IMPERIALDREAMER
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache
64.99 € 129.99 €
Voir le deal

Commentaires de Dérive

+3
Elfe d'Argent
MémoireDuTemps
Oceanywenty
7 participants

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Commentaires de Dérive

Message  Oceanywenty Dim 30 Juin 2013 - 23:25

Lien vers le premier chapitre:

 https://imperialdreamer.1fr1.net/t4503-derive

Merci Smile

Ocean
Oceanywenty
Oceanywenty
Talent Habitué
Talent Habitué

Nombre de messages : 119
Localisation : New Jersey, USA
Votre talent : Écriture
Points : 66
Date d'inscription : 29/06/2013

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  MémoireDuTemps Lun 1 Juil 2013 - 17:58

J'ai commencé à bêta-lire ton texte, j'afficherai bientôt.
MémoireDuTemps
MémoireDuTemps
Admin

Féminin Nombre de messages : 1517
Age : 53
Localisation : À l'est, là où les lérots vont boire
Emploi/loisirs : lérotte numérique
Votre talent : Écriture
Points : 867
Date d'inscription : 12/02/2011

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Oceanywenty Mar 2 Juil 2013 - 0:15

Merci Smile

Tremble Smile
Oceanywenty
Oceanywenty
Talent Habitué
Talent Habitué

Nombre de messages : 119
Localisation : New Jersey, USA
Votre talent : Écriture
Points : 66
Date d'inscription : 29/06/2013

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Elfe d'Argent Mer 3 Juil 2013 - 8:46

Bon, je tente.

