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Message  Ethan J. Hawkins Ven 15 Avr 2011 - 19:52

Allez-y ! Lancez vos pires critiques, ne me loupez surtout pas :')
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Message  Marie D Sam 16 Avr 2011 - 14:51

Bonjour!
Alors première chose: peux-tu ici mettre un lien vers ta nouvelle, et dans ta nouvelle mettre un lien vers les commentaires? C'est plus pratique pour naviguer entre les deux. Merci!
C'est parti! Et ne t'inquiète pas, il m'arrive de chipoter parfois, mais c'est pour ton bien Wink

Par-dessus les rires étouffés d’Helena Oaks, seuls les murmures du vieux Jim pesaient l’ambiance glauque qui régnait en cette nuit de mi-juillet.
Tu veux dire que les murmures sont plus forts que les rires? Car, même s'ils sont étouffés, ils sont quand même être censés plus sonores que des murmures...
De plus, j'ai du mal avec "les murmures[...] pesaient l'ambiance glauque", que veux-tu dire exactement?

Bercé par le concert des insectes bruyant qui résonnaient dans la pénombre du jardin, il s’avança en boitant jusqu’à la porte d’entrée.
Tu as oublié le "s" à "bruyant", et c'est le concert qui résonne, le verbe est donc au singulier.

Du sang séché se laissait apercevoir sur son pantalon.
Se laisser apercevoir c'est moche je trouve... Se faisait voir?


Il passa étroitement entre le canapé et la télévision et Helena ne fit aucun geste de reconnaissance.
Passer étroitement entre ça ne se dit pas vraiment... On dit longer étroitement, qui veut dire longer de très près, mais c'est tout.

Jim semblait invisible face à son approche furtive.
Face à l'approche furtive de qui? Si tu parles de Jim, la phrase est mal tournée.

Il lui dit quelques mots qui n’eurent pas grand effet à ses oreilles et partit en direction de la cuisine.
"avoir grand effet à ses oreilles", ça n'existe pas.

Il longea le couloir, passa allégrement devant la cuisine et s’arrêta devant la porte d’entrée.
L'adverbe n'est pas très adapté ici. Allègrement, c'est plutôt joyeux...


Sous ses faux airs de vieux chnoque rabougri, vivait une personne plutôt épanouie.
Il faut utiliser le démonstratif et non le possessif pour les faux-airs. Et pour la deuxième proposition, avec le verbe vivre, c'est bizarre. Les verbes se trouver voire même encore mieux, se cacher, est plus adapté à ce que tu veux dire.

Mise à part les démons qui le hantaient, il savait savourer sa paisible vie de retraité. Et par-dessus tout, il savait qu’après cette nuit là, il allait être libéré d’un long fardeau qui dura depuis déjà trop longtemps.
Tu répètes le verbe savoir.

Cela fera exactement trente quatre ans après les minuits sonnés.
A cause des règles sur la concordance des temps, tu ne peux utiliser le futur dans un histoire que tu racontes au passé. Ici c'est le conditionnel présent qu'il faut utiliser: "cela ferait ..."

Robby se mit à aboyer en le voyant sortir et Jim lui gueula dessus pour qu’il comprenne qu’il devait la fermer.

Encore le problème de la concordance des temps: bien que l'on utilise maintenant beaucoup le subjonctif présent au lieu de l'imparfait, il est préférable dans le domaine littéraire de respecter la règle de conjugaison, qui veut qu'avec une principale au passé on mette un subjonctif imparfait quand les deux actions (de la principale et de la subordonnée) sont simultanées, soit ici "pour qu'il comprît". Je sais, ça ne fait pas très joli, mais c'est la règle (j'ai vérifié, parce qu'il est vrai qu'on abuse du subjonctif présent et donc j'ai préféré revoir les règles de conjugaison, et c'est bien ça).

L’obscurité renfermait tout son champ de vision. Par habitude, il se laissa guider dans l’obscurité jusqu’à la grange qui se trouvait tout au fond de leur grand jardin.
Répétition d'obscurité.

A plusieurs mètres de la vieille maison en ruine, il pouvait entendre le son de la télévision.

Il faut mettre les accents, même sur les majuscules, donc "À".

