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Hâtif amour, hâtive mort.

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Message  Stylographe Mer 9 Déc 2009 - 15:04

Les commentaires pour ma courte nouvelle "Hâtif amour, hâtive mort".
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Message  Pacô Mer 9 Déc 2009 - 16:35

Stylographe a écrit:Elle sent son souffle chaud sur son visage, contre ses joues, elle sent sa main dans ses cheveux. (lecture langue de serpent =/. Deux fois le verbe sentir, c'est pas un mal, mais quand tu as déjà plein de possessifs, sur souffle... c'est pas agréable à lire du tout) Elle rêve de sa bouche contre la sienne, espère n’attendre que peu (où est la logique de la phrase ? Elle rêve de sa bouche et elle espère n'attendre que peu. Même si je pense savoir ce que tu voulais dire, ça n'a pas de sens). Elle aime la couleur de ses yeux, la forme de ses lèvres, son visage parfait. Elle aime sa voix rauque, son timbre grave, (redondance. Les deux veulent dire la même chose, c'est inutile) ses suaves paroles. Elle ferme les yeux, n’ose les rouvrir et attend.

Il sort de cette pièce, quitte la moiteur de ces murs. Murmure un adieu, se demande si c’est vraiment le dernier. Il traverse le couloir vide, pense à ce qu'il va se passer. Cela va-t-il se passer (répétition sûrement faite exprès, mais mal faite exprès. Soit tu joues sur cette répétition, en exagérant du style: "Néanmoins cela va t-il réellement se passer?" Ou alors, tu emploies le verbe "produire" qui est pas mal non plus Razz)? Il pose une (sinon, le "de l'autre" n'a plus de sens) main sur la porte, tient de l’autre son sac. La toile râpeuse sous ses doigts. Va-t-il pousser la porte ? Il la poussera. La fraicheur extérieure lui inspire dégoût. La touffeur intérieure lui écrase les sens. Nulle part il ne se plaît (bof l'inversion). Partout il se déteste. Jamais ne trouvera la place de son être. Son sac broyé non pas par l’anxiété mais par l’excitation. Va-t-il trouver son but ? Excitation apeurée… Peur excitée… Une envie de savoir, de changer.
Il se dirige vers la grille. Grille de prison ? Non, la grille libératrice, celle qui va le sauver. Il se glisse contre le métal froid, voit la peinture noire écaillée. Il l’aperçoit au bout de l’allée. Il accélère, veut la rattraper, rattraper le temps perdu. Elle se retourne, plonge son regard dans ses yeux, reste discrète, sorte d’entente subliminale (je ne suis pas sûr que le terme convienne vraiment. Avant toutes choses, que voulais-tu dire exactement ? Une entente fragile, à ses débuts ou une entente éloignée par la distance qui les sépare ?), onde curieuse derrière la grille. Il comprend, ralentit, et avance. Il la suit. Mais jusqu’où ? Elle s’arrête, puis repart. Elle commence à courir, mais lui reste impassible, persuadé de n’être plus abandonné. À un tournant, elle disparaît. Il la cherche, désespéré, mais non, elle est partie. (il passe de "impassible" à "désespéré" en deux lignes... c'est ce qu'on appelle un retournement de situation ^^)

Cherchez l’objet de vos pensées,
Dissimulé dans vos entrailles.
Passé brûlé d’un temps rêvé,
Quête oubliée, quête effacée.

Elle reste en silence, douce musique à ses oreilles, simple objet d’espérance, tandis que son esprit veille. Des pas feutrés, lents et pesants, comme ses pensées. Mais d’où viennent-ils ? Imagination ou réalité ?

