commentaires pour "un si beau jardin"
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Emy19- Talent Hasardeux
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Re: commentaires pour "un si beau jardin"
Bonsoir
Je suppose qu'il s'agit d'une nouvelle non terminée ?
Tu t'engages dans le domaine de la SF, et tu traites d'un sujet qui hante nos sociétés modernes : l'apparition d'une épidémie sans solutions médicales.
Commençons par mes remarques au fil de lecture :
Dans l'ensemble, on va dire que tu as eu du mal à démarrer. Je dois avouer que je n'étais pas du tout "dedans" au début, mais que ce n'est qu'à partir de la conversation que ma curiosité a été piquée.
Première question : pourquoi ne pas commencer par le dialogue du couple Nora/Simon, et faire venir les explications après ?
Je crois aussi que la forme joue un peu sur le désintérêt du texte, notamment dans l'utilisation conséquente d'adverbes et de participes présents - et des gérondifs !
https://imperialdreamer.1fr1.net/t909-comment-alleger-son-texte
http://imperialdream.fr/comment-alleger-son-texte.html
Enjoy .
Sache cependant que leur utilisation a tendance à rendre le texte imprécis, morne, redondant (dans les sonorités) et particulièrement laborieux à la lecture (puisque les adverbes et les gérondifs ont été inventés principalement pour les manuels et les recettes de cuisine ^^).
Bref, pas de très bonne qualité, et je te recommande leur transformation ou leur éviction pour rendre ton texte plus agréable et plus léger !
Sinon, sur la forme, ce qui m'a principalement gêné, on va dire que ce sont les tournures alambiquées. Tu me diras que c'est inhérent à la SF - et tu as peut-être raison - mais il faut essayer de dé-complexifier des situations qui le sont déjà pas mal.
Pour le fond, on va dire que l'idée est séduisante. Tu as peut être tendance à être un peu trop clichée dans les conséquences de l'épidémie, notamment avec les personnes qui déambulent dans les rues en morts-vivants. Cependant... vont-elles mourir ces personnes là ? Où sont-elles condamnées à se vomir dessus ?
Même chose, tout le monde n'est pas contaminé... a-t-on déclaré un état d'urgence sanitaire pour isoler la zone envahi par les "bubalices" ? Ou est-ce que ça a pris tout le monde de court ?
Tu restes assez évasive sur le monde extérieur ; et peut-être que la TV 3D aurait été le moyen justement de creuser un peu plus le contexte autour !
Et si j'ai bien compris, vers la fin, Nora a peut être trouvé le point faible de ses plantes : elles vivent toutes interconnectées... peut-être que si les scientifiques arrivaient à détruire le lien qui les unissent toutes, elles seraient détruites ? (ou bien je m'avance trop et ce n'est pas du tout ça ? ^^)
Ce qu'il faut retenir de mon opinion :
J'ai aimé :
J'ai moins aimé :
Dans tous les cas, bon courage pour les corrections et n'hésite pas à me demander plus de précisions sur ce que je commente .
Je suppose qu'il s'agit d'une nouvelle non terminée ?
Tu t'engages dans le domaine de la SF, et tu traites d'un sujet qui hante nos sociétés modernes : l'apparition d'une épidémie sans solutions médicales.
Commençons par mes remarques au fil de lecture :
- Spoiler:
=> un peu trop maladroit parce qu'on n'est pas tous habitué à cette technologie. Et l'emploi de "libérer" me semble être une "métaphore" un peu usuelle et pas très judicieuse ici.Un ordre vocal de sa part libéra la vitre au sol de son opacité.
=> répétition de vertigepour atténuer le léger vertige qui accompagnait cette vision vertigineuse du paysage défilant sous ses pieds.
=> multipliéeLa croissance de ces plantes malades avait été multiplié par deux au cours des six derniers mois.
=> pour et non "par"tant il était connu par son sang froid et ses analyses objectives.
=> maladroit. De plus, c'est une forme assez banale qui n'apporte pas grand chose à la forme ou au fond.Cette pensée lui arracha un rire sarcastique.
=> accent sur le AA moins de s'aventurer dans les hauts massifs alpins,
=> "de ses plantes"rien ne pourrait le distancer des ses plantes maudites dont il ne pénétrait pas encore le mécanisme pathologique.
=> "pénétrer quelque chose", ça a un sens très ambigü ici ^^". De plus, le verbe "comprendre" irait peut être mieux, non ?
