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Commentaires pour Pourquoi pas?
Après la lecture de la nouvelle du même nom( Ici: https://imperialdreamer.1fr1.net/t3525-pourquoi-pas ), je vous invite à la commenter
New-Yorkers
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Dernière édition par New-Yorkers le Lun 23 Mai 2011 - 21:21, édité 1 fois
New-Yorkers- Talent Hasardeux
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Re: Commentaires pour Pourquoi pas?
Préfère les lettres aux chiffres : trois mois, vingt ans.New-Yorkers a écrit:
Je sortis rapidement du tribunal. Mon client, après près de 3 mois de procès avait finalement été acquitté. Je n'en ressentais absolument aucune fierté. J’exerçais ce métier depuis plus de 20 ans.
Je ne vois pas où il y a un euphémisme.New-Yorkers a écrit:Quoi que l'on puisse en dire, il n'y a pas de justice. C'est même un euphémisme que de dire que je travaille dans le domaine de la justice.
Le Larousse : Atténuation dans l'expression de certaines idées ou de certains faits dont la crudité aurait quelque chose de brutal ou de déplaisant. Exemple : il s'est éteint, il est parti pour un monde meilleur, etc., à la place de « il est mort ».
Ou mieux : Obélix qui dit être "un peu enrobé"
Moi je préférerais "mensonge", "aberration", etc.
Il y a confusion entre "stationnement" et "aire de stationnement".New-Yorkers a écrit:Évitant le plus possible les médias, je sortis rapidement par une porte menant directement vers le stationnement du Palais de Justice.
"animosité me parait un peu fort...New-Yorkers a écrit:-Ce que tu es long John! Ça doit faire au moins 25 minutes que je t’attends ici, m'apostropha-t-elle.
Malgré l'absence d'animosité dans sa voix, je décelais une pointe d'ironie. Comme si elle avait réduit son temps d'attente pour me faire culpabiliser le moins possible. Ce n'était pas la première fois, il faut dire.
C'est plutôt le genre de phrases que l'on dit avec reproche.
toujours essayé.New-Yorkers a écrit: Depuis le temps que j'y vivais, je le savais ,mais j'avais toujours essayer de défier ce mode de pensée. Autant essayer de braver une pierre.
Quant à "braver une pierre", bof.
Ça me fait bizarre "designer d'intérieur". Moi je dis "architecte d'intérieur".New-Yorkers a écrit:Helen et la designer d'intérieur qu'elle avait engagé s'étaient occupées de la décoration et mon notaire avait conclut l'achat et négocié le prix. Ma seule implication avait été une signature en bas d'un document et un chèque payé à qui de droit.
Et je crois qu'on dit "au bas" et non "en bas"
Je trouve ça mal formulé...New-Yorkers a écrit:En arrivant dans la vaste pièce tapissée de bois de chêne par arbres entiers
Ouch ! Elle fait mal aux yeux celle-ci : Je pris la décision de les faire amener.New-Yorkers a écrit:Je pris la décision de les faires amené aux archives du cabinet.
"3h!" => "trois heures !" (avec un espace avant le point d'exclamation)New-Yorkers a écrit:En arrivant au salon, je me rendis compte que l'horloge du bureau avait cessé de fonctionner depuis plus de 3h!
— Que veux-tu en faire ? lui demandais-je, il ne me semble pas que tu t'intéresses aux textes de lois.New-Yorkers a écrit:-Que veut-tu en faire?, Lui demandais-je, Il ne me semble pas que tu t'intéresse aux textes de lois.
(tiret cadratin pour les dialogues : ctrl + alt + - sur word, puis un espace. Un espace avant le point d'interrogation, pas de virgule et pas de majuscule ensuite.
Il faut mettre des espaces après les points.New-Yorkers a écrit:Serrant le livre contre sa poitrine,elle marcha vers la porte puis la referma avec force pour ne pas que le loquet produise un déclic comme il lui arrivait parfois.Elle savait bien que ce bruit m'agacait au plus haut point.Malheureusement pour moi,la secousse fit trembler la pile de documents qui se mirent à osciller de manière inquiétante.Je me levai d'un bond mais il était trop tard,la pile s'écroula comme un château de cartes sur la magnifique moquette crème.J'en avais pour un temps fou à la ramasser.Je me rendis ensuite compte que trois dossiers étaient tombés à l'écart de la multitude.
N'oublie pas que ton récit est au passé !New-Yorkers a écrit:J'ai toujours cru que le hasard n'existe pas.
Je parcourusNew-Yorkers a écrit:Je parcourut donc les trois dossiers avec attention.
Je me rappelais/je trouvais.New-Yorkers a écrit:Je me rappelait vaguement que quand j'avais plaidé,je trouvait ce client pathétique
une crise de folie due. On écrit dû, mais dus, dues et dueNew-Yorkers a écrit:une crise de folie dûe au confinement dans une cellule d'isolement pendant un laps de temps proustien.
Je ne comprends pas ce qu'est un laps de temps proustien mais de toutes façons, ça ne me parait pas très adapté pour un avocat New-Yorkais.
C'était une des banalités dont je ne m'occupais plus depuis longtemps.New-Yorkers a écrit:C'était une des banalité dont je ne m'occupait plus depuis longtemps.Un homme avait décidé qu'il serait libre...sans ses vêtements à Central Park. Il avait quand même couru pendant un bon 2 minute avant d'être intercepté pour attentat à la pudeur.Sa liberté lui avait couté des heures de travaux publics à Central Park. Ce dossier me paraissait très humoristique.
Il avait quand même couru pendant deux bonne minutes.
Un attentat à la pudeur, ce n'est pas de l'exhibitionnisme. C'est une agression sexuelle.
Les travaux publics, ce ne sont pas les travaux d'intérêt général.
Quelque chose d'humoristique a pour but de faire rire. Ici, le dossier en lui-même est amusant mais son propos n'est pas de faire rire.
Je reviendrai un peu plus tard pour commenter la suite !!
franz- Talent Hasardeux
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Votre talent : Écriture
Points : 78
Date d'inscription : 14/05/2011
Re: Commentaires pour Pourquoi pas?
Je commencerai par un petit reproche au niveau de la charte : celle-ci indique que l'auteur ne doit pas publier plus de 70 lignes par message.
J'avoue, je ne compte jamais pour voir s'il y en 72... mais il faut que tu réduises la longueur de ton texte. Et c'est pour ton bien. Preuve en est : franz et moi-même n'avons pas lu encore jusqu'au bout et avons du nous arrêter là où on s'est lassé de lire sur écran : privilégie des extraits plus courts par message - quitte à publier plusieurs messages. Les commentaires seront nettement plus pertinents .
On commence :
=> privilégie toujours l'écriture des chiffres et nombres en lettres
=> pourquoi pas une virgule après "j'aperçus" ? Parce que la seconde virgule est incorrecte du coup puisqu'elle casse le rythme. En fait, c'est soit tu en mets deux soit tu n'en mets pas du tout
=> les espaces entre les points et les virgules ne sont pas respectés
=> suggestion : "je l'avais engagée cinq ans plus tôt"
=> que j'avais classés (pas de "y")
=> tu répètes "nécessaire"
=> la fin de la phrase ne veut rien dire.
Appréciation linguistique :
Alors il y a beaucoup à dire ici.
Tu sembles à l'aise avec l'écriture, du moins plus à l'aise que la majeure partie des individus de ton âge, néanmoins ton texte compte de nombreuses maladresses "de premier jet" qu'il te faudra revoir absolument si tu souhaites qu'un jour cette nouvelle passe à travers un jury .
En démontre par ailleurs le relevé réalisé au-dessus.
Je ne sais pas quelles sont tes techniques pour relire ton texte, mais je te conseille personnellement de rédiger ta nouvelle, de la laisser reposer 24h voire 48h, et de te remettre dessus ensuite pour entamer les corrections. Généralement, on voit mieux nos erreurs.
Par ailleurs, as-tu un souci particulier avec l'orthographe ? avec la grammaire ? ou avec les conjugaisons ?
Et dis-moi comment tu as pu faire ces fautes là :
Donc il restera à l'identique.