Triste torpeur qui l’envahit, cri de rage étouffé. Il rebrousse chemin, évite les regards, préserve sa dignité. Il n’est plus là, il n’existe plus. Jamais il ne sortira de cette horreur. Prison secrète. Scellée. À jamais.
Il la trouvera, cette clé. Il sortira et vivra. Elle se joue de lui. Il la trouvera. Il s’allonge, ferme les yeux, pense. À elle. Où est-elle ? Il s’imagine la prendre dans ses bras, la serrer. La trouvera-t-il ? Comment savoir ? Mais oui. Il le veut. Il le peut. Il rêve, lui tient la main, entend sa voix, ses suaves paroles. Il ouvre les yeux, n’ose les fermer et attend.

Cherchez la volonté sublime,
Parfaite puissance, liberté,
Prison fortuite du mime,
Envie perdue, vie égarée.

Elle les entend, ils se rapprochent. Elle les attend. Ces pas, elle en est obsédée. Est-ce lui ? Oui, il arrive. Elle est prête, enfin prête. Excitation apeurée ou peur excitée ?

Il se lève, il est prêt. Aujourd’hui, il va la trouver. Il parcourt les rues, n’entend que ses propres pas. Il s’imagine auprès d’elle. Il sent son odeur.
Elle est là. Il l’a trouvée. (humpf', présentées ainsi, ces deux phrases font un peu simplettes, tu ne trouves pas ? On a envie de dire: oh bah oui, si elle est là, c'est qu'il l'a forcément trouvée...) Il la rejoint. Sans un mot, elle le suit. Il ne l’a pas regardée. Pas encore. Plus que quelques instants et elle sera toute à lui. Ils sont seuls. La nuit tombe doucement, les étoiles à son côté (c'est à dire ? oO). Il regarde ce spectacle. Ce soir, la lune est pleine. Comme son cœur. Il a attendu, trop attendu. À présent, il n’en peut plus. Il baisse les yeux sur elle, s’arrache à la contemplation de la Lune (la logique voudrait que tu échanges les deux propositions ! Il s'arrache d'abord à la contemplation de la Lune avant de baisser les yeux sur elle !). Lune si belle, comme elle. Sa bouche est fine, ses lèvres charnues, pulpeuses (A quoi bon coller deux adjectifs qui ont strictement le même sens l'un à côté de l'autre si ce n'est pour alourdir la lecture ?). Elle le regarde. Elle a l’air indifférent. Lueur moqueuse dans son regard. Elle le méprise, il en est sûr. Elle se détourne, fait un pas. Il est plus rapide. Il lui prend le bras. Elle essaie de se dégager. En vain. Il en a trop supporté. Il en a assez. Il commence à sourire. Un sourire étrange. Chargé d’un sentiment plus puissant que tout. Il la tient toujours. Il remonte son bras, la caresse tendrement. Est-ce de la tendresse ? Elle se tourne et lui fait face. Elle a un air de défi, comme si elle attendait quelque chose de sa part. Mais quoi ? Il ne comprend pas. Sa main continue sa lente course. Il atteint l’épaule, glisse vers le cou. Un cou si fin, si frêle. Elle attend, encore un peu, elle veut qu’il l’embrasse. Elle aussi en a assez. Elle le veut. Le pourra-t-elle ? Il ne comprend pas. Il croit qu’elle se moque de lui. Elle s’est assez jouée de lui. Elle ne le fera plus. Jamais. Ce jeu va s’arrêter. Il va le faire cesser. (bof) Son autre main se pose sur son cou. Il sent son souffle. Elle sent son souffle. Ils restent ainsi sous le voile nocturne. Ils attendent. Ils ont subi assez d’attente. Il agit. Il serre, serre ses mains contre son cou. Une éternité. Il serre, il l’étreint de toutes ses forces. Ce sentiment plus fort que tout n’est pas de l’amour. C’est de la haine. Une haine ineffable, immense.
Il ne sent plus son souffle. Elle est tombée dans ses bras. Elle est chaude, encore. Il est froid. Libéré de ce sentiment bouillonnant. Le plus beau des sentiments. La Haine. Il ne l’a pas comprise. Il n’a pas cherché à comprendre. Elle représentait tous ceux qui ne l’avaient pas compris, lui. Elle l’avait abandonné. Il l’abandonne.
Il l’allonge, la laisse à la vue de tous, pour l’humilier. Lui faire ressentir ce qu’il avait ressenti. Mais le jeu a cessé de tourner. Il l’embrasse. Et s'éloigne.

