Commentaires pour l'Aube Rouge
4 participants
Page 1 sur 1
RevAn- Talent Habitué
- Nombre de messages : 103
Age : 32
Localisation : Lille
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 151
Date d'inscription : 05/02/2011
Re: Commentaires pour l'Aube Rouge
Je ne sais pas si tu t'es rendu sur d'autres sujets de commentaires, mais j'ai pour habitude de faire en premier lieu un petit relevé méthodique de toutes les choses qui m'intriguent. Parfois pour complimenter, mais bien souvent pour reprocher, je dois l'avouer .
Ensuite, j'applique un commentaire qui se divise en deux axes : l'un sur la forme, l'autre sur le fond.
La règle d'or à retenir sur ImperialDream, c'est que nous avons une certaine étique de correcteurs. J'entends par là que chaque commentaire a pour objectif d'apporter une vision différente sur ton texte, des critiques argumentées et des pistes de travail. Bien entendu, tout le commentaire reste subjectif, puisque énoncé par un correcteur qui est bien souvent lui-même écrivain. Il est alors tout à fait envisageable de contester les corrections - même qu'on vous y encourage.
Notre travail s'arrête ici et l'on estime qu'un texte est valide si l'auteur parvient à justifier son texte par une argumentation solide : il prouve ainsi sa valeur et son positionnement littéraire.
On commence .
=> de plus, c'est quoi la différence entre le Grand Leader et l'imperialisme ?
=> quels sont donc ces récents évènements ?
=> et répétition de "armée" (avec "armés et bien en vue")
=> peut-on vraiment parler de supporters ? Ce sont plus des partisans, des fidèles, des adhérents du parti etc. ou simplement le peuple. Mais supporter a déjà la connotation du sportif (ce qui retire toute idée politique et c'est dommage) et en plus, ça a aussi la connotation du challenge. Or ici, c'est juste qu'on l'acclame.
=> et c'est un peu maladroit. je te conseille : "Depuis ses dix-huit ans."
Appréciation linguistique :
Si je dois être franc dès le départ, je n'aime pas l'atmosphère du texte.
Tu veux être centré sur le personnage principal, le garde du corps, mais c'est une concentration qui prend des airs de rébarbatif : on a l'impression, surtout au début, que tu ré-appliques toujours les mêmes structures syntaxiques, que tu rabâches le même vocabulaire et que tu ne fais pas évoluer ou progresser la narration. Comme une expectative constante.
Au final, on se demande si nous ne sommes pas en train de piétiner et c'est ennuyeux.
Ce qui donne aussi cette impression de "rabâchage", c'est la structure surchargée de tes phrases. Prenons quelques exemples :
En effet, tout au long de ton texte, tu utilises des noms, voire des groupes nominaux. S'ils ont des compléments épithètes, comme "imbéciles" et "clairsemés", ça va et ça passe.
Par contre, s'ils ont des complément de nom comme "du changement", "de cette lumière" et "de l'Amérique" dans une même phrase, ça commence à être lourd et ça piège ta fluidité.
Veille donc à limiter ces compléments du nom, caractérisés par un "de" introductif.
Si je pouvais néanmoins te faire des compliments, ce serait très certainement sur le bon rendu de la fermeture d'esprit du garde du corps. Je ne sais pas si c'est du bon ou du mauvais, mais on a l'impression de ne pas vivre du tout la situation : on n'entend pas les cris de la foule, on ne perçoit pas les musiques (parce qu'il doit y avoir de la musique), on n'est d'ailleurs aucunement dérangé par les collègues qui pourraient éventuellement nous glisser deux ou trois mots par l'oreillette.
Est-ce voulu ?
Cette absence renforce l'impression de total renfermement, de l'enclavement dans l'idéologie socialiste, et si c'est ce que tu voulais rendre, c'est réussi.
