Elle est le sang ( angoisse - fantastique) commentaire
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Elle est le sang ( angoisse - fantastique) commentaire
Le texte est ici
https://imperialdreamer.1fr1.net/t4466-elle-est-le-sang-angoisse-fantastique#89867
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Re: Elle est le sang ( angoisse - fantastique) commentaire
J'ai fit un copié/ collé de ton texte. Je te fais une bêta-lecture en bonne et due forme cette semaine, si j'arrive à me libérer ( j'entre dans une saison où j'ai beaucoup de travail), donc si c'est pas fait cette semaine, début de la suivante.
nayladream- Talent Expérimenté
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Re: Elle est le sang ( angoisse - fantastique) commentaire
Coucou Mémoire, voici ma bêta
Je ne sais pas si tu as fais exprès de ne pas détailler certains éléments. Mais tu vois, il entend un cri qui le réveille, se retrouve avec un autre vêtement, cherche à faire pipi, il trouve une issue, rampe, quelque chose le touche etc... Je suis pas sûre d'avoir compris la suite. Mais c'est un bon terrain à creuser.
Mon avis : Tu devrais peut être ajouter plus d'éléments liés à ce qu'elle expérimente afin qu'on ait une meilleure idée, une image de la scène. Parce que j'ai dû me concentrer pour essayer de comprendre pourquoi elle passe d'une phase à une autre en sautant les étapes. Le début surtout.
Voili voilou
J'espère que ma bêta te sera utile:D
- Spoiler:
- J’ai peur, cela me glace de ne savoir…
J'explore ce rien à voir ( "rien à voir" est en contradiction avec la suite ( petit, quatre murs....) où je suis enfermée : petit, quatre murs, un sol en terre gorgée de flotte, sans doute suffisant à ma survie temporaire puisque je suis dans le noir sans aucune lumière. Si tu dis qu'il n'y a pas de lumière, tu ne peux voir ? Sur quoi, il ou elle, se base pour décrire qu'elle voit un mur, un sol...?
Est-ce que je rêve ? ( suis-je en train dans un rêve ? Peut être plus élégant ? )Non, je ne dors pas. Peu de bruits, des chuchotements imperceptibles peut-être Soit l'un,soit l'autre; les cris que j’ai entendus ont sans doute causé mon réveil. Tu dis que tu entends peu de bruits, des chuchotements, puis ensuite vient "les cris" ? Ils se sont tus… Les plaintes, la souffrance, les hurlements, une femme, j’en suis persuadée.
Quand je me suis levée tout à l’heure, j’aurais dû être trempée, or aucun de mes vêtements n'était mouillé ( temps ), pourtant je macérais dans l'eau stagnante lorsque j'ai ouvert les yeux. En prime, le froid me gèle ! Qui donc m’a habillée de ce tissu ultra léger, ce décolleté ( c'est un tissu le décolleté ? )et cette mini qui ne cachent presque rien ?
Hier j’étais si fatiguée, Marius m’a suggéré de me coucher, j’ai enfilé Y'a pas un problème de temps ? un long tee-shirt ;pas( et non ) cette tenue qui m’est inconnue. Au toucher, on ( tu utilise je avant )sent un certain relief sur le tissu des dentelles. Est-ce utile à préciser ?
J’ai appelé sans succès…
Je sens malgré tout une, des présences. Des petits bruits comme si de petits animaux pataugeaient et me guettaient ; je n’ai peur ni des araignées, ni des rats ou des serpents, mais je ressens un peu d’angoisse si je dois m’asseoir ou m’allonger, ( un peu confuse cette phrase )d’abord je serai trempée mais qui sait si…
Il y a aussi autre chose, un sentiment, ( tu peux le retirer ? )la certitude que je suis observée ailleurs ( quelque part ?). Étaient-elles ainsi les oubliettes d’antan ? Ou alors suis-je morte et enterrée entre quelques planches qui déjà pourrissent et ne protègent plus d’un sol détrempé ?
Que puis-je faire ? Attendre que ça se passe ? Gratter le sol ou tambouriner au mur ? Cette robe n’ayant pas de ceinture, je ne pourrai même pas me pendre si je ne trouve pas de solution.
