Commentaires de "Passion".
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Commentaires de "Passion".
Vous pouvez mettre ici les commentaires de Passion. N'hésitez pas à être très critique, surtout en ce qui concerne les maladresses et fautes... Merci d'avance
Re: Commentaires de "Passion".
[Violet entre crochets] : remarques, par rapport à ce qui est souligné en italique
Rouge : répétitions gênantes pour moi (de mots, de structure)
Bleu : fautes (d’orthographe, de grammaire, de conjugaison, de typographie…)
Souligné : abus de verbes ternes/participes présents/adverbes en –ment/qui-que-qu’… je les souligne par passage où ils sont trop nombreux ou seulement au début du texte s’ils continuent de même tout le long (en précisant à la fin) Le but n’est pas de tous les supprimer, mais d’en éviter les abus, si tu le juges nécessaire.
J’ai relevé quelques participes présents, pas très nombreux mais à certains endroits assez. Par contre, les qui/que/qu’ sont assez envahissants, même si je ne les ai pas relevés.
Attention aux adverbes en –ment, nombreux et que tu utilises parfois de manière maladroite ou sont parfois superflus.
Idem pour les verbes ternes, très envahissants. Ils appauvrissent la narration et se répètent entre eux. Je n’ai d’ailleurs quasiment pas souligné les répétitions, mais elles sont bien là, prends-y garde
L’histoire est pour l’instant plus que classique, et j’attends de voir quel type d’élément fantastique ou de fantasy tu vas introduire, voir si tu peux nous surprendre, mais il ne donne pas nécessairement envie de continuer (on s’attend à du cliché).
On sent parfois un certain manque de vocabulaire pour décrire ou pour varier les mots que tu emploies, lis-tu beaucoup ? Quel genre de littérature ?
Des soucis de temps, tu mélanges parfois imparfait (action qui dure ou répétée) et passé simple (rapide, unique). Change de personne pour voir laquelle tu dois employer
Pour te redonner un peu de courage, je trouve tes personnages globalement assez corrects et crédibles, même s’ils ne sont pas forcément intéressants (en même temps, ils sont normaux, donc par essence, inintéressants au premier abord).
Sinon, pourquoi le corriger après l’avoir soumis ? o_o’ À quel genre d’éditeur l’as-tu envoyé ? Il faut y faire très attention, ne te laisse pas avoir Si tu dois payer ne serait-ce que la couverture, alors refuse !
Rouge : répétitions gênantes pour moi (de mots, de structure)
Bleu : fautes (d’orthographe, de grammaire, de conjugaison, de typographie…)
Souligné : abus de verbes ternes/participes présents/adverbes en –ment/qui-que-qu’… je les souligne par passage où ils sont trop nombreux ou seulement au début du texte s’ils continuent de même tout le long (en précisant à la fin) Le but n’est pas de tous les supprimer, mais d’en éviter les abus, si tu le juges nécessaire.
- Spoiler:
Point de vue : Sonia.[ni très joli ni très original pour présenter le point de vue ]
La tête appuyée contre la vitre de notre voiture ─ une 405 grise neuve[pas très naturel dans une narration à la 1ère personne, sauf si elle est fan de voiture ] ─, je soupirais intérieurement. D’ici quelques minutes, j’allai entamer une nouvelle année, loin de mes anciens amis qui me manquaient déjà. Il m’était facile de me remémorer le visage angélique de Jennifer, mon ancienne meilleure amie ; de Dan, un ami assez spécial au style émo-gothique, ou encore de Stella et Juliette, deux amies extraordinaires.
En effet, mes parents avaient décidé, en plein milieu du mois de Juin, de déménager[mais vu que c’est la rentrée, je suppose qu’ils ne sont plus en juin ?]. Et bien sûr je n’avais pas eu mon mot à dire. Mais bref, à présent, nous sommes ici et je ne peux plus vraiment faire demi-tour. Et puis, le changement ne fait de mal à personne, en règle générale du moins.
Tout doucement, la façade terne de mon nouveau collège apparaissait sous mes yeux. Il était grand, plus que mon ancien collège que je trouvais trop petit. Les nombreuses fenêtres étaient entourées[maladroit, encadrées pour des fenêtres] de bois, ce qui donnait un aspect plus naturel à ce collège. On avait l’impression d’être bien accueilli[en quoi ? je ne vois pas, tu ne le dis ni ne le fais ressentir]. Pour rentrer à l’intérieur, il fallait passer dans[par] une sorte de petite cour bétonnée. On pouvait ranger des scooters mais également des vélos sous un abri, un peu plus loin. Il semblait récent et en parfait état.
— Nous y voici, Sonia chérie, m’annonça ma mère sur un ton rempli d’enthousiasme. N’oublie pas de me téléphoner à midi. Je veux tout savoir !
Ma mère était presque tout le temps comme ça : excentrique[je n’y vois rien d’excentrique, cela me parait même normal ]. Elle était aussi fanatique ─ même si elle préférerait que je dise passionnée ─ dans tout ce qu’elle entreprenait.
— Passe une excellente journée, ma fille, fit mon père en esquissant un maigre sourire qui démontrait qu’il n’était pas inquiet.
— Merci. A cinq heures.
Je sortis de la voiture et inspirais un grand coup. Je n’étais pas trop timide ─ bien qu’un peu réservée tout de même ─ je n’avais donc aucune crainte à avoir en ce qui concernait ma rentrée. Pourtant, une boule se formait dans mon estomac, refusant de me laisser en paix.
Je pénétrais tranquillement dans l’enceinte du collège, après m’être répétée une dizaine de fois « Du calme, Sonia, tout va bien se passer. On va t’accepter telle que tu es ».
Les murs du hall étaient essentiellement[bien choisi ? maladroit] blancs, et on voyait[maladroit, surtout à la première personne] qu’ils avaient été salis au fil du temps. Le sol était un mélange de rouge et d’orange. Plutôt bizarre comme couleur.