Trouvez abîmes incertains,
Profondes plaies dans votre corps,
Espoir fugace d’un lendemain,
Hâtif amour, hâtive mort.

Analyse linguistique:

Lourd, lourd, très lourd !
Tu as du vocabulaire, c'est bien. Maintenant, on dirait que tu cherches trop à l'exposer, à garnir tes phrases un maximum.
Pense que généralement, la beauté vient dans la simplicité. Plus ton style sera léger, fluide, agréable... plus l'on dira qu'il sera "beau".

L'énorme souci, ce sont les adjectifs qui ont le même sens mais que tu accoles l'un à côté de l'autre. Et ça ne sert à rient et ça agace ton lecteur.

Tu emploies un peu la même technique dans les structures de tes phrases. Une structure qui se présente comme ceci à chaque fois:
"Un sujet {"il" le plus souvent} verbe complément, verbe complément"

Et un emploi trop fréquent, même si je sais que c'est le texte qui se veut impersonnel, de "il" et de "elle". Essaie de faire couler ta narration. A chaque fois que tu commences ta phrases par Il/Elle, c'est comme si on commençait une nouvelle étape de la narration, alors lorsqu'à toutes les phrases tu jongles entre "il" et "elle", c'est très désagréable d'avoir l'impression de ne pas pouvoir "se poser" dans ta narration. En d'autres termes, ça proscrit un peu le pouvoir d'évasion, le fait de se plonger intégralement dans ton texte.

Mais sinon, comme je le disais au préalable, le vocabulaire est assez riche et bon. Il faut juste que tu penses à le distiller d'une manière un peu plus subtile et un peu plus "dans le mouvement" du texte. Tu vois ?

Note: je t'ai souligné en bleu tous les verbes ou les mots avec pour origine "attendre". Tu peux voir qu'il y en a un sacré paquet Smile.

Analyse de l'histoire:

Je n'ai pas tellement pu me plonger dans l'histoire pour deux raisons: tout d'abord pour le style comme je l'ai mentionné au-dessus, mais aussi parce que je crois avoir mal capté le contexte de la nouvelle.
Certes, tu l'as voulu en ne donnant aucun nom à tes deux protagonistes, ce qui du coup établi une première barrière entre le lecteur et le personnage.

Mais il y a aussi qu'on ne sache pas dans quel univers ils évoluent. C'est un peu un style qui veut donner un goût d'universalité, mais est-ce vraiment ce que tu souhaitais ?
Parce que là, j'ai l'impression d'être balancé dans un scénario sans décors et c'est pas facile pour s'intégrer et du coup comprendre les scènes. Surtout, le départ: où était-il ? En prison et elle attendait sa sortie ?

Enfin, j'ai quand même saisi en gros, mais pas en détails.
Les deux amants qui se chassent l'un l'autre, qui s'aiment trop, tellement que ça en déborde sur la haine. Le sentiment intimement lié avec l'amour en excès.
(au passage, tu es dans l'actu avec la sortie du film "persécution" aujourd'hui Razz).

Donc voilà ce qui manque: un décor pour apprécier le contenu. Sinon, l'histoire n'est pas des plus originales mais comme l'on dit: ce n'est pas l'histoire en elle-même qui fait un bon texte, puisqu'elles ont déjà presque toutes été racontées. C'est la manière de la présenter qui fait tout le talent d'un auteur Wink.
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Message  Stylographe Mer 9 Déc 2009 - 17:01

Je prends en note tes suggestions, merci pour ton commentaire.

