Les royaumes divins - Tahrt
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Les royaumes divins - Tahrt
Merci d'avance à ceux qui me laisseront des commentaires!
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Ella Avilo- Talent Hasardeux
- Nombre de messages : 61
Votre talent : Écriture
Points : 23
Date d'inscription : 19/02/2014
Re: Les royaumes divins - Tahrt
Coucou Ella,
J’ai lu tes deux chapitres, et me voilà donc pour les commentaires !
Une première pour moi, ça ne m’arrive pas souvent d’arriver en pôle-position Mais l’avantage, c’est que les chapitres sont très courts, donc ça va assez vite à lire.
En ce qui concerne l’histoire en elle-même, comme pour beaucoup d’autres textes ici, je n’ai pas grand-chose à dire (ce qui est plutôt bon signe me concernant). Elle s’enchaîne correctement et paraît réaliste (ou en tout cas, plausible). A ce stade, je ne peux pas vraiment en dire plus, on n’en est encore qu’au début.
L’histoire est claire et pour l’instant, cohérente (ce qui serait dramatique si en 2 chapitres, ça partait déjà dans tous les sens). Le langage utilisé aide à comprendre la personnalité de l’héroïne, son côté « je viens de la rue ». De même, les expressions et les images que tu utilises pour décrire les scènes sont parlantes et vivantes, elles aident beaucoup à se les représenter (attention toutefois à l’abus du « comme si… » qui revient beaucoup sur peu de lignes).
Sur la forme, je pense que tu peux t’améliorer.
J’ai noté pas mal de fautes de conjugaison : tu oublies souvent qu’à l’imparfait, la terminaison est en –ais pour la première personne, et pas –ait. Il y a également quelques choix hasardeux voire incorrects (parfois impardonnables…) au niveau concordance des temps (le passé simple est ignoré voire maltraité). Fais très attention à la concordance, car pas mal de tes tournures sont grammaticalement incorrectes et rendent par conséquent la compréhension difficile.
Il faut donc d’abord revoir entièrement l’orthographe (surtout la conjugaison) avant de t’aventurer plus loin, me semble-t-il.
Tu as également tendance à effleurer des sujets qui, selon moi, mériteraient une attention un peu plus soutenue, comme le voyage en bateau, par exemple. Quand tu parles du dégoût qu’a inspiré la traversée à ton héroïne, j’ai du mal à la ressentir. Ça n’a effectivement pas l’air d’être une petite promenade de santé, mais j’ai du mal à ressentir des sentiments aussi forts que ceux que tu décris, surtout quand, à la fin du premier chapitre, elle se met à pleurer. Je vois clairement le soupir de soulagement, mais pas les larmes. Avec les éléments que tu me donnes, en tant que lectrice, je ne les comprends pas.
Attention également à la ponctuation. Chaque signe de ponctuation est suivi d’une espace, et certains ( : ; ? !) en sont aussi précédés. Tu abuses des points de suspension (auxquels tu accoles le texte), ce qui fait qu’ils perdent en force et hachent l’histoire alors que ce n’est pas nécessaire dans la plupart des cas.
Fais également attention aux phrases trop longues : la première par exemple, constitue un paragraphe à elle seule ! Elle mériterait d’être redécoupée par un peu de ponctuation voire approfondie, si tu veux mon avis…
D’après ce que tu dis dans la présentation de ton texte, il s’agit d’une histoire adaptée d’un RPG sur forum, ce qui peut être une bonne base niveau rebondissements, attention toutefois à ne pas te perdre dedans et à garder une trame solide.
De même, le lecteur qui n’a pas participé au RPG peut ne pas comprendre grand-chose à ton histoire. Pour toi, tout est clair (je l’espère !) mais pas pour moi qui ne connais rien de ton univers. Je pense donc qu’il est important de planter le décor, même a minima, car au début, on est un peu largué… Sauf si ce projet de livre ne concerne que les joueurs.
Pour résumer :
Points positifs :
- Action facile à suivre (tout s’enclenche bien)
- Forme cohérente avec le fond (langage du narrateur)
- Scènes imagées et parlantes
Points négatifs :
- La conjugaison hasardeuse
- La concordance des temps
- Les phrases trop longues, qui conduisent à des lourdeurs et des maladresses
Moralité, pour l’instant, seule la forme pêche… un bien : c’est ce qu’il y a de plus « facile » à corriger !
