(S-F) La conjonction K-D (version 2)
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(S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut,
Pour vos remarques et corrections.
J'avoue que ce système est bien mieux que l'ancien.
Pour vos remarques et corrections.
J'avoue que ce système est bien mieux que l'ancien.
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Bon, maintenant qu'y a le sujet, je vais effacer mes remarques et lire ton texte ^^
Edit de 21h34 :
Bon, si j'ai tout suivi, on a d'un côté une tribu d'humains qui souffre de la soif, et de l'autre un dôme où y'a de l'eau tenu par des "mutmains" dont on ne sait pas ce que c'est.
J'attends de voir la suite pour poser un avis ^^
Edit de 21h34 :
Ce matin-là, [Enlève un espace] l’inquiétude le préoccupait.
Je vois pas l'utilité de l'inversion là.Inutile injonction.
C'est mooooooooche ce "t" xDVaillante tribut libre.
Bon, si j'ai tout suivi, on a d'un côté une tribu d'humains qui souffre de la soif, et de l'autre un dôme où y'a de l'eau tenu par des "mutmains" dont on ne sait pas ce que c'est.
J'attends de voir la suite pour poser un avis ^^
Laumie- Talent Divin
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Bonsoir Nérouje !
Je suis contente de voir que tu es de retour ! Tu nous avais dit que tu reviendrai une fois ton roman retravaillé, et j'avoue avoir pensé que tu ne reviendrai pas (C'est souvent ce qui arrive...). Je suis d'autant plus ravie que j'ai hâte de redécouvrir ton histoire.
Je suis contente de voir que tu es de retour ! Tu nous avais dit que tu reviendrai une fois ton roman retravaillé, et j'avoue avoir pensé que tu ne reviendrai pas (C'est souvent ce qui arrive...). Je suis d'autant plus ravie que j'ai hâte de redécouvrir ton histoire.
Ca rend la lecture des romans et nouvelles plus claire, et je trouve même que les commentaires ont ainsi gagné en efficacité.J'avoue que ce système est bien mieux que l'ancien.
B.- Talent Divin
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut Barbara,
Oui, le forum a gagné en efficacité. Ça se voit dès la première lecture.
Au fait, qu'est devenue le "Légende" ?
Salut Laumie,
Merci pour tes maigres remarques. Sache que je viens sur I-D pour obtenir plus que des corrections orthographiques.
N.
Oui, le forum a gagné en efficacité. Ça se voit dès la première lecture.
Au fait, qu'est devenue le "Légende" ?
Salut Laumie,
Merci pour tes maigres remarques. Sache que je viens sur I-D pour obtenir plus que des corrections orthographiques.
N.
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
"La Légende..." est devenue "Le Voyage des Légendes" et je ne le poste plus sur le forum. Je bosse toujours dessus mais ça n'avance pas vite... Contente que tu t'en souviennes !
Allez, c'est parti.
Code couleurs :
rouge : orthographe, grammaire, typographie
vert : mes commentaires et suggestions
bleu ciel : répétitions
bleu : maladresses, erreurs de syntaxe
Bon début. La problématique est posée d'emblée, tout comme le décor et les personnages. On entre directement dans le vif du sujet, avec un vocabulaire déjà bien présent.
Il me semble que ta première version ne commençait pas par ça, si ? J'ai surtout souvenir d'un alpiniste, j'avais beaucoup aimé ce passage.
J'ai supprimé ton post problématique du côté de ton écrit, comme tu le demandais.
Et oui, certains ont pris du galon, enfin une "certaine" surtout.
Allez, c'est parti.
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vert : mes commentaires et suggestions
bleu ciel : répétitions
bleu : maladresses, erreurs de syntaxe
Chapitre 1Padre Sanctis>>> Une majuscule serait bienvenue, je pense.
Albâtre, soleil et rocaille. Au-delà, les reflets aveuglants de la mer.
Arômes de silex et de sel.
Une marée humaine siégeait tous les matins devant l’immense structure du Dôme d’Entrepierre. Une foule immobile et silencieuse. Perché sur l’imposante stature de son père, Dagmar s’imaginait le berger d’un troupeau de chevelures hirsutes et crasseuses.
Ce matin-là, l’inquiétude le préoccupait.
Ouvre-toi, implora-t-il.
Il avait beau se concentrer, il perdait le compte des journées passées à fixer la base du Dôme et l’évidence narguait ses puériles espérances : le sas de l’immense coupole résistait à la force de sa volonté. Dagmar ne pouvait comprendre les desseins complexes de sa tribu mais percevait très clairement une sourde menace saper leur tentative. Au fil des jours, il avait observé des signes de désarroi de plus en plus fréquents : hommes branlants du chef avec résignation, gestes impatients sous les dards du soleil, bravades étouffées en silence, regards las.
Assurément, malgré son jeune âge, mets une virgule ici Dagmar percevait un prédateur à l’affût du troupeau.
Allez, ouvre-toi !
Vaine injonction.
Tous les jours, virgule ici à l’aube, virgule ici il accompagnait son père pour surveiller le sas et aujourd’hui, virgule ici comme précédemment, l’accès au refuge des Mutmains restait clos. Il ne comprenait pas, lui qui souffrait tant de la soif, comment ses occupants privés d’eau ne se manifestaient toujours pas. >>> bof : "pouvaient demeurer cloîtrés et ne jamais vouloir sortir" par ex Étaient-ils tous morts, cuits sous l’immense cloche de verre dépoli comme ce calofil >>> mettre en italique ce nom d'espèce animal que nous ne connaissons pas par ici imprudent tombé dans le four solaire de la communauté ? Il pensa au pauvre reptile, grillé en moins de temps qu’il n'en fallait pour le dire.
Sauf que l’utilité du calofil n’est plus à prouver, contrairement à ces « ‘culés d’pédés » ! Il ne s’autorisait l’expression favorite de son père qu’en pensée, craignant la rigueur de la main paternelle.
Le sable de ces contrées désertiques, balayé par des vents incessants, comblait le fossé qui alimentait en eau de mer la station de dessalement commune aux deux races. Sans que les humains n’en connaissent la raison, le curage constant de ce chenal leur incombait, à eux qui vivaient rudement à l’extérieur, tandis que les Mutmains réfugiés dans leur abri n’en géraient que le fonctionnement. Bien visible sur la gauche, cette unité vitale formait une petite excroissance soudée au Dôme.
Dagmar vit des lèvres craquelées articuler de vaines imprécations, le rationnement en eau et l’attente avaient paralysé la tribu. Seul le désespoir les réunissaient encore tous les matins. Le soleil chasserait bientôt les humains, laissant là quelques inutiles guetteurs.
- Rahah… ‘culés d’pédés ! râla son père en se détournant.
La chaleur accablante les repoussa jusqu’à la porte de l’unid’hab >>> les mots nouveaux, quand ils apparaissent pour la première fois dans un texte, peuvent être mis en italique où ils purent se réfugier dans une fraîcheur relative.
Un mois plus tard, la communauté d’Entrepierre frôlait la catastrophe. Malgré le sévère rationnement, les importantes réserves en eau subsistaient en un souvenir fugace et chacun usait ses dernières forces pour déblayer l’adduction qui alimentait la Stadesse, rude tâche après ces semaines de privation. Là tombèrent les premiers morts, vaine offrande à des tyrans indifférents.
Vaillante tribu libre.
Mais en vain car la Stadesse refusa de délivrer son précieux breuvage.
Bon début. La problématique est posée d'emblée, tout comme le décor et les personnages. On entre directement dans le vif du sujet, avec un vocabulaire déjà bien présent.
Il me semble que ta première version ne commençait pas par ça, si ? J'ai surtout souvenir d'un alpiniste, j'avais beaucoup aimé ce passage.