Helena met toujours le volume au maximum quand elle regarde une émission sur le câble.
Toujours la concordance des temps, ici il faut mettre la phrase à l'imparfait

Depuis déjà cinq bonnes années, son épouse avait perdue beaucoup du sens de l’ouïe – Ceci n’est que pathologique, dit-elle sans arrêt à Jim pour ne pas avoir à s’en prendre au son extrêmement fort de son poste – Essayant d’oublier les ondes négatives portées par ce raffut, il continua d’arpenter le chemin à l’aveuglette.
Une proposition mise entre tirets revient à une proposition entre parenthèses, il n'y a donc pas de majuscules car il s'agit toujours de la même phrase. De plus tu introduis du discours, je te conseille donc de le distinguer du reste, par le biais du mode italique ou de guillemets par exemple. Et encore un verbe au présent alors qu'il devrait être à l'imparfait.

Dans un long soupir de douleur, il s’efforça d’avancer, se persuadant de continuer sa route. Ce soir, tout sera enfin terminé… Se disait-il à voix basse.
Pareil pour le discours. Je te conseille même de le mettre à la ligne, et d'utiliser ici guillemets ou tiret.
Ensuite, pour le "se disait-il", le "se" ne prend pas de majuscule.

Son chemin se faisait sentir de plus en plus long et pénible.
Un chemin ne peut pas se faire sentir, il semble plus long (et pas plus pénible) ou alors c'est le trajet, le parcours, l'acheminement, ce qui est beaucoup plus abstrait.

Le noir paraissait s’éclaircir et il apercevait d’autant plus les formes qui jonchaient sa pelouse. On voyait désormais le grand hangar qui se tenait au fond du jardin au coté d’un magnifique cerisier.
Côté prend un circonflexe. Et j'aurais plutôt mis "à côté de", le sens ici étant une localisation géographique, je trouve que "au côté de" donne un second sens plus abstrait...

Les branches de l’arbre gesticulaient aux rythmes du vent ainsi que les arbustes qui se trouvaient en arrière du grillage.
J'aurais "aux rythmes" au singulier. Si tu veux tourner ta phrase ainsi, il vaut mieux mettre une virgule avant le "ainsi", ou alors tu peux mettre cette proposition avant le verbe de la principale.

Sentant une matière gluante, il s’aperçu qu’il était au milieu de son potager.
"S'aperçut"

Pris d’une rage soudaine, il dégrafa son jean, l’abaissa et prit sa queue à pleine main.

Quand on écrit, on utilise toujours le même niveau de langage. Jusqu'à présent ton niveau était bon, et voilà que tu introduis un mot plus que familier. Je te conseillerais de garder le même niveau de langage, et donc d'utiliser le mot "sexe" ici, ou similaire. Non que je sois choquée par ce mot, je te rassure, c'est uniquement en rapport avec le niveau de langage, et ce mot en plein milieu provoque une cassure dérangeante. D'ailleurs juste après tu dis "urina", et non "pissa", il y a donc un changement de langage à nouveau.


Il urina sur toute la surface de ses plantes qu’il avait eu tant de mal à cultiver tout au long de ses années de dur labeur.
J'aurais mis "ces années"

Malgré la noirceur de l’obscurité, on pouvait voir que ce hangar se délabrait au fil du temps, années après années.
La noirceur et l'obscurité font redondance.

Le bois qui constituait la fabrication extérieur

Ça fait lourd comme phrase. Tu n'as pas plus simple?

Depuis qu’il est à la retraite, après ses quarante ans dans la justice, il eu trouvé le temps à beaucoup d’occupations, et malgré le fait qu’il soit libre de ne rien faire, il s’avère qu’il n’avait plus une seconde de repos.
Encore la concordance des temps, et pour le deuxième verbe cette forme n'existe pas: "depuis qu'il était..., il avait trouvé..., qu'il fût..., il s'avérait qu'il n'avait...".
"le temps à beaucoup d'occupations "me gêne.

Jim n’excédait peut-être pas dans son métier lorsqu’il avait encore son cabinet à Wilmington mais il savait défendre les plus démunis.
Tu voulais peut-être dire "excellait"?

Tout au fond se trouvait une fau suspendue en hauteur par un crochet qui était fixait bien solidement sur le mur. En dessous de cette fau, appuyée contre une poutre en bois, se tenait une hache.
Une "faux". Le crochet était "fixé".

Il le nettoya à l’aide de son chiffon qu’il ressortit de sa poche et prit ensuite cette hache à pleine main.
J'aurais dit "la hache", "cette" alourdit la phrase.

Il continua son chemin en sens inverse, toujours muni d’une vision faible causée par l’obscurité.
Muni d'une vision? En parlant d'objets oui (lunettes à vision infra-rouge,...), mais d'une personne, non. Ça n'existe pas.