Ensuite, pour les verbes du premier groupe, quand tu ne sais pas si c'est l'infinitif ou un participe passé... remplace le par "mordre" : "Je pris la décision de les faire mordre" ou "Je pris la décision de les faire mordus" ? La vérification est très rapide et c'est un moyen mémo-technique amusant. Parfois, certains utilisent "pendre", ça donne des phrases drôles. Mais la règle conventionnelle, acquise à l'école, c'est "prendre".
Prenons un exemple flagrant :
Mais ce n'est pas uniquement pour une raison esthétique : les adverbes sont aussi des parasites de la langue. Des parasites très utiles pour aller droit au but à l'oral, pour reprendre des éléments communément acquis au sein d'une société (francophone) et surtout très utile pour l'enseignement.
Pas pour la littérature : parce que l'adverbe est là pour réduire l'incertitude, pour faire des raccourcis dans la langue, il réduit la richesse culturelle de la langue en limitant l'écart entre signifiant et signifié (par exemple, le signifiant peut être un lion, le signifié est la force et la puissance).
Le problème d'un adverbe, c'est qu'il détruit cette force de la langue : quand une voiture évolue rapidement, ça nous ramène à une image convenue d'une voiture qui évolue de manière rapide (ex : celles que l'on peut voir dans les films d'action par exemple). C'est très utile pour l'enseignement, parce que ça amène très vite l'information, mais la littérature est avant tout là pour être lue et pour être belle : tu réduis donc son emploi à une simple utilisation technique et non esthétique.
J'espère que tu as plus ou moins compris mon explication concernant le tort que font les adverbes à la langue française - et la raison pour laquelle il faut les éviter, outre le désagrément acoustique.
Concernant les participes présents, c'est autre chose : en fait, le participe présent est parallèle au verbe conjugué. Prenons un exemple :
Du coup, les actions ne se parasitent pas entre elles et sont parfaitement comprises - et ça peut certes produire un effet un peu décalé.
Du coup, l'utilisation abusive de participes présents, si tu as bien suivi, conduit à un parasitage trop fréquent des verbes conjugués. Autrement dit, les phrases s'embrouillent beaucoup plus vite avec des participes présents et ça n'arrange pas la fluidité du passage.
De plus, les participes présents, de par leur propre sonorité en "ant", ajoutés aux adverbes... ça ne fait pas bon ménage .
Cela se traduit par une utilisation trop poussée de "que", de lourdeurs diverses. Si je me permettais de reformuler tes phrases, ça donnerait ceci :
Mais fais attention aux tournures littéraires : là, tu fais parler un avocat... et il s'exprime plutôt mal. C'est dommage, sachant qu'un avocat fait partie d'une catégorie sociale qui doit certainement avoir une aisance dans l'expression. Ce qui n'est pas le cas ici.
Par ailleurs, je rebondis sur ça pour souligner quelques formules pas très françaises. Là, ce n'est même plus question d'avoir un personnage avocat ou non, mais plutôt de respecter un certain code de la langue française. Quelques exemples :
En fait, si tu réfléchis bien, ça donne l'impression que le "déclic" a fait des pieds et des mains pour qu'on le remarque, pour "se faire entendre". Et ça ne convient pas ; c'est une maladresse très répandue. N'essaie pas de jouer là-dessus, parce que ça fait une pseudo personnification importune.
Je dirais même qu'un simple "on entendit le déclic" est beaucoup plus correct et logique. Bien sûr, il te faut trouver une forme plus originale .
Mais être "étranger à soi-même"... j'avoue ne pas tout saisir le sens profond du message .
Néanmoins, privilégie plus une formule de ce type : "requérant mon attention au plus vite."
Et enfin, il y a parfois une petite confusion dans le vocabulaire. Une confusion que franz semble déjà t'avoir relevé, mais à laquelle je voudrais rajouter mon petit grain de sel :
Là, je ne vois pas ce que tu réduis dans un concept : je dirais même plus que tu veux tout simplement dire qu'il ne travaille pas dans le même domaine, ou que c'est un non-sens : il ne travaille pas pour la justice.
En tout les cas, ce n'est pas un euphémisme : le terme est inadapté.
Dans l'ensemble, et pour conclure, le texte est pas mal... mais il y a beaucoup de maladresses qui feraient que dans un jury, il ne pourrait passer les mailles du filet. Je te conseille de le relire à tête reposée, voire à haute voix aussi : tu verras très vite comment tu buteras sur les phrases, sur les adverbes notamment. Et si tu le lis un peu "rapidement", on ne saisit rien parce que le texte n'est en lui-même pas très limpide.
Il faut donc faire en sorte de le rendre plus attractif, plus fluide... et plus propre au niveau des erreurs de la langue française .
Appréciation du récit :
Pour information, j'ai interrompu ma lecture ici :
Tu sembles vouloir développer une bonne psychologie à ton personnage... le souci, c'est que j'ai l'impression que ce que tu développes de ton personnage est en incohérence avec ce qu'il est dans sa fonction : un avocat.
Je te le soulignais déjà à travers mon commentaire sur la forme et son expression qui ne faisait pas référence à une expression propre à un avocat. Je le confirme avec le fait que même les références, le vocabulaire et l'attitude... ne correspondent pas à un avocat.
Si tu veux qu'un personnage soit réussi, il faut lui donner des caractéristiques marquantes : souvent, en jouant un peu avec les stéréotypes (sans plonger dedans !). Là, il pourrait être médecin... que ça ne changerait rien au texte ; si ce ne sont les faits.
Il n'a pas de réactions d'avocat, il n'a pas le jargon de l'avocat, il n'a pas les préoccupations particulières d'un avocat... en fait, tu te contentes seulement de nous dire qu'il est plein de sous. Oui mais... ça va avec le caractère de l'avocat. Certes, tu veux dire qu'il préfère le fric à la justice... c'est le lot de beaucoup d'avocats, aurais-je envie de dire.
Leur satisfaction, c'est gagner une affaire : que la justice ait triomphé, peu leur importe.
Et on ne ressent pas grand chose de cet avocat là, qu'on pourrait voir aussi comme un PDG de grosse société.
Ensuite, l'autre souci... c'est que jusqu'à où j'en ai lu... la problématique n'est pas lancée. Et là, tu n'es pas dans un roman : la nouvelle se caractérise par sa trame simple, le peu de personnages et la problématique unique. Ici, tu nous fais presque "perdre notre temps" avec des détails du scénario - et non du décors, je tiens à préciser la nuance - sur des futilités. Tu veux peut-être créer une ambiance... mais ça c'est plus le lot d'un roman, pas d'une nouvelle. Certes, pourquoi pas nous dire que Maryline ait des talents en cuisine. Mais... est-ce que ça importera beaucoup pour la suite du récit ?
Nous le verrons bien ; mais je préfère te mettre en garde.
Enfin, on ne sait pas grand chose de l'affaire qu'il traite : est-ce que ça a une véritable importance ? Et est-ce que c'est bien crédible... ?
Mes dernières petites questions se porteront sur tes recherches :
Ce commentaire est terminé .
Je reprendrais la suite quand tu auras déjà répondu à ce premier commentaire, que tu auras défendu ta position et modifié ce qui est nécessaire - et indéfendables .
Enfin, ce genre de commentaire te convient-il ?
N'hésite pas à demander un approfondissement des explications sur certains points.
Bonne journée à toi .
J'avoue, je ne compte jamais pour voir s'il y en 72... mais il faut que tu réduises la longueur de ton texte. Et c'est pour ton bien. Preuve en est : franz et moi-même n'avons pas lu encore jusqu'au bout et avons du nous arrêter là où on s'est lassé de lire sur écran : privilégie des extraits plus courts par message - quitte à publier plusieurs messages. Les commentaires seront nettement plus pertinents .
On commence :
J’exerçais ce métier depuis plus de 20 ans.
=> privilégie toujours l'écriture des chiffres et nombres en lettres
=> vingt ans c'est un gros laps de tempsDurant ce laps de temps,
=> un peu maladroitLa vérité était que je travaillais plus dans le domaine des finances qu'autres choses.
=> étrange de dire le stationnement. Pourquoi pas le parking ?vers le stationnement du Palais de Justice
=> beurkM’approchant nonchalamment
=> j'aperçusj'aperçu derrière le reflet du pare-brise, une silhouette coté passager.
