Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Merci Globule. Je corrige tout cela !
J’aimerais poser quelques petites questions un peu plus génériques.
1. Est-ce que l’emploi d’un participe présent est toujours considéré comme une ‘faiblesse’ du texte. Sinon quand doit-on l’utiliser ?
2. Pour les ‘qui’ dans les phrases y-a-t-il des ‘trucs’ pour les éviter ?
3. Phrases longues et phrases courtes ? Y-a-t-il des règles spécifiques ?
Exemple : J’ai revu un passage et voilà la nouvelle version :
Elle possède l’air angélique de ces mannequins aux traits réguliers que les concepteurs des hauts niveaux louent le temps de les modéliser. Ils les vendent ensuite aux esthéticiens des docks pour y être répliquer à l’infini ; myriade de visages identiques figés dans la chair à coup de scalpels.
Dolores connait bien ces hommes en blancs aux allures de bouchers opérant dans les arrières salles pouilleuses des bars où se rassemblent les équipages des navires en escale. Ces navigants sont aussi ses clients. Ils viennent panser leurs plaies, se défoncer à l’acide pour calmer la douleur de leurs neurones torturés par les effets répétés des sauts en hyperespace. Beaucoup n’utilisent pas les drogues sensées les protéger ; trop couteux pour ces vagabonds préférant se greffer un nouveau visage ou se payer les services d’une putain pour masquer les stigmates de la folie qui les ronge.
Questions :
1. Est-il dans l’intérêt du texte de raccourcir les phrases ? J’ai toujours associe des phrases longues, un peu plus tortueuse a la dérive des pensées, aux réflexions etc…Les phrases courtes sont pour l’action ? Est-ce une approche valable ?
2. Les ‘qui’ et les participes présents sont-ils ici des erreurs de style ?
J’aimerais poser quelques petites questions un peu plus génériques.
1. Est-ce que l’emploi d’un participe présent est toujours considéré comme une ‘faiblesse’ du texte. Sinon quand doit-on l’utiliser ?
2. Pour les ‘qui’ dans les phrases y-a-t-il des ‘trucs’ pour les éviter ?
3. Phrases longues et phrases courtes ? Y-a-t-il des règles spécifiques ?
Exemple : J’ai revu un passage et voilà la nouvelle version :
Elle possède l’air angélique de ces mannequins aux traits réguliers que les concepteurs des hauts niveaux louent le temps de les modéliser. Ils les vendent ensuite aux esthéticiens des docks pour y être répliquer à l’infini ; myriade de visages identiques figés dans la chair à coup de scalpels.
Dolores connait bien ces hommes en blancs aux allures de bouchers opérant dans les arrières salles pouilleuses des bars où se rassemblent les équipages des navires en escale. Ces navigants sont aussi ses clients. Ils viennent panser leurs plaies, se défoncer à l’acide pour calmer la douleur de leurs neurones torturés par les effets répétés des sauts en hyperespace. Beaucoup n’utilisent pas les drogues sensées les protéger ; trop couteux pour ces vagabonds préférant se greffer un nouveau visage ou se payer les services d’une putain pour masquer les stigmates de la folie qui les ronge.
Questions :
1. Est-il dans l’intérêt du texte de raccourcir les phrases ? J’ai toujours associe des phrases longues, un peu plus tortueuse a la dérive des pensées, aux réflexions etc…Les phrases courtes sont pour l’action ? Est-ce une approche valable ?
2. Les ‘qui’ et les participes présents sont-ils ici des erreurs de style ?
Oceanywenty- Talent Habitué
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Merci Globule. Voici déjà quelques corrections: (je poste la beta 2)
1. C’est vrai que on ne sait pas qui sont les collecteurs ! J’ai donc ajouté : …les collecteurs, les mangeurs d’acier, ces hommes toujours en quête d’une merde quelconque qu’ils revendront aux ferrailleurs des bas quartiers en échange de quelques crédits.
2. ..ultime pied de nez….je vais vérifier !
3. J’ai pu retirer un ‘qui’ puisque en orbite ou qui orbite c’est sensiblement la même chose. Ils rejoindront alors la ceinture de débris en orbite autour d’une lune sombre déchirée par les impacts de météorites
4. J’ai allégé un peu : C’est le terrain de chasse des désosseurs rodant à bord de leurs épaves aux formes chaotiques ; amas complexes de morceaux de navires assemblés par un architecte dément.
5. J’ai un peu change ce dialogue pour etre precise sur le fait que c’est Dolores qui parle .
- Que cherches-tu ? demande Dolores le regard fixé sur les alpinistes qui subissent une pluie d’ordures vomies par bouches d’éjection. Elle entend le hurlement des hommes, l’impact des déchets transformés en projectiles qui retombent autour des silhouettes vacillantes cramponnées aux parois. Un des collecteurs est heurté par un bloc d’alimentation et bascule dans le vide.
6. J’ai supprimé le fait qu’elle les range dans son sac. Cela apporte quoi ? Ana sort quelques crédits de la poche de son pantalon rouge sang et ramasse les câbles.
7. J’ai changé la structure : Patiente, la jeune hacker se soumet au rythme lent et chaotique du vendeur, évitant surtout d’attirer l’attention des Chimistes qui hantent les structures aériennes du hangar comme des fantômes hallucinés.
8. Correction des accords : Elle distingue les veines parcourant ses bras, bleutées et nécrosées, détruites par les injections d’anticoagulant. Une nouvelle ordure qui sera évacuée a la prochaine ouverture du sas et qui finira dans les bains de protéines.
9. Changement : Ana les connait bien, ils se déplacent en groupe comme des prédateurs, le cerveau brulés par l’alcool fabriqué à partir du carburant des navires.
Je vais retravailler le passage des concepteurs.
1. C’est vrai que on ne sait pas qui sont les collecteurs ! J’ai donc ajouté : …les collecteurs, les mangeurs d’acier, ces hommes toujours en quête d’une merde quelconque qu’ils revendront aux ferrailleurs des bas quartiers en échange de quelques crédits.
2. ..ultime pied de nez….je vais vérifier !
3. J’ai pu retirer un ‘qui’ puisque en orbite ou qui orbite c’est sensiblement la même chose. Ils rejoindront alors la ceinture de débris en orbite autour d’une lune sombre déchirée par les impacts de météorites
4. J’ai allégé un peu : C’est le terrain de chasse des désosseurs rodant à bord de leurs épaves aux formes chaotiques ; amas complexes de morceaux de navires assemblés par un architecte dément.