J'ai perdu la notion du temps : depuis quand j’erre dans ces six mètres-carrés ? ( Inverser peut être ? "Depuis..." avant, et enchaîner avec J'ai perdu la notion...) Deux heures, quatre, comment mesurer sans repère ( indicateur plutôt ? ). Si au moins il se passait quelque chose. Allez, tant pis pour la robe, je m’assieds en tailleur. Il y a bien un peu d’eau mais c’est surtout très humide, en plus j’ai envie de faire pipi, ( pas très élégant comme formulation, utiliser peut être faire mes besoins, ou uriner ?) mais où ?
Avec l’odeur de croupi qui règne ici, vas-y, ça se mélangera et puis je me sentirai mieux. À peine accroupie, je ressens un frôlement entre mes cuisses, je me relève vite… Qu’est ce que c’était ?
J’ai même poussé un petit cri dans le vide !
Pourquoi ? « POURQUOI ? » Je crie.
Après avoir soulagé ma vessie comme un homme, je m’appuie au( contre le ) mur, je le suis à ma hauteur, puis les mains en l’air, rien que du ciment s’effritant, je me baisse au ras du sol, peut-être une issue, je l’ai déjà parcouru ( c'est quoi que tu parcoures ? L'issue ou le ras du sol ? ) à plusieurs reprises, vaines tentatives, mais on ne sait jamais. Un trou ! À trente centimètres du sol, je crois que je peux y ramper. J’y vais sans hésiter, soulagée d’agir !
C’est de la boue, je rampe dans un mélange de terre et d’eau, ça schlingue ( pas très jolie comme mot et sonne vulgaire,comme le pipi. ) de plus en plus et chaque fois que j’essaie de m’aider de mes jambes et de mes pieds, je sens que quelque chose veut s’insinuer, alors je ne progresse que de mes seuls bras. Plusieurs fois, je perçois des aspérités, ma tenue doit en être toute déchirée. J’avance lentement, mais au moins je bouge et cela me redonne du courage.
Je ne sais pas si tu as fais exprès de ne pas détailler certains éléments. Mais tu vois, il entend un cri qui le réveille, se retrouve avec un autre vêtement, cherche à faire pipi, il trouve une issue, rampe, quelque chose le touche etc... Je suis pas sûre d'avoir compris la suite. Mais c'est un bon terrain à creuser.
Mon avis : Tu devrais peut être ajouter plus d'éléments liés à ce qu'elle expérimente afin qu'on ait une meilleure idée, une image de la scène. Parce que j'ai dû me concentrer pour essayer de comprendre pourquoi elle passe d'une phase à une autre en sautant les étapes. Le début surtout.
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nayladream- Talent Expérimenté
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Re: Elle est le sang ( angoisse - fantastique) commentaire
Rapidement Nayla : oui ce texte a des faiblesses il date de 4 ans et n'a jamais été relu à part par moi, à l'époque (enfin si la scène du combat qui vient bien plus tard). et ce début rapidement avant de poster ici
Comme j'ai précisé, le monde dans lequel ça se passe ne sera pas expliqué, en ouvrant le texte je décrète qu'il est et que mon héroïne en est prisonnière.
Il est vrai que je pourrais être plus explicite : elle est dans le noir total, d'où le "rien à voir", mais elle a des mains, un odorat, une ouïe pour se repérer et c'est tout : elle peut donc deviner les murs, le sol, les dimensions, mais ignore tout par exemple du plafond ou d'où proviennent les tout petits bruits, et ne peut les voir.
S'il y a une clé quand même : ce monde évolue perpétuellement et à un moment elle se rendra compte que c'est à elle de le faire évoluer dans le bon sens si elle veut survivre..
En tant qu'auteure, je suis incapable d'expliquer ce qu'elle affrontera... Je laisse le lecteur interpréter lui-même. Et s'il me dit : "j'ai tout compris !" je lui refile le bébé avec l'eau du bain
Je répondrai plus en détail après.
