commentaires pour "j'irai marcher sur le terre brulée"
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Pacô
MémoireDuTemps
Jaellia
Emy19
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commentaires pour "j'irai marcher sur le terre brulée"
Merci de me donner vos critiques avant le 30 septembre 2012, date de fin de concours. J'ai,pour une fois, fait des phrases très courtes pour cette nouvelle qui doit être au maximum de 777 mots. J'ai encore une marge de 200 mots.
Emy19- Talent Hasardeux
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Re: commentaires pour "j'irai marcher sur le terre brulée"
Bonjour!
Pour commencer, j'aime beaucoup l'ambiance de ta nouvelle et ton style d'écriture. En général, selon moi, c'est très bien ; il y a seulement deux choses qui me dérangent, ce sera à toi de juger si tu veux en tenir compte ou non.
Premièrement, ce passage :
« Quand les plus forts massacrent les plus faibles l’humanité disparaît. Même les animaux réagissent plus intelligemment. En un pacte inconscient certains chassent ensemble. Tels les chiens, les chats et les renards qui partagent leurs proies. »
Au contraire, tu décris la loi du plus fort, qui règne au sein des troupeaux d'animaux. Les plus faibles sont mangés, les plus forts se reproduisent ; c'est la sélection naturelle. Les humains ne fonctionnent plus de cette façon pour diverses raisons dont la compassion. Mais dans une situation de crise (comme celle que tu décris) les humains ont tendance à revenir à leur instinct animal, c'est-à-dire leur instinct de survie. C'est normal d'agir de cette façon.
Bref, tout ça pour dire que les animaux n'agissent pas mieux que les humains (et je ne pense pas que des animaux de différentes espèces partagent leur proie, au contraire, ils se battent pour), donc selon moi ce paragraphe sonne faux.
Deuxièmement, je n'aime pas le dernier paragraphe. Selon moi, ta conclusion serait à revoir. Le fait que parles des insectes me semble déplacé, tu n'y prépare pas le lecteur. Si la fin de notre monde était dû à des insectes, tu pourrais y faire référence dans ton texte, comme parler "de minuscules créatures inoffensives à elle-seule, mais meurtrières lorsqu'elles font légion" ou "d'ennemis imperceptibles qui ont toujours été à nos côtés et qui se révèle au grand jour", enfin bref, je pense que tu saisis, y faire référence sans préciser que ce sont des insectes pour que le lecteur se questionne au fil de sa lecture. Parce que nous jeter ça sans préambule, je trouve que c'est un peu moyen ; ça "gâche" la fin. Donc selon moi ça serait mieux soit d'y faire référence avant, comme mentionner plus haut, ou de ne simplement pas en parler.
En espérant t'avoir aider un peu. ^^
Bonne chance!
Pour commencer, j'aime beaucoup l'ambiance de ta nouvelle et ton style d'écriture. En général, selon moi, c'est très bien ; il y a seulement deux choses qui me dérangent, ce sera à toi de juger si tu veux en tenir compte ou non.
Premièrement, ce passage :
« Quand les plus forts massacrent les plus faibles l’humanité disparaît. Même les animaux réagissent plus intelligemment. En un pacte inconscient certains chassent ensemble. Tels les chiens, les chats et les renards qui partagent leurs proies. »
Au contraire, tu décris la loi du plus fort, qui règne au sein des troupeaux d'animaux. Les plus faibles sont mangés, les plus forts se reproduisent ; c'est la sélection naturelle. Les humains ne fonctionnent plus de cette façon pour diverses raisons dont la compassion. Mais dans une situation de crise (comme celle que tu décris) les humains ont tendance à revenir à leur instinct animal, c'est-à-dire leur instinct de survie. C'est normal d'agir de cette façon.
Bref, tout ça pour dire que les animaux n'agissent pas mieux que les humains (et je ne pense pas que des animaux de différentes espèces partagent leur proie, au contraire, ils se battent pour), donc selon moi ce paragraphe sonne faux.
Deuxièmement, je n'aime pas le dernier paragraphe. Selon moi, ta conclusion serait à revoir. Le fait que parles des insectes me semble déplacé, tu n'y prépare pas le lecteur. Si la fin de notre monde était dû à des insectes, tu pourrais y faire référence dans ton texte, comme parler "de minuscules créatures inoffensives à elle-seule, mais meurtrières lorsqu'elles font légion" ou "d'ennemis imperceptibles qui ont toujours été à nos côtés et qui se révèle au grand jour", enfin bref, je pense que tu saisis, y faire référence sans préciser que ce sont des insectes pour que le lecteur se questionne au fil de sa lecture. Parce que nous jeter ça sans préambule, je trouve que c'est un peu moyen ; ça "gâche" la fin. Donc selon moi ça serait mieux soit d'y faire référence avant, comme mentionner plus haut, ou de ne simplement pas en parler.
