IMPERIALDREAMER
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Conte

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Message  Gwen Mer 28 Avr 2010 - 16:28

Voilà une graine d'histoire, toute critique sera la bienvenue...

https://imperialdreamer.1fr1.net/nouvelles-f120/conte-t2446.htm#64427
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Message  Itzpapalotl Mer 28 Avr 2010 - 17:11


Il y a longtemps, j’étais une petite graine dorée, de peuplier ou de chêne, ça n’a pas d’importance vous savez.

Déposé au milieu de la forêt, je mâchonnais des brins odorants d’herbe violette, sombre et triste, dans la lueur verte des plus grands que moi. Une éternelle grisaille venant de l’ouest m’avait presque rendu aveugle. Avant tu parlais d'une graine... Donc "Déposée" et "rendue"... ou alors la transition n'est pas assez claire.

Qu’ils étaient ennuyeux, toujours silencieux, jamais souriants. Je voyais bien qu’ils se gonflaient d’importance sur leurs troncs immenses. Leurs feuilles épaisses me cachaient quelque chose. Je n’aimais pas ces secrets qui n’étaient pas partagés. Je trouve que ce n'est pas très clair, tu ne devrais pas passer de l'éternelle grisaille qui rend presque aveugle aux plus grands... ce que je veux dire, c'est qu'il faudrait que tu formules autrement ces phrases ou le passage d'une idée à l'autre.


Un jour d’été, ma vie allait chavirer. Je fis une rencontre rare et merveilleuse : un doux vent s’était levé sur mon enveloppe tendre. Ce courant a secoué le mur des feuilles vertes et brunes au dessus de moi, élevant un murmure jaloux et frissonnant. Les deux termes sont trop proches, ne serait-ce qu'au niveau sonore.

J’ai cru voir un ange descendre de ce rayon. Un rayon de Lumière ! Vous imaginez ?
Il était tiède et rassurant. En se posant sur moi, une émotion bizarre m’a remplie (= Quand il s'est posé sur moi, une émotion bizarre m'a étreinte, le terme rempli n'est pas très beau). D’un coup, une tige verte (= vert) pâle est sortie tout droit de mon cœur.
Je me suis senti (=sentie) vivre.


Mais le plus beau allait venir : une fleur étrange semblait voler dans ce nuage de poussière d’or, sans ne (= pas besoin du ne) jamais faire mine de tomber. Ses couleurs déjà attiraient l’œil, je n’en avais jamais vu (=vues) de telles ! Des couleurs du feu : du rouge profond jusqu’au jaune d’or, pleines de vie.

En s’approchant de moi, toujours suspendue en l’air, elle me donna son nom : Papillon. Et ses ailes, que j’avais cru être des feuilles, étaient d’une finesse translucide. Il (organise mieux le passage de fleur volante à papillon, là on est resté sur l'idée de la fleur) ne tenait pas en place, et sa pensée semblait courir continuellement elle aussi. Il m’offrit ainsi, au milieu d’une chanson sur la rivière, l’herbe et les roseaux, de m’emmener voir ce qui se passait un peu plus haut.

Désolée, je n'ai pas le temps d'aller plus loin, mais j'aime beaucoup ce début. Il est léger, un peu comme le papillon qui arrive. De la prose poétique. Tu devrais resserrer un peu plus ton expression pour certaines images mais je trouve ça vraiment sympathique.
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Message  Gwen Mer 28 Avr 2010 - 17:44

je te remercie beaucoup pour ce début, je vais déjà corriger les maladresses que tu as relevées. Je suis bien contente que ça te plaise... : )
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Message  Itzpapalotl Jeu 29 Avr 2010 - 9:41

Je ne me fis pas prier, je ne me souciais guère d’être trop léger(=légère, puisque tu parles toujours de la graine) et de ne pas savoir voler. Le monde était encore neuf, et moi, posé (=posée)comme un roi ailé, j’affichais une mine orgueilleuse et pleine de fierté. Quand nous dépassèrent (dépassâmes) les vieux arbres rabougris, j’éclatais (j'éclatai) d’un petit rire malicieux… Mais il resta figé sur mes lèvres lorsque je vis le Ciel. Il avait le bleu pâle des myosotis lavés par la pluie, c’était magnifique. Des fleurs de coton voguaient ça et là, (ici la virgule n'est pas nécessaire) dans l’immensité. J’aurais voulu aller les toucher, jouer avec eux, mais ils étaient encore trop hauts.