On n'aurait toutefois quelques regrets à ne pas vivre la scène avec la foule. Quitte à la faire vivre d'une manière négative : les cris de la foule portent sur le système, les mots glissés dans l'oreillette l'agacent, la musique est nulle etc.
En conclusion, on a l'impression dans ce texte de vivre une scène diffusé en boucle et comme si l'on était dans une bulle. C'est-à-dire qu'il y a une certaine forme de rabâchage, une lourdeur dans l'expression et on a l'impression de finalement ne pas participer à la situation - sachant que le dernier point peut être nuancé.
Outre cela, le vocabulaire socialiste est présent. Je ne suis pas assez spécialisé dans le domaine pour dire s'il est correct, mais on sent bien la dévotion du personnage au communisme.
Appréciation du récit :
Concernant le fond, j'ai là aussi quelques petits regrets notamment au niveau du scénario en lui-même. Jusqu'au bout, j'ai cru à un retournement de situation, j'ai cru qu'un élément nouveau allait modifier la tournure de ce qui semblait pré-écrit.
Et puis non.
Et ça donne une certaine forme de frustration. Au début, c'est bien : tu donnes d'emblée le ton :
Mais ensuite... ? Pourquoi écrire sur une scène qui semble convenue et qui est comprise depuis le début par le lecteur. Quelle découverte avons-nous à faire par la suite ?
Tu vois, j'aurais cru à un retournement de situation : soit qu'il se faisait tuer avant, soit qu'il ne tuait finalement pas le président sud-coréen, soit qu'il vivait dans un petit monde à lui et que finalement il ne vivait qu'un fantasme etc.
Mais là... on a envie de se dire : "ah mais tout ça pour ça ?"
Je ne dirais pas qu'il y a de la déception, mais disons que l'on aurait pu s'attendre à mieux.
Pour revenir sur la redondance du scénario, je dirais que ré-employer les mêmes termes pour désigner une même scène - celle de l'arrivée du convoi - aurait tendance à nous donner l'impression d'avoir plusieurs caméras qui filment une même situation mais sur plusieurs plans différents.
Donne une progression à ce récit, parce que tout le début semble empreint d'une même idée .
Et mon dernier souci dans la compréhension du récit, ce sont les noms des protagonistes. Je crois que j'ai eu du mal à me retrouver et à els confondre entre eux. Une bonne technique pour ne pas pour nous perdre, nous pauvres occidentaux qui ne comprenons rien à la logique de ces prénoms là, ce serait d'identifier et de personnaliser les personnages. Par exemple, je ne sais pas, par une anecdote ou par un trait physique. Les vêtements du président, sa tête, son allure... bref, quelque chose qui nous caractérise sa personne. Parce que le nom (compliqué) a tendance à ne pas nous le faire assimiler, parce que ce n'est pas notre culture.
En conclusion, je ne peux dire que j'ai apprécié le texte après tout ce que je viens de te balancer à la tête.
Mais il ne faut pas non plus que tu crois que je fais ça par plaisir : j'ai voulu t'exprimer mon ressenti. Je pense que ce texte a un bon fond et j'ai par ailleurs trouvé judicieuce l'idée : on écrit peu sur la Corée du Nord (peut-être parce qu'on a peu d'informations sur elle ?).
Mais il a une forme qui le rend, pour moi, plus ou moins inintéressant car même si tu veux rester prostré dans l'esprit du garde du corps - dont j'ai oublié le nom - il y a un certain manque de dynamisme, manque de structure et ça fait un peu fouillis rabâché.
Si tu veux le reprendre, n'hésite pas à demander davantage d'explications sur tel ou tel point ou des exemples de ré-écritures.
Bonne continuation !
PS : et passe dans la salle d'interrogatoire si tu veux qu'on analyse ton profil littéraire, et qu'on sache ce qui t'importe le plus dans les critiques faites sur tes textes .
Ensuite, j'applique un commentaire qui se divise en deux axes : l'un sur la forme, l'autre sur le fond.