=> pourquoi pas une virgule après "j'aperçus" ? Parce que la seconde virgule est incorrecte du coup puisqu'elle casse le rythme. En fait, c'est soit tu en mets deux soit tu n'en mets pas du tout
=> maladroitLe léger déclic se fit entendre
=> même chose, privilégie l'écriture en lettres des nombresÇa doit faire au moins 25 minutes que je t’attends ici
=> pourquoi de l'imparfait ?je décelais une pointe d'ironie.
Réaction naive.On ne peut pas éviter l'heure de pointe à New York. Depuis le temps que j'y vivais, je le savais ,mais j'avais toujours essayer de défier ce mode de pensée.
=> les espaces entre les points et les virgules ne sont pas respectés
=> pourquoi rajouter "une soirée" ?La soirée fut une soirée typique.
=> c'est volontaire l'impolitesse et de ne pas dire "Helen et moi" ?Moi et Helen dînâmes avec les enfants
=> répétition de journéene serait pas une journée habituelle [...]
avait préparé durant la journée.
=> ouïlle... double "avait".Je l'avais engagée il y avait 5 ans sur un coup de tête.
=> suggestion : "je l'avais engagée cinq ans plus tôt"
=> condo... n'est-il pas un terme exclusivement québecquois ? Etrange alors qu'un new-yorkais l'emploie...
À ma défense c'était ma femme qui l'avait choisie quand j'avais acheté ce magnifique condo avec vue sur la ville.
=> engagéeHelen et la designer d'intérieur qu'elle avait engagé
=> concluet mon notaire avait conclut
=> je dirais plus "tous terminé"Quand nous eûmes tous fini
=> pourquoi "aller vaquer" ? C'est lourd alors que tu pourrais dire tout simplement : "vaquer".chacun alla vaquer
=> partisJe parti donc dans mon bureau sans remords.
=> on tapisse des tapisseries... pas du bois.tapissée de bois de chêne
=> attention à l'espace en tropvers le bureau vernis .
=> tous les dossierspeinait à contenir tout les dossiers que j'y avais classé.
=> que j'avais classés (pas de "y")
=> nécessairesmais qui étaient nécessaire à mon travail
=> de les faire amenerJe pris la décision de les faires amené
=> il me semble qu'il faut un "s" à "en cours"ou des affaires en cour nécessitant mon attention dans de brefs délais
=> tu répètes "nécessaire"
=> la fin de la phrase ne veut rien dire.
=> attention, c'est un sujet inversé mais c'est bien "ménage" donc... reste au singulier. "Après les deux heures que dura ce ménage"Après les deux heures trente que durèrent ce ménage
=> comment ça... ? Il n'y pas plusieurs enfants ?que je devais aller border l’enfant
Appréciation linguistique :
Alors il y a beaucoup à dire ici.
Tu sembles à l'aise avec l'écriture, du moins plus à l'aise que la majeure partie des individus de ton âge, néanmoins ton texte compte de nombreuses maladresses "de premier jet" qu'il te faudra revoir absolument si tu souhaites qu'un jour cette nouvelle passe à travers un jury .
- Ton texte compte beaucoup de fautes d'orthographe
En démontre par ailleurs le relevé réalisé au-dessus.
Je ne sais pas quelles sont tes techniques pour relire ton texte, mais je te conseille personnellement de rédiger ta nouvelle, de la laisser reposer 24h voire 48h, et de te remettre dessus ensuite pour entamer les corrections. Généralement, on voit mieux nos erreurs.
Par ailleurs, as-tu un souci particulier avec l'orthographe ? avec la grammaire ? ou avec les conjugaisons ?
Et dis-moi comment tu as pu faire ces fautes là :
Un verbe à l'infinitif ne prendra JAMAIS de "s" même si tu colles devant tous les pronoms pluriels que tu connais. En fait, s'il est à l'infinitif, c'est justement pour y rester - dis le toi toujours !Je pris la décision de les faires amené
Donc il restera à l'identique.
Ensuite, pour les verbes du premier groupe, quand tu ne sais pas si c'est l'infinitif ou un participe passé... remplace le par "mordre" : "Je pris la décision de les faire mordre" ou "Je pris la décision de les faire mordus" ? La vérification est très rapide et c'est un moyen mémo-technique amusant. Parfois, certains utilisent "pendre", ça donne des phrases drôles. Mais la règle conventionnelle, acquise à l'école, c'est "prendre".
- Ton texte comporte beaucoup trop d'adverbes et de participes présents
Prenons un exemple flagrant :
Ou encore :M'engageant directement dans une rue moyennement fréquentée, je fonçais le plus rapidement permis par la loi pour éviter l'heure de pointe.
Tu devrais déjà te dire qu'à la lecture, tous ces "ement" ne sont pas très agréables.le son de mes souliers résonnait différemment sur le béton froid me donnant l'impression d'être étranger à moi-même. J'arrivai finalement à la hauteur de ma voiture. J’ouvris précautionneusement la portière pour apercevoir un éclair blond se tourner rapidement vers moi.
Mais ce n'est pas uniquement pour une raison esthétique : les adverbes sont aussi des parasites de la langue. Des parasites très utiles pour aller droit au but à l'oral, pour reprendre des éléments communément acquis au sein d'une société (francophone) et surtout très utile pour l'enseignement.
Pas pour la littérature : parce que l'adverbe est là pour réduire l'incertitude, pour faire des raccourcis dans la langue, il réduit la richesse culturelle de la langue en limitant l'écart entre signifiant et signifié (par exemple, le signifiant peut être un lion, le signifié est la force et la puissance).
Le problème d'un adverbe, c'est qu'il détruit cette force de la langue : quand une voiture évolue rapidement, ça nous ramène à une image convenue d'une voiture qui évolue de manière rapide (ex : celles que l'on peut voir dans les films d'action par exemple). C'est très utile pour l'enseignement, parce que ça amène très vite l'information, mais la littérature est avant tout là pour être lue et pour être belle : tu réduis donc son emploi à une simple utilisation technique et non esthétique.
J'espère que tu as plus ou moins compris mon explication concernant le tort que font les adverbes à la langue française - et la raison pour laquelle il faut les éviter, outre le désagrément acoustique.
Concernant les participes présents, c'est autre chose : en fait, le participe présent est parallèle au verbe conjugué. Prenons un exemple :
Ici, l'action de chanter est parasite de l'action de se laver : elle a pour but d'être "en même temps" que l'action principal... comme un décor en arrière plan. C'est bien et mal à la fois, tout dépend ce que tu veux faire ressortir : tu amoindris la puissance du verbe conjugué et tu donnes deux éléments qui s'exécutent en même temps dans la phrase.Je me lave en chantant.
Ici, l'action de se laver et de chanter sont consécutives : elles peuvent être certes comprises de manière simultanée mais les deux actions restent séparées par deux formes conjuguées.Je me lave et je chante.
Du coup, les actions ne se parasitent pas entre elles et sont parfaitement comprises - et ça peut certes produire un effet un peu décalé.
Du coup, l'utilisation abusive de participes présents, si tu as bien suivi, conduit à un parasitage trop fréquent des verbes conjugués. Autrement dit, les phrases s'embrouillent beaucoup plus vite avec des participes présents et ça n'arrange pas la fluidité du passage.
De plus, les participes présents, de par leur propre sonorité en "ant", ajoutés aux adverbes... ça ne fait pas bon ménage .
- Ton texte comporte plusieurs maladresses de langage
La vérité était que je travaillais plus dans le domaine des finances qu'autres choses.
Je dirais dans un premier temps que c'est un langage trop "parlé", trop "populaire", dans le sens où tu as ce que tu veux dire mais peut être pas les mots pour le dire.Sans me faire paniquer, cette mystérieuse présence me rendait anxieux.
Cela se traduit par une utilisation trop poussée de "que", de lourdeurs diverses. Si je me permettais de reformuler tes phrases, ça donnerait ceci :
En vérité, je travaillais davantage pour l'état de mes finances que pour le respect de notre constitution/que pour celui de notre justice.