J'ai supprimé ton post problématique du côté de ton écrit, comme tu le demandais.
Et oui, certains ont pris du galon, enfin une "certaine" surtout.
B.- Talent Divin
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Une main insistante lui secouait le bras.
— Debout, mon p’tit. La voix du père finit de le réveiller.
Dagmar se frotta les yeux et regarda aux alentours, hébété. Il distinguait dans la pénombre le visage osseux de l’homme, l’octille >>> précise, en quelques mots et en incise, de quoi il s'agit - même si cela se devine avec la fin de la phrase, une explication n'est pas superflue ici dans sa main dispensait une pâle luminosité.
Ah oui…Ils devaient aller surveiller le sas.
Son regard balaya l’obscurité et s’attarda quelques instants sur les traits de sa mère, calmes et détendus comme ils ne l’avaient été depuis bien longtemps.
— On ne réveille pas maman ? chuchota-t-il. >>> je ne crois pas qu'il faille une majuscule
L’adulte qui préparait quelques effets et un peu de nourriture suspendit un instant ses gestes.
— Non mon lapin. Laisse-la se reposer, elle en a grand besoin.
Dagmar trouvait sa mère si belle qu’il eût envie de l’embrasser. Alors qu’il s’en approchait, son père s’interposa brutalement.
— Aide-moi à préparer le sac, fit-il d’un ton bourru.
— Je voulais lui faire un bisou, se plaignit Dagmar.
L’homme le fixa quelques instants, soupira puis ses yeux plissés effleurèrent le visage de la femme allongée sous les couvertures.
— Regarde, comme elle est belle… ne la réveille surtout pas. (Il empoigna le bras de l’enfant. Celui-ci perçut clairement une mise en garde.) Elle nous rejoindra plus tard… ou plutôt, (il murmura pour lui-même) je la rejoindrai d’ici peu. >>> c'est dans un cas comme ça que l'usage des guillemets ouvrants et fermants s'avère utile, il t'éviterait de mettre des parenthèses quand tu dois décrire l'action de ton personnage. L'usage unique du tiret pour rapporter des paroles ou des dialogues est un usage récent et pas forcément formidable.
L’enfant sentait qu’un évènement nouveau était arrivé, quelque chose de grave. Il ne comprenait pas pourquoi son père préparait un sac mais ne discuta pas. L’existence rude de la tribu lui avait appris à respecter et obéir aux adultes sans restriction. Question de vie ou de mort.
Ils partirent dans le froid vif, le père portant son fils, virgule comme à l'accoutumée. >>> on dit "comme de coutume" ou "comme à l'accoutumée" >>> cf dico des difficultés de la langue française
Toutefois, parvenus à proximité du Dôme, virgule ici ils prirent vers l’Est. >>> "ils prirent la direction de l'Est", "ils partirent à l'Est", "ils obliquèrent vers l'Est"
À cet instant précis, Dagmar vit son existence basculer : la lumière de l’aurore n’était en fait que le premier quartier de la lune, bas sur l’horizon et caché par le Dôme. Dagmar partait avec son père, en pleine nuit. >>> j'ajouterais : "laissant sa mère derrière lui." Terreur et incompréhension de gosse.
Fort comme un taureau, l’adulte avait adopté un pas lent et régulier. Il s’arrêtait de temps à autre pour poser l’enfant et reprendre son souffle. Le froid aigu >>> vif ? du désert pénétrait leurs vêtements, Dagmar voulait marcher.
— Tu vas avoir besoin de toutes tes forces, Dag. Toutes, et même avec cela…
L’homme laissa sa phrase en suspens.
Ils n’allaient pas au hasard, semblaient plutôt suivre un sentier peu marqué >>> mal tracé ? peu visible ? , virgule ici encombré de cailloutis. L’adulte trébuchait sous le poids de son fardeau et s’arrêtait de plus en plus souvent, la lune couchée depuis des heures rendait la progression hasardeuse. Puis l’aube arriva ; point virgule il vacillait, épuisé par les privations et l’effort. Dagmar sentit la foi inébranlable envers la puissance de son père s’écrouler, virgule ici entraînant dans sa chute ses illusions de gamin.
Enfin, le soleil radieux et impitoyable ralluma le Granfour de tous ses feux. Ils se réfugièrent dans une ravine, à l’ombre de gros blocs >>> de gros blocs de quoi ? Précise. et d’une rare végétation. Le père ouvrit le sac et donna un peu de nourriture à son fils, ajouté à celà quelques gorgées d’eau croupie ; point virgule lui ne prit rien. La journée s’étira en longueur, il ne parlèrent guère. Quand le soleil déclina, virgule ici l’homme lui expliqua son plan en détail : Dagmar devait rejoindre à pieds la communauté la plus proche, virgule ici à deux nuits de marche. >>> répétition. Tu as déjà dit qu'il devait y aller à pieds. Supprime l'un des deux.
— Et toi p'pa, que vas-tu faire ?
— Moi ? Je vais rejoindre maman.
Alors, il sortit son couteau et le regarda dans les yeux.
- tiret Tu vas faire ce que je te dis sans discuter.
Dagmar détesta ce ton péremptoire.
— Il reste une bonne heure avant ton départ, durant ce temps, je vais m’entailler le poignet ici et tu vas boire mon sang.
La mère est morte, c'est évident d'après le :
La suite est logique : le père veut protéger son enfant et l'envoie loin de la désolation.les traits de sa mère, calmes et détendus comme ils ne l’avaient été depuis bien longtemps.
Par contre, le coup de lui faire boire du sang alors qu'ils ont de l'eau (même croupie), c'est spécial hein... Mais je devine que cela est important.
De nombreuses fautes, dans ce passage, surtout au niveau de la typographie, mais aussi avec la conjugaison.
Bonne narration, dialogues efficaces. Les personnages, abattus par leur situation, vont à l'essentiel.
B.- Talent Divin
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Je me permets de te faire remarquer que mes maigres remarques ont été postées alors qu'il n'y avait que ton 1° extrait de poster. De plus, je t'ai également dit que je posterai un avis sur ton texte lorsque la suite serait disponible.
Maintenant, puisque mes corrections ne te satisfont pas, je m'abstiendrai donc de commenter ton texte afin d'éviter de t'ennuyer avec mes corrections orthographiques.
Maintenant, puisque mes corrections ne te satisfont pas, je m'abstiendrai donc de commenter ton texte afin d'éviter de t'ennuyer avec mes corrections orthographiques.
Laumie- Talent Divin
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Ici, chacun apporte son aide suivant ce qu'il juge bon de modifier, d'améliorer. Le but du forum est de s'entraider. Il est dommage de critiquer un commentaire dès lors que : et d'un tu en reçois, et de deux il est plus évolué que du "génial, tu écris trop bien" ou encore "pff, c'est nul".Nérouje a écrit:Merci pour tes maigres remarques. Sache que je viens sur I-D pour obtenir plus que des corrections orthographiques.
N.
B.- Talent Divin
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Barbara a écrit:Ici, chacun apporte son aide suivant ce qu'il juge bon de modifier, d'améliorer. Le but du forum est de s'entraider. Il est dommage de critiquer un commentaire dès lors que : et d'un tu en reçois, et de deux il est plus évolué que du "génial, tu écris trop bien" ou encore "pff, c'est nul".Nérouje a écrit:Merci pour tes maigres remarques. Sache que je viens sur I-D pour obtenir plus que des corrections orthographiques.
N.
Yep, tout à fait.
Désolé, je me suis mal exprimé : mes plus plates excuses à Laumie. ("Décidément quel mal embouché celui-là , il porte bien son pseudo !")