Merci
Comme j'ai précisé, le monde dans lequel ça se passe ne sera pas expliqué, en ouvrant le texte je décrète qu'il est et que mon héroïne en est prisonnière.
Il est vrai que je pourrais être plus explicite : elle est dans le noir total, d'où le "rien à voir", mais elle a des mains, un odorat, une ouïe pour se repérer et c'est tout : elle peut donc deviner les murs, le sol, les dimensions, mais ignore tout par exemple du plafond ou d'où proviennent les tout petits bruits, et ne peut les voir.
S'il y a une clé quand même : ce monde évolue perpétuellement et à un moment elle se rendra compte que c'est à elle de le faire évoluer dans le bon sens si elle veut survivre..
En tant qu'auteure, je suis incapable d'expliquer ce qu'elle affrontera... Je laisse le lecteur interpréter lui-même. Et s'il me dit : "j'ai tout compris !" je lui refile le bébé avec l'eau du bain
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Re: Elle est le sang ( angoisse - fantastique) commentaire
Ouf, tu me rassures
Je ne sais jamais comment te bêta-lire
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nayladream- Talent Expérimenté
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Re: Elle est le sang ( angoisse - fantastique) commentaire
Coucou Mémoire, voilà une petite bêta. Je m'excuse du retard, mais, je t'avoue, que je suis un peu surbookée.
J'ai eu un peu de mal à te retrouver dans cet extrait.
Prends ce qui te semble interessant
J'ai eu un peu de mal à te retrouver dans cet extrait.
Prends ce qui te semble interessant
- bêta:
Elle est le sang
I
J’ai peur, cela me glace de ne (pas) (c’est bête mais je trouve que ça manque) savoir…
J'explore ce rien à voir où je suis enfermée : ( petit, quatre murs, un sol en terre gorgée de flotte) (à mon avis, tu enrichirais par des verbes) , sans doute suffisant à ma survie temporaire puisque (je ne vois pas le rapport entre sa survie temporaire et le noir) je suis dans le noir sans aucune lumière.) (passage embrouillé)
Est-ce que je rêve ? Non, je ne dors pas. Peu de bruits, des chuchotements imperceptibles (peut-être) (soit elle les entend, soit non, elle peut hésiter sur ce qui est prononcé, mais pas sur le fait qu’il y ait des chuchotements ou non) ; les cris que j’ai entendus ont sans doute causé mon réveil. Ils se sont tus… Les plaintes, (la souffrance) (la souffrance ne peut l’informer qu’il s’agit d’une femme, son expression oui, par la tonalité, donc plaintes, hurlements me semblent justifiés) , les hurlements, une femme, j’en suis persuadée.
Quand je me suis (levée) (tout à l’heure) , j’aurais dû être trempée, or aucun de mes vêtements n'(était) (problème de temps) mouillé, pourtant je macérais dans l'eau stagnante lorsque j'ai ouvert les yeux. ( ?) (Il me semble qu’elle s’interroge sur le fait de s’être réveillée dans l’eau et de ne pas être mouillée)
En prime, le froid me (gèle) (mal dit, le froid fait rarement chaud) (quoi ?) ! Qui donc m’a habillée de ce tissu ultra léger, ce décolleté et cette mini (jupe ?) qui ne cachent presque rien ? Hier(,) j’étais si fatiguée, Marius m’a suggéré de me coucher, j’ai enfilé un long tee-shirt ; pas cette tenue qui m’est inconnue. Au toucher, on sent un certain relief sur le tissu des dentelles.
J’ai appelé sans succès… (j’ai du mal avec les changements de temps, tu passes du passé au présent)
Je sens malgré tout(,) une(,) (supprimer) des présences. Des petits bruits(,) comme si de petits animaux pataugeaient et me guettaient ; je n’ai peur ni des araignées, ni des rats ou des serpents, mais je ressens un peu d’angoisse si je dois m’asseoir ou m’allonger, d’abord je serai trempée mais qui sait si…
Il y a aussi autre chose, un (sentiment) (on ne peut parler de sentiment, mais plutôt d’une impression) , la certitude que je suis observée ailleurs. (Étaient-elles ainsi les oubliettes d’antan ?) (pas super bien tournée) Ou alors suis-je morte et enterrée entre quelques planches qui déjà pourrissent et ne (me) protègent plus d’un sol détrempé ?