Elle est assise dans un coin, les jambes repliées sur le ventre, le menton posé sur les genoux. Elle ne tremble plus, en tout cas plus  répétition à cause des effets de la drogue. Elle a juste froid. Le toit du hangar en ruine laisse filtrer l’eau qui forme, sur le ciment, de petits lacs sombres qui s’étirent, parfois  je l'aurais enlevé car il ne rajoute rien en un réseau de rivières, qu’elle regarde couler avec fatalité.
Elle  quel est son nom, important si c'est un premier chapitre ! bouge vers la droite pour rester dans une zone sèche, sans changer de position, se contentant de trainer son derrière. familier enfin ça dépend à qui tu adresses ce texte L’abri tiendra quinze minutes supplémentaires, ensuite elle devra se déplacer, à moins qu’elle ne décide de plonger à nouveau et d’ignorer l'humidité qui ne manquera pas de mouiller son postérieur.
 Elle ne pense pas que cela sera le cas. Derrière le grillage de sa cage, qui autrefois servait à entreposer des marchandises sensibles, la femme l’observe en fumant une cigarette chinoise dont elle reconnaît l’odeur lourde et fade.
 Elle n’aime pas les Chinois, sans doute parce qu’elle est japonaise, en tout cas du côté de son père, et elle n’apprécie pas cette Chinoise-là tout particulièrement.pas facile à évier ces répétitions! asiatique? 
Madame Li, que tout le monde connaît dans les rues de Chinatown, est à la tête d’un des gangs les plus violents du quartier, contrôlant une bonne partie du trafic de drogue et du racket.
Comme à son habitude, Li porte une combinaison de motard rouge et noire, un dragon dessiné dans son dos, le signe distinctif de son clan. Tous les Chinois se sentent obligés d’utiliser des dragons, répétition aussi, pour les non chinois, ils se ressemblent tous.
Li est donc comme toutes les Chinoises, à éviter ces répétitions de groupe de mots ou en tout cas à l’idée qu’elle s’en fait: yeux et cheveux comme l’ébène autour d’un visage rond et impassible. Plus grande que la moyenne, un mètre soixante-dix, estime-t-elle, bien que cela soit difficile à juger à cause des bottes à talons hauts qui accentuent la taille de ses jambes gainées de cuir.
Elle ne parle pas beaucoup, mais quand elle le fait, sa voix est calme, avec une étrange tonalité métallique. Elle s’exprime surtout en anglais, sans doute parce que comme beaucoup de New-Yorkais, elle encore elle! mais là il s'agit de Li est le résultat de curieux mélanges de culture. Parfois, elle passe au chinois, surtout pour donner des ordres, mais elle connaît aussi l’espagnol. On ne vit pas dans les rues de New York sans maitriser maîtriser un minimum l’espagnol. 
La jeune femme dans la cage attend encore, fixant avec un intérêt extrême un bout de papier qui flotte maintenant sur une des rivières qui dévale dans un des répétition canyons de ciment. À chaque embranchement, elle se demande le chemin qu’il prendra et où il dérivera. Elle s’y connaît en dérive, on peut même la qualifier de « dériveuse » à voir s'il est nécessaire d'insister avec ce mot professionnelle, c’est plus élégant que junkie ou camée. Elle  qui est l'héroïne euh, pardonne le jeu de mots involontaire a tout essayé : le crack, l’héroïne, la colle et des tas d’autres substances plus ou moins nocives.
Assise sur le ciment glacé, la réalité lui parait horrible, nauséabonde et froide. Elle n’est certes pas dans un des meilleurs quartiers de la ville, probablement dans un hangar désaffecté d´une des nombreuses zones sinistrées qui bordent la rivière, mais l’endroit est particulièrement glauque. L’entrepôt, dont la structure métallique rouillée se dresse au milieu d’un « no man’s land » boueux, sert de refuge au gang. La lumière instable des tubes au néon projette des ombres sur les couvertures et les murs de cartons qui divisent la surface en une multitude d'espaces. Certains vivent ici, en compagnie des rats, d’autres n’y viennent que pour le business ou pour jouer aux cartes avec les autres membres du groupe.
La Chinoise se débarrasse finalement de sa cigarette qu’elle envoie dans un des petits lacs. Cela donne à la prisonnière une raison pour lever la tête. Elle y réfléchit un peu, puis exécute le geste, lentement, à la manière d’un lézard observant un élément particulièrement inintéressant du décor.
- Tu as meilleure mine.
Elle là, c'est Li l’examine comme un maître évaluerait un chien sortant d’une longue maladie. Elle parait satisfaite, indifférente quand même, juste pour lui montrer qu’elle n’y attache qu’une importance toute relative, néanmoins contente du travail effectué. Une tâche d’une ampleur considérable, doit-elle admettre, sans doute l’équivalent humain du renflouement du Titanic.
Bien entendu, la jeune femme ne répond pas. Elle se traine traîne depuis deux mois dans la cage, en proie aux démons du manque, se roulant sur le sol comme un animal agonisant. Elle ne se souvient pas de grand-chose, juste des ombres venues la nourrir et la nettoyer pendant qu’elle hurlait de douleur, mais aussi de colère. Elle n’a rien demandé à personne, surtout pas un sauvetage alors qu’elle s’était appliquée à se détruire avec une précision parfaitement japonaise.
La femme a un nom: Li ouvre la porte de la cage et lui fait signe de sortir.
Elle reste assise, faisant attendre la Chinoise, qui d’ailleurs semble s’en moquer et en profite pour allumer une nouvelle cigarette. Entre Asiatiques, le temps n’a pas la même importance et elle sent qu’elle pourrait encore patienter une heure, voir quelques jours si nécessaire.
Elle se relève; petite silhouette frêle vêtue d’un chandail noir dont la capuche cache une bonne partie du visage.
Elle suit la Chinoise a un nom: Li à travers l’entrepôt, se faufilant d’une salle à l’autre, glissant sous des couvertures, escaladant par moment des caisses, pour déboucher dans un espace plus grand encombré de cartons. participes présent très proches 
Sur le chemin, les membres du gang, des adolescents en majorité, la saluent avec respect : courbettes approximatives ou simplement hochements de tête. Les conversations s’arrêtent et les regards se tournent vers elle. Parfois, elle lance quelques mots en chinois, mais se contente souvent de passer, la tête haute comme une reine traversant son royaume.
Elles montent des escaliers en métal, en prenant participes présent très proches soin de ne pas s’appuyer à la rambarde tordue qui, à certains endroits, plonge vers le vide. La structure tremble sous les talons de la Chinoise qui n’y prête aucune attention, redouble même le rythme pour affirmer son pouvoir sur les objets qui l’entourent et lui obéissent.
Depuis la passerelle, la jeune femme jouit d’une vue sur le hangar. Au fond, elle distingue sa cage, puis le complexe labyrinthe des salles improvisées et des gens qui y vivent. Des Asiatiques pour la plupart, mais également quelques blancs.
Elles entrent dans un bureau meublé d’une table et d’un canapé défoncé qui vomit ses ressorts. Les murs sont encombrés de vieux calendriers jaunis, mais aussi de notes en chinois. Un chat dort sur une des étagères au milieu de boîtes en carton. Elle ne parle pas bien le mandarin, mais elle la camée a un nom ou pas? reconnaît quand même le mot : soupe. Elle le sait, car elle en a dérobé un certain nombre dans les magasins de Chinatown. Elle a d’ailleurs beaucoup volé et parfois un peu tué. on ne comprend pas là: tué pour de la came, du fric?  Pas vraiment volontairement, mais plutôt par accident, perdue dans les délires artificiels de son monde chimique.
La Chinoise caresse le chat qui l’ignore complètement, puis s’installe sur une chaise laissant la jeune femme debout devant elle, les bras croisés, examinant tranquillement les lieux avec la même application que si elle se trouvait au musée d’art moderne. Il y a pas mal de babioles chinoises, sans doute ajoutées à la décoration originale des ouvriers qui semblaient plus intéressés par l’anatomie féminine que les porcelaines.
Personne ne rompt le silence.
Ce n’est d’ailleurs pas le moment.
Un homme entre avec du thé. Il est servi dans des verres; pas comme les Asiatiques qui le boivent dans des tasses, mais plutôt comme les Arabes. Les verres répétition sont sales et ébréchés. Rien de surprenant, les Chinois sont des gens négligés qui se complaisent dans la crasse ; un peu comme les cochons qu’ils affectionnent tant. Tout cela passe dans la tête de la jeune femme qui suit des yeux le loufiat aux allures de tueur. Elle prend le liquide ambré entre ses mains comme si elle voulait se réchauffer.
Li boit délicatement en l’observant. Son regard ressemble à celui du chat, rusé et hautain, avec un soupçon de convoitise. Elle la connaît de réputation comme tous ceux qui vivent dans le quartier. Elle ne se rappelle pas lui avoir adressé la parole.
Elle a peut-être acheté de la dope à un de ses dealers, voire même à plusieurs. Elle en a acheté beaucoup et à peu près à tout le monde. Parfois, elle en a volé, comme à ce type qu’elle a assassiné, alors qu’il voulait la violer contre le mur d’une ruelle entre les poubelles d’un restaurant. Il lui semble qu'il arborait également des tatouages de dragons sur les bras.
Elle brûle de lui demander ce qu’elle attend. Elle s’abstient, car elle s’est promis de ne plus rien réclamer à personne. Elle ressent aussi l’envie de se défouler un peu, éventuellement en cassant quelques porcelaines, ou même en étranglant le chat, mais bien entendu elle se maitrise,maîtrise  se contentant de boire son thé comme si tout cela relevait de la plus parfaite normalité.
Li termine son verre, le pose délicatement entre deux piles de vieux papiers et sort d’une des poches de sa combinaison un portefeuille en cuir noir.
Elle le reconnaît puisque c’est le sien.
La Chinoise l’ouvre, les yeux fixés sur la jeune femme qui trempe encore ses lèvres dans le liquide bouillant, comme si tout cela ne la concernait pas.
Autant qu’elle puisse s’en souvenir, son portefeuille ne contient absolument rien de valeur. Juste une photographie de ses parents qu'elle ne regarde plus depuis longtemps, depuis ce jour où elle a décidé de plonger, seule, comme elle aurait toujours dû l’être.
- Kayo Sato. Née en 1985 à New York.enfin !
Elle examine à nouveau le permis de conduire, le retourne entre ses doigts comme si elle n’y croyait pas vraiment, puis ajoute avec cette même voix monotone et métallique.
- Sexe masculin.
Il, puisque c’est bien un garçon, pose le verre à son tour et caresse le chat qui se met à ronronner. Comme beaucoup de gens, la Chinoise le prenait pour une fille. Il ne le désire pas, mais son corps gracile et androgyne ne ressemble pas à celui d’un mâle et encore moins son visage aux traits particulièrement fins et dépourvus de pilosité.
- Mes hommes ont été surpris quand ils t’ont changé pour la première fois.
Elle dépose le carnet devant elle, bien en évidence, et ignore le reste du contenu, se concentrant sur le document comme s’il représentait le centre du problème.
C’est sans doute le cas. Jamais il n’a pu mener une existence normale et nouer des relations avec les autres adolescents. Pour certain, il est homosexuel pour d’autres, un monstre, une anomalie de la nature. Pour tous, il est devenu sujet de blagues et d’humiliation.
Il ferme les yeux, chasse la colère, parce qu’elle ne fait plus partie de sa vie, d’ailleurs sa vie n’existe plus ou en tout cas c’était ce qu’il avait décidé quelques années plus tôt.
- Je comprends mieux, ajoute la Chinoise. C'est difficile.
Il se débarrasse de la capuche du chandail et révèle le visage qu’il hait tant, si féminin, si angélique dans la perfection des traits. Même les cheveux, pourtant coupés court, n’arrivent pas à le durcir.
- Êtes-vous assistante sociale?
C’est la première fois qu’elle l’entend parler. Sa voix n’a rien de masculin, pas assez grave pour appartenir à un homme, même si le ton est tranchant et sec. Elle sent un peu de colère et approuve d’un geste de la tête. Dans son monde, l’agressivité est une attitude saine.
-          Un peu. Je t’ai sauvé la vie en te ramassant dans cette ruelle. Je me considère donc en quelque sorte responsable.
-  Si vous me disiez ce que vous désirez?
Li sourit. Le chat vient de quitter son étagère et s’installe sur le bureau en repoussant une pile de documents qui finit sur le sol.
-           Au début, je voulais t’éliminer. Tu as quand même tué un de mes hommes…mais maintenant, je n’en suis plus convaincue, ajoute-t-elle pensivement.
Kayo hausse les épaules avec fatalité. Il ne se sent pas vraiment concerné. Il ressent l’envie de sortir, de se procurer un peu de drogue et de plonger à nouveau. La Chinoise le fixe avec intensité. Il connaît bien ce regard, il y devine de la curiosité, vraisemblablement une certaine attraction avec une légère pincée de dégoût, probablement de dédain.
- Peut-être ai-je des projets pour toi…
Il ne dit rien, observant à travers les fenêtres sales du bureau, le déchargement d’un camion qui vient de reculer dans le hangar. Des hommes en armes se déploient, pendant que d’autres transportent la cargaison. Il doute que les projets de madame Li ne correspondent à ses propres plans.
- Je peux te donner ce que tu n’as jamais obtenu.
Il tourne la tête vers la Chinoise, pas complètement, pour ne pas abandonner son petit spectacle personnel, mais assez pour voir le visage souriant et mystérieux de son interlocutrice.
- C'est-à-dire?
Elle caresse le chat entre les oreilles, contente d’avoir attiré pour la première fois la curiosité de Kayo. Ce mélange de féminité et masculinité la fascine. Un esprit d’homme enfermé dans un corps de femme. À moins que cela ne soit l'inverse. Par instant, c'est à un mâle qu’elle parle, il en a les mouvements, la manière et aussi la mentalité et à d'autres moments elle se retrouve face à une femelle avide de plaire et de séduire. Elle devine la souffrance qu’il doit éprouver et le calvaire qu’il endure à chaque instant. Elle comprend son désir de destruction et sa plongée dans les rêves artificiels de la drogue. Elle a décidé de l’emmener sur son propre chemin, dans sa quête de pouvoir, de le transformer et de lui donner une nouvelle existence.
- Je t’offre le respect que tu n’as jamais obtenu et une place parmi les autres.
Kayo éclate de rire.
- Êtes-vous Dieu?
Le chat choisit de s’en aller tout comme le camion qui démarre bruyamment. curieuse phrase