En espérant t'avoir aider un peu. ^^
Bonne chance!
Jaellia- Talent Hasardeux
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Re: commentaires pour "j'irai marcher sur le terre brulée"
J'ai lu ta nouvelle, elle me plaît bien par l'ambiance, un style avec des phrases courtes qui accentuent l'angoisse de ce monde et quelques phrases très bienvenues (soulignées de vert).
Il y a bien sûr quelques remarques à faire et je suis assez d'accord avec Jaellia pour la fin un peu parachutée et que rien n'annonce, pour moi à revoir et à développer ou modifier.
Il y a bien sûr quelques remarques à faire et je suis assez d'accord avec Jaellia pour la fin un peu parachutée et que rien n'annonce, pour moi à revoir et à développer ou modifier.
Les cendres. Tu devrais peut-être indiquer que c’est une sorte de partie comme tes autres paragraphes (j’ai vite compris, remarque) Le nez, la bouche, les yeux emplis de la poussière âcre. Je tousse des crachats noirs comme du pétrole. Le corps contaminé par la désolation. Aussi asséché que ces bouts de bois brûlés qui répétition de sonorités que… qui parsèment ma route. Mes côtes saillantes marquent ma peau parcheminée semblable au sol où je pose mes pieds. Mes cheveux ont la texture de ces herbes jaunies au bord de la route répétition de route.
Mes os paraissent aussi fragiles que ces arbres fracassés qui répétition de sonorités que… qui me barrent le chemin. Mes pieds ont répétition de avoir la rugosité du gravier. Je me fonds dans mon environnement. ☺☺☺
J’avance. Pour ne pas tomber. Parce que je ne peux rien faire d’autre. Petit grain d’humain errant sur la terre fuligineuse. Je défie le sort chaque fois un peu plus. Chaque pas agresse mon organisme affamé. Mes
capricieuses entrailles se tordent, se tendent, crient et supplient. Je me penche pour mâchouiller des plantes au goût de paille. Je finis par une poignée de terre qui comblera mon estomac. Elle sent la mort et le désespoir. Je m’en étoufferais presque. Bientôt la délivrance. Peut-être.
Une éternité. Le temps s’écoule douloureusement. Il me rit au nez. Parfois il m’assène de terribles vérités. Je suis seul et désemparé. J’ai quitté les villes par peur de la sauvagerie des survivants. Quand les plus
forts massacrent les plus faibles l’humanité disparaît. Même les animaux réagissent plus intelligemment. En un pacte inconscient certains chassent ensemble. Tels les chiens, les chats bizarrepour les chats et la plupart des félins qui ne vivent pas en meute ou en bande par nature comme les renards aussi et les renards qui partagent leurs proies. N’aurais-je pas mieux fait de ne pas succomber à la terreur ? Au moins j’avais de la nourriture. En un répétition de En un écho pervers, les arbres vitrifiés se moquent de moi. Ils me griffent de leurs branches acérées. Pour mieux m’affaiblir. Je les entends comploter. Un jour ce sont eux qui se nourriront de moi. Je me perdrai dans un tronc. Le sarcophage
naturel se refermera sur moi.
L’eau. La pluie est enfin tombée. D’abord petites gouttes imperceptibles soulevant des petits répétition de petit amas de poussière pour devenir ensuite des torrents d’eau déferlant sur moi. Le martèlement de l’averse me rassure. Je m’enivre, laissant échapper des cris adressés au ciel. beaucoupde partcipe présent dans ce début de paragraphe J’en ressentirai presque l’herbe mouillée de mes anciens jardins.☺☺☺ Le soulagement est de courte durée. Je sens soudain ma peau parcourue de brûlures intenses. mot un peu faible, pas vraiment approprié Elle présente des cloques qui apparaissent à chaque goutte tombée. J’en suce le précieux liquide qui s’en échappe. Ne rien perdre. Jamais.