Bien entendu, ce ne sont que des propositions faites sur le vif... je ne prétends pas que c'est LA bonne formule à adopter.Cette mystérieuse présence ne me provoquait encore aucune panique dominante, mais une légère angoisse au niveau du bas ventre.
Mais fais attention aux tournures littéraires : là, tu fais parler un avocat... et il s'exprime plutôt mal. C'est dommage, sachant qu'un avocat fait partie d'une catégorie sociale qui doit certainement avoir une aisance dans l'expression. Ce qui n'est pas le cas ici.
Par ailleurs, je rebondis sur ça pour souligner quelques formules pas très françaises. Là, ce n'est même plus question d'avoir un personnage avocat ou non, mais plutôt de respecter un certain code de la langue française. Quelques exemples :
En fait, c'est très à la mode comme façon de dire les choses... surtout parce que c'est une facilité de l'écriture dont il te faut impérativement te détourner. Parce que, au fond des choses, ça ne veut rien dire : "se fit entendre".Le léger déclic se fit entendre
En fait, si tu réfléchis bien, ça donne l'impression que le "déclic" a fait des pieds et des mains pour qu'on le remarque, pour "se faire entendre". Et ça ne convient pas ; c'est une maladresse très répandue. N'essaie pas de jouer là-dessus, parce que ça fait une pseudo personnification importune.
Je dirais même qu'un simple "on entendit le déclic" est beaucoup plus correct et logique. Bien sûr, il te faut trouver une forme plus originale .
Huhu. On est plus "étranger vis-à-vis de soi-même" non ?me donnant l'impression d'être étranger à moi-même.
Mais être "étranger à soi-même"... j'avoue ne pas tout saisir le sens profond du message .
Une autre maladresse : ça se comprend, ça peut à la rigueur se dire le matin quand on est mal réveillé... mais c'est pas possible dans un texte littéraire.nécessitant mon attention dans de brefs délais
Néanmoins, privilégie plus une formule de ce type : "requérant mon attention au plus vite."
Et enfin, il y a parfois une petite confusion dans le vocabulaire. Une confusion que franz semble déjà t'avoir relevé, mais à laquelle je voudrais rajouter mon petit grain de sel :
Un euphémisme, c'est le fait d'amoindrir la puissance d'un concept. Dire par exemple de quelqu'un qu'il s'est éteint plutôt que de dire qu'il est mort - ce qui est moins brutal dans la façon de faire, non ?C'est même un euphémisme que de dire que je travaille dans le domaine de la justice.
Là, je ne vois pas ce que tu réduis dans un concept : je dirais même plus que tu veux tout simplement dire qu'il ne travaille pas dans le même domaine, ou que c'est un non-sens : il ne travaille pas pour la justice.
En tout les cas, ce n'est pas un euphémisme : le terme est inadapté.
Dans l'ensemble, et pour conclure, le texte est pas mal... mais il y a beaucoup de maladresses qui feraient que dans un jury, il ne pourrait passer les mailles du filet. Je te conseille de le relire à tête reposée, voire à haute voix aussi : tu verras très vite comment tu buteras sur les phrases, sur les adverbes notamment. Et si tu le lis un peu "rapidement", on ne saisit rien parce que le texte n'est en lui-même pas très limpide.
Il faut donc faire en sorte de le rendre plus attractif, plus fluide... et plus propre au niveau des erreurs de la langue française .
Appréciation du récit :
Pour information, j'ai interrompu ma lecture ici :
Quelque chose me frappa. Ou plutôt ne me frappa pas. Le condo ne résonnait d'aucun bruit.
Tu sembles vouloir développer une bonne psychologie à ton personnage... le souci, c'est que j'ai l'impression que ce que tu développes de ton personnage est en incohérence avec ce qu'il est dans sa fonction : un avocat.
Je te le soulignais déjà à travers mon commentaire sur la forme et son expression qui ne faisait pas référence à une expression propre à un avocat. Je le confirme avec le fait que même les références, le vocabulaire et l'attitude... ne correspondent pas à un avocat.
Si tu veux qu'un personnage soit réussi, il faut lui donner des caractéristiques marquantes : souvent, en jouant un peu avec les stéréotypes (sans plonger dedans !). Là, il pourrait être médecin... que ça ne changerait rien au texte ; si ce ne sont les faits.
Il n'a pas de réactions d'avocat, il n'a pas le jargon de l'avocat, il n'a pas les préoccupations particulières d'un avocat... en fait, tu te contentes seulement de nous dire qu'il est plein de sous. Oui mais... ça va avec le caractère de l'avocat. Certes, tu veux dire qu'il préfère le fric à la justice... c'est le lot de beaucoup d'avocats, aurais-je envie de dire.
Leur satisfaction, c'est gagner une affaire : que la justice ait triomphé, peu leur importe.
Et on ne ressent pas grand chose de cet avocat là, qu'on pourrait voir aussi comme un PDG de grosse société.
Ensuite, l'autre souci... c'est que jusqu'à où j'en ai lu... la problématique n'est pas lancée. Et là, tu n'es pas dans un roman : la nouvelle se caractérise par sa trame simple, le peu de personnages et la problématique unique. Ici, tu nous fais presque "perdre notre temps" avec des détails du scénario - et non du décors, je tiens à préciser la nuance - sur des futilités. Tu veux peut-être créer une ambiance... mais ça c'est plus le lot d'un roman, pas d'une nouvelle. Certes, pourquoi pas nous dire que Maryline ait des talents en cuisine. Mais... est-ce que ça importera beaucoup pour la suite du récit ?
Nous le verrons bien ; mais je préfère te mettre en garde.
Enfin, on ne sait pas grand chose de l'affaire qu'il traite : est-ce que ça a une véritable importance ? Et est-ce que c'est bien crédible... ?
Mes dernières petites questions se porteront sur tes recherches :
- connais-tu un peu le jargon des avocats ?
- as-tu déjà approché de près ou de loin un avocat ?
- sais-tu à peu près en quoi consiste le quotidien d'un avocat - autrement qu'à travers une fiction télévisée ?
- as-tu une connaissance solide des lois qui régissent les USA ?
- as-tu fait beaucoup de recherches en général pour rédiger ce texte ?
Ce commentaire est terminé .
Je reprendrais la suite quand tu auras déjà répondu à ce premier commentaire, que tu auras défendu ta position et modifié ce qui est nécessaire - et indéfendables .
Enfin, ce genre de commentaire te convient-il ?
N'hésite pas à demander un approfondissement des explications sur certains points.
Bonne journée à toi .
Re: Commentaires pour Pourquoi pas?
Déjà quelque remarques se rapportant au début du texte et qui risquent de faire double emploi avec celles qui précèdent.
« Après près de 3 mois… » La répétition est gênante ; écrire trois.
« Selon la loi, l’itinérant a autant le droit à ma protection que son agresseur… » Le mot « itinérant » me pose problème.
Répétitions de dire et de domaine.
J’aperçuS...
Côté et non coté.
« …et pointai… » je pense que ce verbe est mal choisi.
« …je fonçais le plus rapidement permis par la loi… Cette tournure me semble incorrecte. En outre, j’utiliserais le passé simple.
« …la designer qu’elle avait engagéE … »
Conclu (participe passé)
« …elle était payée un montant faramineux… » Je reverrais cette construction.
Je partiS.
« En arrivant dans la vaste pièce tapissée de bois de chêne par arbres entiers ce qui me donnait l'impression d'avoir déraciné une forêt pour reconstruire une canopée à New York » Par arbres entiers et canopée me semblent mal utilisés.
TouS les dossiers que j’y avais classéS
Répétition de crime et de donc
« Différents » s’accordant avec causes et dossiers doit être au masculin
Je pris la décision de les faire ameneR ( ou emporter ? )
« …touS les jours. »
« Sers-toi…»
« Que veux-tu en faire ?»
« …tu t’intéresseS …»
Ennuyant ou ennuyeux ?
Pour les détails, je m'arrête là. Je ne serai pas choqué si tu n'es pas d'accord avec une partie de mes remarques.
Il y a des problèmes de grammaire, de répétitions. Pense à utiliser le correcteur d'orthographe.
Je crois que tu aurais intérêt à simplifier ton style.
J'aurais aimé savoir la cause du ras-le-bol de ton personnage. Tu parles davantage de la cuisinière que des enfants. Est-
ce volontaire ?
