Commentaires sur Qui suis-je ?

QUI SUIS-JE ?

Elle est encore là[ , ] à me tourner autour.
Ça fait un moment qu’elle me cherche, cette petite salope.
Putain ; c’est qu’elle est bonne cette chienne. Elle a un de ces culs !
En plus, aujourd’hui, je sais pas si c’est la chaleur ou son parfum, mais j’ai une telle trique que je pourrais enculer un cheval.
Tant pis, je répugne, moi, digne héritier de la race pure, à me mêler à la lie (j'utilise jamais ce mot, donc j'ai du mal à dire, mais c'est adapté là ?), mais… (je rajouterais bien quelque chose ici, pour confirmer que tant pis, même s'il commet une impureté, c'est pas grave. Parce qu'on passe direct du "Je ne dois pas" à "Je fais")
Je commence par lui bouffer le cul à cette dévergondée. Elle aime ça, elle mouille plus qu’une poule (eeuh ? Je suis pas un expert, mais la comparaison est valable ?).
Cette odeur de cyprine me rend dingue, je lui saute dessus et lui enfourne à sec mon bâton dans son anus turgescent. Les goûts et les couleurs s’accordent parfois.
Je la laboure plus qu’un champ de rutabaga. Ouais, bien profond, pourtant (parce que ?), la jachère, elle doit pas connaitre.
Putain, ces petits ahanements de plaisir exacerbent mon désir. Je veux l’entendre gueuler !
Gueuler comme une truie qu’on embrocherait vivante.
Je deviens un vrai pic vert et puis je… je… Mon cœur.
Merde, j’espère pour elle qu’il reste de l’eau froide par cette canicule.

*****

J’ai tout et pourtant je ne suis rien. Je suis vide. Une bulle d’égocentrisme. Famille aisée, vie aisée, [b]aisée, biaisée...
Je suis directeur d’une grosse boîte de prod. : plein de pognon, du pouvoir et j’enfile autant de starlettes que de chemises. Généralement, j’en change au bout de deux-trois jours : je supporte pas, exception faite pour moi bien sûr, qu’on utilise mes chiottes tous les jours (Gné ?). C’est vrai, c’est dégueulasse. Et puis, est venue la quarantaine et sa crise existentielle. Je me suis tourné vers Dieu, mais lui a tourné la tête. Enfoiré, il me connait pourtant. C'est comme s’il m’avait fait. J’ai été voir ses sous-fifres, mais ils m’emmerdent avec leur foi. Est-ce que je leur montre le mien ? Pourtant, il est sûrement plus gros. La religion souffre d’un cruel manque de sex appeal : « foi inébranlable et voies impénétrables », ils m’auraient dit : tu te la coupes et tu te la mets sur l’oreille, c’était pareil.
Quant aux défroqués de tout poil, leurs salmigondis hérissent le mien, de poil. Je tolère pas qu’on crache dans la soupe, même originelle. En plus je connais trop l’art de la manipulation pour me laisser berner par leurs sectes à la con.
Alors, je continue de soigner mon foi ("mon foie" ou "ma foi", même si le mélange des deux est sympa ici, tu peux pas ^^) au Cardhu, ou au Cristal, et d’explorer des voies à pénétrations multiples lors de cocktails et soirées prévus à cet effet ; à espérer je ne sais quoi, à espérer je ne sais qui.

