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Eclairez ma lanterne [Edilivre]

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Eclairez ma lanterne [Edilivre] Empty Eclairez ma lanterne [Edilivre]

Message  lg2b Mar 22 Fév 2011 - 10:07

Chers collègues, bonjour.

J'ai reçu, le 04 février 2011, un contrat d'édition de la part d'Edilivre. J'ai su souvent vent de cette maison d'édition, qui d'après certaines personnes, n'en serait pas vraiment une.

J'ai également vu qu'elle était présente dans la rubrique "Maisons d'édition à éviter" sur le forum.

Ce matin, j'ai reçu l'appel téléphonique d'une charmante jeune femme qui m'a dit (je cite): "Le comité de lecture juge votre texte sur le fond et aussi la forme. Sur le fond, ils ont trouvé votre histoire intrigante, qui tient le lecteur en haleine constante. Sur la forme, c'est très fluide, on a beaucoup de facilité à lire votre texte. Il n'y a pas de fautes grammaticales ou de syntaxes. Le comité de lecture a juste souligné quelques coquilles, ce qui est tout à fait normal".

Je tiens également à préciser qu'elle a apporté à l'appuie de son avis quelques exemples se trouvant dans mon livre, ce qui prouverai qu'il a bien été lu (ou vite lu...).

Bon, sachant que je cherche une maison d'édition pas trop grande, qui propose des contrats à compte d'éditeur, et qui pourrait faire partager mon livre, pensez-vous qu'Edilivre est approprié? Comme je l'ai cité dans un autre sujet, l'argent m'est égal. Edilivre propose des revenus de 10% seulement. Personnellement, si je suis certain qu'ils m'assurent une bonne petite diffusion, je signe chez eux. De toute façon, je n'ai pas grande chose à perdre, et eux non pas trop à gagner à me publier et à ne pas me diffuser (si je ne paye aucune option supplémentaire).

Pouvez-vous me donner vos avis SVP? Je compte sur vous Wink!
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Message  Pacô Mar 22 Fév 2011 - 11:04

Les éditions Edilivre sont un moindre mal - pourrions-nous dire en gardant toute la réserve qu'il convient.

Pour résumer son histoire, EDILIVRE est une société commerciale rattachée à APARIS, la célèbre grosse boîte de presse dirigée par Francois Guilmoto, le même patron de plusieurs sociétés immobilières et d'agences d'intérim. C'est déjà un indice qui peut nous induire que la société Edilivre n'a pas qu'une vocation d'édition classique - comme Gallimard par exemple.

Lorsque Edilivre est créée en 2006, le groupe avait créé dans le même temps "Éditeur Indépendant" qui proposait des services d'impression à la demande.
Editeur Indépendant a été plusieurs fois intenté en procès et son chiffre d'affaire en a subi quelques conséquences. Du coup, la direction a décidé de se rallier à la société Edilivre, en prenant la forme du "coup de coeur", en 2008.

En fait, la structure commerciale d'EDILIVRE est tellement compliquée qu'on en vient à ne plus savoir qui gère quoi. Mais ce dont on peut être sûr, c'est qu'EDILIVRE a retenu les leçons de "Editeur Indépendant" et surfe actuellement sur une édition relativement gratuite, dans le sens où seules les corrections et la création d'illustrations sont facturées - mais pas l'impression en elle-même.
Je pense donc qu'il y a une certaine sélection au préalable, meilleure que chez d'autres maisons d'édition à compte d'auteur, mais que la qualité du jury reste néanmoins assez médiocre (avis personnel).
Quand ils te parlent de coquilles, ils devraient normalement te les corriger - mais si tu ne les payes pas, ils ne le feront pas.

Edilivre a été la première maison à innover en matière d'impression numérique. D'ailleurs, dans ton contrat tu dois avoir 10% sur les droits papier et 40% sur les droits numériques, non ?
Là c'est une pionnière et elle a su trouver le bon filon.

Donc si tu veux éditer de manière brute, ça reste une maison abordable. Par contre, question promotion et diffusion il faut vraiment faire partie de leur coup de coeur - sinon c'est un peu nada.
J'ai envie de te dire, en conclusion, que je ne te conseille pas forcément de te faire éditer chez eux... mais que ce ne sera pas l'arnaque si tu le fais.

Et dernière remarque, le côté positif d'Edilivre c'est que c'est l'une des seules maisons qui te laissent la gérance de tes droits : toute autre maison, qu'elle soit à compte d'éditeur (surtout à compte d'éditeur ^^) ou à compte d'auteur, stipule par contre qu'elle devient exploitante exclusive de tes droits d'auteur.
Chez Edilivre, tu peux rompre à tout moment avec eux.

La petite nuance à apporter néanmoins, c'est qu'une fois que tu es édité chez Edilivre, ton manuscrit a très peu de chances de se faire valider chez un éditeur à compte d'éditeur.

Si j'ai pu répondre à ta question...
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Message  lg2b Mar 22 Fév 2011 - 11:20

Je cherche surtout à montrer mon livre. Je peux à la limite effectuer ma propre promotion (contacter des librairies par exemple).

Maintenant, j'ai déjà eu d'autres contrats. Je sais que le monde de l'édition est compliqué, et ce n'est pas que je veuille foncer la tête la première, mais Edilivre me paraît être une bonne maison. Je sais à quoi m'en tenir si je vais là-bas, et je pense que c'est le plus important.

Effectivement, j'ai 10% sur le format papier, mais 20% sur le format numérique (ils ont dû baisser depuis le temps).

Pour ce qui est du problème de ne pas avoir la possibilité d'être repris par une autre maison d'édition, ce n'est pas grave! Ce n'est sûrement pas le seul livre que je vais écrire. Si une autre maison d'édition me remarque, je leur proposerai mes autres textes.

Je vais encore poser quelques questions à Edilivre, avant de leur envoyer pour de bon le contrat, afin que je sois 100% sûr.

Merci en tout cas pour cette excellente explication. Je n'espérais pas mieux! ; Smile
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Message  Pacô Mar 22 Fév 2011 - 11:44

De rien.

Enfin, dernière remarque à propos de la "prise en main" de ta propre promotion... fais attention.
D'une part, pour faire une promotion il faut une certaine qualification - pas que tu sois idiot, mais si des licences et des diplômes sont spécialisés dans le commerce et la communication, c'est bien qu'il faut une certaine étude du concept.
Ensuite et surtout, les libraires n'aiment que TRÈS PEU les auteurs qui viennent proposer leurs livres - qu'ils prennent pour des vendeurs de tapis.
D'un autre côté, ce peut être compréhensible, étant donné que c'est à l'éditeur de faire ce travail... et si ce n'est pas le cas, cela signifie que l'éditeur n'est pas compétent, aussi bien au niveau du service promotionnelle qu'en sa qualité de sélectionneur de manuscrits. Ce qui équivaudrait à dire que le livre proposé est de mauvaise qualité pour eux.

Et ils veulent avoir des œuvres de qualité sur leurs étalages. Surtout les petits libraires.
A la rigueur, tu passes mieux avec un livre auto-édité, puisque tu te places toi-même en tant qu'auto-entrepreneur et ils font toujours une place pour les auto-édités dans leur magasin.
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Message  lg2b Mar 22 Fév 2011 - 12:09

Oui, je vois ce que tu veux dire.

Bon, j'attends encore un e-mail d'Edilivre pour voir si je signe ou pas. On verra bien.

Merci Pacô.
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Message  MémoireDuTemps Jeu 8 Déc 2011 - 19:14

Comme on reparle des éditions, j'avais aussi eu l'accord il y a plus d'un an pour éditer.
J'avais trouvé cela bizarre alors que la plupart des réponses positives me demandaient de payer (ce que j'ai refusé bien sûr ! ).
Alors je me suis un peu renseignée.
Déjà je trouve douteux qu'un éditeur accepte un livre sans en demander plus, sans en parler, sans me dire si des corrections sont à effectuer. Et puis sur le contrat des choses comme cela :
1.2 L’impression à la demande de l’ouvrage :
Le présent contrat ayant pour objet l’impression à la demande, les parties conviennent que l’exigence de la mention d’un tirage minimum ne s’applique pas entre elles. EDILIVRE assure l’impression des livres au fur et à mesure des commandes reçues.
3.1 Le présent contrat est conclu pour une durée indéterminée. Chaque partie pourra y mettre fin en observant un préavis de 3 (trois) mois à date de réception de la lettre recommandée avec accusé de réception.
3.2 En cas de rupture de contrat de la part de l’auteur, celui-ci ne pourra prétendre recevoir ses droits d’auteur si ceux-ci sont inférieurs à 75€.
5.1 L’auteur accorde à EDILIVRE le droit de distribution exclusif de son ouvrage, et ce pendant toute la durée du présent contrat. Cette distribution est concédée pour le monde entier. EDILIVRE s’engage à assurer dans tous les cas la vente à distance de l’ouvrage. Et si votre livre intéresse un éditeur étranger ou un scénariste par exemple... vous ne toucherez rien
7.1 EDILIVRE rétrocèdera à l’auteur 10% (dix pour cent) de droits d’auteur du prix de vente HT sur le total des ventes au format papier, et 20% (vingt pour cent) de droits d’auteur du prix de vente HT sur le total des ventes au format numérique.
7.2 Les comptes de l’ensemble des ventes seront arrêtés une fois l’an, le 31 décembre, et seront payables à l’auteur au cours du premier trimestre de l’année suivante.
7.3 Les rétrocessions d’une année d’un montant net inférieur à 75€ par ouvrage ne pourront donner lieu au paiement, et seront reportées sur l’exercice suivant. 1(1 L’auteur bénéficie de 50 euros de droits d’auteur pour l’année n. Ces droits d’auteur ne seront pas payés l’année n, mais crédités par avance sur l’année n+1.)
Et surtout
9.1 En cas de rupture de contrat sur la demande de l’auteur avant la publication du livre et pendant les 6 (six) premiers mois de mise en ligne de l’ouvrage, le remboursement des frais éditoriaux engagés par EDILIVRE d’une valeur forfaitaire de 450 (quatre cent cinquante) euros sera demandé à l’auteur.
En clair, rien sur une quelconque promotion, aucun exemplaire pour la faire soi-même à moins de les payer avec remise "6.2 EDILIVRE garantit à l’auteur des tarifs préférentiels et dégressifs du prix de vente public TTC pour l’achat de l’ouvrage. Ces réductions peuvent aller jusqu’à 30% du prix de vente public TTC, intégrée la rétrocession de l’auteur."