Je voulais dire : "Sache que je viens sur I-D pour subir un dépeçage tel que le pratique Barbara" car malheureusement, il n'y a que ça qui me fait avancer. N'avoir rien à corriger est un échec pour moi, car il y a OBLIGATOIREMENT une foule de trucs à revoir .
Laumie, je suis donc prêt à m'excuser en MP si nécessaire.
Oui. Il faut arriver à marier esthétique avec compréhension. Le plus difficile est de faire un choix (entre les diverses solutions) en début de roman et de s'y tenir. J'apprécie pour l'instant le système des parenthèses car l'insertion d'action dans mes dialogues est plutôt rare (ce qui évite de surcharger avec des guillemets incessants) mais il n'est pas impossible que je change à l'avenir. Disons que je ne suis pas encore fixé. Actuellement, mon principal objectif est la compréhension.c'est dans un cas comme ça que l'usage des guillemets ouvrants et fermants s'avère utile, il t'éviterait de mettre des parenthèses quand tu dois décrire l'action de ton personnage. L'usage unique du tiret pour rapporter des paroles ou des dialogues est un usage récent et pas forcément formidable.
Ah ! J'ai manqué de précision. Il vas falloir que je revois ça car ce n'est pas exactement ce que j'ai voulu dire.Par contre, le coup de lui faire boire du sang alors qu'ils ont de l'eau (même croupie), c'est spécial hein... Mais je devine que cela est important.
Merci pour vos remarques Barbara ET Laumie.
N. (et au boulot)
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
De rien, c'est avec plaisir que je replonge dans l'univers de ton roman.Nérouje a écrit:Merci pour vos remarques Barbara ET Laumie.
B.- Talent Divin
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut le clown (nez rouge), je ne reprends pas les fautes signalées par Barbara et te donne mes impressions au fil de la lecture.
Chapitre 1
Padre sanctis
Albâtre, soleil et rocaille. Au delà, les reflets aveuglants de la mer.
Arômes de silex et de sel.
Une marée humaine siégeait tous les matins devant l’immense structure du Dôme d’Entrepierre. Une foule immobile et silencieuse. Perché sur l’imposante stature spéciale comme image, perché sur les épaules imposantes ?de son père, Dagmar s’imaginait le berger d’un troupeau de chevelures hirsutes et crasseuses.
Ce matin-là, l’inquiétude le préoccupait. généralement, c’est ce que fait l’inquiétude ^^ : une inquiétude sourde le hantait ?
Ouvre-toi, implora-t-il.
Il avait beau se concentrer, il perdait le compte des journées passées à fixer la base du Dôme et l’évidence narguait ses puériles espérances : le sas de l’immense coupole résistait à la force de sa volonté. Dagmar ne pouvait comprendre les desseins complexes de sa tribu mais percevait très clairement une sourde menace saper leur tentative. Au fil des jours, il avait observé des signes de désarroi de plus en plus fréquents : hommes branlants opinant du chef avec résignation, gestes impatients sous les dards du soleil, bravades étouffées en silence, regards las.
Assurément, malgré son jeune âge Dagmar pourquoi son jeune âge l’empêcherait de percevoir le danger ?percevait un prédateur à l’affût du troupeau.
Allez, ouvre-toi !
Vaine injonction.
Tous les jours à l’aube il accompagnait son père pour surveiller le sas et aujourd’hui comme précédemment, l’accès au refuge des mutmains restait clos. Il ne comprenait pas, lui qui souffrait tant de la soif, comment ses occupants privés d’eau ne se manifestaient toujours pas. Étaient-ils tous morts, cuits sous l’immense cloche de verre dépoli comme ce calofil imprudent tombé dans le four solaire de la communauté ? Il pensa au pauvre reptile, grillé en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire.
Sauf que l’utilité du calofil n’est plus à prouver, contrairement à ces « ‘culés d’pédés » ! Il ne s’autorisait l’expression favorite de son père qu’en pensée, craignant la rigueur de la main paternelle.
Le sable de ces contrées désertiques, balayé par des vents incessants, comblait le fossé qui alimentait en eau de mer la station de dessalement commune aux deux races. Sans que les humains n’en connaissent la raison, ouh, c’est lourd : Sans en connaitre la raison, les humains devaient s’occuper du curage constant de ce chenal, eux qui…. le curage constant de ce chenal leur incombait, à eux qui vivaient rudement à l’extérieur, tandis que les mutmains réfugiés dans leur abris n’en géraient que le fonctionnement. Bien visible sur la gauche, cette unité vitale formait une petite excroissance soudée au Dôme.
Dagmar vit des lèvres craquelées articuler de vaines imprécations, le rationnement en eau et l’attente avaient paralysé la tribu. Seul le désespoir les réunissaient encore tous les matins. Le soleil chasserait bientôt les humains, laissant là quelques inutiles guetteurs.
- Rahah… ‘culés d’pédés ! râla son père en se détournant.
La chaleur accablante les repoussa jusqu’à la porte de l’unid’hab où ils purent se réfugier dans une fraîcheur relative.
Un mois plus tard, la communauté d’Entrepierre frôlait la catastrophe. Malgré le sévère rationnement, les importantes réserves d’eau subsistaient en un souvenir fugace et chacun usait ses dernières forces pour déblayer l’adduction qui alimentait la Stadesse, rude tâche après ces semaines de privation. Là tombèrent les premiers morts, vaine offrande à des tyrans indifférents.
Vaillante tribu libre.
Mais en vain car la stadesse refusa de délivrer son précieux breuvage.
Une main insistante lui secouait le bras.
— Debout, mon p’tit. La voix du père finit de le réveiller.
Dagmar se frotta les yeux et regarda alentours, hébété. Il distinguait dans la pénombre le visage osseux de l’homme, l’octille dans sa main dispensait une pale luminosité.
Ah oui…Ils devaient aller surveiller le sas.
Son regard balaya l’obscurité et s’attarda quelques instants sur les traits de sa mère, calmes et détendus comme ils ne l’avaient été depuis bien longtemps.
— On ne réveille pas maman ? Chuchota-t-il.
L’adulte qui préparait quelques effets et un peu de nourriture suspendit un instant ses gestes.
— Non mon lapin. Laisse-là se reposer, elle en a grand besoin.
Dagmar trouvait sa mère si belle qu’il eût envie de l’embrasser. Alors qu’il s’en approchait, son père s’interposa brutalement.
— Aide-moi à préparer le sac, fit-il d’un ton bourru.
— Je voulais lui faire un bisou, se plaignit Dagmar.
L’homme le fixa quelques instants, soupira puis ses yeux plissés effleurèrent le visage de la femme allongée sous les couvertures.
— Regarde, comme elle est belle… ne la réveille surtout pas. (Il empoigna le bras de l’enfant. Celui-ci perçut clairement une mise en garde.) Elle nous rejoindra plus tard… ou plutôt, (il murmura pour lui-même) je la rejoindrais d’ici peu.
L’enfant sentait qu’un fait nouveau était arrivé, quelque chose de grave. Il ne comprenait pas pourquoi son père préparait un sac mais ne discuta pas. L’existence rude de la tribu lui avait appris à respecter et obéir aux adultes sans restriction. Question de vie ou de mort.
Ils partirent dans le froid vif, le père portant son fils comme d’accoutumé.
Toutefois, à proximité du Dôme ils prirent vers l’Est.