Immobile. Je n’ai plus la force de me lever. Un feu pulsatile vrille mes membres anéantis par l’acidité de la pluie passée. Des plaies me recouvrent. Elles ne cicatrisent pas. J’ai constaté avec détachement les vers grouiller sur ma peau morte. ☺☺☺ Ils sont les premiers êtres vivants que je croise dans ce désert depuis mon départ de la ville. Ils me demandent de les manger. Je me délecte de leur goût fermenté. J’ai de la chance, j’ai répétition de j’ai de la nourriture et une magnifique vue sur l’horizon. Le disque solaire auréole le ciel voilé d’une lumière apaisante. J’attends.
Bourdonnement. Un bruit de fond me tire de ma torpeur. L’horizon est saturé de milliers de tâches sombres qui me font penser à un tableau pointilliste. Dieu est vraiment un artiste hors du commun. Le nuage ronronnant se rapproche. Je peux sentir à présent que l’heure de ma fin est proche. La nuée de cafards n’est plus qu’à une centaine de mètres. J’assiste au commencement de l’Ere accent manquant des insectes.
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Re: commentaires pour "j'irai marcher sur le terre brulée"
Merci pour tous ces commentaires ! Effectivement je vais changer la fin et revoir quelques paragraphes, notamment celui sur la survie animale. A bientôt !
Emy19- Talent Hasardeux
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Re: commentaires pour "j'irai marcher sur le terre brulée"
Voilà mon texte revu et corrigé, vos commentaires me font avancer, c'est vraiment motivant d'être sur ce forum
En italique mes commentaires
En vert les passages corrigés
Les cendres. Le nez, la bouche, les yeux emplis de la poussière âcre. Je tousse des crachats noirs comme du pétrole. Le corps contaminé par la désolation. Aussi asséché que ces bouts de bois brûlés au bord de ma route. Mes côtes saillantes marquent ma peau parcheminée semblable au sol où je pose mes pieds. Mes cheveux ont la texture de ces herbes jaunies qui crèvent au milieu des débris. Mes os paraissent aussi fragiles que ces arbres fracassés en travers du chemin. Mes pieds sont rugueux comme du gravier. J'ai essayé de reformuler ces quelques phrases et d'enlever les répétitions. Je me fonds dans mon environnement. Je suis contente que quelques une de mes phrases te plaisent MémoireDuTemps !
J’avance. Pour ne pas tomber. Parce que je ne peux rien faire d’autre. Petit grain d’humain errant sur la terre fuligineuse. Je défie le sort chaque fois un peu plus. Chaque pas agresse mon organisme affamé. Mes capricieuses entrailles se tordent, se tendent, crient et supplient. Je me penche pour mâchouiller des plantes au goût de paille. Je finis par une poignée de terre qui comblera mon estomac. Elle sent la mort et le désespoir. Je m’en étoufferais presque. Bientôt la délivrance. Peut-être.
Une éternité. Le temps s’écoule douloureusement. Il me rit au nez. Parfois il m’assène de terribles vérités. Je suis seul et désemparé. J’ai quitté les villes par peur de la sauvagerie des survivants. Quand les plus forts massacrent les plus faibles l’humanité disparaît. Peu après l’immense guerre nucléaire, nous sommes revenus à l’archaïsme animal de notre nature profonde. Autrefois inoffensives, les créatures invisibles ont repris leur droit dans un dépotoir à la grandeur de leur voracité. Là j'ai pris en compte les remarques de Jaellia pour commencer à amener la fin. Je donne aussi la cause de la fin de l'humanité. N’aurais-je pas mieux fait de ne pas succomber à la terreur ? Au moins j’avais de la nourriture. En un écho pervers, les arbres vitrifiés se moquent de moi. Ils me griffent de leurs branches acérées. Pour mieux m’affaiblir. Je les entends comploter. Un jour ce sont eux qui se nourriront de moi. Je me perdrai dans un tronc. Le sarcophage naturel se refermera sur moi.
L’eau. La pluie est enfin tombée. Les gouttes imperceptibles soulevant des petits amas de poussière deviennent des torrents d’eau qui déferlent sur moi. Le martèlement de l’averse me rassure. Je m’enivre et laisse échapper des cris adressés au ciel. J’en ressentirai presque l’herbe mouillée de mes anciens jardins. Le soulagement est de courte durée. Je sens soudain ma peau parcourue d’une inflammation intense. Je sais pas trop quoi mettre à part brulures ou inflammation. Je pensais à "ulcères" mais c'est trop tôt, trop fort. En fait c'est comme de l'acide. Elle présente des cloques qui apparaissent à chaque goutte tombée. J’en suce le précieux liquide qui s’en échappe. Ne rien perdre. Jamais.