D’où j’étais, j’aperçus une grande porte blanche, avec une vitre en plein milieu[maladroit]. En la fixant, je pris conscience qu’il y avait du monde là-bas, bien plus que dans ce hall désert. Je décidai, sans la moindre hésitation, de m’y rendre. Il devait y avoir une bonne centaine de personne[pour une rentrée dans un grand collège ? c’est tout ?], et je m’installai sur un banc, près des rangs, histoire de bien entendre dans quelle classe je serais. Je ne pouvais m’empêcher d’observer toutes les têtes qui passaient à côté de moi sans daigner m’accorder le moindre regard. Etait-ce toujours ainsi ? Dans mon ancien collège, nous n’étions même pas deux cents, et tout le monde se connaissait plus ou moins. Ici, ce doit être le triple.
Peu de temps après, un homme fort aux cheveux blancs et à l’allure autoritaire s’approcha de nous. Je devinais aisément qu’il devait être le principal, et je ne me trompais pas ![nécessaire ?] Il énonça tous les noms, classe par classe, en prenant garde de ne pas les écorcher.
— Sonia Locket, cria-t-il en prononçant mon nom de famille correctement, ce qui était assez rare, car tous énonçait, en général, le T, ce qu’il ne fallait pas faire.
Je me fis remarquer en émettant un son semblable à un « oui », et pendant que je me rangeai à côté de mes camarades de la 3°4[han, c’était ma classe y’a… longtemps *-*], tout le monde me regardait bizarrement, un peu comme si j’étais une étrangère. Peut-être que c’est ce que j’étais, pour eux ? Il me voyait comme « la fille que l’on a jamais vu », j’en étais certaine, mais que pouvais-je faire ? Il allait falloir qu’ils s’habituent à moi, voilà tout.
La journée passa rapidement malgré mon appréhension matinale. Je fis rapidement connaissance avec Marie, une adolescente de quatorze ans ─ comme moi ─ et qui était dans ce collège depuis la sixième. Elle le trouvait nul, et plusieurs fois, ses parents avaient voulu la faire changer, mais finalement, elle avait toujours insisté pour rester, car elle aimait l’ambiance de classe. La première chose qui m’avait attiré, en la voyant, c’étaient ses cheveux : ils étaient blonds avec quelques reflets roux qui ne se voyaient qu’au soleil et descendaient en cascade parfaitement lisse le long de son dos. Elle possédait également deux magnifiques yeux bleus-gris en amandes. Elle était un peu plus petite que moi, mais plus maigre aussi. Elle était vraiment magnifique, et n’importe qui, face à elle, aurait pu penser qu’elle était superficielle et arrogante. Mais non. Elle ne ressemblait en rien à toutes ses filles qui se prennent pour le centre du monde.
A cinq heures, mes parents vinrent me rechercher devant le collège. Chacun fit claquer ses deux joues contre les miennes. Ils avaient dû être morts de peur toute la journée en attendant mon appel ─ enfin, surtout ma mère, plutôt du genre protectrice.
— Alors, ton premier jour d’école était bien ?
— Oui, Papa.
—Je suis content, alors. Eglantine se faisait beaucoup de soucis pour toi.
Eglantine, c’est ma mère, son prénom est assez vieillot ; d’ailleurs, dans mon enfance, j’en avais honte mais j’avais appris qu’un prénom était seulement un prénom et que les autres pouvaient dire ce qu’ils voulaient, j’aimais ma mère, qu’elle porte un prénom vieillot ou pas.
Petite précision : mes parents s’appellent presque toujours par leur prénom, sauf de temps en temps, mais c’est assez rare. Ils détestent les petits surnoms tels que « mon chou », « mon/ma chéri/e ». Selon eux, c’est stupide et inutile.
Je souris à mes parents puis nous rentrâmes à la maison. Notre nouvelle maison était grande, beaucoup trop grande ! Elle disposait, en plus des pièces normales, de cinq chambres – hors nous n’en avions besoin que de trois ─ ; deux salles de bains ; une immense salle de jeu, qui pour être honnête ne servait strictement à rien ; une pièce où il y avait deux ordinateurs et enfin un assez grand endroit où était disposées cinq bibliothèques remplies d’ouvrages divers. J’aimais cette pièce peut-être autant que ma chambre, car elle me permettait souvent de lire des bouquins historiques, et c’était ce que je préférais comme type de lecture. Cette maison nous avait coûté un prix phénoménal… deux cents cinquante-cinq mille euros il me semble[pas cher du tout pour une grande maison]. [si les pièces ne servent à rien, pourquoi avoir acheté une pareille maison ?]
Mais l’argent, ce n’est pas un problème pour mes parents. Mes arrières, arrières, arrières, arrières grands-parents étaient nobles et vivaient dans la cour, avec Louis XIV. Leurs histoires est assez belle, je trouve, même si un de mes ancêtres a fini décapité, lors de la grande[nécessaire ?] Révolution. [avoir des ancêtres riches ne veut pas dire être riche des siècles plus tard ]
Nous sommes donc tout de même bien riches, avec un héritage à ne plus en finir que ma mère touchera lorsque ses propres parents mourront. Elle a hâte que cela arrive, car elle les déteste. Moi aussi, d’ailleurs. Petite, ils m’avaient fait comprendre que je n’aurais pas dû naître car je faisais « tâche dans la lignée de la famille ». Cela m’avait fait mal, mais j’avais réussi à passer outre et à continuer de vivre ma vie comme je le sentais. Je n’étais pas comme eux. Ils étaient radins et gardaient de l’argent au maximum, tandis que j’étais assez généreuse et pas très économe.
