Commentaires _ L'Enfer des Anges
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MémoireDuTemps
Marie D
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Commentaires _ L'Enfer des Anges
Voili voilà par ici les commentaires!
Alors comme j'ai déjà posté ce début ailleurs, j'attends plus de critiques sur la forme, alors n'hésitez pas à tout passer au crible, sachant que mes gros défauts sur ce roman sont les répétitions (oui je viens de me relire, ça fait peur^^). Mais bien sûr je ne renierai aucun avis sur le fond bien sûr, surtout que je n'ai pas l'habitude d'être drôle...
Petite particularité sur le prologue: il est à la première personne, contrairement à tout le reste. Alors si vous pouvez aussi me donner votre avis là-dessus (est-ce judicieux? Intéressant? Blabla...).
Je voudrais publier ce roman, alors allez-y, n'hésitez pas! Mais ne me faites pas pleurer quand même
Quoi que ça me fait travailler sur ma susceptibilité
Le texte ici
Alors comme j'ai déjà posté ce début ailleurs, j'attends plus de critiques sur la forme, alors n'hésitez pas à tout passer au crible, sachant que mes gros défauts sur ce roman sont les répétitions (oui je viens de me relire, ça fait peur^^). Mais bien sûr je ne renierai aucun avis sur le fond bien sûr, surtout que je n'ai pas l'habitude d'être drôle...
Petite particularité sur le prologue: il est à la première personne, contrairement à tout le reste. Alors si vous pouvez aussi me donner votre avis là-dessus (est-ce judicieux? Intéressant? Blabla...).
Je voudrais publier ce roman, alors allez-y, n'hésitez pas! Mais ne me faites pas pleurer quand même
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Marie D- Talent Génial
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Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Il y a 10 fois «mais» (moi aussi j’en mets trop !) 7 fois «moi» dans la seconde partie, un peu trop de «c’est» ou des variantes et de verbes faibles et dans la majorité des cas, faciles à remplacer.Marie D a écrit:Prologue
Rien. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit. Plutôt : ? Il n’y a rien. Autour de moi, les ténèbres insondables, comme un voile opaque placé devant mes yeux. Mais rien non plus sous mes pieds Les 2 premiers riens, je ne dis pas, le troisième je le synonymerais ; j’ai l’étrange impression de planer. Je n’arrive même pas à savoir si j’ai la tête en bas. Je suis aveugle, sourd, muet et surtout amnésique. Je ne sais pas ce que je fais ici, où je me trouve, j’ignore même un moment ce que je suis. Mon corps ne réagit plus, je ne parviens pas à sentir mes orteils. Et pas un souffle de vent, pas une texture particulière ne vient effleurer ma peau. Je suis comme mort, et c’est terriblement angoissant. Dans ce premier paragraphe, certains «je» pourraient être enlevés, ce serait plus délié
Et puis, soudain, je bascule. Ou il me semble basculer il me semble peut être remplacé . Je tombe à une vitesse folle, et virgule mal placée pas avant et, une après et une après lumière comme si je traversais l’univers à la vitesse de la lumière je dépasse des millions de points lumineux que je prends pour des étoiles verbe pas très bien choisi. Je suis partagé entre l’affolement et l’émerveillement. Mais quelque chose me perturbe, mes sentiments sont flous, presque éteints, j’ai du mal à les cerner et ai soudainement dans l’idée que je ne ressentirai jamais plus rien.
Enfin la chute se termine. Je m’immobilise, virgule inutileà nouveau dans le noir. Je reste là, à attendre, [color=green] mes sentiments répétition disparaissent petit à petit jusqu’à ce que je n’aie plus peur, j’existe simplement, je suis, comme un minéral, je ne me soucie plus de rien. Phrase un peu longue la couper par un ; ? Quand tout à coup entre virgules un son faible me parvient. Et avec, une pointe dans le cœur. Ça y est, une lueur d’espoir. Et petit à petit répétition tout s’anime, je redeviens vivant. Je suis persuadé que la même chose doit arriver à un fœtus qui, au moment de naître, voit le monde apparaître lentement. Le son d’abord, avec les cris des médecins qui s’occupent de lui, les couleurs ensuite, les tenues blanches et vertes, et enfin les silhouettes qui se dessinent, les contours qui s’affinent. Et je suis là, tel un spectateur n’appartenant pas à cet univers inconnu.
Et en réalité, cette intuition est d’autant plus forte pour moi que j’ai l’air d’être invisible. Ce n’est pas de moi que l’on s’occupe, pas à moi que l’on parle. La scène devient de plus en plus nette, le flou disparaît, et je reconnais les lieux : je suis dans une salle d’opération. Des médecins et des infirmières s’affairent autour d’un corps que je ne peux pas voir, car je suis à l’écart, coincé entre une porte et une armoire. Je suis planté là, comme un intrus, un voyeur, ignoré de tous. J’appelle, je demande où je suis, ce que je fais là, mais je n’obtiens aucune réponse. J’ai la désagréable sensation d’avoir autant de consistance qu’un fantôme.
Bon. Ça fait à présent un moment que je suis là, je commence à m’impatienter. Je m’approche de la table, et là j’ai un hoquet de surprise. Si j’étais dans mon état normal, je sursauterais aussi.
Ce n’est pas possible… Non ! Je-je dois rêver ! Ce corps, là 4 répétitions conserve à mon avis le 1er et le 4ème , sur la table, c’est moi !
J’ai du mal à me reconnaître, mais il n’y a aucun doute. L’effarement me prend à la gorge. Une minerve autour du cou, un tube qui sort de la bouche, une attelle à une jambe dont l’os sort, des hématomes et tout ce sang partout ! Mais qu’est-ce qui m’est arrivé ?
Les médecins parlent vite, je ne comprends pas leurs paroles. Ils essaient d’arrêter les hémorragies. Ça y est… ça me revient. La voiture qui m’a foncé dessus. Ce type que je vois distinctement de l’autre côté du pare-brise qui me percute… Pour rouler sur le trottoir, ce mec devait être complètement bourré ! Tiens d’ailleurs, il est dans la pièce d’à-côté. Les docteurs mettent un drap sur son visage. Il est mort. Bien fait pour ce salaud !
Mais c’est quoi cette alarme ? Non ! Mon cœur, il s’est arrêté. Je veux me précipiter à mon chevet, mais il y a trop de monde. Les médecins sont autour de moi, ils s’activent, sortent l’appareil de réanimation, m’insufflent de l’air avec un ballon.
Je crie, pour réveiller mon corps. Je ne vois que trop tard ce trou noir qui s’est ouvert derrière moi, tel un tunnel sans issue. Je me sens attiré, je lutte, tente de résister, ici tu pourrais en mettre un de mais ! en vain. J’ai déjà les jambes dans le trou alors que je me débats et crie, tout en essayant de m’accrocher à mon corps, le vrai. Je suis à moitié dans l’abîme quand j’entends avec satisfaction l’alarme cesser, et les bips réguliers rompre la ligne droite sur le moniteur. Mon cœur bat à nouveau. Je suis sauvé.
Rien, une deuxième fois. Mais là, je sens le sol sous mes pieds. Je suis dans le tunnel. J’appelle, mon cri se répercute sur les parois. Et, au bout du tunnel répétition que je croyais fermé, la fameuse splendide lumière apparaît. Et moi qui ne croyais pas à toutes ces âneries, voilà que je fais une expérience de mort imminente. Il ne manquait plus que ça !
Mais cette lumière, elle est tellement belle ! Elle m’attire, je ressens un irrépressible besoin de la rejoindre, tout en sachant pertinemment qu’il ne faut pas. Mais je n’y ai jamais cru à tout ça, alors est-ce que ne pas résister à son appel me tuera vraiment ?
J’avance, plus vite que prévu, et j’en suis tout près. Ca y est, je vais la toucher ! Je pénètre avec délectation dans une douceur infinie…
J’ai compté 6 «Et» en début de phrase, à éviter autant que possible
une dizaine d’adverbes en ment dont certains remplaçables facile
Une nouvelle version de la mort en direct, prenante, bien écrite, avec du rythme, c’est vraiment bien, ça se laisse lire, il y a de forts jolies tournures.
J’aime toujours mieux un récit à la première personne ! Et au présent aussi (au passé cela me donne l’impression toujours que le héros s’en sortira !)
Ps : dans mon chapitre 2, "Urgences", que je vais bientôt afficher il y a aussi une scène dans un hôpital !
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Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Merci beaucoup !
Autant de répétitions? J'ai honte...
Je vais corriger tout ça.
Mon premier roman est entièrement à la première personne et au présent, mais ce n'est pas toujours facile, je suis contente d'y être (plus ou moins) arrivée.
J'irai lire ton chapitre 2 (et le 1 tant que j'y suis^^)
Autant de répétitions? J'ai honte...
Je vais corriger tout ça.
Mon premier roman est entièrement à la première personne et au présent, mais ce n'est pas toujours facile, je suis contente d'y être (plus ou moins) arrivée.
J'irai lire ton chapitre 2 (et le 1 tant que j'y suis^^)
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Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Prologue :
Tu vois le truc ?
Par contre si tu écrivais quelque chose dans ce genre : "je dépasse des millions de points lumineux ; on dirait des étoiles." je crois que ça nous fait plus pénétrer dans le récit. Mais ça reste mon avis - très - subjectif.
Appréciation générale :
Oui, je commence soft puisqu'il s'agit du prologue .
Alors, dans un premier temps, la lecture me fut assez fluide... mais elle a été à plusieurs reprises perturbée par des formules désagréables, ou ce que j'appelle de temps en temps du "sur-joué".
C'est-à-dire comme ta toute dernière phrase :
Il y en a d'autres dans ce ton là comme :
Le texte comporte aussi quelques maladresses de tournure :
Enfin, une dernière chose que je voulais souligner pour la forme... c'était le ton général. J'ai l'impression de deviner l'odeur que tu voudrais donner à ton écrit, que parce que je suis un critique et que je veux percer à jour ta manière d'écrire, mais que si je n'étais qu'un simple lecteur... je passerai à côté de bon nombre de choses. Voire, je n'aimerais pas vraiment.
Prenons un exemple au hasard :
Un manque de détails peut-être ? Un manque d'ambiance ? Un peu plus de psychologie ?
Je ne sais pas trop ; fais le à ta manière. Je souhaitais simplement t'indiquer ce que j'avais ressenti.
Au niveau de l'histoire, ça commence d'une manière qui n'est certes pas originale mais qui a le mérite nous introduire dans le récit. J'ai eu une petite confusion au milieu : je ne savais plus trop si tu nous parlais d'un gosse qui naissait ou d'un homme qui mourrait - et j'avoue n'avoir lu ton "accroche" du premier message qu'après le prologue.
Donc fais attention à ça : pour ma part, je ne lis que très rarement la 4ème de couverture .
Sinon... tu veux faire ton récit sur un trait comique ? Ou du moins, avec une dose d'humour suffisante pour se moquer gentiment du système paradis/enfer ?
=> est-ce que le "placé" est bien nécessaire ? J'en doute.comme un voile opaque placé devant mes yeux.
=> j'ai toujours eu du mal avec cette expression : comment "arrive-t-on à savoir" ? Pour ma part : je sais si j'ai la tête en bas, ou je ne sais pas. Mais je ne me rends pas compte de la réflexion qui me fait aboutir au fait si je sais ou si je ne sais pas.Je n’arrive même pas à savoir si j’ai la tête en bas.
Tu vois le truc ?
=> formulation étrangeOu il me semble basculer.
=> le "que je prends pour" forme une barrière entre le narrateur et le lecteur : il nous donne un temps de recul.je dépasse des millions de points lumineux que je prends pour des étoiles.
Par contre si tu écrivais quelque chose dans ce genre : "je dépasse des millions de points lumineux ; on dirait des étoiles." je crois que ça nous fait plus pénétrer dans le récit. Mais ça reste mon avis - très - subjectif.