La règle d'or à retenir sur ImperialDream, c'est que nous avons une certaine étique de correcteurs. J'entends par là que chaque commentaire a pour objectif d'apporter une vision différente sur ton texte, des critiques argumentées et des pistes de travail. Bien entendu, tout le commentaire reste subjectif, puisque énoncé par un correcteur qui est bien souvent lui-même écrivain. Il est alors tout à fait envisageable de contester les corrections - même qu'on vous y encourage.
Notre travail s'arrête ici et l'on estime qu'un texte est valide si l'auteur parvient à justifier son texte par une argumentation solide : il prouve ainsi sa valeur et son positionnement littéraire.
On commence .
=> cette fin de phrase s'essoufflepour que les lumières du Juché et du Grand Leader chassent les ténèbres de l’impérialisme et de la soumission aux fausses croyances.
=> de plus, c'est quoi la différence entre le Grand Leader et l'imperialisme ?
=> typographie : pas d'espace entre place et les trois points "..."Le convoi blindé, constitué d’une dizaine de véhicules, arriva finalement sur la place …
=> accord : incité
Les récents évènements avaient incités les autorités
=> quels sont donc ces récents évènements ?
=> bien en vuearmés et bien en vus.
=> c'est un peu redondant à force, surtout si tu ne donnes pas des détails précis et que tu restes dans la "généralité descriptive"Entouré d’une véritable armée de policiers
=> et répétition de "armée" (avec "armés et bien en vue")
=> accent sur le AA son passage, ses supporters agitaient des drapeaux sud-coréens.
=> peut-on vraiment parler de supporters ? Ce sont plus des partisans, des fidèles, des adhérents du parti etc. ou simplement le peuple. Mais supporter a déjà la connotation du sportif (ce qui retire toute idée politique et c'est dommage) et en plus, ça a aussi la connotation du challenge. Or ici, c'est juste qu'on l'acclame.
=> bof le "imperceptiblement". Tu ne sens pas toi-même qu'il fait un peu tache ici ?Kim Sung-min secoua la tête imperceptiblement.
=> Il ne manque pas "ans" ?Depuis l’âge de dix-huit.
=> et c'est un peu maladroit. je te conseille : "Depuis ses dix-huit ans."
Appréciation linguistique :
Si je dois être franc dès le départ, je n'aime pas l'atmosphère du texte.
Tu veux être centré sur le personnage principal, le garde du corps, mais c'est une concentration qui prend des airs de rébarbatif : on a l'impression, surtout au début, que tu ré-appliques toujours les mêmes structures syntaxiques, que tu rabâches le même vocabulaire et que tu ne fais pas évoluer ou progresser la narration. Comme une expectative constante.
Au final, on se demande si nous ne sommes pas en train de piétiner et c'est ennuyeux.
Ce qui donne aussi cette impression de "rabâchage", c'est la structure surchargée de tes phrases. Prenons quelques exemples :
Ici, c'est l'ensemble de la phrase qui est lourde, avec un "pour que" qui s'étend sur la longueur. Il faut tenter de voir si tu ne peux pas diviser cette phrase en deux morceaux et éviter de se perdre dans une prolongation de la proposition subordonnée. Parce que l'absence du verbe conjugué dans cette subordonnée renforce le manque de dynamisme.Cette période restait nécessaire pour l’avènement d’un monde meilleur, pour que les lumières du Juché et du Grand Leader chassent les ténèbres de l’impérialisme et de la soumission aux fausses croyances.
Là, c'est le second point caractéristique de ton texte, qui augmente l'effet de surcharge.La crainte du changement favoriserait le rejet de cette lumière, et les infidèles imbéciles rejoindraient les rangs clairsemés des esclaves de l’Amérique.
En effet, tout au long de ton texte, tu utilises des noms, voire des groupes nominaux. S'ils ont des compléments épithètes, comme "imbéciles" et "clairsemés", ça va et ça passe.