Le lendemain, à six heures et demie, une douce mélodie me réveilla. C’était mon morceau préféré. Le refrain me touchait particulièrement, avec un son de basse et de guitare omniprésent.
Touch me. Touch me. But when you felling happyness say that, say that, I love you too. I love you too.
J’ai relevé quelques participes présents, pas très nombreux mais à certains endroits assez. Par contre, les qui/que/qu’ sont assez envahissants, même si je ne les ai pas relevés.
Attention aux adverbes en –ment, nombreux et que tu utilises parfois de manière maladroite ou sont parfois superflus.
Idem pour les verbes ternes, très envahissants. Ils appauvrissent la narration et se répètent entre eux. Je n’ai d’ailleurs quasiment pas souligné les répétitions, mais elles sont bien là, prends-y garde
L’histoire est pour l’instant plus que classique, et j’attends de voir quel type d’élément fantastique ou de fantasy tu vas introduire, voir si tu peux nous surprendre, mais il ne donne pas nécessairement envie de continuer (on s’attend à du cliché).
On sent parfois un certain manque de vocabulaire pour décrire ou pour varier les mots que tu emploies, lis-tu beaucoup ? Quel genre de littérature ?
Des soucis de temps, tu mélanges parfois imparfait (action qui dure ou répétée) et passé simple (rapide, unique). Change de personne pour voir laquelle tu dois employer
Pour te redonner un peu de courage, je trouve tes personnages globalement assez corrects et crédibles, même s’ils ne sont pas forcément intéressants (en même temps, ils sont normaux, donc par essence, inintéressants au premier abord).
Sinon, pourquoi le corriger après l’avoir soumis ? o_o’ À quel genre d’éditeur l’as-tu envoyé ? Il faut y faire très attention, ne te laisse pas avoir Si tu dois payer ne serait-ce que la couverture, alors refuse !
Manon- Présidente du Jury 2012
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Age : 38
Votre talent : Écriture
Points : 683
Date d'inscription : 11/01/2011
Re: Commentaires de "Passion".
Alors commençons !
Mes remarques se portent bien entendu sur ton texte uniquement, et non sur ta personne. Prévention afin que tu ne prennes pas tout ça de manière personnelle.
C'est parti !
=> typographie : là il faudrait voir l'avis d'un correcteur spécialisé en typo... mais il me semble qu'on ne peut pas mettre une virgule après un tiret long.
=> et elle a raison, puisque le fanatisme est une forme d'intolérance extrême qui pousse à la persécution de l'altérité sous toutes ses formes. Le fanatisme n'a pas le sens de "passion" mais de rejet total et brutal de toute autre conception que la sienne...
=> elle a un petit frère ou les parents font chambre à part ? ^^
Appréciation linguistique :
Pour être honnête dès le départ, j'ai trouvé la forme de ce récit assez maladroite et un tantinet trop clichée. En fait, tu uses d'un point de vue interne - celui de Sonia - mais on a l'impression au final que tu ne maîtrises pas tellement ton personnage - ou du moins son expression.
Parfois, l'on rencontre des expressions très "adolescentes" et d'autres fois beaucoup plus "maladroitement soutenues".
On va reprendre tout ça en détails.
Les descriptions révèlent davantage ces maladresses ; je ne les trouve personnellement pas pertinentes. Qu'on commence par exemple avec celle-ci :
Poursuivons sur un autre exemple de description maladroite.
Il faut essayer de rentrer vraiment dans la description : "pouvoir ranger" donne un ton très superficiel à la description. On peut faire ça, mais on peut faire autre chose aussi : en gros, ça reste très vague, très flou et finalement... t'aurais mieux fait de ne rien dire. Si tu veux accrocher ton lecteur, ne pas l'ennuyer, ne lui fais pas la découverte très peu originale d'un établissement scolaire. Tous les collèges et tous les lycées ont un endroit pour ranger des vélos et des scoot' ; le fait de dire à ton lecteur qu'en plus "tu peux le faire" ... c'est le comble de l'ennui à la lecture.
Par contre, ce qui serait plus intéressant - exemple au hasard - ce serait de dire qu'il y a un gros tag moche là où tu ranges les vélos. Là, tu files à la fois l'info qu'il y a un espace pour ranger les vélos, et à la fois tu donnes un côté particulier à la description, puisqu'il y a un tag. Tu me suis ? C'est ça rendre sa description vivante : tu fais vivre la description. Elle doit tisser un univers en fond de ton histoire : ça ne doit pas rester statique et morne.
Si tu veux rester dans un collège banal, il faut aussi le souligner. En insistant sur le fait par exemple que ici, les vélos sont bien rangés, contrairement à son ancien collège. Un truc comme ça ; et ça donne tout de suite de l'intérêt à la lecture. Puisque ce n'est pas le collège lambda de n'importe quelle bourgade française : c'est LE collège de Sonia.
Encore un autre exemple :
Alors quand on précise cela à son lecteur, on se dit toujours qu'il faut aller plus loin. Et puis, quitte à le dire, autant ne pas mentionner qu'on le voit, puisque l'auteur s'en rendra compte tout seul. Si tu dis par exemple que ton mur a de grosses marques noires à cause de coups de sac, des traînées marrons/jaunes laissées par des doigts terreux/sales, ou encore des traces d'anciens tags... le lecteur comprendra tout seul que ce mur a été sali avec le temps. En ce cas, inutile de le préciser et ton lecteur aura l'impression de participer à l'imagination de cette fiction, sans rester dans l'expectative. Comme il ne voit pas ce mur comme Sonia, il faut le décrire - ou ne rien dire. Pas dire "on voit qu'il est sale" parce que ça n'avance à rien, ça agace un peu parce qu'on se dit que l'auteur est maladroit et que finalement, on n'imagine rien de notre côté.
