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Message  B. Jeu 21 Jan 2010 - 17:40

Bienvenue sur le topic des commentaires de ma nouvelle "Accident". Very Happy
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Message  azul Jeu 21 Jan 2010 - 22:01

Je n’ai pas touché au majuscule accentuée et aux cédilles puisque tu dis ne pas savoir le faire sur ton ordi. Tu as quoi déjà comme PC ou traitement de textes ?

Bon, trauma crâniens. Elle est tétra ? En tout cas, elle peut bouger sa tête, mais elle ne parle pas et se trouve donc dans l’impossibilité d’exprimer des choix.
Je ne comprends pas de quel ordre est sa souffrance quand elle essaie de bouger sa main : physique ou morale, Il faudrait le préciser (il a l’air d’y avoir quelques infimes connexion puisqu’elle a pu bouger un doigt).

L’atmosphère, le va-et-vient et l’ « anonymat » hospitalier sont justes et bien décrits. On imagine cette fille clouée sur son lit, dans l’incapacité d’émettre des demandes, de faire des choix, et soumise au bon vouloir des soignants. Celle qui se dégage par plus de compréhension fait souvent partie de la réalité aussi.

Pour l’instant, je dirais que nous sommes dans une monotonie routinière qui s’explique par le point de vue de la malade. J’attends la suite, mais il faudrait que ça « bouge » un peu plus.
A demi assise dans son lit d’hôpital, Joann se perdait dans la contemplation du paysage extérieur. Son regard vague allait d’un immeuble gris à un autre, effleurait les voitures qui se garaient sur les parkings, saisissait les lumières aux fenêtres avant qu’elles ne s’éteignent à mesure que le soleil de cette matinée pluvieuse éclairait un peu plus la vie des Hommes. (Tu es sûre de cette majuscule ? Il me semble qu’elle désigne plus l’homme en tant que représentant de l’Humanité. Là, j’ai plus l’impression que tu parles des humains et non pas l’Humain. Pas clair ? Normal, je ne retrouve plus la référence.)
Joann ignorait l’heure qu’il pouvait être précisément. A en juger par l’animation croissante des rues, il devait être plus de huit heures. (Peut-être huit heures, à en juger…) Les journées de la malade étaient rythmées par les allées et venues des infirmières, par la vie des riverains qu’elle voyait s’écouler à travers le carreau de sa chambre du quatrième étage, et parfois par la télévision. Elle détestait être réveillée à six heures trente, au moment de la première relève des soignantes, tout ça parce que ces dames prenaient leur service et donc pensaient que les malades devaient le savoir.
« Bonjour madame ! Il est l’heure de prendre votre température ! »
Et l’ennuyeuse en blouse blanche soulevait sans douceur aucune le bras inerte de la patiente, y collait un thermomètre glacé et lançait en souriant :
« Tenez-le bien surtout ! Je reviens dans une minute. »
Joann ne comptait plus le nombre de fois où elle aurait voulu lui faire avaler l’indicateur de température pour que son (ici insupportable ?) sourire moqueur insupportable disparaisse de son visage. Si seulement elle pouvait bouger le bras ! Alors oui, elle tiendrait fermement le thermomètre, et cela ne serait pas la seule chose qu’elle ferait. Elle prendrait un stylo et écrirait qu’elle voulait lire, lire, lire encore et encore pour tuer le temps qui s’étirait, interminable, et rendait sa vie si abominablement désolante. Elle demanderait par écrit tellement de choses que les infirmières seraient rapidement dépassées et n’oseraient plus la réveiller si tôt, de peur qu’elle ne leur fasse encore part de doléances plus incongrues les unes que les autres. Joann esquissa un sourire, mais son visage n’afficha qu’un rictus affligeant avant de reprendre un ton (aspect ?) taciturne.
L’infirmière parut de nouveau, retira le thermomètre sans considération particulière pour la personne amorphe qui guettait son regard, nota le chiffre sur un bloc-notes en hochant la tête d’un air satisfait, puis raccrocha le calepin (ça porte un autre nom, je crois, genre courbe de température) au pied du lit avant de quitter la pièce en silence. Joann lui aurait volontiers sauté à la gorge pour lui arracher un peu de compassion, une once d’humanité. Pas de pitié, non, mais une preuve qu’elle était davantage qu’un être hideux et inutile perdu au fond d’un lit d’hôpital, noyée (qu’elle était ? Tu accordes avec elle et non avec l’être hideux) dans la masse de centaines d’autres pauvres gens méprisés, entassés et représentés sur les listes de soins par leur numéro de chambre.