Le thème est d'actualité et tu possèdes une facilité certaine pour écrire.
« Après près de 3 mois… » La répétition est gênante ; écrire trois.
« Selon la loi, l’itinérant a autant le droit à ma protection que son agresseur… » Le mot « itinérant » me pose problème.
Répétitions de dire et de domaine.
J’aperçuS...
Côté et non coté.
« …et pointai… » je pense que ce verbe est mal choisi.
« …je fonçais le plus rapidement permis par la loi… Cette tournure me semble incorrecte. En outre, j’utiliserais le passé simple.
« …la designer qu’elle avait engagéE … »
Conclu (participe passé)
« …elle était payée un montant faramineux… » Je reverrais cette construction.
Je partiS.
« En arrivant dans la vaste pièce tapissée de bois de chêne par arbres entiers ce qui me donnait l'impression d'avoir déraciné une forêt pour reconstruire une canopée à New York » Par arbres entiers et canopée me semblent mal utilisés.
TouS les dossiers que j’y avais classéS
Répétition de crime et de donc
« Différents » s’accordant avec causes et dossiers doit être au masculin
Je pris la décision de les faire ameneR ( ou emporter ? )
« …touS les jours. »
« Sers-toi…»
« Que veux-tu en faire ?»
« …tu t’intéresseS …»
Ennuyant ou ennuyeux ?
Pour les détails, je m'arrête là. Je ne serai pas choqué si tu n'es pas d'accord avec une partie de mes remarques.
Il y a des problèmes de grammaire, de répétitions. Pense à utiliser le correcteur d'orthographe.
Je crois que tu aurais intérêt à simplifier ton style.
J'aurais aimé savoir la cause du ras-le-bol de ton personnage. Tu parles davantage de la cuisinière que des enfants. Est-
ce volontaire ?
Le thème est d'actualité et tu possèdes une facilité certaine pour écrire.
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Re: Commentaires pour Pourquoi pas?
Merci de m'avoir informé,je les ai corrigé à l'instant.franz a écrit:
Préfère les lettres aux chiffres : trois mois, vingt ans.
Je souhaitais plutôt exprimer par "euphémisme" qu'il travaille dans la gestion monétaire mais un avocat qui ne travaille pas dans la justice pourrait être une idée étrange pour certains donc j'ai préféré mettre ce terme pour signifier l'atténution de dire qu'il travaille dans le droit même si ce n'est pas sa principale activité.franz a écrit:
Je ne vois pas où il y a un euphémisme.
Le Larousse : Atténuation dans l'expression de certaines idées ou de certains faits dont la crudité aurait quelque chose de brutal ou de déplaisant. Exemple : il s'est éteint, il est parti pour un monde meilleur, etc., à la place de « il est mort ».
Ou mieux : Obélix qui dit être "un peu enrobé"
Moi je préférerais "mensonge", "aberration", etc.
Pourrais-tu dévellopper?Je ne saisis pas bien la différence.Peut-être est-ce dû à la dichotomie québecoise...franz a écrit:
Il y a confusion entre "stationnement" et "aire de stationnement"..
Attendre quarante-cinq minute ne me met jamais de très bonne humeur.Habituellement, je ne le reproche pas à la personne,je lui suis déjà hostile dès son arrivée, à moins d'une bonne raison évidemment.Peut-être ai-je mauvais caractère mais c'est la mot qui s'est imposé à moi.franz a écrit:
"animosité" me parait un peu fort...
C'est plutôt le genre de phrases que l'on dit avec reproche. .
Pourrais-tu être un peu plus précis svp?franz a écrit:
Quant à "braver une pierre", bof..
Je crois aussi que "au bas" est l'expression correcte.Merci.Pour l'architecte,je n'avais jamais vu cette expression.Je vais me renseigner.franz a écrit:Ça me fait bizarre "designer d'intérieur". Moi je dis "architecte d'intérieur".
Et je crois qu'on dit "au bas" et non "en bas"
Effectivement.C'est une des phrase qui m'a semblé le plus étrangefranz a écrit:Je trouve ça mal formulé...
Désolé,je ne n'avais pas remarqué cette phrase.franz a écrit:N'oublie pas que ton récit est au passé !
Merci de la précision,je n,avais pas poussé ces notions plus loin que ce qu'elles m'inspiraient.franz a écrit:Un attentat à la pudeur, ce n'est pas de l'exhibitionnisme. C'est une agression sexuelle.
Les travaux publics, ce ne sont pas les travaux d'intérêt général.
Quelque chose d'humoristique a pour but de faire rire. Ici, le dossier en lui-même est amusant mais son propos n'est pas de faire rire.
1.Désolé,il semble que je n'avais pas vu cet article. J'ai corrigé aussi rapidement que possible.Tout de même,7 messages,ça me semble un peu beaucoups non?Pacô a écrit: 1.Je commencerai par un petit reproche au niveau de la charte : celle-ci indique que l'auteur ne doit pas publier plus de 70 lignes par message.
J'avoue, je ne compte jamais pour voir s'il y en 72... mais il faut que tu réduises la longueur de ton texte. Et c'est pour ton bien. Preuve en est : franz et moi-même n'avons pas lu encore jusqu'au bout et avons du nous arrêter là où on s'est lassé de lire sur écran : privilégie des extraits plus courts par message - quitte à publier plusieurs messages. Les commentaires seront nettement plus pertinents .
On commence :
2.=> un peu maladroitLa vérité était que je travaillais plus dans le domaine des finances qu'autres choses.
3=> étrange de dire le stationnement. Pourquoi pas le parking ?vers le stationnement du Palais de Justice
4=> beurkM’approchant nonchalamment
5=> j'aperçusj'aperçu derrière le reflet du pare-brise, une silhouette coté passager.
=> pourquoi pas une virgule après "j'aperçus" ? Parce que la seconde virgule est incorrecte du coup puisqu'elle casse le rythme. En fait, c'est soit tu en mets deux soit tu n'en mets pas du tout
6=> pourquoi de l'imparfait ?je décelais une pointe d'ironie.
7=> c'est volontaire l'impolitesse et de ne pas dire "Helen et moi" ?Moi et Helen dînâmes avec les enfants
8=> ouïlle... double "avait".Je l'avais engagée il y avait 5 ans sur un coup de tête.
=> suggestion : "je l'avais engagée cinq ans plus tôt"
9=> condo... n'est-il pas un terme exclusivement québecquois ? Etrange alors qu'un new-yorkais l'emploie...
À ma défense c'était ma femme qui l'avait choisie quand j'avais acheté ce magnifique condo avec vue sur la ville.
10=> pourquoi "aller vaquer" ? C'est lourd alors que tu pourrais dire tout simplement : "vaquer".chacun alla vaquer
11=> on tapisse des tapisseries... pas du bois.tapissée de bois de chêne
12=> tous les dossierspeinait à contenir tout les dossiers que j'y avais classé.
=> que j'avais classés (pas de "y")
13=> attention, c'est un sujet inversé mais c'est bien "ménage" donc... reste au singulier. "Après les deux heures que dura ce ménage"Après les deux heures trente que durèrent ce ménage
14=> comment ça... ? Il n'y pas plusieurs enfants ?que je devais aller border l’enfant
Appréciation linguistique :
15 Maladresses "de premier jet" qu'il te faudra revoir absolument si tu souhaites qu'un jour cette nouvelle passe à travers un jury .Si dans un premier temps, c'était encore assez rare, plus on s'enfonçait dans la nouvelle plus les fautes se sont faites nombreuses.
16- Ton texte compte beaucoup de fautes d'orthographe
En démontre par ailleurs le relevé réalisé au-dessus.
17 Par ailleurs, as-tu un souci particulier avec l'orthographe ? avec la grammaire ? ou avec les conjugaisons ?
18 Et dis-moi comment tu as pu faire ces fautes là :Un verbe à l'infinitif ne prendra JAMAIS de "s" même si tu colles devant tous les pronoms pluriels que tu connais. En fait, s'il est à l'infinitif, c'est justement pour y rester - dis le toi toujours !Je pris la décision de les faires amené
Donc il restera à l'identique.