Une histoire qui est là mais qui demande à être restructurée! Une avalanche de Elle qui assomme le lecteur puis idem avec les Il. Il est important de donner un nom à tes personnages dès le début, même si je comprends pourquoi tu joues si longtemps avec la dualité homme-femme du héros. Les descriptions sont intéressantes, la trame se suit bien. Alors, on remonte les manches et on s'y met ! Car tu as les idées, reste à mettre en forme.
Elfe d'Argent
Elfe d'Argent
Talent Hasardeux
Talent Hasardeux

Masculin Nombre de messages : 64
Age : 68
Localisation : Soeurdres 49
Emploi/loisirs : formateur en travaux paysagers. J'adore écrire, lire, m'occuper de mon jardin d'ornement, randonner...
Votre talent : Écriture
Points : 39
Date d'inscription : 13/06/2013

http://jeanloupchevillard.unblog.fr

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Oceanywenty Mer 3 Juil 2013 - 13:51

D’abord merci pour tes commentaires.

J’aimerais poser quelques questions et aussi donner quelques explications.

Le but de ce chapitre est effectivement l’introduction du personnage.

L’introduction se fait, j’essaye en tout cas, d’une manière visuelle. Un peu comme si une caméra, en temps réel (d’où le choix du présent) observait les deux personnages.

La caméra regarde, elle ne comprend pas. La camera ne connait pas le nom et voit ce qu’elle voit, d’où la confusion entre le ELLE et  le IL. Il me paressait absolument illogique de supposer connaitre le nom du personnage et de ne pas connaitre son sexe (je ne vois pas trop la logique). D’où, cette insistance permanente (et peut être finalement désagréable) du ELLE / IL. J’étais consciente de la chose mais il ne m’a pas semblé que c’était musicalement gênant.

C’était donc le but du style et de la forme de rester visuel.

J’ai un peu joué le même jeu sur Chinois / Chinoise / Li et ceci pour quelques raisons :


-          D’abord parce que pour le personnage, qui est Japonais, le Chinois c’est un peu le niveau du chien, c’est à peine si un Chinois a un nom.  Les Japonais n’aiment pas les Chinois, un Chinois c’est un Chinois J. Appelez une personne par son nom ou par un autre terme donne une autre perception et je voulais aussi refléter la perception de Kayo. C’est juste une Chinoise.


-          Chinoise me permet d’éviter les répétions de temps en temps avec le nom du personnage ‘Li’. En règle générale est-il préférable d’éviter le remplacement d’un nom propre par une autre dénomination ou juste répéter le nom propre par souci de précisions ?


Les quelques autres répétitions (verres, etc..) sont des erreurs et je vais les corriger de suite. Même chose pour les quelques autres corrections. J’hésite encore sur elle et mes Chinois J


Merci pour ces premiers commentaires.
Oceanywenty
Oceanywenty
Talent Habitué
Talent Habitué

Nombre de messages : 119
Localisation : New Jersey, USA
Votre talent : Écriture
Points : 66
Date d'inscription : 29/06/2013

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Elfe d'Argent Mer 3 Juil 2013 - 16:23

J'avais bien senti ton idée mais c'est vrai que ça fait lourd. As-tu eu d'autres avis car le mien n'est qu'une façon de voir.
Cordialement !Smile
Elfe d'Argent
Elfe d'Argent
Talent Hasardeux
Talent Hasardeux

Masculin Nombre de messages : 64
Age : 68
Localisation : Soeurdres 49
Emploi/loisirs : formateur en travaux paysagers. J'adore écrire, lire, m'occuper de mon jardin d'ornement, randonner...
Votre talent : Écriture
Points : 39
Date d'inscription : 13/06/2013

http://jeanloupchevillard.unblog.fr

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Oceanywenty Jeu 4 Juil 2013 - 12:06

Pas encore non Very Happy
Oceanywenty
Oceanywenty
Talent Habitué
Talent Habitué

Nombre de messages : 119
Localisation : New Jersey, USA
Votre talent : Écriture
Points : 66
Date d'inscription : 29/06/2013

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Pilgrim Sam 6 Juil 2013 - 16:39

Bonjour,
je m'excuse d'abord pour cette bêtalecture superficielle. Ton passage est un peu long. Du coup, je n'ai pas eu le temps de lire en profondeur et en détail. Je ne ferai donc que quelques remarques générales.
Il y a beaucoup de qualités. On sent un fort potentiel. Et on voit que tu as réfléchi à ton histoire, à sa construction. Tu poses le décor et tes personnages, tes descriptions sont plutôt travaillées et donnent du corps à ton texte. Pourtant, j'ai eu un peu de mal à accrocher.
Je me suis demandé pourquoi, et j'ai trouvé quelques réponses à cette difficulté que j'éprouvais à te lire. Il ne s'agit, bien sûr, que d'avis personnels et il est probable que d'autres ne les partageront pas.
 