Joann n’en pouvait plus de son état végétatif. Elle considéra ses mains posées sur les draps et concentra son esprit sur les extrémités si précieuses à toute expression humaine. Au prix d’une intense souffrance, au bout de longues minutes de bataille intérieure, l’index de sa main droite daigna à peine la saluer. Joann soupira (intérieurement alors, si je comprends bien) et ferma les yeux. Sans se décourager, elle s’employa à un second exercice ; elle tenta d’émettre un son. N’importe lequel aurait fait l’affaire, du moment que ses fichues cordes vocales cessaient de faire la lippe. Elle contracta les muscles de sa gorge… seul (je mettrais une majuscule, c’est une autre phrase qui commence) un râle pitoyable s’en échappa. Joann prit une profonde inspiration et serra les dents, sentant monter en elle une vague de désespoir. Malheureusement, les larmes, incontrôlables, roulèrent sur ses joues. Elle était si pitoyable, si abominable… Un légume totalement inutile et atone dans un mouroir dont (d’où ?) elle n’avait qu’une envie : s’enfuir en courant.
Elle ignorait depuis combien de temps elle se trouvait là, le corps ainsi dénué de toute vigueur, mais elle n’en pouvait plus (déjà dit) et s’efforçait chaque jour de retrouver les sensations perdues de son organisme délabré.
Elle ignorait si une famille l’attendait quelque part, si un proche s’inquiétait de son absence. Les crépuscules succédant (puisque tu as mis un point, je conjuguerais le verbe, ça éviterait un participe présent) aux crépuscules sans qu’aucun être humain attaché à elle ne soit venu s’enquérir de sa santé, (point ou point virgule ?) la certitude d’avoir tout perdu, d’être seule au monde, s’imposait de plus en plus.
Elle ignorait les causes de sa présence ici. La pauvre femme ne savait même plus qui elle était. Les infirmières ne cessaient (pas) de lui répéter qu’elle se prénommait (nommait puisque le nom est en entier) Joann Griboux. En fait, elle croyait se souvenir, tirant cette idée d’une lointaine sensation masquée par la brume de son esprit tourmenté, que les soignantes lui avaient décrit les événements qui l’avaient conduite en ce lieu. Cependant elle n’était pas certaine d’avoir (seulement) entendu toute l’histoire. Un seul état de fait était avéré : le mal qui rongeait son cœur ne la quittait pas depuis son réveil. Cette torture n’avait rien à voir avec sa complexion, même si elle souffrait terriblement d’être aussi lamentable, même si elle supportait difficilement tout mouvement imposé ; il s’agissait d’une douleur sourde, omniprésente et si profonde que Joann redoutait de connaître l’origine de cette géhenne. La réponse dansait confusément au milieu de ses souvenirs nébuleux, mais elle n’osait pas l’affronter, elle n’était pas prête. (les personnes qui se sont tués dans l’accident ?)

L’on frappa alors à la porte de sa chambre. Joann ouvrit les yeux sur l’entrée d’une infirmière.
« Oh ! Vous avez encore pleuré », remarqua la femme fort perspicace.
Cette soignante, Irina, était la préférée de Joann. Elle était plus douce que les autres, pleine d’une empathie qui rendait chacune de ses visites, (auprès de la malade), vitale et essentielle, un moment qui égaillait l’uniformité des jours.
Irina sortit un mouchoir en papier de sa poche et essuya les larmes de la patiente.
« Vous avez essayé de bouger et de parler ? Vous faites bien, l’encouragea-t-elle. La guérison se trouve là-dedans. »
Irina tapota sa propre tempe. Elle se tourna ensuite vers son chariot en poursuivant :
« Bon, c’est pas l’tout, mais je vais devoir vous embêter un peu, comme d’habitude. »
Joann ferma les yeux. Cette tournée là était pénible, en effet. Irina allait la laver. L’entreprise était fatigante pour les deux femmes ; la première humiliée par son inertie et sa dépendance alors qu’elle n’avait pas trente ans ; la seconde obligée de manipuler des membres forcément appesantis par l’absence de tonus. Une fois la toilette achevée, le kinésithérapeute viendrait chercher la malade. Il s’emploierait alors à masser les muscles, à obliger le corps à bouger pour maintenir un semblant de vigueur. Jusqu’à midi, les heures rimeraient avec douleur.
Au moment où Irina achevait le rangement du chariot de soins et allait quitter la chambre, plusieurs médecins à la mine sérieuse firent irruption dans la pièce. Aussitôt, sans se soucier de savoir si Joann était douée d’intellect, l’un d’eux proclama, alors que tous les autres consultaient leurs fiches :
« Ici, la patiente a été victime d’un traumatisme crânien. Le cerveau, gravement lésé, n’a plus aucune incidence sur le corps. Handicapée motrice, la patiente ne parle pas. Nous émettons des doutes sur sa santé mentale, mais les IRM n’ont rien décelé d’anormal. Son état est stationnaire depuis le jour de son réveil, à savoir le 15 janvier, douze jours après un grave accident de la route qui a entraîné la mort des autres passagers. Elle bénéficie de kinésithérapie depuis lors, sans résultats concluants. »
Joann reçut les phrases en pleine figure.
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Message  B. Jeu 21 Jan 2010 - 22:24

azul a écrit:Je n’ai pas touché au majuscule accentuée et aux cédilles puisque tu dis ne pas savoir le faire sur ton ordi. Tu as quoi déjà comme PC ou traitement de textes ?
J'ai Word 2007 sur HP Pavilion. Non mais le fils de mon chéri m'a donné le truc pour mettre accents et cédilles, mais je suis un cas... j'ai oublié. Rolling Eyes