=> répétition de "laisser"Les surfaces recouvertes des végétaux malades laissèrent place en une limite nette à la ville qui s'étendait à présent comme un long serpent trop nourri le long du rivage méditerranéen. Les immeubles, laissant à peine passer le soleil aux habitants des rez de chaussés,
=> un ensemble maladroitA l'extrémité ouest de la ville,
=> accent sur le A
=> était ?Nora était les informations diffusées par le projecteur 3D.
=> privilégier l'écriture en lettres pour les nombresPendant 20 minutes au moins
=> avaient (accord avec "certaines")Certaines l'avait abordée en tendant la main
=> un peu cliché ^^
=> L'une... d'entre elles ?L'une avait failli lui arracher son sac à main en partant d'un rire
=> "ces saletés", ce ne sont pas les siennessous l’assaut de ses saletés
=> empêcheet à repousser le sable qui les empêchent de pousser.
Dans l'ensemble, on va dire que tu as eu du mal à démarrer. Je dois avouer que je n'étais pas du tout "dedans" au début, mais que ce n'est qu'à partir de la conversation que ma curiosité a été piquée.
Première question : pourquoi ne pas commencer par le dialogue du couple Nora/Simon, et faire venir les explications après ?
Je crois aussi que la forme joue un peu sur le désintérêt du texte, notamment dans l'utilisation conséquente d'adverbes et de participes présents - et des gérondifs !
Les immeubles, laissant à peine passer le soleil aux habitants des rez de chaussés, s'alignaient en rang avec des ports à chaque plage. De pauvres pêcheurs s'exténuaient à ramener des filets toujours moins chargés en poissons. A l'extrémité ouest de la ville, l'usine d'algo, forteresse alimentaire imprenable, fonctionnait en continue en exhalant de fortes odeurs de méthane, désagrément incontournable pour fabriquer du biogaz. Le bâtiment s'avançait jusqu'à la mer avec de larges bassins verdâtres abritant des micro-algues qui fourniraient du biocarburant.
Certaines l'avait abordée en tendant la main, psalmodiant le même refrain à chaque passant. L'une avait failli lui arracher son sac à main en partant d'un rire démentiel laissant apparaître ses chicots rongés par la malnutrition.
Je ne vais pas m'étendre davantage sur l'utilisation de ces formes syntaxiques, il y a un petit cours à ce sujet sur le forum et sur le site :Il tendit l'assiette à Nora qui prit délicatement un bout du fruit et le mordit avec un ravissement non dissimulé.
https://imperialdreamer.1fr1.net/t909-comment-alleger-son-texte
http://imperialdream.fr/comment-alleger-son-texte.html
Enjoy .
Sache cependant que leur utilisation a tendance à rendre le texte imprécis, morne, redondant (dans les sonorités) et particulièrement laborieux à la lecture (puisque les adverbes et les gérondifs ont été inventés principalement pour les manuels et les recettes de cuisine ^^).
Bref, pas de très bonne qualité, et je te recommande leur transformation ou leur éviction pour rendre ton texte plus agréable et plus léger !
Sinon, sur la forme, ce qui m'a principalement gêné, on va dire que ce sont les tournures alambiquées. Tu me diras que c'est inhérent à la SF - et tu as peut-être raison - mais il faut essayer de dé-complexifier des situations qui le sont déjà pas mal.
Pour le fond, on va dire que l'idée est séduisante. Tu as peut être tendance à être un peu trop clichée dans les conséquences de l'épidémie, notamment avec les personnes qui déambulent dans les rues en morts-vivants. Cependant... vont-elles mourir ces personnes là ? Où sont-elles condamnées à se vomir dessus ?
Même chose, tout le monde n'est pas contaminé... a-t-on déclaré un état d'urgence sanitaire pour isoler la zone envahi par les "bubalices" ? Ou est-ce que ça a pris tout le monde de court ?
Tu restes assez évasive sur le monde extérieur ; et peut-être que la TV 3D aurait été le moyen justement de creuser un peu plus le contexte autour !
Et si j'ai bien compris, vers la fin, Nora a peut être trouvé le point faible de ses plantes : elles vivent toutes interconnectées... peut-être que si les scientifiques arrivaient à détruire le lien qui les unissent toutes, elles seraient détruites ? (ou bien je m'avance trop et ce n'est pas du tout ça ? ^^)
Ce qu'il faut retenir de mon opinion :
J'ai aimé :
- la situation exposée
- les détails scientifiques - même si je ne peux pas dire si c'est cohérent ou non ^^
J'ai moins aimé :
- les tournures alambiquées de participes présents, de gérondifs et d'adverbes
- un point de vue très "nombriliste" de la situation, sans vision extérieure
Dans tous les cas, bon courage pour les corrections et n'hésite pas à me demander plus de précisions sur ce que je commente .