Comme d’hab, je précise que cette critique ne concerne que moi, n’a pas valeur de vérité absolue et que tu peux tout à fait ne pas être d’accord avec moi !
Bon courage pour la suite et je reviens prochainement pour le détail du chapitre 2.
J’ai lu tes deux chapitres, et me voilà donc pour les commentaires !
Une première pour moi, ça ne m’arrive pas souvent d’arriver en pôle-position Mais l’avantage, c’est que les chapitres sont très courts, donc ça va assez vite à lire.
En ce qui concerne l’histoire en elle-même, comme pour beaucoup d’autres textes ici, je n’ai pas grand-chose à dire (ce qui est plutôt bon signe me concernant). Elle s’enchaîne correctement et paraît réaliste (ou en tout cas, plausible). A ce stade, je ne peux pas vraiment en dire plus, on n’en est encore qu’au début.
L’histoire est claire et pour l’instant, cohérente (ce qui serait dramatique si en 2 chapitres, ça partait déjà dans tous les sens). Le langage utilisé aide à comprendre la personnalité de l’héroïne, son côté « je viens de la rue ». De même, les expressions et les images que tu utilises pour décrire les scènes sont parlantes et vivantes, elles aident beaucoup à se les représenter (attention toutefois à l’abus du « comme si… » qui revient beaucoup sur peu de lignes).
Sur la forme, je pense que tu peux t’améliorer.
J’ai noté pas mal de fautes de conjugaison : tu oublies souvent qu’à l’imparfait, la terminaison est en –ais pour la première personne, et pas –ait. Il y a également quelques choix hasardeux voire incorrects (parfois impardonnables…) au niveau concordance des temps (le passé simple est ignoré voire maltraité). Fais très attention à la concordance, car pas mal de tes tournures sont grammaticalement incorrectes et rendent par conséquent la compréhension difficile.
Il faut donc d’abord revoir entièrement l’orthographe (surtout la conjugaison) avant de t’aventurer plus loin, me semble-t-il.
Tu as également tendance à effleurer des sujets qui, selon moi, mériteraient une attention un peu plus soutenue, comme le voyage en bateau, par exemple. Quand tu parles du dégoût qu’a inspiré la traversée à ton héroïne, j’ai du mal à la ressentir. Ça n’a effectivement pas l’air d’être une petite promenade de santé, mais j’ai du mal à ressentir des sentiments aussi forts que ceux que tu décris, surtout quand, à la fin du premier chapitre, elle se met à pleurer. Je vois clairement le soupir de soulagement, mais pas les larmes. Avec les éléments que tu me donnes, en tant que lectrice, je ne les comprends pas.
Attention également à la ponctuation. Chaque signe de ponctuation est suivi d’une espace, et certains ( : ; ? !) en sont aussi précédés. Tu abuses des points de suspension (auxquels tu accoles le texte), ce qui fait qu’ils perdent en force et hachent l’histoire alors que ce n’est pas nécessaire dans la plupart des cas.
Fais également attention aux phrases trop longues : la première par exemple, constitue un paragraphe à elle seule ! Elle mériterait d’être redécoupée par un peu de ponctuation voire approfondie, si tu veux mon avis…
D’après ce que tu dis dans la présentation de ton texte, il s’agit d’une histoire adaptée d’un RPG sur forum, ce qui peut être une bonne base niveau rebondissements, attention toutefois à ne pas te perdre dedans et à garder une trame solide.
De même, le lecteur qui n’a pas participé au RPG peut ne pas comprendre grand-chose à ton histoire. Pour toi, tout est clair (je l’espère !) mais pas pour moi qui ne connais rien de ton univers. Je pense donc qu’il est important de planter le décor, même a minima, car au début, on est un peu largué… Sauf si ce projet de livre ne concerne que les joueurs.
- En détail, voici les fautes / lourdeurs que j’ai relevées au chapitre 1:
« Débuter une histoire comme la mienne sans parler de la mer serait comme parler d’un Dieu en particulier sans aborder le sujet de la croyance en elle-même, car oui, mon histoire commence sur un bateau voguant sur les mers troubles du centre et nous menant moi et une bonne cinquantaine de passagers vers Tahrt, la petite ville portuaire la plus connue de tous les royaumes réunis grâce à son incroyable mélange de temples et de cultures diverses réunies en un seul et même endroit. »
- une seule phrase, tu te rends compte ? Ça mériterait un paragraphe plus long (présentation de la situation du narrateur, par exemple, et première esquisse du monde qu’il quitte / du monde où il se rend), et bien davantage de virgules !