En clair on se trouve en situation d'auto-édition, tout faire soi-même, mais avec des droits riquiqui et une pénalité si on trouve mieux rapidement.

Pour des tarifs moindres, un droit d'auteur conséquent et en conservant tous ses droits l'auto-édition à la Lulu ou Thebookedition est bien préférable.
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Message  Jurisnotaire Ven 6 Juil 2012 - 13:23

Bonjour à toutes et tous.




Voulez-vous l'avis d'un « simple consommateur » ?




Objectivement, pour ma part, je n'ai pas à me plaindre du travail et des prestations de l'équipe d'Edilivre.

Et en considération des circonstances et évènements qui me permettent aujourd'hui, d'avoir sous les yeux (et entre les mains) un exemplaire concret-tangible de mon livre « Belles de dreams » (collection Tremplin)(petite pub gratuite!); je dirai -ou plutôt écrirai- même : -au contraire.

Je pense honnête de leur en donner acte.




Circonstances et évènements, que je peux relater; pour ceux que cela pourrait instruire ou informer (ou tout-simplement intéresser).

Après l'accord de leur comité de lecture, sur le manusc... non: « l'informaticoscrit » qu'Internet m'avait permis de leur adresser, il m'a été proposé un contrat de publication gratos, avec impression à la demande, assorti d'offres de services optionnelles (payantes, cette fois) telles notamment que la correction ortho-syntaxe et autres, dont je n'ai d'ailleurs pas usé.

Mes demandes de précisions et d'explications sur ce projet (écrit) de contrat, ont trouvé des réponses satisfaisantes, point par point (ce n'est donc pas de « l'industriel », mais du « sur mesures »).




Après quelques menues péripéties mineures, qui ne mériteraient développement que si d'aucun intéressé m'en faisait (ici, par exemple) la demande, il m'a été adressé -toujours par « E-mail », puisque l'unique utilisation de la Poste a été faite pour l'envoi et le retour du contrat-papier signé- un projet de « Bon à tirer » sur lequel, par deux fois, j'ai demandé des retouches dont toutes ont été prises en compte et opérées.




Et voilà.

J'avais demandé l'expédition de cinq exemplaires gratuits; ils m'en ont accordé un, dont j'ai ouvert l'enveloppe de l'envoi, dans l'état d'esprit que vous pouvez imaginer.




De toutes les possibilités de « me » faire publier, et qui ont fait l'objet d'un minutieux examen comparatif; sans aller jusqu'à dire qu'Edilivre constitue « la » meilleure (universelle)(dans l'absolu) solution, je peux néanmoins affirmer le fait que, subjectivement, ce fut celle me (personnellement)(en ce qui me concerne mais rien que)(quant-à moi exclusivement)(et de mon propre et unique point-de-vue) convenant le mieux.




Telle est donc, et sans parti-pris (je ne suis pas actionnaire), la narration de ma toute récente (et primo) expérience (de l'auteur que l'on me dit être devenu!); puisque le dépôt légal et l'impression de mon bouquin, datent de juin 2012.




Et vous pouvez en vérifier la véracité, en tapant « Belles de dreams » dans la barre de votre moteur de recherche préféré.




Bien à vous.
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Message  Manon Ven 6 Juil 2012 - 13:34

La correction (qui n'est pas seulement orthotypographique) est loin, très loin, d'être une option. (alors la faire payer à mon sens, c'est une vaste arnaque pour cacher leur compte d'éditeur/pseudo auto-édition) As-tu à faire avec un directeur littéraire qui a proposé des corrections ou des modifications de ton histoire, des corrections de phrase ?
Aucun livre n'est publié tel quel soumis par l'auteur à l'éditeur... J'espère que tu avais de très bons relecteurs avant de leur soumettre.
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Message  Jurisnotaire Ven 6 Juil 2012 - 14:45

(Ma réponse à votre dernière intervention semblant avoir été effacée, je me répète:)



... Des relecteurs ? A vrai dire, non. Juste une mienne nièce (Marion, qui d'ailleurs est citée dans le livre), qui a manifesté de l'intérêt pour le lire.

Tel que je l'ai soumis à Edilivre, tel (à-part quelques coquilles et bricoles) il fut publié.

Mais (Pardon!) je ne me suis pas présenté.

En tapant "Jurisnotaire" en barre de recherche(s), dans le "déroulé-proposé" vous pourrez choisir "Messages de Jurisnotaire" pour accéder aux consultations juridiques que j'ai données; ou pour le "fun" : "Pourquoi Jurisnotaire veut-il nous quitter?".

Et (si le coeur vous en dit) vous en saurez ainsi plus, sur celui qui vous salue :



Jean-françois.



P.-S. A votre guise et demande, je peux vous exposer (ici même)(si "ça passe") des extraits de mon bouquin.
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Message  Pacô Ven 6 Juil 2012 - 16:39

Les extraits de roman sont toujours les bienvenus - dès l'instant où son auteur prend part au projet ImperialDream et joue la carte du "donnant-donnant", c'est-à-dire "je propose à lire donc je lis aussi ceux qui vont me lire".

En fait, Jurisnotaire, la question toute bête que je me pose est la suivante : à quoi sert un éditeur selon toi ? "A publier" est une réponse trop succincte et erronée.
Non, un éditeur sert avant tout à :
=> mettre en forme un écrit
=> financer le projet rédactionnel dans son intégralité
=> proposer les moyens les plus efficaces possibles pour promouvoir le produit culturel fini

Or, il semblerait qu'Edilivre ne remplisse qu'un tiers partiel de sa fonction : financer la production matérielle du livre (qui plus est, l'imprimerie à la demande est une vaste plaisanterie, toute récente, qui en "jette" et qui prend l'apparat d'une technologie avancée, mais qui en réalité veut dire tout simplement que les livres n'auront qu'une portée limitée sur le public, à défaut de stocks disponibles dans l'immédiat. Or, dans notre société de consommation actuelle, et tout bon agent en marketing te le confirmera, un produit qui n'est pas immédiat est un produit qui est déjà "mort" sur le marché.)

Par conséquent, Edilivre ne met pas en forme ton écrit - sauf conditions monnayées - et ne propose aucun canal de diffusion si ce ne sont les distributeurs internet classiques (comme Amazon). Et pour ta gouverne personnelle, sache qu'un particulier peut se financer à la hauteur de 15 euros un rayon chez Amazon ; comme quoi, c'est à la portée de n'importe quel péquin et pas vraiment une offre professionnelle.
Et malheureusement, en suggérant aimablement à mon moteur de recherche préféré le titre de ton livre, je ne trouve que les propositions d'Edilivre. Mais entre nous, à combien crois-tu que s'élève le pourcentage de "mots clefs directs" en e-marketing pour un produit culturel ?