Cependant, tes remarques concernant la répétition de "attendre" et de ses conjugaisons me paraissent déplacées puisque justement, c'est le thème de ce texte. Il n'y a pas de réelle histoire, pas de fil conducteur. Il faut que le lecteur soit embrouillé, qu'il ne cherche pas absolument à situer, comprendre ou savoir ce qui se passe. Je n'ai pas spécialement espéré rendre mon texte universel, mais simplement préservé un certain mystère, une certaine brume autour des personnages. Je voulais que le personnage, ce "il" inconnu, soit assez puissant pour remplir ces lignes. Dommage que cela ne soit pas passé, finalement.
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Message  B. Mer 9 Déc 2009 - 17:24

Stylographe a écrit:Cependant, tes remarques concernant la répétition de "attendre" et de ses conjugaisons me paraissent déplacées puisque justement, c'est le thème de ce texte. Il n'y a pas de réelle histoire, pas de fil conducteur. Il faut que le lecteur soit embrouillé, qu'il ne cherche pas absolument à situer, comprendre ou savoir ce qui se passe.
Ce n'est pas en rabâchant un mot et ses variantes que tu feras passer un message/un thème au lecteur. Ces répétitions maladroites donnent surtout une impression de travail et de réflexion assez limités.
Tu dis toi-même que ton texte n'a pas de réelle histoire, pas de fil conducteur. Quel est l'intérêt alors ?
Si le lecteur est embrouillé, désolée mais il n'y a aucun attrait à ton texte. Il faut comprendre un minimum les personnages, le sens de l'histoire, les messages qu'elle transmet. Wink
S'il-te-plaît, ne réagis pas comme on le voit souvent : ne crois pas que nous faisons fausse route en ne comprenant pas ton texte, ne te sens pas incompris. C'est la pire réaction et elle bloque tout effort d'amélioration. Pour progresser, il faut accepter les critiques, essayer de les comprendre pour pouvoir revoir ce qui blesse.
Et là, je parle d'expérience. Pacô pourra le confirmer, le début de mon roman était relativement médiocre...
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Message  Pacô Mer 9 Déc 2009 - 17:28

Stylographe a écrit:
Cependant, tes remarques concernant la répétition de "attendre" et de ses conjugaisons me paraissent déplacées puisque justement, c'est le thème de ce texte. Il n'y a pas de réelle histoire, pas de fil conducteur. Il faut que le lecteur soit embrouillé, qu'il ne cherche pas absolument à situer, comprendre ou savoir ce qui se passe. Je n'ai pas spécialement espéré rendre mon texte universel, mais simplement préservé un certain mystère, une certaine brume autour des personnages. Je voulais que le personnage, ce "il" inconnu, soit assez puissant pour remplir ces lignes. Dommage que cela ne soit pas passé, finalement.

Décidément, c'est une obsession chez toi le mystère autour de ce que tu fais ou de ce que tu es. ^^

Je conçois parfaitement que les "attendre" à répétition sont voulus. Mais ils sont trop, ne respectent aucune logique, ne forment aucune figure de style intéressante.
En d'autres termes, ils ne sont là que pour être là et c'est fortement dérangeant.

Ce que je te proposais, c'est d'écrire la nouvelle d'une manière plus ouverte pour le lecteur.
Vouloir l'embrouiller, ça peut éventuellement lui faire comprendre ce que tu veux lui faire comprendre, mais ça peut surtout le faire changer de page ou même de nouvelles.

L'art tout subtil de l'écriture est de faire passer une émotion ou une sensation tout en gardant le lecteur en haleine. Là, le réel souci, c'est que tu nous embrouilles certes, mais tu ne nous donnes aucune envie de poursuivre.
Donc oui, l'embrouille est là mais j'aurais envie de dire: c'est pas la bonne.
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Message  azul Mer 9 Déc 2009 - 19:42

Je me demande si l'amante n'a pas plutôt pour nom liberté. "Il" serait alors quelqu'un qui cherche à se délivrer d'une emprise quelconque (la sienne sur lui-même peut-être) et qui, quand il s'approche de la solution, l'étouffe, parce qu'il est finalement prisonnier dedans comme dehors.