=> pourtant il vient de rencontrer deux sentiments forts : l'affolement (pire que l'angoisse) et l'émerveillement (plus fort que la joie). Bizarre non ?Mais quelque chose me perturbe, mes sentiments sont flous, presque éteints, j’ai du mal à les cerner et ai soudainement dans l’idée que je ne ressentirai jamais plus rien.
=> oulah... la ponctuation est étrange. Pour moi, il ne devrait pas y avoir de virgule.Et avec, une pointe dans le cœur.
=> ouh... permets-moi de te dire que je n'aime pas du tout cette formulation. Elle est à la fois clichée et ... maladroitement surchargée.Je pénètre avec délectation dans une douceur infinie…
Appréciation générale :
Oui, je commence soft puisqu'il s'agit du prologue .
Alors, dans un premier temps, la lecture me fut assez fluide... mais elle a été à plusieurs reprises perturbée par des formules désagréables, ou ce que j'appelle de temps en temps du "sur-joué".
C'est-à-dire comme ta toute dernière phrase :
Elle ne fait pas naturelle, elle se démarque profondément du reste du récit, elle n'a pas le même ton... bref, elle est pas très super à lire.Je pénètre avec délectation dans une douceur infinie…
Il y en a d'autres dans ce ton là comme :
C'est pas naturel et j'accroche.L’effarement me prend à la gorge.
Le texte comporte aussi quelques maladresses de tournure :
Je ne suis pas sûr que ce soit très correct. En revanche, je suis persuadé qu'un "Que m'est-il arrivé ?" serait beaucoup judicieux et agréable à la lecture.Mais qu’est-ce qui m’est arrivé ?
Enfin, une dernière chose que je voulais souligner pour la forme... c'était le ton général. J'ai l'impression de deviner l'odeur que tu voudrais donner à ton écrit, que parce que je suis un critique et que je veux percer à jour ta manière d'écrire, mais que si je n'étais qu'un simple lecteur... je passerai à côté de bon nombre de choses. Voire, je n'aimerais pas vraiment.
Prenons un exemple au hasard :
Je n'ai pas l'impression de vivre ça à 100%... mais je devine la situation. Ce n'est peut-être pas ce qu'il faut.Non ! Mon cœur, il s’est arrêté.
Un manque de détails peut-être ? Un manque d'ambiance ? Un peu plus de psychologie ?
Je ne sais pas trop ; fais le à ta manière. Je souhaitais simplement t'indiquer ce que j'avais ressenti.
Au niveau de l'histoire, ça commence d'une manière qui n'est certes pas originale mais qui a le mérite nous introduire dans le récit. J'ai eu une petite confusion au milieu : je ne savais plus trop si tu nous parlais d'un gosse qui naissait ou d'un homme qui mourrait - et j'avoue n'avoir lu ton "accroche" du premier message qu'après le prologue.
Donc fais attention à ça : pour ma part, je ne lis que très rarement la 4ème de couverture .
Sinon... tu veux faire ton récit sur un trait comique ? Ou du moins, avec une dose d'humour suffisante pour se moquer gentiment du système paradis/enfer ?
Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Ben en réfléchissant... non=> est-ce que le "placé" est bien nécessaire ? J'en doute.comme un voile opaque placé devant mes yeux.
Il faut se dire qu'on est dans la tête du personnage. Il pense presque comme il parle. Ce genre de formulation est destinée à établir un peu son profil, tu vois ce que je veux dire? Je ne voulais pas mettre du registre soutenu avec des tournures parfaites, pour ensuite le faire parler comme le jeune adulte qu'il est...=> j'ai toujours eu du mal avec cette expression : comment "arrive-t-on à savoir" ? Pour ma part : je sais si j'ai la tête en bas, ou je ne sais pas. Mais je ne me rends pas compte de la réflexion qui me fait aboutir au fait si je sais ou si je ne sais pas.Je n’arrive même pas à savoir si j’ai la tête en bas.
Tu vois le truc ?
Je n'utilise pas du langage familier, mais plutôt du courant qui se veut un peu soutenu, mais qui utilise ce genre d'expression hyper banale, tout compte fait... Je ne sais pas si je suis claire...
Sinon je suis d'accord avec toi: "arriver à savoir", ça ne veut pas dire grand-chose. Ça induit peut-être l'idée de chercher à deviner ou un truc du genre...
Je vais chercher mieux=> formulation étrangeOu il me semble basculer.
Oui, c'est mieux ainsi. En fait cette phrase est récente, je l'ai rajoutée juste avant de poster le prologue^^ Ça ne m'excuse pas, mais du coup j'ai pas vraiment réfléchi dessus...=> le "que je prends pour" forme une barrière entre le narrateur et le lecteur : il nous donne un temps de recul.je dépasse des millions de points lumineux que je prends pour des étoiles.
Par contre si tu écrivais quelque chose dans ce genre : "je dépasse des millions de points lumineux ; on dirait des étoiles." je crois que ça nous fait plus pénétrer dans le récit. Mais ça reste mon avis - très - subjectif.
Ces sentiments disparaissent petit à petit, mais apparemment ce n'est pas clair. Je vais revoir ça.=> pourtant il vient de rencontrer deux sentiments forts : l'affolement (pire que l'angoisse) et l'émerveillement (plus fort que la joie). Bizarre non ?Mais quelque chose me perturbe, mes sentiments sont flous, presque éteints, j’ai du mal à les cerner et ai soudainement dans l’idée que je ne ressentirai jamais plus rien.
Bon après m'être relue, il y a quelque chose qui cloche^^ J'ai dû effacer une phrase.
Ben le souci c'est que ça ne donnerait pas le même sens que je cherchais, et ça fait bizarre je trouve. Non?=> oulah... la ponctuation est étrange. Pour moi, il ne devrait pas y avoir de virgule.Et avec, une pointe dans le cœur.
Je voulais finir par un truc bien lourd mais bon si tu ne m'autorises pas...=> ouh... permets-moi de te dire que je n'aime pas du tout cette formulation. Elle est à la fois clichée et ... maladroitement surchargée.Je pénètre avec délectation dans une douceur infinie…
Tu ne l'aimes vraiment pas celle-là! Je voulais faire exprès mais si c'est si moche que ça, elle va passer à la trappe ma formulation!Appréciation générale :
Oui, je commence soft puisqu'il s'agit du prologue .
Alors, dans un premier temps, la lecture me fut assez fluide... mais elle a été à plusieurs reprises perturbée par des formules désagréables, ou ce que j'appelle de temps en temps du "sur-joué".
C'est-à-dire comme ta toute dernière phrase :Elle ne fait pas naturelle, elle se démarque profondément du reste du récit, elle n'a pas le même ton... bref, elle est pas très super à lire.Je pénètre avec délectation dans une douceur infinie…
OkIl y en a d'autres dans ce ton là comme :C'est pas naturel et j'accroche.L’effarement me prend à la gorge.
Il pense comme il parle. Tu te dis "Que m'est-il arrivé" toi quand tu penses? Mais peut-être que ça fait une grosse différence avec le ton du reste du récit, et dans ce cas il va falloir que j'utilise un langage plus courant.Le texte comporte aussi quelques maladresses de tournure :Je ne suis pas sûr que ce soit très correct. En revanche, je suis persuadé qu'un "Que m'est-il arrivé ?" serait beaucoup judicieux et agréable à la lecture.Mais qu’est-ce qui m’est arrivé ?
Alors ça c'est un gros souci pour moi. Je n'arrive pas à exprimer correctement son émotion à ce moment-là. Le problème c'est que "le faire à ma manière" ne marche pas^^ Je n'arrive pas à tourner ça comme je le voudrais. Mais je vais y arriver^^Enfin, une dernière chose que je voulais souligner pour la forme... c'était le ton général. J'ai l'impression de deviner l'odeur que tu voudrais donner à ton écrit, que parce que je suis un critique et que je veux percer à jour ta manière d'écrire, mais que si je n'étais qu'un simple lecteur... je passerai à côté de bon nombre de choses. Voire, je n'aimerais pas vraiment.
Prenons un exemple au hasard :Je n'ai pas l'impression de vivre ça à 100%... mais je devine la situation. Ce n'est peut-être pas ce qu'il faut.Non ! Mon cœur, il s’est arrêté.
Un manque de détails peut-être ? Un manque d'ambiance ? Un peu plus de psychologie ?
Je ne sais pas trop ; fais le à ta manière. Je souhaitais simplement t'indiquer ce que j'avais ressenti.
Moi c'est la première chose que je lis, après le titre bien sûr^^Au niveau de l'histoire, ça commence d'une manière qui n'est certes pas originale mais qui a le mérite nous introduire dans le récit. J'ai eu une petite confusion au milieu : je ne savais plus trop si tu nous parlais d'un gosse qui naissait ou d'un homme qui mourrait - et j'avoue n'avoir lu ton "accroche" du premier message qu'après le prologue.
Donc fais attention à ça : pour ma part, je ne lis que très rarement la 4ème de couverture .
C'est grave si on est confus? Parce que justement moi je trouve intéressant que le lecteur se demande ce qui arrive au personnage. Par contre on ne m'avait jamais parlé de cette confusion là...
Seul le prologue est sérieux, après ça part un peu en vrille, et ce dès le début.Sinon... tu veux faire ton récit sur un trait comique ? Ou du moins, avec une dose d'humour suffisante pour se moquer gentiment du système paradis/enfer ?
Oui je me moque gentiment du système et des croyances qui s'y rattachent. Afin de ne pas avoir l'air de cracher sur la religion, car ce n'est pas mon idée, j'ai trouvé des parades. Mais je n'en dis pas plus.
Merci pour ces critiques, je vais revoir mon prologue, et je mettrai la suite.
Marie D- Talent Génial
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Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Certes, vu comme ça, on peut l'envisager.Marie D a écrit:
Il faut se dire qu'on est dans la tête du personnage. Il pense presque comme il parle. Ce genre de formulation est destinée à établir un peu son profil, tu vois ce que je veux dire? Je ne voulais pas mettre du registre soutenu avec des tournures parfaites, pour ensuite le faire parler comme le jeune adulte qu'il est...
Je n'utilise pas du langage familier, mais plutôt du courant qui se veut un peu soutenu, mais qui utilise ce genre d'expression hyper banale, tout compte fait... Je ne sais pas si je suis claire...
Sinon je suis d'accord avec toi: "arriver à savoir", ça ne veut pas dire grand-chose. Ça induit peut-être l'idée de chercher à deviner ou un truc du genre...
Néanmoins, pour ma part, même dans la vie courante, j'utilise peu l'expression "arriver à savoir". ^^
Ben le souci... c'est que j'ai pas compris le sens de la phrase alors .Marie D a écrit:Ben le souci c'est que ça ne donnerait pas le même sens que je cherchais, et ça fait bizarre je trouve. Non?=> oulah... la ponctuation est étrange. Pour moi, il ne devrait pas y avoir de virgule.Et avec, une pointe dans le cœur.
Plus je la relis, moins je l'aime.Marie D a écrit:
Tu ne l'aimes vraiment pas celle-là! Je voulais faire exprès mais si c'est si moche que ça, elle va passer à la trappe ma formulation!
C'est dire...
Je crois que ce qui cloche, après réflexion, c'est que ça devrait être : "qu'est-ce qu'il m'est arrivé ?"Marie D a écrit:Il pense comme il parle. Tu te dis "Que m'est-il arrivé" toi quand tu penses? Mais peut-être que ça fait une grosse différence avec le ton du reste du récit, et dans ce cas il va falloir que j'utilise un langage plus courant.Le texte comporte aussi quelques maladresses de tournure :Je ne suis pas sûr que ce soit très correct. En revanche, je suis persuadé qu'un "Que m'est-il arrivé ?" serait beaucoup judicieux et agréable à la lecture.Mais qu’est-ce qui m’est arrivé ?