Spoiler:

Voilà pour l'essentiel ! J'espère que je n'ai pas été trop confus dans mes remarques. Et je répète qu'elles n'expriment que mon ressenti... Il se peut très bien que je sois dans l'erreur !
Pilgrim
Pilgrim
Talent Confirmé
Talent Confirmé

Masculin Nombre de messages : 390
Votre talent : Écriture
Points : 242
Date d'inscription : 12/07/2010

http://benoitcamus.eklablog.com/

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Oceanywenty Lun 8 Juil 2013 - 13:39

Merci pour tes commentaires.

Oui, j’avais fait ce choix de phrases lourdes et longues, d’accumulation de participes, d’hésitations, pour rendre le style lent comme le sont les personnages, qui prennent leur temps, parlent peu, etc..

À cela s’ajoute des phrases plus explicites comme :

Elle y réfléchit un peu, puis exécute le geste, lentement, à la manière d’un lézard observant un élément particulièrement inintéressant du décor.

Entre Asiatiques, le temps n’a pas la même importance et elle sent qu’elle pourrait encore patienter une heure, voir quelques jours si nécessaire.

Etc.

Le ‘je’ reste en effet une possibilité.

Ma conclusion pour l’instant, c’est que ce que vous remontez fut volontaire (c’est déjà cela ^^), mais malheureusement ne semble pas servir le lecteur en rendant la lecture agréable. Peut-être cette volonté d’avoir un lien entre la forme et le style est juste trop évidente, trop voyante et manque de la subtilité nécessaire pour rendre le texte agréable.

Je pense que pour un premier essai, j’aurais dû partir sur un style plus neutre et direct et me concentrer sur l’histoire et la précision des phrases plus que le style en lui-même.
Oceanywenty
Oceanywenty
Talent Habitué
Talent Habitué

Nombre de messages : 119
Localisation : New Jersey, USA
Votre talent : Écriture
Points : 66
Date d'inscription : 29/06/2013

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Pilgrim Lun 8 Juil 2013 - 17:00

Je n'ai pas "accroché" mais cela ne veut pas dire que d'autres n'accrocheront pas. Il serait intéressant d'avoir des avis supplémentaires.
 
Et puis la lecture ne doit pas forcément être agréable, tu peux vouloir mettre ton lecteur dans un état d'inconfort, si cela sert ton propos et ton sujet... Non, mon impression était que ça manquait de cohésion et de cohérence mais, je le répète, d'autres n'auront pas forcément cette impression et ce qui me gêne plaira peut-être à un lecteur différent...

 Ce qui importe, c'est que toi tu saches ce que tu veux, où tu vas, quel sentiment tu veux faire passer, ce que tu as envie que ton lecteur ressente, pourquoi tu utilises tel ou tel procédé de narration, si tel effet sert ou s'il est gratuit, s'il est en phase avec l'ambiance, l'atmosphère, etc, etc...

Un questionnement, donc, sachant que la matière est là et... fort prometteuse. Smile
Pilgrim
Pilgrim
Talent Confirmé
Talent Confirmé

Masculin Nombre de messages : 390
Votre talent : Écriture
Points : 242
Date d'inscription : 12/07/2010

http://benoitcamus.eklablog.com/

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  MémoireDuTemps Lun 8 Juil 2013 - 18:24

Spoiler:
J’ai mis pas mal de commentaires, mais je suis bien rentrée dans ton histoire et je la trouve intéressante, bien racontée, ton écriture est claire, lisible, variée et tu changes parfois ton style sans que ça dérange. Très peu de fautes, tu maîtrise très bien.
 
Ce qui m’a un peu gênée :
-         typographie / ponctuation, mais tout dépend si tu comptes ou non faire publier en France, puisque les règles sont différentes
-         des passages un peu plus faibles, avec parfois trop de répétitions ou d’adverbes, alors qu’ailleurs tout passe… je pense que c’est un peu volontaire de ta part, de même pour quelques phrases longues.
 
Ce qui m’a plus gênée, et cela peut nécessiter réflexions ou débats :
-         virgules parfois mal placées, AMHA *
-         cette insistance répétitive à insister à un moment sur le "elle" un peu avant de révéler que c’est il, finalement je me demande si tu ne devrais pas insister moins à cet instant, le lecteur serait plus surpris de la révélation
-         la difficulté à savoir qui raconte vraiment car parfois trop proche, intimiste avec le personnage central ou au contraire très distant… l’intimité sied mal à un récit en vue objective ou alors un peu sous forme interrogative
-         conséquence de la remarque précédente : j’ai été gênée comme tu parles des races, ce qui passerait parfaitement par contre si ces "réflexions" faisaient partie du subjectif de tes acteurs.

Malgré tout, j’aime vraiment beaucoup, je marche dans cette histoire, parfois j’ai pensé à Kill Bill ou aussi d’autres histoires japonaises (que j’ai regardées uniquement dans la vue de l’écriture de mon roman). Je trouve l’atmosphère du lieu aussi très bien rendu, la situation est prenante.

 
Le plus :
-         rédaction très bien mene
Le moins
-         point de vue du narrateur



* AMHA : à mon humble avis
MémoireDuTemps
MémoireDuTemps
Admin

Féminin Nombre de messages : 1517
Age : 53
Localisation : À l'est, là où les lérots vont boire
Emploi/loisirs : lérotte numérique
Votre talent : Écriture
Points : 867
Date d'inscription : 12/02/2011

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Oceanywenty Mar 9 Juil 2013 - 13:54

Tout d’abord et une fois encore, merci pour vos précieux commentaires. J’ai de la matière pour réviser le texte et y réfléchir à nouveau.

