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Commentaires sur Le Masque de la Mort Noire.

3 participants

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Commentaires sur Le Masque de la Mort Noire. Empty Commentaires sur Le Masque de la Mort Noire.

Message  nico4g Sam 20 Fév 2010 - 20:56

Toujours preneur de vos remarques, corrections, critiques, commentaires (et éloges Very Happy ).
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Commentaires sur Le Masque de la Mort Noire. Empty Re: Commentaires sur Le Masque de la Mort Noire.

Message  Elea Lun 22 Fév 2010 - 16:50

Bonjour bonjour ! Je vais tenter de te faire une correction (à peu près) digne de ce nom sur ta nouvelle ^^" Si j'arrive jusqu'au bout du premier coup. J'ai tout lu, mais je ne sais pas si je parviendrai à tout corriger d'un coup (mais ça veut pas dire non plus que y a beaucoup de trucs à corriger xD Juste que je m'y remet à peine, donc sois indulgent Laughing ).

Voici donc...

— Non !!!
Lodaco se réveilla en sursaut, la sueur suintait de chacun de ses pores. (Yeuurk ! Dis comme ça, ça fait pas très classe. T'aurais pas mieux ?)
Ses yeux exorbités fixaient l’arc–en–ciel holographique qui s’échappait de l’immense tableau accroché face à lui. Son regard se porta ensuite sur l’armoire encastrée dans le mur de gauche. Il allait se lever lorsque la porte de la chambre s’ouvrit, laissant apparaître un majordome très victorien.
— Monsieur a encore fait un cauchemar. (Pourquoi une affirmative et pas une interrogative ?)
— Oui... Quand me laissera–t–il en paix ?
Au loin, le bruit et l’odeur de la chair électrocutée rappelaient le quotidien de ce monde.

A cet endroit, je mettrais une petite marque du style "*****" pour montrer qu'on change d'époque.

Tout avait commencé par un retour. Celui de son ami, Choshekh, l’archéologue. Il revenait d’une lointaine expédition en Afrique et avait invité Lodaco à admirer les splendeurs ramenées d’un temple impie. Selon Choshekh, les hiéroglyphes, statues et autres objets retrouvés parmi les vestiges témoignaient d’une civilisation antique et jusqu’alors inconnue. Le clou de sa nouvelle collection était sans nul doute un masque funéraire fait d’ébène et parfaitement conservé. Choshekh affirmait que ceux qui l’avaient porté avaient régné en dieu auprès de leurs congénères. (Cette prédiction est-elle censée coller à la "réalité" de ta nouvelle ? Car ce n'est pas ce que j'ai ressenti à la fin.) Suite à cette passionnante entrevue, Lodaco n’eut plus l’occasion de revoir son ami pendant un long moment. Quand il appelait l’archéologue, ce dernier prétextait que ses recherches l’accaparaient trop pour quelque distraction que ce fût. Finalement, c’est Choshekh qui lui proposa de passer à sa demeure. Le plus rapidement possible. La voix passionnée de l’archéologue présageait d’une découverte (Pas sûre quant à cette expression... Mais si toi tu l'es, okay) d’envergure.

Lodaco regardait l’archéologue avec appréhension. La tension nerveuse qui habitait son ami était palpable. (Euh... A remanier à mon avis.) Choshekh l’invita à s’assoir dans un fauteuil et servit deux grandes rasades de whisky. Il prit ensuite le masque mortuaire posé sur la table basse.
— Ce masque permet de voir l’avenir.
L’archéologue avait prononcé ces mots très distinctement, les yeux rivés dans ceux de Lodaco. (J'accentuerais plus sur le fait que Choshekh lâche ça comme une bombe tu vois ?)
Telle était donc la révélation incroyable qui ne souffrait d’aucune attente.
— Quoi ?!
— Je ne suis pas fou. J’ai essayé le masque et j’ai vu... l’horreur : des hommes et des femmes, comme touchés par la peste noire, et se rendant coupables de cannibalisme. Je l’ai arraché de mes yeux, ne pouvant en supporter davantage. Tu imagines mon angoisse et ma perplexité ! (Ca aura plus d'effet comme ça) La curiosité lemporta (N'oublie pas que tu es dans un dialogue. Le passé simple se prête peu au langage parlé. Opte donc plutôt pour un passé composé) finalement et je l’ai remis le lendemain, et puis le surlendemain. Et plus je l’enfilais, plus le futur m’apparaissait clairement.
L’archéologue vida son verre d’une traite.
— L’humanité est en péril ! Ce masque est un messager. Parmi cette ignominie de chair putréfiée et de sang, il m’a montré un homme en habit de lumière guider les méritants vers une cité arc–en–ciel. Mon ami, le guide... c’était moi ! Oui, je me suis vu. Je suis le nouveau prophète et tu dois m’aider à construire le Royaume. (Je rajouterais un ou deux signes d'exclamation. On doit sentir que ton personnage est dans tous ses états lorsqu'il dit ça !)
— C’est... c’est une plaisanterie ?
— Mets le masque et tu sauras.
Lodaco hésita. Cependant, la santé mentale de son ami semblait pour le moins vacillante, mieux valait donc lui obéir. Il enfila à son tour l’objet antique. Dans un premier temps, il ne remarqua à travers les deux encoches que l’extrême nervosité qui agitait son ami. Puis, quelque chose lui piqua les yeux et petit à petit[virgule] une vision se forma : un être hideux, aux pustules purulents et à la gueule dégoulinant de sang, se repaissait de restes humains. ("Qui se repaissait" ou "se repaissant") Mais le plus affreux, et Lodaco ne pouvait l’ignorer, résidait dans le fait que cette créature, si abjecte soit–elle, était d’origine humaine. Il jeta alors le masque.
— Mon Dieu !
— Toi aussi, tu as vu ? Tu comprends maintenant.
Choshekh pleurait presque.
— Je... je ne sais pas. Écoute, laisse-moi un peu de temps.
Lodaco n’attendit pas la réponse. Il s’était déjà engouffré dans sa voiture. (Ne va pas trop vite dans ton récit. Lodaco est à l'intérieur, et pfiout, en un clin d'œil il se retrouve dans sa voiture. Fais-le simplement quitter la pièce par exemple.)
Encore une fois : "*****"