Par contre, s'ils ont des complément de nom comme "du changement", "de cette lumière" et "de l'Amérique" dans une même phrase, ça commence à être lourd et ça piège ta fluidité.
Veille donc à limiter ces compléments du nom, caractérisés par un "de" introductif.
Si je pouvais néanmoins te faire des compliments, ce serait très certainement sur le bon rendu de la fermeture d'esprit du garde du corps. Je ne sais pas si c'est du bon ou du mauvais, mais on a l'impression de ne pas vivre du tout la situation : on n'entend pas les cris de la foule, on ne perçoit pas les musiques (parce qu'il doit y avoir de la musique), on n'est d'ailleurs aucunement dérangé par les collègues qui pourraient éventuellement nous glisser deux ou trois mots par l'oreillette.
Est-ce voulu ?
Cette absence renforce l'impression de total renfermement, de l'enclavement dans l'idéologie socialiste, et si c'est ce que tu voulais rendre, c'est réussi.
On n'aurait toutefois quelques regrets à ne pas vivre la scène avec la foule. Quitte à la faire vivre d'une manière négative : les cris de la foule portent sur le système, les mots glissés dans l'oreillette l'agacent, la musique est nulle etc.
En conclusion, on a l'impression dans ce texte de vivre une scène diffusé en boucle et comme si l'on était dans une bulle. C'est-à-dire qu'il y a une certaine forme de rabâchage, une lourdeur dans l'expression et on a l'impression de finalement ne pas participer à la situation - sachant que le dernier point peut être nuancé.
Outre cela, le vocabulaire socialiste est présent. Je ne suis pas assez spécialisé dans le domaine pour dire s'il est correct, mais on sent bien la dévotion du personnage au communisme.
Appréciation du récit :
Concernant le fond, j'ai là aussi quelques petits regrets notamment au niveau du scénario en lui-même. Jusqu'au bout, j'ai cru à un retournement de situation, j'ai cru qu'un élément nouveau allait modifier la tournure de ce qui semblait pré-écrit.
Et puis non.
Et ça donne une certaine forme de frustration. Au début, c'est bien : tu donnes d'emblée le ton :
Et c'est bien, parce que c'est une ouverture qui donne l'eau à la bouche.Par une triste journée d’automne, le monde allait basculer dans le chaos.
Mais ensuite... ? Pourquoi écrire sur une scène qui semble convenue et qui est comprise depuis le début par le lecteur. Quelle découverte avons-nous à faire par la suite ?
Tu vois, j'aurais cru à un retournement de situation : soit qu'il se faisait tuer avant, soit qu'il ne tuait finalement pas le président sud-coréen, soit qu'il vivait dans un petit monde à lui et que finalement il ne vivait qu'un fantasme etc.
Mais là... on a envie de se dire : "ah mais tout ça pour ça ?"
Je ne dirais pas qu'il y a de la déception, mais disons que l'on aurait pu s'attendre à mieux.
Pour revenir sur la redondance du scénario, je dirais que ré-employer les mêmes termes pour désigner une même scène - celle de l'arrivée du convoi - aurait tendance à nous donner l'impression d'avoir plusieurs caméras qui filment une même situation mais sur plusieurs plans différents.
Donne une progression à ce récit, parce que tout le début semble empreint d'une même idée .
Et mon dernier souci dans la compréhension du récit, ce sont les noms des protagonistes. Je crois que j'ai eu du mal à me retrouver et à els confondre entre eux. Une bonne technique pour ne pas pour nous perdre, nous pauvres occidentaux qui ne comprenons rien à la logique de ces prénoms là, ce serait d'identifier et de personnaliser les personnages. Par exemple, je ne sais pas, par une anecdote ou par un trait physique. Les vêtements du président, sa tête, son allure... bref, quelque chose qui nous caractérise sa personne. Parce que le nom (compliqué) a tendance à ne pas nous le faire assimiler, parce que ce n'est pas notre culture.