Ahaha ! Voici ton défi alors.Marie D a écrit:
Alors ça c'est un gros souci pour moi. Je n'arrive pas à exprimer correctement son émotion à ce moment-là. Le problème c'est que "le faire à ma manière" ne marche pas^^ Je n'arrive pas à tourner ça comme je le voudrais. Mais je vais y arriver^^
(oui je me crois à la télé-réalité)
Oui, mais d'ailleurs j'ai cru que la confusion était voulue.Marie D a écrit:Moi c'est la première chose que je lis, après le titre bien sûr^^Au niveau de l'histoire, ça commence d'une manière qui n'est certes pas originale mais qui a le mérite nous introduire dans le récit. J'ai eu une petite confusion au milieu : je ne savais plus trop si tu nous parlais d'un gosse qui naissait ou d'un homme qui mourrait - et j'avoue n'avoir lu ton "accroche" du premier message qu'après le prologue.
Donc fais attention à ça : pour ma part, je ne lis que très rarement la 4ème de couverture .
C'est grave si on est confus? Parce que justement moi je trouve intéressant que le lecteur se demande ce qui arrive au personnage. Par contre on ne m'avait jamais parlé de cette confusion là...
Sauf que y'a un moment, on croit que tu "tranches" en disant que c'est une naissance, et après tu sembles trancher dans l'autre sens en disant qu'il est mort.
En fait, c'est pas assez dans la métaphore, ou dans l'abstrait... en fait, il faudrait pas prononcer le mot "naissance"... nulle part !
Non, et il ne vaut mieux pas cracher sur la religion.Marie D a écrit:Seul le prologue est sérieux, après ça part un peu en vrille, et ce dès le début.Sinon... tu veux faire ton récit sur un trait comique ? Ou du moins, avec une dose d'humour suffisante pour se moquer gentiment du système paradis/enfer ?
Oui je me moque gentiment du système et des croyances qui s'y rattachent. Afin de ne pas avoir l'air de cracher sur la religion, car ce n'est pas mon idée, j'ai trouvé des parades. Mais je n'en dis pas plus.
Pas que je sois particulièrement pratiquant, mais que généralement le système existe depuis tant de siècles qu'il aura toujours été mieux pensé que le moindre écrit qu'on voudra faire publier.
Enfin, c'est ce dont je me rends compte le plus souvent : à moins d'être THE philosophe, on se rend compte que ceux qui critiquent la religion, ce sont ceux qui l'ont mal comprises.
Quand on critique la religion sur son fondement du moins - sur la pratique, il y a deux ou trois choses à redire en effet .
Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Moi j’aime beaucoup parce qu’elle est assez mystérieuse, mais se réfère aussi à ce qui a précédé (avant, il est plutôt mal et comme on dit : «ça fait du bien quand ça s’arrête.») et je suppose, puisqu’on en est au prologue, à ce qui va suivre peut-être. Par contre je pense que si le sens de cette phrase doit être maintenue, chacun de ses termes (sauf «je») peut être remplacé par un synonyme ou un mot proche qui la rendra plus «mystère» encore ou plus proche de cet état de «mort imminente» relatée ici et là par ceux qui ont essayé («moi, m’d’moisel’» dit une des élèves au fond et qui est parmi les nouvelles ☺) ou plus proche d’une création fantastique… mais elle peut aussi être laissée telle que…Marie D a écrit:Je pénètre avec délectation dans une douceur infinie
En ce qui concerne la religion, ben c’est selon… Moi je n’hésite pas à en parler… mais j’ai un conseiller perso bien placé… Disons qu’en parler (critique ou non) nécessite un peu plus que de simples recherches sur Internet pour ne pas dire de grosses bêtises…
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Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Comme promis, j'ai commencé à commenter. Et je suis agréablement surpris.
L’incipit est vraiment très bon ; tu m’incites directement à poursuivre ma lecture. D’autant que ça ressemble un peu à mon introduction.
Il y a un truc que je ne comprends pas. Son cœur repart, le personnage vit encore. Alors pourquoi aller vers cette lumière ?
Sinon à part ça, j’ai été très pris dans ma lecture. Le style oral est très bon : simple, élégant, fluide. Tu n’en fais pas des tonnes comme moi et j’ai apprécié la lecture. Tu me rappelles par moment un auteur de SF que j’aime beaucoup Wilson avec son roman Spin pour le style. Ca me saute aux yeux parce que je viens d’entamer un de ses romans.
Sinon, l’incipit remplit son rôle. On veut en savoir plus, d’autant que c’est un thème plus qu’universel : la mort et ce qu’il y a après.
J’ai hâte de lire la suite.
L’incipit est vraiment très bon ; tu m’incites directement à poursuivre ma lecture. D’autant que ça ressemble un peu à mon introduction.
"C'est". Je suis pas fan de ces structures pour un tas de raisons. Mais comme c'est très oral comme style, ça passe tout de même.C’est le premier mot qui me vient à l’esprit
Répétition de la sonorité "ant"c’est terriblement angoissant.
Le "et", "puis", "soudain" à la suite, c'est too much.Et puis, soudain, je bascule.
L'adverbe en "ment" s'agence mal avec le reste de la phrase.ai soudainement dans l’idée que je ne ressentirai jamais plus rien
Le "c'est"Ce n’est pas de moi que l’on s’occupe, pas à moi que l’on parle.
Je sais pas: j'ai tilté. J'aurais tourné différemment, mais comme c'est très oral, ça passe tout de même.Ce n’est pas possible… Non ! Je-je dois rêver ! Ce corps, là, sur la table, c’est moi !
Répétition de la sonorité "ant"tout en sachant pertinemment qu’il ne faut pas
Il y a un truc que je ne comprends pas. Son cœur repart, le personnage vit encore. Alors pourquoi aller vers cette lumière ?
Sinon à part ça, j’ai été très pris dans ma lecture. Le style oral est très bon : simple, élégant, fluide. Tu n’en fais pas des tonnes comme moi et j’ai apprécié la lecture. Tu me rappelles par moment un auteur de SF que j’aime beaucoup Wilson avec son roman Spin pour le style. Ca me saute aux yeux parce que je viens d’entamer un de ses romans.
Sinon, l’incipit remplit son rôle. On veut en savoir plus, d’autant que c’est un thème plus qu’universel : la mort et ce qu’il y a après.
J’ai hâte de lire la suite.
RevAn- Talent Habitué
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Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Pacô et Revan, je répondrai plus en détail ce soir, là je suis censée bosser à la bibliothèque^^
Mémoire du Temps je vais réfléchir à ta proposition, ça peut effectivement être intéressant, merci.
Mes recherches je les fais grâce à des bouquins, notamment des livres que j'avais acheté pour mes cours d'histoire de l'art, et d'autres achetés exprès, mais surtout centrés sur les anges, car comme je l'ai dit je ne veux pas discuter de religion au sens strict du terme, bien que je l'évoque. Il n'y a aucune polémique, aucune "critique" sur les pratiques et rituels, juste une façon un peu plus drôle de voir le Ciel. Mais faut pas que j'en dise trop sinon vous saurez tout avant de lire la suite^^
Pour l'histoire du cœur qui bat, bravo Revan, pour l'instant personne ne m'avait fait la remarque, je commençais à me demander si les gens l'avaient remarqué...
Pour l'explication, tu l'auras dans le deuxième chapitre. Ce n'est donc pas un hasard ni une erreur de ma part, c'est fait exprès
Je réponds plus en détail ce soir
Mémoire du Temps je vais réfléchir à ta proposition, ça peut effectivement être intéressant, merci.
Mes recherches je les fais grâce à des bouquins, notamment des livres que j'avais acheté pour mes cours d'histoire de l'art, et d'autres achetés exprès, mais surtout centrés sur les anges, car comme je l'ai dit je ne veux pas discuter de religion au sens strict du terme, bien que je l'évoque. Il n'y a aucune polémique, aucune "critique" sur les pratiques et rituels, juste une façon un peu plus drôle de voir le Ciel. Mais faut pas que j'en dise trop sinon vous saurez tout avant de lire la suite^^
Pour l'histoire du cœur qui bat, bravo Revan, pour l'instant personne ne m'avait fait la remarque, je commençais à me demander si les gens l'avaient remarqué...
Pour l'explication, tu l'auras dans le deuxième chapitre. Ce n'est donc pas un hasard ni une erreur de ma part, c'est fait exprès
Je réponds plus en détail ce soir
Marie D- Talent Génial
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Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Voili j'ai changé et corrigé des trucs, mais pas tout (notamment concernant les répétitions en -ant et d'autres répétions).
Pour la phrase tant détestée de Pacô, j'ai mis autre chose, mais je ne suis qu'à moitié satisfaite:
Revan, effectivement le prologue est sur un style assez oral, puisque ce sont les pensées du personnage. D'où beaucoup de répétitions, des formules pas super belles, et les "c'est". mais j'avoue aussi en abuser parfois et ça m'énerve...
Merci beaucoup pour les corrections et le commentaire qui me fait très plaisir. je ne connais pas cet auteur je vais peut-être le lire...
Pacô: j'ai essayé de relever le défi, pas satisfaite là non plus mais il y a du mieux (à mon avis, ce qui ne veut rien dire). Qu'en penses-tu? Je te remets le passage là pour t'éviter de chercher:
Pour la confusion ben en fait je n'arrive pas à voir où tu as du mal en fait, du coup je n'ai rien changé. Le personnage dit bien:
En tout cas merci à tous pour vos commentaires. J'attends vos réponses et je poste la suite
Pour la phrase tant détestée de Pacô, j'ai mis autre chose, mais je ne suis qu'à moitié satisfaite:
Le bonheur m'emplit, c'est moche, non ? Mais là je suis à sec, je trouve rien d'autres. Si par hasard, vous avez des suggestions..."J’entre en contact avec un voile d’une intense douceur, et le bonheur m’emplit."
Revan, effectivement le prologue est sur un style assez oral, puisque ce sont les pensées du personnage. D'où beaucoup de répétitions, des formules pas super belles, et les "c'est". mais j'avoue aussi en abuser parfois et ça m'énerve...
Merci beaucoup pour les corrections et le commentaire qui me fait très plaisir. je ne connais pas cet auteur je vais peut-être le lire...
Pacô: j'ai essayé de relever le défi, pas satisfaite là non plus mais il y a du mieux (à mon avis, ce qui ne veut rien dire). Qu'en penses-tu? Je te remets le passage là pour t'éviter de chercher:
"Mais c’est quoi cette alarme ? C’est un moniteur ! Dessus, une ligne continue s’affiche. Non…mon cœur ? Il s’est arrêté ? Mais tu vas marcher sale machine ? Tapez dessus bon sang ! Je veux me précipiter à mon chevet, mais il y a trop de monde. "
Pour la confusion ben en fait je n'arrive pas à voir où tu as du mal en fait, du coup je n'ai rien changé. Le personnage dit bien:
C'est donc une simple comparaison, je ne vois pas la confusion. Ce n'est pas suffisamment clair? Que dois-je changer exactement?"Je suis persuadé que la même chose doit arriver à un fœtus qui, au moment de naître, voit le monde apparaître lentement."
En tout cas merci à tous pour vos commentaires. J'attends vos réponses et je poste la suite
Marie D- Talent Génial
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Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
J'ai pas eu de réponse (pas de nouvelle, bonne nouvelle^^) donc je poste la suite.
Marie D- Talent Génial
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Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Tiens, il m'avait échappé ton prologue !
Prologue
Cherche la phrase percutante et supprime le superflu...
apprends ça par coeur !
Que m'est-il arrivé ?
Voiloù, désolée, j'ai parfois été rude, mais la fin de ton texte est bien meilleure que le début, donc je pense que tu es capable de pondre un prologue entier de cette trempe .
Rappelle toi : montre, n'explique pas !
Sinon, bon... c'est hélas un peu cliché cette histoire, le gars qui se voit mourir, le tunnel. Et pourtant, j'suis pas une chasseuse acharnée de clichés.