5. J’ai un peu change ce dialogue pour etre precise sur le fait que c’est Dolores qui parle .
- Que cherches-tu ? demande Dolores le regard fixé sur les alpinistes qui subissent une pluie d’ordures vomies par bouches d’éjection. Elle entend le hurlement des hommes, l’impact des déchets transformés en projectiles qui retombent autour des silhouettes vacillantes cramponnées aux parois. Un des collecteurs est heurté par un bloc d’alimentation et bascule dans le vide.
6. J’ai supprimé le fait qu’elle les range dans son sac. Cela apporte quoi ? Ana sort quelques crédits de la poche de son pantalon rouge sang et ramasse les câbles.
7. J’ai changé la structure : Patiente, la jeune hacker se soumet au rythme lent et chaotique du vendeur, évitant surtout d’attirer l’attention des Chimistes qui hantent les structures aériennes du hangar comme des fantômes hallucinés.
8. Correction des accords : Elle distingue les veines parcourant ses bras, bleutées et nécrosées, détruites par les injections d’anticoagulant. Une nouvelle ordure qui sera évacuée a la prochaine ouverture du sas et qui finira dans les bains de protéines.
9. Changement : Ana les connait bien, ils se déplacent en groupe comme des prédateurs, le cerveau brulés par l’alcool fabriqué à partir du carburant des navires.
Je vais retravailler le passage des concepteurs.
Oceanywenty- Talent Habitué
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Date d'inscription : 29/06/2013
Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Salut Oceanywenty,
alors :
Sinon tu peux mettre un participe présent, mais pas trop.
Plein de gens écrivent avec des phrases super longues, moi je trouve que ça "accroche" quand je les lis. Après les phrases courtes, c'est plutôt mon style à moi, donc je ne voudrais pas te "déformer" avec des manies qui me sont propres. C'est tout le problème de la béta lecture: c'est à toi de choisir aussi ce que tu veux écouter ou pas, changer ou pas.
Je pense pas qu'il y ait des règles, ni des choix "bon" ou "mauvais", c'est juste une affaire de style personnel en fait.
Certains écrivains ont plein de "tics" d'écriture" hyper répétitifs, et pourtant ils sont publiés et ont un large public...
Ce que je voulais dire par "phrase trop longue", c'est que tu as tendance à répéter plusieurs fois la même structure de phrase, soit en rajoutant un "qui..." à la fin de ta phrase, soit en rajoutant une deuxième partie sans verbe après un point virgule comme ici.
la ma lecture. Mais ça, pareil, c'est un avis personnel.
En fait c'est la cohérence de l'ensemble qui est importante.
N'hésite pas à me dire si tu trouves que je ne suis pas claire...
Bonne soirée,
Globule
alors :
Je ne le pense pas. On peut en mettre de temps en temps, c'est juste leur répétition qui peut donner un effet lourd, c'est tout.1. Est-ce que l’emploi d’un participe présent est toujours considéré comme une ‘faiblesse’ du texte. Sinon quand doit-on l’utiliser ?
Ben... soit tu coupes ta phrase en deux, soit tu mets un adjectif à la place, par exemple au lieu de "qui sont liées" tu mets justes "liées".2. Pour les ‘qui’ dans les phrases y-a-t-il des ‘trucs’ pour les éviter ?
Sinon tu peux mettre un participe présent, mais pas trop.
Pas de règles, c'est juste que quand c'est trop long, je trouve que l'on s'y perd, mais ce n'est que mon avis personnel.3. Phrases longues et phrases courtes ? Y-a-t-il des règles spécifiques ?
Plein de gens écrivent avec des phrases super longues, moi je trouve que ça "accroche" quand je les lis. Après les phrases courtes, c'est plutôt mon style à moi, donc je ne voudrais pas te "déformer" avec des manies qui me sont propres. C'est tout le problème de la béta lecture: c'est à toi de choisir aussi ce que tu veux écouter ou pas, changer ou pas.
Je pense pas qu'il y ait des règles, ni des choix "bon" ou "mauvais", c'est juste une affaire de style personnel en fait.
Certains écrivains ont plein de "tics" d'écriture" hyper répétitifs, et pourtant ils sont publiés et ont un large public...
C'est nickel, là c'est plus fluide.Exemple : J’ai revu un passage et voilà la nouvelle version :
Elle possède l’air angélique de ces mannequins aux traits réguliers que les concepteurs des hauts niveaux louent le temps de les modéliser. Ils les vendent ensuite aux esthéticiens des docks pour y être répliquer à l’infini ; myriade de visages identiques figés dans la chair à coup de scalpels.
Dolores connait bien ces hommes en blancs en blanc sans le "s" aux allures de bouchers opérant dans les arrières salles pouilleuses des bars où se rassemblent les équipages des navires en escale. Ces navigants sont aussi ses clients. Ils viennent panser leurs plaies, se défoncer à l’acide pour calmer la douleur de leurs neurones torturés par les effets répétés des sauts en hyperespace. Beaucoup n’utilisent pas les drogues sensées les protéger ; trop couteux pour ces vagabonds préférant se greffer un nouveau visage ou se payer les services d’une putain pour masquer les stigmates de la folie qui les ronge.
Ce que je voulais dire par "phrase trop longue", c'est que tu as tendance à répéter plusieurs fois la même structure de phrase, soit en rajoutant un "qui..." à la fin de ta phrase, soit en rajoutant une deuxième partie sans verbe après un point virgule comme ici.
Ce n'est pas gênant en soi, cette phrase est très bien, c'est juste qu'en répétant plusieurs fois la même structure de phrase on finit par le voir, et ça gêne un peuBeaucoup n’utilisent pas les drogues sensées les protéger ; trop couteux pour ces vagabonds préférant se greffer un nouveau visage ou se payer les services d’une putain pour masquer les stigmates de la folie qui les ronge.