Immobile. Je n’ai plus la force de me lever. Un feu pulsatile vrille mes membres anéantis par l’acidité de la pluie passée. Des plaies me recouvrent. Elles ne cicatrisent pas. J’ai constaté avec détachement les vers grouiller sur ma peau morte. Ils sont les premiers êtres vivants que je croise dans ce désert depuis mon départ de la ville. Plus tard ils donneront naissance aux êtres grouillants qui ont profité de notre perte. Il vaut mieux les manger. En fait les insectes sont les seuls animaux, notamment les cafards a résister aux radiations. Ils prennent la place des humains. Je me délecte de leur goût fermenté. La chance me sourit, j’ai de la nourriture et une magnifique vue sur l’horizon. Le disque solaire auréole le ciel voilé d’une lumière apaisante. J’attends.
Bourdonnement. Un bruit de fond me tire de ma torpeur. L’horizon est saturé de milliers de tâches sombres qui me font penser à un tableau pointilliste. Dieu est vraiment un artiste hors du commun. Le nuage ronronnant se rapproche. Je peux sentir à présent que l’heure de ma fin est proche. La nuée de cafards n’est plus qu’à une centaine de mètres. J’assiste au commencement de l’Ère des insectes.
[i]
En italique mes commentaires
En vert les passages corrigés
Les cendres. Le nez, la bouche, les yeux emplis de la poussière âcre. Je tousse des crachats noirs comme du pétrole. Le corps contaminé par la désolation. Aussi asséché que ces bouts de bois brûlés au bord de ma route. Mes côtes saillantes marquent ma peau parcheminée semblable au sol où je pose mes pieds. Mes cheveux ont la texture de ces herbes jaunies qui crèvent au milieu des débris. Mes os paraissent aussi fragiles que ces arbres fracassés en travers du chemin. Mes pieds sont rugueux comme du gravier. J'ai essayé de reformuler ces quelques phrases et d'enlever les répétitions. Je me fonds dans mon environnement. Je suis contente que quelques une de mes phrases te plaisent MémoireDuTemps !
J’avance. Pour ne pas tomber. Parce que je ne peux rien faire d’autre. Petit grain d’humain errant sur la terre fuligineuse. Je défie le sort chaque fois un peu plus. Chaque pas agresse mon organisme affamé. Mes capricieuses entrailles se tordent, se tendent, crient et supplient. Je me penche pour mâchouiller des plantes au goût de paille. Je finis par une poignée de terre qui comblera mon estomac. Elle sent la mort et le désespoir. Je m’en étoufferais presque. Bientôt la délivrance. Peut-être.
Une éternité. Le temps s’écoule douloureusement. Il me rit au nez. Parfois il m’assène de terribles vérités. Je suis seul et désemparé. J’ai quitté les villes par peur de la sauvagerie des survivants. Quand les plus forts massacrent les plus faibles l’humanité disparaît. Peu après l’immense guerre nucléaire, nous sommes revenus à l’archaïsme animal de notre nature profonde. Autrefois inoffensives, les créatures invisibles ont repris leur droit dans un dépotoir à la grandeur de leur voracité. Là j'ai pris en compte les remarques de Jaellia pour commencer à amener la fin. Je donne aussi la cause de la fin de l'humanité. N’aurais-je pas mieux fait de ne pas succomber à la terreur ? Au moins j’avais de la nourriture. En un écho pervers, les arbres vitrifiés se moquent de moi. Ils me griffent de leurs branches acérées. Pour mieux m’affaiblir. Je les entends comploter. Un jour ce sont eux qui se nourriront de moi. Je me perdrai dans un tronc. Le sarcophage naturel se refermera sur moi.
L’eau. La pluie est enfin tombée. Les gouttes imperceptibles soulevant des petits amas de poussière deviennent des torrents d’eau qui déferlent sur moi. Le martèlement de l’averse me rassure. Je m’enivre et laisse échapper des cris adressés au ciel. J’en ressentirai presque l’herbe mouillée de mes anciens jardins. Le soulagement est de courte durée. Je sens soudain ma peau parcourue d’une inflammation intense. Je sais pas trop quoi mettre à part brulures ou inflammation. Je pensais à "ulcères" mais c'est trop tôt, trop fort. En fait c'est comme de l'acide. Elle présente des cloques qui apparaissent à chaque goutte tombée. J’en suce le précieux liquide qui s’en échappe. Ne rien perdre. Jamais.