Je te conseillerai bien, tout en gardant cette trame ( c'est un sujet qui te tient à cœur puisque tu écris dessus, donc pas de raison d'en changer) d'essayer de l'enrichir,d e le dépasser ce cliché. j'ai pas d'idées à te donner, juste te dire que t'as droit à tout, surtout de nous surprendre et de t'amuser avec ça !
Prologue
J'aime pas trop ce constat clinique et froid qui va mal avec le reste. Pourquoi ne décris-tu pas ses sensations : le fait qu'il ne voit plus, n'entend plus rien, ne se souvient de rien ? C'est l'occasion de décrire ce qu'il ressent, je trouve...
Je suis aveugle, sourd, muet et surtout amnésique.
L'expression souffle de vent e me gêne et je comprends pas cette histoire de texture particulière...
Pas un souffle de vent, pas une texture particulière ne vient effleurer ma peau.
Moui, sauf que nous on la sent pas l'angoisse là. Show, don't tell . montre nous sa peur, au lieu de nous le dire ! C'est comme pour le fait d’être aveugle, amnésique. Fouille, fouine, vas au fond des choses ! Là, t'es en surface et du coup on passe un peu à coté de ton personnage, on s'y intéresse pas trop. Tu as choisi une narration à la première personne, c'est l'outil rêvé pour nous montrer ces tripes à ce gars !
Je suis comme mort, et c’est terriblement angoissant.
cliché stylistique la vitesse folle... dommage. Le reste du passage est bien.Soudain je bascule. Du mois le crois-je. Je tombe à une vitesse folle et, comme si je traversais l’univers à la vitesse de la lumière, je dépasse des millions de points lumineux ; on dirait des étoiles.
Même chose que plus haut : montre ! N'explique pas !
Je suis partagé entre l’affolement et l’émerveillement.
Un peu long et laborieux comme explication... Plusieurs phrases seraient les bienvenues, je crois.Puis quelque chose me perturbe, au fil de mon voyage mes sentiments deviennent flous, presque éteints, j’ai du mal à les cerner et ai soudainement dans l’idée que je ne ressentirai jamais plus rien.
Ca me fait drôle, une chute qui se termine... c'est plutot lui qu'arrête de tomber, non ?
Enfin la chute se termine.
Ca laisse entendre qu'il décide de s'immobiliser là. Je me doute que non...
Je m’immobilise, à nouveau dans le noir.
Très oral ce "jusqu'à ce que j'ai plus peur" Pas très heureux à lire...
Je reste là, à attendre, jusqu’à ce que je n’aie plus peur, j’existe simplement, je suis, comme un minéral, je ne me soucie plus de rien.
Quand + tout à coup c'est très lourd et l'adjectif faible contredit cette idée de soudaineté... ainsi que le verbe parvenir...
Quand, tout à coup, un son faible me parvient.
On sait que c'est lui quie st persuadé ! Inutile de le préciser, ça ne fait qu'alourdir ta phrase. si tu enlèves ce début , genre "un fœtus, au moment de naitre, doit ressentir la même chose" c'est tout de suite plus percutant.Je suis persuadé que la même chose doit arriver à un fœtus qui, au moment de naître, voit le monde apparaître lentement.
Les médecins qui crient ? la mère à la limite, mais les médecins, ils ont autre chose à faire au moment de la naissance !Le son d’abord, avec les cris des médecins qui s’occupent de lui, les couleurs ensuite, les tenues blanches et vertes, et enfin les silhouettes qui se dessinent, les contours qui s’affinent.
Aie, là aussi c'est une explication laborieuse. Lourde avec ce début. Et en réalité est inutile. Déjà sans, ça allège ta phrase.
Et en réalité, cette intuition est d’autant plus forte pour moi que j’ai l’air d’être invisible.
Le passage est pas mal, malheureusement hyper cliché. Il me fait penser à Ghost là...Ce n’est pas de moi que l’on s’occupe, pas à moi que l’on parle. La scène devient de plus en plus nette, le flou disparaît, et je reconnais les lieux : je suis dans une salle d’opération. Des médecins et des infirmières s’affairent autour de quelqu’un que je ne peux pas voir, car je suis à l’écart, coincé entre une porte et une armoire. Je suis planté là, comme un intrus, un voyeur, ignoré de tous. J’appelle, je demande où je suis, ce que je fais ici, mais je n’obtiens aucune réponse. J’ai la désagréable sensation d’avoir autant de consistance qu’un fantôme.
Trop oral. Trop lourd "Cela fait un moment que je patiente" fonctionne mieux.
Bon. Ça fait à présent un moment que je suis dans mon coin, je commence à m’impatienter.
Cherche la phrase percutante et supprime le superflu...
Sincèrement. Après le mot table, tout me semble superflu. La surprise, soné tat, tout cela tu le donnes ensuite et de façon bien plus intéressante ! Show, don't tell !Je m’approche de la table, et là j’ai un hoquet de surprise. Si j’étais dans mon état normal, je sursauterais aussi.
apprends ça par coeur !
Précision inutile qui parasite ta description par ailleurs pas mal du tout !Je suis effaré.
Ca a beau etre raconté à la première personne, dans un style oralisant, faut écrire correctement quand même !
Mais qu’est-ce qu’il m’est arrivé ?
Que m'est-il arrivé ?
Ah ! Enfin ! les voilàs les tripes du bonhomme ! Ce passage est très bon ! Pas de superflu. ca percute ! Ca vit !Les médecins parlent vite, je ne comprends pas leurs paroles. Ils essaient d’arrêter les hémorragies. Ça y est… ça me revient. La voiture qui m’a foncé dessus. Ce type que je vois distinctement de l’autre côté du pare-brise qui me percute… Pour rouler sur le trottoir, ce mec devait être complètement bourré ! Tiens d’ailleurs, il est dans la pièce d’à-côté. Les docteurs mettent un drap sur son visage. Il est mort. Bien fait pour ce salaud !
Mais c’est quoi cette alarme ? C’est un moniteur ! Dessus, une ligne continue s’affiche. Non…mon cœur ? Il s’est arrêté ? Mais tu vas marcher sale machine ? Tapez dessus bon sang ! Je veux me précipiter à mon chevet, mais il y a trop de monde. Les médecins sont autour de moi, ils s’activent, sortent l’appareil de réanimation, m’insufflent de l’air avec un ballon.
Je crie, pour réveiller mon corps. Je ne vois que trop tard ce trou noir qui s’est ouvert derrière moi, tel un tunnel sans issue. Je me sens attiré, je lutte, tente de résister, en vain. J’ai déjà les jambes dans le trou alors que je me débats et crie, tout en essayant de m’accrocher à mon corps, le vrai.
mais le "avec satisfaction" casse tout... je le supprimerais simplement.
Je suis à moitié dans l’abîme quand j’entends avec satisfaction l’alarme cesser, et les bips réguliers rompre la ligne droite sur le moniteur. Mon cœur bat à nouveau. Je suis sauvé.
Mais là, deuxième fois que tu as ce tic d'écriture, très oral et inutile; qui nous distrait sans rien apporter au texte.
Rien, une deuxième fois. Mais là, je sens le sol sous mes pieds.
Voiloù, désolée, j'ai parfois été rude, mais la fin de ton texte est bien meilleure que le début, donc je pense que tu es capable de pondre un prologue entier de cette trempe .
Rappelle toi : montre, n'explique pas !
Sinon, bon... c'est hélas un peu cliché cette histoire, le gars qui se voit mourir, le tunnel. Et pourtant, j'suis pas une chasseuse acharnée de clichés.
Je te conseillerai bien, tout en gardant cette trame ( c'est un sujet qui te tient à cœur puisque tu écris dessus, donc pas de raison d'en changer) d'essayer de l'enrichir,d e le dépasser ce cliché. j'ai pas d'idées à te donner, juste te dire que t'as droit à tout, surtout de nous surprendre et de t'amuser avec ça !
Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
j'ai lu rapidement la suite !
On te sent bien plus à l'aide à la troisième personne , quand même !
Question d'habitude peut-être. pas simple au départ, le "je".
Sinon, attention, tu utilises énormément de participe présents, c'est pas joli à l'oreille et ça fige la narration. la plupart du temps il suffit de les conjuguer pour s'en débarrasser.
Ensuite, tu as encore quelques tournures un peu orales (mais beaucoup moins que dans le prologue).
sur le fond, ça reste un tantinet trop sage, à mon gout, trop convenue. cette scène, on l'a tous réinventé au moins une fois dans sa tête, on a tous entendu une blague sur saint pierre à l'entrée du Paradis... Là encore, j'ai envie de t'encourager à aller plus loin;
mais ce n'est que mon avis...
On te sent bien plus à l'aide à la troisième personne , quand même !
Question d'habitude peut-être. pas simple au départ, le "je".
Sinon, attention, tu utilises énormément de participe présents, c'est pas joli à l'oreille et ça fige la narration. la plupart du temps il suffit de les conjuguer pour s'en débarrasser.
Ensuite, tu as encore quelques tournures un peu orales (mais beaucoup moins que dans le prologue).
sur le fond, ça reste un tantinet trop sage, à mon gout, trop convenue. cette scène, on l'a tous réinventé au moins une fois dans sa tête, on a tous entendu une blague sur saint pierre à l'entrée du Paradis... Là encore, j'ai envie de t'encourager à aller plus loin;
mais ce n'est que mon avis...
Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Salut!
Je reviendrai en détail sur ta correction critique, juste pour te dire que le cliché c'est fait exprès, et ça à fond! C'est justement le but de mon histoire, se moquer des clichés sur la mort.
Je vais lire tes critiques et merci!
Je reviendrai en détail sur ta correction critique, juste pour te dire que le cliché c'est fait exprès, et ça à fond! C'est justement le but de mon histoire, se moquer des clichés sur la mort.
Je vais lire tes critiques et merci!
Marie D- Talent Génial
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Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
oki
J'ai cru comprendre ça, mais pour l'instant dans ce que j'ai lu... je trouve ( ça n'engage que moi) que justement tu ne vas pas assez loin avec...
Quand on va dans ce sens, je pense qu'il ne faut pas y aller à moitié... mais à fond, sinon le lecteur ne sait pas où il se trouve.
En même temps ce n'est que le début, mais si tu annonces la couleur, je crois qu'il ne faut pas trop tarder pour faire décoller l'avion !
Tu n'as pas choisi le terrain de jeu le plus facile !
J'ai cru comprendre ça, mais pour l'instant dans ce que j'ai lu... je trouve ( ça n'engage que moi) que justement tu ne vas pas assez loin avec...
Quand on va dans ce sens, je pense qu'il ne faut pas y aller à moitié... mais à fond, sinon le lecteur ne sait pas où il se trouve.
En même temps ce n'est que le début, mais si tu annonces la couleur, je crois qu'il ne faut pas trop tarder pour faire décoller l'avion !
Tu n'as pas choisi le terrain de jeu le plus facile !
Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Ben c'était fait exprès justement, je voulais établir un constat clinique, comme tu dis. C'est si moche que ça?J'aime pas trop ce constat clinique et froid qui va mal avec le reste. Pourquoi ne décris-tu pas ses sensations : le fait qu'il ne voit plus, n'entend plus rien, ne se souvient de rien ? C'est l'occasion de décrire ce qu'il ressent, je trouve...
Je suis aveugle, sourd, muet et surtout amnésique.
En quoi elle te gêne? Pas un courant d'air ça va mieux?L'expression souffle de vent e me gêne et je comprends pas cette histoire de texture particulière...
Pas un souffle de vent, pas une texture particulière ne vient effleurer ma peau.
Pour la texture particulière, je veux dire un mur, un tissu, n'importe quoi auquel il pourrait se raccrocher ou qui lui indiquerait où il est. Je voulais suggérer l'idée du néant, mais sans en dire trop...