Je demandais donc à mon nouvel ami de monter avec rapidité pour les rejoindre, mais ma demande le fit sourire. Il ne pouvait pas grimper si haut m’avoua-t-il(=là par contre je mettrais une virgule entre si haut et m'avoua) . Boudeur, je m’aventurais dans ce qui se passait en dessous (=je comprends ce que tu veux dire mais la phrase est maladroite).

Mon cœur fit un bon, nous n’étions pas si loin du sol, mais pour une graine qui n’avait jamais quitté la terre, j’eu (=eus) un peu le vertige. Les couleurs explosaient en bouquets de tulipes, de coquelicots et de marguerites sous mon air ébahi. J’aurais voulu pouvoir sentir toutes les odeurs de la prairie en un instant, en voir toutes les nuances (=il faudrait inverser le sens de tes images, tu commences avec les odeurs et ensuite tu reviens sur les couleurs, ça perturbe un peu). Je me moquais des gros bourdons qui vrombissaient avec lenteur, nous les dépassions en riant, butinant aux plus belles fleurs. Je ressortais des pétales recouvert (=recouverte, n'oublie pas, tu es une graine) de pollen et éternuant à qui mieux-mieux.

Mon étrange monture repris un peu d’altitude, quand elle croisa soudain un petit moineau étourdi. Pour l’éviter, elle se pencha sur le côté, si bien que, glissant, je finis par tomber. En équilibre sur un courant d’air, je criais (criai) au Papillon de revenir… en vain. Une autre idée l’entrainait déjà ailleurs, et il ne m’entendait plus.

Le vent me dispersa, moi et mon Amour désordonné (=pas très clair, on se demande ce que vient faire l'amour là-dedans et de quoi tu parles). Je me suis retrouvé empli (retrouvée emplie) de vide, porté (portée) par un courant d’air, inutile. Je fini (finis) par retomber sur le sol, plein (pleine) de fatigue et incapable de grandir. J’avais atterri au milieu d’un grand champ, et j’entendais, chose nouvelle pour moi, la mer au loin.

Malgré mon orgueil, la Terre eu pitié de moi, elle m’a nourrie, donné ses forces. J’étais sacrément affamé (affamée). En échange, je lui racontais des secrets que j’avais volés au vent. Je construisais dans le silence du sol des racines ténues, pour faire le lien entre elle et les hauteurs.
Avant de pousser vers le Soleil, il faut creuser profondément pour être amarré pendant les tempêtes. J’ai puisé tout ce qu’il y avait de bon avec gourmandise, pour que ma croissance soit vive et forte.
Je me suis rendue compte à partir de ces temps là que j’avais été bien aveugle en ne regardant qu’au dessus de moi. Il existait tellement de choses dans les profondeurs et autour de moi (tu répètes deux fois moi, aux alentours serait mieux) que j’en fus surpris et heureux ( surprise et heureuse, idem, c'est toujours la graine qui parle). J’apprenais à me connaitre, à voir ma propre énergie.

J’avais cherché la lumière dans le Soleil, mais la Lumière que j'attendais était plus vive que la simple lumière du jour. Plus vive, et pourtant moins brillante pour des yeux qui ne la voient pas. Si vous regardez bien, vous verrez qu’elle est en chaque chose, on en est empli. Seulement, sans Amour, elle reste une lumière froide, qui ne se projette pas. Je l’ai vue et donnée avec mon cœur. (Tu emploies trop le terme lumière, essaye de le modifier une ou deux fois).

Dès lors, mon ventre devint un petit tronc brun et lisse. Je n’avais pas beaucoup de cheveux encore, mais le nouveau printemps arrivant, au milieu de mes feuilles, poussèrent des fleurs d’un rose pâle et tendre. (C'est le moment où tu pourrais faire la transition, non en parlant de son ventre qui devient mais bien d'elle-même qui se transforme en arbre. C'est tellement rapide qu'à ma première lecture ce passage ne m'avait pas frappée.)

Je ne pensais plus à ce que j’avais pu faire hier, c’était passé et sans importance, tout aussi sans importance que ce que pourrait être demain. Seul m’importait le moment présent.