Immobile. Je n’ai plus la force de me lever. Un feu pulsatile vrille mes membres anéantis par l’acidité de la pluie passée. Des plaies me recouvrent. Elles ne cicatrisent pas. J’ai constaté avec détachement les vers grouiller sur ma peau morte. Ils sont les premiers êtres vivants que je croise dans ce désert depuis mon départ de la ville. Plus tard ils donneront naissance aux êtres grouillants qui ont profité de notre perte. Il vaut mieux les manger. En fait les insectes sont les seuls animaux, notamment les cafards a résister aux radiations. Ils prennent la place des humains. Je me délecte de leur goût fermenté. La chance me sourit, j’ai de la nourriture et une magnifique vue sur l’horizon. Le disque solaire auréole le ciel voilé d’une lumière apaisante. J’attends.
Bourdonnement. Un bruit de fond me tire de ma torpeur. L’horizon est saturé de milliers de tâches sombres qui me font penser à un tableau pointilliste. Dieu est vraiment un artiste hors du commun. Le nuage ronronnant se rapproche. Je peux sentir à présent que l’heure de ma fin est proche. La nuée de cafards n’est plus qu’à une centaine de mètres. J’assiste au commencement de l’Ère des insectes.
[i]
Emy19- Talent Hasardeux
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Re: commentaires pour "j'irai marcher sur le terre brulée"
Pense à éditer ton texte, pour que les prochains lecteurs ne soulignent pas les mêmes erreurs. ^^
Jaellia- Talent Hasardeux
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Re: commentaires pour "j'irai marcher sur le terre brulée"
J'ai bien aimé ton écris
même s'il est sur le thème de la fin on sens bien l'oppression la lutte intérieur qui monte et se laisse aller.
j'aime à penser qu'il y aura un recommencement .
bonne chance pour ton concours.
A+
même s'il est sur le thème de la fin on sens bien l'oppression la lutte intérieur qui monte et se laisse aller.
j'aime à penser qu'il y aura un recommencement .
bonne chance pour ton concours.
A+
Nathy- Talent Hasardeux
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Re: commentaires pour "j'irai marcher sur le terre brulée"
Un très bon texte ! Puissant et fluide, qui véhicule des images fortes. Il m'a évoqué (il faut toujours qu'une oeuvre m'en évoque d'autres, que ça résonne en moi... Je suis un peu casse-pieds avec ça !) l'excellent roman de Mc Carthy : La route (il y a eu un film, aussi, adapté... mais je ne l'ai pas vu.) qui décrit un monde dévasté.
Je n'ai donc qu'assez peu de remarques à faire et toutes sont ponctuelles. Et bien entendu, je te fais le laïus habituel : libre à toi d'en tenir compte ou pas...
Première observation sur le titre qui rappelle celui de Vian : J'irai cracher sur vos tombes. En choisissant ce titre, tu tisses un lien de connivence avec le lecteur en te référant à l'écrivain français et à son oeuvre. Le problème est que ton texte n'a pas grand chose à voir avec le livre en question. Il n'y a même aucun rapport. Du coup, ça donne un sentiment d'incohérence ou plutôt un côté artificiel qui détourne l'attention de ton sujet... Or tu n'as que peu de mots pour plonger le lecteur dans ton monde ; il n'est donc pas forcément judicieux de l'en détourner d'entrée. Mais bon, je te livre juste mon sentiment tu n'es pas obligée de le partager.
Les cendres. Le nez, la bouche, les yeux emplis de la poussière âcre. Je tousse des crachats noirs comme du pétrole. (Cette phrase est incorrecte. En effet, le verbe tousser est intransitif et ne se construit donc pas avec un COD. Il est vrai que l'auteur peut prendre des libertés avec la syntaxe, pour affirmer un style, une image ou le sens d'une phrase mais gare... Ton texte est destiné à un concours et il se trouve parfois dans les jurys des personnes très pointilleuses, qui se détournent de l'essentiel pour se mettre à l'affût de la moindre erreur grammaticale.) Le corps contaminé par la désolation. Aussi asséché que ces bouts de bois brûlés au bord de ma route. Mes côtes saillantes marquent ma peau parcheminée semblable au sol où je pose mes pieds. Mes cheveux ont la texture de ces herbes jaunies qui crèvent au milieu des débris. Mes os paraissent aussi fragiles que ces arbres fracassés en travers du chemin. Mes pieds sont rugueux comme du gravier.Je me fonds dans mon environnement.(...)