S’approchant de l’entrée de la maison, la lumière de la terrasse l’aveugla à sa forte puissance d’éclairage.

"à sa forte puissance d'éclairage", ça ne veut rien dire. "A cause de", ou "par" à la rigueur...

Elle voulait à tout pris quelle s’allume dès qu’une personne s’approche de l’entrée pour ne pas avoir à trébucher lorsqu’il fait nuit.
"qu'elle" et encore la concordance des temps: "qu'elle s'allumât...s'approchait (ou s'approcherait)... faisait (ou ferait) nuit"

Il ramassa une pierre du jardin et, de toutes ses forces, la jeta sur la lampe fixée contre la façade extérieure qui se brisa en une pluie de verres qui tombèrent un peu partout sur la terrasse.

On a l'impression que c'est la façade qui se brise; il vaut mieux mettre une virgule. Ou mieux, tu mets un point, ce qui évitera la répartition du "que" dans la même phrase.

elle fixa Jim d’un air effarée et lui gueula au visage.
Idem pour le niveau de langage. "hurla" (ou cria,...) correspond mieux ici.

Selon lui, cette nuit fut inévitable depuis le soir du 17 juillet 1976.
Tu ne peux utiliser le passé simple ici, car c'est continu, et non une interruption (tu utilises "depuis" qui montre la continuité). L'imparfait doit être utilisé.

Cette date fut l’instant où Jim eu été mort pour la première fois.
??? Ça ne veut rien dire. Si tu veux utiliser le passé simple, n'utilise pas le mot "date" mais plutôt jour. Car le passé simple est une rupture dans le passé continu représenté par l'imparfait. Or, "date" ne constitue pas une rupture précise. Voilà ma suggestion pour cette phrase: "Ce jour fut celui ou Jim mourut pour la première fois". Car une date n'est pas un instant, ce n'est pas le même laps de temps, et les deux verbes sont situés dans le même temps, donc on utilise le passé simple.

mais Rien n’y personne

Pourquoi une majuscule? Et là il s'agit de la négation "ni".

Helena aperçue cette hache qu’il tenait et eu un petit rire qui ressembla étrangement à une mauvaise toux
.
C'est du passé simple et non un participe passé qui s'accorde. "s'aperçut" donc. Pareil pour avoir, elle "eut".

Et surtout, n’oublis pas de tailler les arbustes tant que t’y es !
"n'oublies pas".


La voix roque d’Helena suffirent pour lui de trouver le courage nécessaire d’agir enfin.
Il n'y a qu'une voix, le verbe est donc au singulier. Et "suffit pour lui" est trop lourd, tu peux l'alléger en disant "lui suffit".

Helena se mit à rire et son ricanement résonnait dans la tête de Jim. Il résonnait d’une telle intensité qu’il fut prit d’une migraine instantanée.
Répétition de "résonnait". Et qui fut pris d'une migraine? Attention au changement de sujet.


Il ne pouvait continuer de l’entendre, elle devait se taire, pour le bien de tous.
"à l'entendre", c'est plus joli.

- Allez, vas y sale fils de pute !
Il y a un tiret entre le verbe et le "y".

N’hésite pas voyons, vu que c’est moi qui te le demande.
Le verbe demander est à la deuxième personne du singulier, donc il faut un "s".

Il fit toujours la statue et se mit à parler lentement d’une voix plaisante.
C'est très moche "faire toujours la statue", je te conseille de ne pas utiliser ce genre de métaphore ici. Rester immobile ou ne toujours pas bouger, c'est quand même plus joli, et moins prise de tête pour toi. des fois la simplicité est reine.

quand la lame rompue en deux la base de son crâne et le fendit en deux.
Le passé simple de rompre à la troisième personne est "rompit".

puis s’écroula la gueule ouverte sur la terrasse
Encore du vocabulaire non approprié au niveau de langage.

- Je vais t’apprendre à fermer ta gueule, enfoiré de cleps !
C'est la contraction de clébard, donc on dit "clebs".

Il leva la télévision bien en l’air et l’expulsa sur son chien.
Ce verbe ne correspond absolument pas à la scène. On jette, on balance une télé, on expulse de l'air de ses poumons ou de l'eau de sa bouche.

Il le bu d’un coup, tout en s’en renversant sur lui.
C'est un passé simple, il prend donc un "t" à la troisième personne.


Du moins, de souvenirs heureux.
J'aurais mis "des souvenirs heureux".