J'ai bien aimé ce texte, contrairement à vous deux. Je ne connais pas grand chose à la poésie, mais j'ai trouvé que c'était bien rythmé. Il y a deux ou trois phrases bacanles, sinon je trouve que les phrases courtes "portent" bien. La répétition des verbes et des pronoms ne m'a pas gênée ; j'ai déjà lu ce genre de texte.

Maintenant, on peut dire que je n'ai pas de goût.

En tout cas, ce n'est pas une nouvelle. Ou alors une nouvelle sans chute et donc sans surprise. L'Amour/Haine n'est pas non plus un thème neuf.
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Message  Pacô Mer 9 Déc 2009 - 20:08

Wow, je l'avais pas du tout vu comme ça.
Faut avoir l'avis (franc) de stylo pour voir si tu as visé juste.

Je pense re-relire avec cette idée là derrière la tête, pour voir si ça colle. Mais si effectivement c'est ce ce que tu voulais faire passer, stylo, c'est une sacrée bonne idée et une sacrée belle image Wink. Qui mériterait tout de même un petit coup de fluidité, selon moi.
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Message  azul Mer 9 Déc 2009 - 20:32

Conclusion : il a intérêt à être franc, effectivement. Je ne suis pas sûre qu'il voit ce texte comme ça. Ce n'est qu'une interprétation d'après son besoin (ou sa nécessité) de mystère. Le message est sans doute inconscient.
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Message  Stylographe Jeu 10 Déc 2009 - 22:10

Ce message est à moitié conscient puisque je n'y ai pensé qu'au milieu du texte, lorsque je parle de clé, mêlant les pronoms personnels entre la fille et la clé. Ensuite, je me reconnais une tonne de vices mais je suis très ouvert aux critiques. Je suis déjà sur plusieurs forums et c'est bien la première fois que l'on me fait ce genre de remarque. Ce qui m'amène à une question : Barbara est-elle toujours si agressive ou j'ai commis une faute irréparable ?


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Message  azul Jeu 10 Déc 2009 - 22:21

Alors "elle" est la clé ? La clé de quoi ? Explique-moi.
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Message  Pacô Ven 11 Déc 2009 - 20:29

Nous dirons que Barbara a ses humeurs.
Mais elle reste néanmoins une excellente correctrice (certes, en formation) qui a souvent un regard assez objectif sur ce que tu écris.
Et je pense que l'accroc dans la présentation a du forcer les mots un peu plus agressifs.

Mais sur les autres forums, que t'a t-on dit exactement ?
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Message  Stylographe Ven 11 Déc 2009 - 21:03

Que m'a-t-on dit à quel sujet ?

La fille n'est qu'une fille. Une fille matérielle. Mais il la voit comme une clé à sa "prison", qu'est l'attente. Quand j'ai dit qu'il n'y avait pas d'histoire, je me suis mal exprimé : il n'y a pas d'histoire simplement matérielle. Tout est à double sens. Comme une brume dense d'un côté, et limpide, de l'autre. Le côté clair est le schéma amour/haine/mort. Le reste reste obscur même pour moi, mais je l'imagine comme une autre histoire qui se solde, contrairement à ce que la mort pourrait laisser soupçonner (un échec), une réussite et un aboutissement à tout ceci. Il est d'ailleurs insensible à ce qu'il a fait et est soulagé.

En espérant que cela vous aura éclairé,

Stylo.
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Message  azul Ven 11 Déc 2009 - 21:50

Il est d'ailleurs insensible à ce qu'il a fait et est soulagé.
Peut-être est-il soulagé parce qu'il ne veut pas se libérer de l'attente ? Qu'attend-t-il au juste ?

Je trouve intéressant que tu dises qu'une partie de ce texte te reste obscur. Tu devrais y réfléchir.
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Message  Stylographe Ven 11 Déc 2009 - 21:58

Il attend de ne plus pouvoir attendre. Il attend que cela déborde.