Je ne doute pas que tu sois empli de bonne volonté et que ton patrimoine personnel n'ait aucun lien avec les fonds de cette maison d'édition, néanmoins, je me permets par cette simple réflexion commercialo-marketing de remettre en cause tes déclarations de confiance envers Edilivre.
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Message  MémoireDuTemps Ven 6 Juil 2012 - 20:26

J'ai longuement expliqué pourquoi j'ai dit non à Edilivre comme aux autres éditeurs qui m'ont proposé un contrat.
Comme le rappellent Manon et Pacô, l'édition à compte d'éditeur ne consiste pas à mettre un texte brut à la disposition du public. Le rôle d'un éditeur est d'accompagner l'auteur pour améliorer son oeuvre, la promouvoir... parce qu'il est intéressé à la réussite de l'auteur et il y croit sinon il ne l'éditerait pas.
Edilivre n'indique rien sur la promotion, sur l'accompagnement.
Sais-tu que Thebookedition a un partenariat avec Google pour afficher les extraits des livres qui sont à leur catalogue ?
Sais-tu que même sans aucune publicité je réussis à vendre quelques livres via Lulu ?
Ces deux éditeurs sont des auto-éditions... Certes tu n'as pas non plus de travail éditorial sur ton texte... mais tu restes libre totalement, tu restes propriétaire à 100% de tes droits et tu détermines toi-même tes droits d'auteurs.
Alors pourquoi aurais-je signé avec Edilivre ? Pour perdre mes droits ? Et ne rien avoir de plus ?
Cela fait deux ans que j'ai écrit ce roman, je me rends compte de tous ses défauts dès que je relis quelques pages, c'était mon premier roman, ce n'est pas étonnant (à propos j'ai commencé le premier roman de Robbe Grillet - suite à un article de Marianne à ce sujet - et notre "fameux" auteur avait entrepris de le réécrire...).
Les auteurs publiés, à de très rares exceptions près, font un travail éditorial sur leur texte, car ils ont besoin d'une relecture par un professionnel (et ça ne consiste pas qu'à corriger les fautes !).
Ce travail d'édition peut être amorcé avec des bêta-lecteurs... et non la famille ou des amis. Quelle que soient leur bonne volonté ou leur niveau littéraire, leur regard manquera d'objectivité.
Il y a ici un endroit pour les textes en voie de publication, et aussi la partie texte est inaccessible de l'extérieur, tu ne risques rien à afficher un extrait, on pourra te donner un avis objectif.
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Message  Jurisnotaire Mar 17 Juil 2012 - 19:30

Bon vous soit ce soir.



Bien attentive connaissance prise des interventions qui précèdent, je vous "prends au mot" en tentant de vous faire parvenir des extraits de mon livre.

(desquelles interventions j'ignorais l'existence, n'ayant pas reçu de "lien de rappel" sur votre forum)



Tout-début du truc :



"""""



Très court avertissement (Attention, premier, unique et dernier!):

Ne vous étonnez pas de trouver céans, énormément de «Je» et de «Moi», car je ne «parle» (ça commence...) quasiment, que de moi.

(ceux que la première personne au masculin singulier fait se couvrir d'eczéma, s'abstenir)

(ma mégalo-narcisso-manie dût-elle s'en nourrir)

(et ma colossale modestie, dût-elle souffrir-pâtir)






















Belles de dreams











Chapitre I.- Quid (quod?), sum ?







J'ai soixante-cinq ans.

Ma bouille? Et bien, elle est exactement comme je me vois actuellement dans la glace. Ni plus ni moins. Vous n'avez qu'à regarder.

Il y a bellissime lurette [altération de "heurette", petite heure (mot joli)] et bien des lustres, en mes primo-temps de pilosité, je "portais tout", tout-venant de barbe et moustache. Quand on est jeune (et plus on est jeune), tout message porté à autrui traduisant de la mâle assurance (Corneille la portait sur le front, avec le Cid en descendant au port, et sous lui une troupe qui s'avance -qué bazar-); est soigneusement cultivé.
Chemin-faisant et âge-venant, le miroir m'apprit que tout ce poil broussaillant-bataillant, autour d'une muqueuse (rose et fendue), c'était suspect. Et j'ai donc fauché, et réduit la surface cultivée, à l'actuel (discret) collier (poil au nez).


Bon, vous avez vu? Alors, ça suffit. Vous savez tout.

Description du reste: j'ai une tête, deux bras (1) [--> renvoi en bas de page (comme dans les vieux polars d'espionnage--> «(1) Authentique»], deux... je continue?




Ah! j'oubliais de «dire» que je suis retraité. Notaire en retraite, et en Vendée littorale pour être précis. [tiens, ça me rappelle, du temps de mon exercice, ma lecture d'un acte à un ancien-combattant chenu, pour la profession duquel j'avais indiqué: «militaire en retraite» (Moi? Un repli? Jamais!). Je l'ai vu «déglutir-avaler-à-vide» (ça passe mal). Il l'avait presque mal pris...]




Et à soixante-cinq ans, on ne rêve plus, tout-au-moins de jour.

Puisque de nuit... règnent les «Belles de nuit», celles du filmissime où flamboya Gérard Philippe.

J'y reviendrai: cette articulation entre réalité et rêve, constitue la charnière, de mon actuel élan.




Non. Il y a pire: associée du rêve, et pourvoyeuse de, il y a la drogue.

Et j'ai été -ou je suis encore, je ne sais pas (fontaine, jamais plus je ne...)- un drogué.

Nenni point certes, de ces molécules pernicio-enchanteresses à haut prix dans le bas-marché-commerce-perdu-trottoir; et qui permettraient de voltiger au-dessus de tout; comme la flêche de ma souris, aujourd'hui, voltige dans ce début de texte.




(et comme les Esseniens, dont fut issu Jésus de N., je n'ai pas à le jurer -ils ne juraient jamais-; mais j'avoue) :

Je fume toujours, j'ai picolé [sec(?)] il fût un temps [en suis sorti -cure subie-faite, scories-déchets évacués; exit rebus-détritus- ] [ quel intérêt, quand on n'a plus l'euphorie; et qu'il ne se reste plus qu'une pesante lourdeur-lie de torpeur vague, et le mal au foie-résidu (en bas à droite)?]; sous bénédiction-monopole du père-Etat; mais je ne me suis jamais drogué (sic) (amusant, non?) au sens «orthodoxe» du terme.

Et si je peux en reconnaître l'odeur, je ne sais pas ce qu'est le goût d'un «joint».




«Ad(d?)iction», je déteste (abominer? éxécrer? abhorrer?) ce mot -qui n'existe d'ailleurs dans aucun de «mes» dictionnaires: Larousse, Robert, my big Littré en 6V (cylindres?) - 5081 pages, éditions Famot, Genève 1977 - , quelques autres livresques négligeabilitudes (Ben quoi! tout le monde en fait, des néologos! d'ailleurs, en ce, attendez-vous dorénavant à tout...).

Comme il en est de la graine de pissenlit de La-rousse (celle au petit rob... non? bon.), je sème à tout vent -du moins, j'essaie- (et ça germe parfois, les graines)(voir la parabole du semeur, en multi-terrains).




Il faut plutôt chercher du côté de la drogue qui imprégna ce malheureux vieux gentilhomme de la Manche (non, pas celle de Lelouch-Deauville-tagadagada; cherchez plus bas, sautez même une frontière asturiale); qu'illustra si bien Gutave Doré, et qu'honora superbement Brel; et... que je ne dénoncerai pas car j'ai trop de sympathie attendrie, voire de dilection, pour lui;

icelui s'étant en son (si bon vieux) temps drogué à la Geste médiévale, et aux livres de féodale chevalerie narrant King-Roi Arthur (non, pas le Disney-Moogly-singe) (mais le G. B. féodo-celtico-insulaire!) et autre mobilier désangularisé-arrondi.




Bon, voilà. Je veux parler de cette forme d'intoxication-accoutumance qui peut vous gagner, simplement parce-qu'ayant appuyé sur le bouton de démarrage de votre ordinateur, vous avez ensuite plongé dans la «grande toile», le grand-bain, là où on n'a pas pied.




Idoine est «l'accro-chage» des jeunes aux jeux virtuels, et aux face-bookeries (pour celles-ci, les moins jeunes aussi sont concernés).

(comme c'est important, le jeu! Voyez la gravité, la conviction avec laquelle les enfants s'y livrent)




Tout a commencé le 8 octobre 2009, à 18 heures 46, quand j'ai donné ma première consultation sur «Voxlegis», site juridique; à l'encontre d'un ancien-confrère (amusant, non?).

D'ailleurs, la-voici, «en amuse-gueule d'apéritif», «brute de décoffrage», fautes de français et ortho comprises. Citation:







««« Mi****

Bonjour,
J'étais en relation avec un notaire pour rédiger un testament , lui ayant préciser que l'acte était urgent suite à une négligence d'un autre notaire.
Je lui ai versé une partie des honoraires et il avait commencé la rédaction du testament.
Après un moi et demi, il me contacte pour m'informer qu'il me rembourse car ses délais sont trop long .
Le notaire a t il le droit de ne pas poursuivre un acte commencé ?

JURISNOTAIRE Modérateur (votre servit... Non? Bon.)

Bonjour!
Votre cas concerne le "refus d'instrumenter" du notaire, qui sans raison valable (déontologique notamment) ne peut pas refuser son concours.
Dans la mesure où son refus de rédiger le testament vous cause un préjudice effectif, il vous appartient de saisir par LRAR la chambre départementale des notaires de son ressort (adresse sur internet) en exposant tout le détail des faits et en fournissant tous justificatifs. Il sera donné suite à votre réclamation, si elle repose sur l'existence réelle d'un préjudice pour vous.
Notez que vous pouvez utiliser à l'égard du "notaire récalcitrant" une "réquisition d'instrumenter".
Votre bien dévoué. »»»

(Ganelon, va!)



C'est en cherchant négligemment -pour un copain- une réponse, à une question relative au délai de prescription, concernant les poursuites des créanciers de «faillis» revenus à meilleure fortune; que j'étais «tombé» par hasard sur le site juridique «Voxlegis» (nom à-peine bousculé-modifié), et mes tropismes post-professionnels m'avaient amené à regarder avec curiosité, puis intérêt, croissant, les diverses et variées préoccupations-expositions des intervenants -et surtout les réponses qui y étaient apportées.

Et je me suis laissé surprendre à répondre à la (trop fastoche) première question [la première gorgée (de bière -salut à Philippe Delerm-)] ci-dessus; soit la première bouffée, la première prise, la première piqûre.