À cet instant précis, Dagmar vit son existence basculer : la lumière de l’aurore n’était en fait que le premier quartier de la lune, bas sur l’horizon et caché par le Dôme. Dagmar partait avec son père, en pleine nuit. Terreur et incompréhension de gosse. La peur et l’incompréhension se lirent sur le visage de celui qui était encore bien jeune
Fort comme un taureau, l’adulte l’hommeavait adopté un pas lent et régulier. Il s’arrêtait de temps à autre pour poser l’enfant et reprendre son souffle. Le froid aiguë du désert pénétrait leurs vêtements, Dagmar voulait marcher.
— Tu vas avoir besoin de toutes tes forces, Dag. Toutes, et même avec cela…
L’homme laissa sa phrase en suspends.
Ils n’allaient pas au hasard, semblaient plutôt suivre un sentier peu marqué encombré de cailloutis. L’adulte trébuchait sous le poids de son fardeau et s’arrêtait de plus en plus souvent, la lune couchée depuis des heures rendait la progression hasardeuse. Puis l’aube arriva, il vacillait, épuisé par les privations et l’effort. Dagmar senti la foi inébranlable en la puissance de son père s’écrouler entraînant dans sa chute ses illusions de gamin.
Enfin, le soleil radieux et impitoyable ralluma le Granfour de tous ses feux. Ils se réfugièrent dans une ravine, à l’ombre de gros blocs et d’une rare végétation. Le père ouvrit le sac et donna à manger à son fils puis quelques gorgées d’eau croupie, lui ne prit rien. La journée s’étira en longueur, il ne parlèrent guère. Quand le soleil déclina l’homme lui expliqua son plan en détail : Dagmar devait rejoindre à pied la communauté la plus proche à deux nuits de marche.
— Et toi p'pa, que vas-tu faire ?
— Moi ? Je vais rejoindre maman.
Alors, il sortit son couteau et le regarda dans les yeux.
Tu vas faire ce que je te dis sans discuter.
Dagmar détesta ce ton péremptoire.
— Il reste une bonne heure avant ton départ, durant ce temps, je vais m’entailler le poignet ici et tu vas boire mon sang.
Un bon début, l’univers et les personnages sont bien présentés. Un effort à faire au niveau de la ponctuation pour permettre une lecture plus aérée.
Chapitre 1
Padre sanctis
Albâtre, soleil et rocaille. Au delà, les reflets aveuglants de la mer.
Arômes de silex et de sel.
Une marée humaine siégeait tous les matins devant l’immense structure du Dôme d’Entrepierre. Une foule immobile et silencieuse. Perché sur l’imposante stature spéciale comme image, perché sur les épaules imposantes ?de son père, Dagmar s’imaginait le berger d’un troupeau de chevelures hirsutes et crasseuses.
Ce matin-là, l’inquiétude le préoccupait. généralement, c’est ce que fait l’inquiétude ^^ : une inquiétude sourde le hantait ?
Ouvre-toi, implora-t-il.
Il avait beau se concentrer, il perdait le compte des journées passées à fixer la base du Dôme et l’évidence narguait ses puériles espérances : le sas de l’immense coupole résistait à la force de sa volonté. Dagmar ne pouvait comprendre les desseins complexes de sa tribu mais percevait très clairement une sourde menace saper leur tentative. Au fil des jours, il avait observé des signes de désarroi de plus en plus fréquents : hommes branlants opinant du chef avec résignation, gestes impatients sous les dards du soleil, bravades étouffées en silence, regards las.
Assurément, malgré son jeune âge Dagmar pourquoi son jeune âge l’empêcherait de percevoir le danger ?percevait un prédateur à l’affût du troupeau.
Allez, ouvre-toi !
Vaine injonction.
Tous les jours à l’aube il accompagnait son père pour surveiller le sas et aujourd’hui comme précédemment, l’accès au refuge des mutmains restait clos. Il ne comprenait pas, lui qui souffrait tant de la soif, comment ses occupants privés d’eau ne se manifestaient toujours pas. Étaient-ils tous morts, cuits sous l’immense cloche de verre dépoli comme ce calofil imprudent tombé dans le four solaire de la communauté ? Il pensa au pauvre reptile, grillé en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire.
Sauf que l’utilité du calofil n’est plus à prouver, contrairement à ces « ‘culés d’pédés » ! Il ne s’autorisait l’expression favorite de son père qu’en pensée, craignant la rigueur de la main paternelle.
Le sable de ces contrées désertiques, balayé par des vents incessants, comblait le fossé qui alimentait en eau de mer la station de dessalement commune aux deux races. Sans que les humains n’en connaissent la raison, ouh, c’est lourd : Sans en connaitre la raison, les humains devaient s’occuper du curage constant de ce chenal, eux qui…. le curage constant de ce chenal leur incombait, à eux qui vivaient rudement à l’extérieur, tandis que les mutmains réfugiés dans leur abris n’en géraient que le fonctionnement. Bien visible sur la gauche, cette unité vitale formait une petite excroissance soudée au Dôme.
Dagmar vit des lèvres craquelées articuler de vaines imprécations, le rationnement en eau et l’attente avaient paralysé la tribu. Seul le désespoir les réunissaient encore tous les matins. Le soleil chasserait bientôt les humains, laissant là quelques inutiles guetteurs.
- Rahah… ‘culés d’pédés ! râla son père en se détournant.
La chaleur accablante les repoussa jusqu’à la porte de l’unid’hab où ils purent se réfugier dans une fraîcheur relative.
Un mois plus tard, la communauté d’Entrepierre frôlait la catastrophe. Malgré le sévère rationnement, les importantes réserves d’eau subsistaient en un souvenir fugace et chacun usait ses dernières forces pour déblayer l’adduction qui alimentait la Stadesse, rude tâche après ces semaines de privation. Là tombèrent les premiers morts, vaine offrande à des tyrans indifférents.
Vaillante tribu libre.
Mais en vain car la stadesse refusa de délivrer son précieux breuvage.
Une main insistante lui secouait le bras.
— Debout, mon p’tit. La voix du père finit de le réveiller.
Dagmar se frotta les yeux et regarda alentours, hébété. Il distinguait dans la pénombre le visage osseux de l’homme, l’octille dans sa main dispensait une pale luminosité.
Ah oui…Ils devaient aller surveiller le sas.
Son regard balaya l’obscurité et s’attarda quelques instants sur les traits de sa mère, calmes et détendus comme ils ne l’avaient été depuis bien longtemps.
— On ne réveille pas maman ? Chuchota-t-il.
L’adulte qui préparait quelques effets et un peu de nourriture suspendit un instant ses gestes.
— Non mon lapin. Laisse-là se reposer, elle en a grand besoin.
Dagmar trouvait sa mère si belle qu’il eût envie de l’embrasser. Alors qu’il s’en approchait, son père s’interposa brutalement.
— Aide-moi à préparer le sac, fit-il d’un ton bourru.
— Je voulais lui faire un bisou, se plaignit Dagmar.
L’homme le fixa quelques instants, soupira puis ses yeux plissés effleurèrent le visage de la femme allongée sous les couvertures.
— Regarde, comme elle est belle… ne la réveille surtout pas. (Il empoigna le bras de l’enfant. Celui-ci perçut clairement une mise en garde.) Elle nous rejoindra plus tard… ou plutôt, (il murmura pour lui-même) je la rejoindrais d’ici peu.
L’enfant sentait qu’un fait nouveau était arrivé, quelque chose de grave. Il ne comprenait pas pourquoi son père préparait un sac mais ne discuta pas. L’existence rude de la tribu lui avait appris à respecter et obéir aux adultes sans restriction. Question de vie ou de mort.
Ils partirent dans le froid vif, le père portant son fils comme d’accoutumé.
Toutefois, à proximité du Dôme ils prirent vers l’Est.