Il n'est pas soulagé parce qu'il ne veut pas se libérer de l'attente. Il l'est parce qu'il ne survit qu'en dépassant des limites. Il a attendu d'avoir trop attendu. Il ne s'est senti soulagé qu'après avoir franchi cette limite ultime de la mort. Cette limite qui l'empêche de contrôler la suite. Il se sent soulagé de se rendre compte qu'il n'est pas maître de tout. Qu'il y a quelque chose qui le dirige. Quelque chose de plus fort que l'attente.
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Message  Pacô Ven 11 Déc 2009 - 22:11

Ah tiens, en relisant une nouvelle fois ton texte, voilà ce qui m'allait pas dans tes verbes attendre.

Je te disais que je ne trouvais aucune logique, qu'ils étaient dispersés et que ça n'avait aucun sens.
Si tu avais voulu en faire qqchose de ces répétitions, ça aurait été de toutes les réunir au début du passage et ne plus en mettre un seul verbe de ce type ensuite. Tu aurais marqué ainsi au début "l'attente" puis "l'action", d'une manière stylistique donc plus profonde encore.

Et sinon, je persiste: on accroche trop sur les mots et tes phrases. Pour ma part en tout cas.
Je ne suis pas de ceux qui clament la fluidité à tout bout de champs, mais là y'a quand même qqchose qui ne va pas selon moi.

Et on a en effet vaguement l'idée de la liberté, mais j'ai l'impression que ça fait tiré par les cheveux. Tu ne crois pas qu'un peu plus d'allusions ne seraient pas de trop ?
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Message  azul Ven 11 Déc 2009 - 22:13

Ok, je ne peux guère contester ta vision puisque c'est toi qui a écrit. Il a franchi la limite de la mort, mais ce n'est pas la sienne. Je dirais qu'il a franchi un interdit, et là je comprends le soulagement de ne pas se sentir maître de tout. Et ce sont alors ses pulsions qui le dirigent.
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Message  Stylographe Ven 11 Déc 2009 - 22:37

Tout est histoire de pulsions.

Tu as lu le texte et l'as ressenti à ta façon. Cette histoire de liberté te semble tirée par les cheveux ? C'est donc qu'elle l'est. La plus grande étape entre la simple écriture et le talent, c'est de plaire plus ou moins à tout le monde.

Rassembler tout au début du texte ? Non, je veux qu'il reste cette idée de brume. En revanche, en supprimer quelques uns, pourquoi pas, mais j'ai peur qu'il n'y ait plus rien.

En vous remerciant pour vos commentaires,

Stylo.


Dernière édition par Stylographe le Sam 12 Déc 2009 - 6:53, édité 1 fois
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Message  Pacô Ven 11 Déc 2009 - 22:48

Stylographe a écrit:
Rassembler tout au début du texte ? Non, je veux qu'il reste cette idée de brume. En revanche, en supprimer quelques uns, pourquoi pas, mais j'ai peur qu'il n'y ait plus rien.

J'ai peur que ça ne veuille déjà pas dire grand chose et que ça donne plus un effet d'auteur qui ne connaît pas de synonymes.
Si tu crées un effet de style, par contre, le lecteur initié (ou non) comprendra la raison de toutes ces répétitions et aura plus tendance à apprécier ces verbes à leur lecture plutôt que de grimacer à chaque fois qu'il en rencontre un d'une manière incongrue u_u".

Et les rassembler au début, ça n'enlève pas le mystère ou le brouillard. Je crois que ça donne juste un sens au texte.
Et pour moi, même dans le brouillard, il faut bien avancer quelque part et découvrir quelque chose.
Sinon, ça ne reste qu'une bête histoire d'un mec qui trépigne dans le brouillard, sans aucun intérêt.
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Message  Stylographe Sam 12 Déc 2009 - 7:25

Elle sent son souffle chaud sur son visage, contre ses joues, elle sent sa main dans ses cheveux. Elle rêve de sa bouche contre la sienne, espère n’attendre que peu. Elle aime la couleur de ses yeux, la forme de ses lèvres, son visage parfait. Elle aime sa voix rauque, son timbre grave, ses suaves paroles. Elle ferme les yeux, n’ose les rouvrir et attend (celui-là je le laisse, comme le prochain, parce que l'on peut faire le lien grâce à la présentation, en fin de ligne).