« Ce ne fut pourtant pas l’agréable odeur salée de l’eau de mer qui me réveilla mais l’odeur de pisse dans le recoin dans lequel je dormais »
- Que vient faire le « pourtant » ici ? Il n’a pas sa place, pour moi.
- « dans le recoin dans lequel » lourd, répétition.
« Malheureusement, nous, les hors la loi, n’avions droit qu’à un traitement de faveur particulier : on nous planquait si on payait le double du prix d’un voyage normal car les passeurs prenaient un risque considérable en nous faisant quitter de la sorte la capitale. »
- le « malheureusement » s’insère mal, vu qu’on parle de traitement de faveur juste après…
- « hors-la-loi », avec traits d’union.
- la phrase est très (trop ?) longue.
- « de la sorte » n’est pas vraiment nécessaire à la compréhension, voire embrouille le lecteur au lieu de l’éclairer.
« Moi, qui avait grandi dans ses sombres ruelles entourée de misère, maltraitance et inconnus, avait fini par fuir à grandes enjambées quand je pus récolter une somme rondelette dérobée dans les poches d’une bonne centaine d’acheteurs de vermine comme je les appelais avec amour. »
- Phrase trop longue, manque de virgules.
- Moi qui « avais ».
- « entourée de misère, maltraitance et inconnus » maladroit, ici, le « de » mériterait d’être répété car ça sonne bizarre.
- « avais » fini par fuir, pourquoi « à grandes enjambées » ? ne me paraît pas adapté ici
- « quand je pus » concordance des temps mauvaises. « avais pu », histoire narrée au passé simple/imparfait, et il s’agit du passé de l’histoire narrée => plus que parfait. Le « quand » ne me paraît pas approprié ici non plus « dès que » sonne mieux, ou alors il faut entièrement reformuler la phrase.
- manque de virgules. Laisse le temps au lecteur de souffler et structure ta phrase.
De « Ambre était un beau royaume » jusqu’à « dans la boue de mon chez moi. »
- Multiples répétitions du mot « moi » (beaucoup trop pour un texte déjà à la première personne !)
« Ma mère elle-même aurait pu s’appeler « la Fuyante » que j’en aurais pas été étonnée, mais qui désire au fond de son cœur croupir dans la misère ?. »
- Je ne comprends pas le début : pourquoi sa mère aurait pu s’appeler la Fuyante ?
- Quel est l’intérêt de mettre en parallèle la première et la deuxième partie de la phrase (séparées par « , mais ») ?
- Double ponctuation finale.
« Ambre était un beau royaume, mais il n’était pas du tout fait pour moi, tout comme l’éventualité de devenir une esclave ou pire encore »
- tu connais beaucoup de personnes qui considèrent comme « fait pour elles » de « devenir esclaves ou pire encore » ? Maladroit dans le sens.
« Je n’avais pas « perdu » ma famille, ils m’avaient abandonné quand j’eus l’âge de me débrouiller un minimum seule, et depuis, ma mère c’était la ville elle-même et mes dieux à moi étaient les rares repas que j’arrivais à manger dans la boue de mon chez moi. »
- « ma famille » / « ils » pas cohérent : « elle »
- si le narrateur est une femme, ils m’avaient « abandonnée »
- « quand j’eus » incorrect : « quand / dès que j’avais eu »
- « me débrouiller » suffit (« un minimum seule » pas nécessaire)
- mériterait plusieurs phrases…
- « mes dieux à moi » « la boue de mon chez moi » c’est mes miens n’à moi ? Trop redondant, voire langage puéril, qu’on attend d’un enfant pas encore adolescent ou d’un adulte sans « éducation ».
« J’aurais espéré en partant pouvoir profiter d’un peu de répit et passer de la misère à la tranquillité, mais apparemment, la facilité ne faisait pas partie de mon destin. »
- « j’avais » espéré.
« J’attendais cependant que mon nordique de collègue se recouche en empestant le vomi à plein nez, avant de me redresser et songer à ce qui nous attendait… »
- « J’attendis » me paraît plus approprié, sauf si le schéma se répète chaque matin.
- Quel est l’intérêt du « cependant » ? A-t-il sa place dans la phrase ?
« Par contre, j’apprenais à faire connaissance avec la dague du blond qui chaque matin, raide et agressive, de collait contre le bas de mon dos et se frottait contre moi… »
- « j’avais appris » à faire connaissance.