Oui, c'est pas mal comme idée, associer la structure des phrases au "fond". En fait tu fais comme tu veux, moi j'ai tendance à faire des phrases plus courtes quand l'action s’accélère, mais on peut obtenir le même effet "saccadé" en mettant plein de virgules, en mettant des verbes d'action, ou autre.1. Est-il dans l’intérêt du texte de raccourcir les phrases ? J’ai toujours associe des phrases longues, un peu plus tortueuse a la dérive des pensées, aux réflexions etc…Les phrases courtes sont pour l’action ? Est-ce une approche valable ?
Comme je te disais plus haut, je ne pense pas, c'est juste leur répétition. Mais ce n'est que mon avis. Beaucoup de gens te diront que les participes présents c'est l'horreur...personnellement je ne m'en soucie pas (comme les adverbes, j'en élimine quelques uns, mais pas tous), et au final, ça me réussit plutôt bien.2. Les ‘qui’ et les participes présents sont-ils ici des erreurs de style ?
En fait c'est la cohérence de l'ensemble qui est importante.
N'hésite pas à me dire si tu trouves que je ne suis pas claire...
Bonne soirée,
Globule
globule- Talent Hasardeux
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Par exemple là tu pourrais mettre "elles sont trop coûteuses pour..."Beaucoup n’utilisent pas les drogues sensées les protéger ; trop couteux pour ces vagabonds préférant se greffer un nouveau visage ou se payer les services d’une putain pour masquer les stigmates de la folie qui les ronge.
Après je suppose que si tu ne le fais pas, c'est aussi pour supprimer un maximum de verbes être et avoir ?
Et là idem, même structure. Peut être que rajouter "un" ou "des" amas enlèverait cet effet redondant, mais je ne sais pas. Ou simplement mettre une virgule après chaotiques: "... aux formes chaotiques, des amas complexes.."C’est le terrain de chasse des désosseurs rodant à bord de leurs épaves aux formes chaotiques ; amas complexes de morceaux de navires assemblés par un architecte dément.
globule- Talent Hasardeux
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Chapitre 4 - partie 2. Disponible.
Oceanywenty- Talent Habitué
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Hello!
Pour le chapitre 4 partie 2:
Pour le chapitre 4 partie 2:
- Spoiler:
La rouquine remonte les manches de son t-shirt manque une virgule? dévoilant les tatouages de schémas électroniques qui s’enroulent autour de ses bras. L’œuvre d’un artiste défoncé à la came de contrebande, les signes distinctifs le pluriel me gêne, je sais qu'il s'agit des tatouages (puisque tu dis ensuite "ceux d'Ana bougent) mais comme le sujet est l’œuvre, et pas "ils sont l'oeuvre" où le sujet est un pluriel, cela me gêne des clans des bas- fonds. Ceux d’Ana bougent, les circuits s’éclairent au rythme de ses émotions : calmes et menaçantes. Ils bougent vraiment ou ce n'est qu'une image? Elle devine la présence des Chimistes qui l’observent. Ils la connaissent. Pas son visage, mais sa réputation, celle du hacker qui parcourt les flux de données de Puerto Esperanza, surfeur numérique volant sur des vagues d’octets, sur les marées d’information que s’échangent les ordinateurs de la station. Elle leur a rendu des services dans le temps, pas assez pour qu’ils ne la dévorent pas, mais peut-être suffisamment pour obtenir un sursis, un droit de passage temporaire dans leur univers en décomposition.
Elles accélèrent le pas, accompagnées cette fois pas les mouvements des ombres au-dessus de leur tête, les sifflements aigus des éclaireurs qui communiquent dans leur étrange langage binaire de sons modulés. Du coin de l’œil, elle en distingue un se balançant au bout de son câble, franchissant la distance qui le sépare d’une autre poutrelle de la structure ; primate décadent, génétiquement modifié pour survivre en basse gravité, résultat de siècle d’expérience et d’évolution chaotique.
Les bras d’Ana pulsent dans la nuit barbare de la cathédrale d’acier, éclats mauve et bleu qui parcourent les circuits tatoués, exécutant l’algorithme mystérieux d’un chant électronique que les oreilles humaines ne peuvent capter : une silencieuse litanie de machine biologique. Phrases très belles, mais aussi très longues... j'ai eu une idée d'ailleurs : peut-être que tu pourrais parfois prendre ce que tu décris comme sujet. Comme ça tu éviterait tous les "qui" et les participes présents qui alourdissent ton texte. Par exemple: "Les bras d’Ana pulsent dans la nuit barbare de la cathédrale d’acier. Leur éclat mauve et bleu parcourt les circuits tatoués, exécute l’algorithme mystérieux d’un chant électronique que les oreilles humaines ne peuvent capter : une silencieuse litanie de machine biologique. "
Dolores veut sortir son arme et Ana l’en empêche. Elle ne la regarde pas, n’émet pas un mot, se contente de poser sa main sur la sienne, de lui transmettre une vague sauvage de vibration. Elle n’y ressent aucune peur, un simple avertissement froid qui doit résonner dans les têtes hyper sensibles des Chimistes qui pendent maintenant autour d’elles en se balançant au bout de leur corde.
Les deux jeunes femmes s’arrêtent, tournent sur elle-même faute: "elles-mêmes"; tourbillon de visages Là tu répètes encore le même type de structure de phrase où tu décris et précise la phrase précédente après un point-virgule; Pour casser le rythme, tu peux simplement éviter le point-virgule en mettant "dans un tourbillon" ou "en un tourbillon" . De plus je ne comprends pas ton expression "tourbillon de visages" ni ce que tu as voulu dire... tu parles des éclaireurs? couleur Voie Lactée percée par des yeux qui ressemblent à des trous noirs. Il n’y a pas grand-chose d’humain dans ces regards qui absorbent les sentiments, juste une curiosité animale, une avidité de prédateur. Ils fixent surtout les tatouages, fascinés par la beauté primitive des teintes, par l’écoulement des flux dans leur labyrinthe cutané.
Ils sont une dizaine à mettre pied à terre, Point? leurs bottes de docker heurtent le plancher et le cliquetis de leurs armes, de simples morceaux de métal affilés, accompagnent le balancement de leurs membres filiformes d’arachnide. Ils sont menaçants, ils le sont toujours, prisonniers de leur étroit spectre d’émotions, de leurs instincts sauvages ressuscités par des courants incontrôlés de sorcellerie génétique ayant échappé des On dit "aux", non? A vérifier mains de leur créateur. jolie phrase
Ana lève les mains, pas en signe de reddition, mais plutôt de défit faute: défi ; ses tatouages passent au rouge. Les Chimistes grognent, tournent comme des astres en mouvements dont les deux femmes deviennent les soleils.