Je me suis ainsi retrouvé «piqué», non à la seringue, mais au jeu.

On pourrait être tenté de se rassurer, en se disant justement: -ce n'est qu'un jeu. Oui, mais un jeu comme le pratiquent les joueurs qui se mettent eux-mêmes avec leur famille, «sur la paille»; jeu comme celui des play-stations qui rendent obsédés les adolescents; jeu qui produit des individus hagards, au matin-sortie des casinos...



Et tout s'est enchaîné très (trop) vite. Avec aujourd'hui 28 mars 2010; 980 interventions en 23 pages à mon compteur.




Les gens qui «ont les moyens», les moyens de leurs soucis (et les soucis de leurs moyens), ont à leur disposition, pour ces soucis, les cabinets internationaux d'avocats, experts-comptables, juristes, et conseils de tout poil.

(trado pour les besogneux-cortex: «Quand t'as du fric, tu peux t'payer les meilleurs»)




Or certains cas sont d'autant plus pathétiques, que les intéressés, qui sont de toute-évidente bonne-foi dans leur droit, ne savent pas où s'adresser, ni même à qui (huissier?) (comptable?); et n'ont en tout cas pas les ressources-réserves financières suffisantes pour (se?) payer un avocat.

Alors ils se lancent sur la toile, et papillonnent leur angoisse de réponds-certitude-rassure-moi, de forum juridique en site d'information gouvernemental, et autres délivreurs-dispensateurs de sécurité.




D'ailleurs, ça ne me déplaisait pas,... ce petit côté «restos du coeur, du droit». C'est aussi un-peu comme le service des urgences d'un hôpital; qui voit débouler tous les malades ou les blessés, que la vie ou la société vient de heurter.




Bon. On va malgré tout, essayer de rester cartésien (comme St. Thomas, je crois à ce que je peux toucher); puisque le cogito fait de l'homme le roseau pensant pascalien; la conscience d'être, la conscience de soi va constituer ma future bouée de sauvetage, mon nucle(é?)us ferme et fixe.

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[...] Puis :



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Chapitre I.-bis. Dubito, ergo sum.










Et puis tiens! Puisque vous avez pris peine et temps de sortir de chez vous, d'entrer quelquepart où il se vend principalement des livres, de «me» prendre en rayonnage, de feuilleter-rapide avant de vous diriger vers la caisse pour payer (combien?), et de «me» ramener home (le vôtre), je crois pouvoir me permettre de vous tutoyer (et pourtant, je n'ai pas le tutoiement facile).

Non pas le «tu» de San-Antonio (toute révérence gardée), qui tutoie avec rudesse ses lecteurs, qui les houspille, les secoue, les rabroue; parfois même les invective, horionne et impacte verbalement, avec des formules du type: «... Mais toi, pauvre lecteur, ramolli du neurone, bandonéonné des lobes; t'entends, Dugland? bien-sûr, que tu ne peux pas comprendre...»;

mais... plus et tout simplement en termes... de proximité, et voire, peut-être même, plus avant, plus loin, plus tard; de connivence (mords, mate et biche le présent-indicatif; pour moi San.-A. y est-vit toujours) (à la première personne, lui «aussi»).

Me voilà beau, moi, avec mon dardillon!

Autant Frédéric Dard est le T. G. V. Paris-Côte d'Azur qui verticalise au grand soleil sa course étincelante à travers une France raccourcie-abrégée, -que dis-je, il est le Concorde-Icare en plein vol apothéotique-; autant, avec mes humbles moyens, ne suis-je qu'un wagonnet (tout-gris) de decauville (à voie étroite), qui s'évertue à faire besogneusement son petit boulot sur ses rails tortueux, au fond d'une mine (de charbon)(noir-Nougaro).

Heureux San Antonio, avec son éternel présent!

Lui dont les mâles vert-tus sans faille, point ne âge-faiblissent-s'inclinent; lui dont (Félicie?) la brave femme de mère, n'entrera-mourir jamais en maison de retraite...




... Veux-tu que je te dise... nous assure Brel pour nous emmener aux Marquises.

Et bien je vais essayer d'avoir le même «tu», ici avec toi.




Tu, toi, (Yééé!); anonyme inconnu(e?) d'ici-aujourd'hui qui me lis, toi à qui je m'adresse, à qui je «parle» maintenant en ce moment précis; moi je me suis présenté; mais toi, à quoi ressembles-tu?

C'est aussi-tout-comme, la-toujours-très-jolie-fille, qui sourit à l'objectif de la caméra, qui donne-jette-disperse son sourire ou son baiser-du-bout-des-doigts comme je lance mes petits mots...

Mais à qui sourit-elle donc? au caméraman? que nenni! la réponse est évidente, pour moi comme pour des millions de personnes: elle sourit à moi seul et à personne d'autre; c'est l'impersonnel absolu. [ Tel n'est pas le sourire d'une «autre jolie fille», celle qui vient de m'en faire le cadeau, au hasard du «croisé dans la rue». -Votre sourire est mon cadeau de la journée, lui ais-je dit; et celui-là s'en est encore accentué-éclairé. J'en ai (poliment) redemandé (gourmand!) un autre, et elle a si joliment acquiescé par une exécution charmante! Je garde ça pour moi(?). Trésor. Deux sourires pour le prix d'un. ] [ La fille jolie inconnue, tu veux savoir?: «collier de fines et plates perles de verre multi-colorées-Murano-Venise (Venise? décevant-piège-touristes), sur une gorge-poitrine bien timide; bien choisi, le collier, c'est tout beau. Rien à changer, on touche à rien. (fût un temps, j'avais des cheveux de femmes sur mes vestons. Maintenant, je n'ai plus que... les miens).




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[...] Puis encore ? Bon...



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Idée folle!

Mets-toi un peu à ma place!

Moi?!? un bouquin? De moi ?? Sur moi ???

Je n'y avais jamais encore songé (sérieusement).

C'est bon pour les autres, un truc pareil; pas pour moi!

Moi, un auteur? Un «vrai»? Déjà que, rien que le mot m'impressionne... est-il pour moi? auteur peut-être un jour; mais ce qui est sûr, c'est que je n'accèderai jamais à la qualité d'écrivain, je n'en mérite pas le titre.

Des auteurs, on en voit bien... de l'autre côté de l'écran (de télévision) (chez Ruquier?); mais moi... moi je suis ici! côté «normal»-canapé-tapis-salon-télécommande !




Cest si facile d'écrire (sûr d'être lu), le texte du «chef d'oeuvre inconnu», lorsque l'on est déjà Balzac! [j'étais, dans ma jeunesse, omnivore-inconditionnel balsacien, et jules-verne(éditions J. Hetzel et Cie, 18, rue Jacob Paris)-nien]. (lecture, lecture... rien de meilleur comme méthode, de plus plaisant et de plus riche-payant, pour l'acquisition de vocabulaire) (je lis toujours deux ou trois bouquins en même temps: un souvent dans mon bureau, un ailleurs-itinérant, ...à tout-coup un dans les wouas-wouas -presque toujours un polar, celui-là-).

[Balzac..., Jules... (qui se dit aujourd'hui, Jules?) Certes, par rapport à nowadays, l'extérieur du bonhomme-héros à changé: grolles, vêtements, la coiffure, la... voiture; mais l'intérieur, point. Les mêmes vieux ressorts humains continuent à fonctionner à l'identique, et ce depuis des millénaires-actifs] (Ah! Doux noeud, Bobigny!)




Et bon, mon p'tit vécu, intéresse-t-il quelqu'un?

Est-ce-que ce que je fais actuellement au clavier, maintenant, seul, dans le silence de mon bureau, pourra un jour «faire du bruit»?

Me vient l'évocation de la solitude de Marie Curie, qui sur une étroite paillasse rudimentaire, a su concentrer ses isotopes, distiller des miracles, et arracher un Nobel! et pourquoi-pas, moi, ici (je ne parle bien-sûr pas de Nobel); ne pourrais-je à tout-le-moins faire un truc valable, avec mes simples (petits?) moyens (on fait dans le rustique-modeste)? puisque:

Ma tête me murmure, des idées... à foison....(alexandrin déjà) (Vite! en tenue pour! On va écrire).

Mon à-peine-début-d'oeuvre, me domine déjà; (alexandrin quand-même)

Lors n'est plus(pas) de question, mais vient la tentation!

Et ce qu'on a à dire(tudieu de bigre-bougre); on va le mettre là. (et on vers-mirlitonne-transitionnel-s'amuse!) (ma buse) (m'abuse?) (bon-baste-assez.)




Bouge, bouge-toi, tremble, tremble-tu assez, carcasse! Tu bougerais moins, tu tremblerais plus si tu savais où tu vas, et dans quel guépier tu mets les pieds! (V° presque-citation turénienne)




J'ai tout-juste-à-peine l'impression de faire un bouquin, «pour de rire», en «faire semblant».

Avec les petits transferts-sauvegarde de texte (sur deux dossiers pour sécurité) («Divers» et «Brouillon-bazar»). D'ailleurs, je ne sais pas trop dans quel recoin de Dieu-sait-où, dans quel repli du disque, dit «dur» (amusant, pli,-vague-dur?), mon texte «sauvegardé» va aller se loger. Trop fort pour moi.