Il sort de cette pièce, quitte la moiteur de ces murs. Murmure un adieu, se demande si c’est vraiment le dernier. Il traverse le couloir vide, pense à ce qui va se passer. Cela va-t-il se produire ? Il pose une main sur la porte, tient de l’autre son sac. La toile râpeuse sous ses doigts. Va-t-il pousser la porte ? Il la poussera. La fraicheur extérieure lui inspire dégoût. La touffeur intérieure lui écrase les sens. Nulle part il ne se plaît. Partout il se déteste. Jamais ne trouvera la place de son être. Son sac broyé non pas par l’anxiété mais par l’excitation. Va-t-il trouver son but ? Excitation apeurée… Peur excitée… Une envie de savoir, de changer.
Il se dirige vers la grille. Grille de prison ? Non, la grille libératrice, celle qui va le sauver. Il se glisse contre le métal froid, voit la peinture noire écaillée. Il l’aperçoit au bout de l’allée. Il accélère, veut la rattraper, rattraper le temps perdu. Elle se retourne, plonge son regard dans ses yeux, reste discrète, sorte d’entente subliminale (je voulais dire ce que veut dire "subliminal" : sorte d'entente inconsciente), onde curieuse derrière la grille. Il comprend, ralentit, et avance. Il la suit. Mais jusqu’où ? Elle s’arrête, puis repart. Elle commence à courir, mais lui reste impassible, persuadé de n’être plus abandonné. À un tournant, elle disparaît. Il la cherche, désespéré, mais non, elle est partie.

Cherchez l’objet de vos pensées,
Dissimulé dans vos entrailles,
Passé brûlé d’un temps rêvé,
Quête oubliée, quête effacée.

Elle reste en silence, douce musique à ses oreilles, simple objet d’espérance, tandis que son esprit veille. Des pas feutrés, lents et pesants, comme ses pensées. Mais d’où viennent-ils ? Imagination ou réalité ?

Triste torpeur qui l’envahit, cri de rage étouffé. Il rebrousse chemin, évite les regards, préserve sa dignité. Il n’est plus là, il n’existe plus. Jamais il ne sortira de cette horreur. Prison secrète. Scellée. À jamais.
Il la trouvera, cette clé. Il sortira et vivra. Elle se joue de lui. Il la trouvera. Il s’allonge, ferme les yeux, pense. À elle. Où est-elle ? Il s’imagine la prendre dans ses bras, la serrer. La trouvera-t-il ? Comment savoir ? Mais oui. Il le veut. Il le peut. Il rêve, lui tient la main, entend sa voix, ses suaves paroles. Il ouvre les yeux, n’ose les fermer et attend (le fameux prochain que je laisse).

Cherchez la volonté sublime,
Parfaite puissance, liberté,
Prison fortuite du mime,
Envie perdue, vie égarée.

Elle les entend, ils se rapprochent. Elle les attend. Ces pas, elle en est obsédée. Est-ce lui ? Oui, il arrive. Elle est prête, enfin prête. Excitation apeurée ou peur excitée ?