Quand je fus enfin assez sage, je transmis tout ce que j’avais engrangé, et personne n’avait goûté des fruits aussi bons que les miens. J’en étais drôlement fier (fière - si tu veux passer au masculin pour que ce soit l'arbre qui parle, il faudrait faire une phrase de transition plus marquée, car moi j'en suis restée à l'idée de graine qui parle), mais n’en tirait aucun orgueil. Je les partageais avec les abeilles, je tendais mes branches aux oiseaux. Mais par dessus tout, j’aimais regarder danser les papillons dans le soir, ils me rappelaient une aventure d’il y a bien longtemps. A présent, j’allais bien plus haut qu’eux, mais j’avais aussi de grandes racines pour me nourrir et m’abreuver. Mes branches se tendaient loin à côté de moi, jusqu’à la mer à l’est, et à la veille (vieille sans doute) forêt à l’ouest.

Aujourd’hui, j’ai enfin trouvé l’équilibre parfait, mais je suis bien vieux… Rien ne reste jamais immuable, toute chose change (perso je l'aurais mis au pluriel). Nous sommes continuellement parcourus par des flux de sensations, il faut tout transformer en amour.

Des petites graines d’hommes sont venues m’abattre ce matin, ils voulaient voir ce qui se trouvait par delà la mer. Ils ont du (dû) penser que je ferais un beau navire… Je ne sais si j’aurais la beauté de ce qui fut ma monture à moi. Ceci est ma fin, mais si je n’existe plus en tant qu’arbre et (ici je mettrais une virgule plutôt qu'un et)que je n’abrite plus les oiseaux, (là je supprimerais la virgule) ni ne nourris plus les abeilles et les bourdons, je transmettrais mon énergie dans un million d’autres choses j’espère… (j'inverserais la phrase la modifierais, "j'espère que je transmettrais mon énergie à des millions d'autres choses"... ah, et avec ta phrase sur les choses qui changent juste avant, tu devrais utiliser un autre terme. )

J'aime toujours. Le ton est léger. Le récit est parfois un peu embrouillé, parce qu'au début tu parles d'une graine et ensuite tu mets tout au masculin. Il faut que tu choisisses entre les deux car la manière dont est agencée ton texte ne permet pas au lecteur de sentir à quel moment tu commences à penser en arbre. Il faudrait faire une petite phrase de passage, qui marquerait bien que ta graine est devenue arbre. Je sais que tu le fais, quand tu parles du ventre et du tronc, mais ce n'est pas assez clair pour le lecteur.
Il y a quelques mots que tu répètes un peu trop souvent aussi. Quant à l'histoire "d'Amour", si c'est le message de ton texte, marque-le plus et introduis-le. Là quand on arrive à l'Amour dispersé on se demande ce que ça vient faire là.
Je pense que j'ai fait le tour...
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Message  MrSonge Jeu 29 Avr 2010 - 16:11

Chose promise, chose due, ma chère Prêtresse ! ^^

Il y a longtemps, j’étais une petite graine dorée, de peuplier ou de chêne, ça n’a pas d’importance vous savez.
Pourquoi, à la fin, ne pas accentuer l'effet de suspension par trois points de... suspension ^^

Un jour d’été, ma vie allait chavirer.
Je ne vois pas trop l'utilité de cette temporalité biscornue. «Un jour d'été, ma vie chavira.»

En se posant sur moi, une émotion bizarre m’a étreinte. D’un coup, une tige d'un vert pâle est sortie tout droit de mon cœur.
Je me suis senti vivre.
Tu commences au passé simple, pourquoi tu passes au passé composé ?

Je ne me fis pas prier, je ne me souciais guère d’être top léger et de ne pas savoir voler.
Je croyais que tu parlais d'une graine...

Quand nous dépassèrent les vieux arbres rabougris, j’éclatais d’un petit rire malicieux…
Sur ce coup-là, je te laisse chercher ta (hideuse) faute ! xD

Des fleurs de coton voguaient ça et là, dans l’immensité. J’aurais voulu aller les toucher, jouer avec eux, mais ils étaient encore trop hauts.
=> "avec elles"

Je demandais donc à mon nouvel ami de monter avec rapidité pour les rejoindre, mais ma demande le fit sourire.
Répétition de «demandais» et «demande».

J’apprenais à me connaitre, à voir ma propre énergie.
«voir ma propre énergie» me fait un effet très artificiel

Je ne pensais plus à ce que j’avais pu faire hier, c’était passé et sans importance, tout aussi sans importance que ce que pourrait être demain.
«tout aussi sans importance», me fait un peu mal aux oreilles. xD

Mes branches se tendaient loin à côté de moi, jusqu’à la mer à l’est, et à la veille forêt à l’ouest.
«vieille»
Beaucoup de "à" dans cette phrase.