Re: commentaires pour "un si beau jardin"
Merci Pacô, je commençais à m'impatienter d'avoir un commentaire.
En ce qui concerne le début c'est vrai que j'ai eu du mal à démarrer mais ce "vol" au dessus de la ville permet justement d'avoir une vision extérieure de la situation même si c'est avec les yeux du personnage. Je comprends cependant que ça peut être peu acrocheur, je vais voir ce que je peux faire.
Les adverbes et les participes présents....C'est mon gros défaut ! Je vais des efforts pourtant ! Je vais en supprimer.
Tu me dis que tu aimerais avoir plus d'approfondissement sur la situation "extérieure". Je ne le souhaite pas. C'est voulu de centrer ma nouvelle sur les personnages, je base mes récits sur ça. En gros, comment se dépatouiller avec telle situation ? En fait, avec ta remarque, j'ai remarqué que ça fait parti de mon style d'écriture. Et puis je préfère développer dans les récits plus long, sinon je ferais des nouvelles de 100 pages....
Pour la fin...Ce n'est pas ce que tu crois ! Je la posterai plus tard, si j'ai le temps car je dois envoyer la nouvelle avant le 15 décembre.
Après je vais tenter de donner un ton cohérent à ce texte que j'ai eu un mal fou à l'écrire. Je me suis battue pendant des semaines avec lui.
A bientôt !
En ce qui concerne le début c'est vrai que j'ai eu du mal à démarrer mais ce "vol" au dessus de la ville permet justement d'avoir une vision extérieure de la situation même si c'est avec les yeux du personnage. Je comprends cependant que ça peut être peu acrocheur, je vais voir ce que je peux faire.
Les adverbes et les participes présents....C'est mon gros défaut ! Je vais des efforts pourtant ! Je vais en supprimer.
Tu me dis que tu aimerais avoir plus d'approfondissement sur la situation "extérieure". Je ne le souhaite pas. C'est voulu de centrer ma nouvelle sur les personnages, je base mes récits sur ça. En gros, comment se dépatouiller avec telle situation ? En fait, avec ta remarque, j'ai remarqué que ça fait parti de mon style d'écriture. Et puis je préfère développer dans les récits plus long, sinon je ferais des nouvelles de 100 pages....
Pour la fin...Ce n'est pas ce que tu crois ! Je la posterai plus tard, si j'ai le temps car je dois envoyer la nouvelle avant le 15 décembre.
Après je vais tenter de donner un ton cohérent à ce texte que j'ai eu un mal fou à l'écrire. Je me suis battue pendant des semaines avec lui.
A bientôt !
Emy19- Talent Hasardeux
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Re: commentaires pour "un si beau jardin"
Bon, j'arrive un peu tard si tu as envoyé ce texte le 15 décembre, mais on ne travaille jamais assez un texte, alors je me lance quand même ! Fais-en ce que tu veux, au pire, certaines de mes remarques pourront peut-être te servir pour un prochain.
Remarques au fil de l'eau sur le 1er extrait :
Globalement, ce premier extrait est plutôt "plat". Il manque d'intérêt. A l'instar de Pacô, je préconise un début centré sur l'échange entre Simon et Nora, qui révèle d'emblée les problématiques, avant d'expliciter le contexte (ce qui ajouterait, je pense, un peu d'intérêt, surtout pour un début de texte qui va décider si oui ou non le lecteur poursuit ou passe).
En ce qui concerne toujours ce premier extrait, donc, le contexte est tout de même clair : invasion de Bubalices, plantes "malades" qui infectent la population et envahissent le coin sans que quiconque parvienne à les stopper. Pour ce qui concerne les personnage, ils ne sont pas clairement définis. Simon est un scientifique qui travaille sur ce problème, Nora... est dépressive (et un poil masochiste) ? J'avoue avoir du mal à cerner le caractère de Nora ou de Simon, si ce n'est leur désespoir face à cette situation - ce qui ne demande pas le QI d'Einstein pour être compris. Je pense que l'impact de l'invasion sur le monde entier et plus particulièrement sur leur vie de couple ne transparaît que trop peu encore, mais c'est peut-être réglé dans la suite.
Quelques questions aussi :
1) Quelle est la nature de l'infection des plantes ? (mode de transmission et effets (autres que le vomi...))
2) Pourquoi Nora et Simon ont-ils été épargnés ? Qu'est-ce qui les différencie des autres, alors qu'ils vivent eux aussi cernés par les plantes, quelle différence entre eux et les zombies qui errent en ville ?