Ensuite, pour les verbes du premier groupe, quand tu ne sais pas si c'est l'infinitif ou un participe passé... remplace le par "mordre" : "Je pris la décision de les faire mordre" ou "Je pris la décision de les faire mordus" ? La vérification est très rapide et c'est un moyen mémo-technique amusant. Parfois, certains utilisent "pendre", ça donne des phrases drôles. Mais la règle conventionnelle, acquise à l'école, c'est "prendre".Et là c'est plutôt l'inverse que pour les fautes : tu as tendance à en user de beaucoup dans les premiers paragraphes. Moins dans les suivants - quoique j'en aie repéré un certains nombre.
19- Ton texte comporte beaucoup trop d'adverbes et de participes présents
Prenons un exemple flagrant :Ou encore :M'engageant directement dans une rue moyennement fréquentée, je fonçais le plus rapidement permis par la loi pour éviter l'heure de pointe.Tu devrais déjà te dire qu'à la lecture, tous ces "ement" ne sont pas très agréables.le son de mes souliers résonnait différemment sur le béton froid me donnant l'impression d'être étranger à moi-même. J'arrivai finalement à la hauteur de ma voiture. J’ouvris précautionneusement la portière pour apercevoir un éclair blond se tourner rapidement vers moi.
20 l'adverbe est là pour réduire l'incertitude, pour faire des raccourcis dans la langue, il réduit la richesse culturelle de la langue en limitant l'écart entre signifiant et signifié (par exemple, le signifiant peut être un lion, le signifié est la force et la puissance).
Le problème d'un adverbe, c'est qu'il détruit cette force de la langue : quand une voiture évolue rapidement, ça nous ramène à une image convenue d'une voiture qui évolue de manière rapide (ex : celles que l'on peut voir dans les films d'action par exemple). C'est très utile pour l'enseignement, parce que ça amène très vite l'information, mais la littérature est avant tout là pour être lue et pour être belle : tu réduis donc son emploi à une simple utilisation technique et non esthétique.
J'espère que tu as plus ou moins compris mon explication concernant le tort que font les adverbes à la langue française - et la raison pour laquelle il faut les éviter, outre le désagrément acoustique.
21 Concernant les participes présents, c'est autre chose : en fait, le participe présent est parallèle au verbe conjugué. Prenons un exemple :Ici, l'action de chanter est parasite de l'action de se laver : elle a pour but d'être "en même temps" que l'action principal... comme un décor en arrière plan. C'est bien et mal à la fois, tout dépend ce que tu veux faire ressortir : tu amoindris la puissance du verbe conjugué et tu donnes deux éléments qui s'exécutent en même temps dans la phrase.Je me lave en chantant.Ici, l'action de se laver et de chanter sont consécutives : elles peuvent être certes comprises de manière simultanée mais les deux actions restent séparées par deux formes conjuguées.Je me lave et je chante.
Du coup, les actions ne se parasitent pas entre elles et sont parfaitement comprises - et ça peut certes produire un effet un peu décalé.
De plus, les participes présents, de par leur propre sonorité en "ant", ajoutés aux adverbes... ça ne fait pas bon ménage .Avec deux exemples précis :
22- Ton texte comporte plusieurs maladresses de langage
La vérité était que je travaillais plus dans le domaine des finances qu'autres choses.Je dirais dans un premier temps que c'est un langage trop "parlé", trop "populaire", dans le sens où tu as ce que tu veux dire mais peut être pas les mots pour le dire.Sans me faire paniquer, cette mystérieuse présence me rendait anxieux.
Cela se traduit par une utilisation trop poussée de "que", de lourdeurs diverses. Si je me permettais de reformuler tes phrases, ça donnerait ceci :En vérité, je travaillais davantage pour l'état de mes finances que pour le respect de notre constitution/que pour celui de notre justice.Bien entendu, ce ne sont que des propositions faites sur le vif... je ne prétends pas que c'est LA bonne formule à adopter.Cette mystérieuse présence ne me provoquait encore aucune panique dominante, mais une légère angoisse au niveau du bas ventre.
Mais fais attention aux tournures littéraires : là, tu fais parler un avocat... et il s'exprime plutôt mal. C'est dommage, sachant qu'un avocat fait partie d'une catégorie sociale qui doit certainement avoir une aisance dans l'expression. Ce qui n'est pas le cas ici.
23 Par ailleurs, je rebondis sur ça pour souligner quelques formules pas très françaises. Là, ce n'est même plus question d'avoir un personnage avocat ou non, mais plutôt de respecter un certain code de la langue française. Quelques exemples :En fait, c'est très à la mode comme façon de dire les choses... surtout parce que c'est une facilité de l'écriture dont il te faut impérativement te détourner. Parce que, au fond des choses, ça ne veut rien dire : "se fit entendre".Le léger déclic se fit entendre
En fait, si tu réfléchis bien, ça donne l'impression que le "déclic" a fait des pieds et des mains pour qu'on le remarque, pour "se faire entendre". Et ça ne convient pas ; c'est une maladresse très répandue. N'essaie pas de jouer là-dessus, parce que ça fait une pseudo personnification importune.
Je dirais même qu'un simple "on entendit le déclic" est beaucoup plus correct et logique. Bien sûr, il te faut trouver une forme plus originale .
24Huhu. On est plus "étranger vis-à-vis de soi-même" non ?me donnant l'impression d'être étranger à moi-même.
Mais être "étranger à soi-même"... j'avoue ne pas tout saisir le sens profond du message .
Dans l'ensemble, et pour conclure, le texte est pas mal... mais il y a beaucoup de maladresses qui feraient que dans un jury, il ne pourrait passer les mailles du filet. Je te conseille de le relire à tête reposée, voire à haute voix aussi : tu verras très vite comment tu buteras sur les phrases, sur les adverbes notamment. Et si tu le lis un peu "rapidement", on ne saisit rien parce que le texte n'est en lui-même pas très limpide.
Il faut donc faire en sorte de le rendre plus attractif, plus fluide... et plus propre au niveau des erreurs de la langue française .
Appréciation du récit :
Pour information, j'ai interrompu ma lecture ici :Quelque chose me frappa. Ou plutôt ne me frappa pas. Le condo ne résonnait d'aucun bruit.
25 Ensuite, l'autre souci... c'est que jusqu'à où j'en ai lu... la problématique n'est pas lancée. Et là, tu n'es pas dans un roman : la nouvelle se caractérise par sa trame simple, le peu de personnages et la problématique unique. Ici, tu nous fais presque "perdre notre temps" avec des détails du scénario - et non du décors, je tiens à préciser la nuance - sur des futilités. Tu veux peut-être créer une ambiance... mais ça c'est plus le lot d'un roman, pas d'une nouvelle. Certes, pourquoi pas nous dire que Maryline ait des talents en cuisine. Mais... est-ce que ça importera beaucoup pour la suite du récit ?
Nous le verrons bien ; mais je préfère te mettre en garde.
Enfin, on ne sait pas grand chose de l'affaire qu'il traite : est-ce que ça a une véritable importance ? Et est-ce que c'est bien crédible... ?
26 Mes dernières petites questions se porteront sur tes recherches :
[list]
[*]connais-tu un peu le jargon des avocats ?
[*]as-tu déjà approché de près ou de loin un avocat ?
[*]sais-tu à peu près en quoi consiste le quotidien d'un avocat - autrement qu'à travers une fiction télévisée ?
[*]as-tu une connaissance solide des lois qui régissent les USA ?
[*]as-tu fait beaucoup de recherches en général pour rédiger ce texte ?
27 Enfin, ce genre de commentaire te convient-il ?
N'hésite pas à demander un approfondissement des explications sur certains points.
Bonne journée à toi .
2.C'est effectivement une des phrase qui m'a posé le plus de fil à retordre quant à la manière de lui donner le sens juste
3.Car j'avais essayé d'enlever le plus possible les angliscisme
4.précision svp ?
5.Je ne l,avais pas vu cette petite phrase là.Elle est effectivement bien étrange.J'ai penché(dans la correction que je viens d'effectuer)pour la paire de virgule.
6.Faute de frappe
7.Complètement involontaire.Errement de langage courant.