À cet instant précis, Dagmar vit son existence basculer : la lumière de l’aurore n’était en fait que le premier quartier de la lune, bas sur l’horizon et caché par le Dôme. Dagmar partait avec son père, en pleine nuit. Terreur et incompréhension de gosse. La peur et l’incompréhension se lirent sur le visage de celui qui était encore bien jeune
Fort comme un taureau, l’adulte l’hommeavait adopté un pas lent et régulier. Il s’arrêtait de temps à autre pour poser l’enfant et reprendre son souffle. Le froid aiguë du désert pénétrait leurs vêtements, Dagmar voulait marcher.
— Tu vas avoir besoin de toutes tes forces, Dag. Toutes, et même avec cela…
L’homme laissa sa phrase en suspends.
Ils n’allaient pas au hasard, semblaient plutôt suivre un sentier peu marqué encombré de cailloutis. L’adulte trébuchait sous le poids de son fardeau et s’arrêtait de plus en plus souvent, la lune couchée depuis des heures rendait la progression hasardeuse. Puis l’aube arriva, il vacillait, épuisé par les privations et l’effort. Dagmar senti la foi inébranlable en la puissance de son père s’écrouler entraînant dans sa chute ses illusions de gamin.
Enfin, le soleil radieux et impitoyable ralluma le Granfour de tous ses feux. Ils se réfugièrent dans une ravine, à l’ombre de gros blocs et d’une rare végétation. Le père ouvrit le sac et donna à manger à son fils puis quelques gorgées d’eau croupie, lui ne prit rien. La journée s’étira en longueur, il ne parlèrent guère. Quand le soleil déclina l’homme lui expliqua son plan en détail : Dagmar devait rejoindre à pied la communauté la plus proche à deux nuits de marche.
— Et toi p'pa, que vas-tu faire ?
— Moi ? Je vais rejoindre maman.
Alors, il sortit son couteau et le regarda dans les yeux.
Tu vas faire ce que je te dis sans discuter.
Dagmar détesta ce ton péremptoire.
— Il reste une bonne heure avant ton départ, durant ce temps, je vais m’entailler le poignet ici et tu vas boire mon sang.
Un bon début, l’univers et les personnages sont bien présentés. Un effort à faire au niveau de la ponctuation pour permettre une lecture plus aérée.
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut Nico,
Merci pour tes remarques, ça vas servir !
Nérouje (fan d'Édika moi aussi...)
Que veux-tu dire ? Que l'image ou bien que ma manière de décrire celle-ci est bizarre, ou encore que tu ne saisis pas bien ce que j'ai voulu dire ? Ça m'arrangerais que tu précises pour que je puisse y remédier.Perché sur l’imposante stature de son père, spéciale comme image, perché sur les épaules imposantes de son père ?
Lapalissade gênante ? Hanter implique l'idée de revenir, ce qui n'est pas le cas ("ce matin-là", donc pas les autres jours.)Ce matin-là, l’inquiétude le préoccupait. généralement, c’est ce que fait l’inquiétude ^^ : une inquiétude sourde le hantait ?
Ouaip, nickel.hommes branlants opinant du chef avec résignation
Bonne question... à laquelle il vas falloir que je réfléchisse.Assurément, malgré son jeune âge Dagmar pourquoi son jeune âge l’empêcherait de percevoir le danger ? percevait un prédateur à l’affût du troupeau.
Hey, pas mal, j'achète ! Tu ne veux pas réécrire le reste steup ?Sans que les humains n’en connaissent la raison, ouh, c’est lourd : Sans en connaitre la raison, les humains devaient s’occuper du curage constant de ce chenal, eux qui…. le curage constant de ce chenal
Là, je préfère le lapidaire.Terreur et incompréhension de gosse. La peur et l’incompréhension se lirent sur le visage de celui qui était encore bien jeune
Merci pour tes remarques, ça vas servir !
Nérouje (fan d'Édika moi aussi...)
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Voilà donc mon propre relevé :
=> il faudrait penser à définir le mot "octille" aussi... non ? J'imagine que c'est une torche, une lampe torche surement, mais je n'en suis pas sur non plus.
=> qu'est-ce qu'un froid aigü pour toi ? Un froid vif ? Un froid puissant et piquant ? Comme un peu un son aigü "piquerait" les tympans ?
=> le froid pénètre plus la peau que les vêtements. A la rigueur, Dagmar s'en fout que les vêtements aient froids. Par contre si lui a froid, il le sent déjà plus, non ? Donc le froid pénètre sous les vêtements à la rigueur.
=> virgule entre "s'écrouler" et "entraînant"
Appréciation linguistique :
J'aime plutôt ton style, pour un avis honnête.
J'aime un peu moins ta ponctuation par contre : tes phrases font assez "pas structurées" et c'est un peu la jungle (parfois) pour s'y retrouver. Tu utilises bien souvent des signes trop faibles, ou pas de signes du tout. Et je t'ai fait remarquer les plus flagrants, mais y'en a quelques autres qui m'ont fait tiquer et qui m'ont poussé à relire la phrase deux à trois fois avant de comprendre son sens .
Tu as des images qui valent le coup de la lecture et une richesse d'expression non négligeable. C'est un atout, parce que du coup, ça m'accroche .
Attention à l'abus de mots inventés que toi seul peut comprendre. C'est le genre de chose facteur de l'arrêt de la lecture par un individu juste "intrigué" par ton bouquin. Il faut penser à les rendre plus "compréhensible".
Appréciation de l'histoire :
C'est pas mal introduit. Je dirais même, tu as très bien gérer ce premier bout de chapitre.
On commence déjà à s'attacher à Dagmar et on pleurerait presque la mort de la mère puis celle, bientôt, du père.
Le contexte est étrange à souhait pour intriguer : deux races rivales qui combinent pourtant leurs efforts pour résister et subvenir à leurs besoins naturelles (= l'eau).
La façon tranquille dont le père va se suicider et l'annonce à son fils est surprenante, il est vrai, mais en même temps si particulière que je ne la dénoncerai pas : elle m'a plu.
Donc voilà en gros, j'ai apprécié ce départ et j'espère être comblé pour la suite .
=> l'image se contredit. La marée chez moi, ça induit le mouvement et même le bruit des vagues, assimilé aux remous des voix entre individus. Donc du coup, "immobile et silencieuse" casse tout et ça fait un peu sans queue ni tête.
Une marée humaine siégeait tous les matins devant l’immense structure du Dôme d’Entrepierre. Une foule immobile et silencieuse.
=> une stature est une taille... on est pas perché sur une taille je crois. Par contre, je verrais plus "perché sur les épaules de mon père", sur l'ossature peut-être... non ?Perché sur l’imposante stature de son père
=> j'aime bien l'image .Dagmar s’imaginait le berger d’un troupeau de chevelures hirsutes et crasseuses.
=> je ne suis pas sûr que ce soit tellement l'inquiétude qui le préoccupe, mais plutôt la chose, l'évènemment, les circonstances etc. qui lui créent de l'inquiétude...Ce matin-là, l’inquiétude le préoccupait.
=> saper, ce n'est pas tellement le verbe que j'entendrais le mieux...mais percevait très clairement une sourde menace saper leur tentative.
=> les réunissaitSeul le désespoir les réunissaient encore tous les matins.
=> tu as mis une majuscule à "stadesse" avant. Il faut en mettre une là-aussi.Mais en vain car la stadesse refusa de délivrer son précieux breuvage.
=> point virgule entre "de l'homme" et "octille" ; pas de virgule, c'est trop faible selon moi.Il distinguait dans la pénombre le visage osseux de l’homme, l’octille dans sa main dispensait une pale luminosité.
=> il faudrait penser à définir le mot "octille" aussi... non ? J'imagine que c'est une torche, une lampe torche surement, mais je n'en suis pas sur non plus.