— Tiens, voilà la chiromancienne.
— Quoi ?
— Attends, toi qui as baisé la moitié de la salle et tu la connais pas ?
Je discutais avec un ami de circonstance, un acteur minable vivant sur le nom de son père, lorsqu’une brune au look gothique s’était décidée à entrer dans notre champ de vision (mouais). J’avais effectivement dû la croiser deux ou trois fois, mais je préfère celles qui affichent clairement leurs intentions. J’aime pas trop parler à la basse cour.
— Ouais, je l’ai déjà vue, mais pourquoi tu l’appelles comme ça ?
— Cette panthère te dit l’avenir[ ] ou tes vies passées, en baisant. Pour le coup, c’est une expérience unique.
— Vraiment ? Et pour toi, qu’est-ce qu’elle a dit ?
— Ah, ah, ah, je ne répète pas les confidences sur l’oreiller.
Pauvre con, si ça ne tenait qu’à moi, tu ne répèterais rien du tout. J’avais quand même la curiosité aiguisée. Derrière cette accoutrement vampirique se cachait une femme, une vraie, avec toutes les options.
— Champagne ou vous préférez sucer ?
Je m’étais approché d’elle, un verre à la main.
— Minable comme approche, me répondit-elle en prenant le verre.
— Non, instructif.
— Et qu’avez-vous appris ?
— Que le sperme parfumé au champagne ne vous déplaira pas.

C’était une praticienne d’astrologie karmique. Elle me révéla que les puissants payaient très chers ses interprétations. Je revoyais Tessier avec Mitterrand. Voir l’avenir en taillant des pipes, c’est vrai que ça a plus de gueule que le marc de café (quel rapport ?). En tant que gémeau ascendant gémeau, elle m’apprit que lorsque le signe et l'AS (Gné ?) sont les mêmes, cela signifie que l’on va revivre la même vie que la précédente, les mêmes choses sont reprogrammées. C'est un peu comme si je redoublais ma vie, comme on redouble une classe.
La suite du programme se passa au pieu. Je dois avouer que ses compétences en ce domaine surpassaient mes espérances. Quand d’autres te donnent l’impression d’entrer dans de la gélatine, elle, elle te fait comprendre ce que baiser veut dire. Si le Kama Sutra est une matière enseignée en école d’astrologie, elle doit être major de sa promo. Une bouche n’ayant rien à envier au Philip Ergofit sans sac autonettoyant, une chatte bien serrée, un cul bien chaud, et un corps de liane : que du bonheur. Finalement, c’est moi qui ai crié grâce, j’étais vidé. Complètement vidé. (j'ai pas tout de suite capté qui parlait, un indicateur pour ouvrir la conversation ne serait pas de trop)
— Alors, tu as vu ce que j’ai loupé dans mes vies antérieures ?
— J’ai vu un chien et une chienne baiser. Le mâle est mort avant d’avoir pu jouir. J’ai reconnu ton coup de rein.
— Et ? Tu veux quand même pas que je me tape une chienne pour m’ouvrir les chakras ?
— Ce n’est pas si simple. Tu es au début de tes résurrections. Ton premier défi est celui de la procréation. La chienne avait un collier avec une adresse. Cette vision est liée à ton destin.
— Bien sûr, je retrouve la chienne et je lui fais un bâtard. Je l’appellerai comment ? Roger ou Rex ?
— Ecoute, je te laisse l’adresse. Moi, je me casse, j’ai bien aimé le film mais le débat après me fait toujours chier.
Elle prit un papier dans son sac, griffonna dessus, se rhabilla en deux minutes (ça fait beaucoup quand même, surtout pour une habituée, en fait, c'est surtout qu'on dirait que tout se passe à l'accéléré, sauf ça) et disparut.
Je me levai et pris un verre.

C’est le lendemain que la femme de ménage me donna le post-it (le post-it ?).
Château de Saint Fargau
26 rue Gouaix
89530 Saint Bris le Vineux
Je regardais sur une carte routière. Mouais, à peu près à cent bornes.

Après une bonne heure de route et un arrêt au café du coin, j’entrais dans une cour aux gravillons vermillon (une heure de route pour faire 100 bornes et un arrêt café, c'est une très bonne heure de route ^^').
Troublé, je l’étais pour le moins. Je connaissais cet endroit. Une impression de déjà-vu m’envahissait de façon fort désagréable. J’allais pas me mettre à aboyer non plus quand même. La bâtisse blanche en imposait, mais moins que sa résidente qui apparut sur le perron. Une brune, cheveux tirés en arrière, robe en cuir moulant ses attentats à la pudeur. Le genre à utiliser la bave des hommes comme cirage pédestre. Son regard inspirait cette impression. Le mien était caché par mes Ray-ban.