Que puis-je faire ? Attendre que ça (se) (en trop) passe ? (Gratter le sol ou tambouriner au mur) (le sol est détrempé, mieux, il est couvert d’eau) ? Cette robe n’ayant pas de ceinture, je ne pourrai même pas me pendre si je ne trouve pas de solution.
J'ai perdu la notion du temps : depuis quand j’erre dans ces (six mètres-carrés) (elle les a comptés ?) ? Deux heures, quatre, comment mesurer sans repère (justement, le temps n’est qu’une notion abstraite si l’on a pas de montre) . Si au moins il se passait quelque chose. Allez, tant pis pour la robe, je m’assieds en tailleur (contradiction, si je me souviens bien, le tissu de son vêtement ne se mouille pas, il est imperméable) . Il y a bien un peu d’eau mais c’est surtout très humide, en plus j’ai envie de faire pipi, mais où ?
Avec l’odeur de croupi qui règne ici, vas-y, ça se mélangera et puis je me sentirai mieux. À peine accroupie, je ressens un frôlement entre mes cuisses, je me relève vite… Qu’est ce que c’était ?
J’ai même poussé un petit cri dans le vide ! (le temps, tu casses l’idée d’action en le changeant sans cesse)
Pourquoi ? « POURQUOI ? » Je crie.
Après avoir soulagé ma vessie comme un homme (je ne pense pas qu’elle en ait l’attribut, suggère plutôt la position) , je m’appuie au mur, (je le suis à ma hauteur) (j’ai pas compris tout de suite, il m’a fallu relire) , puis les mains en l’air, rien que du ciment s’effritant, je me baisse au ras du sol, peut-être une issue, je l’ai déjà parcouru à plusieurs reprises, vaines tentatives, mais on ne sait jamais. Un trou ! À trente centimètres du sol, je crois que je peux y ramper. J’y vais sans hésiter, soulagée d’agir !
C’est de la boue, je rampe dans un mélange de terre et d’eau, ça schlingue de plus en plus et chaque fois que j’essaie de m’aider de mes jambes et de mes pieds, je sens que quelque chose veut s’insinuer, alors je ne progresse que de mes seuls bras. Plusieurs fois, je perçois des aspérités, ma tenue doit en être toute déchirée. J’avance lentement, mais au moins je bouge et cela me redonne du courage.
Kwelly- Talent Confirmé
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Re: Elle est le sang ( angoisse - fantastique) commentaire
Oui, tu as parfaitement raison, Kwelly, mon extrait n'est pas convaincant, depuis que je l'ai écrit, j'ai beaucoup travaillé mon style et sans une replongée dans le texte, le repensant, le réécrivant, il y a beaucoup de faiblesses, il manque la manière pour vraiment retranscrire l'ambiance de l'histoire.
Comme pour beaucoup de textes que j'ai écrit avant "la sentinelle des mortes", je commençais des histoires sur une ou quelques idées. La plupart ne sont pas allées au-delà d'un à trois chapitres et quand je les reprenais pour les continuer, je ne réussissais plus à me mettre dans l'ambiance.
Celui-ci est allé plus loin, puisque presque terminé, je sais que si je devais le reprendre pour le clore, il faudrait que d'abord je me replonge dans l'histoire, que je termine le premier jet et qu'alors je le travaille comme si c'était le texte d'une autre, de manière objective.
Toutes tes remarques, comme celles de Nayla, sont à propos et je les partage. C'est une écriture heurtée, peu fluide, sans un fil directeur (surtout au début, puisque par la suite, j'aborde bien plus la spécificité de l'histoire, le côté monde irréel et inquiétant).
Cette alternance du passé et du présent est à éviter, tu as raison, ces phrases imprécises supposant des choses car elle n'a pas de repères est survolé et non travaillé...
Je corrigerai cet extrait et le réafficherai, pas tout de suite toutefois.