Alors, tout ce travail, vain effort puéril, démarche dérisoire, illusoire, ... pour rien?

Est-ce-que ça servira un jour à quelquechose, à quelqu'un? Qui, un jour, peut-être, posera les yeux sur ça?

«Mon» livre? Je n'y crois pas encore moi-même. Et si j'en parlais, plus-avant qu'à quelques rares personnes de mon tout-proche environnement, ça sentirait sûrement le sarcasme.

Il me semble travailler «dans le vide», pédaler pour rien comme sur un vélo d'appartement. Je ne sais pas si je poursuivrai, si j'irai jusqu'au bout; si ça en vaut la peine, si le chemin à suivre pour que ce que j'ai actuellement sous les yeux devienne un livre, un vrai objet concret, tangible, carton-papier, petit volume (oui, c'est voulu, volumétriquement parlant) parallélépipédique.

Tout ce que j'imagine, appréhende et pressens, de difficultés et surprises; avant que mon texte ne soit (jamais?) entre les mains d'un éditeur; et peut-être même un jour aboutisse en rayon!

Je patauge dans un domaine complètement inconnu; je n'ai jamais fait ça; et n'avais jamais vérita-vala-blement envisagé ou supposé un réel passage à l'acte. Je me surprends moi-même(?).




Allons bon! AOL me lâche. Je ne peux plus aller butiner-ponctionner-prélever dans Voxlegis, qui constitue ma réserve d'éléments, mon pactole de consultations, mon «trésor de guerre». Et je vais devoir tenter d'expliquer -pour qu'il vienne plus vite- au réparateur-informaticien, que je suis en train d'essayer de «faire» un bouquin...

Manifestement, mon vieil ordinateur n'a pas encore fini-fait, mais fait [au(à) présent] son temps. Il me fait d'ailleurs souci: chaque fois que j'appuie sur le bouton-démarreur, le temps qu'il remette ses pensées en ordre, c'est avec la vague appréhension qu'il ne réponde pas, ou mal («en biais», en se bloquant-opiniâtre-têtu sur une page illisible, de caractères néo-coréens ou assimilés). C'est arrivé parfois. J'en viens à considérer que chaque fois qu'il veut bien marcher correctement, c'est une sorte de cadeau, de miracle-merveille.

De même pour la sauvegarde de texte. En ais-je perdu...

Tiens, petit hoquet-orgasme d'ordinateur: il vient de faire clignoter-défiler en bas d'écran, un truc que je n'ai pas eu le temps de voir passer. Lubie-caprice électronique.

[ Dormez en paix, bonnes gens! Il est... pas encor' l'heure! La sourde crainte mythique, suscitée par un excès d'anthropomorphisme, et propagée par «2001 Odyssée de l'espace», de voir le monde dominé par les ordinateurs n'est pas encore de mise-actualité, et reste infondée.

En l'état actuel de la technologie, même l'ordinateur le plus sophistiqué est incapable d'avoir par lui-même des envies, des dégoûts, des peurs, des sentiments ou des passions. Et est totalement privé, dépourvu d'imagination. Pouvoir être menés par de l'irrationnel, de l'illogique et des intuitions reste notre apanage-domaine-privé; prérogative, d'ailleurs, génératrice de force et de faiblesse; mais aussi et surtout, de décisions. Imagine-t-on un ordinateur religieux-croyant, ou se mettant au service d'un idéalisme, d'une politique ou d'une cause abstraite? dénué d'envies, il ne peut donc pas viser «sentimentalement» un objectif qui lui soit propre; il faut que quelqu'un l'ait fixé pour lui, et le lui ait imposé-programmation. L'affectif et le ressenti restent notre monopole.

Il n'y a pas lieu d'être inquiets; on n'est pas à la veille d'être gouvernés par eux. Dormez encore en paix, braves gens... ]




Donc, je ne pensais pas, un jour, «faire» un livre. En tout cas, «un» est, et sera le mot juste: comme l'avertissement, c'est le premier et ce sera le dernier. D'ailleurs, je n'ai qu'une vie et n'aurai pas de suite, donc unique narration, donc une seule histoire.
Quoique...


... notamment en relisant Jack London «Le vagabond des étoiles», et Papus, le bon docteur polyvalent Gérard Encausse; et en évoquant la parabole du grain de blé qui doit pourrir et mourir pour renaître «é-pi-plus-beau» et (se) (re)produire; et en considérant la légende du Phénix, fils de ses propres cendres, et celle d'Hiram architecte-fondeur-pré-maçon; et sous le «Meurs et deviens» de Goethe-maçon, qui devient tellement évident si l'on évoque la chenille devenant papillon; lequel Goethe dans Wilhelm Meister précise que le passage d'une forme à une autre ne se fait que par la destruction de la forme précédente; la mort étant la condition, la nécessité même de la renaissance; et quand Oswald Wirth affirme que «Rien ne commence ni ne finit de manière absolue. Il n'y a de commencement et de fin qu'en apparence. En réalité tout se tient, tout se continue, pour subir d'incessantes transformations qui se manifestent par une série de modes successifs d'existences. Ces modes sont variés. Tout ce qui se réalise en acte a précédemment existé en puissance. Tout être a donc ses racines dans l'origine même de toutes choses.»; et vu que les systèmes philosophiques de Pythagore, Socrate et Platon, étaient basés sur l'immortalité de l'âme; et en se référant à tous les types d'initiations (diverses et variées): «disparaître, mourir pour naître à » qu'illustre-symbolise si bien l'immersion baptismale; et en écoutant... Sardou (un roi barbare...); et en méditant le propos du Bouddha: «La mort est un mal qui plonge les créatures dans la terreur et ce mal n'est dû qu'à l'ignorance. Que l'homme est donc faible et misérable qui croit que le grand problème du monde est la mort, oubliant que ce problème est justement celui de la vie»; et en repensant à ce que dit le serpent au Petit Prince (de St. Ex.) assis sur son mur; et en entendant ce que disent toutes les religions, Histoire et géographie confondues, et surtout ce que dit le «Livre des morts» ancien-égyptien; et quels autres avatars (Si j'agis jusqu'à la fin sans relâche, la nature est tenue de m'assigner une autre forme d'existence quand la présente ne pourra plus suffire à mon esprit. La conviction de notre survie résulte du concept d'activité) sais-je encore...


    encore que...





    Il est commun, et c'est un cliché, d'entendre dire que celui qui est sur le point de trépasser (c'est beaucoup plus grave que de mourir), «revoit défiler toute sa vie en un éclair». Mais mais mais, qui peut en témoigner? qui peut être en cas d'en faire état? qui (tout-juste ante-mortem-irreversibilum?), est en situation d'avoir pu «revenir» le-dire-en-parler? Et pourtant, vu le caractère de certitude acquise dont ce truc (concept?) semble bénéficier, il a fallu qu'il y ait eu beaucoup, beaucoup de «témoins de retour», unanimes, au discours convergent-cohérent pour l'établir et le pérenniser. L'histoire du tunnel-lumière-au-bout est moins bien ancrée, mais même commentaire-conclusion. Bizarre.

(Mais que ces spéculations ne nous empêchent en rien d'agir «hic et nunc») (here to-day) (y'a un bouquin à pondre)

[...]

Ma perception de la situation est sous-tendue par le souvenir du film «Belles de nuit», de René Clair (1952).

Si tu ne te rappelles pas l'histoire, je te la fais brève:

Le héros, Gérard Philippe, mène ou plutôt subit, une existence grisâtre et plus que tristounette.

Mais, la nuit, ses rêves le transforment, le magnifient; avec, pour et auprès de femmes (de rêve); lesquelles l'amènent à accomplir, pour et sous leurs beau-yeux, moult prouesses et vaillances de tout(s) crin(s).

Ses amis, vigilants et inquiets, le voient s'éloigner de la réalité, et basculer peu-à-peu dans l'univers onirique, qui capte-boulotte sournoisement toutes ses forces vives.

Il s'obstine à vouloir dormir, et à ne plus-que-dormir; pour rejoindre ses belles de nuits, ses belles de dreams (tiens?); auprès desquelles il étincelle et triomphe, personnage multiple dans des situations pluri-historiques, et géographiquement diversifiées, qui s'enchaînent en rebondissant, dans un crescendo dont on ne sait jusqu'où il pourra culminer. Bref, tout lui réusit, et il réussit en tout.

Dans la vie courante, au contraire sa situation se dégrade (jusqu'à le faire fourrer en prison), créant un fossé de plus en plus large (versant «pire» et versant «meilleur»), entre les «vécus» des deux mondes. On comprend à quel point ses raisons sont ascendantalement préférables (ça monte, ça croît, ça gonfle!), de subsidiariser son existence pour retourner s'enfermer dans son monde de rêves, de se cramponner à ses mirifiques fantasmes; on conçoit le fait que sa volonté, sa détermination et son obstination à vouloir dormir pour pouvoir rêver, deviennent obsessionnelles; au détriment de la «réalité» du vécu quotidien.