J'attendais tes commentaires avec impatience, puisque tu travailles dans ce milieu. Je suis contente de voir que j'ai tapé juste. En fait, j'ai passé quatre longues journées à l'hôpital, dans l'incapacité de bouger, souffrant assez, et je peux dire que ces 4 jours m'ont laaaaaaaaaaaaargement suffit. Et encore, j'aurais dû y rester davantage, mais j'ai insisté pour sortir plus tôt tant je n'en pouvais plus... Bref, tout ça c'est du passé et écrire me permet de relativiser, de prendre du recul.
Et puis, j'ai fait quelques jobs d'été dans des hôpitaux aussi...

Tes remarques sont très justes. Pour le doigt qui bouge, en fait j'ai pensé au film avec Denzel Washington, mais j'ai oublié le titre.
Je reprendrai mon texte suivant tes corrections dès demain.
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Message  azul Jeu 21 Jan 2010 - 22:37

J'ai Word 2007
Alors le À = alt 0192 et le Ç = alt 128 doivent marcher.

Je ne travaille pas tout à fait dans le milieu hospitalier, mais en institution dans le secteur du médico social. J'ai été aussi hospitalisée, ne serait-ce que pour mes accouchements.
Je pourrais surtout parler en faveur des soignants qui sont surchargés de travail et finissent, à cause de la fatigue, par perdre leur "humanité".

Cependant, on peut reprocher à l'hôpital sont manque de psychologie. Le soin, c'est très technique finalement. Nous avons des aide-soignants sur les unités, et leur vision du travail est différente de la nôtre (AMP) qui sommes plus dans l'empathie. Après, il ne faut pas en faire une généralité. C'est pourquoi je trouvais bien placée la soignante plus "humaine" qui vient faire la toilette. Une AMP se serait comportée comme elle, en tout cas.
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Message  Laumie Jeu 21 Jan 2010 - 22:40

Barbara a écrit:A demi assise dans son lit d’hôpital, Joann se perdait dans la contemplation du paysage extérieur. Son regard vague allait d’un immeuble gris à un autre, effleurait les voitures qui se garaient sur les parkings, saisissait les lumières aux fenêtres avant qu’elles ne s’éteignent à mesure que le soleil de cette matinée pluvieuse éclairait un peu plus la vie des hommes (Si tu mets un H majuscule, c'est la race en elle-même tandis que là, dans le sens de ta phrase, c'est les hommes, les êtres humains ^^).

Joann ne comptait plus le nombre de fois où elle aurait voulu lui faire avaler l’indicateur de température pour que son sourire moqueur insupportable disparaisse de son visage. Si seulement elle pouvait bouger le bras ! Alors oui, elle tiendrait fermement le thermomètre, et cela (Je sais pas si t'aurais pas mieux fait de mettre juste "ce" parce que le "cela" me bloque perso) ne serait pas la seule chose qu’elle ferait. Elle prendrait un stylo et écrirait qu’elle voulait lire, lire, lire encore et encore pour tuer le temps qui s’étirait, interminable, et rendait sa vie si abominablement désolante. Elle demanderait par écrit tellement de choses que les infirmières seraient rapidement dépassées et n’oseraient plus la réveiller si tôt, de peur qu’elle ne leur fasse encore part de doléances plus incongrues les unes que les autres. Joann esquissa un sourire, mais son visage n’afficha qu’un rictus affligeant avant de reprendre un ton (Je suis pas certaine que ça existe ça, pour un visage) taciturne.