Comme je l'ai déjà dit à Pacô, j'ai toujours un peu de mal avec ça. Par contre je suis étonnée qu'il ne me l'ai pas dit pour ce passage là...Moui, sauf que nous on la sent pas l'angoisse là. Show, don't tell . montre nous sa peur, au lieu de nous le dire ! C'est comme pour le fait d’être aveugle, amnésique. Fouille, fouine, vas au fond des choses ! Là, t'es en surface et du coup on passe un peu à coté de ton personnage, on s'y intéresse pas trop. Tu as choisi une narration à la première personne, c'est l'outil rêvé pour nous montrer ces tripes à ce gars !
Je suis comme mort, et c’est terriblement angoissant.
J'ai pas d'autre idée pour le moment, je cherche...cliché stylistique la vitesse folle... dommage. Le reste du passage est bien.Soudain je bascule. Du mois le crois-je. Je tombe à une vitesse folle et, comme si je traversais l’univers à la vitesse de la lumière, je dépasse des millions de points lumineux ; on dirait des étoiles.
okMême chose que plus haut : montre ! N'explique pas !
Je suis partagé entre l’affolement et l’émerveillement.
Ah ben flûte je viens juste de corriger cette phrase, et c'est encore pas bonUn peu long et laborieux comme explication... Plusieurs phrases seraient les bienvenues, je crois.Puis quelque chose me perturbe, au fil de mon voyage mes sentiments deviennent flous, presque éteints, j’ai du mal à les cerner et ai soudainement dans l’idée que je ne ressentirai jamais plus rien.
Heu...ouiCa me fait drôle, une chute qui se termine... c'est plutot lui qu'arrête de tomber, non ?
Enfin la chute se termine.
Non s'immobiliser n'est pas forcément volontaire...Ca laisse entendre qu'il décide de s'immobiliser là. Je me doute que non...
Je m’immobilise, à nouveau dans le noir.
Je ne dis pas "jusqu'à ce que j'ai plus peur" mais bien "jusqu’à ce que je n’aie plus peur", c'est du subjonctif, je ne vois pas où est "l'oralisant" à-dedans, tu dis ça souvent à l'oral?Très oral ce "jusqu'à ce que j'ai plus peur" Pas très heureux à lire...
Je reste là, à attendre, jusqu’à ce que je n’aie plus peur, j’existe simplement, je suis, comme un minéral, je ne me soucie plus de rien.
Ok j'enlève le "quand"Quand + tout à coup c'est très lourd et l'adjectif faible contredit cette idée de soudaineté... ainsi que le verbe parvenir...
Quand, tout à coup, un son faible me parvient.
OkOn sait que c'est lui quie st persuadé ! Inutile de le préciser, ça ne fait qu'alourdir ta phrase. si tu enlèves ce début , genre "un fœtus, au moment de naitre, doit ressentir la même chose" c'est tout de suite plus percutant.Je suis persuadé que la même chose doit arriver à un fœtus qui, au moment de naître, voit le monde apparaître lentement.
Ils crient pas? Et les "poussez madame poussez" t'appelles ça comment?Les médecins qui crient ? la mère à la limite, mais les médecins, ils ont autre chose à faire au moment de la naissance !Le son d’abord, avec les cris des médecins qui s’occupent de lui, les couleurs ensuite, les tenues blanches et vertes, et enfin les silhouettes qui se dessinent, les contours qui s’affinent.
OkAie, là aussi c'est une explication laborieuse. Lourde avec ce début. Et en réalité est inutile. Déjà sans, ça allège ta phrase.
Et en réalité, cette intuition est d’autant plus forte pour moi que j’ai l’air d’être invisible.
Le cliché, c'est le but. Ghost, c'est aussi un cliché^^Le passage est pas mal, malheureusement hyper cliché. Il me fait penser à Ghost là...Ce n’est pas de moi que l’on s’occupe, pas à moi que l’on parle. La scène devient de plus en plus nette, le flou disparaît, et je reconnais les lieux : je suis dans une salle d’opération. Des médecins et des infirmières s’affairent autour de quelqu’un que je ne peux pas voir, car je suis à l’écart, coincé entre une porte et une armoire. Je suis planté là, comme un intrus, un voyeur, ignoré de tous. J’appelle, je demande où je suis, ce que je fais ici, mais je n’obtiens aucune réponse. J’ai la désagréable sensation d’avoir autant de consistance qu’un fantôme.
Le problème c'est qu'on est dans les pensées du personnage. Si tu enlèves toutes les phrases trop orales à ton goût, mon personnage va devenir un grand littéraire, et il n'est absolument aps ça, juste un jeune homme de 20 ans. Alors si je change tout, ben ça ne donnera plus du tout l'image que je veux donner de lui, et ensuite vous trouverez que cela ne cadre plus avec les dialogues... Alors je veux bien changer quelques trucs, mais j'ai peur de ne plus retrouver mon texte et les pensées de Gabriel si je change tout. Bien que je sois d'accord avec toi - c'est oral - c'est fait exprès.Trop oral. Trop lourd "Cela fait un moment que je patiente" fonctionne mieux. Cherche la phrase percutante et supprime le superflu...
Bon. Ça fait à présent un moment que je suis dans mon coin, je commence à m’impatienter.
Pour le côté lourd, je vais voir ça, mais bon pareil c'était le but.
Je réfléchis...Sincèrement. Après le mot table, tout me semble superflu. La surprise, soné tat, tout cela tu le donnes ensuite et de façon bien plus intéressante ! Show, don't tell !Je m’approche de la table, et là j’ai un hoquet de surprise. Si j’étais dans mon état normal, je sursauterais aussi.
apprends ça par coeur !
okPrécision inutile qui parasite ta description par ailleurs pas mal du tout !Je suis effaré.
Mais quand tu penses tu te dis quoi toi?Ca a beau etre raconté à la première personne, dans un style oralisant, faut écrire correctement quand même !
Mais qu’est-ce qu’il m’est arrivé ?
Que m'est-il arrivé ?
Merci Pacô^^Ah ! Enfin ! les voilàs les tripes du bonhomme ! Ce passage est très bon ! Pas de superflu. ca percute ! Ca vit !Les médecins parlent vite, je ne comprends pas leurs paroles. Ils essaient d’arrêter les hémorragies. Ça y est… ça me revient. La voiture qui m’a foncé dessus. Ce type que je vois distinctement de l’autre côté du pare-brise qui me percute… Pour rouler sur le trottoir, ce mec devait être complètement bourré ! Tiens d’ailleurs, il est dans la pièce d’à-côté. Les docteurs mettent un drap sur son visage. Il est mort. Bien fait pour ce salaud !
Mais c’est quoi cette alarme ? C’est un moniteur ! Dessus, une ligne continue s’affiche. Non…mon cœur ? Il s’est arrêté ? Mais tu vas marcher sale machine ? Tapez dessus bon sang ! Je veux me précipiter à mon chevet, mais il y a trop de monde. Les médecins sont autour de moi, ils s’activent, sortent l’appareil de réanimation, m’insufflent de l’air avec un ballon.
Je crie, pour réveiller mon corps. Je ne vois que trop tard ce trou noir qui s’est ouvert derrière moi, tel un tunnel sans issue. Je me sens attiré, je lutte, tente de résister, en vain. J’ai déjà les jambes dans le trou alors que je me débats et crie, tout en essayant de m’accrocher à mon corps, le vrai.
Okmais le "avec satisfaction" casse tout... je le supprimerais simplement.Je suis à moitié dans l’abîme quand j’entends avec satisfaction l’alarme cesser, et les bips réguliers rompre la ligne droite sur le moniteur. Mon cœur bat à nouveau. Je suis sauvé.
Ouais...Mais là, deuxième fois que tu as ce tic d'écriture, très oral et inutile; qui nous distrait sans rien apporter au texte.
Rien, une deuxième fois. Mais là, je sens le sol sous mes pieds.
Ce roman est humoristique, il joue sur les clichés. je ne cherche pas à les dépasser, au contraire, je veux mettre les pieds en plat dedans, donc hors de question de l'enrichir, sinon je ne pourrai plus le démonter par la suite.
Voiloù, désolée, j'ai parfois été rude, mais la fin de ton texte est bien meilleure que le début, donc je pense que tu es capable de pondre un prologue entier de cette trempe .
Rappelle toi : montre, n'explique pas !
Sinon, bon... c'est hélas un peu cliché cette histoire, le gars qui se voit mourir, le tunnel. Et pourtant, j'suis pas une chasseuse acharnée de clichés.
Je te conseillerai bien, tout en gardant cette trame ( c'est un sujet qui te tient à cœur puisque tu écris dessus, donc pas de raison d'en changer) d'essayer de l'enrichir,d e le dépasser ce cliché. j'ai pas d'idées à te donner, juste te dire que t'as droit à tout, surtout de nous surprendre et de t'amuser avec ça !
Pour l'oralité mon personnage pense comme ça, je me suis dit en l'écrivant: comment je pense? Ben un peu comme je parle, sauf que j'ai quand même amélioré le texte parce que je ne parle vraiment pas comme ça (enfin ça dépend des situations bien sûr, mais avec ma sœur croyez-moi je ne m'embarrasse pas de la moitié des mots que j'ai mis là!).
Alors si vraiment c'est moche et que même si ce sont ses pensées je ne peux pas écrire comme ça, je vais tout mettre à la troisième personne, comme ça ce sera réglé...
Merci beaucoup pour le temps que tu as pris, j'ai bien pris note et je reprends mon prologue ce soir.
Marie D- Talent Génial
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Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Ok je vais revoir ces participe présent, c'est vrai que moi je les adore et je n'ai jamais compris pourquoi on les trouvait moche à l'oreille, la mienne doit être déréglée^^j'ai lu rapidement la suite !
On te sent bien plus à l'aide à la troisième personne , quand même ! Wink
Question d'habitude peut-être. pas simple au départ, le "je".
Sinon, attention, tu utilises énormément de participe présents, c'est pas joli à l'oreille et ça fige la narration. la plupart du temps il suffit de les conjuguer pour s'en débarrasser.
Ensuite, tu as encore quelques tournures un peu orales (mais beaucoup moins que dans le prologue).
sur le fond, ça reste un tantinet trop sage, à mon gout, trop convenue. cette scène, on l'a tous réinventé au moins une fois dans sa tête, on a tous entendu une blague sur saint pierre à l'entrée du Paradis... Là encore, j'ai envie de t'encourager à aller plus loin;
mais ce n'est que mon avis...
Les tournures orales c'est dans les dialogues ou les texte?
Pareil encore, c'est un cliché, en fait tu auras l'explication dans le chapitre suivant. Je voulais vraiment que le début soit comme on se l'imagine, pour mieux tout casser ensuite.
De plus, ce n'est ni Saint-Pierre, ni le Paradis^^
Tu trouves vraiment que c'est trop long? Ce n'est que le prologue et un tout petit chapitre... Si c'est vraiment trop long, faut que je m'arrête d'écrire, parce que tu verrais mes autres écrits...oki
J'ai cru comprendre ça, mais pour l'instant dans ce que j'ai lu... je trouve ( ça n'engage que moi) que justement tu ne vas pas assez loin avec... Wink
Quand on va dans ce sens, je pense qu'il ne faut pas y aller à moitié... mais à fond, sinon le lecteur ne sait pas où il se trouve.
En même temps ce n'est que le début, mais si tu annonces la couleur, je crois qu'il ne faut pas trop tarder pour faire décoller l'avion ! Wink
Tu n'as pas choisi le terrain de jeu le plus facile ! Wink
Marie D- Talent Génial
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Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Marie, je crois que tu fais une erreur : retranscrire les pensées d'un personnage, à la première personne notamment, ce n'est pas les écrire comme il les dirait. c'est faire croire que ce que tu écris représente vraiment ce qu'il aurait dit.
C'est un tour de passe-passe. Ce n'est pas la réalité que tu écris. Tu fais croire que c'est la réalité.