=> je suis pas fan des parenthèses. Enfin, ça fait très pièce de théâtre, et ça n'en est pas une.(Il empoigna le bras de l’enfant. Celui-ci perçut clairement une mise en garde.) Elle nous rejoindra plus tard… ou plutôt, (il murmura pour lui-même) je la rejoindrais d’ici peu.
=> le froid aigü (masculin)Le froid aiguë du désert pénétrait leurs vêtements, Dagmar voulait marcher.
=> qu'est-ce qu'un froid aigü pour toi ? Un froid vif ? Un froid puissant et piquant ? Comme un peu un son aigü "piquerait" les tympans ?
=> le froid pénètre plus la peau que les vêtements. A la rigueur, Dagmar s'en fout que les vêtements aient froids. Par contre si lui a froid, il le sent déjà plus, non ? Donc le froid pénètre sous les vêtements à la rigueur.
=> en suspens (pense au point de suspension )L’homme laissa sa phrase en suspends.
=> point virgule entre "arriva" et "il vacillait". La confusion des phrases est trop forte !Puis l’aube arriva, il vacillait, épuisé par les privations et l’effort.
=> sentitDagmar senti la foi inébranlable en la puissance de son père s’écrouler entraînant dans sa chute ses illusions de gamin.
=> virgule entre "s'écrouler" et "entraînant"
Appréciation linguistique :
J'aime plutôt ton style, pour un avis honnête.
J'aime un peu moins ta ponctuation par contre : tes phrases font assez "pas structurées" et c'est un peu la jungle (parfois) pour s'y retrouver. Tu utilises bien souvent des signes trop faibles, ou pas de signes du tout. Et je t'ai fait remarquer les plus flagrants, mais y'en a quelques autres qui m'ont fait tiquer et qui m'ont poussé à relire la phrase deux à trois fois avant de comprendre son sens .
Tu as des images qui valent le coup de la lecture et une richesse d'expression non négligeable. C'est un atout, parce que du coup, ça m'accroche .
Attention à l'abus de mots inventés que toi seul peut comprendre. C'est le genre de chose facteur de l'arrêt de la lecture par un individu juste "intrigué" par ton bouquin. Il faut penser à les rendre plus "compréhensible".
Appréciation de l'histoire :
C'est pas mal introduit. Je dirais même, tu as très bien gérer ce premier bout de chapitre.
On commence déjà à s'attacher à Dagmar et on pleurerait presque la mort de la mère puis celle, bientôt, du père.
Le contexte est étrange à souhait pour intriguer : deux races rivales qui combinent pourtant leurs efforts pour résister et subvenir à leurs besoins naturelles (= l'eau).
La façon tranquille dont le père va se suicider et l'annonce à son fils est surprenante, il est vrai, mais en même temps si particulière que je ne la dénoncerai pas : elle m'a plu.
Donc voilà en gros, j'ai apprécié ce départ et j'espère être comblé pour la suite .
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Que veux-tu dire ? Que l'image ou bien que ma manière de décrire celle-ci est bizarre, ou encore que tu ne saisis pas bien ce que j'ai voulu dire ? Ça m'arrangerais que tu précises pour que je puisse y remédier.
Pâco a répondu à ma place :
=> une stature est une taille... on est pas perché sur une taille je crois. Par contre, je verrais plus "perché sur les épaules de mon père", sur l'ossature peut-être... non ?
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut Pacô,
Un grand merci pour tes remarques, elle vont m'être très utiles.
N.
Un grand merci pour tes remarques, elle vont m'être très utiles.
Tu touche du doigt ma pierre d'achoppement : je veux que tout ce que je dis soit clairement compréhensible (le sujet est bien assez compliqué sans cela) mais j'ai le plus grand mal à ce que ça le soit. Raison pour laquelle je viens sur I-D quémander vos remarques.tes phrases font assez "pas structurées" et c'est un peu la jungle (parfois) pour s'y retrouver.(...) mais y'en a quelques autres qui m'ont fait tiquer et qui m'ont poussé à relire la phrase deux à trois fois avant de comprendre son sens
N.
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut,
OK, j'ai corrigé les deux premiers extraits d'après vos remarques et suggestions.
Merci de me relire.
Nérouje.
OK, j'ai corrigé les deux premiers extraits d'après vos remarques et suggestions.
Merci de me relire.
Nérouje.
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Pas de problème.
J'essaierai de rejeter un coup d'oeil d'après-bataille avant dimanche .
EDIT : j'ai été plus rapide que prévu .
=> un léger pléonasme selon moi : peu visible/encombré de cailloutis. Les deux veulent dire la même chose finalement...
Effectivement c'est beaucoup mieux.
Et beaucoup plus fluide.
Et beaucoup plus prenant aussi.
En gros, tu as bien retravaillé pour moi .
J'essaierai de rejeter un coup d'oeil d'après-bataille avant dimanche .
EDIT : j'ai été plus rapide que prévu .
=> quand tu dis "siéger", c'est qu'elle est assise devant ? Sinon, ça va pas...Comme tous les matins, une foule impassible siégeait devant la structure colossale du Dôme d’Entrepierre.
=> ça va mieux, mais je vois pas pourquoi tu boudes "les épaules". On est plus facilement juché sur des épaules, que sur un concept qui désigne l'ensemble du corps humain...
Juché sur l’imposante carrure de son père
=> c'est-à-dire ? Nous on le sait pas... Tu veux dire qu'il est inutile ?Sauf que l’utilité du calofil n’était plus à prouver.
=> On dirait que le père dit aussi : "Une voix masculine finit de le réveiller." alors que non. Je le mettrais à la ligne.— Debout, mon p’tit. Une voix masculine finit de le réveiller.
=> pas été, ou "jamais été".comme ils ne l’avaient été depuis bien longtemps.
=> elle est voulue cette oxymore ? Parce qu'un incident est par définition quelque chose de futile et ne peut être grave. C'est une expression souvent utilisée, mais elle veut rien dire (même dans le milieu éducatif ). Par contre, ce sont les conséquences de l'incident qui peuvent être graves. Or, là, je suppose que par "incident" tu supposes la mort de la mère... ce qui n'est pas qqchose de futile ^^. C'est djà plus un accident, bien que le terme me paraît légèrement inapproprié.un incident grave.
=> voulutDagmar voulu marcher.
=> la virgule, je la remplacerais par un "et".Ils n’allaient pas au hasard, semblaient plutôt suivre un sentier peu visible, encombré de cailloutis.
=> un léger pléonasme selon moi : peu visible/encombré de cailloutis. Les deux veulent dire la même chose finalement...
Effectivement c'est beaucoup mieux.
Et beaucoup plus fluide.
Et beaucoup plus prenant aussi.
En gros, tu as bien retravaillé pour moi .
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Extrait 3 :
=> mutants ? Où ça ? oO
=> la haine qu'avaient engendrée (oui parce que le sujet inversé est "ces jours funestes" et le COD "la haine" placé devant le verbe s'accorde avec le participe passé)
Appréciation linguistique :
J'ai un peu moins bien avalé cette narration que l'autre.
Peut-être à cause des différentes fautes d'orthographe qui m'ont hérissé le poil.
Mais même, dans l'ensemble, j'ai trouvé cet extrait beaucoup plus lourd, pas très avenant et légèrement moins compréhensible que tout le reste.
Toutefois, c'est quand même très correct. Puisque j'ai lu jusqu'à la fin .
Appréciation du récit :
Là j'ai trouvé vraiment compliqué à comprendre. Tu nous projettes très loin par rapport au départ de l'histoire et tu nous parles de notions diverses (mutants, Entrepierre, politique du pays, caractère de Dagmar etc.) comme si elles nous étaient déjà familières.