3) Simon parle de partir en vacances, il peut donc quitter cet endroit "quand il veut". Pourquoi ne l'a-t-il pas déjà fait, ou simplement n'a-t-il pas mis sa femme à l'écart ? Ils ne sont quand même pas les 2 ultimes survivants, la race humaine survit forcément dans ces oasis d'altitude ou en mer (on peut imaginer des plate-formes, ou un monde à la waterworld, vu qu'apparemment, la mer les repousse --> cf les algues), nan ?
Sans vouloir moi-même forcément la réponse, j'espère qu'en tout cas, toi, tu as les réponses.
Ce que j'attends du 2è extrait : que tu nous éclaires sur la résistance du couple à la maladie qui touche les autres, ainsi que la véritable nature de l'infection que causent les Bubalices.
Pour la forme : c'est encore assez maladroit pour moi. On sent des tentatives de bien faire qui ne sont pas bien exploitées (le passage du "serpent trop nourri", dont l'image est intéressante mais qui s'insère mal à la phrase), quelques tournures qui mériteraient d'être revues. Il subsiste encore des fautes d'orthographes que, j'espère, tu as corrigées.
Bon, et je rappelle aussi que cet avis n'engage que moi, qu'il est parfaitement discutable ^_^.
Voilà, je reviens bientôt pour la suite et fin.
Remarques au fil de l'eau sur le 1er extrait :
- Spoiler:
"bercé par le ronronnement des pales de la libellule" (un peu de clarté, peut-être... avion, hélico, autre ?)
"il étouffa un bâillement"
"Un ordre vocal de sa part libéra la vitre au sol de son opacité." (peut-on dire "libérer de l'opacité" ? La tournure me paraît bizarre.)
"Simon cligna des yeux pour atténuer le léger vertige qui accompagnait cette vision vertigineuse" (répétition)
"Un océan de plantes bleu électrique aux excroissances arrondies irradiaitd'une lumière"
"Le jeune homme ressentit une pression dans le torse " (la tournure m'est inconnue et sonne bizarre dedans mes yeux... bref, ça me paraît maladroit.
"il était connuparpour sonsang froidsang-froid et ses analyses objectives"
"Cette pensée lui arracha un rire sarcastique" (là, attention à l'image que tu renvoies de ton héros. C'est peut-être volontaire mais je préfère le souligner.)
"AÀ moins de s'aventurer..."
"rien ne pourrait le distance de ses (ces ?) plantes maudites dont il ne pénétrait pas encore le mécanisme pathologique." (je ne suis pas sûre que "pénétrer un mécanisme pathologique" soit une formulation correcte, d'autant plus le mécanisme pathologique d'une plante).
"Les surfaces recouvertes des végétaux maladeslaissèrent place enune limite nette à la ville qui s'étendait à présent comme un long serpent trop nourri le long du rivage méditerranéen." (Le passage souligné alourdit considérablement la phrase. L'image est pourtant sympathique, il faudrait tenter de reformuler ou de recaser ailleurs)
"Les immeubles, laissant à peine passer le soleil aux habitants desrez de chaussésrez-de-chaussée (invariable)"
"AÀ l'extrémité ouest de la ville, l'usine d'algo ( ? nom commun ou nom propre ? Majuscule ?), forteresse alimentaire imprenable, fonctionnait en continueen exhalant de fortes odeurs de méthane..." (attention aux répétitions, phrase lourde à reprendre)
"Le bâtiment s'avançait jusqu'à la mer avec de larges bassins verdâtres abritant des/les ? micro-algues qui fourniraient du biocarburant." (pourquoi du conditionnel ("fourniraient" ?),
"Grâce à ce procédé, les hommes pouvaient continuer à se nourrir et à alimenter leurs véhicules terrestres ou aériens." [i](Comme tu apportes la précision à "véhicules", pourquoi pas "marins" aussi ?)