Jusqu'au jour où le(s) processus(i?) s'inverse(nt); ses amis font en sorte que sa situation «de terrain» s'améliore, se bonifie; arrangent ses billes; tandis qu'en monde onirique, tout se déglingue; il rétrograde dans ses «grades et dignités» des différents rôles, situations et sites; les évènements se précipitent, les histoires se bousculent (les séquences du film se font de plus en plus brèves, cahotiques, hachées tout en restant cohérentes-liées); il perd peu à peu ses prérogatives, et égare ou se fait voler les objets qui les symbolisaient (ceinture tricolore révolutionnaire); le fossé entre les deux mondes se rétrécit; et...

je ne me souviens plus bien de la fin (mais ça «finit bien»)! La dernière fois que je l'ai vu, c'était à la Cinémathèque (ou au Cujas?), en... ?

La question peut déboucher sur le paradoxe-double-vie de l'acteur (faussaire, simulateur, «rôle»?); le «Thomas l'imposteur» de Cocteau; ou le «Je est un autre» de Raimbaud. Miroitent successivement, les différentes facettes de l'être.




Effet de drogue qui «prend le dessus»? La glissade-évolution est bien présente, lente, mais assurée-fatale.

Elle mène à une «vie presque»; pas tout-à-fait «la» vie, mais un ensemble-entité crédible, un système cohérent, un «tout» complet-achevé, avec son mode d'emploi, ses codes (en forme et fond: contrôle des moyens d'expression par le clavier, et «code de la route» intrinsèque au statut-site), sa règle du jeu, sa distribution des rôles...




Le mordu d' (par l')informatique se met à vivre sur «deux plans»:

. Celui du vrai vécu, diurne, réel, quotidien,

. et celui du «fourni» par l'ordinateur, rêvé, plutôt nocturne (pas de téléphone, ni de facteur, de visites, de livreur, de voisin-qui-vient-rapporter-la-tondeuse; qui «casseraient le fil»); dans un écoulement du temps trompeur et aléatoire puisque quitté et repris périodiquement par l'opérateur, par séquences; bien que dans le résultat, pour le tiers-observateur extérieur, d'une appparente unité-continuité de lecture (vision, perception du «lecteur», faussées).

Et comme Gérard Philippe qui en vient à préférer celui du créé, du «rêve», le plan du nocturne, du non-avéré; il glisse imperceptiblement «d'une réalité à l'autre».




On se déconnecte (tout net),

en se connectant-Net.




Fourvoyeuse, la voie des ordinateurs?

Certes: outre-passée la notion qui veut que l'activité-ordinateur soit et reste un sous-ensemble de l'Activité, celle-là devient une entité autonome, un «monde en soi», une fausse échelle de références, puisque prétendant confiner à l'absolu, alors qu'elle n'est que relative (sous-ensemble).

Toutes proportions gardées, c'est un peu comme dans les transports en commun, les passagers-compagnons du très-tôt ou du très-tard se retrouvent souvent entre mêmes bouilles, échangent parfois quelques propos; et il se crée peu-à-peu une sorte de monde «à part», un vase clos, une «bulle», qui ne déteint-transpire pas sur la vie quotidienne d'«ailleurs», «du dehors»; une société en réduction dans laquelle les rôles sont également bien définis, attribués-distribués, et joués: la mère de famille, l'employé(e) de bureau, le flic, le jeune enseignant de lycée pas très riche, la vendeuse, le commerçant...





    C'est une navigation dans une autre dimension. Elle induit d'autres réalités, parallèles, dont on ne sait plus laquelle prédomine (ou devrait prédominer).

    Il ne s'agit pas d'univers parallèles ou relevant de la théorie des cordre bosoniques, quantiques; mais d'une parenthèse de vie, autonome. On «se sent presque étranger», un peu comme si quelqu'un d'autre agissait à votre place (la schizo qui gagne du terrain?).




En contrepartie, se dématérialise partiellement, se dévitalise la véritable vie.

On vit dans un flou, un peu comme dans un («vrai»?) rêve, quand tout semble parfaitement normal et naturel; alors toutefois qu'une partie de la conscience, une demi-conscience «résiste», se rebiffe, sait que «ce qui se passe n'est pas-vrai-pas-possible»; mais que l'on continue malgré tout à suivre le scénario-chorégraphie onirique -bien qu'avec un certain recul-réserve-réticence.




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Vous voyez, c'est comme les "tambourinaïres" (dans le Midi); auxquels il faut donner un sou pour qu'ils commencent à jouer... et cinq sous pour qu'ils arrêtent !

Bon. Encore un (le dernier)(promis juré cra -Non? bon) :



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Tu vas voir, j'aime bien les citations.

. J'ai parfois cité le Coran:

...Tu sera rusé avec tes ennemis...

. ou les Ecritures,

. et des dictons (pas doctes), expressions ou proverbes traditionnels, reflets du bon-sens constant mûri-aguerri au cours des âges, et fruits d'une observation attentive et soutenue de l'environnement et de l'univers; dont est issue la bonne vieille «sagesse populaire», loin des savants et des philosophes:

«Pierre qui roule ne fait pas le printemps»

(petit dico des citations bizarres, éditions Surréal)




Mais ce sont bien les proverbes eskimos que je préfère [si mes souvenirs sont bons -et ils ne peuvent pas être autrement que de l'être, puisque je viens de vérifier dans les pages précédentes- je vous ai déjà parlé d'Eski(qui?)(le «ki» est plus proche de la langue originaire)mos(aux) (Esquimaus?)]:

«A l'étape dans la fraîche oasis, n'oublie pas que le soleil du désert est toujours aussi puissant».


«La viande du lion mort peut encore nourrir le chétif chacal».

«les trois Husky-traineau aboient, aboient, aboient; et pourtant la caravane (d'origine Perse) passe (sauf si -marque "Camel"- ensablée pont-craboté)».
(petites reflexions d'Eskimo curieux-voyageur-géographe, Pérégrinn Edit.)


(«mes» Eskimos sont souvent les commis-mandataires de Malet & Isaac).




Mais, plus généralement, les Eskimos sont des gens sociables, pacifiques, accueillants (femme de moi, si toi veux...), civilisés, aimables et de bon aloi, courtois, bien élevés, propres sur... (non? bon), de très ancienne lignée et de riche expérience, bons pères & bons fils (de père en fils), et qui seraient tout-à-fait parfaitement heureux, comme moi dans mon jardin -ou mieux, sur mon bateau-; si le progrès ne leur avait pas apporté entre autres bienfaits écologiques, avec la syphilis et le wh isky, des faux-besoins de motos-neige (carburant, pièces détachées, entretien, réparations...); et avec la «civilisation», d'incompréhensibles (sous leurs latitudes) divinités antipodiques (tous sens) aux originelles leurs. On attend toujours la traduction en Eskimo, de: «Jardin des oliviers»; et la fabrication de croix en bois pour taille adulte, s'avèrerait impossible (faute de).

Aimables et tolérantes personnes que l'on peut évoquer, dont on peut parler, que l'on peut citer; et qui ont le bon goût de vous laisser prononcer leur nom et celui de leurs peuplades; contrairement à d'autres populations plus vindicatives; sans vous coller aussitôt en travers du museau, un procès pour racisme.




Bref, les Eskimos ont «tout bon», de combativité inexistante (n'ayant pas de raison de-pour pugnarer) (puisque si-tant-vastitude du territoire ils ont) [surdensités agressivis(san)tes? voir celles du 93].




Des gens, de plus, qui parviennent à survivre à l'ingestion de l'«hummok» ne peuvent pas être autrement qualifiés que d'admirables.

[tu ne sais pas ce qu'est l'hummok? à la base, ce mot signifie «accumulation de glace en surélévation par rapport au niveau courant du sol», et par extension désigne tout monticule, et veut notamment aussi dire: petit tas de pierres (sens qui nous intéresse ici).

Lorsque les Eskimos parviennent à se procurer de la nourriture en pléthore -par exemple un big-big phoque kaputé-, une fois tout le monde surabondamment gavé jusqu'à la luette-glotte, le reliquat de viande est «enterré» (tu parles! dans la glace...) sous un petit amoncellement de pierres et cailloux [pour éviter que les loups, les renards (avec celui du petit Prince?), les vautours (chauves)(ceux des dessins animés), les chacaux(?), les hyènes, les condors, les coyotes, et autres ours et blaireaux, ne viennent choper leur part](non, pas de mouches, là-bas)(par contre, les microbes, bactéries et autres saletés micro-nécro-philes-phages s'en donnent à coeur-joie), et ce, pour et pendant un temps... indéterminé. Puis lorsque la faim se fait à nouveau sentir (la viande aussi, d'ailleurs), on re-démoule le truc, et c'est reparti pour un nouveau festin. N'importe quel autre estomac que le leur, ne résisterait pas à cette nourriture «bien, bien avancée» -faisandée ne convient pas, faute de gallinacés locaux-, et son propriétaire risquerait à tout-le-moins une septicémie foudroyante]




Et puis tiens, des gens dans le vocabulaire aléoutien traditionnel desquels, le mot «guerre» n'existe pas; et qui par contre, possèdent tant [13(?) léxèmes générant plus de 100(?) mots] de façons de désigner la neige, ne sauraient être qu'éminemment sympathiques.

