toute la salle peut-être ? »
- « Tu exagères, ça n’est pas si terrible que cela. Tu verras demain tu me remercieras » bougonna Marie.
- « Bon, pour fêter ça j’offre le champagne à tous ! » annonça Alain
- « Fêter quoi ? » grogna Elisabeth
- « Eh bien, ton entrée dans le monde civilisé » répondit Alain avec un clin d’œil vers l’assemblée.
Seule Elisabeth était à l’aise en sa présence. C’était amusant de voir les autres se tortiller sur leur chaise, réfléchissant à chaque parole, choisissant consciencieusement leur mot, leur posture. Voila l’effet que faisait Alain en général ; Les autres ne le considérait pas comme l’ami de la famille mais comme le psy de service. C’était peut-être la raison pour laquelle ils s’entendaient bien tous les deux ; elle restait naturelle en toute circonstance, pas de faux semblants. Alain n'avait ni femme, ni enfant. Depuis presque deux ans, Elisabeth et lui se voyaient quasiment toutes les semaines et si cela au début avait inquiété Marie, aujourd’hui elle semblait accepter cette relation. Elisabeth l’avait de suite apprécié, son humour, sa culture, sa perspicacité devant le mur de froideur derrière lequel elle se cachait. Il lui avait fallu deux séances pour la percer à jour, et lui, s’était de suite attachée à cette jeune fille hors du commun. Elle s’intéressait à tout, lisait énormément, extrêmement intelligente, elle avait une finesse d’esprit qu’il avait rarement vu chez une jeune fille de son âge. Lorsqu’il avait déclaré qu’elle n’avait pas besoin d’être suivi, il n’avait pu se résoudre à ne plus la voir. Et c’est presque timidement qu’il lui avait demandé si de temps en temps elle voudrait bien partager son repas du midi pour discuter de littérature, sujet qui les passionnait tous les deux.
Laurent l’observait à la dérobée et Elisabeth crut déceler de l’admiration dans son regard. Elle en éprouva de l’effroi : les relations compliquées, très peu pour elle ! Une alarme s’était déclenchée dans sa tête : « danger, danger ». Laurent c’était son ami de toujours ; ils se fréquentaient depuis la maternelle. C’était le garçon le plus gentil qu’elle connaissait. Le seul de son âge aussi. Une perle de gentillesse. Déjà à la maternelle il la défendait lorsque les autres enfants se moquaient d’elle. Elle n’imaginait pas que leur relation puisse être différente.
- « Le serveur est plutôt joli garçon ! » lança soudain Djamila pour combler le silence gêné. Elle se reprit aussitôt, toute rouge devant le regard interrogateur d’Alain. « Enfin, je veux dire … jeune…non ? enfin pour un serveur » hoqueta-t-elle mal à l’aise. En voici une, à qui Elisabeth réservait la palme de l’impertinence. Elle n’avait jamais bien compris pourquoi elles étaient devenues amie. Elles étaient si différentes, complètement à l’opposé. Peut-être le fait d’avoir perdu leur père l’une comme l’autre, les avait vaguement rapprochées dès la maternelle où elles s’étaient connues. C’était la seule chose qu’elles avaient en commun et même si Elisabeth lui trouvait des défauts qu’elle ne supportait pas chez les autres, Djamila restait son amie.
La soirée se passa plus vite que ne l’avait présumée Elisabeth et finalement ce fut agréable, même si au grand jamais elle ne l’avouerait à sa mère ! « Ah ça non ! Manquerait plus que cela pour l’encourager ! » .
Dernière édition par petitebrise le Sam 12 Déc 2009 - 9:59, édité 1 fois
Re: commentaires sur : l'Elue
Oh oh ! Mais c'est que ça prend tournure dis-moi !
Je passe juste, en pleine correction de la préparation de copie du devoir n°4. Une page à l'heure et tous mes bouquins étalés autour de moi
Je reviens quand j'ai fini
Je passe juste, en pleine correction de la préparation de copie du devoir n°4. Une page à l'heure et tous mes bouquins étalés autour de moi
Je reviens quand j'ai fini
azul- Talent Suprême
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Re: commentaires sur : l'Elue
ohlala ! quel stress. C'est u peu sadique ça : attends je reviens, prépare toi petite brise lol !
Re: commentaires sur : l'Elue
La nouvelel version colmate des trous en effet. Quelques remarques:
*1 idée, 1 paragraphe, sépare le récit de la rencontre avec Valérie du reste.
*
*Nettement plus clair, maintenant le Alain. En plus amener les descriptions de façon séparée, en rapport avec les interventions de chacun, c'était une très bonne idée, ça évite le trop long passage descriptif et on s'interesse plus à chaque personnage.
Bref, c'est un fait, c'est vraiment mieux.
*1 idée, 1 paragraphe, sépare le récit de la rencontre avec Valérie du reste.
*
. Le sujet de 'les' est maintenant trop loin, faut préciser.Ce soir, elle était partagée entre un sentiment de malaise et le plaisir de les retrouver tous ensemble. Au fond, elle était ravie de l’initiative de sa mère.
*Nettement plus clair, maintenant le Alain. En plus amener les descriptions de façon séparée, en rapport avec les interventions de chacun, c'était une très bonne idée, ça évite le trop long passage descriptif et on s'interesse plus à chaque personnage.
Bref, c'est un fait, c'est vraiment mieux.
Kain- Talent Hasardeux
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