"Grâce à ce procédé, les hommes pouvaient continuer à se nourrir et à alimenter leurs véhicules terrestres ou aériens. Aucune plante, hormis les algues, n'avait échappé au fléau des bubalices, envahissantes, inextricables et agressives." [i](AFin de mieux lier les deux phrases, plutôt que de commencer par les autres plantes, j'enchaînerais avec les algues en disant plutôt qu'elles étaient les seules à avoir échappé au bubalices. Simple suggestion)
"Nora était les informations diffusées par le projecteur 3D" ("était" ???)
ici, pour moi, la logique n'est pas suivie. Avec la description que tu fais de Nora qui savoure son morceau de pomme, on a plus l'impression que c'est Simon qui la rappelle à l'ordre que l'inverse. C'est perturbant, j'ai bloqué sur ce passage. A défaut, mieux vaut précise qui des deux lance cette phrase par une incise.Simon s'assit sans un mot sur le canapé avec quelques tronçons de pommes découpés fins. Il tendit l'assiette à Nora qui prit délicatement un bout du fruit et le mordit avec un ravissement non dissimulé. Le morceau était juteux avec une pointe d'acidité qui resta en bouche quelques secondes. Nora mâcha longuement, jusqu'à ne sentir qu'un doux jus lui couler dans la gorge. Elle ferma les yeux et détendit ses jambes. Un fin sourire s'étala sur son visage et des fossettes apparurent aux coins des lèvres. Simon était heureux de pouvoir lui faire plaisir. Les moments sereins étaient de plus en plus rares. Depuis cette épidémie, ils ne s'étaient pas aventurés à plus de 10 kilomètres de chez eux. Ces plantes devenaient leur prison .
– Tu es avec moi ?
"Les plantes parviennent à ramener petit à petit de la terre et à repousser le sable qui les empêchentde pousser"
"Celles-ci étaient auréolées d'une phosphorescence..."
"La lumière pulsait infimement" (je ne suis pas sûre que le mot "infimement" existe).
"L'heure de la vérité allait venir." (Absolument pas fan de ces hang-over "pied dans le plat", sans finesse, qui font très "manga" ou "série télé us". A mon avis, cette phrase, en plus de ne pas être très esthétique ("allait venir", très familier), n'est absolument pas indispensable. Je pense même qu'elle dessert ton texte plutôt que l'inverse.)
Globalement, ce premier extrait est plutôt "plat". Il manque d'intérêt. A l'instar de Pacô, je préconise un début centré sur l'échange entre Simon et Nora, qui révèle d'emblée les problématiques, avant d'expliciter le contexte (ce qui ajouterait, je pense, un peu d'intérêt, surtout pour un début de texte qui va décider si oui ou non le lecteur poursuit ou passe).
En ce qui concerne toujours ce premier extrait, donc, le contexte est tout de même clair : invasion de Bubalices, plantes "malades" qui infectent la population et envahissent le coin sans que quiconque parvienne à les stopper. Pour ce qui concerne les personnage, ils ne sont pas clairement définis. Simon est un scientifique qui travaille sur ce problème, Nora... est dépressive (et un poil masochiste) ? J'avoue avoir du mal à cerner le caractère de Nora ou de Simon, si ce n'est leur désespoir face à cette situation - ce qui ne demande pas le QI d'Einstein pour être compris. Je pense que l'impact de l'invasion sur le monde entier et plus particulièrement sur leur vie de couple ne transparaît que trop peu encore, mais c'est peut-être réglé dans la suite.
Quelques questions aussi :
1) Quelle est la nature de l'infection des plantes ? (mode de transmission et effets (autres que le vomi...))
2) Pourquoi Nora et Simon ont-ils été épargnés ? Qu'est-ce qui les différencie des autres, alors qu'ils vivent eux aussi cernés par les plantes, quelle différence entre eux et les zombies qui errent en ville ?
3) Simon parle de partir en vacances, il peut donc quitter cet endroit "quand il veut". Pourquoi ne l'a-t-il pas déjà fait, ou simplement n'a-t-il pas mis sa femme à l'écart ? Ils ne sont quand même pas les 2 ultimes survivants, la race humaine survit forcément dans ces oasis d'altitude ou en mer (on peut imaginer des plate-formes, ou un monde à la waterworld, vu qu'apparemment, la mer les repousse --> cf les algues), nan ?
Sans vouloir moi-même forcément la réponse, j'espère qu'en tout cas, toi, tu as les réponses.
Ce que j'attends du 2è extrait : que tu nous éclaires sur la résistance du couple à la maladie qui touche les autres, ainsi que la véritable nature de l'infection que causent les Bubalices.
Pour la forme : c'est encore assez maladroit pour moi. On sent des tentatives de bien faire qui ne sont pas bien exploitées (le passage du "serpent trop nourri", dont l'image est intéressante mais qui s'insère mal à la phrase), quelques tournures qui mériteraient d'être revues. Il subsiste encore des fautes d'orthographes que, j'espère, tu as corrigées.
Bon, et je rappelle aussi que cet avis n'engage que moi, qu'il est parfaitement discutable ^_^.
Voilà, je reviens bientôt pour la suite et fin.
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