L’eau. La pluie est enfin tombée. Les gouttes imperceptibles soulevant des petits amas de poussière deviennent des torrents d’eau qui déferlent sur moi. Le martèlement de l’averse me rassure. Je m’enivre et laisse échapper des cris adressés au ciel. J’en ressentirai (ressentirais : conditionnel) presque l’herbe mouillée de mes anciens jardins. Le soulagement est de courte durée. Je sens soudain ma peau parcourue d’une inflammation intense. Elle présente des cloques qui apparaissent à chaque goutte tombée. J’en suce le précieux liquide qui s’en échappe. Ne rien perdre. Jamais.
Immobile. Je n’ai plus la force de me lever. Un feu pulsatile vrille mes membres anéantis par l’acidité de la pluie passée. Des plaies me recouvrent. Elles ne cicatrisent pas. J’ai constaté (le passé composé, ici, ne me paraît pas opportun (il fait bizarre !) alors que tout est au présent. Selon moi tu devrais déjà évoquer la présence de ces vers sur son corps dès le premier paragraphe pour marquer ici leur grouillement et leur agitation après le passage de la pluie et donc rester au présent. Par ailleurs la construction "je constate les vers grouiller" (constater + inf) n'est pas correcte. On dit : je constate le grouillement des vers/que les vers grouillent ou alors : je vois les vers grouiller) avec détachement les vers grouiller sur ma peau morte. Ils sont les premiers êtres vivants que je croise dans ce désert depuis mon départ de la ville. Plus tard ils donneront naissance aux êtres grouillants (répétition de grouiller) qui ont profité de notre perte. Il vaut mieux les manger. Je me délecte de leur goût fermenté. La chance me sourit, j’ai de la nourriture et une magnifique vue sur l’horizon. Le disque solaire auréole le ciel voilé d’une lumière apaisante. J’attends.
Bourdonnement. Un bruit de fond me tire de ma torpeur. L’horizon est saturé de milliers de tâches sombres qui me font penser à un tableau pointilliste. Dieu est vraiment un artiste hors du commun. Le nuage ronronnant se rapproche. Je peux sentir à présent que l’heure de ma fin est proche. La nuée de cafards n’est plus qu’à une centaine de mètres. J’assiste au commencement de l’Ère des insectes. (Ici, selon moi, il y a un problème dans ta description. Si les cafards ont des ailes, ils ne volent quasiment pas, sont en tous les cas incapables d'un vol soutenu. Ce sont avant tout des rampants. Quand on évoque des cafards, on a plutôt l'image d'un grouillement au sol, ce qui ne correspond pas avec ta description (tu évoques l'horizon et mentionnes nuage et nuée et l'on à l'image d'un essaim d'insectes dans le ciel). Pour des mouches, oui, mais pas pour des cafards ! Par ailleurs, les termes bourdonnement, ronronnant ne sont pas non plus appropriés. Les cafards ne bourdonnent pas. S'ils sont très nombreux, à se marcher les uns sur les autres sur le sol, ils pourraient émettre en effet un bruit mais qui d'après moi, s'apparenterait plutôt à un grésillement. A toi de voir !)
Voilà ! A mon avis, ton texte a toutes ses chances pour ton concours ! Tiens-nous au courant !
Re: commentaires pour "j'irai marcher sur le terre brulée"
Merci pour tous vos commentaires ! J'ai envoyé mon texte au concours, j'espère qu'il plaira et ne manquerai pas de vous tenir au courant. A bientôt et bon travail d'écriture à tous !
Emy19- Talent Hasardeux
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Re: commentaires pour "j'irai marcher sur le terre brulée"
Alors, il a plu ce texte ? Qu'est-il devenu ?
azul- Talent Suprême
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Re: commentaires pour "j'irai marcher sur le terre brulée"
Je l'ai envoyé pour le concours et je saurai en décembre s'il a plu ou pas ! Merci Azul pour tes commentaires, je continue d'écrire des nouvelles, j'en mettrai bientôt une en ligne.
Emy19- Talent Hasardeux
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Re: commentaires pour "j'irai marcher sur le terre brulée"
Je viens juste de le lire et il m'a beaucoup plu. J'espere qu'il sera seleccioné pour le concours. Je n'ai pas vraiment pu t'aider (je suis en retard, comme d'habitude...) Mais je te souhaite bonne chance!
littleyoyo- Talent Hasardeux
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