Ce devait être la première fois depuis pas mal d’années que Jim n’avait versé quelques larmes, même de joie.
Ce n'est pas très français, l'expression est plutôt "une seule larme".

Il prononça - sans que le fusil permette qu’on comprenne parfaitement son sens – Une phrase qui lui revint à l’esprit.
Pas de majuscule à "une phrase". La phrase entre tiret ne respecte pas la concordance des temps.: "permît...comprît".


La détente transperça le silence qui régnait en cette nuit chaude.
La détente ne peut rien transpercer. Mais son bruit, oui.

Tom, le père de famille, accouru jusqu’à la maison des Oaks pendant que sa femme composait le 911.
Au passé simple il faut un "t" à la troisième personne.

ce fut l’horreur et la démence causée par cet homme fou.
Il y a deux noms, donc le participe doit être au pluriel.


Sur la forme: il y a deux gros problèmes
- la concordance des temps: si tu commences en écrivant au passé, veille à ce que ce soit le cas tout au long de l'histoire. Tes passages intempestifs au présent sont sans raison valable. Tu fais aussi des fautes de conjugaison.
- tes tournures de phrases sont complexes et souvent ne veulent rien dire. Attention aux expressions et à leur sens. Tu as tendance à inventer des formulations à partir d'expressions qui existent, et ce afin de les tourner à ton avantage. Sauf que ça ne veut rien dire. Parfois il vaut mieux faire simple et se faire comprendre.
- il y a un autre petit souci: le niveau de langage. Rien à dire pour les dialogues, il correspond à l'image que tu veux donner des personnages. Mais alors que ta narration est d'un niveau plus élevé, tu introduis des mots familiers, voire des "gros mots" qui n'ont rien à faire au milieu de ton discours, et paraît plus qu'étrange. Il faut choisir entre les deux.

Sur le fond:
- l'histoire est intéressant mais tu n'es pas assez allé en profondeur, mais ça c'est totalement subjectif. L'idée de la tragédie familial est bonne mais pas assez creusée: pourquoi cela arrive-t-il? Quelle est la psychologie des personnages?
On reste sur notre faim, on ne comprend pas, et c'est dommage parce que du coup on survole la scène sans entrer complètement dans l'histoire.
- Tes mauvaises tournures sont un sérieux frein à la compréhension de l'histoire, on dirait que t'emberlificote dans ton propre récit, que tu ne sais pas où tu vas nous mener, et c'est vraiment dommage parce que ta chute, on ne s'y attend vraiment que lorsque tu parles de la hache, on est donc surpris, dans le bon sens du terme.
- Ta chute est très bonne, tu nous emmènes bien dans l'histoire quand on prend la peine de comprendre ce que tu essaies de nous expliquer.

Voilà malheureusement la forme est dommageable au fond qui est une bonne histoire de tragédie familial, même si je trouve que tu aurais pu la pousser un peu plus/ Mais là comme je l'ai dis ce que n'est que mon humble avis.
A retravailler donc, car franchement elle le mérite, cette petite nouvelle.
Bien sûr tu peux ne pas être d'accord avec mes suggestions, qui ne sont là qu'à titre informatif. Donc surtout ne le prends pas mal, ce n'est que pour ton bien Wink

Question: vue que tu as mis un "1", cela veut-il dire qu'il y a une suite?

Au plaisir! Smile
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Message  Pacô Jeu 21 Avr 2011 - 10:29

Une première chose avant de commencer : pourquoi ce "1." ? Il y aura un "2." ?
Je vais être tatillon, peut-être pire que Marie D. Le souci, c'est que j'ai repéré énormément d'erreurs. Je les ai à peu près toutes relevées, et s'en suivront deux solides appréciations.
Je ne ferais pas ça pour tes textes, mais comme tu es nouveau - et que je suis en vacances Twisted Evil - je prends un peu de temps sur moi.
N'oublie pas que toutes ces critiques sont orientées sur ton texte et non sur ta personne ! Smile

seuls les murmures du vieux Jim pesaient l’ambiance glauque qui régnait en cette nuit de mi-juillet.
=> il ne manque pas un mot ici ?

flétrie sur son canapé,
=> je ne fais pas le lien de logique entre le fait qu'elle soit flétrie et qu'elle soit sur son canapé... ?

les yeux grand ouverts
=> je me demande s'il ne faut pas un "s" à grand...

il se leva impuissant,
=> c'est assez étrange dit comme cela... ?