Ce qui n'est pas du tout le cas.
Pour moi, c'est ça qui m'a le plus rebuté et qui a vraiment gêné ma lecture. J'ai eu la nette impression de ne rien suivre =/.
Et je crains ne pas avoir compris non plus l'objectif de Dagmar à l'instant présent (à part faire boire de l'alcool à un mutant ^^) et le contexte dans lequel il vit.
=> acquisau cours desquelles Dagmar avait acquit,
=>le "poissant", je le trouve vraiment pas fameux ici ^^.poissant d’innombrable fois ses mains du sang des mutants
=> mutants ? Où ça ? oO
=> guettaitdont il guettais les régulières migrations.
=> rien n'avait purien n’avaient put atténuer la haine qu’avait engendré ces jours funestes
=> la haine qu'avaient engendrée (oui parce que le sujet inversé est "ces jours funestes" et le COD "la haine" placé devant le verbe s'accorde avec le participe passé)
=> mince, mais on ne sait pas qui est Korell aussi. Là tu es entrain de tomber dans ce qu'il ne faut pas : l'auteur qui se comprend tout seul.puis l’incroyable s’était produit : Korell était devenu son compagnon de route.
=> j'aurais tendance à dire qu'il n'y en a pas qu'une seule : des amas d'algues brunes.des amas d’algue brune
=> pourquoi "et" ? C'est une contradiction. Il faut au moins un "mais" (ou un de ses comparses)L’aube ne tarderait guère et la pénombre dissimulait encore ces masses informes abandonnées par les fantastiques marées d’équinoxe.
=> Le "Dagmar brandit son poing vers le ciel." doit être mis à la ligne, puisqu'il ne s'agit plus des paroles de sa réplique.
— Putain, je dois lui faire boire c’te pisse d’âne ! Dagmar brandit son poing vers le ciel.
=> une quoi ? Oo
Je dois compter sur une gageure
Appréciation linguistique :
J'ai un peu moins bien avalé cette narration que l'autre.
Peut-être à cause des différentes fautes d'orthographe qui m'ont hérissé le poil.
Mais même, dans l'ensemble, j'ai trouvé cet extrait beaucoup plus lourd, pas très avenant et légèrement moins compréhensible que tout le reste.
Toutefois, c'est quand même très correct. Puisque j'ai lu jusqu'à la fin .
Appréciation du récit :
Là j'ai trouvé vraiment compliqué à comprendre. Tu nous projettes très loin par rapport au départ de l'histoire et tu nous parles de notions diverses (mutants, Entrepierre, politique du pays, caractère de Dagmar etc.) comme si elles nous étaient déjà familières.
Ce qui n'est pas du tout le cas.
Pour moi, c'est ça qui m'a le plus rebuté et qui a vraiment gêné ma lecture. J'ai eu la nette impression de ne rien suivre =/.
Et je crains ne pas avoir compris non plus l'objectif de Dagmar à l'instant présent (à part faire boire de l'alcool à un mutant ^^) et le contexte dans lequel il vit.
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Appréciation linguistique :
J'ai un peu moins bien avalé cette narration que l'autre.
Peut-être à cause des différentes fautes d'orthographe qui m'ont hérissé le poil.
Mais même, dans l'ensemble, j'ai trouvé cet extrait beaucoup plus lourd, pas très avenant et légèrement moins compréhensible que tout le reste.
Toutefois, c'est quand même très correct. Puisque j'ai lu jusqu'à la fin Very Happy.
Appréciation du récit :
Là j'ai trouvé vraiment compliqué à comprendre. Tu nous projettes très loin par rapport au départ de l'histoire et tu nous parles de notions diverses (mutants, Entrepierre, politique du pays, caractère de Dagmar etc.) comme si elles nous étaient déjà familières.
Ce qui n'est pas du tout le cas.
Pour moi, c'est ça qui m'a le plus rebuté et qui a vraiment gêné ma lecture. J'ai eu la nette impression de ne rien suivre =/.
Et je crains ne pas avoir compris non plus l'objectif de Dagmar à l'instant présent (à part faire boire de l'alcool à un mutant ^^) et le contexte dans lequel il vit.
Salut Pacô,
Je te trouve même gentil !
Moi, je trouve ça carrément inavalable !
D'ailleurs, je retravaille depuis une dizaine de jours ce passage dont je ne vais pas tarder à poster une nouvelle version.
N.
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
2- Le choix de Dagmar
=> alors sinon, il y a un petit souci d'explication. ici, nous sommes en totale découverte d'un nouveau (ou autre) moyen de locomotion. Sauf que, tu fais comme si on le connaissait déjà depuis nos premiers balbutiements. Par exemple : ses galets de bois ? Gné ? Pour moi, des galets, ce sont des pierres plates (et le plus souvent au bord d'un cours d'eau). Qu'est-ce que sont des galets de bois et en plus, sur un genre de... train ?
=> Qu'est-ce qui est constitué d'amples courbes ? oO
=> un bruit lancinant est déjà un bruit qui trouble et tourmente. Alors je ne sais pas s'il est très judicieux de dire que c'est un bruit qui trouble, puisqu'il est déjà défini comme un bruit troublant ^^. (j'ai peur de pas être compréhensible dans mes explications quelquefois ^^)
=> le Mistral est un vent tyîque du Midi, du bassin méditerranéen plus exactement. Je ne pense pas qu'il puisse tellement être employé dans un autre contexte géographique...
=< entre nous, j'aurais peut-être plus parler de "violente secousse" et de "terrible (pas effroyable, parce que c'est pas forcément effrayant, c'est juste dangereux) choc". Histoire de faire une gradation positive : la secousse est moins "grave" que le choc qui suit ensuite.
Ce serait donc le nouveau passage ?
Appréciation linguistique :
Bien mieux que l'extrait de l'ancienne version. Des images, une narration qui coule, qui fait beaucoup plus travaillée et structurée.
Franchement, une qualité nettement supérieure selon moi .
Juste deux ou trois petites choses à redire, c'est-à-dire, toutes les imperfections que j'ai relevés au cours de ma lecture. (comme ces drôles d'accord que tu fais parfois ^^).
Appréciation du récit :
Bon récit ! Là tu nous tapes encore dans l'oeil, tu redonnes de l'élan, de la curiosité avec une touche d'action.
Juste que du coup, on se demande si l'histoire du manteau perdu a une quelconque importance pour la suite, ou si c'était juste histoire de le faire sortir de sa cale.
On ne connait pas non plus les causes de l'accident : est-ce voulu ?
Et maintenant, je viens de saisir pour Korell. Ce n'est pas contre Korell l'individu que Dagmar en a, mais contre Korell et l'espèce des Mutmains. Parce que ça, je ne l'avais pas saisi dans l'ancien passage ^^".
Bref, maintenant j'ai l'eau à la bouche =).
=> accentuaient (petite faute)Le char à voile filait dans la nuit étoilée. Ses galets de bois épousaient les rails alignés le long de sa route. De temps à autre, ils crissaient car d’amples courbes accentuait les efforts sur la coque et ce bruit lancinant venaient troubler le sommeil des passagers. Le mistral, qui raclait la région tous les automnes, chassait le vaisseau vers les contrées du sud comme s’il fut impatient de nettoyer les plaines avant l’arrivée de la neige.
=> alors sinon, il y a un petit souci d'explication. ici, nous sommes en totale découverte d'un nouveau (ou autre) moyen de locomotion. Sauf que, tu fais comme si on le connaissait déjà depuis nos premiers balbutiements. Par exemple : ses galets de bois ? Gné ? Pour moi, des galets, ce sont des pierres plates (et le plus souvent au bord d'un cours d'eau). Qu'est-ce que sont des galets de bois et en plus, sur un genre de... train ?