Cette soignante, Irina, était la préférée de Joann. Elle était plus douce que les autres, pleine d’une empathie qui rendait chacune de ses visites [Pas de virg.] auprès de la malade, vitale et essentielle, un moment qui égayait l’uniformité des jours.
Irina sortit un mouchoir en papier de sa poche et essuya les larmes de la patiente.
« Vous avez essayé de bouger et de parler ? Vous faites bien, l’encouragea-t-elle. La guérison se trouve là-dedans (Pas top comme expression. J'aurais plutôt vu un simple "là"). »
Irina tapota sa propre tempe. Elle se tourna ensuite vers son chariot en poursuivant :
« Bon, c’est pas l’tout, mais je vais devoir vous embêter un peu, comme d’habitude. »
Joann ferma les yeux. Cette tournée là était pénible, en effet. Irina allait la laver. L’entreprise était fatigante pour les deux femmes ; la première humiliée par son inertie et sa dépendance alors qu’elle n’avait pas trente ans [Virg.] la seconde obligée de manipuler des membres forcément appesantis par l’absence de tonus. Une fois la toilette achevée, le kinésithérapeute viendrait chercher la malade. Il s’emploierait alors à masser les muscles, à obliger le corps à bouger pour maintenir un semblant de vigueur. Jusqu’à midi, les heures rimeraient avec douleur.

Je continue ^^
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Message  Laumie Jeu 21 Jan 2010 - 22:50

Barbara a écrit:Estomaquée, elle n’en croyait pas ses oreilles. Désespérée, au bord de la crise cardiaque, elle chercha Irina du regard. L’infirmière se tenait en retrait et dardait sur le médecin un œil outré. Elle croisa le regard anéanti de Joann et intervint avant que l’interne ne reprenne son monologue assassin. Elle fendit le groupe et s'avança vers la patiente dont elle saisit la main avant de se tourner vers les médecins.

Mais le mal était fait. Joann était totalement et définitivement ravagée. Irina lut toute la détresse du monde dans ses yeux. Alors, pour répondre à une demande non formulée, la bienveillante (On a l'impression qu'il manque quelque chose là) avança vers l’armoire, l’ouvrit et attrapa un sac à main.

Bon, ce que tu décris est malheureusement exact dans certains services. Ma maman en a malheureusement fait l'expérience y'a quelques mois. Azul a raison en évoquant le manque de temps des soignants/-tes et infirmiers/-ières.

Par contre, un petit bémol auquel tu n'as pas pensé. Les fenêtres d'hôpitaux ne peuvent pas s'ouvrir, justement afin d'éviter tout suicide. Elles peuvent à peine s'entrouvrir, et une personne ne peut pas se glisser dans le minuscule espace qu'il y a Wink

Bref, tout ça c'est très bien écrit, très réaliste mis à part la défenestration ^^
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Message  kat Jeu 21 Jan 2010 - 23:24

bonsoir. je me suis surtout penchée sur les répétitions du texte comme les filles sont passées avant moi et ont dit à peu près tout.

Joann ignorait l’heure qu’il pouvait être précisément. A en juger par l’animation croissante des rues, il devait être plus de huit heures. Les journées de la malade étaient rythmées par les allées et venues des infirmières, par la vie des riverains qu’elle voyait s’écouler à travers le carreau de sa chambre du quatrième étage, et parfois par la télévision. Elle détestait être réveillée à six heures trente, au moment de la première relève des soignantes, tout ça parce que ces dames prenaient leur service et donc pensaient que les malades devaient le savoir.
« Bonjour madame ! Il est l’heure de prendre votre température ! »

Et l’ennuyeuse en blouse blanche soulevait sans douceur aucune le bras inerte de la patiente, y collait un thermomètre glacé et lançait en souriant :
« Tenez-le bien surtout ! Je reviens dans une minute. »
Joann ne comptait plus le nombre de fois où elle aurait voulu lui faire avaler l’indicateur de température pour que son sourire moqueur insupportable disparaisse de son visage. Si seulement elle pouvait bouger le bras ! Alors oui, elle tiendrait fermement le thermomètre, et cela ne serait pas la seule chose qu’elle ferait. Elle prendrait un stylo et écrirait qu’elle voulait lire, lire, lire encore et encore pour tuer le temps qui s’étirait, interminable, et rendait sa vie si abominablement désolante. Elle demanderait par écrit tellement de choses que les infirmières seraient rapidement dépassées et n’oseraient plus la réveiller si tôt, de peur qu’elle ne leur fasse encore part de doléances plus incongrues les unes que les autres. Joann esquissa un sourire,

Elle ignorait depuis combien de temps elle se trouvait là, le corps ainsi dénué de toute vigueur, mais elle n’en pouvait plus et s’efforçait chaque jour de retrouver les sensations perdues de son organisme délabré.
Elle ignorait si une famille l’attendait quelque part, si un proche s’inquiétait de son absence. Les crépuscules succédant aux crépuscules sans qu’aucun être humain attaché à elle ne soit venu s’enquérir de sa santé, la certitude d’avoir tout perdu, d’être seule au monde, s’imposait de plus en plus.
Elle ignorait les causes de sa présence ici.
Dans ce cas de figure, je pense que tu as volontairement répété les mots ignorait ainsi que crépuscules, me trompe-je ? Wink

seul un râle pitoyable s’en échappa. Joann prit une profonde inspiration et serra les dents, sentant monter en elle une vague de désespoir. Malheureusement, les larmes, incontrôlables, roulèrent sur ses joues. Elle était si pitoyable, si abominable… Un légume totalement inutile et atone dans un mouroir ...