Six mois plus tard, Lodaco avait trouvé les fonds nécessaires pour la construction de la cité arc–en–ciel. Lui, le virologue reconnu, n’avait eu aucun mal à persuader les plus riches de ce monde à investir dans une cité imprenable, dernier bastion en cas de pandémie.
La forteresse avait été pensée de façon circulaire. A la circonférence se situaient les bâtiments indigos, surnommée zone Newton, puis des lignes de constructions reprenaient les autres couleurs de l’arc–en–ciel en cercles concentriques. (Pour ce passage, personnellement, j'aurais aimé avoir plus d'informations sur la signification de ce "classement" des zones. Pourquoi la zone Newton ? Et pourquoi les autres n'ont pas d'appellation spécifique ?) L’ensemble de la cité était défendu par une barrière électrique de plus de dix mètres de haut qui grillait (vocabulaire mal choisi) les plus aventureux. Aux quatre points cardinaux, un tunnel terminé par un sas permettait un accès direct sur l’extérieur.
Au centre de la cité, une cathédrale/palais (Pas du tout adapté à la narration : "un édifice apparenté tantôt à une cathédrale, tantôt à un palais...") de marbre blanc avait été érigée. (Attention ensuite à ton accord) Demeure du pape Lodaco. (Raccroche-le à la phrase précédente, à l'aide d'une virgule). Cet édifice (Attention si tu changes la phrase précédente, évite la répétition de ce terme) possédait en son pinacle une formidable cloche de cuivre qui égrenait les heures. (Il me semble que les horloges et autres égrènent plus les minutes que les heures. De plus, en modifiant cette expression, tu pourrais donner plus de son à la phrase suivante, qui me parait un peu plate) Toutes les machines s’arrêtaient alors pour laisser le son divin se répandre. Un mécanisme ingénieux était à l’origine de ce prodige.
Quant aux habitants, ils avaient été répartis selon leur degré de mérite, comprenez selon les dons qu’ils avaient promulgués si l’on considère la cité comme un remède. (Maladroit. J'avoue ne pas très bien avoir compris ce que tu voulais dire) Il avait également été décidé de sauver les plus beaux, les plus forts et les plus serviles spécimens de l’espèce humaine. (Rien que ça ?! xD Très élitiste dis donc.) Lodaco avait instauré un nouvel ordre, l’Ordre de la Lumière et il en était le grand chambellan.
Les citoyens pouvaient circuler librement dans chaque partie de la ville, mais devait porter un uniforme de couleur qui indiquaient leur caste. (Tout ça me rappelle décidément une période peu glorieuse de l'histoire d'Europe...) Ils devaient également arborer leur origine par une peinture corporelle. (Leur origine ? C'est-à-dire ? Et puis, ils doivent porter un uniforme ET arborer une peinture corporelle ?)
Les habitants se complaisaient dans la luxure [change de ponctuation : ";" ou ". La..."] la décadence était maîtresse entre ces murs et se sublimait lors du dimanche que Lodaco avait décrété comme jour defestivités. Et ainsi, les orgies pantagruéliques des membres de Lumière (c'est-à-dire que c'est uniquement destiné aux membres de l'Ordre de Lumière ?) trouvaient leur légitimité dans les centaines d’arcs-en-ciel humains qu’elles instiguaient.
Lodaco avait réussi sans difficulté à se faire promulguer grand chambellan et maître de l’Ordre puisqu’il avait su les avertir et les protéger. (Inutile à cet endroit à mon avis. Mentionne-le plutôt la première fois que tu parles de ça) Il portait une grande toge d’un blanc immaculé et ne se séparait jamais de son spectre d’or, symbole de son pouvoir. Certains de ses proches s’interrogeaient sur la mystérieuse clé qui pendait constamment à son cou. Nul ne savait ce qu’elle ouvrait.
Lodaco renforçait aussi son aura en soignant les mercenaires qui se risquaient hors des frontières pour ramener des denrées précieuses. Il avait en effet compris que les hallucinations du masque noir étaient provoquées par un champignon microscopique le recouvrant. Il avait également analysé son propre mucus et découvert que ce mycète était vecteur d’un virus proche de celui de la peste noire. Un virologue aussi doué que lui avait réussi à créer un vaccin. Cependant, il n’était efficace que lorsque la maladie était à un stade peu avancé. (Gnééé ?!)
Il aurait pu soigner Choshekh mais il avait préférer le laisser dans son délire. (Pourquoi cela ? Désir de pouvoir ?) Sur la fin, le pauvre homme gardait le masque sur son visage continuellement. Les taches noires et les bubons (Mouais...) avaient recouvert presque tout son corps. Le virologue s’était rapidement aperçu que ce virus provoquait également une envie irrépressible de cannibalisme. Choshekh avait plusieurs fois essayé de le mordre et il acceptait seulement les singes, cobayes en temps normal, comme nourriture. (Mal tourné) Lodaco avait enfermé son ami dans une pièce spéciale de son laboratoire privé.
Quand il mourut enfin, le virologue était persuadé de pouvoir devenir l’égal d’un dieu. Le corps de son ami servirait pour la phase ultime de son projet. (Deux remarques. 1°) Drôle de considération pour son ami. 2°) Quelle est donc cette phase finale ? (Désolée si tu en parles dans la suite, ça ne m'a pas sauté aux yeux))Et l’apocalypse prophétisée eut lieu, bien aidée en cela par Lodaco. (L'apocalypse est-elle seulement aidée par Lodaco, ou est-elle carrément orchestrée par le virologue ?)
Ce dernier réunit les élus dans la cité tandis que les pauvres hères contaminés commencèrent à se manger entre eux. (Pas assez fort. Pour le coup, sois un peu plus cru. Par exemple : "à se dévorer les uns les autres") Au plus fort de l’épidémie, les zombies cherchèrent les rares survivants et l’odeur de chair fraiche les attira vers la cité arc–en–ciel. C’est ainsi que chaque jour, des dizaines de morts-vivants s’échouaient sur la barrière électrique.