=> Qu'est-ce qui est constitué d'amples courbes ? oO
=> un bruit lancinant est déjà un bruit qui trouble et tourmente. Alors je ne sais pas s'il est très judicieux de dire que c'est un bruit qui trouble, puisqu'il est déjà défini comme un bruit troublant ^^. (j'ai peur de pas être compréhensible dans mes explications quelquefois ^^)
=> le Mistral est un vent tyîque du Midi, du bassin méditerranéen plus exactement. Je ne pense pas qu'il puisse tellement être employé dans un autre contexte géographique...
=> la virgule est trop faible. Je conseille un point virgule, ou les deux points.Un rayon de lune filtrant d’une écoutille avait confirmé ses doutes, son pardessus de laine avait disparu.
=> bof, pas top la formulation. "Cette absence le réveilla tout-à-fait." Un truc un peu plus adapté et un peu plus parlant, que le verbe "achever" ^^.Cette absence avait achevé de le réveiller.
=> tu parles d'artimon... mais nous sommes sur un bateau ou sur un véhicule terrestre ?il avait constaté qu’une écoute de l’artimon avait été lovée à l’envers et menaçait de sauter des taquets au moindre coup de vent.
=> il avait réagiil avait agit, sans prendre la peine d’en informer quiconque.
=> deux fois le verbe "lover" en trois lignes. C'est voulu ?il aurait pu lover la drisse.
=> il s'était sentiil s’était sentit planer dans les airs puis un violent choc lui avait fait perdre conscience.
=< entre nous, j'aurais peut-être plus parler de "violente secousse" et de "terrible (pas effroyable, parce que c'est pas forcément effrayant, c'est juste dangereux) choc". Histoire de faire une gradation positive : la secousse est moins "grave" que le choc qui suit ensuite.
=> je trouve l'image maladroite. un clignotant de phare aurait un éclairage intermittent parce qu'il s'allume puis s'éteint successivement. Un brasier, ça a plus un éclairage... ondulant, en mouvement, mais pas intermittent pour moi.L’éclairage intermittent d’un brasier
=> tu as une drôle de manière pour accordé tes verbes (un peu incohérente avec l'auxiliaire être au singulier mais pas le participe ^^) : s'étaient emparésQuelques instants d’une peur déraisonnable s’était emparés de lui
Ce serait donc le nouveau passage ?
Appréciation linguistique :
Bien mieux que l'extrait de l'ancienne version. Des images, une narration qui coule, qui fait beaucoup plus travaillée et structurée.
Franchement, une qualité nettement supérieure selon moi .
Juste deux ou trois petites choses à redire, c'est-à-dire, toutes les imperfections que j'ai relevés au cours de ma lecture. (comme ces drôles d'accord que tu fais parfois ^^).
Appréciation du récit :
Bon récit ! Là tu nous tapes encore dans l'oeil, tu redonnes de l'élan, de la curiosité avec une touche d'action.
Juste que du coup, on se demande si l'histoire du manteau perdu a une quelconque importance pour la suite, ou si c'était juste histoire de le faire sortir de sa cale.
On ne connait pas non plus les causes de l'accident : est-ce voulu ?
Et maintenant, je viens de saisir pour Korell. Ce n'est pas contre Korell l'individu que Dagmar en a, mais contre Korell et l'espèce des Mutmains. Parce que ça, je ne l'avais pas saisi dans l'ancien passage ^^".
Bref, maintenant j'ai l'eau à la bouche =).
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
salut pacô,
merci pour tes conseils, je comprends tout de suite ce qu'il y a retravailler (comme je dis toujours, il n'y a pas de fumée sans feu.)
Pour l'instant, même si les corrections de grammaire me servent, le plus important pour moi ne réside que dans une seule chose : que le lecteur ne décroche pas à cause d'un récit qu'il ne comprend pas et qu'il reste appâté pour vouloir faire l'effort nécessaire pour poursuivre (car j'ai entrepris de conter un truc vraiment très compliqué.)
Nérouje.
merci pour tes conseils, je comprends tout de suite ce qu'il y a retravailler (comme je dis toujours, il n'y a pas de fumée sans feu.)
oui, c'est parce que je remanie longuement les phrases... mais j'oublie souvent de vérifier à nouveau que les verbes soient bien accordés, sans compter que je suis hyper-nul en conjugaison. Alors...
comme ces drôles d'accord que tu fais parfois ^^
Pour l'instant, même si les corrections de grammaire me servent, le plus important pour moi ne réside que dans une seule chose : que le lecteur ne décroche pas à cause d'un récit qu'il ne comprend pas et qu'il reste appâté pour vouloir faire l'effort nécessaire pour poursuivre (car j'ai entrepris de conter un truc vraiment très compliqué.)
ça tombe bien car mon action se passe bel et bien dans le midi de la france !le Mistral est un vent tyîque du Midi, du bassin méditerranéen plus exactement. Je ne pense pas qu'il puisse tellement être employé dans un autre contexte géographique.
Nérouje.
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Ah mince ^.^ !Nérouje a écrit:
ça tombe bien car mon action se passe bel et bien dans le midi de la france !
Peut-être alors serait-il judicieux, quitte à dire au lecteur où ça se passe, d'indiquer que nous sommes bien sur la même planète qu'il connaît, mais quelques années plus tard.
Parce que moi, je n'avais pas saisi qu'il s'agissait de la planète Terre.
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Pacô a écrit:Ah mince ^.^ !Nérouje a écrit:
ça tombe bien car mon action se passe bel et bien dans le midi de la france !
Peut-être alors serait-il judicieux, quitte à dire au lecteur où ça se passe, d'indiquer que nous sommes bien sur la même planète qu'il connaît, mais quelques années plus tard.
Parce que moi, je n'avais pas saisi qu'il s'agissait de la planète Terre.
Tout viendra à temps (cad que cette constatation deviendra implicite au lecteur attentif au fil du récit.)
De toutes façons, que le lecteur suppose que l'action se passe sur terre ou ailleurs n'a pas d'importance pour la compréhension du sujet principal.
Je tiens à éviter d'égarer le lecteur avec des infos de seconde ou troisième importance pour m'en tenir uniquement à l'essentiel. J'espère garder ainsi une certaine dynamique dans le récit et obtenir un résultat plutôt court (moins de 300 pages.) Si je devais faire autrement, le sujet de la conjonction K-D se trouverait noyé dans d'interminables descriptifs. Question de choix et surtout, de goût personnel.
N.
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
D'accord.
Les gens qui n'aiment pas la géo ne verront sans doute aucun problème.
Toutefois, les gens un tantinet pointilleux (comme moi ? ) se diront : mais cet auteur dit n'importe quoi ! Il parle d'un vent qui n'existe que dans le Midi.
Encore un qui ne connaît pas sa géo !
Et là, c'est le risque de mal faire passer le message...
Les gens qui n'aiment pas la géo ne verront sans doute aucun problème.
Toutefois, les gens un tantinet pointilleux (comme moi ? ) se diront : mais cet auteur dit n'importe quoi ! Il parle d'un vent qui n'existe que dans le Midi.
Encore un qui ne connaît pas sa géo !
Et là, c'est le risque de mal faire passer le message...
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut Pacô,
J'ai retravaillé le passage dans le sens de tes critiques.
Peux-tu faire une relecture pour me dire si j'ai solutionné efficacement les différents problèmes ?
Merci.
J'ai retravaillé le passage dans le sens de tes critiques.
Peux-tu faire une relecture pour me dire si j'ai solutionné efficacement les différents problèmes ?
Merci.
Nérouje- Talent Génial
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