8.Ouille le non-sens flagrant et inesthétique
9.C'est exclusivement québécois?Je l'ignorais.Je ferai une recherche
10.Enlevé dans la nouvelle version par le fait que ça avait aussi très peu de sens.
11. et quel verbe on utilise pour le bois?
12.Y remplace ici le bureau
13.Merci de la précision,je n'en avais jamais entendu parler.
14.Oui.Faute de frappe ici aussi.
15.Je consède que je retravaille très peu les textes que je termine.J'y gagnerais probablement,n'est ce pas?
16.Phénomène étrange.À l'écrit,je ne fait qu'excessivement peu de fautes alors que sur le clavier,les fautes sont légions.Mystère.
17.Voir 16.(Absolument pas)
18.Honte sur moi .Encore la transcription sur l'ordinateur.
19.Je n'ai pas encore eu le temps de le lire à l'oral,ce que je ferai sous peu.Je verrai bien ce que ça donnera.
20.Je crois que les adverbes font partie intégrante de ma manière d'écrire.Selon toi,je devrai privilégier une écriture plus imagée,même au détriment de l'efficacité?
21.Je n'avais jamais vu ça ainsi.
22.précision svp
23.Dit ainsi,on voit bien que ça perd son sens et que tu a raison.
24.C'est dit dans le sens où il est neutre et impartial.Il ne se sens pas impliqué dans ce corps qui est le sine et qui agit comme un automate
25.Il est vrai que la nouvelle se perd en détails sur sa vie mais le but est plus visible à la fin de la nouvelle.
26.C'est le point que je regrette le plus à propos de cette nouvelle.Son manque de recherche.À mon entourage,cette lacune est passée inaperçu ,mais il semble que des critiques expérimentés tels que vous m'ont démasqué immédiatement.
27.Fort bien.Bien que très long à répondre(Près d'1h30) il est très constructif.
Pourtant,je crois que c'est effectivement le mot correct.Peux tu préciser?ferdi a écrit:
« Selon la loi, l’itinérant a autant le droit à ma protection que son agresseur… » Le mot « itinérant » me pose problème.
Répétitions de dire et de domaine.
« …elle était payée un montant faramineux… » Je reverrais cette construction.
« En arrivant dans la vaste pièce tapissée de bois de chêne par arbres entiers ce qui me donnait l'impression d'avoir déraciné une forêt pour reconstruire une canopée à New York » Par arbres entiers et canopée me semblent mal utilisés.»
Ennuyant ou ennuyeux ?
J'aurais aimé savoir la cause du ras-le-bol de ton personnage. Tu parles davantage de la cuisinière que des enfants. Est-
ce volontaire ?
Il y aurais évidemment de bien meilleurs moyens de l,exprime.J'y remédierai bientôt.
Par arbre entier,je te le concède.Canopée,je le concoit moins bien.
Je ferai une recherches sur ces mots.Tu as soulevé le doute en moi.
C'est volontaire de parler plus de la nounou que des enfants.Non qu'il ne les aime pas...mais c'est plutôt implicite.La cuisinière est intéressante pour lui puisque chaque semaine,il doit lui verser son salaire et donc se rappeler son existance alors que ses enfants sont plutôt ...acquis.
Merci tout le monde!
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Re: Commentaires pour Pourquoi pas?
Itinérant a ici le sens de victime par opposition à agresseur.; c'est pour cela que le mot me gêne.
Je viens de découvrir que tu es Québécois . Donc il est normal que ces maudits Français aient queques prblèmes de vocabulaire avec ton texte.
Je viens de découvrir que tu es Québécois . Donc il est normal que ces maudits Français aient queques prblèmes de vocabulaire avec ton texte.
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Re: Commentaires pour Pourquoi pas?
Pas du tout, étant donné que tous les messages publiés dans ce sujet ne sont qu'à toi - ou parfois à l'administration. Les messages à répétition d'un même membre sont dérangeants quand il y a une discussion. Mais comme ici, il n'y a que toi qui puisse t'exprimer puisqu'il s'agit de ton texte, ça ne pose aucun problème.New-Yorkers a écrit:
1.Désolé,il semble que je n'avais pas vu cet article. J'ai corrigé aussi rapidement que possible.Tout de même,7 messages,ça me semble un peu beaucoups non?
Et dis toi que plus les extraits sont courts, plus les potentiels lecteurs seront présents parce que... c'est quand même beaucoup moins décourageant de se fixer pour objectif de lire un extrait de 70 lignes que de 250 lignes. Surtout quand on bosse à côté et qu'on a pas toujours QUE la tête à ça .
Fais preuve d'un peu de psychologie .
Bah disons que cette phrase fait très scolaire quoi... :/New-Yorkers a écrit:
2.C'est effectivement une des phrase qui m'a posé le plus de fil à retordre quant à la manière de lui donner le sens juste
Oui mais le stationnement, c'est le fait de stationner... mais pas l'espace où l'on se stationne, non ?New-Yorkers a écrit:
3.Car j'avais essayé d'enlever le plus possible les angliscisme
C'est justement ce que je t'ai expliqué par la suite : là tu accumules adverbes et participe présent en même temps. C'est assez abominable à lire !New-Yorkers a écrit:
4.précision svp ?
Ok.New-Yorkers a écrit:
5.Je ne l,avais pas vu cette petite phrase là.Elle est effectivement bien étrange.J'ai penché(dans la correction que je viens d'effectuer)pour la paire de virgule.
Ok.New-Yorkers a écrit:
6.Faute de frappe
Tu es donc impoli dans le langage courant ?New-Yorkers a écrit:
7.Complètement involontaire.Errement de langage courant.
Parce que justement, non, dans le langage courant les mamans nous reprennent assez souvent dans la fleur de l'âge pour qu'on "Machin et moi" et non l'inverse.
Pourquoi non-sens ?New-Yorkers a écrit:
8.Ouille le non-sens flagrant et inesthétique
Tiens, je te fais prendre de l'avance : http://www.micimmo.com/dico/le-dico-de-micimmo/definition--lexique-immobilier-au-quebec--unifamilial-condo-cottage-bungalow-chalet-3139.htmlNew-Yorkers a écrit:
9.C'est exclusivement québécois?Je l'ignorais.Je ferai une recherche
Ok.New-Yorkers a écrit:
10.Enlevé dans la nouvelle version par le fait que ça avait aussi très peu de sens.
On peut recouvrir de bois, orner (à la rigueur, mais c'est pas le meilleur), on peut boiser tout simplement, ou encore plaquer du bois... en fait tout est dans la manière de le dire. Là c'était mal dit.New-Yorkers a écrit:
11. et quel verbe on utilise pour le bois?
Ou alors... tu n'utilises pas de verbe et tu t'arranges pour tourner la phrase autrement .
Je m'en doute bien, mais le "y" est une abomination de la langue et rien ne te sert de préciser que c'est le bureau - puisqu'en fait, on s'en doute très fortement.New-Yorkers a écrit:
12.Y remplace ici le bureau
En effet, tu parles déjà qu'il "peinait à contenir tous les dossiers qu'il avait classés" sous-entendu, à l'intérieur.
Comment ça jamais entendu parler ? C'est un sujet inversé, comme un "as-tu mangé une cerise ?"New-Yorkers a écrit:
13.Merci de la précision,je n'en avais jamais entendu parler.
Ok.New-Yorkers a écrit:
14.Oui.Faute de frappe ici aussi.
Et ben c'est pas bien .New-Yorkers a écrit:
15.Je consède que je retravaille très peu les textes que je termine.J'y gagnerais probablement,n'est ce pas?
C'est plus respectueux pour ton lecteur de retravailler le texte avant de le publier en ligne : même si nous sommes là aussi pour repérer les petites fautes oubliées... en fait, nous ne sommes pas correcteurs. Ce sont des professionnels qui s'occupent de ça - et nous en avons quelques-uns ici.
Nous, on est surtout là pour parler des maladresses de langage, donner des avis sur la façon d'amener le texte et de le présenter... et puis enfin, sur ce qu'on pense de son histoire, de son scénario et de son contexte.
Et plus ton texte sera travaillé, plus les gens prendront plaisir à te lire .
