"Gaza 1956, en Marge de l'Histoire" et "Palestine"
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"Gaza 1956, en Marge de l'Histoire" et "Palestine"
Joe Sacco, Gaza 1956, en Marge de l'Histoire, Gallisol, 424 pages,7 janvier 2010.
Prix : 27.55 €
En commençant à écrire sur la Palestine, j'ai dû lire énormément pour me documenter ( c'est pas le petit chapitre vu en 1ere ou terminale en histoire qui m'aurait donné assez d'éléments ! )
Et je suis tombée dans mes recherches sur cette bande dessinée....
Joe Sacco vit aux USA et, en fait, ce bonhomme a créé un genre à lui tout seul : la BD reportage.
Gaza 1956, en Marge de l'Histoire aborde un sujet complètement méconnu je pense en France, ( et quasiment oublié là-bas en fait... ) : un massacre de près de 275 civils, perpétré par l'armée israélienne dans la ba,de de Gaza, à Khan Younis et d'une dizaine d'autres à Rafah, ville voisine, en 1956. Entre novembre 2002 et mai 2003, le dessinateur reporter se rend à trois reprises sur le terrain et embarque le lecteur à la recherche de traces du massacre.
Le dessin est magnifique, très expressif. Très dur aussi. J'avoue que le livre m'ait tombé des mains plusieurs fois. C'est une chose de lire 256 civils massacrés, s'en est une autre de le voir transcrit en dessin, en visages... Mais c'est un véritable travail d'historien qui est fait là...
Sur l'histoire récente du conflit israelo-palestinien, il a également écrit
Palestine, 288 pages, Rackham, 15 janvier 2010.
Prix : 24.70 €
Prix : 27.55 €
En commençant à écrire sur la Palestine, j'ai dû lire énormément pour me documenter ( c'est pas le petit chapitre vu en 1ere ou terminale en histoire qui m'aurait donné assez d'éléments ! )
Et je suis tombée dans mes recherches sur cette bande dessinée....
Joe Sacco vit aux USA et, en fait, ce bonhomme a créé un genre à lui tout seul : la BD reportage.
Gaza 1956, en Marge de l'Histoire aborde un sujet complètement méconnu je pense en France, ( et quasiment oublié là-bas en fait... ) : un massacre de près de 275 civils, perpétré par l'armée israélienne dans la ba,de de Gaza, à Khan Younis et d'une dizaine d'autres à Rafah, ville voisine, en 1956. Entre novembre 2002 et mai 2003, le dessinateur reporter se rend à trois reprises sur le terrain et embarque le lecteur à la recherche de traces du massacre.
Le dessin est magnifique, très expressif. Très dur aussi. J'avoue que le livre m'ait tombé des mains plusieurs fois. C'est une chose de lire 256 civils massacrés, s'en est une autre de le voir transcrit en dessin, en visages... Mais c'est un véritable travail d'historien qui est fait là...
Sur l'histoire récente du conflit israelo-palestinien, il a également écrit
Palestine, 288 pages, Rackham, 15 janvier 2010.
Prix : 24.70 €
Re: "Gaza 1956, en Marge de l'Histoire" et "Palestine"
Ce serait donc presque une bande dessinée non ?
C'est vrai que ça doit être percutant de voir des scènes de violence ; peut-être plus que par l'écrit.
Après, je ne sais pas si c'est bien utile... Après tout, à quoi bon montrer de la violence ? Pour faire réagir ? Pour choquer ?
Je pense que ça ne fonctionne que le temps de la lecture du bouquin, puis ensuite on reprend sa petite vie douillette d'occidental.
C'est vrai que ça doit être percutant de voir des scènes de violence ; peut-être plus que par l'écrit.
Après, je ne sais pas si c'est bien utile... Après tout, à quoi bon montrer de la violence ? Pour faire réagir ? Pour choquer ?
Je pense que ça ne fonctionne que le temps de la lecture du bouquin, puis ensuite on reprend sa petite vie douillette d'occidental.
Re: "Gaza 1956, en Marge de l'Histoire" et "Palestine"
C'est un bd et c'est un travail d'historien et de journaliste.
Les images dures sont sur le 1er ouvrage...
Je trouve surprenante ta reflexion, alors à quoi bon écrire des bouquins d'histoire ou des articles journalistiques ? A quoi sert de faire nuits et brouillard ? tant qu'on y est ? ou de récolter des témoignages de survivants ( j'ai entendu des anciens aprler des camps de déportation, crois moi que c'est d'une autre violenc enecore ! )
C'est juste le support qui change et qui me semble moi très intéressant.
Et puis, les images ne sont pas dures parce qu'elles sont "crues", ( ce qui n'est pas le cas, ça ne déborde pas de sang et autres horreurs de ce style, surtout que le style : encre de chine et donc noir et blanc très stylisé, n'y prête pas ) elles sont dures par les faits mêmes qu'elles racontent et par le fait que c'est basé sur des témoignages, aps sur de l'imagination romancière...
Les images dures sont sur le 1er ouvrage...
Je trouve surprenante ta reflexion, alors à quoi bon écrire des bouquins d'histoire ou des articles journalistiques ? A quoi sert de faire nuits et brouillard ? tant qu'on y est ? ou de récolter des témoignages de survivants ( j'ai entendu des anciens aprler des camps de déportation, crois moi que c'est d'une autre violenc enecore ! )
C'est juste le support qui change et qui me semble moi très intéressant.
Et puis, les images ne sont pas dures parce qu'elles sont "crues", ( ce qui n'est pas le cas, ça ne déborde pas de sang et autres horreurs de ce style, surtout que le style : encre de chine et donc noir et blanc très stylisé, n'y prête pas ) elles sont dures par les faits mêmes qu'elles racontent et par le fait que c'est basé sur des témoignages, aps sur de l'imagination romancière...
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