Alors, d'abord pour la forme, quelques fautes d'orthographe dont certaines assez énormes, mais je te pardonne largement, je vaux pas mieux et puis c'est distraite qu'on t'aime ! ^^
J'ai beaucoup aimé la manière dont tu présentes cette longue allégorie qu'est ton conte, les images fines et poétiques que tu déploies, en était bucolique sans tomber dans les clichés qui foisonnent dans ce genre-là. Le fond m'a laissé un peu plus heu... dubitatif, mais ça c'est tout personnel, ne fais pas attention.
Donc un texte qui porte bien son titre, très bien ficelé et mené de plume de maître... heu de prêtresse !
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Message  Pacô Sam 1 Mai 2010 - 12:02

Il m’offrit ainsi, au milieu d’une chanson sur la rivière, l’herbe et les roseaux, de m’emmener voir ce qui se passait un peu plus haut.
=> on offre d'emmener ?
=> je dirais plus on propose...

posée comme un reine ailée,
=> comme une reine ailée

Il avait le bleu pâle des myosotis lavés par la pluie, c’était magnifique.
=> un point virgule à la place de la virgule, non ?

mais pour une graine qui n’avait jamais quitté la terre, j’eus un peu le vertige
=> mais si la graine vient d'un arbre, n'était-elle pas haut perché dans l'un de celui-ci avant de tomber au sol ?

la Terre eu pitié de moi, elle m’a nourrie, donné ses forces.
=> eut

J’avais cherché la lumière dans le Soleil, mais la Lumière que j'attendais était plus vive que la simple lumière du jour.
=> bof le triple lumière...

tout ce que j’avais engrangé
=> eurk... engrangé, y'a mieux tout de même. Surtout lorsqu'on parle de "savoir" (engrangé, ça fait très farine dans un grenier ^^)
=> suggestion : "tout ce que j'avais acquis" ou un truc du genre

A présent, j’allais bien plus haut qu’eux,
=> accent sur le A


Appréciation linguistique :

Une prose très poétique. A tel point que les images sont tellement accumulées que certaines fois, l'on s'y perd.
Mais ne change rien à cela (mises à part quelques petites broutilles...) car j'aime vraiment l'idée générale et ce mélange de poésie narrée.

Même reproche que Iznapoltz : tu devrais marqué le moment où le narrateur se sent "graine" et au moment où il se sent "arbre". Car en effet, les accords modifiés ont tendance à déboussoler =/.

Beaucoup d'images. D'autres plus ou moins fines que d'autres. Certaines plus maladroites aussi et moins adaptées :
J’avais cherché la lumière dans le Soleil, mais la Lumière que j'attendais était plus vive que la simple lumière du jour.
Pour ne citer qu'elle Wink.

Très agréable à lire néanmoins.

Appréciation du récit :

Très belle allégorie de la vie d'un arbre. Un titre bien choisi et une morale bien présente/pensante.
L'aventure du papillon m'a tout de suite plu ; surtout lorsqu'ils se quittent.

Le début reste néanmoins un peu flou : tu commences alors qu'elle est déjà au sol. Mais une graine ne naît-elle pas à la fleur de l'arbre géniteur ?
Pourquoi ne pas avoir mentionné non plus le rôle maternel de l'abeille qui butine ? Surtout que tu parles d'elles à un moment et j'ai regretté le fait que tu n'en touches pas deux mots.

La fin serait presque triste. J'aurais même encore accentué un peu plus cet effet.
Et enfin, j'ai aimé le contraste entre début et fin. L'innocence et l'impétuosité de la petite graine qui se transforme peu à peu en calme sagesse de l'Arbre.

Magnifique Wink.


N'oublie pas cependant qu'ici prime le principe du "don contre don". Tu es déjà à ton second texte publié et commenté sur le forum et tu n'as pas encore tellement critiqué tes collègues auteurs.
Pense à le faire à l'avenir Wink.
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Message  domingo Dim 9 Mai 2010 - 20:42

Après avoir lu ton texte j'ai pensé à ceci:
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » de Lavoisier
Tu traites l'idée de l'impermanence des choses, c'est ça ? C'est bien pensé, bien écrit mais je crois que cette histoire serait beaucoup mieux en illustration !
Par contre à un moment tu utilises le masculin puis le féminin, je n'ai pas compris pourquoi.

Dommage que tu n'aies pas fait le récit de la traversée de la mer !
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