[Nouveau paragraphe]

L’homme que Lodaco soignait aujourd’hui était fiévreux et délirait. Il avait été mordu à l’avant bras par un zombie. D’ordinaire, la contamination par le virus n’entraînait pas ce genre de symptômes. Le mercenaire ne cessait de répéter que les morts vivants avaient un chef, qu'il fallait se méfier du masque noir. Lodaco lui inocula le vaccin ainsi qu’un somnifère. Le grand chambellan avait observé que les zombies étaient dénués d’intelligence et qu'ils ne se regroupaient jamais à plus de trois. Oui, il ne pouvait s’agir que de divagations. Comme celles qui peuplaient ses nuits. Demain, la grande fête chasserait ses démons. Pour un temps.

Les festivités commençaient au premier rayon de soleil dominical pour se terminer aux premières lueurs du lundi.
En ce nouveau dimanche, comme à l’accoutumée, Lodaco frappa de son sceptre la cloche de la cathédrale. Le bruit des bouchons de bouteille répondit à son signal, et les corps se dénudèrent pour fusionner en une fantastique partouze. (Hum... Je pense qu'il y aurait des tournures plus appropriées pour mentionner ça.)
L’orgie battait son plein quand le chef des gardes interpella discrètement le grand chambellan. Minuit venait de sonner.
— Monsieur, nous avons un problème à l’entrée ouest.
— Quel problème ?
Euh, Il vaudrait mieux que vous veniez voir au poste de contrôle.
Lodaco suivit le garde d’un pas preste jusqu’à un bâtiment jouxtant sa cathédrale. A l’intérieur, une centaine d’écrans indiquaient ce qu’il se passait à l’extérieur de la cité ainsi qu’en son sein.
— Jimmy, repasse–nous la bobine de la 24.
Le préposé s’exécuta et Lodaco découvrit des milliers de contaminés fonçant sur la barrière électrique.
— Nom de Dieu ! Mais, normalement, c’est conçu pour résister à une telle charge ? (Quelque chose me gêne dans cette formulation =/)
— Oui, et tous les gardes à proximité ont également tirés sur les assaillants. Le souci, c’est que ce n’était qu’une manœuvre de diversion. Jimmy, caméra 3.
Sur l’écran, un être vêtu d’une cape de couleur sombre et qui semblait affublé (ça collerait mieux avec la suite immédiate du récit) d’un masque noir, apparu dans le couloir ouest. En passant devant la caméra de surveillance, le mystérieux individu la regarda et l’image se brouilla. (Gênant également)
Lodaco blêmit. Lui n’avait pas vu de masque noir. Non, c’est le visage de Choshekh, affreusement mutilé par la maladie, qui l’avait fixé. Celui–là même qui hantait ses nuits.
— Non, non, tu es mort…
— Monsieur ?
— Hein ? Je… Comment a–t–il pu pénétrer jusque-là ?
Nous imaginons qu’il a profité de la coupure. Les caméras ont cessé de fonctionner douze secondes tout comme le blocage magnétique de la porte. Le garde chargé de la surveiller était parti en renfort pour mitrailler les assaillants. Mais rassurez–vous, nos hommes sont déjà à sa recherche. Il n’ira pas bien loin.
Lodaco réfléchit. Oui, la coupure… Effectivement, chaque heure, le système électrique général s’éteignait durant quelques secondes, commandé en cela par l’optimiseur. Cette machine (= l'optimiseur ?), reliée à l’horlogerie de la cloche, coupait l’alimentation, ce qui permettait la meilleure économie d’énergie possible. Cependant, aucun zombie ne pouvait le savoir et actionner la commande d’ouverture manuelle du sas demandait une certaine réflexion.
Le garde interrompit les pensées de Lodaco.
— Monsieur, regardez : l’homme au masque, il est déjà proche de la zone rouge. (C'est-à-dire de la zone qui est colorée en rouge ? Dommage qu'on ne sache pas vraiment où elle se situe par rapport à la zone Newton ou au centre de la Cité)
Sur plusieurs caméras, ils constatèrent en effet que l’inconnu progressait rapidement. Les gardes allant à sa rencontre[pas de virgule] s’arrêtaient comme paralysés par quelque sortilège.
— Qu’est–ce qu’ils foutent ! tempêta le grand chambellan.
— Je ne sais pas, ils ne répondent pas à mon appel[virgule] bredouilla le garde, qui montrait son talkie-walkie grésillant comme excuse.