— Je peux vous aider ?
— Je… je cherche une chienne.
— Désolé, j’avais un chien, mais il mort depuis longtemps.
La discussion avait un ton délicieusement surréaliste. Je me présentais.
— Excusez-moi, Alain Bourvin. Producteur. Je repère des sites au caractère singulier, mentis-je fièrement.
— Sonia Trauma, enchantée, me répondit-elle en me tendant la main

Elle m’invita à prendre un verre à l’intérieur. J’acceptai volontiers. Cette femme me captivait rien que par sa présence. Elle avait cette dignité perdue qui sied si bien aux femmes. Cette assurance de ceux qui sont bien-nés. J’appris qu’elle était thérapeute. D’un genre particulier. [ " ]Certaines personnes n’arrivent plus à s’accepter ou répugnent trop le genre humain pour y appartenir. Cela part souvent d’un sentiment de culpabilité inconscient (je trouve que c'est en trop, ça alourdit ta phrase), d’une blessure narcissique que j’aide à soigner[ " ], m’expliqua-t-elle. Nous discutâmes jusqu’à que le soleil couchant nous rappelle le temps qui passe. Je pris congé d’elle malgré ce désir irrépressible de la prendre sur son canapé. Elle avait gagné un nouveau patient.

Je suis nu. Juste un collier. Ma maîtresse me tient en laisse. Je mange la pâtée qu’elle m’a servie. Mes fesses me font souffrir. J’ai reçu le fouet, car je ne sais toujours pas pisser sans m’en mettre plein les pattes.
Elle me décoche un violent coup de pied. Le talon aiguille rentre dans mes chairs.
— Qui es-tu[ , ] esclave ? Qui es-tu ?
— Ton chien, maîtresse. Je suis ton chien. (il la tutoie ?)
J’espère qu’elle me laissera bientôt grimper sur sa jambe. Après...

******

La petite fille regarde par la fenêtre de sa chambre. De nouveaux arrivants.
Chaque été, elle espère se faire des amis. Chaque été, elle reste avec son chien, un vieil épagneul. Elle l’aime même s’il est grabataire.
Ses parents possèdent un beau manoir, mais à l’entretien fort dispendieux. Alors, ils ont ouvert une colonie de vacances. La résidence offre une belle capacité d’accueil et le terrain avoisinant permet des activités variées. Mais voilà, les enfants la trouvent « bizarre ». Elle s’en fiche, elle joue avec Pistache. Son seul vrai ami. Elle s’amuse à lui planter l’aiguille à tricoter de Maman dans les flancs, où à lui couper la peau avec le rasoir de Papa. Il réagit un peu, montre les rocs. Grâce à elle, il sait qu’il est encore vivant.
Elle lui caresse le sexe aussi. Le gland arrive encore à sortir, péniblement. Elle s’imagine lécher ce petit bout rouge, mais quelque chose l’empêche de passer à l’acte. C’est pas grave, il est heureux même sans ça : écoutez ces râles timides.

La visite chez le psychologue a duré plus longtemps aujourd’hui. Elle a hâte de retrouver Pistache. Ce monsieur l’énerve avec toutes ces questions.
Il n’est pas là. Elle l’appelle et descend dans la cour. Elle entend des cris d’enfants derrière la maisonnée. Là, elle découvre son épagneul en proie à des tirs nourris de pierres. Elle se précipite, mais un caillou est plus rapide qu’elle et touche la bête en pleine tempe. Un bruit de pomme blette qui tombe sur le sol, et puis un autre, plus mat.
La petite fille ne dit rien, elle relève délicatement la tête de son chien. Son regard se noie dans les yeux morts et devient tout aussi inerte. Le temps s’arrête. Et puis une petite flamme naît au plus profond de ses iris. Elle ne s’éteindra plus jamais.
Elle finit par lâcher l’épagneul et se tourne vers le garçon coupable du geste meurtrier (bof, je pense que tu peux mettre directement "le meurtrier", c'est fort, et bien dans l'esprit de la fille).
— Tu l’as tué. Tu dois prendre sa place.