Quelques réponses /  commentaires :

1.       Pour la ponctuation merci, j’ai parfois un peu de mal avec les virgules et point-virgule et il m’arrive de les changer dix fois de placeJ. Si vous avez un bon ‘guide’ sur le sujet, je suis preneuse

2.       Pour le ‘tab’ des dialogues, je n’y avais pas encore prêté attention à ce niveau, mais je vais modifier.

3.       Les répétitions signalées sont des erreurs de ma part que je vais corriger.

En relisant d’autres chapitres, je me suis rendu compte que le narrateur et le personnage ne faisaient souvent qu’un, exprimant les pensées des personnages. Je reverrais cela aussi.

Pour les Chinois, je vous rassure, j’adore les Chinois (d’où ma connaissance de Chinatown], mais dans le style, et un peu aussi par humour, j’ai voulu croqué pas mal de clichés des Chinois. Je vous posterais à l’occasion le passage du restaurant, je pense que c’est celui qui joue le plus avec cela. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer avec ces clichés chinois et Japonais, Kayo finit d’ailleurs par s’en moquer ouvertement.

Chaque personnage trimballe ces clichés par exemple :

Kate que Kayo trouve bavarde et agitée, ce qu’il englobe souvent sous l’expression très Américaine.

Monsieur Yu dont le rôle et la place grandit dans l’histoire. C’est le gorille typique des histoires de mafia.

Li et ensuite la maman de Madame Li, personnage que j’adore, qui sont les Chinois typiques de Chinatown.

C’est une des caractéristiques de ce pays et particulièrement de New York, ou les cultures se croisent et parfois se mélange ntmystérieusement. Il y en a tellement que c’est comme une mosaïque de clichés, d’images en couleur.
Oceanywenty
Oceanywenty
Talent Habitué
Talent Habitué

Nombre de messages : 119
Localisation : New Jersey, USA
Votre talent : Écriture
Points : 66
Date d'inscription : 29/06/2013

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Kwelly Dim 21 Juil 2013 - 9:42

Bah... avec un peu de retard, une petite bêta Razz 
En gros, j'ai bien accroché, sauf que, il y ce moment fatidique où tu nous révèles qu'elle est un homme What a Face 
Là, il y a une cassure qui m'interroge encore, dans quel but ? La surprise ? Certes, mais là, elle m'a cassé dans le fil, en fait, j'avais déjà créé une image et tu fiches tout par terre, décrochage total ! Après j'avoue qu'il n'y avait plus l'entrain et la confiance. 
Voilà, pour le reste, prends ce qui te semblera utile Smile 



------------------------------------------------------------------------------------------------------

bêta:
 

 
Kwelly
Kwelly
Talent Confirmé
Talent Confirmé

Féminin Nombre de messages : 386
Localisation : Drome
Votre talent : Écriture
Points : 312
Date d'inscription : 02/06/2013

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Oceanywenty Ven 26 Juil 2013 - 11:58

Merci pour tes commentaires !
Oceanywenty
Oceanywenty
Talent Habitué
Talent Habitué

Nombre de messages : 119
Localisation : New Jersey, USA
Votre talent : Écriture
Points : 66
Date d'inscription : 29/06/2013

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  MémoireDuTemps Mar 6 Aoû 2013 - 10:52

Oceanywenty a écrit:
Spoiler:

Comme tu as remarqué, beaucoup de commentaires, mais surtout des détails à revoir… sauf le dialogue… dès le début j’ai décroché, à moins de faire des retours arrières permanents, je ne réussis pas à suivre, c’est vraiment rédhibitoire pour moi au point que je ne peux apprécier cet extrait… pourtant, une fois que tu auras indiqué par quelques incises, je pense prendre plaisir à te lire, comme ton premier extrait. Une incise n’alourdit pas et permet souvent d’ajouter des précisions, par exemple sur l’humeur, la manière de recevoir les dire… c’est loin d’être superflu pour le lecteur (moi je vais même très loin sur mes incises, trop loin m’a-t-on dit même ☺)
MémoireDuTemps
MémoireDuTemps
Admin

Féminin Nombre de messages : 1517
Age : 53
Localisation : À l'est, là où les lérots vont boire
Emploi/loisirs : lérotte numérique
Votre talent : Écriture
Points : 867
Date d'inscription : 12/02/2011

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Commentaire Kartos

Message  kartos Mer 21 Aoû 2013 - 20:23

Salut, 

je viens de parcourir ton texte car je vais prendre le temps de le relire. Ce qui m'apparait tout de suite c'est que j'ai du mal à suivre les pensées de kayo car il y a l'usage de "elle". je crois qu'il y a un équilibre à trouver entre ce que vis kayo et la position du narrateur.

c'est un premier retour assez brut mais je vais te relire

abdel
kartos
kartos
Talent Hasardeux
Talent Hasardeux

Masculin Nombre de messages : 9
Age : 55
Localisation : lyon
Votre talent : Animateur
Points : 0
Date d'inscription : 20/08/2013

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Kwelly Lun 27 Jan 2014 - 19:16

Coucou Océane, pas le temps ce soir, mais je te prépare une bêta pour dans deux ou trois jours  Very Happy , j'ai commencé à lire et je trouve que tu as déjà fait un véritable travail de coupe ! Cool...
Kwelly
Kwelly
Talent Confirmé
Talent Confirmé

Féminin Nombre de messages : 386
Localisation : Drome
Votre talent : Écriture
Points : 312
Date d'inscription : 02/06/2013

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Kwelly Mer 29 Jan 2014 - 20:52

Coucou Océane, j'ai travaillé sur ton texte. Il est fluide et agréable à lire  Very Happy 
J'espère que mes petits commentaires t'aideront  Wink 




bêta:
Kwelly
Kwelly
Talent Confirmé
Talent Confirmé

Féminin Nombre de messages : 386
Localisation : Drome
Votre talent : Écriture
Points : 312
Date d'inscription : 02/06/2013

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Oceanywenty Jeu 30 Jan 2014 - 20:44

Merci pour tes commentaires et conseils. Je vais corriger cela.
Voici quelques réponses/question/éclaircissement/justification, cochez la case utile J


Il bouge vers la droite pour rester dans une zone sèche, sans changer de position, se contentant de trainer ses fesses. L’abri tiendra quinze minutes supplémentaires, ensuite il devra se déplacer, à moins qu’il ne décide de (plonger à nouveau) (j’ai du mal à visualiser ce que tu veux dire exactement par plonger) et d’ignorer l'humidité.

Visiblement, je dois détailler plus l’idée, ou mieux l’exprimer. Kayo, visiblement dans cette cage depuis longtemps, aux prises avec les démons du manque, ne vis pas vraiment dans la réalité. Il immerge pour des actions ponctuelles, comme dans ce cas le besoin très physique de reculer devant l’eau, et replonge dans son monde intérieur.