- « se » collait
« Par le hublot miséreux et seule entrée d’air de la minuscule pièce où nous étions entassés par dizaines, je vis approcher la terre… »
- Début de phrase trop long, lourd. Trop d’informations d’une seule traite.
Pour résumer :
Points positifs :
- Action facile à suivre (tout s’enclenche bien)
- Forme cohérente avec le fond (langage du narrateur)
- Scènes imagées et parlantes
Points négatifs :
- La conjugaison hasardeuse
- La concordance des temps
- Les phrases trop longues, qui conduisent à des lourdeurs et des maladresses
Moralité, pour l’instant, seule la forme pêche… un bien : c’est ce qu’il y a de plus « facile » à corriger !
Comme d’hab, je précise que cette critique ne concerne que moi, n’a pas valeur de vérité absolue et que tu peux tout à fait ne pas être d’accord avec moi !
Bon courage pour la suite et je reviens prochainement pour le détail du chapitre 2.
Dernière édition par Hybrid le Lun 1 Déc 2014 - 14:07, édité 1 fois
Re: Les royaumes divins - Tahrt
Et me revoilà pour le chapitre 2 !
Voilà pour mes dernières remarques. J’espère qu’elles t’aideront dans tes corrections, et si tu as des questions ou besoin de précisions, à ton service. Je ne passe pas souvent, mais régulièrement !
- Détail des corrections du chapitre 2:
« Sortir de ce bateau fut pour moi le plus bel instant de mon existence… »
- on est encore du « moi je ». Le « pour moi » est de trop ! On se doute bien qu’elle ne parle pas de quelqu’un d’autre…
« On avait tous froid, grelotant, les bras croisés sur nos poitrines et un air de mort imprimé sur la figure. »
- Pourquoi cet air de mort ? Que je sache, on ne les conduit pas à l’abattoir, ils ont tous payé pour fuir jusque là ! Au contraire, ils devraient être réjouis, ravis de ce nouveau départ comme l’est l’héroïne quelques instants plus tard. Sauf si ce qu’ils voient/vivent ne correspond vraiment pas à ce qu’ils attendent et dans ce cas, il faut clairement expliquer pourquoi.
« Le capitaine qui brayait des ordres en chuchotant –sisi, c’est possible de brayer en chuchotant- avait attendu que la nuit vienne pour nous faire sortir de son précieux bateau puant. »
- Confusion entre les verbes « braire » et « brailler ».
- Et je te reprends : il est impossible de braire ou de brailler (brayer n’existe pas !) en chuchotant. Selon l’académie française :
o Brailler : Fam. parler très haut, très fort ; crier de façon assourdissante ou intempestive.
o Braire : Fig. et pop. Crier d'une voix déplaisante.
À corriger d’urgence !
« On avançait au ralentit »
- au « ralenti ».
« on en avait eu assez et nous avions pris peur de débarquer… »
- Passage du « on » au « nous » déroutant et malvenu.
« Comme si la pièce nous était devenue si familière qu’on ne voulait jamais la quitter. »
- Qu’on ne voulait « plus » la quitter. Ainsi formulée, la tournure ne me paraît pas correcte.
« je savais qu’une nouvelle vie débutait ici, sur ce port désert à quelques lieux de distance de Tahrt. »
- Quelques « lieues »
- « de distance » n’est pas nécessaire et alourdit la phrase.
« Dés que mon pied droit se posa sur la stabilité du port en bois humide »
- « Dès », avec un accent grave
- On ne peut pas dire qu’on pose le pied sur la « stabilité » de quelque chose.
- Ce n’est pas le port qui est en bois, mais le quai. Le port désigne l’ensemble de l’endroit.
« En a pleine quelques secondes je perdis de vue le port, le capitaine et le fichu blond pervers »
- En « à peine » est plus correct lol, même si la tournure n’est pas trop à mon goût (mais ça c’est mon problème).
« j’aperçus directement la ville de Tarth »
- L’orthographe de Tahrt diffère.
« Le premier obstacle se dessinait devant moi au fur et à mesure que j’avançais : La porte… »
- Pas de majuscule après « : »
« et surtout les gardes qui veillaient, armés de lances, à ce qu’aucun être dangereux puisse pénétrer dans la ville et violer ainsi leur surveillance. »
- Juste une réflexion : on peut violer surveillance de quelqu’un ?? La tournure me paraît bizarre.