L’on frappa alors à la porte de sa chambre (c'est rare une infirmière qui frappe à la porte) . Joann ouvrit les yeux sur l’entrée d’une infirmière.

L’entreprise était fatigante pour les deux femmes ; la première humiliée par son inertie et sa dépendance alors qu’elle n’avait pas trente ans ; la seconde obligée de manipuler des membres forcément appesantis par l’absence de tonus. Une fois la toilette achevée, le kinésithérapeute viendrait chercher la malade. Il s’emploierait alors à masser les muscles, à obliger le corps à bouger pour maintenir un semblant de vigueur. Jusqu’à midi, les heures rimeraient avec douleur (jadore la rime Wink.
Au moment où Irina achevait le rangement du chariot de soins et allait quitter la chambre, plusieurs médecins à la mine sérieuse firent irruption dans la pièce. Aussitôt, sans se soucier de savoir si Joann était douée d’intellect, l’un d’eux proclama, alors que tous les autres consultaient leurs fiches :

Désespérée, au bord de la crise cardiaque, elle chercha Irina du regard. L’infirmière se tenait en retrait et dardait sur le médecin un œil outré. Elle croisa le regard anéanti de Joann et intervint avant que l’interne ne reprenne son monologue assassin. Elle fendit le groupe et avança vers la patiente dont elle saisit la main avant de se tourner vers les médecins. Elle leur lança un regard furibond.

Pour le reste, difficile encore une fois de trouver la faille dans ta façon de maîtriser les mots. J'aime beaucoup l'histoire bien que très lourde à lire tant on se met à la place du personnage. Ce qui lui arrive pourrait nous arriver à tous.
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Message  B. Jeu 21 Jan 2010 - 23:50

Laumie a écrit:Par contre, un petit bémol auquel tu n'as pas pensé. Les fenêtres d'hôpitaux ne peuvent pas s'ouvrir, justement afin d'éviter tout suicide. Elles peuvent à peine s'entrouvrir, et une personne ne peut pas se glisser dans le minuscule espace qu'il y a Wink

Bref, tout ça c'est très bien écrit, très réaliste mis à part la défenestration ^^
Là, je vais te contredire. Les fenêtres de la plupart des hôpitaux ne peuvent pas s'ouvrir...

Kat, en effet, les "Elle ignorait" et les "crépuscules" sont des répétitions volontaires. Par contre, les autres ne le sont pas et il y en a beaucoup trop...

Bon, je vais avoir du boulot demain !
Merci pour vos lectures et corrections. Je suis contente que vous ayez apprécié.

Pour revenir sur le manque de temps du personnel dans les hôpitaux, c'est un fait dû au manque d'argent. Pas assez d'argent = moins de personnel et tous sont obligés d'aligner les heures de boulot à des rythmes inhumains. Je connais le problème hélas...
Je comprends qu'une infirmière puisse être exténuée par douze heures de boulot, je comprends qu'elle puisse ne pas être dans le même état d'esprit en prenant son travail qu'en arrivant à la fin de sa journée, mais il faut voir aussi que certaines ne sont absolument pas faites pour ce travail qui demande beaucoup, tant physiquement que moralement.
Par contre, mon hospitalisation s'est parfaitement bien passée au niveau des rapports avec le personnel soignant. C'est à cause de ma voisine de chambre (alors que j'avais demandé une chambre simple ! Mais l'hôpital était plein à craquer) que j'ai passé un séjour très pénible : visites toute la journée, coups de fil du matin au soir, sans parler des grandes conversations qu'elle me tenait. Quand on sort d'une intervention chirurgicale et qu'on vomit tripes et boyaux à cause de la morphine on n'a qu'une envie : avoir la paix !
Mais bon, tout cela c'était avant mon arrivée sur ce forum, autant dire que c'était à une autre époque...

azul a écrit:Alors le À = alt 0192 et le Ç = alt 128 doivent marcher.
OK, j'essaierai demain.
Là, je vais au dodo, il est tard ! (Mazette, j'avais pas vu l'heure)
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Message  B. Ven 22 Jan 2010 - 13:38

Yep, j'ai corrigé suivant vos remarques.

Laumie a écrit:Joann ferma les yeux. Cette tournée là était pénible, en effet. Irina allait la laver. L’entreprise était fatigante pour les deux femmes ; la première humiliée par son inertie et sa dépendance alors qu’elle n’avait pas trente ans [Virg.] la seconde obligée de manipuler des membres forcément appesantis par l’absence de tonus. Une fois la toilette achevée, le kinésithérapeute viendrait chercher la malade. Il s’emploierait alors à masser les muscles, à obliger le corps à bouger pour maintenir un semblant de vigueur. Jusqu’à midi, les heures rimeraient avec douleur.
Non, là il ne faut pas de virgule mais bien un point virgule car je fais une énumération.
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Message  Pacô Sam 23 Jan 2010 - 16:02

Alors j'ai tout lu ; le verdict :

première relève des soignantes, tout ça parce
=> je mettrais un point virgule plutôt qu'une virgule.