C’est d’ailleurs, je pense, l’un des thèmes de cette histoire. Comment une personne peut-elle dériver et surtout jusque ou ? Le premier chapitre se veut être (peut- être maladroitement) le ‘réveil’ de Kayo. Pendant deux cents pages, il va lutter contre ce réveil, contourner tout contact rugueux avec la réalité. Pour cela, il va utiliser plein de petits trucs, par exemple une introspection systematique, un regard de camera sur le monde s’attachant a plein de détails sans importance, changer de sujet en permanence ou maintenir deux conversations à la fois. C’est sa manière de gérer la réalité. Au bout des deux cents pages, ma réaction était que j’avais vraiment peu créé un monstre, un personnage échappant à toute logique.

Le jeune homme n’aime pas les Chinois ((celle-là tout particulièrement, sans doute à cause de ses origines japonaises.)) En fait, ici, on ne sait plus si c’est elle qui a des origines japonaises et je pense que tu parles des origines japonaises de Kayo…

En fait je me basais sur un fait culturel. La haine qui existe entre Chinois et Japonais. Les Japonais ont occupé la Chine et y ont commis des atrocités au cours de l’histoire digne des nazis. Si vous allez au Japon, vous sentirez ce sentiment (pas de haine, mais de dépréciation) entre les deux peuples pourtant assez proches. L’inverse est aussi vrai. Du coup une des raisons que Kayo n’aime pas les Chinois c’est d’être simplement Japonais. C’est un sentiment culturel très ancre dans cette région du monde. Je vais jouer beaucoup sur cela dans le roman et c’est aussi une des nombreuses dérives de Kayo. Peu à peu, il devient de plus en plus Chinois, mais continue, par jeu, mais par refus de la réalité de déprécier les Chinois.

La Chinoise se débarrasse de sa cigarette qu’elle envoie dans un des petits lacs. Cela donne au prisonnier une raison pour lever la tête. Il y réfléchit un peu, puis exécute le geste, lentement, à la manière d’un lézard observant un élément particulièrement trivial du décor. (Là, désolée je ne comprends pas à quoi il y réfléchit, quel geste il exécute lentement !)

C’est de nouveau un des comportements typiques de Kayo, prendre le temps de réfléchir à ses actions, de les faire lentement, très lentement, d’une part pour montrer que cela lui importe peu, mais fondamentalement pour essayer toujours de reculer le moment de l’action.
J’ai pris ici la comparaison avec un lézard. Si vous avez déjà eu ce genre de bête, vous aurez observé ce mouvement lent et parfaitement stupide de leur tête quand il regarde un truc nouveau et essaye de décider s’ils vont fuir ou le manger ou simplement continuer leur sieste éternelle. Il n’y a a priori rien a réfléchir, juste regarder, pourtant il réfléchit, longtemps avant de finalement bouger la tête. Imagine quelles seraient tes relations avec une personne qui pèse, chaque action.

Li l’examine comme un maître évaluerait un chien sortant d’une longue maladie. (L’image est brinquebalante, en fait un maître regarde généralement son chien avec amour et compassion ; et le verbe évaluer est ici à mon avis mal adapté) Elle parait satisfaite, indifférente quand même, pour lui montrer qu’elle n’y attache qu’une importance toute relative, néanmoins contente du travail effectué. (Beaucoup de contradictions, peut-on être satisfait et indifférent ? Ne pas attacher d’importance, mais être content du travail ? Je comprends que tu veux jouer sur les divers visages ou personnalités de Li, mais je pense que tu devrais retravailler l’image pour la rendre plus visuelle)

Je vais y réfléchir. Quelques commentaires et vos réponses pourraient m’aider dans la correction.
Un maitre regarde généralement son chien avec amour. Ce n’est pas le cas de Kayo et de Li. Tu ne les verras pas jamais exprimer de l’amour. C’est bien la seule chose qu’ils semblent incapables de montrer, en tout cas Li. Il y a des tas d’autres sentiments qui vont s’exprimer, la domination, la soumission, la peur, l’indifférence, mais pas l’amour. Tu n’y trouveras pas non plus la haine. Leurs sentiments sont beaucoup plus gris, plus ternes. Ils feront des choses terribles sans jamais ressentir des sentiments violents comme l’amour et la haine. C’est ce qui les rend monstrueux. Un être humain se base se le blanc et le noir, le chaud et le froid, etc.sur des dualités. Cela n’existe pas entre Kayo et Li. La seule dualité est un sentiment de domination et soumission qui apparaitra plus tard. Kayo se soumet à la vie, la vie l’entraine, il dérive.

Il suit Li à travers l’entrepôt, se faufilant d’une salle à l’autre, glissant sous des couvertures (j’ai relu deux fois, qu’est-ce que tu veux dire par là ? ils se glissent réellement sous des couvertures ?) escaladant par moment des caisses, pour déboucher dans un espace plus grand() encombré de cartons.

Je me rends compte que ma description est nulle ! On dirait du Chinois !

Kayo monte des escaliers en métal, en prenant soin de ne pas s’appuyer à la rambarde tordue qui, à certains endroits, plonge vers le vide. La structure tremble sous les talons de la Chinoise qui n’y prête aucune attention, redouble même le rythme pour affirmer son pouvoir sur les objets qui l’entourent et lui obéissent. (Comment un objet peut-il obéir ?)


Ummm oui  Very Happy 

Il n’est pas servi dans des tasses à la manière asiatique, mais dans des verres sales et ébréchés. Rien de surprenant, les Chinois sont des gens négligés qui se complaisent dans la crasse à l’instar des cochons qu’ils affectionnent tant. Tout cela passe dans la tête de Kayo (tu pourrais t’éviter cette précision, en fait je crois qu’en commençant ce passage par « il prend le liquide…, suffirait à créer une introspection et donc à te dégager d’une idée générale pour la rendre individuelle à ton héros) suivant des yeux le loufiat aux allures de tueur. Il prend le liquide ambré entre ses mains comme s’il voulait se réchauffer.


Oui. Et je dois dire que ce passage m’a déjà donné des maux de tête.
Oceanywenty
Oceanywenty
Talent Habitué
Talent Habitué

Nombre de messages : 119
Localisation : New Jersey, USA
Votre talent : Écriture
Points : 66
Date d'inscription : 29/06/2013

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Kwelly Ven 31 Jan 2014 - 19:37

coucou, j'ai lu tes réponses très intéressantes... Oceanywenty a écrit: 
Coucou,

 (plonger à nouveau) (j’ai du mal à visualiser ce que tu veux dire exactement par plonger) et d’ignorer l'humidité.

Visiblement, je dois détailler plus l’idée, ou mieux l’exprimer. Kayo, visiblement dans cette cage depuis longtemps, aux prises avec les démons du manque, ne vis pas vraiment dans la réalité. Il immerge pour des actions ponctuelles, comme dans ce cas le besoin très physique de reculer devant l’eau, et replonge dans son monde intérieur.