Ou bien, ça demande un travail de style énorme et de le garder de bout en bout. Du premier mot au au dernier. C'est pas un exercice que je te conseille... ça peut donner un résultat très lourd et indigeste à lire.
La question que tu dois te poser, ce n'est pas est-ce que mon personnage aurait formulé cela comme ça dans sa tête? Mot pour mot. Mais est-ce que le lecteur va prendre du plaisir à lire ses pensées et y croire ?
Et là je te reprends sur le "jusqu'à ce que je n'aie..."
Le subjonctif n'est pas le problème, c'est le jusqu'à ce que qui est moche à lire, lourd et fait oral, à l'oreille.
tu vois si je parle là tout de suite, en vrai , je vais te dire "Mais qu'est-ce que tu fabriques ?"
Dans un dialogue en style direct, ça passe...
Mais si je l'écris comme ça dans la narration, non...
La littérature, surtout à la première personne, c'est juste un tour de passe passe, c'est pas la réalité que tu écris. Tu fais croire que c'est la réalité !
un truc tout bête et méchant pour faire croire à quelqu'un de pas plus cultivé que cela : des phrases courtes, simples. Pas de vocabulaire recherché. Des références à la vie quotidienne, basique. Là où un professeur en théologie te tiendra un long raisonnement logique et citera Hegel dans le texte (je caricature ! )
C'est un tour de passe-passe. Ce n'est pas la réalité que tu écris. Tu fais croire que c'est la réalité.
Ou bien, ça demande un travail de style énorme et de le garder de bout en bout. Du premier mot au au dernier. C'est pas un exercice que je te conseille... ça peut donner un résultat très lourd et indigeste à lire.
La question que tu dois te poser, ce n'est pas est-ce que mon personnage aurait formulé cela comme ça dans sa tête? Mot pour mot. Mais est-ce que le lecteur va prendre du plaisir à lire ses pensées et y croire ?
Et là je te reprends sur le "jusqu'à ce que je n'aie..."
Le subjonctif n'est pas le problème, c'est le jusqu'à ce que qui est moche à lire, lourd et fait oral, à l'oreille.
tu vois si je parle là tout de suite, en vrai , je vais te dire "Mais qu'est-ce que tu fabriques ?"
Dans un dialogue en style direct, ça passe...
Mais si je l'écris comme ça dans la narration, non...
La littérature, surtout à la première personne, c'est juste un tour de passe passe, c'est pas la réalité que tu écris. Tu fais croire que c'est la réalité !
un truc tout bête et méchant pour faire croire à quelqu'un de pas plus cultivé que cela : des phrases courtes, simples. Pas de vocabulaire recherché. Des références à la vie quotidienne, basique. Là où un professeur en théologie te tiendra un long raisonnement logique et citera Hegel dans le texte (je caricature ! )
Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
J'ai pas dit que c'était trop long, j'ai dit qu'il ne fallait pas tarder à faire démarrer ton roman. parce que si tu restes trop longtemps au niveau du cliché, le lecteur peut ne pas te suivre... pour l'instant, moi il n'y a rien qui m'indique que l'auteur me promet autre chose... et c'est un peu gênant pour l'intérêt de ton texte.
Tu trouves vraiment que c'est trop long? Ce n'est que le prologue et un tout petit chapitre... Si c'est vraiment trop long, faut que je m'arrête d'écrire, parce que tu verrais mes autres écrits...
EDIT : sur le prologue, ça ne me gêne pas, beaucoup plus sur le premier chapitre.
Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Chapitre 1.
1er extrait.
On commence par le relevé :
=> blancheur infinie ?
=> la seconde virgule est trop faible. Je te conseille soit le point virgule soit les deux points.
=> suggestion : on le bouscula. Et le tout en commençant un nouveau paragraphe : on saura de qui tu parles et on se sentira plus "intime" avec lui.
=> il est particulièrement bon dans l'univers des plantes pour savoir d'un coup d'oeil que c'est de l'acacia ? Personnellement, je n'en saurais rien. Pourquoi n'avoir pas précisé cela un peu avant - qu'il était bon en botanique ?
Appréciation linguistique :
Je suis un peu mitigé à la fin de cette lecture.
D'une part, ce n'est pas "difficile" à lire, dans le sens où ça va plutôt tout seul.
D'autre part, j'ai trouvé le texte extrêmement maladroit et l'auteur, pas très à l'aise avec son sujet. Comme si tu hésitais à faire décoller l'histoire, comme si tu ne savais pas trop encore quoi dire sans avoir peur d'en dire trop et donc... de piétiner un peu.
Tu pourrais me dire : "ouais, mais ça c'est l'histoire du fond et non de la forme !".
Oui, mais ça se ressent plutôt pas mal sur la forme. Je m'explique.
Sans faire de généralités, je trouve cet emploi quelque peu abusif symptomatique du piétinement. Enfin, surtout quand plusieurs actions se chevauchent ainsi : c'est que bien souvent l'auteur cherche à remplir le contexte de plusieurs détails sans pour autant trop s'attarder.
Alors il faut faire un choix : soit tu développes le tout en verbes conjugués - plutôt que des participes présents - soit tu les éradiques tous et tu passes outre.
Bien évidemment, je te conseille la première option !
La file peut aussi se tenir droite, elle peut se tenir assise, elle peut se tenir dans une antichambre etc. Bref, "se tenir" est très impersonnel et retire de la puissance à ce que tu vas vouloir dire.
Tandis que si tu supprimes cet intermédiaire et que tu écris directement :
Alors pourquoi mettre un intermédiaire qui amoindrit la force de ton texte ?
C'est la même chose pour "sembler" et "paraître" mais je ne crois pas en avoir beaucoup repéré dans ton texte.
Prenons quelques exemples :
Mais ce n'est pas le plus dramatique.
Non, le pire pour moi, c'est "blancheur infinie"... qu'est-ce que ça signifie au juste ? Une blancheur qui ne se termine jamais ? Un peu saugrenu ?
"Une blancheur éclatante" serait un peu "bateau" mais finalement, ça voudrait plus dire ce que ça veut dire. Mais infinie ?
Là c'est plus une question que le verbe "doubler" fait plus référence à la circulation routière... qu'à une file d'attente.
Employer "dépasser" réduirait cette confusion.
Parce qu'il n'y a plus de mystère et plus très envie de lire la suite.
Voilà en gros ce qui me dérange le plus dans ce texte. Je ne dirais pas que c'est mal écrit - ce n'est d'ailleurs pas à moi de juger - mais plutôt que c'est fébrile. Je m'attendais à mieux, un peu plus profond.
Là pour moi, les formes restent très conventionnelles, on ne se mouille pas, on s'embourbe dans des formules assez étranges et on s'entoure de participes présents.
Bref, ça donne tout l'impression que ce passage n'est pas très intéressant pour l'histoire globale ; alors qu'il pourrait l'être .
Appréciation du récit :
Je reviens donc sur mon idée de base : on a l'impression que l'histoire ne décolle pas et que tu ne veux pas encore trop te mouiller.
Du coup, j'ai un reproche énorme à te faire :
Eh bien, il est très étrange que ton protagoniste ne le mentionne pas, ne réfléchisse pas cinq secondes dessus. On pourrait alors se dire : ce n'est pas ça. Pourtant, plus on avance dans le récit, plus on sait qu'on a raison.
Et ton petit résumé confirme notre première impression : Saint-Pierre s'est barré et c'est un autre saint qui fait passer les morts au Paradis.
Par ailleurs... Saint-Pierre est un ange ?
Et pourtant, il y a un moment où tu fais allusion à cet élément :
Puis en fait, non, tu nous caches encore les yeux en écartant les doigts. On voit où tu veux en venir... mais tu fais comme si on ne s'en était pas rendu compte.
C'est ce que j'appelle prendre un coup d'avance sur le récit : il ne nous surprend pas et la fin confirme notre quasi acquis du début.
C'est à revoir selon moi.
Sinon, l'autre chose sur laquelle je voulais revenir, c'était ceci :
Là c'est fort : personnellement, je suis incapable de reconnaître à l'œil nu une branche d'acacias par rapport à une branche de thuyas.
Surtout quand il s'agit d'une plume - plus ou moins travaillée - et donc déformée de sa matière originelle.
Alors ça nous amène un petit sourire aux lèvres et ton texte perd un peu de crédibilité.
Bref.
Ce commentaire est tout à fait contestable et j'espère avoir pu t'éclairer tout de même !
Bonne soirée .
1er extrait.
On commence par le relevé :
=> mur en gelée ?Une sorte de mur en gelée d’une blancheur infinie.
=> blancheur infinie ?
=> la première virgule est inutileLe contact n’était absolument pas désagréable, mais le jeune homme eut ce réflexe que chaque être humain a, il se mit à chercher de l’air.
=> la seconde virgule est trop faible. Je te conseille soit le point virgule soit les deux points.
=> je suppose qu'il y a plusieurs personnes, donc "une file de personnes"Au bout, une file de personne se tenait appuyée
=> l'usage de "le jeune homme" est étrange ici. En fait, on a l'impression que tu parles de quelqu'un : tu nous sépares de ton héros subitement.On bouscula le jeune homme.
=> suggestion : on le bouscula. Et le tout en commençant un nouveau paragraphe : on saura de qui tu parles et on se sentira plus "intime" avec lui.
=> bof le doublantdoublant le blondinet.
=> bof... pourquoi ne pas parler d'une auréole ?en fait être une luminescence.
=> c'est étrange d'en faire un détail... alors que c'est quand même étrange, non ? C'est pas comme s'il n'avait qu'un blue jean et un sweet noir .L’homme - qui portait une tenue de soldat romain -
=> deux fois le "en fait etc."en fait une branche de ce qui devait être de l’acacia.
=> il est particulièrement bon dans l'univers des plantes pour savoir d'un coup d'oeil que c'est de l'acacia ? Personnellement, je n'en saurais rien. Pourquoi n'avoir pas précisé cela un peu avant - qu'il était bon en botanique ?
=> il manque le "e" accent aigu- Oui je me suis fait doubl-
=> maladroit le "se sentant un peu coupable".Gabriel, se sentant un peu coupable, se dirigea vers ladite porte.
Appréciation linguistique :
Je suis un peu mitigé à la fin de cette lecture.
D'une part, ce n'est pas "difficile" à lire, dans le sens où ça va plutôt tout seul.
D'autre part, j'ai trouvé le texte extrêmement maladroit et l'auteur, pas très à l'aise avec son sujet. Comme si tu hésitais à faire décoller l'histoire, comme si tu ne savais pas trop encore quoi dire sans avoir peur d'en dire trop et donc... de piétiner un peu.
Tu pourrais me dire : "ouais, mais ça c'est l'histoire du fond et non de la forme !".
Oui, mais ça se ressent plutôt pas mal sur la forme. Je m'explique.
- Tu utilises beaucoup trop de participes présents
espérant sans doute en trouver l’autre côté.
et se demandant vraiment ce qu’il fabriquait dans cette galère,
triturant ses boucles blondes
En se retournant,
Rien que dans le premier paragraphe.doublant le blondinet.
Sans faire de généralités, je trouve cet emploi quelque peu abusif symptomatique du piétinement. Enfin, surtout quand plusieurs actions se chevauchent ainsi : c'est que bien souvent l'auteur cherche à remplir le contexte de plusieurs détails sans pour autant trop s'attarder.
Alors il faut faire un choix : soit tu développes le tout en verbes conjugués - plutôt que des participes présents - soit tu les éradiques tous et tu passes outre.
Bien évidemment, je te conseille la première option !
- Tu utilises des verbes faibles ou mal adaptés - ou trop généraux
Tu as mille et une façons de dire que la file s'appuie contre le rebord... plutôt que d'utiliser un intermédiaire avec "se tenir" qui fonctionne finalement avec toutes les situations.Au bout, une file de personne se tenait appuyée
La file peut aussi se tenir droite, elle peut se tenir assise, elle peut se tenir dans une antichambre etc. Bref, "se tenir" est très impersonnel et retire de la puissance à ce que tu vas vouloir dire.