Et l’ennuyeuse en blouse blanche soulevait sans douceur aucune le bras inerte de la patiente, y collait un thermomètre glacé et lançait sur un ton badin :
=> Moui mais... le thermomètre, elle le lui met dans la main, pas dans le bras... si ?
=> le "y" est pas joli
=> le verbe coller non plus \o/

Elle prendrait un stylo et écrirait qu’elle voulait lire, lire, lire encore et encore pour tuer le temps qui s’étirait, interminable, et rendait sa vie si abominablement désolante. Elle demanderait par écrit tellement de choses que les infirmières seraient rapidement dépassées et n’oseraient plus la réveiller si tôt, de peur qu’elle ne leur fasse encore part de doléances plus incongrues les unes que les autres.
=> elle écrirait/par écrit. C'est un peu répétitif à deux pas l'unde l'autre.
=> qu'ont-elles de si déplacées ces doléances ? De la lecture, c'est pas comme si elle demandait un gigolo ^^.

avant de reprendre un aspect taciturne.
=> un aspect morose plutôt ? taciturne, c'est plus dans le sens pas parler. Quoique, ça marche aussi !

de retrouver les sensations corrompues de son organisme délabré.
=> les sensations corrompues ? C'est-à-dire ? Des sensations à qui on a donné des pots de vin ? Razz

l’un d’eux proclama, tandis que les autres consultaient leurs fiches :
=> proclamer... mouais, m'enfin ça convient pas tout à fait pour moi. "affirmer", "déclarer", "expliquer" etc.

Joann reçut les phrases en pleine figure.
=> les phrases ? bof bof. Les explications, les paroles à la rigueur, les commentaires.

Désespérée, au bord de la crise cardiaque
=> je sais pas si c'est le genre d'expression très bien placée dans ce genre de contexte ^^".

Elle croisa le regard anéanti de Joann et intervint avant que l’interne ne reprenne son monologue assassin. Elle fendit le groupe et avança vers la patiente dont elle saisit la main avant de se tourner vers les médecins. Elle leur lança un regard furibond.
=> triple "Elle". C'est voulu ?

que vous ayez montrée dans ce monologue édifiant. »
=> tu as déjà dit plus haut dans la narration que c'était un monologue. Tu répètes un peu la narration donc. "tirade édifiante" ?

éprouva une extinction de voix pendant quelques secondes.
=> on éprouve une extinction de voix ? oO On subit à la rigueur...

Appréciation linguistique :

Une bonne maîtrise des mots, sans conteste. Mais pas une grande surprise non plus.
Pour tout avouer, j'ai trouvé le début plus pauvre que la suite, question vocabulaire.
La fin a largement rattrapé le départ Wink.

Le monologue de l'interne est plutôt bien caractéristique de celui d'un médecin. Après je ne suis pas un expert, mais l'effet est tout de même bien rendu selon moi.

Donc en bref, une bonne appréciation pour moi Smile. C'est clair et fluide, peut-être pas assez enrichi à certains endroits, mais un ensemble très correct !

Appréciation du récit :

J'ai trouvé ça un peu... rapide =/.
Et un peu facile aussi.

Bon le début était plutôt pas mal pour souligner le côté un peu routinier des infirmières, pour certaines, qui ne prennent pas tellement à cœur les patients.
Mais en même temps, c'est ce qu'on leur demande. Avec les 300 patients que peuvent contenir un service dans un hosto, si les infirmières prenaient de la considération pour toutes, comme le fait Irina, beaucoup de patients ne seraient pas soignés à temps Wink.
Et puis même pour le moral des troupes, il vaut mieux se "détacher" un peu des patients, sinon les déceptions seront nombreuses et très blessantes.

Ce que je regrette un peu, c'est la facilité avec laquelle Joann se souvient de tout, tout d'un coup. Je veux bien croire que l'image, les photos, puissent lui faire retrouver la mémoire... mais pas immédiatement. Généralement, ça ne fonctionne malheureusement pas aussi vite (trois adverbes en -ement, j'excelle !)
Puis la dernière scène qui termine sur une note peu joyeuse, peut-être un peu trop simple aussi.
Et puis entre nous, après 20 jours d'inertie dans un lit, je suis pas sûr qu'il soit si simple de se lever aussi vite et de sauter par la fenêtre sans que tous les gens de la pièce (parce que y'en a un paquet visiblement !) puisse faire qqchose.