Alors tu peux envisager d'imprimer tes écrits sur papier et de corriger au stylo avant de reporter tes corrections sur écran ?New-Yorkers a écrit:
16.Phénomène étrange.À l'écrit,je ne fait qu'excessivement peu de fautes alors que sur le clavier,les fautes sont légions.Mystère.
Je faisais ça un temps, jusqu'à ce que je sois plus à l'aise et plus concentré directement sur l'écran .
(parce que souvent, ça vient d'un manque de concentration à cause de l'écran)
Alors il faut effectivement plus te relire .New-Yorkers a écrit:
17.Voir 16.(Absolument pas)
Si au moins tu t'en rends compte, c'est que tu es sur la bonne voie - et que peut être tu feras plus attention avant de publier en ligne .New-Yorkers a écrit:
18.Honte sur moi .Encore la transcription sur l'ordinateur.
Très franchement, c'est très bon pour ton écriture de la passer à l'oreille : ça te permet de déceler les sonorités qui ne conviennent pas. Chose beaucoup moins aisée quand tu restes "dans la lecture de tête".New-Yorkers a écrit:
19.Je n'ai pas encore eu le temps de le lire à l'oral,ce que je ferai sous peu.Je verrai bien ce que ça donnera.
Parce que lorsque les sons sont disgracieux... (comme ici le "sons sont") ça se sent.
Ce n'est pas une question d'efficacité : les adverbes ne sont qu'efficaces pour quelque chose de technique. Alors à moins que tu ne veuilles transformer ton récit en manuel pour régler ton téléviseur ou ton micro-onde, je crois que tu as tout intérêt à réduire l'utilisation des adverbes.New-Yorkers a écrit:
20.Je crois que les adverbes font partie intégrante de ma manière d'écrire.Selon toi,je devrai privilégier une écriture plus imagée,même au détriment de l'efficacité?
Mais rassure-toi, tous les nouveaux auteurs ont l'impression que les adverbes font partie intégrante de leur écriture... jusqu'à ce qu'ils se rendent compte avec un peu d'expérience en écriture qu'ils peuvent très bien s'en débarrasser et que ça rend leur texte beaucoup plus joli.
Il n'est pas question d'écrire d'une façon plus imagée non plus : après c'est ton style. Je te demande jsute d'utiliser les termes adéquats quand tu rédiges un texte littéraire. Un roman, c'est fait avant tout pour le plaisir et pour la découverte d'une nouvelle réalité - réalité contemporaine, historique, fantastique etc. Si un "rapidement" signifie quelque chose dans notre consensus social actuel, il ne veut rien dire pour une fiction littéraire.
C'est pour ça que finalement, un adverbe est très utile pour les choses pratiques de la vie quotidienne... mais dès que l'on se prétend écrivain, il faut passer à autre chose et revenir au source de la langue. Certains observateurs parlaient des adverbes en -ement un peu comme le "novlang" de Orwell (de son roman "1984") avec ses "bon" et "imbon" qui simplifiaient la langue. Plus tu réduis l'expression de la langue à des raccourcis, plus tu forces les utilisateurs d'une langue à réduire leur propre expression - et donc au final, tu réduis leur manière de penser. Raison pour laquelle, par ailleurs, au XVIIème et XVIIIème siècle, la langue française était bien plus appréciée par les intellectuels puisque sa richesse, à l'instar de l'anglais, permettait beaucoup plus de nuances pour exprimer les idées des Lumières et de la philosophie en général.
Et bien maintenant si .New-Yorkers a écrit:
21.Je n'avais jamais vu ça ainsi.
Plus sérieusement, ID est là aussi pour vous faire voir un peu plus loin dans la langue - à la mesure de mes compétences, parce que je suis loin de savoir tout.
Par ailleurs, si tu as d'autres secrets à nous livrer la concernant - surtout avec tes origines québecoises qui renferment quelques explications sur l'utilisation française - n'hésite pas .
Je reprochais à ton texte d'être "trop maladroit" alors qu'il faisait référence à la psychologie et à l'expression d'un avocat. Tes deux phrases prises en exemple attirent l’œil parce qu'elles ne sont pas très habiles : d'une part, elle prend la structure "la vérité est que" comme un élève répond sur sa copie à une question fermée de son professeur, d'autre part tu n'emploies pas forcément les bons termes dans de bons contextes.New-Yorkers a écrit:
22.précision svp
Alors il faut veiller à être en accord entre ce que le personnage est et ce qu'il dit. Tu peux faire des nuances, mais alors il faut les souligner et jouer avec elles.
Mais plus généralement, il est étrange - si tu ne préviens personne - de faire parler un roi comme un paysan et un ouvrier moyen comme le ministre de l'intérieur.
Là c'est pareil : tu as un avocat mais il parle aussi bien qu'un lycéen... alors qu'un avocat est supposé s'exprimer de manière très habile pour tromper un peu son auditoire.
Essaie de t'imprégner de récits en orientation avec ton contexte - des récits sur des avocats, sur des comptes rendus de justice peut être - et renseigne-toi un peu plus sur le milieu (internet est utile pour ça).
Enfin, la lecture à haute voix t'aurait été utile là-aussi, notamment pour voir que "Sans me faire paniquer" n'est pas très correcte comme formulation .
Oui mais tu vois, ce sont les maladresses d'un premier jet. Rien de bien inquiétant.New-Yorkers a écrit:
23.Dit ainsi,on voit bien que ça perd son sens et que tu a raison.
Et si ça peut te rassurer, j'ai déjà eu l'occasion de voir un brouillon - en copie, pas l'originale - de Victor Hugo : c'est tellement raturé de partout que le texte initial n'est même plus lisible.
Comme quoi, lui aussi a du retravailler pas mal ses textes .
Oui, mais moi je te reproche pas l'idée - la métaphore - mais la formulation.New-Yorkers a écrit:
24.C'est dit dans le sens où il est neutre et impartial.Il ne se sens pas impliqué dans ce corps qui est le sine et qui agit comme un automate
Est-ce que tu dis qu'un anglais est étranger à un français ? Non. Un anglais est étranger vis-à-vis du français.
Oui sauf que tu es dans une nouvelle justement, et pas dans un roman. Et si ces détails sont inutiles, ils parasitent le texte - qui n'est pas fait pour avoir plein de détails finalement.New-Yorkers a écrit:
25.Il est vrai que la nouvelle se perd en détails sur sa vie mais le but est plus visible à la fin de la nouvelle.
Dans un roman, tu peux multiplier les trames, rendre des détails intéressants en leur donnant une "vie" sur d'autres plans du scénario... dans une nouvelle, ce n'est pas fait pour.
Or si la problématique n'est pas lancée dans les premières lignes d'une nouvelle, c'est une raison suffisante pour passer à un autre texte si j'étais un simple lecteur flâneur dans une librairie.
Disons que nous tentons d'avoir une approche quasi professionnelle, et qu'on aime chercher la petite bête dans les textes.New-Yorkers a écrit:
26.C'est le point que je regrette le plus à propos de cette nouvelle.Son manque de recherche.À mon entourage,cette lacune est passée inaperçu ,mais il semble que des critiques expérimentés tels que vous m'ont démasqué immédiatement.
Parfois, il arrive que les auteurs nous rembarrent - et qu'ils ont raison de le faire en plus - mais parfois, non, ça soulève quelque chose de plus lourd et de plus maladroit dans le fond du scénario.
Or ici, c'est très compliqué de se lancer dans le récit d'un personnage si... tu ne connais rien à cette fonction. Ou alors, il faudrait faire de son métier quelque chose de second plan : tu mentionnes qu'il est avocat, mais ça n'a aucune incidence dans le récit.
Toutefois, ici, tu parles d'un procès en cours, des dossiers classés, de son boulot au quotidien... bref, le métier d'avocat revient très souvent sur le tapis. Alors il faut que tu maîtrises ton sujet.
Mais cette lacune peut se corriger, non ?
Et j'avais un peu tardé à faire ma réponse de ta réponse.New-Yorkers a écrit:
27.Fort bien.Bien que très long à répondre(Près d'1h30) il est très constructif.
Voilà que c'est fait.
J'espère que tu ne mettras pas autant de temps à re-répondre ; parce que pour ma part, ça m'a pris une grosse demie-heure .
Bon courage !
Re: Commentaires pour Pourquoi pas?
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