Lodaco se rua dans son palais et s’enferma dans sa chambre. Il devait savoir. Il ouvrit son armoire et enleva le double fond qui dissimulait un coffre hermétique, semblable à ceux de son laboratoire. Lodaco prit alors la clé qui pendait autour de son cou et l’inséra dans la serrure de la cassette.
Le masque ! Oui, il était bien là. Alors, qui osait l’importuner dans sa cité ? Qui serait assez fou pour se jouer de lui ?
Alerté par un bruissement derrière lui, Lodaco se retourna et vit le coupable. La peur déforma le visage du grand chambellan. Aucun doute possible, c’était Choshekh. Il s’approchait de lui, lentement, tel un souffle, dégustant les larmes de terreur qui s’écoulaient le long des joues du Pape. (Maladroit. A remanier.)
La peur céda la place à la colère et Lodaco chargea sur/vers son ancien ami, son sceptre prêt à s’abattre telle une masse. Mais[pas de virgule] on ne tue pas la mort. (J'adore cette phrase. Elle tombe magnifiquement bien au milieu du récit.) Le symbole de son pouvoir (On voit bien que tu essaies d'éviter la répétition pour le sceptre, mais du coup, ça fait pas très beau) traversa sans résistance le corps de Choshekh qui explosa en une myriade de spores. Par une mystérieuse alchimie, le masque noir s'était également désagrégé. (Je croyais qu'il ne portait pas réellement de masque ? Ou alors ta narration était assez confuse lors du passage de la caméra)
Puis, emporté par l'élan, Lodaco trancha l’arc–en–ciel holographique avant que le sceptre ne s'encastre dans le tableau et ses circuits électriques. La décharge fulgurante que ressentit le grand chambellan vint comme une délivrance. (Là aussi y a un truc qui me gêne) Lui qui avait toujours vécu pour être dans la lumière terminait son existence dans un formidable éclair. Ses cendres se mêlèrent aux spores et tel un essaim elles s'engoufrèrent dans chaque pièce de la cathédrale. Les murs se fissuraient sur leur passage, se noircissaient, victimes d'une putréfaction improbable. Finalement, c'est l'édifice entier qui s’effondra dans un fracas surnaturel, dominé par la chute de sa cloche : le glas sonnait pour la cité arc–en–ciel. Les spores maléfiques s’échappèrent des ruines pour s’en aller frapper tout ses habitants.

Bientôt, l’Ordre de la Lumière n’existerait plus, il ne resterait que les ténèbres.

Joli joli. Au début je ne pensais pas tellement accroché, mais finalement, si. Et quand j'ai eu fini de te lire, je me suis dit que c'était dommage que ce soit si court. Tu as déjà envisagé de réécrire cette histoire sous la forme d'un roman ? Parce que tout ça s'enchaine très rapidement, et du coup, sous forme de roman, tu pourrais gagner un peu à détailler certaines scènes.

(Hum bon, après tout ça j'ai un peu le cerveau en compote, tu m'excuseras donc si mon commentaire final n'est pas très bien mené ^^").

Et pour ce qui est de mes corrections, libre à toi de les appliquer ou de les contester Commentaires sur Le Masque de la Mort Noire. Icon_wink
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Message  nico4g Mar 23 Fév 2010 - 2:26

Merci, merci Eleazare.

Et bien, elle me paraît très bien cette correction !
Voyons ça de plus près Suspect

la sueur suintait de chacun de ses pores (Yeuurk ! Dis comme ça, ça fait pas très classe. T'aurais pas mieux ?)
D'un autre côté, peur et transpiration sont liées donc là, c'est vraiment la terreur Very Happy


(Pourquoi une affirmative et pas une interrogative ?)
parce que c'est arrivé déjà tellement de fois.

A cet endroit, je mettrais une petite marque du style "*****" pour montrer qu'on change d'époque.
Bien vu, la version d'origine en avait pourtant...


(Cette prédiction est-elle censée coller à la "réalité" de ta nouvelle ? Car ce n'est pas ce que j'ai ressenti à la fin.)

Euh... oui ^^. En fait, Lodaco ne porte pas le masque mais c'est en le possédant qu'il est devenu "le dieu" de la cité arc-en-ciel. Cependant, il a "volé" le masque, son propriétaire légitime lui fera payer.

présageait d’une découverte (Pas sûre quant à cette expression... Mais si toi tu l'es, okay)
moi non plus
Razz mais j'aimais bien. Bon, j'ai cherché et j'ai trouvé : "Malgré tout, ces premiers résultats obtenus sur le long terme avec HARPS laissent présager d'intéressantes découvertes dans les mois à venir "

La tension nerveuse qui habitait son ami était palpable. (Euh... A remanier à mon avis.)
Qu'est-ce qui t'embête ? "la tension est palpable" est une expression courante.

whisky
non, non whiskey, irlandais plutôt qu'américain de préférence...

(J'accentuerais plus sur le fait que Choshekh lâche ça comme une bombe tu vois ?)
je vois Suspect mais là justement Choshekh veut montrer ainsi tout son sérieux en soutenant le regard de son ami et vérifier l'impact créé.

(N'oublie pas que tu es dans un dialogue. Le passé simple se prête peu au langage parlé. Opte donc plutôt pour un passé composé)
Ah bon ? je croyais que c'était plus l'action, sa durée qui prévalait.

(Je rajouterais un ou deux signes d'exclamation. On doit sentir que ton personnage est dans tous ses états lorsqu'il dit ça !)
Ouaip, je plussoie

(Ne va pas trop vite dans ton récit. Lodaco est à l'intérieur, et pfiout, en un clin d'œil il se retrouve dans sa voiture. Fais-le simplement quitter la pièce par exemple.)
Hum, oui, même si je veux montrer qu'il est pressé de partir, il va vraiment vite là ^^.