Mais l'histoire s'avère être très touchante, néanmoins. Surtout le moment où elle se remémore... on en aurait les larmes aux yeux.
De ce côté là, je pense que l'effet est plutôt bien rendu non ?

En termes généraux, j'ai plutôt bien aimé. La forme et le fond concordent, même si j'aurais mis mon grain de sel si je pouvais Smile.
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Message  MrSonge Sam 23 Jan 2010 - 16:33

=> Moui mais... le thermomètre, elle le lui met dans la main, pas dans le bras... si ?
Depuis quand prend-on la température dans la main ? xD L'infirmière lui glisse tout simplement le thermomètre sous le bras.
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Message  Pacô Sam 23 Jan 2010 - 16:42

...
Ah mais y'a que les gens qui savent pas y faire qui font ça !
Tout le monde sait que la température sous le bras ne fonctionne pas, surtout le personnel médical.
Et puis de toute façon, c'est dans l'oreille qu'on le met le thermomètre à l'hôpital.

Je pensais qu'elle lui tendait le thermomètre pour qu'elle le mette elle-même. Mais en fait, en y repensant, j'avais pas capté au départ qu'elle était comme paraplégique. Donc un peu pas faisable.

Bref, alors je rectifie : non, si tu veux prendre la température, PAS SOUS LE BRAS. Tous les médecins le disent en plus, mais beaucoup de gens le font encore : par pudeur sans doute.
Pas envie de le mettre dans la bouche ni dans le... Laughing.

Et peu ont l'équipement hospitalier pour le mettre dans l'oreille ^^".
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Message  MrSonge Sam 23 Jan 2010 - 16:48

Ben visiblement, Barbara ne le savait pas. Mais en tout cas je pense que c'est cela qu'elle voulait dire. Après, si cela ne se fait plus, il est clair qu'elle devra changer se petit passage. ^^
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Message  Pacô Sam 23 Jan 2010 - 17:14

Pour ne plus se faire, oui ça c'est sûr.
La température sous le bras n'est pas fiable du tout ^^".
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Message  B. Sam 23 Jan 2010 - 17:19

En ce qui concerne "l'affaire du thermomètre", je vais vous contredire, mais je n'ai encore JAMAIS vu aucune infirmière utiliser un thermomètre qui se place dans l'oreille. Tous les services (une grande majorité j'en suis certaine), utilisent encore le bon vieux thermomètre que l'on se colle sous le bras (quand on transpire, à l'hôpital, oui, ça colle). J'ai passé suffisamment de temps à l'hosto, ces dernières années, pour savoir comment ça fonctionne. Et mon dernier séjour, le plus pénible, lors duquel j'ai eu droit à 4 contrôles de température par jour + un en pleine nuit, a eu lieu en janvier 2009. Et à chaque fois, il fallait placer l'engin sous le bras.
Dans les fesses, ce n'est absolument pas hygiénique, et dans l'oreille, faut que les hôpitaux soient équipés, ce qui est loin d'être le cas.
Je doute qu'en un an, cela ait changé totalement, mais je peux me tromper. En tout cas, si quelqu'un sort d'un séjour récent, j'aimerais bien connaître son avis sur la question. Wink

de retrouver les sensations corrompues de son organisme délabré.
=> les sensations corrompues ? C'est-à-dire ? Des sensations à qui on a donné des pots de vin ?
corrompu = altéré, en décomposition (cf Le Petit Robert). Very Happy

Désespérée, au bord de la crise cardiaque
=> je sais pas si c'est le genre d'expression très bien placée dans ce genre de contexte ^^".
Je voulais dire qu'elle est tellement malheureuse et désemparée, elle souffre tellement d'avoir entendu tout ça que son coeur lui fait très mal. Vous n'avez sans doute jamais ressenti ça, mais parfois, la douleur psychologique est si intense qu'on a l'impression que le coeur va lâcher...

Pour le reste de tes commentaires, Pacô, je vais voir comment modifier mon texte. Merci pour tes suggestions.
Mr Songe, pas de corrections à ajouter sur mon texte ?
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Message  Pacô Sam 23 Jan 2010 - 17:42

Ma mère sort d'un séjour très récent à l'hosto.
Et c'est par l'oreille qu'on lui prend la température.

Mais c'est pas la nouveauté, depuis toujours on la lui a prise là u_u".

C'est bien simple, la température est tellement pas fiable qu'il faut rajouter un "environ" de degrés en plus. C'est pas top du tout ça.

Dans l'oreille, c'est le deuxième meilleur endroit après l'anus.
Même la bouche n'est pas aussi bien.

Et justement à cause de la sueur (supposée refroidir l'organisme...), la température sous le bras est faussée.