- Sais-tu qui je suis?
La rouquine pointe son doigt vers le plus grand du groupe, au hasard, parce que dans leur société de violence la taille est un des nombreux signes de pouvoir, tout comme les composants électroniques greffés à leur corps comme de monstrueuses excroissances symbole de leurs statuts dans la meute.Un truc me dérange dans ce morceau de phrase: soit tu mets une virgule avant symbole, soit tu enlèves ce morceau qui fait un peu lourd Celui-là arbore un écran vidéo fracassé autour du cou, fixé dans ses chairs par un réseau complexe de fils électrique.manque un "s"
- Oui, lui répond le guerrier. A la ligne, sinon on dirait que c'est encore lui qui parle après alors que ce n'est qu'une description...ou alors tu mets entre parenthèses, ou utilises les guillemets...là ce n'est pas clair. Ils portent des implants dentaires, d’énormes crocs qui l’empêchent de fermer la bouche, d’articuler les mots, transformant sa voix en un grondement menaçant. Alors que là c'est re-lui qui parle: Low Gravity veut te parler.
Low Gravity, le chef des Chimistes, le roi incontesté des zones d’expulsion ; les secteurs de basse gravité dans le jargon des spatiaux, là où la station fusionne avec l’espace selon le cycle régulier des évacuations.
globule- Talent Hasardeux
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Globule,
Merci pour tes commentaires, je ne sais pas comment te remercier. Cela me touche vraiment que tu prennes le temps de lire mes gribouillis et de m’aider à en faire un texte compréhensible.
J’ai reposté une nouvelle version en tenant compte de tes conseils. Je ne sais pas pour le créateur si c’est des mains ou aux mains. Je vais vérifier !
Ocean.
Merci pour tes commentaires, je ne sais pas comment te remercier. Cela me touche vraiment que tu prennes le temps de lire mes gribouillis et de m’aider à en faire un texte compréhensible.
J’ai reposté une nouvelle version en tenant compte de tes conseils. Je ne sais pas pour le créateur si c’est des mains ou aux mains. Je vais vérifier !
Ocean.
Oceanywenty- Talent Habitué
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Coucou !
Ne t'inquiète pas, c'est très agréable à lire, ça change bien les idées quand je veux faire une petite pause entre deux trucs pas très drôles.
Après ça serait bien que tu aies d'autres avis que le mien, vu que je suis loin d'être infaillible...
Très bien, cette V2.
Quelques petites fautes (minimes)
Ne t'inquiète pas, c'est très agréable à lire, ça change bien les idées quand je veux faire une petite pause entre deux trucs pas très drôles.
Après ça serait bien que tu aies d'autres avis que le mien, vu que je suis loin d'être infaillible...
Très bien, cette V2.
Quelques petites fautes (minimes)
- Spoiler:
La rouquine remonte les manches de son t-shirt, dévoilant les tatouages de schémas électroniques qui s’enroulent autour de ses bras. L’œuvre d’un artiste défoncé à la came de contrebande, une version high-tech de symboles barbares. Ana les arbore fièrement. Les circuits vivent sur sa peau, s’éclairent au rythme de ses émotions : calmes et menaçantes. Elle devine la présence des Chimistes qui l’observent. Ils la connaissent. Pas son visage, mais sa réputation, celle du hacker qui parcourt les flux de données de Puerto Esperanza, surfeur numérique volant sur des vagues d’octets, sur les marées d’information que s’échangent les ordinateurs de la station. Elle leur a rendu des services dans le temps, pas assez pour qu’ils ne la dévorent pas, mais peut-être suffisamment pour obtenir un sursis, un droit de passage temporaire dans leur univers en décomposition.
Elles accélèrent le pas, accompagnées cette fois pas les mouvements des ombres au-dessus de leur tête, les sifflements aigus des éclaireurs qui communiquent dans leur étrange langage binaire de sons modulés. Du coin de l’œil, elle en distingue un se balançant au bout de son câble. Il franchit la distance qui le sépare d’une autre poutrelle de la structure ; primate décadent, génétiquement modifié pour survivre en basse gravité, résultat de siècle d’expérience ça me bloque un peu, au singulier; si tu veux dire qu'il a un siècle d’expérience (un seul) alors il faut mettre "résultat d'un " ou alors un pluriel et d’évolution chaotique.
Les bras d’Ana pulsent dans la nuit barbare de la cathédrale d’acier. Leur éclat mauve et bleu parcourt les circuits tatoués, exécute l’algorithme mystérieux d’un chant électronique que les oreilles humaines ne peuvent capter : une silencieuse litanie de machine biologique.
Dolores veut sortir son arme et Ana l’en empêche. Elle ne la regarde pas, n’émet pas un mot, se contente de poser sa main sur la sienne, de lui transmettre une vague sauvage de vibration. Cette expression sonne bizarrement; j'ai du mal à comprendre ce que tu as voulu dire, peut-être manque-t-il un "s" à vibration? Elle n’y ressent aucune peur, un simple avertissement froid qui doit résonner dans les têtes hyper sensibles des Chimistes qui pendent maintenant autour d’elles en se balançant au bout de leur corde.
Les deux jeunes femmes s’arrêtent, tournent sur elles-mêmes. Elles deviennent le centre d’un tourbillon de visages couleur Voie Lactée percée sans le "e" puisqu'il s'agit d'un tourbillon par des yeux qui ressemblent à des trous noirs. Il n’y a pas grand-chose d’humain dans ces regards qui absorbent les sentiments, juste une curiosité animale, une avidité de prédateur. Ils fixent surtout les tatouages, fascinés par la beauté primitive des teintes, par l’écoulement des flux dans leur labyrinthe cutané.
Ils sont une dizaine à mettre pied à terre, Leurs pourquoi une majuscule? bottes de docker heurtent le plancher et le cliquetis de leurs armes, de simples morceaux de métal affilés, accompagnent le balancement de leurs membres filiformes d’arachnide. Ils sont menaçants, ils le sont toujours, prisonniers de leur étroit spectre d’émotions, de leurs instincts sauvages ressuscités par des courants incontrôlés de sorcellerie génétique ayant échappé des mains de leur créateur.