Tandis que si tu supprimes cet intermédiaire et que tu écris directement :
Tu retires l'ambiguïté et cette multitude de possibilités : elle n'est ni allongée, ni dans l'antichambre, non, elle est appuyée contre le rebord.Au bout, une file de personne s'appuyait contre...
Alors pourquoi mettre un intermédiaire qui amoindrit la force de ton texte ?
C'est la même chose pour "sembler" et "paraître" mais je ne crois pas en avoir beaucoup repéré dans ton texte.
- Tu utilises des formules maladroites
Prenons quelques exemples :
Premièrement, ne pas préciser ce que tu entends par "gelée" n'est pas tellement judicieux. C'est une approximation très fébrile : on ne sent et ressent rien, on ne voit rien... bof !Une sorte de mur en gelée d’une blancheur infinie.
Mais ce n'est pas le plus dramatique.
Non, le pire pour moi, c'est "blancheur infinie"... qu'est-ce que ça signifie au juste ? Une blancheur qui ne se termine jamais ? Un peu saugrenu ?
"Une blancheur éclatante" serait un peu "bateau" mais finalement, ça voudrait plus dire ce que ça veut dire. Mais infinie ?
On s'attend presque à ce qu'ils mettent leur clignotant en plus.doublant le blondinet.
Là c'est plus une question que le verbe "doubler" fait plus référence à la circulation routière... qu'à une file d'attente.
Employer "dépasser" réduirait cette confusion.
Et là... "luminescence" est quelque peu risible. En fait, on a l'impression que tout le monde sait de quoi tu parles, sauf le héros. Du coup, ça donne un coup d'avance au lecteur... et c'est pas très bon quand le lecteur prend un coup d'avance sur le récit.en fait être une luminescence.
Parce qu'il n'y a plus de mystère et plus très envie de lire la suite.
Voilà en gros ce qui me dérange le plus dans ce texte. Je ne dirais pas que c'est mal écrit - ce n'est d'ailleurs pas à moi de juger - mais plutôt que c'est fébrile. Je m'attendais à mieux, un peu plus profond.
Là pour moi, les formes restent très conventionnelles, on ne se mouille pas, on s'embourbe dans des formules assez étranges et on s'entoure de participes présents.
Bref, ça donne tout l'impression que ce passage n'est pas très intéressant pour l'histoire globale ; alors qu'il pourrait l'être .
Appréciation du récit :
Je reviens donc sur mon idée de base : on a l'impression que l'histoire ne décolle pas et que tu ne veux pas encore trop te mouiller.
Du coup, j'ai un reproche énorme à te faire :
- On prend un coup d'avance sur ton récit
Eh bien, il est très étrange que ton protagoniste ne le mentionne pas, ne réfléchisse pas cinq secondes dessus. On pourrait alors se dire : ce n'est pas ça. Pourtant, plus on avance dans le récit, plus on sait qu'on a raison.
Et ton petit résumé confirme notre première impression : Saint-Pierre s'est barré et c'est un autre saint qui fait passer les morts au Paradis.
Par ailleurs... Saint-Pierre est un ange ?
Et pourtant, il y a un moment où tu fais allusion à cet élément :
On se dit : ça y'est, on y vient !Une définition frôla l’esprit de Gabriel, mais il refusa d’y penser.
Puis en fait, non, tu nous caches encore les yeux en écartant les doigts. On voit où tu veux en venir... mais tu fais comme si on ne s'en était pas rendu compte.
C'est ce que j'appelle prendre un coup d'avance sur le récit : il ne nous surprend pas et la fin confirme notre quasi acquis du début.
C'est à revoir selon moi.
Sinon, l'autre chose sur laquelle je voulais revenir, c'était ceci :
J'en ai déjà fait mention dans mon relevé, mais j'y viens.Il écrivait avec une drôle de plume, en fait une branche de ce qui devait être de l’acacia.
Là c'est fort : personnellement, je suis incapable de reconnaître à l'œil nu une branche d'acacias par rapport à une branche de thuyas.
Surtout quand il s'agit d'une plume - plus ou moins travaillée - et donc déformée de sa matière originelle.
Alors ça nous amène un petit sourire aux lèvres et ton texte perd un peu de crédibilité.
Bref.
Ce commentaire est tout à fait contestable et j'espère avoir pu t'éclairer tout de même !
Bonne soirée .
Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Je reverrai tout cela plus tard, je réagis juste là-dessus:
Mon personnage pense à une auréole (la luminescence) mais ne veut pas l'exprimer car il ne veut pas y croire. je devrais sûrement mieux l'expliciter.
Ensuite, ma partie I se nomme "Coma", donc il n'est pas mort... Je pensais que c'était logique. Il n'est donc pas à la Porte du Paradis.
Et Saint-Pierre n'est pas un ange c'est un saint
Désolée, mais avec toutes les bonnes critiques que j'ai eu ailleurs et les mauvaises que j'ai ici, je commence à déprimer... Je commence à sérieusement songer à mettre un terme à cette histoire.
Je vous remercie de m'avoir ouvert les yeux...
Pas du tout...
Et ton petit résumé confirme notre première impression : Saint-Pierre s'est barré et c'est un autre saint qui fait passer les morts au Paradis.
Mon personnage pense à une auréole (la luminescence) mais ne veut pas l'exprimer car il ne veut pas y croire. je devrais sûrement mieux l'expliciter.
Ensuite, ma partie I se nomme "Coma", donc il n'est pas mort... Je pensais que c'était logique. Il n'est donc pas à la Porte du Paradis.
Et Saint-Pierre n'est pas un ange c'est un saint
Désolée, mais avec toutes les bonnes critiques que j'ai eu ailleurs et les mauvaises que j'ai ici, je commence à déprimer... Je commence à sérieusement songer à mettre un terme à cette histoire.
Je vous remercie de m'avoir ouvert les yeux...
Marie D- Talent Génial
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Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
On est justement là pour en discuter.
N'oublie pas la dernière phrase de mon commentaire :
Je te donne alors toutes les raisons sous forme de points synthétiques : tu fais ceci et cela qui ne me conviennent pas.
Toutefois, je ne suis pas la science infuse .
N'oublie pas non plus qu'il y a le facteur de lecture hachée qui rentre en jeux : j'ai lu le prologue il y a plus d'une semaine avant de me mettre au premier chapitre. Alors même si je jette toujours un oeil à l'extrait précédent pour me re-contextualiser la situation et l'histoire, ce n'est pas comme si je venais de tourner la page.
Dans mon cas, j'ai perçu qu'il était mort ; son cœur venait de lâcher et un tunnel lui est apparu au milieu de la salle d'opé'.
Puis comme tu dis qu'il est victime d'un accident de voiture dans ton résumé, on a vite franchi le pas.
Après peut-être qu'il se réveille à la fin... mais en tout cas, pour l'instant, on a l'impression - pour ma part - que tu veux ne pas tout nous faire découvrir quelque chose dont on doute fortement.
L'idée, ce serait de nous montrer que tu as un coup d'avance. En brisant le tabou par exemple .
N'oublie pas la dernière phrase de mon commentaire :
Cette critique n'est qu'un regard subjectif de ma part : moi, en tant qu'auteur, je n'aurais pas fait comme ça.Ce commentaire est tout à fait contestable et j'espère avoir pu t'éclairer tout de même !
Je te donne alors toutes les raisons sous forme de points synthétiques : tu fais ceci et cela qui ne me conviennent pas.
Toutefois, je ne suis pas la science infuse .
N'oublie pas non plus qu'il y a le facteur de lecture hachée qui rentre en jeux : j'ai lu le prologue il y a plus d'une semaine avant de me mettre au premier chapitre. Alors même si je jette toujours un oeil à l'extrait précédent pour me re-contextualiser la situation et l'histoire, ce n'est pas comme si je venais de tourner la page.
Dans mon cas, j'ai perçu qu'il était mort ; son cœur venait de lâcher et un tunnel lui est apparu au milieu de la salle d'opé'.
Puis comme tu dis qu'il est victime d'un accident de voiture dans ton résumé, on a vite franchi le pas.
Après peut-être qu'il se réveille à la fin... mais en tout cas, pour l'instant, on a l'impression - pour ma part - que tu veux ne pas tout nous faire découvrir quelque chose dont on doute fortement.
L'idée, ce serait de nous montrer que tu as un coup d'avance. En brisant le tabou par exemple .
Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Coucou!
Bon désolée j'ai eu un petit coup de mou, comme on dit... Mais après avoir bien chialé (ça faisait longtemps, j'avais oublié à quel point ça fait du bien^^) et m'être fait remise en place, ça va mieux!
Non je n'abandonnerai pas, flûte! Je lirai vos corrections ce soir et je ferai tout pour que ce soit parfait! Ou presque...
Bon désolée j'ai eu un petit coup de mou, comme on dit... Mais après avoir bien chialé (ça faisait longtemps, j'avais oublié à quel point ça fait du bien^^) et m'être fait remise en place, ça va mieux!
Non je n'abandonnerai pas, flûte! Je lirai vos corrections ce soir et je ferai tout pour que ce soit parfait! Ou presque...
Marie D- Talent Génial
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Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
Je comprends ta réaction, Marie...
Même avec plus de bouteille, je l'ai eue y'a à peine trois jours... c'est toujours déstabilisant et décourageant.
Ton roman est-il terminé ?
Si c'est non, et que des critiques négatives te découragent, j'ai envie de te dire de continuer à l'écrire sans forcément venir le faire commenter ( pas en entier, en tout cas peut-être juste des bribes). Fonctionner la porte fermée comme dit Stephen King.
Mais ce n'est qu'une idée, toi seule sait ce qui peut te convenir.
D'autres gens ont aimé ?
C'est un peu schizophrénique tu sais de faire lire ses écrits: beaucoup de gens vont s'arrêter juste sur l'histoire et dire sincèrement qu'ils ont aimé. Et il en faut des gens comme ça ! Ça panse les plaies, ça met du baume au coeur, ça encourage à continuer.
et puis, y'a des chieurs comme nous qui vont te dire que ta virgule, elle casse tout...
D'abord, oui, on est de chieurs ! On pinaille, on emmerde !
Merde, je lisais un bouquin hier soir, le dernier Tome d'Auel, tu sais le truc qui se apsse à la préhistoire. Bon ben j'adorais cette série, y'a 4 ou 5 ans. Et là, je ne sais pas si c'est
d'avoir repris l'écriture, d'avoir fait de la correction au boulot, je ne vois que les défauts. et j'en vois plein ! et pourtant, c'est le même auteur, publié, à succès, que j'adorais....
C'est officiel, je suis une chieuse !
Alors Maxime n°1 : on n'est pas obligé d'écouter un chieur ! Un chieur n'a pas toujours raison ! Auel n'est pas venue me demander mon avis et son bouquin est publié !
Maxime n°2 : il arrive parfois que le chieur dise des choses pas idiotes, mais qui restent chiantes parce que... ben parce que ça te casse un bout de ta baraque. Mais c'est pas parce que la plomberie est foireuse que la maison sera inhabitable. la plomberie ça se refait. au calme, tranquillement... Et une maison, y'a toujours des trucs à refaire, hein , Et tu sais quoi, c'est bien plus facile de réécrire un passage ( si si ! ) que de refaire le carrelage de l'entrée dont tu te rends compte à la fin que les joints vont de triavole ( demande à mon père ! )
Mais... on ne t'a pas dit qu'on n'a pas aimé...
Tu vois, je crois que Paco et moi ( dans une moindre mesure) on s'attache surtout à ce qui nous accroche, ce qui nous semble ne pas aller ( mais on peut avoir tort... ), pas au fait qu'on aime ou pas...