En conclusion, je ne peux dire que j'ai apprécié le texte après tout ce que je viens de te balancer à la tête.
Mais il ne faut pas non plus que tu crois que je fais ça par plaisir : j'ai voulu t'exprimer mon ressenti. Je pense que ce texte a un bon fond et j'ai par ailleurs trouvé judicieuce l'idée : on écrit peu sur la Corée du Nord (peut-être parce qu'on a peu d'informations sur elle ?).
Mais il a une forme qui le rend, pour moi, plus ou moins inintéressant car même si tu veux rester prostré dans l'esprit du garde du corps - dont j'ai oublié le nom - il y a un certain manque de dynamisme, manque de structure et ça fait un peu fouillis rabâché.
Si tu veux le reprendre, n'hésite pas à demander davantage d'explications sur tel ou tel point ou des exemples de ré-écritures.
Bonne continuation !
PS : et passe dans la salle d'interrogatoire si tu veux qu'on analyse ton profil littéraire, et qu'on sache ce qui t'importe le plus dans les critiques faites sur tes textes .
Re: Commentaires pour l'Aube Rouge
RevAn nous montre un bon exemple de fanatique manipulé. Le récit est coupé par
des retours en arrière qui apportent des précisions sur le personnage et la situation politique.
J'aurais aimé en savoir davantage sur le « formatage » de Sung-mi. Je n'ai pas compris comment il est arrivé dans la garde présidentielle et quel rôle le vieux Japonais enlevé a joué dans son intégration dans la Corée du Sud.
Malgré cela et les améliorations demandées par Pacô, ce texte m'a accroché.
des retours en arrière qui apportent des précisions sur le personnage et la situation politique.
J'aurais aimé en savoir davantage sur le « formatage » de Sung-mi. Je n'ai pas compris comment il est arrivé dans la garde présidentielle et quel rôle le vieux Japonais enlevé a joué dans son intégration dans la Corée du Sud.
Malgré cela et les améliorations demandées par Pacô, ce texte m'a accroché.
Dernière édition par ferdi le Dim 6 Fév 2011 - 17:00, édité 1 fois
ferdi- Talent Expérimenté
- Nombre de messages : 229
Age : 86
Localisation : jura
Emploi/loisirs : Lecture- écriture- jardinage- photo
Votre talent : Aucun
Points : 222
Date d'inscription : 08/12/2010
Re: Commentaires pour l'Aube Rouge
Déjà, je te remercie de ce commentaire si détaillé. Je tiens à préciser que c'est un premier jet, lu une seule fois par un autre lecteur qui l'a apprécié. C'est d'ailleurs "le prologue probable" de mon roman (Je suis en train de chercher justement en écrivant des nouvelles)
J'ai lu tout ton commentaire, et je suis d'accord avec ce que tu as dit.
Tes remarques sont judicieuses. Il faut dire que je m'attendais pas à des félicitations non plus. C'est un premier jet (j'ai du mal à corriger si on ne m'indique pas ce qui cloche) donc forcément, il y a des choses à revoir.
En tout cas, merci de ce commentaire.
J'ai lu tout ton commentaire, et je suis d'accord avec ce que tu as dit.
Il faut savoir que la propagande du Parti véhicule toujours les mêmes idées. Et elles reviennent sans cesse. Bâtards d'américains, fantoches du Sud, Grand Leader, lutte contre l'impérialisme yankee. Alors, ça fait parti du personnage.on a l'impression, surtout au début, que tu ré-appliques toujours les mêmes structures syntaxiques, que tu rabâches le même vocabulaire et que tu ne fais pas évoluer ou progresser la narration. Comme une expectative constante.
.Là, c'est le second point caractéristique de ton texte, qui augmente l'effet de surcharge.
En effet, tout au long de ton texte, tu utilises des noms, voire des groupes nominaux. S'ils ont des compléments épithètes, comme "imbéciles" et "clairsemés", ça va et ça passe.