(Pour ce passage, personnellement, j'aurais aimé avoir plus d'informations sur la signification de ce "classement" des zones. Pourquoi la zone Newton ? Et pourquoi les autres n'ont pas d'appellation spécifique ?)
PArce qu'indigo n'est pas une couleur de l'arc-en-ciel, c'est Newton qui l'a ajouté, les autres zones sont donc juste nommé par leur couleur.

grillait (vocabulaire mal choisi)
électrocutait.

cathédrale/palais(Pas du tout adapté à la narration : "un édifice apparenté tantôt à une cathédrale, tantôt à un palais...")
Hum, c'est une astuce que j'ai déjà vu pour montrer la double fonctionnalité ou personnalité.

(Il me semble que les horloges et autres égrènent plus les minutes que les heures. De plus, en modifiant cette expression, tu pourrais donner plus de son à la phrase suivante, qui me parait un peu plate)
ok, je prends minutes.

(Maladroit. J'avoue ne pas très bien avoir compris ce que tu voulais dire)
c'est plus clair comme cela :
Quant aux habitants, ils avaient été répartis selon leur degré de mérite, comprenez selon les dons en espèce trébuchante qu'ils avait effectué en faveur de la cité.

(Leur origine ? C'est-à-dire ? Et puis, ils doivent porter un uniforme ET arborer une peinture corporelle ?)
leur origine pour pas faire de répétition avec caste, je vais mettre rang pour être plus clair. Sinon, oui, vêtement et peinture parce qu'ils se déshabillent ^^.

(c'est-à-dire que c'est uniquement destiné aux membres de l'Ordre de Lumière ?)
oui, de toutes façons, y a qu'eux dans la cité.

Il avait également analysé son propre mucus et découvert que ce mycète était vecteur d’un virus proche de celui de la peste noire. Un virologue aussi doué que lui avait réussi à créer un vaccin. Cependant, il n’était efficace que lorsque la maladie était à un stade peu avancé. (Gnééé ?!)
Lodaco a mis le masque, il a ensuite prélevé de son mucus et découvert un champignon=mycète, qui porte en lui un virus. Lodaco créer un vaccin mais il n'est efficace que lorsque le virus ne s'est pas trop développé. Désolé, je suis biologiste de formation, c'est pas clair pour les non-initiés ?

(Pourquoi cela ? Désir de pouvoir ?)
Exactement, lui le virologue, toujours dans l'ombre, a envie de briller, d'être en pleine lumière (=lodace)

Choshekh avait plusieurs fois essayé de le mordre et il acceptait seulement les singes, cobayes en temps normal, comme nourriture. (Mal tourné)
Choshekh avait plusieurs fois essayé de le mordre. Pour toute nourriture, il acceptait seulement les singes, cobayes en temps normal.

(Deux remarques. 1°) Drôle de considération pour son ami. 2°) Quelle est donc cette phase finale ? (Désolée si tu en parles dans la suite, ça ne m'a pas sauté aux yeux))Et l’apocalypse prophétisée eut lieu, bien aidée en cela par Lodaco. (L'apocalypse est-elle seulement aidée par Lodaco, ou est-elle carrément orchestrée par le virologue ?)
1 oui, le goût du pouvoir fait faire des folies.
2 Lodaco se sert du corps de son ami pour contaminer l'eau, l'air et le virus se répand.

(Pas assez fort. Pour le coup, sois un peu plus cru. Par exemple : "à se dévorer les uns les autres")
MErci Bienvenue

c’est conçu pour résister à une telle charge ? (Quelque chose me gêne dans cette formulation =/)
c'est conçu pour résister à de tels assauts ?

En passant devant la caméra de surveillance, le mystérieux individu la regarda et l’image se brouilla. (Gênant également)
Quand le mystérieux individu passa devant la caméra de surveillance, il se tourna vers elle et l’image sur l'écran de contrôle se brouilla instantanément. (Gênant également)

(C'est-à-dire de la zone qui est colorée en rouge ? Dommage qu'on ne sache pas vraiment où elle se situe par rapport à la zone Newton ou au centre de la Cité)
En fait, j'ai dit que la cité est construite comme un arc en ciel donc il suffit de remonter ses couleurs ^^.

dégustant les larmes de terreur qui s’écoulaient le long des joues du Pape. (Maladroit. A remanier.)
savourant les ....

(Je croyais qu'il ne portait pas réellement de masque ? Ou alors ta narration était assez confuse lors du passage de la caméra)
Tous les autres voient le masque sauf Lodaco qui voit à travers le masque.

La décharge fulgurante que ressentit le grand chambellan vint comme une délivrance. (Là aussi y a un truc qui me gêne)
Une décharge fulgurante traversa le corps du grand chambellan. La délivrance tant attendue était enfin venue.

MErci pour les autres corrections dont je vais tenir compte. Si tu as accroché, c'est que j'ai bien pompé sur la nouvelle Poe ^^.

Tu as déjà envisagé de réécrire cette histoire sous la forme d'un roman ? Parce que tout ça s'enchaine très rapidement, et du coup, sous forme de roman, tu pourrais gagner un peu à détailler certaines scènes.
Oui, mais j'avais surtout envie de faire ma version de cette nouvelle. Je suis pas sûr de pouvoir tenir sur la distance ^^, surtout dans ce style . Suspect
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Message  Elea Mar 23 Fév 2010 - 16:15

nico4g a écrit:
la sueur suintait de chacun de ses pores (Yeuurk ! Dis comme ça, ça fait pas très classe. T'aurais pas mieux ?)
D'un autre côté, peur et transpiration sont liées donc là, c'est vraiment la terreur Very Happy
En fait ce que je voulais dire, c'est que je voyais plus une formulation comme "son corps était couvert de sueurs" qui fait moins... "gerbant" x_X

(Pourquoi une affirmative et pas une interrogative ?)
parce que c'est arrivé déjà tellement de fois.