Merci Kwelly, merci Nayla
Comme pour beaucoup de textes que j'ai écrit avant "la sentinelle des mortes", je commençais des histoires sur une ou quelques idées. La plupart ne sont pas allées au-delà d'un à trois chapitres et quand je les reprenais pour les continuer, je ne réussissais plus à me mettre dans l'ambiance.
Celui-ci est allé plus loin, puisque presque terminé, je sais que si je devais le reprendre pour le clore, il faudrait que d'abord je me replonge dans l'histoire, que je termine le premier jet et qu'alors je le travaille comme si c'était le texte d'une autre, de manière objective.
Toutes tes remarques, comme celles de Nayla, sont à propos et je les partage. C'est une écriture heurtée, peu fluide, sans un fil directeur (surtout au début, puisque par la suite, j'aborde bien plus la spécificité de l'histoire, le côté monde irréel et inquiétant).
Cette alternance du passé et du présent est à éviter, tu as raison, ces phrases imprécises supposant des choses car elle n'a pas de repères est survolé et non travaillé...
Je corrigerai cet extrait et le réafficherai, pas tout de suite toutefois.
Merci Kwelly, merci Nayla
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Re: Elle est le sang ( angoisse - fantastique) commentaire
Salut MémoireDuTemps,
je me permets de donner mon avis sur ton texte qui a été posté il y a plusieurs mois déjà. C'est la première fois que je me risque à cet exercice, donc j'espère t'aider du mieux que je peux.
je me permets de donner mon avis sur ton texte qui a été posté il y a plusieurs mois déjà. C'est la première fois que je me risque à cet exercice, donc j'espère t'aider du mieux que je peux.
- Spoiler:
- Elle est le sang
I
J’ai peur, cela me glace de ne savoir… [de ne pas savoir ? de ne rien savoir ? Il manque un mot, comme cela a été déjà dit dans une autre critique]
J'explore ce rien à voir où je suis enfermée [étrange formulation. "Rien à voir" par rapport à quoi ? Le lecteur est un peu perdu. Peut-être remplacer par "cet endroit nouveau", "cette pièce étrange", etc.] : petit, quatre murs, un sol en terre gorgé de flotte, sans doute suffisant à ma survie temporaire puisque je suis dans le noir sans aucune lumière. ["sans doute suffisant à ma survie"; j'ai dû mal à comprendre de quoi elle parle. Comment comprend-elle qu'elle est en danger de mort ? Car elle parle de survie, et jusqu'à présent elle s'est simplement réveillée dans un environnement inconnu. Peut-être faut-il accentuer cette sensation de danger, de perdition, d'incompréhension afin d'utiliser le terme "survie" de manière plus adéquate.]
Est-ce que je rêve ? Non, je ne dors pas. Peu de bruits [là, j'aurai mis "il n'y avait que très peu de bruit"] des chuchotements imperceptibles peut-être ; les cris que j’ai entendus ont sans doute causé mon réveil ["que j'avais entendu," non?]. Ils se sont tus… Les plaintes, la souffrance, les hurlements, une femme, j’en suis persuadée. [A-t-elle entendu les hurlements d'une femme ? Ou plusieurs hurlements confondus dont celui d'une femme ?]
Quand je me suis levée tout à l’heure, j’aurais dû être trempée, or aucun de mes vêtements n'était mouillé, pourtant je macérais dans l'eau stagnante lorsque j'ai ouvert les yeux ["macérer" est un terme que je connais bien car on l'utilise souvent en cuisine. Mais on ne macère pas avec de l'eau, c'est donc légèrement inapproprié ici. On macère dans des liquides poisseux, huileux, saumâtres.] En prime, le froid me gèle ! Qui donc m’a habillée de ce tissu ultra léger, ce décolleté et cette mini [mini-jupe ? Pas assez explicite] qui ne cachent presque rien ? Hier j’étais si fatiguée, Marius m’a suggéré de me coucher, j’ai enfilé un long tee-shirt ; pas cette tenue qui m’est inconnue. Au toucher, on sent un certain relief sur le tissu des dentelles. [attention à la ponctuation. "hier, j'étais si fatiguée que Marius m'avait suggéré d'aller me coucher tôt." par exemple. Attention aux temps.]