Par contre, s'ils ont des complément de nom comme "du changement", "de cette lumière" et "de l'Amérique" dans une même phrase, ça commence à être lourd et ça piège ta fluidité.
Veille donc à limiter ces compléments du nom, caractérisés par un "de" introductif
C'était le cas. En plus de montrer lamotivation et la dévotion du garde du corps à la cause nord-coréenne.Cette absence renforce l'impression de total renfermement, de l'enclavement dans l'idéologie socialiste, et si c'est ce que tu voulais rendre, c'est réussi.
Là je peux comprendre. Mais il s'agit du prologue de mon roman. Qui se termine sur une guerre entre les deux Corées (pour spoil mais on s'en doute). La doctrine nord-coréenne veut frapper un grand coup avant une invasion, en décapitant une élite du gouvernement. L'assassinat du Président sud-coréenne a été plusieurs fois tenté, et ça m'avait semblé un bon départ. De plus, c'est pour montrer la dangerosité du fanatique (même si elle paraît évident). On peut tout faire, mais au final un type seul et motivé peut aller loin, très loin dans ses actions.Jusqu'au bout, j'ai cru à un retournement de situation, j'ai cru qu'un élément nouveau allait modifier la tournure de ce qui semblait pré-écrit.
C'est pourquoi je les appelle par la suite le garde et le Fantoche. Pas assez il me semble donc je vais essayer de plus le faire ressortir.Et mon dernier souci dans la compréhension du récit, ce sont les noms des protagonistes.
Tes remarques sont judicieuses. Il faut dire que je m'attendais pas à des félicitations non plus. C'est un premier jet (j'ai du mal à corriger si on ne m'indique pas ce qui cloche) donc forcément, il y a des choses à revoir.
En tout cas, merci de ce commentaire.
RevAn- Talent Habitué
- Nombre de messages : 103
Age : 32
Localisation : Lille
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 151
Date d'inscription : 05/02/2011
Re: Commentaires pour l'Aube Rouge
Merci de ton commentaire ferdi.
Je veux bien essayer de mieux l'inclure dans le récit en lui-même.
Les Nord-Coréens ont enlevés des dizaines de Japonais et de Sud-Coréens, qui ont enseigné les coutumes de leurs pays à des espions ou soldats des forces spéciales qui devaient s'y infiltrer.
Cela lui a permis d'être intégré en Corée du Sud en passant pour un membre de la communauté coréenne du Japon. Naturalisé, il est entré dans les services de sécurité, et à force de mérite, a réussi à intégrer le Secret Service chargé de protéger le Président. Ensuite, on connaît la suite ^^
J'aurais aimé en savoir davantage sur le « formatage » de Sung-mi. Je n'ai pas compris comment il est arrivé dans la garde présidentielle et quel rôle le vieux Japonais enlevé a joué dans son intégration dans la Corée du Sud.
Je veux bien essayer de mieux l'inclure dans le récit en lui-même.
Les Nord-Coréens ont enlevés des dizaines de Japonais et de Sud-Coréens, qui ont enseigné les coutumes de leurs pays à des espions ou soldats des forces spéciales qui devaient s'y infiltrer.
Cela lui a permis d'être intégré en Corée du Sud en passant pour un membre de la communauté coréenne du Japon. Naturalisé, il est entré dans les services de sécurité, et à force de mérite, a réussi à intégrer le Secret Service chargé de protéger le Président. Ensuite, on connaît la suite ^^
RevAn- Talent Habitué
- Nombre de messages : 103
Age : 32
Localisation : Lille
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 151
Date d'inscription : 05/02/2011
Re: Commentaires pour l'Aube Rouge
Merci RevAn pour ces précisions que j'ignorais. Je ne dois pas être le seul.