Ana lève les mains, pas en signe de reddition, mais plutôt de défi. Ses tatouages passent au rouge. Les Chimistes grognent, tournent comme des astres en mouvements dont les deux femmes deviennent les soleils.
- Sais-tu qui suis-je?
La rouquine pointe son doigt vers le plus grand du groupe, au hasard, parce que dans leur société de violence la taille est un des nombreux signes de pouvoir, tout comme les composants électroniques greffés à leur corps comme de monstrueuses excroissances. Celui-là arbore un écran vidéo fracassé autour du cou, fixé dans ses chairs par un réseau complexe de fils électriques.
- Oui, lui répond le guerrier.
Ils portent des implants dentaires, d’énormes crocs qui l’empêchent de fermer la bouche, d’articuler les mots, transformant sa voix en un grondement menaçant attention tu démarres ta phrase par un pluriel: "ils portent", puis tu parle ensuite d'une seule personne .
- Low Gravity veut te parler, ajoute-il dans un ultime grognement.
Low Gravity, le chef des Chimistes, le roi incontesté des zones d’expulsion ; les secteurs de basse gravité dans le jargon des spatiaux, là où la station fusionne avec l’espace selon le cycle régulier des évacuations
globule- Talent Hasardeux
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Voilà les corrections de la partie 2 + la partie 3.
Nos deux comparses s’envolent dans les structures du hangar.
Merci à toi Globule comme toujours pour tes corrections !
Nos deux comparses s’envolent dans les structures du hangar.
Merci à toi Globule comme toujours pour tes corrections !
Oceanywenty- Talent Habitué
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Coucou!
Pour ton chap 4 partie 3 je n'ai pas grand chose à te dire, c'est beaucoup plus fluide.
Il y a juste quelques petits passages que je n'ai pas tout à fait compris, mais c'est tout.
Pour ton chap 4 partie 3 je n'ai pas grand chose à te dire, c'est beaucoup plus fluide.
Il y a juste quelques petits passages que je n'ai pas tout à fait compris, mais c'est tout.
- Spoiler:
Un des membres du groupe s’approche avec dans la main un câble qu’il attache à leur taille ; un harnais bricolé avec des restes de fibre optique. Elles n’ont pas le temps de protester, le vide les aspire et elles se perdent dans la nuit des structures. Autour d’elles, les faces blanches des Chimistes les suivent comme des anges aux gueules de démons. Cela va très vite, Dolores vomit ses nouilles et regarde les morceaux retomber vers le sol, vers la montagne de détritus qu’elle contemple entre ses pieds ouverts, secoués par les spasmes de la peur. gare à l'enchaînement des subordonnées (ou ? je ne sais pas comment on dit..) enfin bref le fait que tu commences ta phrase avec un sujet (Dolorès), et qu'ensuite tu choisisses de mettre une subordonnée qui prend comme sujet les pieds, ça me bloque. Elle hurle, avale l’air glacé et raréfié, lutte pour ne pas perdre connaissance. Elle sent fugitivement la main de sa compagne la frôler et se tourne vers le visage pâle de la rouquine qui flotte dans la nuit, étrangement, virgule en trop calme, ses yeux verts couleur Krypton ressemblant à des balises pour navires en perdition. Sa vision se brouille, manque d’oxygène, désorientation du due a la rotation de son corps au bout de son cordon artificiel, la seule chose qui l’empêche de s’écraser parmi les ordures. Les détails du sol disparaissent, se transforment en un tapis uni, en une texture grise et triste parcourue de minuscules points noirs ; les collecteurs et leurs létales cordées qui luttent pour survivre.
Le temps s’efface, l’univers devient obscurité, sa vraie nature, celle qui avale les virus humains, les lance sur les chemins chaotiques de l’évolution. Elle entend un martèlement de tambours, à moins que cela ne soit le bruit de son propre cœur pompant avidement son sang. Elle vomit encore, un liquide blanc et amer coule sur son menton. Elle ne peut l’essuyer. Ses bras ne répondent plus, son corps établit les priorités, délaisse tous les organes non essentiels, irrigue son cerveau, lutte pour la maintenir en vie. Elle est presque dans le coma et entre dans cette zone grise qui précède la mort, la dernière révérence de sa conscience qui se dissipe, s’échappe de sa carcasse de chair en fin de course. Elle cherche Ana, hurle son nom, en vain car elle ne produit aucun son, juste des hoquets de poisson à l’agonie, bouche ouverte, yeux révulsés. Dolores est au bout du rouleau quand l'onde de chaleur déferle en elle. Elle sent la douleur, l’aiguille qui s’enfonce dans sa cuisse, la vague de nano robots se ruent dans son système circulatoire y faisant exploser des ballons oxygènes ; de quoi redémarrer son organisme.
Je ne comprends pas bien, c'est Ana qui lui injecte les nano-robots, c'est cela ? (en fait en relisant il me semble qu'il n'y a pas d'autre choix possible.)
Le câble se tend, arrive en fin de course et Dolores perçoit des mains qui la tirent vers la sécurité relative d’une plateforme branlante composée de débris divers à travers laquelle elle distingue le vide béant sous ses pieds. Elle reste immobile, les bras en croix, avec autour d’elle le cercle des Chimistes qui se referme, leurs bottes aux embouts métalliques qui frôlent sa joue. Elle se redresse, à quatre pattes d’abord, haletante, pompant inutilement l’air dont son cœur n’a plus besoin. Ce sont les nano robots qui la maintiennent en vie, qui chargent ses globules en oxygène et régulent les fonctions de son métabolisme.
globule- Talent Hasardeux
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Voilà.
J’ai revu une scène de la partie précédente en y ajoutant une explication pour éclaircir la partie des nonos robots et de l’injection. Fin du chapitre.
Merci !!!!!!!!!!!!!!!!
J’ai revu une scène de la partie précédente en y ajoutant une explication pour éclaircir la partie des nonos robots et de l’injection. Fin du chapitre.
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Oceanywenty- Talent Habitué
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Salut !!
Ah, enfin la suite !! Là je n'ai pas trop le temps mais j'essaie de regarder ça dimanche soir.
Ah, enfin la suite !! Là je n'ai pas trop le temps mais j'essaie de regarder ça dimanche soir.