Après-tout, en termes d'expressions, à chacun ses pôles d'intérêt, son domaine familier, son «chez-soi». Nous, en fait de variations sur un mot-thème, quand nous voulons évoquer (disons le) «les conneries» (spécialistes?), nous avons affiné la donnée, et nous pouvons faire état; allez, alpha-très-bêtiquement lancé, de: balivernes, bê(sot)tises, bullshit (malodorante incursion anglo-saxonne), calembredaines, coquecigrues (mot joli), fadaises, fariboles, foutaises, (étournelle) roupie-de-sansonnet, sornettes, et... lucubrations (voir si +).

Brassens, quant-à lui, disait: bouillie-pour-les-chats-et-pour-les-chiens (Les deux oncles) [note que ses chats -qu'il avait nombreux- étaient nourris avant ses (éventuels?) chiens].

Cest dire...

Après tout; à chacun la neige qu'il mérite.




Le langage parlé, est propre à beaucoup de locuteurs qui parviennent tant-bien-que(mal)-vaille(que-vaille) à s'exprimer de cette façon sur le forum; mais «même écrit», il prévaut sur ce que devrait être le (vrai) littéral. Autrement dit, ils écrivent en langage parlé. Vois comme ces gens ont parfois bien du mal à se faire comprendre dans cette transposition, comme les nuances sont mal définies, comme l'élocution est bridée, comme ils sont éloignés de la ponctuation, avec un évident manque d'aisance.

Faux monde en forme et fond, en lettre et esprit.




"""""



Je vous suppose lassés !

Mais effectivement, votre avis me sera précieux.



Bien à vous.

(en souhaitant que ce message vous parvienne...)
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Message  Pacô Mar 17 Juil 2012 - 21:50

Je crois que tu n'as pas tout à fait compris le but de cette conversation, ni mon invitation à nous exposer tes écrits.
L'association ImperialDream, représentée ici par son forum de discussions, est une communauté d'auteurs et de bêta-lecteurs supposés s'entraider par des conseils à la fois sur leurs textes et sur leurs démarches éditoriales. Par conséquent, comme dans toute bonne société civilisée - aussi virtuelle soit-elle - il y a des règles, des structures voire des bonnes conduites à adopter.

Ce sujet ouvert à propos de la maison d'édition Edilivre avait pour objet de faire part des différents témoignages et opinions la concernant. Personne ici ne crache sur les interventions extérieures d'internautes surgis de la toile, dès l'instant où celles ci se fondent sur un minimum de courtoisie.
Pour l'instant, il semblerait que tu nous répètes par trois fois consécutives un même message copié/collé d'on ne sait où dans une rubrique qui concerne les évolutions du forum, sur la fiche de présentation de la maison Edilivre et sur cette discussion ouverte. La modération a entrepris de supprimer deux des trois interventions, car les règles du forum interdisent le publipostage massif ; tu comprendras que si tout le monde s'amusait à écrire trois fois les mêmes interventions dans trois points différents du forum, cet endroit paisible deviendrait rapidement un capharnaüm très agaçant.

Par la même, suite à ton intervention sur ce fil de discussions, MémoireDuTemps et moi-même avons pris le temps de te répondre, de t'avancer quelques arguments... et ce très poliment. Je rappelais ensuite dans ma propre réponse que si tu étais toi-même auteur, tu pouvais nous faire profiter de tes propres écrits. Cependant, comme l'on ne commande pas de sauté de veau dans un restaurant chinois, on ne propose pas ses textes dans une rubrique de conversations, mais dans les rubriques qui concernent... les textes. C'est-à-dire ici : https://imperialdreamer.1fr1.net/c2-les-grands-travaux-litteraires

Tu comprendras donc que ce n'est pas ici que nous te lirons - d'autant plus que certaines règles sur ce forum contraignent tout auteur à limiter ses extraits et faire preuve de solidarité réciproque ; nous ne sommes pas des esclaves aux services du tout venant du web.

Maintenant, la conversation reste ouverte autour de la maison Edilivre, si tu souhaites ajouter quelques autres renseignements pertinents.
Mais ce n'est pas parce que tu es sur un forum et sur Internet sous couvert d'un pseudonyme que tu peux te permettre d'être malpoli, de nous balancer ton texte - sans prendre le soin de bien le présenter de plus ! - et d'exiger une totale docilité de notre part. Qu'à ce que je sache, ça ne se fait pas dans un échange traditionnel et physique ; alors pourquoi serait-ce le cas ici même ?

Nonobstant cette brève mise au point, tu restes toujours le bienvenu et cet écart à la bonne humeur est clos.
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Message  Jurisnotaire Mer 18 Juil 2012 - 10:12

Bonjour.




Je crains bien que nous ne soyions sur un énorme malentendu.

Il faut tout-d'abord paramétrer le fait, que je suis plus que maladroit, et béotien majeur dans tout ce qui touche l'informatique, et notamment l'utilisation d'Internet.

Les forum(s) sur lesquels j'interviens en tant que consultant juridique, sont simplissimes-monomorphes, et ne comportent pas votre "arborescence à branches spécialisées".

Candidement, j'ai pensé avoir affaire à plusieurs sites indépendants. D'où la répétition de mes envois.

Envois dont le texte est bien "copié-collé", mais à partir d'une mienne rédaction; dans laquelle j'ai exprimé à-peu-près tout ce que j'avais à dire, sur Edilivre.

Navré donc, d'avoir contrevenu à votre "déontologie interne", mais ce fut en toute méconnaissance de l'état des choses instauré chez vous.

Faute de connaître ce dernier, j'ai peut-être commis un manquement ou une erreur, mais donc pas une transgression.

Vous articulez les termes de courtoisie et de politesse. Je ne pense pas avoir été impoli ou discourtois "au fond", et vous semblez ne me reprocher qu'à "la forme", une supposée "mauvaise conduite" qui encore une fois, fut involontaire puisque reposant sur une ignorance de vos us et coutumes, modus vivendi et operandi.




Dommage que le denier paragraphe de la dernière intervention manque un-peu de retenue ("malpoli", "exiger une totale docilité"...), car j'avais bien apprécié vos échanges, en forme et fond (je n'ai relevé qu'une faute dans cette dernière intervention).




Je ne pense donc pas revenir par chez-vous, où vous me donnez à entendre que je n'aurais pas grand-chose à faire.




Bien à vous.
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Message  Lou Mer 18 Juil 2012 - 11:45

Je t'ai envoyé un mp jurisnotaire, histoire de bien tout t'expliquer (mais en secret hahahaha)
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Message  Jurisnotaire Mer 18 Juil 2012 - 13:49

... @ Shérilou - Somme toute, nos philosophies -quant-à elles- ne sont peut-être pas trop éloignées (l'une de l'autre).

"Don pour don" peut faire joli, ton sur ton.

Mon ton (son), ma tonalité, ma propre teneur, étant de donner (bénévolement, il va sans dire), des consultations juridiques sur d'idoines forum(s), à des intervenants souvent dépourvus d'interlocuteurs (juristes).

Et je vous remercie d'avoir su remarquer et souligner, le fait que: ignorance ou maladresse, n'est pas discourtoisie ni incivilité.

Mais par contre, nos "créneaux d'interventions" semblent par-trop différents.

Non-pas que je ne veuille pas faire preuve de bonne-volonté, et me montrer prêt à "jouer le jeu" -si toutefois, on veut bien se donner la peine de m'en expliquer les règles-; mais je n'ai en rien été formé pour sa-pou-voir "éplucher" avec l'oeil critique du professionnel littéraire averti, la prose (ou pire) de mes contemporains.

Sorry. Héhéhéhé(làs!)







@ Pacô (balcon)(autre phonème disponible: bas-le-...) - Une défense contre ce qui n'est pas une attaque; ne peut se qualifier autrement, que d'agression.

(Stratèges & tacticiens - Ed. Léonidas et les quarante voleurs)
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Message  Pacô Mer 18 Juil 2012 - 20:41

Il n'est ni question de défense ni tentative d'agression ; mon intervention fut uniquement motivée par mon devoir d'administrateur de cette communauté.
Un forum est une bulle sociale virtuelle, et elle se doit d'être régie et conduite selon une politique qui lui est propre - et définie au préalable. Si je peux te rassurer sur un point, c'est que je n'éprouve aucun ressentiment à ton égard ; je ne cherche pas non plus à te rabaisser, à te déplaire ou à t'exposer publiquement pour ma gloire personnelle. Ma seule ambition est de remettre les choses à plat et de corriger ce qui doit l'être.
Cela semble avoir été fait, je t'ai exposé les raisons des diverses modérations à ton encontre puis les différentes maladresses que tu as commises - visiblement de manière involontaire.
La parenthèse est donc close ; il s'agit à présent de se concentrer uniquement sur la maison d'édition Edilivre, dans ce sujet là.