Dernier exemple :
Là même chose que pour toute autre description : le succès, c'est de la rendre vivante. Ne pas rester sur le simple inventaire "tête, cheveux, yeux, peau, bouche etc." C'est chiant, c'est pas pertinent et je suis sûr que ça t'ennuie toi aussi.
Par contre, là encore, tu peux donner du "cachet" à tes personnages, les rendre uniques... cela à travers une anecdote, une opinion personnelle etc.
Par exemple, pourquoi Sonia ne se dirait-elle pas qu'elle rêverait d'avoir les yeux de son amie ? C'est une première piste : tu donnes l'info mais tu la contextualises dans le récit en même temps.
Sinon, autre manière de procéder, ce serait aussi faire de la description différée. En fait, plutôt que de prendre schématiquement "tête, cheveux, yeux, nez, bouche etc." tu décris un peu le tout. Soit de manière poétique - mais je ne sais pas si ça correspondrait vraiment à ton personnage - avec de belles métaphores, soit de manière encore une fois un peu plus originale, en parallèle d'une action secondaire - très importante la notion d'action secondaire ; il ne faut pas embarrasser une action cruciale par des descriptions, au risque sinon d'embrouiller ton lecteur. Le fait qu'elle peigne ses cheveux soyeux pendant qu'elle écoute le directeur parler ou qu'elle ouvre ses grands yeux magnifiques tandis qu'elle attend les noms des élèves appelés. C'est une autre idée .
Je tenais néanmoins à souligner un petit morceau intéressant - plus sous une forme poétique :
Pourquoi ? Parce que tu contextualises la description : c'est la première chose qu'a remarquée Sonia chez son amie.
Voilà ce que je pouvais dire sur les descriptions. C'est mon principal reproche.
Ensuite, j'avais quelques remarques secondaires, notamment concernant les formes adverbiales un peu trop présente et le ton en contraste avec lui-même.
Les formes adverbiales lourdes : c'est l'utilisation trop fréquente d'adverbe en -ement (rapidement, gentiment, vivement etc.)
Les adverbes ne sont pas faits pour la littérature, puisqu'ils sont des court-circuits afin de faciliter le langage courant. Dans un manuel ou une recette de cuisine, ils sont très utiles. Dans un récit, ils sont très moches - d'ailleurs, note à part, je déteste Albert Cohen pour son utilisation poussée d'adverbes.
Exemple :
L'autre point, ce sont les tournures oralisées qui contrastent avec des efforts littéraires.
Reprenons l'exemple ci-dessus pour la description :
Contrairement à ceci :
Bref, phénoménal ne correspond pas tellement ; d'autant plus que la somme énoncée par la suite ne l'est pas tant que ça.
Et enfin, dernier élément qui conforte ce sentiment d'oralité... ce sont les virgules. Tu as une organisation orale de la virgule, pas écrite. Du coup, ça saccade le récit et ce n'est pas très glorieux, puisque tu veux essayer de donner une intonation comme si tu étais... dans des répliques de film. Mais à l'écrit, ça ne marche pas pareil ; la virgule n'a pas le même effet du moins.
Exemple :
Voilà tout ce que je pouvais dire sur la forme du récit .
Appréciation du récit :
Alors le récit, pour l'instant, il pose ses bases. C'est vrai que je rejoins un peu l'avis de Manon sur un petit manque d'originalité.
Mais ça ne me choque pas énormément, et je préfère te laisser poser ton récit. Je te dirais mon avis après coup, si selon moi cette stratégie est bonne ou non.
Par contre, j'ai davantage relevé quelques incohérences.
La première :
Surtout aujourd'hui, avec les sms et facebook, il y a moyen de rester en contact malgré la distance. Bien entendu, rien ne remplace le contact physique... mais je trouve la classification "anciens amis" bien hâtive de la part de la jeune fille ^^".
Deuxième :
Aurait-elle oublié l'appel ?
Troisième :
En plus, de nos jours, les plus riches ne sont certainement pas les nobles qui gardent bien souvent de leur illustre ancêtre que la particule ^^".
Quatrième :
Cinquième :
C'est peu pour une rentrée scolaire... surtout pour un "grand" collège.
Voilà ce que je pouvais te dire. J'espère que cela te sera utile, que tu prendras ce commentaire à sa juste valeur, c'est-à-dire très suggestif et non incitatif, et que le tout te fera revoir ta copie .
N'hésite pas à poser des questions et nous montrer les retours ! Bonne soirée !
Mes remarques se portent bien entendu sur ton texte uniquement, et non sur ta personne. Prévention afin que tu ne prennes pas tout ça de manière personnelle.
C'est parti !
=> je n'aime pas trop "intérieurement" qui en plus d'être lourd... ne signifie pas grand chose pour moi. J'ai l'impression qu'on pourrait le dire autrementLa tête appuyée contre la vitre de notre voiture ─ une 405 grise neuve ─, je soupirais intérieurement.
=> typographie : là il faudrait voir l'avis d'un correcteur spécialisé en typo... mais il me semble qu'on ne peut pas mettre une virgule après un tiret long.
=> là encore il me semble, mais pour créer une progession (aller + infinitif) ce serait l'imparfait et non le passé simple. "J'allais entamer"D’ici quelques minutes, j’allai entamer une nouvelle année,
=> est-ce que le "mais bref" est utile ?Mais bref, à présent, nous sommes ici et je ne peux plus vraiment faire demi-tour
=> hum... remarque subjective, mais j'aurais tendance à dire "devant mes yeux" que "sous"... sinon ça sous-entend que tu le vois à partir d'un point plus culminant. (c'est peut-être le cas, mais tu n'as pas dit par où ta narratrice arrivait et/ou si le collège se situait dans une crevasse)Tout doucement, la façade terne de mon nouveau collège apparaissait sous mes yeux.
=> répétition de "collège"... établissement ?Les nombreuses fenêtres étaient entourées de bois, ce qui donnait un aspect plus naturel à ce collège.