******

« Souvent, je fais le même rêve. Je marche près d’un gouffre qui m’appelle. Je sais qu’une nuit, je regarderai à l’intérieur. »

lie (j'utilise jamais ce mot, donc j'ai du mal à dire, mais c'est adapté là ?

elle mouille plus qu’une poule (eeuh ? Je suis pas un expert, mais la comparaison est valable ?).

je supporte pas, exception faite pour moi bien sûr, qu’on utilise mes chiottes tous les jours (Gné ?).

dans notre champ de vision (mouais)

Voir l’avenir en taillant des pipes, c’est vrai que ça a plus de gueule que le marc de café (quel rapport ?).

elle m’apprit que lorsque le signe et l'AS (Gné ?)

(ça fait beaucoup quand même, surtout pour une habituée, en fait, c'est surtout qu'on dirait que tout se passe à l'accéléré, sauf ça)

(une heure de route pour faire 100 bornes et un arrêt café, c'est une très bonne heure de route ^^').

(bof, je pense que tu peux mettre directement "le meurtrier", c'est fort, et bien dans l'esprit de la fille).

à me mêler à la lie

à me mêler à la lie

Troublé, je l’étais pour le moins.

Certaines personnes n’arrivent plus à s’accepter ou répugnent trop le genre humain pour y appartenir. Cela part souvent d’un sentiment de culpabilité inconscient, d’une blessure narcissique que j’aide à soigner, m’expliqua-t-elle.

Elle m’invita à prendre un verre à l’intérieur. J’acceptai volontiers. Cette femme me captivait rien que par sa présence. Elle avait cette dignité perdue qui sied si bien aux femmes. Cette assurance de ceux qui sont bien-nés.
J’appris qu’elle était thérapeute. D’un genre particulier. Certaines personnes n’arrivent plus à s’accepter ou répugnent trop le genre humain pour y appartenir. Cela part souvent d’un sentiment de culpabilité inconscient, d’une blessure narcissique que j’aide à soigner, m’expliqua-t-elle.
Nous discutâmes jusqu’à que le soleil couchant nous rappelle le temps qui passe. Je pris congé d’elle malgré ce désir irrépressible de la prendre sur son canapé. Elle avait gagné un nouveau patient.

Je suis nu. Juste un collier. Ma maîtresse me tient en laisse. Je mange la pâtée qu’elle m’a servie. Mes fesses me font souffrir. J’ai reçu le fouet, car je ne sais toujours pas pisser sans m’en mettre plein les pattes.
Elle me décoche un violent coup de pied. Le talon aiguille rentre dans mes chairs.
— Qui es-tu esclave ? Qui es-tu ?
— Ton chien, maîtresse. Je suis ton chien.
J’espère qu’elle me laissera bientôt grimper sur sa jambe. Après...

Un bruit de pomme blette qui tombe sur le sol, et puis un autre, plus mat.

lie = nuisible non ? Où je me trompe ?

Tu parles à la Yoda maintenant ? En tout cas, ça fait très moyen au milieu du reste d'une vulgarité supurante ^^.

Ah et enfin, je mettrais [-18 ans s'abstenir]. Ce sont les notations officielles et il faut s'y plier.

nico4g a écrit:
MAis si tu veux une interprétation possible en rapport avec la tienne :
1er paragraphe : Alain et Sonia sont pour l'heure un chien et une chienne
2ème paragraphe ; le chien a été réincarné en Alain producteur, la voyante, amie de Sonia, lui tend un piège.
3ème paragraphe ; Enfant, Alain a tué le chien de Sonia.

nico4g a écrit:
Ce texte est frustrant car comme déjà dit, c'est un récit sans histoire et sans personnage.

En général, les femmes ont été plus réceptives à cette nouvelle, comme si elles s'attachaient plus au psychisme qu'à la logique.