Quant à ton activité ou non sur ce forum, toi seul en es le décideur. Bien qu'elle se présente comme tyrannique, cette communauté est en réalité un espace de travail littéraire tout à fait libre et, si possible, paisible. Je ne chercherai pas à te retenir ; si tu as quelque chose à apporter, tant mieux, si tu n'es là que pour créer des conflits alors peut-être qu'effectivement ta présence ne serait pas requise.
Toutefois, je ne te ferme pas la porte et c'est bien à toi de savoir si tu veux partager, échanger et créer autour de la littérature ici ; ou non. Wink
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Message  hermignonne Jeu 6 Juin 2013 - 10:16

hiya everybody !

sacrée matinée pour moi, on m'offre un nouveau job et un contrat d'édition haha... c'est une journée qui commence bien. mais maintenant, je sais qu'il y a beaucoup de comptes d'auteur camouflés ou de contrats abusifs. edilivre m'a envoyé un contrat collection classique, gratuit, impression à la demande, avec 20% de rémunération ht sur les ventes, ça me paraît énorme. on tourne pas autour du 5% normalement ? je dois mettre le nez dans le contrat et lire ça de près avant de faire un choix, mais les avis ont l'air partagés, pas top mais correct, quoi qu'un peu exagéré sur le droit d'auteur... c'est plus ou moins le résumé ?
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Message  Pacô Jeu 6 Juin 2013 - 10:51

Hum...
Disons que Edilivre a la politique de la quantité plutôt que de la qualité.
Je ne dis pas pour autant que tu écris du caca en boîte, mais ils n'ont pas tendance à se soucier d'une ligne éditoriale, ou de la profondeur des textes. Ce qui fait qu'il font le pari que, en gros, au milieu des tas de livres qu'il publie... un fera la différence.

Cependant, vérifie bien sur el contrat les termes de la relecture. Le succès d'un livre vient à 2/3 de ses corrections - réalisées par un professionnel. Même les meilleurs ont besoin d'un relecteur.
Souvent, cette partie là de l'édition - qui coute extrêmement cher sur un devis ^^ - n'est pas pris en compte. Et on peut te proposer soit de publier en l'état, soit d'accepter une prestation pour la relecture.
Perso, dans la boite de com où je suis, une relecture coûte environ 50e par page. Dans l'édition, ça doit tourner autour de 10-15e par page.

Donc, fais attention à ça Wink.
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Message  hermignonne Jeu 6 Juin 2013 - 11:04

excellent conseil. mes parents tiennent une petite maison d'édition à compte d'auteur. ma mère en est la relectrice, elle a eu la gentillesse de s'occuper de mon livre. je lui fais confiance étant donné qu'elle a eu droit aux lauriers de l'académie française. d'ailleurs c'est parce qu'elle m'a dit que c'était publiable, que j'ai tenté l'aventure, sinon j'aurais encore retravaillé. elle n'est pas du genre à faire un compliment pour faire plaisir ^^"
je vais le lire en détail et étant donné que j'attends d'autres retours, je ne vais pas me précipiter.
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Message  Pilgrim Jeu 6 Juin 2013 - 11:12

Bonjour,

bravo pour ces bonnes nouvelles !

La question que tu peux poser est : que font-ils ? Travaillent-ils sur ton manuscrit avec toi, le corrigent-ils (gratuitement !!!), vont-ils le soutenir un minimum (SP ???) ou se contenter de le référencer dans leur annuaire pléthorique en te laissant la charge complète de communiquer dessus ? Bref font-ils leur boulot d'éditeur ou se contentent-ils de celui d'imprimeur ? Parce qu'une impression à la demande ne leur coûte rien, puisqu'ils ne produisent que ce qu'ils vendent... Ils ne prennent aucun risque... Donc, s'ils se contentent d'imprimer, de compter sur tes relations pour en acheter quelques uns et de toucher là-dessus, 80 %, l'on peut dire que c'est abusif et mieux vaut passer dans ce cas-là, par l'autoédition via TBE ou Lulu. S'ils font vraiment leur boulot d'éditeur, (correction, conception, fabrication, diffusion... et à leur frais, bien entendu), alors tu peux signer sachant que 20% dans ce cas-là, c'est loin d'être trop puisque l'impression à la demande réduit considérablement leur risque. L'on peut comprendre que les droits d'auteur soient inférieurs et limités quand un éditeur prend le risque d'imprimer un certain nombre d'exemplaires sans être certain de les vendre...

Bonne continuation !!!
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Message  Pacô Jeu 6 Juin 2013 - 11:21

Oui, du coup j'ai oublié l'autre facette.
Merci Pilgrim.

L'éditeur n'est pas là pour imprimer ton livre suivant la commande. Il est là pour faire la promotion, démarcher les librairies, les salons, la presse etc.
S'ils se contentent de référencer - ce qu'ils avancent comme une technologie révolutionnaire en référençant sur le circuit DILICOM avec Alapage, Fnac, Amazon etc. Ce n'est pas suffisant.
Un vrai référencement passe par d'autres circuits. Demande leur à l'occasion qui est leur distributeur. S'ils te répondent qu'ils distribuent eux-mêmes... c'est puant ^^".
A part les distributeurs/éditeurs - et ça se fait rare, Lokomodo me semble t-il a réduit son secteur éditorial - il faut que les éditeurs aient des prestataires. Et ça, ça leur coûte cher quand c'est fait avec sérieux.

Demande aussi qui est ton contact sur ton livre. En théorie, chaque auteur a son directeur de publication - que ce soit l'éditeur lui-même ou un salarié s'il s'agit d'une grosse boîte.

Bref, tu as le temps pour réfléchir comme tu dis Smile.
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Message  Pilgrim Jeu 6 Juin 2013 - 20:37

Pacô a écrit: Demande leur à l'occasion qui est leur distributeur. S'ils te répondent qu'ils distribuent eux-mêmes... c'est puant ^^".

Sur cette question de la présence ou non d'un distributeur, je serai moins définitif. Je connais bon nombre de petites maisons d'éditions (la micro-édition !), des petites structures (dont mon éditeur Wink) qui n'ont pas recours à un distributeur (pour une question de coût) et qui n'en font pas moins un boulot considérable... avec leurs moyens du bord... Nous sommes là dans l'artisanat et très loin de l'édition industrielle des grandes maisons. Ces éditeurs passionnés se démènent pour leurs bouquins... et tentent d'exister dans les marges. Alors certes, la "puissance de feu" est très réduite, la diffusion particulièrement modeste mais de toute façon ils n'ont pas les moyens de rivaliser avec les grandes et aucune chance d'exister face aux grosses machines... A leur niveau, ils n'ont d'autre choix que mener un long travail de fond, de labourer le terrain et de maintenir une présence circonscrite et ciblée. Et de plus en plus de ces micro-structures privilégient aujourd'hui la vente par leur site internet (même si elle n'est pas exclusive)... Ils y sont amenés pour des raisons de viabilité économique... Simple question de survie... Et quelques unes excluent même de leur champ de partenariat les "chaînes" (celles-ci vont d'ailleurs plutôt mal en ce moment, qui ferment leurs enseignes à tour de bras) qui imposent des marges exorbitantes et ainsi les asphyxient. Elles préférent les libraires indépendants avec lesquels il est toujours possible de discuter...
Alors bien sûr, c'est mieux d'avoir un distributeur ! Un distributeur garantit une diffusion minimale (quoique...) du bouquin. Mais pour qu'une maison ait un distributeur, il faut déja qu'elle ait atteint une taille critique, taille en dessous de laquelle se trouvent bon nombre d'éditeurs qui se battent pour la littérature et une certaine conception qu'ils s'en font... et qui jouent souvent le rôle de défricheurs, pour les maisons qui ont plus de moyens...
Voilà, c'était mon plaidoyer pro domo !!!Eclairez ma lanterne [Edilivre] 687610
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Message  hermignonne Ven 7 Juin 2013 - 11:52

après lecture détaillée, il apparaît que tu peux facilement perdre tes droit d'auteur (s'ils n'atteignent pas un certain montant, qui doit correspondre grosso modo à 500 ventes papier par an, ils ne reverseront pas les droits d'auteurs) par ailleurs l'exclusivité est de mise et assez difficile à rompre. je sais pas, tout ça ne m'enchante guère. je vais patiemment attendre les autres réponses ou pourquoi pas tenter d'autres éditeurs ^^ bon après midi à tous
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Message  Pilgrim Ven 7 Juin 2013 - 12:45

Dans ces conditions, il vaut peut-être mieux, effectivement, tenter ailleurs...

Je ne vois pas en vertu de quoi tu ne devrais toucher tes droits qu'à partir du 500ème exemplaire vendu. Avec un contrat à compte d'éditeur classique, tu touches dès le 1er exemplaire vendu... sinon cela s'apparente à du compte d'auteur déguisé... Il suffit de faire le compte : 500 ex à 15 euros, 20 % dessus reviennent à 3000 euros (qu'ils empochent à ta place...) (edit : oups, non pas 3000 mais 1500, ce qui est moins mais non négligeable...)... sachant qu'en plus pour vendre 500 ex papier, y'a intérêt à s'accrocher pour un inconnu/débutant... Pour atteindre ce chiffre, il faut ou bien que tu aies un sacré réseau personnel, ou bien qu'ils mouillent la chemise et fassent une sacrée promo (ce dont je doute connaissant de loin la maison en question...) En plus, ils réduisent considérablement leur risque, puisqu'ils n'impriment qu'à la demande... Bref, je vois bien l'avantage qu'ils peuvent tirer d'un tel contrat (profiter de ton cercle familial, de tes amis ou de tes relations pour leur vendre ton bouquin et récupérer la totalité de la mise). Je vois nettement moins ton avantage à toi...


Dernière édition par Pilgrim le Sam 8 Juin 2013 - 8:56, édité 1 fois
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