=> avec plutôt que sur ?m’annonça ma mère sur un ton rempli d’enthousiasme.
Elle était aussi fanatique ─ même si elle préférerait que je dise passionnée ─ dans tout ce qu’elle entreprenait.
=> et elle a raison, puisque le fanatisme est une forme d'intolérance extrême qui pousse à la persécution de l'altérité sous toutes ses formes. Le fanatisme n'a pas le sens de "passion" mais de rejet total et brutal de toute autre conception que la sienne...
=> la formule se contredit... un "maigre" sourire a plutôt tendance à signifier que c'est un sourire peut confiant, non ? Faudrait plus montrer qu'il est distrait, pas vraiment angoissé et qu'il prend ça comme une banalité ; là ça prouve qu'il n'a aucune inquiétude.un maigre sourire qui démontrait qu’il n’était pas inquiet.
=> accent sur le "A"A cinq heures.
=> plus tu évites les virgules, plus c'est fluide et plus la lecture semble "naturelle". Pourquoi ne pas faire tout simplement : "Sans la moindre hésitation, je décidai de m'y rendre" ou encore "Je décidai de m'y rendre sans la moindre hésitation" ?Je décidai, sans la moindre hésitation, de m’y rendre.
=> conseil esthétique : j'écrirais cette phrase ainsi : " Je devinais aisément qu’il devait être le principal ; je ne m'étais pas trompée."Je devinais aisément qu’il devait être le principal, et je ne me trompais pas !
=> vue (accord)« la fille que l’on a jamais vu »,
=> c'est un peu maladroit de "posséder des yeux"... avoir des yeux n'est pas une possession.Elle possédait également deux magnifiques yeux bleus-gris en amandes.
=> c'est péjoratif "maigre". Mince, plutôt non ?Elle était un peu plus petite que moi, mais plus maigre aussi.
=> toujours un accent sur le "A"A cinq heures, mes parents vinrent me rechercher devant le collège.
=> pourtant... ne devait-elle pas les appeler à midi ?Chacun fit claquer ses deux joues contre les miennes. Ils avaient dû être morts de peur toute la journée en attendant mon appel ─ enfin, surtout ma mère, plutôt du genre protectrice.
— Alors, ton premier jour d’école était bien ?
— Oui, Papa.
—Je suis content, alors. Eglantine se faisait beaucoup de soucis pour toi.
=> "or" et non "hors" qui veut dire à l'extérieurElle disposait, en plus des pièces normales, de cinq chambres - hors nous n’en avions besoin que de trois ─
=> elle a un petit frère ou les parents font chambre à part ? ^^
=> étaientoù était disposées cinq bibliothèques remplies d’ouvrages divers.
=> étrange... on dirait que ça fait des années qu'elle vit ici... alors qu'elle vient d'emménager. Formulation maladroite !car elle me permettait souvent de lire des bouquins historiques,
=> ce n'est pas si cher que ça pour une maison de ce type. Une maison de 6 pièces - moins que la tienne - sur les alentours de clermont coute dans les 500 000...deux cents cinquante-cinq mille euros
Appréciation linguistique :
Pour être honnête dès le départ, j'ai trouvé la forme de ce récit assez maladroite et un tantinet trop clichée. En fait, tu uses d'un point de vue interne - celui de Sonia - mais on a l'impression au final que tu ne maîtrises pas tellement ton personnage - ou du moins son expression.
Parfois, l'on rencontre des expressions très "adolescentes" et d'autres fois beaucoup plus "maladroitement soutenues".
On va reprendre tout ça en détails.
Les descriptions révèlent davantage ces maladresses ; je ne les trouve personnellement pas pertinentes. Qu'on commence par exemple avec celle-ci :
Rien n'est naturel dans cette façon de description. Là on ne reconnait plus le point de vue d'une adolescente au collège, mais presque le style d'une publicité pour vendre un parfum. Les termes "angéliques" énoncés de manière aussi brutale, sans construction descriptive... font à la fois cliché et à la fois hors contexte. Même chose pour le style "émo-gothique" ; et rien là-dedans ne fait vraiment vrai. On ne ressent plus - du moins moi personnellement - la description d'une ado faite sur ses camarades... mais celle d'une banale description faite par un magazine people, sans vraiment d'identité propre. Je reviendrais sur la description un peu plus tard. Ton objectif serait néanmoins que tu rendes tes observations plus intéressantes et plus profondes ; histoire que ce genre de description ne puisse pas coller à tous les bouquins d'ado, à tous les magazines actuels ou à toutes les Jennifer et tous les Dan. Il faut souvent pour cela user d'anecdotes, de signes distinctifs et d'opinions personnelles. Rends ta description plus vivante, plus dynamique et moins banale.Il m’était facile de me remémorer le visage angélique de Jennifer, mon ancienne meilleure amie ; de Dan, un ami assez spécial au style émo-gothique, ou encore de Stella et Juliette, deux amies extraordinaires.
Poursuivons sur un autre exemple de description maladroite.
Je n'aime pas beaucoup de ce genre de description très pragmatique, construite avec le verbe "pouvoir". On ne se sent plus dans un roman, mais là encore, dans une revue de décoration intérieure. "On peut faire ceci ou cela, voire mieux au gré de vos envies !"On pouvait ranger des scooters mais également des vélos sous un abri, un peu plus loin.
Il faut essayer de rentrer vraiment dans la description : "pouvoir ranger" donne un ton très superficiel à la description. On peut faire ça, mais on peut faire autre chose aussi : en gros, ça reste très vague, très flou et finalement... t'aurais mieux fait de ne rien dire. Si tu veux accrocher ton lecteur, ne pas l'ennuyer, ne lui fais pas la découverte très peu originale d'un établissement scolaire. Tous les collèges et tous les lycées ont un endroit pour ranger des vélos et des scoot' ; le fait de dire à ton lecteur qu'en plus "tu peux le faire" ... c'est le comble de l'ennui à la lecture.