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Oups j'avais pas compris, c'est donc la fin de ton chapitre avec explications.
Donc déjà, j'aime bien, je trouve que ton style se bonifie de plus en plus.
L'ambiance est excellente, on comprend beaucoup mieux la première partie (où les chimistes lui injectent des nano-robots)
La fin de ton chapitre se termine en apothéose, ça impulse de la dynamique au récit, et donne envie de savoir la suite.
Sinon: quelques petites fautes (minimes), et deux ou trois questions (par exemple quand Katrina débarque dans le récit, on se demande un peu d'où elle sort).
Donc déjà, j'aime bien, je trouve que ton style se bonifie de plus en plus.
L'ambiance est excellente, on comprend beaucoup mieux la première partie (où les chimistes lui injectent des nano-robots)
La fin de ton chapitre se termine en apothéose, ça impulse de la dynamique au récit, et donne envie de savoir la suite.
Sinon: quelques petites fautes (minimes), et deux ou trois questions (par exemple quand Katrina débarque dans le récit, on se demande un peu d'où elle sort).
- Spoiler:
Le temps s’efface, l’univers devient obscurité, sa vraie nature, celle qui avale les virus humains, les lance sur les chemins chaotiques de l’évolution. Elle entend un martèlement de tambours, à moins que cela ne soit le bruit de son propre cœur pompant avidement son sang. Elle vomit encore, un liquide blanc et amer coule sur son menton. Elle ne peut l’essuyer. Ses bras ne répondent plus, son corps établit les priorités, délaisse tous les organes non essentiels, irrigue son cerveau, lutte pour la maintenir en vie. Elle est presque dans le coma et entre dans cette zone grise qui précède la mort, la dernière révérence de sa conscience qui se dissipe, s’échappe de sa carcasse de chair en fin de course. Elle cherche Ana, hurle son nom, en vain car elle ne produit aucun son, juste des hoquets de poisson à l’agonie, bouche ouverte, yeux révulsés. Elle s’enfonce dans l’obscurité, avec autour d’elle les silhouettes des Chimistes qui l’accompagnent comme autant d’anges gardiens. L’un deux brandit une seringue et ses lèvres tatouées murmurent des mots qu’elle ne comprend pas. Dolores est au bout du rouleau quand l'onde de chaleur déferle en elle. Elle sent la douleur, l’aiguille qui s’enfonce dans sa cuisse, la vague de nano robots se ruent dans son système circulatoire y faisant exploser des ballons oxygènes ; de quoi redémarrer son organisme.
Le câble se tend, arrive en fin de course et Dolores perçoit des mains qui la tirent vers la sécurité relative d’une plateforme branlante composée de débris divers à travers laquelle elle distingue le vide béant sous ses pieds. Elle reste immobile, les bras en croix, avec autour d’elle le cercle des Chimistes qui se referme, leurs bottes aux embouts métalliques qui frôlent sa joue. Elle se redresse, à quatre pattes d’abord, haletante, pompant inutilement l’air dont son cœur n’a plus besoin. Ce sont les nano robots qui la maintiennent en vie, qui chargent ses globules en oxygène et régulent les fonctions de son métabolisme.
Ana est parvenue à se relever, elle titube, trouve quand même l'énergie de lui tendre la main et de la hisser en position verticale, face aux visages monstrueux, déchirés par les implants de récupérations. Ses tatouages pulsent toujours une lueur rougeâtre, moins violente, comme si eux aussi subissaient le choc et la désorientation, cherchant un nouveau rythme pour s’accorder, pour transmettre ses émotions.
- Écartez-vous !
La voix puissante surgit du néant et les grognements de la meute se transforment en murmure qui finalement sombre dans le silence. L’homme se tient à une dizaine de mètres au milieu du couloir formé par les guerriers. Dolores distingue sa silhouette filiforme qui se découpe sur un fond noir parsemé d’étoiles dont la lumière agonisante filtre à travers les hublots de la coque.
Il s’avance. Dolores sent le sol onduler puis perçoit sa respiration lente et profonde dont elle peut renifler l’odeur fétide, mélange de chair en putréfaction et d’huile industriel faute: "industrielle". Son visage allongé, couvert d’une étrange peinture blanche perce dans la nuit Je ne sais pas pourquoi mais un truc coince ici, peut-être est-ce le verbe "perce" qui me chagrine, ou "dans", je ne sais pas trop comme celui d’un spectre.
- Ana la hacker et Dolores la putain des quais. Vous formez un bien curieux couple.
- Low Gravity, répond Ana en adoptant le même ton cérémonial et moqueur. Tu soignes toujours tes entrées.
Le Chimiste éclate de rire, ses implants oculaires s’illuminent pour vainement marquer des émotions qu’il ne peut ressentir. Il se contente d’imiter, de jouer son rôle de parodie d’être humain.
- Que venez-vous faire chez les collecteurs ?
- Achetez faute: "acheter" avec un R du matériel.
- Et que cherches-tu ?, demande-t-il en se penchant vers Ana.
Il porte une combinaison de cuir synthétique recouverte d'esquilles de métal aussi coupantes que les lames des rasoirs qui pendent à ses oreilles. Il sourit, exhibant son rideau de dents de requin mécanique, implant trafiqué par un bricoleur des docks à partir de morceaux de coque de navire. Il est grand, presque deux mètres trente, le résultat de l’adaptation à la basse gravite à laquelle sont soumis les siens depuis des générations.
- Des connecteurs, des bouts de consoles. Les trucs habituels, explique Ana.
Low Gravity ferme les mains dans un grincement de servomoteur à l’agonie. De la bionique de le "de" est en trop, non ? bas de gamme dont il a arraché l'épiderme artificiel pour dévoiler la structure rouillée de ses os de métal. Le genre de matos démodé que les militaires fourguent aux bidasses quand ils reviennent des frontières, la là ou les Empires continuent de s’affronter pour de nouveaux territoires.
- Pour te brancher à un navire, t’y introduire et le voler. Un moyen de sauver ton amie.
Les tatouages de la rouquine tournent au rouge vif, les octets accélèrent leur transmission, balançant dans sa peau un cri d’incompréhension qui se traduit par une frénésie d’échange, de connexions inutiles qui ne débouchent que sur un nuage hermétique de contradictions, un flash coloré de colère et d’impuissance.