Dernière édition par ferdi le Dim 6 Fév 2011 - 16:59, édité 1 fois
ferdi- Talent Expérimenté
- Nombre de messages : 229
Age : 86
Localisation : jura
Emploi/loisirs : Lecture- écriture- jardinage- photo
Votre talent : Aucun
Points : 222
Date d'inscription : 08/12/2010
Re: Commentaires pour l'Aube Rouge
Je vais les insérer dans le texte. Pour renforcer l'idée de la préparation minutieuse, et de la patience de certains fanatiques prêt à tout sacrifier pour atteindre leur cible.
RevAn- Talent Habitué
- Nombre de messages : 103
Age : 32
Localisation : Lille
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 151
Date d'inscription : 05/02/2011
Re: Commentaires pour l'Aube Rouge
Globalement j'ai trouvé pas mal de répétitions, j'en ai trouvé 84 (dixit antidote)
Depuis l’âge de dix-huit.
L’ennemi héréditaire. Un vieux Japonais enlevé sur une des plages de son sol natal pour servir la Corée.
Son discours du 3 octobre 2020 pour la fête de l’indépendance.
Cynique, mais de l’humour quand même.
Il n'y a pas de verbe conjugué.
Depuis l’âge de dix-huit.
L’ennemi héréditaire. Un vieux Japonais enlevé sur une des plages de son sol natal pour servir la Corée.
Son discours du 3 octobre 2020 pour la fête de l’indépendance.
Cynique, mais de l’humour quand même.
Il n'y a pas de verbe conjugué.
Re: Commentaires pour l'Aube Rouge
Toute campagne de propagande véhicule une même idée, sinon les esprits ne seraient pas formatés. Mais ce n'est pas cela que l'on ressent forcément à travers ton texte.
Non, on a plutôt l'impression que c'est l'auteur qui déraille un peu et qui nous décrit sans cesse une même action - et il n'y a rien de politique là-dessous.
Rien ne t'empêche cela dit - ce serait même mieux - de faire des références aux matraquages de la propagande nord-coréenne le long de ta description pour rendre mieux l'effet de la dévôtion du garde du corps. Ce serait même une description moins "kitch", avec la répétition du convoi de bagnoles super génial des américains (scène hollywoodienne à souhait) et beaucoup plus axé et en collaboration avec le fond du récit.
Non ?
Ensuite, je te donnais mon avis en tant que nouvelle. Alors oui, pour introduire un roman, c'est envisageable - même si ça peut paraître un peu convenu.
Mais tu vois, si je pouvais te souffler une idée, je dirais qu'il serait judicieux que la forme serve le fond. Quel est le but du fond ? Créer la surprise auprès du peuple sud-coréen avec l'assassinat du président par son propre garde du corps.
Alors pourquoi ne pas faire de même avec la forme ?
Si tu nous faisais croire ou nous laissait entendre depuis le début que la cible du garde du corps était quelqu'un d'autre que le président, si tu rédigeais ton texte dans l'optique que l'on ne s'attende pas à qui serait tué, tu renforcerais l'idée de la surprise, de l'attentat - qui est aussi surprenant qu'angoissant pour les peuples occidentaux qui aiment le confort d'une petite vie routinière - et tu donnerais une toute autre dimension à ta nouvelle, j'en suis certain.
Mais c'est une idée lancée au vent, bien entendu et ce n'est pas ma fonction que de t'imposer un scénario ou une forme d'écriture.
Enfin, pour caractériser tes personnages, l'esprit humain est fait de telle façon qu'il canalise l'information au premier coup d'oeil - ce qui forme les préjugés diraient mon professeur de communication.
L'idée est donc de donner un aspect aux protagonistes dès leur entrée, sinon c'est raté :
Non, on a plutôt l'impression que c'est l'auteur qui déraille un peu et qui nous décrit sans cesse une même action - et il n'y a rien de politique là-dessous.