Et pour avoir vu différents hôpitaux, et même simples maisons de repos, ça a toujours été pris dans l'oreille.
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Message  B. Sam 23 Jan 2010 - 18:12

Et pour avoir vu différents hôpitaux, et même simples maisons de repos, ça a toujours été pris dans l'oreille.
Là tu parles de ce que tu as pu voir justement, mais cela ne concerne pas tous les hôpitaux.

Je pense que je vais quand même modifier ce thermomètre, parce que, comme vous dîtes, la température prise est plus juste et le chiffre est donné beaucoup plus rapidement.
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Message  azul Sam 23 Jan 2010 - 18:38

Je n'ai pas été hospitalisée depuis un bout de temps, mais il est vrai que la prise de température sous les aisselles n'est pas très fiable. Il faut rajouter deux ou trois degrés, je ne me souviens plus. La plus fiable reste celle de l'anus. Il existe aussi, mais peut-être que tous les hôpitaux n'en sont pas pourvus, des thermomètres dont on place l'embout dans l'oreille.

Pour ce qui est du manque d'humanisme dans les hôpitaux, j'en parlais justement cet après-midi avec une aide soignante. Elle me disait que les patients n'étaient pas désignés par leur nom mais leur numéro de chambre, ou des termes tels que "la perf'", etc.
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Message  B. Sam 23 Jan 2010 - 19:13

azul a écrit:
Pour ce qui est du manque d'humanisme dans les hôpitaux, j'en parlais justement cet après-midi avec une aide soignante. Elle me disait que les patients n'étaient pas désignés par leur nom mais leur numéro de chambre, ou des termes tels que "la perf'", etc.
Exactement ce que j'ai écrit. Et je ne me souvenais plus qu'elles les qualifiaient par leurs soins, mais ça me revient ! Très déshumanisé, tout ça. Mais ça leur permet aussi de mettre de la distance entre elles et les patients. Certains ont des pathologies tellement lourdes et insupportables... C'est un métier vraiment difficile.
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Message  azul Sam 23 Jan 2010 - 20:15

C'est un métier vraiment difficile.
C'est clair, et je ne le ferais pour rien au monde ; j'y serais trop malheureuse. Je préfère rester dans le social.
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Message  Pacô Dim 24 Jan 2010 - 11:00

Tu peux demander à Gwen, Barbara. Elle est en pleine formation Wink.
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Message  B. Dim 24 Jan 2010 - 11:11

Ah oui, excellente idée !
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Message  lu-k Mar 26 Jan 2010 - 18:28

Suite à cette lecture, Barbara, et à un certain étonnement après avoir lu également tes commentaires sur les textes des autres, j'en viens à me demander : quelles peuvent être tes influences (je parle en des termes littéraires) ?
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Message  B. Mer 27 Jan 2010 - 13:58

lu-k a écrit:Suite à cette lecture, Barbara, et à un certain étonnement après avoir lu également tes commentaires sur les textes des autres, j'en viens à me demander : quelles peuvent être tes influences (je parle en des termes littéraires) ?
Qu'est-ce qui t'étonne dans mes commentaires ? Que penses-tu de mon histoire ?
Je répondrai volontiers à ta question quand je comprendrai mieux ce qui te pousse à me la poser...

Je viens d'opérer quelques bonnes modifications dans mon texte. J'espère que l'histoire est mieux rédigée ainsi.
Je file, faut que j'aille bosser.
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Message  noway Mar 9 Fév 2010 - 21:19

A la recherche d'une petite lecture sympathique, je suis arrivé sur ce texte.

Je dois dire que j'ai apprécié la maîtrise du style, le vocabulaire est adapté et la forme est sûre. On sent que l'on a affaire à une auteur qui sait écrire (ne vous moquez pas, ce n'est pas toujours le cas ^^).

Le fond quand à lui m'a plus posé soucis. Je n'ai pas accroché sur l'histoire. Mais cela est très personnel et ne remets pas en cause la qualité de ton travail. Disons que j'ai un peu de mal avec le milieu hospitalié où j'ai passé quelques années (comme malade pas comme chirurgien ^^). Les récits glauques, tristes ou dramatiques ne me gênent que très rarement mais là j'étais plutôt mal à l'aise (peut-être la trouille de me dire: ça pourrait m'arriver). L'univers infirmier dois également avoir concouru au malaise vis-à-vis de ce texte mais, bon, je ne vais pas vous dévoiler toute ma vie d'un coup ^^.

Je rejoins certains avis: la scène finale me parait peu crédible: il y a tellement de monde dans la pièce et elle doit être bien ankylosée...Comment a-t-elle pu réussir sa défenestration?

En résumé: ne t'attaches pas tant à mon ressenti sur le fond, c'est très personnel. Il convient donc de retenir que je trouve la forme parfaitement maîtrisée. Un grand bravo pour cette nouvelle.
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