Par contre, ce qui serait plus intéressant - exemple au hasard - ce serait de dire qu'il y a un gros tag moche là où tu ranges les vélos. Là, tu files à la fois l'info qu'il y a un espace pour ranger les vélos, et à la fois tu donnes un côté particulier à la description, puisqu'il y a un tag. Tu me suis ? C'est ça rendre sa description vivante : tu fais vivre la description. Elle doit tisser un univers en fond de ton histoire : ça ne doit pas rester statique et morne.
Si tu veux rester dans un collège banal, il faut aussi le souligner. En insistant sur le fait par exemple que ici, les vélos sont bien rangés, contrairement à son ancien collège. Un truc comme ça ; et ça donne tout de suite de l'intérêt à la lecture. Puisque ce n'est pas le collège lambda de n'importe quelle bourgade française : c'est LE collège de Sonia.
Encore un autre exemple :
"On le voyait" : grosse maladresse. Et non, justement, on ne le voit pas ! (sauf si tu comptes mettre une photo dans ton livre).Les murs du hall étaient essentiellement blancs, et on voyait qu’ils avaient été salis au fil du temps.
Alors quand on précise cela à son lecteur, on se dit toujours qu'il faut aller plus loin. Et puis, quitte à le dire, autant ne pas mentionner qu'on le voit, puisque l'auteur s'en rendra compte tout seul. Si tu dis par exemple que ton mur a de grosses marques noires à cause de coups de sac, des traînées marrons/jaunes laissées par des doigts terreux/sales, ou encore des traces d'anciens tags... le lecteur comprendra tout seul que ce mur a été sali avec le temps. En ce cas, inutile de le préciser et ton lecteur aura l'impression de participer à l'imagination de cette fiction, sans rester dans l'expectative. Comme il ne voit pas ce mur comme Sonia, il faut le décrire - ou ne rien dire. Pas dire "on voit qu'il est sale" parce que ça n'avance à rien, ça agace un peu parce qu'on se dit que l'auteur est maladroit et que finalement, on n'imagine rien de notre côté.
Dernier exemple :
Retour sur la description physique .Elle possédait également deux magnifiques yeux bleus-gris en amandes.
Là même chose que pour toute autre description : le succès, c'est de la rendre vivante. Ne pas rester sur le simple inventaire "tête, cheveux, yeux, peau, bouche etc." C'est chiant, c'est pas pertinent et je suis sûr que ça t'ennuie toi aussi.
Par contre, là encore, tu peux donner du "cachet" à tes personnages, les rendre uniques... cela à travers une anecdote, une opinion personnelle etc.
Par exemple, pourquoi Sonia ne se dirait-elle pas qu'elle rêverait d'avoir les yeux de son amie ? C'est une première piste : tu donnes l'info mais tu la contextualises dans le récit en même temps.
Sinon, autre manière de procéder, ce serait aussi faire de la description différée. En fait, plutôt que de prendre schématiquement "tête, cheveux, yeux, nez, bouche etc." tu décris un peu le tout. Soit de manière poétique - mais je ne sais pas si ça correspondrait vraiment à ton personnage - avec de belles métaphores, soit de manière encore une fois un peu plus originale, en parallèle d'une action secondaire - très importante la notion d'action secondaire ; il ne faut pas embarrasser une action cruciale par des descriptions, au risque sinon d'embrouiller ton lecteur. Le fait qu'elle peigne ses cheveux soyeux pendant qu'elle écoute le directeur parler ou qu'elle ouvre ses grands yeux magnifiques tandis qu'elle attend les noms des élèves appelés. C'est une autre idée .
Je tenais néanmoins à souligner un petit morceau intéressant - plus sous une forme poétique :
Ce passage descriptif se lit bien mieux que les autres .La première chose qui m’avait attiré, en la voyant, c’étaient ses cheveux : ils étaient blonds avec quelques reflets roux qui ne se voyaient qu’au soleil et descendaient en cascade parfaitement lisse le long de son dos.
Pourquoi ? Parce que tu contextualises la description : c'est la première chose qu'a remarquée Sonia chez son amie.
Voilà ce que je pouvais dire sur les descriptions. C'est mon principal reproche.
Ensuite, j'avais quelques remarques secondaires, notamment concernant les formes adverbiales un peu trop présente et le ton en contraste avec lui-même.
Les formes adverbiales lourdes : c'est l'utilisation trop fréquente d'adverbe en -ement (rapidement, gentiment, vivement etc.)
Les adverbes ne sont pas faits pour la littérature, puisqu'ils sont des court-circuits afin de faciliter le langage courant. Dans un manuel ou une recette de cuisine, ils sont très utiles. Dans un récit, ils sont très moches - d'ailleurs, note à part, je déteste Albert Cohen pour son utilisation poussée d'adverbes.
Exemple :
C'est lourd... mais je n'insiste pas plus, parce qu'il n'y a pas non plus de trop fortes concentrations.Je pénétrais tranquillement dans l’enceinte du collège, après m’être répétée une dizaine de fois « Du calme, Sonia, tout va bien se passer. On va t’accepter telle que tu es ».
Les murs du hall étaient essentiellement blancs, et on voyait qu’ils avaient été salis au fil du temps.
L'autre point, ce sont les tournures oralisées qui contrastent avec des efforts littéraires.
Reprenons l'exemple ci-dessus pour la description :
La forme cherche à être élégante.La première chose qui m’avait attiré, en la voyant, c’étaient ses cheveux : ils étaient blonds avec quelques reflets roux qui ne se voyaient qu’au soleil et descendaient en cascade parfaitement lisse le long de son dos.