Ton texte est loin d 'être nul ! Je te sens pas à l'aise avec la narration avec le "je", mais ça c'est normal si t'as pas l'habitude. C'est une écriture différente.
Le show don't tell, ça s'apprend aussi ! Demande à Revan ! Bon sang, c epetit gars, y'a un an il peinait comme beaucoup d'entre nous et maintenant ben il pond des descriptions meilleures que les miennes, un an plus tard !
je pense aussi à une jeune femme qui n'est pas sur ce forum, mais que je vois progresser depuis un an. ce qu'elle écrit est digne d’être publié.
Le truc, c'est qu'on arrive tous d'abord avec l'idée qu'on sait écrire, je crois. parce que, c'est vrai quoi ! On écrit, à la fin ! C'est pas tout le monde, merde qui écrit !
Et puis, on découvre que non, y'a des trucs qu'on ne savait pas; et on en découvre toujours...
Allez, te décourage pas ! ton projet est sympa et puis surtout c'est le TIEN ! Nous, on es tjuste là pour te fair ela coute échelle sur certains petits obstacles ! Pas pour te dire abandonne ! Surtout pas !
Smile !
EDIT : et puis je crois que je vais m'imprimer ma réponse, tiens et l'afficher à coté de l'écran pour les jours où je bondis sur mon siège parce que franchement les gens qui me commentent, ils comprennent rien à rien !
Oui, on peut être chieur et mégalo !
Même avec plus de bouteille, je l'ai eue y'a à peine trois jours... c'est toujours déstabilisant et décourageant.
Ton roman est-il terminé ?
Si c'est non, et que des critiques négatives te découragent, j'ai envie de te dire de continuer à l'écrire sans forcément venir le faire commenter ( pas en entier, en tout cas peut-être juste des bribes). Fonctionner la porte fermée comme dit Stephen King.
Mais ce n'est qu'une idée, toi seule sait ce qui peut te convenir.
D'autres gens ont aimé ?
C'est un peu schizophrénique tu sais de faire lire ses écrits: beaucoup de gens vont s'arrêter juste sur l'histoire et dire sincèrement qu'ils ont aimé. Et il en faut des gens comme ça ! Ça panse les plaies, ça met du baume au coeur, ça encourage à continuer.
et puis, y'a des chieurs comme nous qui vont te dire que ta virgule, elle casse tout...
D'abord, oui, on est de chieurs ! On pinaille, on emmerde !
Merde, je lisais un bouquin hier soir, le dernier Tome d'Auel, tu sais le truc qui se apsse à la préhistoire. Bon ben j'adorais cette série, y'a 4 ou 5 ans. Et là, je ne sais pas si c'est
d'avoir repris l'écriture, d'avoir fait de la correction au boulot, je ne vois que les défauts. et j'en vois plein ! et pourtant, c'est le même auteur, publié, à succès, que j'adorais....
C'est officiel, je suis une chieuse !
Alors Maxime n°1 : on n'est pas obligé d'écouter un chieur ! Un chieur n'a pas toujours raison ! Auel n'est pas venue me demander mon avis et son bouquin est publié !
Maxime n°2 : il arrive parfois que le chieur dise des choses pas idiotes, mais qui restent chiantes parce que... ben parce que ça te casse un bout de ta baraque. Mais c'est pas parce que la plomberie est foireuse que la maison sera inhabitable. la plomberie ça se refait. au calme, tranquillement... Et une maison, y'a toujours des trucs à refaire, hein , Et tu sais quoi, c'est bien plus facile de réécrire un passage ( si si ! ) que de refaire le carrelage de l'entrée dont tu te rends compte à la fin que les joints vont de triavole ( demande à mon père ! )
Mais... on ne t'a pas dit qu'on n'a pas aimé...
Tu vois, je crois que Paco et moi ( dans une moindre mesure) on s'attache surtout à ce qui nous accroche, ce qui nous semble ne pas aller ( mais on peut avoir tort... ), pas au fait qu'on aime ou pas...
Ton texte est loin d 'être nul ! Je te sens pas à l'aise avec la narration avec le "je", mais ça c'est normal si t'as pas l'habitude. C'est une écriture différente.
Le show don't tell, ça s'apprend aussi ! Demande à Revan ! Bon sang, c epetit gars, y'a un an il peinait comme beaucoup d'entre nous et maintenant ben il pond des descriptions meilleures que les miennes, un an plus tard !
je pense aussi à une jeune femme qui n'est pas sur ce forum, mais que je vois progresser depuis un an. ce qu'elle écrit est digne d’être publié.
Le truc, c'est qu'on arrive tous d'abord avec l'idée qu'on sait écrire, je crois. parce que, c'est vrai quoi ! On écrit, à la fin ! C'est pas tout le monde, merde qui écrit !
Et puis, on découvre que non, y'a des trucs qu'on ne savait pas; et on en découvre toujours...
Allez, te décourage pas ! ton projet est sympa et puis surtout c'est le TIEN ! Nous, on es tjuste là pour te fair ela coute échelle sur certains petits obstacles ! Pas pour te dire abandonne ! Surtout pas !
Smile !
EDIT : et puis je crois que je vais m'imprimer ma réponse, tiens et l'afficher à coté de l'écran pour les jours où je bondis sur mon siège parce que franchement les gens qui me commentent, ils comprennent rien à rien !
Oui, on peut être chieur et mégalo !
Re: Commentaires _ L'Enfer des Anges
J'ai déjà eu d'autres mauvaises critiques, mais là je ne sais pas, j'ai vraiment eu l'impression que finalement j'étais nulle là-dedans aussi. Mais la nuit porte conseil comme on dit, et ça va mieuxJe comprends ta réaction, Marie...
Même avec plus de bouteille, je l'ai eue y'a à peine trois jours... c'est toujours déstabilisant et décourageant.
Non il est loin d'être fini, vu que je le reprends tous les quatre matins^^.Ton roman est-il terminé ?
Si c'est non, et que des critiques négatives te découragent, j'ai envie de te dire de continuer à l'écrire sans forcément venir le faire commenter ( pas en entier, en tout cas peut-être juste des bribes). Fonctionner la porte fermée comme dit Stephen King.
Mais ce n'est qu'une idée, toi seule sait ce qui peut te convenir.
Ce n'est pas une mauvaise idée ça, je vais peut-être faire comme ça, ça pourrait m'aider. Merci!
Le problème quand tout le monde aime, c'est qu'on se dit qu'il y a forcément un lézard quelque part. Là les coms n'ont jamais été aussi longs et les critiques aussi précises qu'ici. c'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai mis mon texte là, je n'étais pas satisfaite des réponses des gens. Autant dire que là j'ai eu ma dose lol. Mais je sais que c'est pour mon bien.D'autres gens ont aimé ?
C'est un peu schizophrénique tu sais de faire lire ses écrits: beaucoup de gens vont s'arrêter juste sur l'histoire et dire sincèrement qu'ils ont aimé. Et il en faut des gens comme ça ! Ça panse les plaies, ça met du baume au coeur, ça encourage à continuer.
et puis, y'a des chieurs comme nous qui vont te dire que ta virgule, elle casse tout...
Je te comprends je fais pareil, notamment avec les livres de Kathy Reichs. En fan de Bones je voulais lire un ou deux romans... C'est du gros bof je dois dire et j'ai lu ça comme un texte que je commente ici lol.D'abord, oui, on est de chieurs ! On pinaille, on emmerde !
Merde, je lisais un bouquin hier soir, le dernier Tome d'Auel, tu sais le truc qui se apsse à la préhistoire. Bon ben j'adorais cette série, y'a 4 ou 5 ans. Et là, je ne sais pas si c'est
d'avoir repris l'écriture, d'avoir fait de la correction au boulot, je ne vois que les défauts. et j'en vois plein ! et pourtant, c'est le même auteur, publié, à succès, que j'adorais....
C'est officiel, je suis une chieuse !
Tu es peut-être une chieuse, mais pour une bonne raison, et c'est ce qui compte après tout.
Certes... je me permettrai cela quand je serai publiée alors^^Alors Maxime n°1 : on n'est pas obligé d'écouter un chieur ! Un chieur n'a pas toujours raison ! Auel n'est pas venue me demander mon avis et son bouquin est publié !
Le pauvre!Maxime n°2 : il arrive parfois que le chieur dise des choses pas idiotes, mais qui restent chiantes parce que... ben parce que ça te casse un bout de ta baraque. Mais c'est pas parce que la plomberie est foireuse que la maison sera inhabitable. la plomberie ça se refait. au calme, tranquillement... Et une maison, y'a toujours des trucs à refaire, hein , Et tu sais quoi, c'est bien plus facile de réécrire un passage ( si si ! ) que de refaire le carrelage de l'entrée dont tu te rends compte à la fin que les joints vont de triavole ( demande à mon père ! )
Oui c'est ça le problème, toujours le truc à refaire. Du coup je n'avance pas. Donc je vais suivre ton conseil, avancer un peu plus dans l'écriture avant de tout refaire^^
On ne peut jamais être totalement objectif, et quand tu critiques le fond il y a forcément un moment où tu donnes ton propre avis. la seule consolation que j'ai, c'est que vous avez lu jusqu'au bout et commenté dans le détail, ce qui m'amène à penser que ce n'est pas complètement indigeste (parce que perso quand je n'aime vraiment pas je ne lis pas en entier, donc je ne commente pas).Mais... on ne t'a pas dit qu'on n'a pas aimé...
Tu vois, je crois que Paco et moi ( dans une moindre mesure) on s'attache surtout à ce qui nous accroche, ce qui nous semble ne pas aller ( mais on peut avoir tort... ), pas au fait qu'on aime ou pas...
Le pire (j'ai honte) c'est que mon premier roman est entièrement écrit à la première personne! Mais j'ai l'impression d'être moins à l'aise là, peut-être parce que dans l'autre roman je retranscrivais mes pensées, mes réflexions. Donc quand c'est plus personnel, peut-être est-ce plus facile...Ton texte est loin d 'être nul ! Je te sens pas à l'aise avec la narration avec le "je", mais ça c'est normal si t'as pas l'habitude. C'est une écriture différente.
Le show don't tell, ça s'apprend aussi ! Demande à Revan ! Bon sang, c epetit gars, y'a un an il peinait comme beaucoup d'entre nous et maintenant ben il pond des descriptions meilleures que les miennes, un an plus tard !
je pense aussi à une jeune femme qui n'est pas sur ce forum, mais que je vois progresser depuis un an. ce qu'elle écrit est digne d’être publié.
Et je vais mettre un énorme post-it avec "SHOW DON'T TELL" sur mon bureau!
Ça c'est bien vrai...Le truc, c'est qu'on arrive tous d'abord avec l'idée qu'on sait écrire, je crois. parce que, c'est vrai quoi ! On écrit, à la fin ! C'est pas tout le monde, merde qui écrit !
Et puis, on découvre que non, y'a des trucs qu'on ne savait pas; et on en découvre toujours...
Merci. Non je ne vais pas abandonner, il ne faut pas. J'en ai marre d'abandonner mes projets, faut que j'en réussisse un et ce sera celui-là.Allez, te décourage pas ! ton projet est sympa et puis surtout c'est le TIEN ! Nous, on es tjuste là pour te fair ela coute échelle sur certains petits obstacles ! Pas pour te dire abandonne ! Surtout pas !
LolSmile !
EDIT : et puis je crois que je vais m'imprimer ma réponse, tiens et l'afficher à coté de l'écran pour les jours où je bondis sur mon siège parce que franchement les gens qui me commentent, ils comprennent rien à rien !
Oui, on peut être chieur et mégalo !
Et je te signale que je te commente aussi (comment ça je comprends rien moi? ), mais bon moi je ne suis pas une chieuse , peut-être que je devrais...
Merci Gavroche
Marie D- Talent Génial
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Emploi/loisirs : doctorante; en cours de rédaction de thèse, et prof d'archéologie à la fac à l'occasion^^
Votre talent : Écriture
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