Rien ne t'empêche cela dit - ce serait même mieux - de faire des références aux matraquages de la propagande nord-coréenne le long de ta description pour rendre mieux l'effet de la dévôtion du garde du corps. Ce serait même une description moins "kitch", avec la répétition du convoi de bagnoles super génial des américains (scène hollywoodienne à souhait) et beaucoup plus axé et en collaboration avec le fond du récit.
Non ?
Ensuite, je te donnais mon avis en tant que nouvelle. Alors oui, pour introduire un roman, c'est envisageable - même si ça peut paraître un peu convenu.
Mais tu vois, si je pouvais te souffler une idée, je dirais qu'il serait judicieux que la forme serve le fond. Quel est le but du fond ? Créer la surprise auprès du peuple sud-coréen avec l'assassinat du président par son propre garde du corps.
Alors pourquoi ne pas faire de même avec la forme ?
Si tu nous faisais croire ou nous laissait entendre depuis le début que la cible du garde du corps était quelqu'un d'autre que le président, si tu rédigeais ton texte dans l'optique que l'on ne s'attende pas à qui serait tué, tu renforcerais l'idée de la surprise, de l'attentat - qui est aussi surprenant qu'angoissant pour les peuples occidentaux qui aiment le confort d'une petite vie routinière - et tu donnerais une toute autre dimension à ta nouvelle, j'en suis certain.
Mais c'est une idée lancée au vent, bien entendu et ce n'est pas ma fonction que de t'imposer un scénario ou une forme d'écriture.
Enfin, pour caractériser tes personnages, l'esprit humain est fait de telle façon qu'il canalise l'information au premier coup d'oeil - ce qui forme les préjugés diraient mon professeur de communication.
L'idée est donc de donner un aspect aux protagonistes dès leur entrée, sinon c'est raté :
- soit le lecteur a une vision faussée du personnage et il est difficile de la lui retirer
- soit le lecteur n'arrive plus à identifier et oublie un peu l'existence du personnage
Re: Commentaires pour l'Aube Rouge
Ah ouais. Quand même. Bah je sais ce qui me reste à faire. Au boulot !Globalement j'ai trouvé pas mal de répétitions, j'en ai trouvé 84 (dixit antidote)
C'est tout à fait possible. En plus, je vois déjà comment je peux le représenter.Rien ne t'empêche cela dit - ce serait même mieux - de faire des références aux matraquages de la propagande nord-coréenne le long de ta description pour rendre mieux l'effet de la dévôtion du garde du corps.
Ca me rappelle une phrase d'un film que j'ai beaucoup aimé. Si tu veux tuer quelqu'un sans que l'on sache pourquoi, fais-le à côté du Président des Etats Unis.Si tu nous faisais croire ou nous laissait entendre depuis le début que la cible du garde du corps était quelqu'un d'autre que le président, si tu rédigeais ton texte dans l'optique que l'on ne s'attende pas à qui serait tué, tu renforcerais l'idée de la surprise, de l'attentat - qui est aussi surprenant qu'angoissant pour les peuples occidentaux qui aiment le confort d'une petite vie routinière - et tu donnerais une toute autre dimension à ta nouvelle, j'en suis certain.
.Mais c'est une idée lancée au vent, bien entendu et ce n'est pas ma fonction que de t'imposer un scénario ou une forme d'écriture
Cependant, j'apprécie le conseil.
J'en prends noteL'idée est donc de donner un aspect aux protagonistes dès leur entrée, sinon c'est raté :
soit le lecteur a une vision faussée du personnage et il est difficile de la lui retirer
soit le lecteur n'arrive plus à identifier et oublie un peu l'existence du personnage
Vu la qualité des commentaires et de l'aide, je pense que oui.Tu le posteras ton roman aussi ?
RevAn- Talent Habitué
- Nombre de messages : 103
Age : 32
Localisation : Lille
Emploi/loisirs : Etudiant
Votre talent : Écriture
Points : 151
Date d'inscription : 05/02/2011
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|