Du sang séché se laissait apercevoir sur son pantalon.
=> "se laisser apercevoir"... c'est très maladroit comme formule. Le pauvre sang séché, il ne laisse bien rien faire Wink

passa allégrement devant la cuisine
=> pourquoi allégrement ? Enlève-le.
=> juste avant tu dis "et partit en direction de la cuisine." : outre la répétition de "cuisine", tu as une redondance dans la situation. Par deux fois tu nous dis qu'il va à la cuisine. Je te conseille alors : "et sortit" pour la fin de la première phrase.

Mise à part les démons qui le hantaient,
=> Mis à part (sans "e")

il allait être libéré d’un long fardeau qui dura depuis déjà trop longtemps.
=> il vaut mieux l'imparfait : qui durait.

Cela fera exactement trente quatre ans
=> il ne faut pas un trait d'union entre "trente" et "quatre"

il poussa la vieille porte en bois pourrissante
=> pour éviter des lourdeur, pourquoi pas : "vieille porte en bois pourri" ?

Jim n’avait plus aussi bonne vue qu’autre fois
=> manque un mot "plus une aussi bonne vue"
=> orthographe : qu'autrefois

L’obscurité renfermait tout son champ de vision.
=> renfermer ? Tu ne veux pas plutôt parler de réduire ? Sinon, ça ne veut strictement rien dire.

Par habitude, il se laissa guider dans l’obscurité jusqu’à la grange qui se trouvait tout au fond de leur grand jardin.
=> répétition de "obscurité". Il te faut changer la tournure de ta phrase
=> surtout que tu emploies encore une fois la structure "laisser infinitif"... c'est lourd Wink.

A plusieurs mètres de la vieille maison en ruine,
=> accent sur le "A"

quand elle regarde une émission sur le câble.
=> pourquoi spécialement sur le câble ?

Depuis déjà cinq bonnes années, son épouse avait perdue beaucoup du sens de l’ouïe
=> pourquoi "du sens de l'ouïe" ?

au coté d’un magnifique cerisier
=> pourquoi est-il magnifique ?

Sentant une matière gluante, il s’aperçu qu’il était au milieu de son potager.
=> conjugaison : il s'aperçut

et s’avança d’avantage au milieu de son potager.
=> davantage

Jim fit ce qu’il ne pensa jamais faire.
=> ce qu'il ne pensait

et prit sa queue à pleine main
=> pourquoi de la vulgarité alors qu'il n'y en avait jusque là pas l'ombre ? C'est choquant.
=> suggestion : et prit son sexe.

Malgré la noirceur de l’obscurité
=> pléonasme. C'est comme si tu disais : "malgré le fait de monter en haut"

la fabrication extérieur
=> fabrication extérieure

pour réparer tous ce qui pouvait bien tomber en ruine.
=> orthographe : tout ce qui etc.

Depuis qu’il est à la retraite, après ses quarante ans dans la justice, il eu trouvé le temps à beaucoup d’occupations,
=> oulah... pourquoi ces brusques changements de temps ? "Depuis qu'il était" "il avait trouvé le temps" etc.

et malgré le fait qu’il soit libre de ne rien faire, il s’avère qu’il n’avait plus une seconde de repos.
=> qu'il fût libre.
=> très très très lourd...

Jim n’excédait peut-être pas
=> exceller et non excéder (qui signifie "rendre furieux")

Ce fut un des avocats les plus apprécié et réputé de la Caroline du Nord.
=> LE plus apprécié. Sinon ta phrase n'a aucun sens.

par un crochet qui était fixait bien solidement sur le mur.
=> accord : fixé (participe passé)
=> je te conseille : "par un crochet fixé sur le mur".

et le bois qui consistait le manche commençait à pourrir.
=> constituait (et non consistait qui veut dire "signifier")
=> tu aimes bien le terme "pourrir". Tu l'utilises déjà pour la quatrième fois. Pour une nouvelle, c'est beaucoup, si ce terme n'a rien de prédominant sur la trame.

toujours muni d’une vision faible causée par l’obscurité.
=> nous ne sommes pas munis d'une vision...

Il fut guidé par le son lourd de la télévision.
=> pourquoi "lourd" ?

Il ramassa une pierre du jardin et, de toutes ses forces, la jeta sur la lampe fixée contre la façade extérieure qui se brisa en une pluie de verres qui tombèrent un peu partout sur la terrasse.
=> beaucoup trop lourd. A reformuler.

et lui gueula au visage.
=> oxymore de registre : gueuler au visage. L'affiliation des deux termes est étrange, puisque l'un est familier, l'autre non. Il te faut choisir entre le vulgaire ou le non-vulgaire : mais pas faire un peu des deux. Ton texte perd en identité sinon.