J’ai appelé sans succès… [Appelé quelqu'un ? appelé à l'aide ?]
Je sens malgré tout une, des présences. ["je sens malgré tout une, non, des présences"] Des petits bruits comme si de petits animaux pataugeaient et me guettaient ; je n’ai peur ni des araignées, ni des rats ou des serpents, [peut être raccourci pour aller à l'essentiel, autrement, on fait toute la faune et la flore xD. Par exemple : "je ne craignais pas les rongeurs ou les reptiles"] mais je ressens un peu d’angoisse si je dois m’asseoir ou m’allonger, d’abord je serai trempée mais qui sait si… [elle entend des bruits qui ne sont pas humains, et qu'elle n'est pas sûre d'associer à un animal en particulier. L'angoisse vient du fait qu'elle ne peut pas les voir, peu importe que ce soit des rats ou autre chose. On parle de patauger aussi, alors que les araignées et les serpents ne pataugent pas. On l'imagine dans une sorte d’égout donc peut-être rester sur les rongeurs ?]
Il y a aussi autre chose, un sentiment, la certitude que je suis observée ailleurs [Un sentiment - une certitude, sont deux choses différentes. Avoir le sentiment de quelque chose, c'est proprement inexplicable, car cela peut tenir d'une intuition. Avoir la certitude de quelque chose, c'est que cela s'avère un fait avéré par des preuves.] Étaient-elles ainsi les oubliettes d’antan ? Ou alors suis-je morte et enterrée entre quelques planches qui déjà pourrissent et ne protègent plus d’un sol détrempé ?
Que puis-je faire ? Attendre que ça se passe ? Gratter le sol ou tambouriner au mur ? Cette robe n’ayant pas de ceinture, je ne pourrai même pas me pendre si je ne trouve pas de solution. [Commence-t-elle à désespérer ?]
J'ai perdu la notion du temps : depuis quand j’erre dans ces six mètres-carrés ? Deux heures, quatre, comment mesurer sans repère. Si au moins il se passait quelque chose. Allez, tant pis pour la robe, je m’assieds en tailleur. Il y a bien un peu d’eau mais c’est surtout très humide, en plus j’ai envie de faire pipi, mais où ?
Avec l’odeur de croupi [d'eau croupie ?] qui règne ici, vas-y, ça se mélangera et puis je me sentirai mieux. À peine accroupie, je ressens un frôlement entre mes cuisses, je me relève vite… Qu’est ce que c’était ? [Aha!]
J’ai même poussé un petit cri dans le vide !
Pourquoi ? « POURQUOI ? » Je crie.
Après avoir soulagé ma vessie comme un homme, je m’appuie au mur, je le suis à ma hauteur, puis les mains en l’air, rien que du ciment s’effritant, je me baisse au ras du sol, peut-être une issue, je l’ai déjà parcouru à plusieurs reprises, vaines tentatives, mais on ne sait jamais. Un trou ! À trente centimètres du sol, je crois que je peux y ramper. J’y vais sans hésiter, soulagée d’agir !
C’est de la boue, je rampe dans un mélange de terre et d’eau, ça schlingue ["schlingue", peut-être trouver un autre terme ? ex : l'odeur me prenait la gorge, l'odeur me piquait les yeux] de plus en plus et chaque fois que j’essaie de m’aider de mes jambes et de mes pieds, je sens que quelque chose veut s’insinuer, ["quelque chose veut s'insinuer" ? Je n'ai pas compris ni quoi, ni où] alors je ne progresse que de mes seuls bras. Plusieurs fois, je perçois des aspérités, ma tenue doit en être toute déchirée. J’avance lentement, mais au moins je bouge et cela me redonne du courage.