Contrairement à ceci :
Un grand coup de quoi ? C'est une forme populaire cette expression ; elle n'a pas sa place dans un roman sauf si, bien entendu, l'ensemble de la narration du personnage se présente comme tel.Je sortis de la voiture et inspirais un grand coup.
Une boule de quoi ? De stress, je n'en doute pas. Mais il manque l'information finalement.Pourtant, une boule se formait dans mon estomac, refusant de me laisser en paix.
Il est vraiment, il est vraiment... PHE-NO-ME-NAL trala la la la euuhh !Cette maison nous avait coûté un prix phénoménal…
Bref, phénoménal ne correspond pas tellement ; d'autant plus que la somme énoncée par la suite ne l'est pas tant que ça.
Et enfin, dernier élément qui conforte ce sentiment d'oralité... ce sont les virgules. Tu as une organisation orale de la virgule, pas écrite. Du coup, ça saccade le récit et ce n'est pas très glorieux, puisque tu veux essayer de donner une intonation comme si tu étais... dans des répliques de film. Mais à l'écrit, ça ne marche pas pareil ; la virgule n'a pas le même effet du moins.
Exemple :
Je décidai, sans la moindre hésitation, de m’y rendre.
Il devait y avoir une bonne centaine de personne, et je m’installai sur un banc
Voilà tout ce que je pouvais dire sur la forme du récit .
Appréciation du récit :
Alors le récit, pour l'instant, il pose ses bases. C'est vrai que je rejoins un peu l'avis de Manon sur un petit manque d'originalité.
Mais ça ne me choque pas énormément, et je préfère te laisser poser ton récit. Je te dirais mon avis après coup, si selon moi cette stratégie est bonne ou non.
Par contre, j'ai davantage relevé quelques incohérences.
La première :
Pourquoi "ancienne meilleure amie" ? "anciens amis" ? Du moment qu'elle quitte le collège, elle ne fait plus partie des "leur" ? Pire qu'une secte.D’ici quelques minutes, j’allai entamer une nouvelle année, loin de mes anciens amis qui me manquaient déjà. Il m’était facile de me remémorer le visage angélique de Jennifer, mon ancienne meilleure amie ; de Dan, un ami assez spécial au style émo-gothique, ou encore de Stella et Juliette, deux amies extraordinaires.
Surtout aujourd'hui, avec les sms et facebook, il y a moyen de rester en contact malgré la distance. Bien entendu, rien ne remplace le contact physique... mais je trouve la classification "anciens amis" bien hâtive de la part de la jeune fille ^^".
Deuxième :
Au début, la mère dit à Sonia qu'il faut qu'elle appelle à midi pour tout leur dire. Pourtant, à 5h, on a l'impression que c'est la première fois que Sonia leur donne des nouvelles depuis le début de la journée.Chacun fit claquer ses deux joues contre les miennes. Ils avaient dû être morts de peur toute la journée en attendant mon appel ─ enfin, surtout ma mère, plutôt du genre protectrice.
— Alors, ton premier jour d’école était bien ?
— Oui, Papa.
—Je suis content, alors. Eglantine se faisait beaucoup de soucis pour toi.
Aurait-elle oublié l'appel ?
Troisième :
Je crois qu'on a tous plus ou moins un lien de parenté avec des nobles de l'ancien régime. De plus, si ce noble ancêtre a été décapité, c'est que son patrimoine financier a été dilapidé et récupérer par l'état français... pas d'héritage, donc.Mes arrières, arrières, arrières, arrières grands-parents étaient nobles et vivaient dans la cour, avec Louis XIV. Leurs histoires est assez belle, je trouve, même si un de mes ancêtres a fini décapité, lors de la grande Révolution.
En plus, de nos jours, les plus riches ne sont certainement pas les nobles qui gardent bien souvent de leur illustre ancêtre que la particule ^^".
Quatrième :
C'est relativement... peu extraordinaire. Vu comme tu as décris la maison, elle nous paraît immense. Du coup, le prix paraît plutôt un peu rikiki ^^".Cette maison nous avait coûté un prix phénoménal… deux cents cinquante-cinq mille euros il me semble.
Cinquième :
Remarque : avec un "s" personne.Il devait y avoir une bonne centaine de personne,
C'est peu pour une rentrée scolaire... surtout pour un "grand" collège.
Voilà ce que je pouvais te dire. J'espère que cela te sera utile, que tu prendras ce commentaire à sa juste valeur, c'est-à-dire très suggestif et non incitatif, et que le tout te fera revoir ta copie .
N'hésite pas à poser des questions et nous montrer les retours ! Bonne soirée !
Re: Commentaires de "Passion".
Bonjour!
En fait c'est trèèès banal. De base, je n'aime pas les textes qui se passent à notre époque, dans une école, avec des adolescents. C'est cliché, peu de choses peuvent se développer avec originalité. Tes personnages aussi sont clichés. En tout cas, la seule que tu as décrite est très belle, et j'imagine que Sonia l'est aussi. Elle est riche, a des parents gentils, vient de déménager et rentre à l'école. Je ne vois pas en quoi c'est intéressant. Après j'imagine que tu as une trame, des problèmes qui vont se développer, sûrement une histoire d'amour, mais bon, c'est un format qui a été vu et revu. Je comprend que tu as mis du temps dans ton histoire, mais d'une certaine façon ça m'exaspère les gens qui écrivent sur des sujets aussi banal. Tu peux écrire ce que tu veux, fais travailler ton imagination un peu. x)
Mais bon, reste à voir la suite ; j'espère sincèrement que tu vas me surprendre pour briser mon préjugé sur les histoires avec un début du genre.
Jaellia- Talent Hasardeux
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Re: Commentaires de "Passion".