Il se lève, il est prêt. Aujourd’hui, il va la trouver. Il parcourt les rues, n’entend que ses propres pas. Il s’imagine auprès d’elle. Il sent son odeur.
Elle est là. Il l’a trouvée. (Simplettes ? Non, je ne trouve pas. On est dans le corps du personnage. Il doit se rendre compte qu'il l'a trouvée. Qu'elle est là. La première phrase est pour la fille, la deuxième pour la clé.) Il la rejoint. Sans un mot, elle le suit. Il ne l’a pas regardée. Pas encore. Plus que quelques instants et elle sera toute à lui. Ils sont seuls. La nuit tombe doucement, les étoiles à son côté. Il regarde ce spectacle. Ce soir, la lune est pleine. Comme son cœur. Il a espéré, trop espéré. À présent, il n’en peut plus. Il baisse les yeux vers elle, s’arrache à la contemplation de la Lune. Lune si belle, comme elle. Sa bouche est fine, ses lèvres charnues, pulpeuses. Elle le regarde. Elle a l’air indifférent. Lueur moqueuse dans son regard. Elle le méprise, il en est sûr. Elle se détourne, fait un pas. Il est plus rapide. Il lui prend le bras. Elle essaie de se dégager. En vain. Il en a trop supporté. Il en a assez. Il commence à sourire. Un sourire étrange. Chargé d’un sentiment plus puissant que tout. Il la tient toujours. Il remonte son bras, la caresse tendrement. Est-ce de la tendresse ? Elle se tourne et lui fait face. Elle a un air de défi, comme si elle guêtait quelque chose de sa part. Mais quoi ? Il ne comprend pas. Sa main continue sa lente course. Il atteint l’épaule, glisse vers le cou. Un cou si fin, si frêle. Elle patiente, encore un peu, elle veut qu’il l’embrasse. Elle aussi en a assez. Elle le veut. Le pourra-t-elle ? Il ne comprend pas. Il croit qu’elle se moque de lui. Elle s’est assez jouée de lui. Elle ne le fera plus. Jamais. Ce jeu va s’arrêter. Il va le faire cesser. Son autre main se pose sur son cou. Il sent son souffle. Elle sent son souffle. Ils restent ainsi sous le voile nocturne. Ils attendent. Ils ont subi assez d'espérance. Il agit. Il serre, serre ses mains contre son cou. Une éternité. Il serre, il l’étreint de toutes ses forces. Ce sentiment plus fort que tout n’est pas de l’amour. C’est de la haine. Une haine ineffable, immense.
Il ne sent plus son souffle. Elle est tombée dans ses bras. Elle est chaude, encore. Il est froid. Libéré de ce sentiment bouillonnant. Le plus beau des sentiments. La Haine. Il ne l’a pas comprise. Il n’a pas cherché à comprendre. Elle représentait tous ceux qui ne l’avaient pas compris, lui. Elle l’avait abandonné. Il l’abandonne.
Il l’allonge, la laisse à la vue de tous, pour l’humilier. Lui faire ressentir ce qu’il avait ressenti. Mais le jeu a cessé de tourner. Il l’embrasse. Et s'éloigne.

Trouvez abîmes incertains,
Profondes plaies dans votre corps,
Espoir fugace d’un lendemain,
Hâtif amour, hâtive mort.

Pour les phrases à ajouter, pour préciser la liberté, je verrai plus tard.
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Message  Pacô Sam 12 Déc 2009 - 11:03

En effet, je trouve ça beaucoup mieux.
C'est toujours mieux d'élaguer un peu son texte, crois-moi.

J'attends (ahah. Hem --") de voir ce que ça donne pour les détails sur la liberté.
Pour "Elle est là. Il l'a trouvée."
Je renforcerai ce côté de liberté en écrivant plutôt:
"Elle est là. Il voit à présent clairement le chemin à emprunter."
Une formulation qui reflète davantage cette personnification de la liberté, tu vois ?

Et sinon, dernier petit conseil: une bonne méthode dans un texte aussi court pour mettre le lecteur sur la piste sans trop le marquer dans son texte, c'est d'insérer une citation d'un autre auteur au début de la nouvelle.
Je t'en conseille deux pour ce texte. Celle du philosophe new-yorkais John Dewey:
L'exigence de liberté est une exigence de pouvoir.


Mais elle fait peut être un peu trop politique, même si c'est un sens détourné. Alors j'ai pensé à un bon vieux poète français, Paul Éluard:
Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer Liberté.

Si ça peut t'aider Wink.
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