La réaction de Dolores est plus primitive, plus humaine, elle se contente de porter la main vers la crosse de son arme, de relever la tête vers le géant et son dentier d’acier qui capte les pâles reflets d’une lampe torche aux piles épuisées. La source de lumière s’approche, fend les rangs des Chimistes qui s’écartent avec une ondulation menaçante ; crête blanche de visage là y'a un truc qui me chiffonne, je ne comprends pas très bien (enfin, je vois ce que tu as voulu dire mais ça accroche à la lecture) sur une vague noire de silhouettes déformées dont les membres de dessinent en ombre chinoise sur les parois du hangar.
- Comment sais –tu cela ? demande Dolores.
Low Gravity déplie ses bras filiformes, en fait un berceau, un nid protecteur dans lesquels entre une petite fille blonde aux yeux gris. là ça fait bizarre, elle sort d'où, cette fille? Elle n'était pas là avant? Elle est vêtue comme les Chimistes de bouts d’étoffe attachés à son corps par des câbles électriques. Un circuit imprimé lui sert de pince à cheveux. Une Ter Taris à en juger par la blancheur de sa peau, par la finesse de ses traits innocents, un peu triste, comme si elle rêvait encore d’un autre monde.
- Katrina le sait. Elle lit dans vos pensées comme dans un livre ouvert.
Les deux jeunes femmes observent la gamine lovée contre le monstre. Quinze ans tout au plus, tremblant comme un animal traqué. Elle évite de les fixer, son regard pâle fuyant le contact, se réfugiant dans l’obscurité rassurante des structures.
- Comment ? Souffle Dolores sa main serrant toujours la crosse d’acier.
Low Gravity hausse les épaules, geste ridicule chez lui qui provoque une ondulation sans fin de son corps.
- Elle entend. Quand les émotions sont assez puissantes, elles résonnent dans sa tête.
Le Chimiste s’interrompt un instant et s’incline vers l’adolescence qui lui murmure quelques mots. Low Gravity fronce les sourcils et ses implants oculaires aux iris de félins s’éclairent brièvement d’un éclat jaune. Il rit et le plancher tremble tandis que son corps tressaute.
- Elle vient de m’avertir que Dolores dégainera son pistolet, et qu’Ana cherche une explication logique à cette histoire. Cela n’a pourtant pas grande importance, continue-t-il de sa voix étouffée ou les mots se déchirent entre les dents d’acier. Tout ce qui compte, c’est que je le sais et je suis donc en position d’imposer ma demande.
- Et que désires-tu manque une virgule ici? Low Gravity ?
Dolores pointe maintenant son arme vers la tête du géant.
- Je veux que vous la preniez avec vous, que vous la sortiez de cette station, répond-t-il dans un souffle.
Derrière lui, le groupe se met à onduler, le plancher devient un tapis mouvant parcouru de vagues. Les Chimistes marquent le rythme, leurs membres artificiels battant l’acier des structures, créant un tempo de plus en plus rapide qui explose dans un hurlement de sirènes. Les flashs rouges des alarmes déchirent l’obscurité de la caverne tandis que les collecteurs se ruent vers les portes de contentions qui se referment dans des gémissements de métal torturés. Sans interrompre leur litanie, les guerriers de la tribu s’accrochent au plancher, s’enroulant dans les câbles multicolores comme des araignées dans leurs cocons. Dolores sent des mains la pousser vers le sol et elle se retrouve face à son visage fiévreux qui se reflète sur l’écran éclaté d’un moniteur aveugle. Ses jambes et ses bras sont attachés dans des bobines de fils électriques et son corps s’enfonce dans l’amas informe, pour s’y intégrer, s’y diluer. Elle ne peut plus bouger, prisonnière de l’univers des Chimistes, couchée sur le ventre, avec comme seule vision le gouffre obscur du hangar et l’œil inquiétant du sas qui tourne sur lui-même, s’ouvrant sur l'espace et son tapis d’étoile. Le chant des guerriers n’est maintenant plus qu’un murmure perdu dans la tempête de l’air qui s’enfuit vers le vide. La montagne d’ordure tremble, parcourue de spasmes de souffrance, luttant contre l’appel du néant. Dolores ouvre la bouche, cherchant désespérément à équilibrer la pression de son corps dont les vaisseaux sanguins se dilatent formant sur sa peau un réseau de lignes bleues. Elle perçoit parfaitement la force du monstre la tirer par les pieds pour l’entrainer comme les détritus qui disparaissent d’un seul coup, avalé par l’espace. Sa vision se brouille, elle hurle et se laisse emporter par l’obscurité.
super la fin.
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Un bon extrait Océan Ton roman avance bien dis donc
Kwelly- Talent Confirmé
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Merci pour les corrections et commentaires.
En effet, je me suis rendue compte que la petite fille sort un peu de nulle part. En fait la torche qui s’approche c’est elle, mais je n’ai fait aucune relation entre cette lumière et l’apparition de la petite fille. Je vais corriger cela.
Sinon oui, cela avance. La trame principale est définie ainsi que quelques secondaires. Je coince un peu sur l’action du chapitre suivant, mais je vais en sortir J
En effet, je me suis rendue compte que la petite fille sort un peu de nulle part. En fait la torche qui s’approche c’est elle, mais je n’ai fait aucune relation entre cette lumière et l’apparition de la petite fille. Je vais corriger cela.
Sinon oui, cela avance. La trame principale est définie ainsi que quelques secondaires. Je coince un peu sur l’action du chapitre suivant, mais je vais en sortir J
Oceanywenty- Talent Habitué
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Coucou !!
Donc j'ai relu ta béta, nickel, on comprend mieux l'arrivée de Katrina.
Sinon, juste quelques fautes que je n'avais pas vu...
Donc j'ai relu ta béta, nickel, on comprend mieux l'arrivée de Katrina.
Sinon, juste quelques fautes que je n'avais pas vu...
- Spoiler:
- Ana la hacker et Dolores la putain des quais. Vous formez un bien curieux couple.
- Low Gravity, répond Ana en adoptant le même ton cérémonial faute: cérémoniel avec un e et moqueur. Tu soignes toujours tes entrées.