En fait, je pense que l'incompréhension nait d'un manque de repère, tu as une analyse psychologique de ton personnage que ton lecteur n'a pas encore ; lorsque tu l'auras bien installé dans ton récit, tu pourras jouer, mais je pense que c'est trop tôt, cela créé une confusion   Wink 

C’est d’ailleurs, je pense, l’un des thèmes de cette histoire. Comment une personne peut-elle dériver et surtout jusque ou ? Le premier chapitre se veut être (peut- être maladroitement) le ‘réveil’ de Kayo. Pendant deux cents pages, il va lutter contre ce réveil, contourner tout contact rugueux avec la réalité. Pour cela, il va utiliser plein de petits trucs, par exemple une introspection systematique, un regard de camera sur le monde s’attachant a plein de détails sans importance, changer de sujet en permanence ou maintenir deux conversations à la fois. C’est sa manière de gérer la réalité. Au bout des deux cents pages, ma réaction était que j’avais vraiment peu créé un monstre, un personnage échappant à toute logique. (très intéressant ton idée de fond  Very Happy )


Le jeune homme n’aime pas les Chinois ((celle-là tout particulièrement, sans doute à cause de ses origines japonaises.)) En fait, ici, on ne sait plus si c’est elle qui a des origines japonaises et je pense que tu parles des origines japonaises de Kayo…

En fait je me basais sur un fait culturel. La haine qui existe entre Chinois et Japonais. Les Japonais ont occupé la Chine et y ont commis des atrocités au cours de l’histoire digne des nazis. Si vous allez au Japon, vous sentirez ce sentiment (pas de haine, mais de dépréciation) entre les deux peuples pourtant assez proches. L’inverse est aussi vrai. Du coup une des raisons que Kayo n’aime pas les Chinois c’est d’être simplement Japonais. C’est un sentiment culturel très ancre dans cette région du monde. Je vais jouer beaucoup sur cela dans le roman et c’est aussi une des nombreuses dérives de Kayo. Peu à peu, il devient de plus en plus Chinois, mais continue, par jeu, mais par refus de la réalité de déprécier les Chinois.

Oui, je connais cette haine... mais c'est la structure de la phrase qui crée la confusion : Le jeune homme n'aime pas les chinois, sans doute à cause de ses origines japonaises, et celle-ci tout particulièrement... me semble plus claire. ((Mais c'est à toi de voir  Wink )



La Chinoise se débarrasse de sa cigarette qu’elle envoie dans un des petits lacs. Cela donne au prisonnier une raison pour lever la tête. Il y réfléchit un peu, puis exécute le geste, lentement, à la manière d’un lézard observant un élément particulièrement trivial du décor. (Là, désolée je ne comprends pas à quoi il y réfléchit, quel geste il exécute lentement !)

C’est de nouveau un des comportements typiques de Kayo, prendre le temps de réfléchir à ses actions, de les faire lentement, très lentement, d’une part pour montrer que cela lui importe peu, mais fondamentalement pour essayer toujours de reculer le moment de l’action.
J’ai pris ici la comparaison avec un lézard. Si vous avez déjà eu ce genre de bête, vous aurez observé ce mouvement lent et parfaitement stupide de leur tête quand il regarde un truc nouveau et essaye de décider s’ils vont fuir ou le manger ou simplement continuer leur sieste éternelle. Il n’y a a priori rien a réfléchir, juste regarder, pourtant il réfléchit, longtemps avant de finalement bouger la tête. Imagine quelles seraient tes relations avec une personne qui pèse, chaque action. (idem, explication intéressante et qui donne envie d'aller plus loin dans l'ouvrage  Laughing )

En fait, je n'avais déjà pas compris qu'il s'agissait du mouvement de sa tête ; pour moi le "geste" est assimilé à la main (j'ai peut être tord...) donc, déjà l'incompréhension quant au reste est tout à fait normal ! La réflexion... En fait je pense qu'il est dans un état de prostration et je ne sais s'il réfléchit ou décide de sortir de sa léthargie. Je trouve qu'il aurait été intéressant de créer un "stimuli" qui le ramène doucement à la réalité. Le geste de jeter la cigarette ne me semble pas suffisant sauf si cela entraine chez lui une réaction liée à un besoin, une envie ou quelque chose de connu qui le percute et l'"éveil"... Ce peut être un truc tout simple comme le rougeoiement de la braise... le crépitement lorsqu'elle touche l'eau... quelque chose d'infime qui sera le déclencheur de l'action de redresser la tête et de se replonger dans la réalité...



Li l’examine comme un maître évaluerait un chien sortant d’une longue maladie. (L’image est brinquebalante, en fait un maître regarde généralement son chien avec amour et compassion ; et le verbe évaluer est ici à mon avis mal adapté) Elle parait satisfaite, indifférente quand même, pour lui montrer qu’elle n’y attache qu’une importance toute relative, néanmoins contente du travail effectué. (Beaucoup de contradictions, peut-on être satisfait et indifférent ? Ne pas attacher d’importance, mais être content du travail ? Je comprends que tu veux jouer sur les divers visages ou personnalités de Li, mais je pense que tu devrais retravailler l’image pour la rendre plus visuelle)

Je vais y réfléchir. Quelques commentaires et vos réponses pourraient m’aider dans la correction.
Un maitre regarde généralement son chien avec amour. Ce n’est pas le cas de Kayo et de Li. Tu ne les verras pas jamais exprimer de l’amour. C’est bien la seule chose qu’ils semblent incapables de montrer, en tout cas Li. Il y a des tas d’autres sentiments qui vont s’exprimer, la domination, la soumission, la peur, l’indifférence, mais pas l’amour. Tu n’y trouveras pas non plus la haine. Leurs sentiments sont beaucoup plus gris, plus ternes. Ils feront des choses terribles sans jamais ressentir des sentiments violents comme l’amour et la haine. C’est ce qui les rend monstrueux. Un être humain se base se le blanc et le noir, le chaud et le froid, etc.sur des dualités. Cela n’existe pas entre Kayo et Li. La seule dualité est un sentiment de domination et soumission qui apparaitra plus tard. Kayo se soumet à la vie, la vie l’entraine, il dérive.

Si je suis ta réponse alors je dirais que l'image est mal choisie, pourquoi ? Parce qu'elle renvoi, même de façon inconsciente à l'affect. Je pense qu'une image plus "froide" dégagée du flot émotionnel que peut engendrer le maître et son chien, serait sans doute plus adaptée.




Il suit Li à travers l’entrepôt, se faufilant d’une salle à l’autre, glissant sous des couvertures (j’ai relu deux fois, qu’est-ce que tu veux dire par là ? ils se glissent réellement sous des couvertures ?) escaladant par moment des caisses, pour déboucher dans un espace plus grand() encombré de cartons.