Selon lui, cette nuit fut inévitable depuis le soir du 17 juillet 1976.
=> était inévitable

Cette date fut l’instant où Jim eu été mort pour la première fois.
=> attention aux temps : ça n'a ni queue ni tête ici.

mais Rien n’y personne n’aurait pu empêcher
=> pourquoi cette majuscule sur le "Rien" ?

Helena aperçue cette hache et eu un petit rire qui ressembla étrangement à une mauvaise toux
=> conjugaison : aperçut
=> conjugaison : et eut

Et surtout, n’oublis pas de tailler les arbustes tant que t’y es !
=> conjugaison : n'oublie

La voix roque d’Helena suffirent pour lui de trouver le courage nécessaire d’agir enfin.
=> orthographe : rauque
=> mauvais accord : suffit (sujet singulier)

Il résonnait d’une telle intensité
=> avec une telle intensité (et non d'une telle intensité)

- Allez, vas y sale fils de pute !
=> trait d'union : vas-y

- Je t’emmerde. Dit-il d’une voix beaucoup plus expressive.
=> contrairement à ce que doit te dire ton traitement de texte, il ne faut pas de majuscule aux verbes des incises.

Helena, prise de furie,
=> on est pris de folie, mais pas de furie.

Il n’aurait d’ailleurs jamais pensé faire parti du même rang que la plupart des clients qu’il a eu à défendre.
=> qu'il avait défendu. (reste dans les temps !)

ainsi que sur son coup.
=> cou

Jim abattu la hache sur le haut du crâne d’Helena dans un bruit sourd quand la lame rompue en deux la base de son crâne et le fendit en deux.
=> conjugaison : abattit
=> la fin de la phrase, à partir de "dans un bruit" n'a pas de sens. Problème de syntaxe.

avec la plus grande haine qui tentait de s’extérioriser une fois de plus.
=> pourquoi tenter ? Tuer sa femme à la hache n'est pas suffisant ?

qu’il débrancha quand le câble fit trop tendu et la souleva tout en fixant son chien Robby.
=> quand le fil fut trop tendu

comme prit d’un malaise
=> comme "pris"

Il sortit un verre d’un placard en bois suspendu au dessus du mur
=> au-dessus ? C'est-à-dire au-dessus du plafond aussi ? Non, je pense que c'est suspendu au mur.

Il le bu d’un coup, tout en s’en renversant sur lui.
=> il le but

Du moins, de souvenirs heureux.
=> pourquoi "du moins" ? Les souvenirs heureux sont "mieux" que des vieux souvenirs ; ce n'est pas vraiment "du moins" alors.
=> des souvenirs heureux

prit de panique par le bruit du coup de feu,
=> pris
=> qui est Lewis ? Si c'est le chien, c'est redondant

Tom, le père de famille, accouru jusqu’à la maison des Oaks pendant que sa femme composait le 911.
=> accourut

ce fut l’horreur et la démence causée par cet homme fou.
=> causées
=> c'est redondant : démence/homme fou

Mais qui aurait pu se douter qu’un aussi charmant couple aurait pu connaître une fin aussi atroce.
=> ponctuation : point d'interrogation, non ?
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Message  Pacô Jeu 21 Avr 2011 - 11:09

Appréciation linguistique :

Pour être franc, ton texte est assez désagréable à lire. Ceci n'est pas dit dans le but de casser ton courage, bien au contraire : l'histoire pourrait être intéressante, la morale aussi... mais rien ne passe à cause d'une mauvaise maîtrise de la langue.
Et cette maîtrise s'apprend par soi-même... et un petit peu grâce à ImperialDream Laughing.
Je vais donc tenter de te détailler point par point les points faibles rencontrés tout au long de ton récit.

  • le texte comporte beaucoup de fautes d'orthographe
Et c'est problématique : entre les "d'avantage", "autre fois" etc. c'est déstabilisant pour le lecteur. La lecture est moins intense, la concentration se porte plus sur les erreurs que sur le contenu : le message et la trame de ton histoire sont faussés.

  • tu fais quelques amalgames entre les termes
J'ai remarqué que tu avais tendance à confondre les termes entre eux : consister à la place de "constituer" par exemple, ou encore "excéder" à la place de "exceller".
Quand tu n'es pas sûr d'un mot, pense à toujours chercher la définition dans le dico : même si ce n'est que pour se rassurer.

  • les temps de conjugaison ne sont pas respectés
A plusieurs reprises, tu te perds dans les temps avec une première confusion entre imparfait et passé simple. Par exemple :
il allait être libéré d’un long fardeau qui dura depuis déjà trop longtemps.
Jim fit ce qu’il ne pensa jamais faire.
Selon lui, cette nuit fut inévitable depuis le soir du 17 juillet 1976.
Histoire de faire un bref rappel : l'imparfait est employé pour une notion d'habitude d'accoutumance. Par exemple : "la nuit était inévitable depuis 1976." L'imparfait est présent, puisqu'elle ce qui est inévitable est vrai depuis 1976.
Au contraire, le passé simple est employé pour une action instantanée dans le passé : "l'homme prit sa hache." Il ne la prend qu'une fois : c'est le passé simple.
Par contre, si l'homme fait ce geste tous les matins, ce serait : "l'homme prenait sa hache tous les matins".

Ensuite, il y a un souci au niveau des temps que tu incorpores... alors qu'ils n'ont aucune raison d'être :
Depuis qu’il est à la retraite, après ses quarante ans dans la justice, il eu trouvé le temps à beaucoup d’occupations, et malgré le fait qu’il soit libre de ne rien faire, il s’avère qu’il n’avait plus une seconde de repos.
En fait... pourquoi ce brusque retour au présent au départ ? Non, tu casses la logique de ton texte. Ce devrait être :
"Depuis qu'il était à la retraite".
Il te faut reformuler ta phrase en prenant le bon départ Wink.

  • le texte a des structures identiques et désagréables
Et je parle de la structure syntaxique : participe présent, virgule, action conjuguée.
L'utiliser une fois ou deux, pourquoi pas, mais là c'est trop. Je t'en ai relevé plusieurs :
Tout en marchant le long du salon, il tenait une main appuyée sur sa jambe.
Ne réfléchissant pas, il poussa la vieille porte en bois
En avançant, il sentit un léger
Sentant une matière gluante, il s’aperçu qu’il était
Jetant un rapide coup d’œil sur les côtés, Jim fit
Il faut que tu perdes l'habitude d'écrire comme cela : le participe présent court-circuite le verbe conjugué et fait perdre l'importance de la phrase.
C'est une facilité de la langue, un piège dans lequel on tombe facilement lorsque l'on est novice : il faut se méfier et trouver des tournures plus élégantes, plus maîtrisées, plus originales... plus provenant de toi (par exemple) pour dire ce que tu veux dire.

  • le texte a plusieurs maladresses de formule
L’obscurité renfermait tout son champ de vision.
Jim n’avait plus aussi bonne vue
toujours muni d’une vision faible causée par l’obscurité.
Ces phrases ne veulent souvent pas dire grand chose. Tu as quelques soucis pour décrire ce que tu veux dire, et les manières de faire sont assez... étranges.
L'obscurité ne renferme rien : ce qui renferme, c'est une boîte, c'est l'action de fermer. Là, pour une vision, on parlerait plus de "réduction" par exemple.
On n'a pas "bonne vue", malgré l'utilisation populaire dans le langage courant : on une bonne vue.
Et on n'est pas muni d'une vision comme une voiture est muni d'un GPS Wink.

Il faut donc bien réfléchir à chaque tournure "spéciale" que tu donnes... si ce n'est pas absurde, si c'est cohérent et si "ça passe".

Du sang séché se laissait apercevoir sur son pantalon.
Il faut revoir ta façon de penser tes phrases : là tu agis sous le joug de l'amateurisme. Ce n'est pas un reproche, tout le monde passe par là.
Pour bien écrire, il faut penser ses phrases autrement et ne pas se laisser avoir par la facilité du langage. Là, tu ne donnes pas une identité propre à ton écriture : tu rentres dans un carcan du premier jet. C'est une personnification étrange que fait chaque auteur qui débute : parce qu'il ne sait pas trop comment formuler la chose, il dit que c'est le sang qui va subir pour que ça passe.
Eh bien non ! C'est faux. Il faut que tu décrives ce sang séché, mais d'une façon différente : ce n'est pas lui le maître de l'action, il n'est pas vivant ce sang, alors ne le prends pas à partie comme s'il s'agissait d'une entité.