(Cette prédiction est-elle censée coller à la "réalité" de ta nouvelle ? Car ce n'est pas ce que j'ai ressenti à la fin.)

Euh... oui ^^. En fait, Lodaco ne porte pas le masque mais c'est en le possédant qu'il est devenu "le dieu" de la cité arc-en-ciel. Cependant, il a "volé" le masque, son propriétaire légitime lui fera payer.
Il serait donc utile de préciser tout ça dans ton récit.

La tension nerveuse qui habitait son ami était palpable. (Euh... A remanier à mon avis.)
Qu'est-ce qui t'embête ? "la tension est palpable" est une expression courante.
Oui c'est vrai. Mais dit comme ça, mélangé dans la phrase, ça me paraissait moins évident en fait.

(J'accentuerais plus sur le fait que Choshekh lâche ça comme une bombe tu vois ?)
je vois Commentaires sur Le Masque de la Mort Noire. Suspect mais là justement Choshekh veut montrer ainsi tout son sérieux en soutenant le regard de son ami et vérifier l'impact créé.
Il n'empêche que cette nouvelle fait l'effet d'une bombe à Lodaco non ?

(N'oublie pas que tu es dans un dialogue. Le passé simple se prête peu au langage parlé. Opte donc plutôt pour un passé composé)
Ah bon ? je croyais que c'était plus l'action, sa durée qui prévalait.
Imagine que tu racontes une anecdote sur ta vie à tes enfants... Tu la raconteras au passé composé et non au passé simple, peu importe l'action et sa durée.

(Ne va pas trop vite dans ton récit. Lodaco est à l'intérieur, et pfiout, en un clin d'œil il se retrouve dans sa voiture. Fais-le simplement quitter la pièce par exemple.)
Hum, oui, même si je veux montrer qu'il est pressé de partir, il va vraiment vite là ^^.
Quitter la pièce en un clin d'œil montre tout autant qu'il est pressé de partir. Si tu tiens vraiment à le faire monter en voiture, fais-le par étapes.

(Pour ce passage, personnellement, j'aurais aimé avoir plus d'informations sur la signification de ce "classement" des zones. Pourquoi la zone Newton ? Et pourquoi les autres n'ont pas d'appellation spécifique ?)
PArce qu'indigo n'est pas une couleur de l'arc-en-ciel, c'est Newton qui l'a ajouté, les autres zones sont donc juste nommé par leur couleur.
Une petite explication serait-elle de trop dans le récit ? Parce que jusqu'à présent j'étais persuadée que l'indigo était bel et bien une couleur de l'arc-en-ciel.

(Maladroit. J'avoue ne pas très bien avoir compris ce que tu voulais dire)
c'est plus clair comme cela :
Quant aux habitants, ils avaient été répartis selon leur degré de mérite, comprenez selon les dons en espèce trébuchante qu'ils avait effectué en faveur de la cité.
Hum, à vrai dire, j'ai l'impression que c'est encore moins clair comme ça =/

(c'est-à-dire que c'est uniquement destiné aux membres de l'Ordre de Lumière ?)
oui, de toutes façons, y a qu'eux dans la cité.
J'avais pas bien compris qu'il n'y avait que eux dans la cité. Je pensais qu'ils étaient en fait une sorte d'élite de l'élite.

Il avait également analysé son propre mucus et découvert que ce mycète était vecteur d’un virus proche de celui de la peste noire. Un virologue aussi doué que lui avait réussi à créer un vaccin. Cependant, il n’était efficace que lorsque la maladie était à un stade peu avancé. (Gnééé ?!)
Lodaco a mis le masque, il a ensuite prélevé de son mucus et découvert un champignon=mycète, qui porte en lui un virus. Lodaco créer un vaccin mais il n'est efficace que lorsque le virus ne s'est pas trop développé. Désolé, je suis biologiste de formation, c'est pas clair pour les non-initiés ?
Si j'ai bien compris, lorsqu'on porte le masque, notre mucus est infecté c'est ça ? Si c'est bien le cas, essaie de bien montrer ce petit point qui n'est peut-être pas évident pour tous tes lecteurs.

(Pourquoi cela ? Désir de pouvoir ?)
Exactement, lui le virologue, toujours dans l'ombre, a envie de briller, d'être en pleine lumière (=lodace)
Caractère du personnage qui mérite d'être explicite dans ton récit.

Choshekh avait plusieurs fois essayé de le mordre et il acceptait seulement les singes, cobayes en temps normal, comme nourriture. (Mal tourné)
Choshekh avait plusieurs fois essayé de le mordre. Pour toute nourriture, il acceptait seulement les singes, cobayes en temps normal.
Proposition : "Choshekh avait plusieurs fois essayé de le mordre, alors qu'en temps normal, la seule nourriture qu'il acceptait étaient les singes qui servaient de cobaye."

(Deux remarques. 1°) Drôle de considération pour son ami. 2°) Quelle est donc cette phase finale ? (Désolée si tu en parles dans la suite, ça ne m'a pas sauté aux yeux))Et l’apocalypse prophétisée eut lieu, bien aidée en cela par Lodaco. (L'apocalypse est-elle seulement aidée par Lodaco, ou est-elle carrément orchestrée par le virologue ?)
1 oui, le goût du pouvoir fait faire des folies.
2 Lodaco se sert du corps de son ami pour contaminer l'eau, l'air et le virus se répand.
Je pense que ça c'est un détail important que tu oublies de mentionner.

c’est conçu pour résister à une telle charge ? (Quelque chose me gêne dans cette formulation =/)
c'est conçu pour résister à de tels assauts ?
Ma gêne portait plutôt sur le début de la phrase. "Est-ce que la barrière est conçue pour résister à une telle charge ?" Mais c'est un détail, tu peux le laisse comme ça quand même je pense. Ma phrase est trop longue, alors qu'il est un peu en panique.