Le Chimiste éclate de rire, ses implants oculaires s’illuminent pour vainement je pense que ce mot n'est pas nécessaire, ça alourdit la phrase et de toute façon ensuite tu expliques donc ça fait redondant marquer des émotions qu’il ne peut ressentir. Il se contente d’imiter, de jouer son rôle de parodie d’être humain.
- Que venez-vous faire chez les collecteurs ?
- Acheter du matériel.
- Et que cherches-tu ?, virgule en trop demande-t-il en se penchant vers Ana.
Il porte une combinaison de cuir synthétique recouverte d'esquilles de métal aussi coupantes que les lames des rasoirs qui pendent à ses oreilles. Il sourit, exhibant son rideau de dents de requin mécanique, implant trafiqué par un bricoleur des docks à partir de morceaux de coque de navire. Il est grand, presque deux mètres trente, le résultat de l’adaptation à la basse gravite gravité à laquelle sont soumis les siens depuis des générations.
- Des connecteurs, des bouts de consoles. Les trucs habituels, explique Ana.
Low Gravity ferme les mains dans un grincement de servomoteur à l’agonie. De la bionique bas de gamme dont il a arraché l'épiderme artificiel pour dévoiler la structure rouillée de ses os de métal. Le genre de matos démodé que les militaires fourguent aux bidasses quand ils reviennent des frontières, là où les Empires continuent de s’affronter pour de nouveaux territoires.
- Pour te brancher à un navire, t’y introduire et le voler. Un moyen de sauver ton amie.
Les tatouages de la rouquine tournent au rouge vif, les octets accélèrent leur transmission, balançant dans sa peau un cri d’incompréhension qui se traduit par une frénésie d’échange échanges au pluriel ?, de connexions inutiles qui ne débouchent que sur un nuage hermétique de contradictions, un flash coloré de colère et d’impuissance.
La réaction de Dolores est plus primitive, plus humaine, elle se contente de porter la main vers la crosse de son arme, de relever la tête vers le géant et son dentier d’acier qui capte les pâles reflets d’une lampe torche aux piles épuisées. La source lumineuse s’approche, portée par une petite fille aux cheveux gris qui se fraye un passage dans les rangs des Chimistes. Les guerriers s’écartent avec une ondulation menaçante, crête blanche de visages sur une mer noire de silhouettes ondulantes projetées en ombre chinoise sur les parois du hangar.
- Comment sais –tu cela ? demande Dolores.
Low Gravity déplie ses bras filiformes, en fait un berceau, un nid protecteur dans lesquels se réfugie l’adolescente. Elle est vêtue comme les Chimistes de bouts d’étoffe attachés à son corps par des câbles électriques. Un circuit imprimé lui sert de pince à cheveux. Une Ter Taris à en juger par la blancheur de sa peau, par la finesse de ses traits innocents, un peu triste, comme si elle rêvait encore d’un autre monde.
- Katrina le sait. Elle lit dans vos pensées comme dans un livre ouvert.
Les deux jeunes femmes observent la gamine lovée contre le monstre. Quinze ans tout au plus, tremblant comme un animal traqué. Elle évite de les fixer, son regard pâle fuyant le contact, se réfugiant dans l’obscurité rassurante des structures.
- Comment ? Souffle pas de majuscule, c'est une incise Dolores sa main serrant toujours la crosse d’acier.
Low Gravity hausse les épaules, geste ridicule chez lui en trop à mon avis, ça alourdit qui provoque une ondulation sans fin de son corps.
- Elle entend. Quand les émotions sont assez puissantes, elles résonnent dans sa tête.
Le Chimiste s’interrompt un instant et s’incline vers l’adolescence qui lui murmure quelques mots. Low Gravity fronce les sourcils et ses implants oculaires aux iris de félins s’éclairent brièvement d’un éclat jaune. Il rit et le plancher tremble tandis que son corps tressaute.
- Elle vient de m’avertir que Dolores dégainera son pistolet, et qu’Ana cherche une explication logique à cette histoire. Cela n’a pourtant pas grande importance, continue-t-il de sa voix étouffée ou les mots se déchirent entre les dents d’acier. Tout ce qui compte, c’est que je le sais et je suis donc en position d’imposer ma demande.
- Et que désires-tu, Low Gravity ?
Dolores pointe maintenant son arme vers la tête du géant.
- Je veux que vous la preniez avec vous, que vous la sortiez de cette station, répond-t-il dans un souffle.
Derrière lui, le groupe se met à onduler, le plancher devient un tapis mouvant parcouru de vagues. Les Chimistes marquent le rythme, leurs membres artificiels battant l’acier des structures, créant un tempo de plus en plus rapide qui explose dans un hurlement de sirènes. Les flashs rouges des alarmes déchirent l’obscurité de la caverne tandis que les collecteurs se ruent vers les portes de contentions contention au singulier? qui se referment dans des gémissements de métal torturés. Sans interrompre leur litanie, les guerriers de la tribu s’accrochent au plancher, s’enroulant dans les câbles multicolores comme des araignées dans leurs cocons. Dolores sent des mains la pousser vers le sol et elle se retrouve face à son visage fiévreux qui se reflète sur l’écran éclaté d’un moniteur aveugle. Ses jambes et ses bras sont attachés dans des bobines de fils électriques et son corps s’enfonce dans l’amas informe, pour s’y intégrer, s’y diluer. Elle ne peut plus bouger, prisonnière de l’univers des Chimistes, couchée sur le ventre, avec comme seule vision le gouffre obscur du hangar et l’œil inquiétant du sas qui tourne sur lui-même, s’ouvrant sur l'espace et son tapis d’étoile. Le chant des guerriers n’est maintenant plus qu’un murmure perdu dans la tempête de l’air qui s’enfuit vers le vide. La montagne d’ordure tremble, parcourue de spasmes de souffrance, luttant contre l’appel du néant. Dolores ouvre la bouche, cherchant désespérément à équilibrer la pression de son corps dont les vaisseaux sanguins se dilatent formant sur sa peau un réseau de lignes bleues. Elle perçoit parfaitement la force du monstre la tirer par les pieds pour l’entrainer comme les détritus qui disparaissent d’un seul coup, avalé par l’espace. Sa vision se brouille, elle hurle et se laisse emporter par l’obscurité.
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Re: Puerto Esperanza / conseils / corrections /avis :)
Merci pour les remarques, je vais corriger cela de suite !!!!
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