  • le texte comporte des liens de cause à effet étranges
Ou plutôt, une absence de liens de cause à effet pour être plus exactes. En fait, tu mets deux situations l'une à côté de l'autre, comme si l'une était la conséquence de l'autre... mais ça n'a aucun sens.
Par exemple :
flétrie sur son canapé,
Quel est le lien entre le fait qu'elle soit flétrie et qu'elle soit sur son canapé ? Que le canapé soit là ou non, cela ne lui empêche pas d'être flétri quand même, je pense.
C'est sa peau qui est flétrie, alors c'est avec la peau - ou le visage - que ça doit avoir un lien et non avec le canapé.

Mais le plus flagrant est ici :
La haine la rattrapa et ses phrases devenaient de moins en moins compréhensibles.
La haine ne rend pas les phrases incompréhensibles : la rage, le fait d'être furieux... déjà plus.
Pense donc bien à réfléchir au sens de tes mots et regarder si ce que tu dis est cohérent Wink.

  • le texte a une vulgarité mesurée étrange
En fait, j'ai envie de dire : soit tu es vulgaire, soit tu ne l'es pas... mais tu ne mélanges pas les deux d'une manière aussi peu crédible.
Parce que là, le mélange donne un peu l'air d'un auteur qui n'assume pas sa vulgarité : je dis des gros mots par ci par là, mais après je replace quelques propos soutenus pour me faire pardonner.
Exemple :
et prit sa queue à pleine main. Il urina sur toute la surface
Quitte à dire "sa queue"... pourquoi ne pas dire ensuite "pissa" ?
Non parce que l'un est vulgaire, l'autre est la formule polie pour dire que l'on pisse. Il y a une incohérence dans le registre de langue... et le caractère de ton texte est moins identifiable : on ne peut pas s'accrocher à lui aussi facilement.

Il s’enfonça de plus en plus dans le grand bordel qui recouvrait ce cabanon spacieux.
Même chose ici : bordel d'un côté, spacieux de l'autre.
Il te faut faire un choix : soit tu es vulgaire dans la narration, soit tu ne l'es pas. Mais mélanger les deux, c'est ridicule.

Attention, cette remarque ne s'applique pas pour les dialogues : tu peux avoir une narration élégante et soutenue, et des personnages qui parlent comme des charretiers. Les deux ne sont pas incompatibles, si c'est bien fait Wink.

Dans l'ensemble, tous ces points faibles entrainent une mauvaise compréhension du récit : ils parasitent notre envie de lecture. Remédie à cela et peut-être que ta nouvelle sera plus attrayante.

Appréciation du récit :

En fait, c'est une conséquence des points faibles de la langue : mais je n'ai pas compris l'intérêt de cette nouvelle. Je me doute de l'issue du récit depuis ici :
Jim savait ce qui l’attendait désormais et tout en contemplant son épouse
qui fixait attentivement son écran, il se leva impuissant, ne sachant
pas comment procéder
Et je n'ai pas été surpris à la fin : je n'ai donc pas trouvé de plaisir particulier à découvrir ce récit.

J'ai quelques zones de troubles. Par exemple :
Du sang séché se laissait apercevoir sur son pantalon.
Pourquoi nous dire ça... alors que ensuite, tu ne nous en reparles pas ? En fait, c'est quoi l'intérêt de nous informer de tout ça ?
Il urina sur toute la surface de ses plantes qu’il avait eu tant de mal à cultiver tout au long de ses années de dur labeur.
Pourquoi il fait ça ?
Ce fut un des avocats les plus apprécié et réputé de la Caroline du Nord.
Quand tu dis ça, il y a un manque d'information : apprécié par qui ? Surtout pour un avocat : soit il est aimé par son milieu d'avocat, mais pas vraiment de la population, soit il est aimé de la population mais pas vraiment de son milieu d'avocat.
Plus il gagne de procès en faveur des plus démunis, plus ses collègues le craignent, en d'autres termes. Et puis, ce ne sont pas les plus démunis qui fournissent le plus d'argent : alors moins il est riche, moins ses collègues ne font attention à lui.

Ce qui est troublant aussi, c'est que l'on ne sait pas du tout pourquoi il fait ça : je m'attendais à une explication - à part le coup de folie : pourquoi il a épousé une vieille comme son épouse ? Pourquoi il veut la tuer ? Qu'est-ce qu'il s'est passé en 1976 ?
Alors soit la nouvelle n'est pas terminée et nous aurons les explications plus tard... soit il y a une absence de données.

Je te laisse avec ces quelques questions avant de poursuivre Wink.
Pacô
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