En passant devant la caméra de surveillance, le mystérieux individu la regarda et l’image se brouilla. (Gênant également)
Quand le mystérieux individu passa devant la caméra de surveillance, il se tourna vers elle et l’image sur l'écran de contrôle se brouilla instantanément. (Gênant également)
Je trouve ça moins gênant comme ça.

dégustant les larmes de terreur qui s’écoulaient le long des joues du Pape. (Maladroit. A remanier.)
savourant les ....
En fait, la façon dont tu tournes ça ne va pas. Que ce soir le verbe déguster ou savourer, il ne peut pas le faire comme ça. A la limite, il peut savourer l'image de Lodaco dans cette posture, mais il ne peut pas savourer ses larmes sans le toucher tu vois ? =/

___________

Voilà, je t'ai re-commenté ce qui devait l'être, le reste me convient =)
Par contre je en connais pas la nouvelle dont tu t'es inspiré, donc là-dessus je ne pourrai pas juger ^^"
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Message  nico4g Mer 24 Fév 2010 - 1:27

En fait ce que je voulais dire, c'est que je voyais plus une formulation comme "son corps était couvert de sueurs" qui fait moins... "gerbant" x_X

J'aime les trucs dégeus Twisted Evil

Imagine que tu racontes une anecdote sur ta vie à tes enfants... Tu la raconteras au passé composé et non au passé simple, peu importe l'action et sa durée.
Là, j'ai un doute. Pourquoi pas l'imparfait et le passé simple ? J'ai essayé, ça passe bien.

Hum, à vrai dire, j'ai l'impression que c'est encore moins clair comme ça =/
Mince, en fait, c'est ironique : on fait croire que seul le mérite a prévalu pour le rang alors que c'est plutôt l'argent donné pour la construction de la cité qui a compté.

A la limite, il peut savourer l'image de Lodaco dans cette posture, mais il ne peut pas savourer ses larmes sans le toucher tu vois ? =/
Justement ,c 'est une image que je voulais faire ^^. Un peu comme "il se repaît de la peur".

Bon, j'ai fait des modifs pour le reste, je verrai comme ça passe en cas de nouveau correcteur. Encore merci pour ton aide précieuse.
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Message  MrSonge Mer 24 Fév 2010 - 5:57

Là, j'ai un doute. Pourquoi pas l'imparfait et le passé simple ? J'ai essayé, ça passe bien.
Le problème que soulève Eleazare n'est pas de concordance des temps mais d'oralité. Plus personne ne parle au passé simple de façon spontanée et les rares qui s'y essaye sont perçus comme des verbeux désuets...
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Message  nico4g Mer 24 Fév 2010 - 10:50

Parfait, Mr Songe, c'est exactement ce que je cherchais à créer comme climax : vieille atmosphère fantastique anglaise.
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Message  MrSonge Mer 24 Fév 2010 - 12:49

Oui je pensais bien que c'était ton intention, à la lecture du texte, mais je n'osais pas extrapoler tes intentions. ^^ Par contre, à ta place, je mettrais tout son récit au passé simple. Parce que "La curiosité l'emporta (...) je l'ai remis" c'est très étrange. "La curiosité l'emporta (...) je le remis le lendemain" me semble plus logique...

D'ailleurs, j'ai lu (il a longtemps il est vrai) la nouvelle de Poe, bien sûr, dans son incontournable recueil mais j'aurais trouvé intéressant que tu nous expliques exactement ce que tu as voulu gardé, ce qui t'a inspiré, pourquoi et comment. Bon évidemment pas besoin de nous faire un commentaire composé en 4 copies, hein. Wink D'autant qu'il y a deux-trois petites choses évidentes à la lecture mais... d'autres qui m'ont sûrement échappées.
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Message  nico4g Mer 24 Fév 2010 - 20:53

"La curiosité l'emporta (...) je le remis le lendemain" me semble plus logique...
A moi aussi ^^, je vais corriger, merci.

En guise de commentaire, je te propose ce copié-collé-résumé (oui, je sais, la fumisterie est un vilain défaut Cool ). Bon, on devine clairement les pistes que j'ai suivi et la différence principale que j'ai exploré : le blanc au lieu du noir pour la dernière pièce : même la lumière n'est pas synonyme de pureté, elle aveugle ceux qui ne songent qu'à briller (idée de Baudrillard sur "la lumière obscène").

Une peste effroyable, alias la Mort Rouge, dépeuple la contrée. Les habitants touchés présentaient les symptômes suivants : « C'étaient des douleurs aiguës, un vertige soudain, et puis un suintement abondant par les pores, et la dissolution de l'être. Des taches pourpres sur le corps, et spécialement sur le visage de la victime, la mettaient au ban de l'humanité, et lui fermaient tout secours et toute sympathie. »

Lorsque la moitié de ces domaines fut dépeuplée, le prince Prospero se réunit avec un millier de ses amis dans une abbaye fortifiée. « C'était un vaste et magnifique bâtiment, une création du prince, d'un goût excentrique et cependant grandiose. Un mur épais et haut lui faisait une ceinture. Ce mur avait des portes de fer. Les courtisans, une fois entrés, se servirent de fourneaux et de solides marteaux pour souder les verrous. Ils résolurent de se barricader contre les impulsions soudaines du désespoir extérieur et de fermer toute issue aux frénésies du dedans. » Prospero avait également fait en sorte que tous les moyens de plaisir y soient disponibles. Tout pour que les journées ne soient que de longues orgies.

« Ce fut vers la fin du cinquième ou sixième mois de sa retraite, et pendant que le fléau sévissait au-dehors avec le plus de rage, que le prince Prospero gratifia ses mille amis d'un bal masqué de la plus insolite magnificence.
Tableau voluptueux que cette mascarade ! Mais d'abord laissez-moi vous décrire les salles où elle eut lieu. Il y en avait sept, - une enfilade impériale.
Les salles étaient si irrégulièrement disposées, que l'oeil n'en pouvait guère embrasser plus d'une à la fois. Au bout d'un espace de vingt à trente yards, il y avait un brusque détour, et à chaque coude un nouvel aspect. À droite et à gauche, au milieu de chaque mur, une haute et étroite fenêtre gothique donnait sur un corridor fermé qui suivait les sinuosités de l'appartement. Chaque fenêtre était faite de verres coloriés en harmonie avec le ton dominant dans les décorations de la salle sur laquelle elle s'ouvrait. Celle qui occupait l'extrémité orientale, par exemple, était tendue de bleu, - et les fenêtres étaient d'un bleu profond. La seconde pièce était ornée et tendue de pourpre, et les carreaux étaient pourpres. La troisième, entièrement verte, et vertes les fenêtres. »

Une couleur différente pour chaque salle et dans la dernière, noire tapissé de velours écarlate, s'élevait, contre le mur de l'ouest, une gigantesque horloge d'ébène.
« Son pendule se balançait avec un tic-tac sourd, lourd, monotone ; et quand l'aiguille des minutes avait fait le circuit du cadran et que l'heure allait sonner, il s'élevait des poumons d'airain de la machine un son clair, éclatant, profond et excessivement musical, mais d'une note si particulière et d'une énergie telle, que d'heure en heure, les musiciens de l'orchestre étaient contraints d'interrompre un instant leurs accords pour écouter la musique de l'heure. »

« C'était éblouissant, étincelant ; il y avait du piquant et du fantastique ;des fantaisies monstrueuses comme la folie ; il y avait du beau, du licencieux, du bizarre en quantité, tant soit peu du terrible, et du dégoûtant à foison. Bref, c'était comme une multitude de rêves qui se pavanaient çà et là dans les sept salons. Et ces rêves se contorsionnaient en tous sens, prenant la couleur des chambres ; et l'on eût dit qu'ils exécutaient la musique avec leurs pieds, et que les airs étranges de l'orchestre étaient l'écho de leurs pas.
Et, de temps en temps, on entend sonner l'horloge d'ébène de la salle de velours. Et alors, pour un moment, tout s'arrête, tout se tait, excepté la voix de l'horloge. »

Lors d’un bal costumé, les invités de Prospero remarquent, aux douze coups de minuit, qu’un mystérieux étranger est parmi eux. « Le personnage était grand et décharné, et enveloppé d'un suaire de la tête aux pieds. Le masque qui cachait le visage représentait si bien la physionomie d'un cadavre raidi, que l'analyse la plus minutieuse aurait difficilement découvert d'artifice. Mais le masque avait été jusqu'à adopter le type de la Mort Rouge. Son vêtement était barbouillé de sang, - et son large front, ainsi que tous les traits de sa face, étaient aspergés de l'épouvantable écarlate. »

« Quand les yeux du prince Prospero tombèrent sur cette figure de spectre, on le vit d'abord convulsé par un violent frisson de terreur ou de dégoût ; mais, une seconde après, son front s'empourpra de rage.
- Qui ose, - demanda-t-il, d'une voix enrouée, aux courtisans debout près de lui.

« Ce fut alors que le prince Prospero, exaspéré par la rage et la honte de sa lâcheté d'une minute, s'élança précipitamment à travers les six chambres, où nul ne le suivit ; car une terreur mortelle s'était emparée de tout le monde. Il brandissait un poignard nu, et s'était approché impétueusement à une distance de trois ou quatre pieds du fantôme qui battait en retraite, quand ce dernier, arrivé à l'extrémité de la salle de velours, se retourna brusquement et fit face à celui qui le poursuivait. Un cri aigu partit, - et le poignard glissa avec un éclair sur le tapis funèbre où le prince Prospero tombait mort une seconde après.

Alors, invoquant le courage violent du désespoir, une foule se précipita à la fois dans la chambre noire ; et, saisissant l'inconnu, qui se tenait, comme une grande statue, droit et immobile dans l'ombre de l'horloge d'ébène, ils se sentirent suffoqués par une terreur sans nom, en voyant que sous le linceul et le masque cadavéreux, qu'ils avaient empoignés avec une si violente énergie, ne logeait aucune forme palpable.
On reconnut alors la présence de la Mort Rouge.
Elle était venue comme un voleur de nuit. Et tous les convives tombèrent un à un dans les salles de l'orgie inondées d'une rosée sanglante, et chacun mourut dans la posture désespérée de sa chute.
Et la vie de l'horloge d'ébène disparut avec celle du dernier de ces êtres joyeux. Et les flammes des trépieds expirèrent. Et les Ténèbres, et la Ruine, et la Mort Rouge établirent sur toutes choses leur empire illimité. »
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Message  MrSonge Mer 24 Fév 2010 - 21:01

C'est très gentil de t'être donné cette peine mais j'ai relu le Masque de la Mort Rouge cet après-midi, histoire de me familiariser à nouveau avec la chose et en effet, c'est maintenant beaucoup plus clair ! Merci !! Wink
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