Je me rends compte que ma description est nulle ! On dirait du Chinois !  Very Happy  ça arrive !!! rien de dramatique là dedans  Very Happy 

Kayo monte des escaliers en métal, en prenant soin de ne pas s’appuyer à la rambarde tordue qui, à certains endroits, plonge vers le vide. La structure tremble sous les talons de la Chinoise qui n’y prête aucune attention, redouble même le rythme pour affirmer son pouvoir sur les objets qui l’entourent et lui obéissent. (Comment un objet peut-il obéir ?)


Ummm oui  Very Happy 

Il n’est pas servi dans des tasses à la manière asiatique, mais dans des verres sales et ébréchés. Rien de surprenant, les Chinois sont des gens négligés qui se complaisent dans la crasse à l’instar des cochons qu’ils affectionnent tant. Tout cela passe dans la tête de Kayo (tu pourrais t’éviter cette précision, en fait je crois qu’en commençant ce passage par « il prend le liquide…, suffirait à créer une introspection et donc à te dégager d’une idée générale pour la rendre individuelle à ton héros) suivant des yeux le loufiat aux allures de tueur. Il prend le liquide ambré entre ses mains comme s’il voulait se réchauffer.


Oui. Et je dois dire que ce passage m’a déjà donné des maux de tête.
Bah, pas grave puisque le reste de ce passage est tip top !!!
Je suivrais tout ça d'un oeil attentif  Very Happy  
Kwelly
Kwelly
Talent Confirmé
Talent Confirmé

Féminin Nombre de messages : 386
Localisation : Drome
Votre talent : Écriture
Points : 312
Date d'inscription : 02/06/2013

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Commentaires de Dérive

Message  Corinne Lanneluc Sam 8 Fév 2014 - 15:03

Bonjour Oceanywenty,


Déjà beaucoup de commentaires sur ton texte remanié, mais avant de commenter ton second post, je voulais me replonger dans le premier. J'ai lu en diagonale les bêtas des autres lecteurs, et excuse-moi si j'enfonce des portes ouvertes. J'ai cependant remarqué des petites choses qui me gênent sans qu'elles aient été signalées par d'autres. Valeur toute relative, donc...
Je viens me greffer sur des commentaires en les conservant volontairement pour t'éviter de sauter d'une version de remarques à l'autre, et aussi parce que dans l'ensemble je suis d'accord avec celles-ci.




Bêta lecture chapt 1:


Dernière édition par Corinne Lanneluc le Dim 9 Fév 2014 - 17:09, édité 3 fois
Corinne Lanneluc
Corinne Lanneluc
Talent Hasardeux
Talent Hasardeux

Féminin Nombre de messages : 31
Age : 61
Localisation : Lyon
Emploi/loisirs : communication écriture
Votre talent : Écriture
Points : 16
Date d'inscription : 11/12/2013

http://armeniecircuit.canalblog.com

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Oceanywenty Sam 8 Fév 2014 - 15:17

Merci !

Super d'avoir ce deuxième avis.

Je travaille sur les corrections du chapitre un. Certaines sont déjà faites d'ailleurs. Je re-post cela dans la semaine.
Oceanywenty
Oceanywenty
Talent Habitué
Talent Habitué

Nombre de messages : 119
Localisation : New Jersey, USA
Votre talent : Écriture
Points : 66
Date d'inscription : 29/06/2013

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Ton univers m'évoque...

Message  Corinne Lanneluc Sam 8 Fév 2014 - 15:30

Juste pour vérifier que tu connais le livre de Mo Hayder, "Tokyo".
Roman fascinant que j'aurais aimé écrire ! GRRR !
En lisant ton texte, j'avais des images de ce roman qui se passe 1 chapitre sur 2 dans le Tokyo d'aujourd'hui et un chapitre sur 2 dans le Nankin de la guerre sino japonaise.
Corinne Lanneluc
Corinne Lanneluc
Talent Hasardeux
Talent Hasardeux

Féminin Nombre de messages : 31
Age : 61
Localisation : Lyon
Emploi/loisirs : communication écriture
Votre talent : Écriture
Points : 16
Date d'inscription : 11/12/2013

http://armeniecircuit.canalblog.com

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Corinne Lanneluc Sam 8 Fév 2014 - 17:52

Bêta lecture:




Pas le temps de finir, mille pardons. Je m'y remets dès que possible ! Juste une remarque sur ce dernier passage : je trouve la progression dans Manhattan un peu laborieuse et trop détaillée, même si je comprends qu'il est dur de résister à l'évocation de cette ville fascinante. La digression intérieure du ressenti de Kayo sur cette ville est encastrée un peu au chausse-pieds dans ce descriptif topographique.
Mais bon, je sens que je m'attache à ton personnage !!!!


Dernière édition par Corinne Lanneluc le Dim 9 Fév 2014 - 17:10, édité 3 fois
Corinne Lanneluc
Corinne Lanneluc
Talent Hasardeux
Talent Hasardeux

Féminin Nombre de messages : 31
Age : 61
Localisation : Lyon
Emploi/loisirs : communication écriture
Votre talent : Écriture
Points : 16
Date d'inscription : 11/12/2013

http://armeniecircuit.canalblog.com

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Commentaires de Dérive

Message  Corinne Lanneluc Sam 8 Fév 2014 - 17:54

Hello Oceanywenty !

Voici comme promis mes commentaires sur la suite du chapitre 2
, toujours à prendre pour ce que ça vaut, c'est-à-dire que tu restes maître à bord !

Suite commentaires chapitre 2:

J'avoue que je trouve cette 2 ème partie confuse. Je pense qu'il faudrait la retravailler. Le dialogue de fin est entrecoupé par la narration et on perd le fil par moments. Les déplacements des protagonistes dans l'espace sont-ils trop détaillés ?
C'est bizarre, je me retrouve à signaler des pièges dans lesquels je tombais moi-même. Moralité : on voit mieux les défauts des autres, c'est sans doute pour cela qu'il est utile de se faire relire par des yeux nouveaux.
On attend la suite !!!! Wink


Dernière édition par Corinne Lanneluc le Dim 9 Fév 2014 - 18:54, édité 1 fois
Corinne Lanneluc
Corinne Lanneluc
Talent Hasardeux
Talent Hasardeux

Féminin Nombre de messages : 31
Age : 61
Localisation : Lyon
Emploi/loisirs : communication écriture
Votre talent : Écriture
Points : 16
Date d'inscription : 11/12/2013

http://armeniecircuit.canalblog.com

Revenir en haut Aller en bas

Commentaires de Dérive Empty Re: Commentaires de Dérive

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum