Les Éditions Persée
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Les Éditions Persée
Ayant vu un interview (fausse publicité, en fait, je ne me suis pas méfié tout de suite) dont l'auteur félicitait à gorges chaudes son éditeur, en l'occurrence les Éditions Persée, j'ai plongé sur mon plus beau clavier pour leur proposer mon recueil de nouvelles, par mail ; je précise tout de suite que je n'ai pas encore remarqué d'éditeur "sérieux", (c'est à dire dont la renommée et le sérieux sont avérés), qui acceptent des manuscrits par mail. Mais l'inverse n'est pas forcément vrai, et il peut, après tout pourquoi pas, y en avoir de sérieux quand même utilisant ce procédé.
Bref, les Éditions Persée m'ont répondu une semaine après en m'annonçant une excellente nouvelle : j'étais accepté, pour une édition à 300 exemplaires pour commencer ! Formidable !
C'est en lisant le contrat que j'ai... souris. 3000 €, me demandaient-ils, pour "partager les frais" ! J'ai même ri aux éclats, la surprise passée.
Inutile de préciser qu'après avoir répondu que je n'avais pas l'intention de sortir un centime pour éditer mon recueil, il m'ont quand même relancé au moins trois fois avant de comprendre que mon égo n'était pas assez important pour me faire accomplir cette bêtise.
Voilà mon expérience à ce sujet.
Bien avant de me lancer dans la recherche d'un éditeur, j'ai choisi dans ma grande impatience l'autoédition en sélectionnant Lulu pour divers avantages dont je veux bien parler ailleurs, ce qui permet de ne rien sortir, d'exister quand même sur le Web, et d'avoir un bouquin digne de ce nom. Ce qui n'empêche pas d'espérer trouver un éditeur à condition de ne pas trop traîner et de ne pas avoir trop de surface de visibilité avant de postuler.
Bref, les Éditions Persée m'ont répondu une semaine après en m'annonçant une excellente nouvelle : j'étais accepté, pour une édition à 300 exemplaires pour commencer ! Formidable !
C'est en lisant le contrat que j'ai... souris. 3000 €, me demandaient-ils, pour "partager les frais" ! J'ai même ri aux éclats, la surprise passée.
Inutile de préciser qu'après avoir répondu que je n'avais pas l'intention de sortir un centime pour éditer mon recueil, il m'ont quand même relancé au moins trois fois avant de comprendre que mon égo n'était pas assez important pour me faire accomplir cette bêtise.
Voilà mon expérience à ce sujet.
Bien avant de me lancer dans la recherche d'un éditeur, j'ai choisi dans ma grande impatience l'autoédition en sélectionnant Lulu pour divers avantages dont je veux bien parler ailleurs, ce qui permet de ne rien sortir, d'exister quand même sur le Web, et d'avoir un bouquin digne de ce nom. Ce qui n'empêche pas d'espérer trouver un éditeur à condition de ne pas trop traîner et de ne pas avoir trop de surface de visibilité avant de postuler.
Démon des Airs- Talent Habitué
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Re: Les Éditions Persée
Les éditions Persée font partie intégrante de ce cercle d'arnaque de notoriété publique pourtant. Je me demande d'ailleurs comment elles font pour survivre ou poursuivre à tenir un message officiel "d'éditeur" depuis l'histoire pathétique et le procès des éditions Bénévents, qui ont soufflé un vent de vérité enfin avouée au grand jour sur ce monde assez méprisable de l'édition.
D'ailleurs, l'article qui fait mention de cette fausse interview... devait normalement mentionner qu'il s'agissait d'une publicité, non ? En théorie, il existe une pratique onéreuse en relations presse qui fait en effet l'étalage d'un faux article journalistique, mais qui est en réalité rédigé par l'entreprise qui paie l'encart. Cependant, depuis une grosse dizaine d'années, la loi exige à présent les groupes de presse à stipuler sur leurs magazines - par un signe bien voyant - ce qui fait partie de la publicité, et ce qui fait partie du contenu de journaliste. Il en va aussi de leur crédibilité et de leur éthique de journaliste .
D'ailleurs, l'article qui fait mention de cette fausse interview... devait normalement mentionner qu'il s'agissait d'une publicité, non ? En théorie, il existe une pratique onéreuse en relations presse qui fait en effet l'étalage d'un faux article journalistique, mais qui est en réalité rédigé par l'entreprise qui paie l'encart. Cependant, depuis une grosse dizaine d'années, la loi exige à présent les groupes de presse à stipuler sur leurs magazines - par un signe bien voyant - ce qui fait partie de la publicité, et ce qui fait partie du contenu de journaliste. Il en va aussi de leur crédibilité et de leur éthique de journaliste .
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