« Ils remarquèrent même pas que j’approchais car je les entendait parler entre eux. »
- je les « entendais »
« Et à peines je passais à côté des deux hommes, j’entendis l’un d’entre eux péter assez bruyamment, et bien entendu ça fit écho à cause de l’armure métallique. »
- « à peine », sans s.
- phrase lourde (remarque, ça correspond à la scène ). « assez » « ça fit » et le début de phrase en « à peine » contribuent à cette impression.
« L’auberge se nommait « Les jupons de la donzelle » et à cent pas de l’entrée on entendait déjà les rires, la musique, les rires et surtout on pouvait sentir les alléchantes odeurs qui émanaient de la bâtisse. »
- Phrase trop longue et lourde.
- « rires » mentionnés deux fois
- « qui en émanaient » pourrait remplacer « qui émanait de la bâtisse », vu que le sujet initial est « l’auberge ».
« Je m’y dirigeais sans hésiter, me ruant quasiment sur la porte comme si elle détenait mon salut. Je la poussais d’un grand coup en une seule fois et entrais sans me poser de questions. »
- Ici, les verbes devraient être au passé simple. « je m’y dirigeai » « je la poussai » et « entrai ». C’est une action ponctuelle, pas une habitude de l’héroïne puisqu’il semble que c’est la première fois qu’elle y met les pieds.
« Les gens étaient tellement obnubilés par la danse d’une jeune femme mi- nue dansant près du feu, qu’ils ne me remarquèrent même pas. »
- Répétition « danse » « dansant »
- Cela dit… je te félicite pour savoir orthographier « obnubilé », que j’ai trop souvent vu écrit « omnibulé ». Merci. Merci beaucoup. Vraiment.
« En avançant vers l’aubergiste qui essuyait un verre de façon distraite en y crachant dedans de temps à autres »
- « en crachant dedans », sans le « y ».
« En avançant vers l’aubergiste […] j’eus le temps de voler un morceau de pain, un steak et cinq pièces d’argent qui trainaient sur les tables. »
- Réflexion : quand tu voles les clients et même un STEAK (wtf ?) tu te diriges vers l’aubergiste ou tu le fuis ? L’action me paraît peu plausible ! En plus, comment dissimuler un steak ? Dans la poche ?! Et l’odeur ? (bon ok elle pue mais même : elle ne doit pas avoir envie de donner son odeur à sa nourriture)
« cette taverne animée à l’ambiance chaude et feutrée »
- « Feutré » n’est pas un adjectif qui me paraît approprié à l’ambiance de la taverne. Revenons aux bases de l’académie française :
« Par anal. Assourdir un bruit, atténuer un contact. La neige feutrait le bruit des pas. Surtout au participe passé, adjt. Parler d'une voix feutrée. Marcher à pas feutrés, sans faire de bruit. Fig. Une ambiance feutrée. Une discussion feutrée, où l'on évite toute occasion d'affrontement. Des reproches feutrés, atténués. »
En gros, je ne peux pas dire que ce n’est en général pas le cas, l’héroïne non plus. Mais vu que tout le monde n’a d’yeux que pour la danseuse, ce n’est pas le cas à ce moment-là.
« J’allais donc directement parler à l’aubergiste, prenant place devant lui et agitant ma main pour qu’il remarque ma présence et seulement à ce moment-là, il posa son regard sur ma beauté parsemée de délicates tâches de rousseur. »
- « J’allai », passé simple.
- Phrase trop longue, mériterait d’être scindée.
- « taches » de rousseur, sans circonflexe.
- Je vois que la jeune héroïne a une haute opinion d’elle-même… « poser le regard sur ma beauté », voilà qui en dit long !
« Mon ventre criait famine si fort qu’on l’entendait même par-dessus la voix aigüe du barde »
- Il y a donc un barde en plus de la danseuse ? Ce n’est pas un simple musicien qui l’accompagne ?
« Je sentis soudain un regard peser sur moi mais peu importait où je regardais, je ne voyais personne me regarder… »
- « Regard » « regardais » « regarder »… attention aux répétitions.
« Je mis ça sur le compte de la fatigue et m’attelais à finir mon repas avant de quitter la salle en vitesse… »
- je « m’attelai », passé simple.
« je ne me sentais décidément pas rassurée avec cette impression d’être épiée constamment… »
- lourd.
Voilà pour mes dernières remarques. J’espère qu’elles t’aideront dans tes corrections, et si tu as des questions ou besoin de précisions, à ton service. Je ne passe pas souvent, mais régulièrement !
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