O.K, donc voilà pour le moment, c'est ce que j'ai trouvé à redire. Il y a quelques choses que j'ai dû rater, et encore quelques commentaires à faire. Notamment sur un élément qui reste intriguant : c'est qu'à un moment de ton texte, on sent presque un brin d'érotisme. Je parle du moment où elle découvre sa tenue, qui a l'air - ma foi - très sexy. S'ensuit le prénom d'un homme dans le même paragraphe. Dans ma tête, ça n'a fait qu'un tour. J'ai tout de suite vu une sorte de jeu sombre et sensuel. Pourtant, tu délaisses ce côté pour te focaliser sur la situation présente. Or, ce qui me paraît important avec les textes d'angoisse, c'est ce que le personnage peut bien ressentir. Pense-t-elle à un homme qui aurait pu l'emprisonner ? Le fait qu'il fasse nuit, qu'elle soit seule, peut alimenter toutes les pensées qui lui passent par la tête. De là, naît l'angoisse : la solitude, l'obscurité, l'inconnu, le froid. Là, les pensées déraillent, on perd nos repères. On imagine des ombres sur le mur, on croit qu'il y a quelqu'un, sans pouvoir l'affirmer avec certitude toutefois. Nos récits d'horreur prennent vie dans notre tête avant de prendre vie autour de nous.
Pour le coup, je ne sais pas si tu comptes continuer cette histoire ? Je suppose que tu as de toute évidence toutes les réponses, mais moi je me demande bien où ça mène
En résumé, selon moi, ce qu'il faut à ton récit, c'est vraiment alimenter la peur de l'héroïne. Tu avais commencé à utiliser les cinq sens pour cela : l'obscurité (vue); l'odeur d'eau croupie (odorat) ; les bruits d'animaux (l'ouïe) ; l'eau au sol, le froid (le toucher), ... Accentue encore ! Quelle consistance ont les murs ? Sont-ils humides ? froids ? de pierre ? Le sol tremble-t-il sous ses pas ? Entend-on le vent ? etc.
J'espère avoir aidé en tout cas et bonne continuation pour ton ou tes textes ^^
Re: Elle est le sang ( angoisse - fantastique) commentaire
Merci de l’analyse de mon début de texte et contente de te revoir. J’avais affiché ce début de novella, mais en réalité, je ne sais pas trop si je terminerai le premier jet un jour, je pense que oui car certaines idées sont très originales. Mais c’est un récit difficile puisque j’invente un monde et qu’en plus il n’y a qu’un personnage et une présence, et, à un moment une adversaire qui veut la tuer. Il faudrait donc que je me replonge dedans et cela demande du temps disponible. Par contre tes remarques comme celles de Kwelly et Nayla, sont justifiées pour la plupart. Les erreurs sur les temps, les descriptions incomplètes, vous avez raison. Mon désir c’est un texte qui décrit, oui, mais à aucun moment n’explique, car il n’y a pas d’explication.
Je vais quand même prendre un peu de temps pour corriger ce début.
Merci encore !
- Spoiler:
Un peu comme le premier "cube", mais sans le côté relationnel, changeant non de cube mais carrément de cadre (un endroit pour la noyer, ailleurs où elle se perd et revient toujours au même point, un endroit où elle est poursuivie par une bête sans savoir ce que c’est, un lac volcanique et acide, une pièce aux dimensions variables, chaque mur s’éloignant au fur et à mesure qu’elle en approche…).
Alors oui, il y aura un certain érotisme mais elle y sera contrainte et plutôt dans le genre exhibitionniste. En réalité j’ai pensé au premier "Tomb Raider" (le seul jeu de ce genre auquel j’ai joué) où il n’y a quasiment que Lara Croft, et aussi à Escher. Et surtout, rien n’expliquera la raison de son aventure.
Je vais quand même prendre un peu de temps pour corriger ce début.
Merci encore !
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Re: Elle est le sang ( angoisse - fantastique) commentaire
Ah, je comprends. En lisant ta réponse concernant le récit de ton personnage, j'ai pensé un peu à Alice aux pays des merveilles, sauf que dans ton cas, c'est plutôt une aventure sombre et oppressante.
Le côté érotique est intéressant, en tout cas (je sais, je me répète, mais je suis fan du genre.)
Le côté érotique est intéressant, en tout cas (je sais, je me répète, mais je suis fan du genre.)
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