Attention, ce genre de commentaire n'est pas très constructif ; de plus le bêta-lecteur peut se prononcer sur son appréciation du récit - comme tu l'as fait - mais ne peut ensuite se permettre de juger les ambitions de l'auteur. Rappelons enfin que les histoires d'amour les plus banales sont bien souvent les plus belles.Jaellia a écrit:Je comprend que tu as mis du temps dans ton histoire, mais d'une certaine façon ça m'exaspère les gens qui écrivent sur des sujets aussi banal. Tu peux écrire ce que tu veux, fais travailler ton imagination un peu. x)
Remarque : je ne crois pas pour autant que l'histoire portera sur une histoire d'amour .
Passion
J'ai rédigé mon commentaire en ignorant que Pacô, Nàriel et Jaellia m'avaient précédé. Je le donne quand même, peut-être y trouveras tu un petit supplément.
« D’ici quelques minutes, j’allai entamer une nouvelle année, loin de mes anciens amis qui me manquaient déjà . »
Il me semble intuitivement qu’il faut écrire ‘allais’
« Les nombreuses fenêtres étaient entourées de bois …» Tu veux dire que l’armature était en bois ?
« Pour rentrer à l’intérieur…» C’est un pléonasme.
« Je sortis de la voiture et inspirais un grand coup…» inspirais : je garderais le passé simple.
« Je pénétrais…» idem
« Les murs du hall étaient essentiellement blancs,…» L’adverbe me gêne.
« … une bonne centaine de personne » personnes
« Ici, ce doit être le triple. » pourquoi l’usage du présent.
« la fille que l’on a jamais vu » vue (accord du participe passé employé avec avoir)
« ils étaient blonds avec quelques reflets roux qui ne se voyaient qu’au soleil et descendaient en cascade parfaitement lisse…» Si descendaient a pour sujet ‘ils’ mis pour ‘cheveux’ , la construction
de la phrase doit être modifiée.
« deux magnifiques yeux bleus-gris en amandes. »
- La précison ‘deux est inutile ; je remplacerais par ‘de’
- Bleu-gris car les adjectifs composés de couleur sont invariables.
- En amande, sous-entendu en forme d’amande.
« Elle ne ressemblait en rien à toutes ses filles qui se prennent pour le centre du monde. »
ces filles
« et c’était ce que je préférais comme type de lecture.» Y a-t-il moyen d’alléger cela ?
« Mes arrières, arrières, arrières, arrières grands-parents étaient nobles et vivaient dans la cour, avec Louis XIV. Leurs histoires est assez belle…»
- Arrière est ici invariable.
- Je préférerais ‘à la cour’
- leur histoire
« avec un héritage à ne plus en finir » Cette expression me semble mal utilisée ici.
« …car je faisais « tâche dans la lignée …» Attention à la différence entre tache et tâche.
« …Ils étaient radins et gardaient de l’argent au maximum » la deuxième partie me gêne.
Parfois, j'aurais aimé plus de précision : pourquoi les parents prennent-ils la décision de déménager ? En quoi ses deux amies sont-elles formidables ?
Finalement, mes remarques portent sur des détails; elles sont bien sûr discutables.
Ton texte est d'une lecture agréable; ce début donne envie de connaitre la suite.
« D’ici quelques minutes, j’allai entamer une nouvelle année, loin de mes anciens amis qui me manquaient déjà . »
Il me semble intuitivement qu’il faut écrire ‘allais’
« Les nombreuses fenêtres étaient entourées de bois …» Tu veux dire que l’armature était en bois ?
« Pour rentrer à l’intérieur…» C’est un pléonasme.
« Je sortis de la voiture et inspirais un grand coup…» inspirais : je garderais le passé simple.
« Je pénétrais…» idem
« Les murs du hall étaient essentiellement blancs,…» L’adverbe me gêne.
« … une bonne centaine de personne » personnes
« Ici, ce doit être le triple. » pourquoi l’usage du présent.
« la fille que l’on a jamais vu » vue (accord du participe passé employé avec avoir)
« ils étaient blonds avec quelques reflets roux qui ne se voyaient qu’au soleil et descendaient en cascade parfaitement lisse…» Si descendaient a pour sujet ‘ils’ mis pour ‘cheveux’ , la construction
de la phrase doit être modifiée.
« deux magnifiques yeux bleus-gris en amandes. »
- La précison ‘deux est inutile ; je remplacerais par ‘de’
- Bleu-gris car les adjectifs composés de couleur sont invariables.
- En amande, sous-entendu en forme d’amande.
« Elle ne ressemblait en rien à toutes ses filles qui se prennent pour le centre du monde. »
ces filles
« et c’était ce que je préférais comme type de lecture.» Y a-t-il moyen d’alléger cela ?
« Mes arrières, arrières, arrières, arrières grands-parents étaient nobles et vivaient dans la cour, avec Louis XIV. Leurs histoires est assez belle…»
- Arrière est ici invariable.
- Je préférerais ‘à la cour’
- leur histoire
« avec un héritage à ne plus en finir » Cette expression me semble mal utilisée ici.
« …car je faisais « tâche dans la lignée …» Attention à la différence entre tache et tâche.
« …Ils étaient radins et gardaient de l’argent au maximum » la deuxième partie me gêne.
Parfois, j'aurais aimé plus de précision : pourquoi les parents prennent-ils la décision de déménager ? En quoi ses deux amies sont-elles formidables ?
Finalement, mes remarques portent sur des détails; elles sont bien sûr discutables.
Ton texte est d'une lecture agréable; ce début donne envie de connaitre la suite.
ferdi- Talent Expérimenté
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Date d'inscription : 08/12/2010
Re: Commentaires de "Passion".
Note administrative : l'auteur n'étant pas revenue sur le forum depuis une période presque égale à un mois, je recommande aux bêta-lecteurs de s'intéresser à un autre texte dans l'attente d'une manifestation de l'intéressée.
Cordialement,
Cordialement,
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