Les Ages Sombres_ Livre I: Enfen (heroic-fantasy)

Voici le chapitre 1 d'un roman que j'ai commencé à écrire à l'âge de 15 ans, et qui me pose problème: il est chiant.
Alors je l'ai entièrement repris, et je voulais savoir, n'étant que peu objective, si cette nouvelle version n'était pas trop mauvaise.
Bien sûr le chapitre est long, donc je le poste en plusieurs morceaux.
Bonne lecture et n'hésitez pas à me donner des conseils (et aussi à corriger les fautes si il y en a)!




Une île. Une île entourée d’une mer azur semblant s’étendre à l’infini, aux vagues rugissantes. Des vagues qui semblent soudainement domptées par la lumière rougeoyante émergeant de l’horizon. Une lumière puissante, qui impose à tous les éléments de s’arrêter, le temps qu’Elle se présente enfin, dans toute sa splendeur. Elle, c’est l’Ondalif, l’astre le plus étincelant au centre duquel se trouve le majestueux dieu Solien. Car c’est lui l’origine de cette beauté stupéfiante. Solien monte lentement dans le ciel, bénissant tout d’une chaleur bienveillante, et alors les éléments reprennent leur cacophonie harmonieuse. Les vagues se brisent à nouveau sur les récifs au large, les oiseaux piaillent en volant, le vent balaie la cime des arbres qui bordent la plage, le sable crisse sous les doigts de l’être qui contemple la naissance de l’aube, qui examine ce qui l’entoure.
« Voilà mon monde »murmure-t-il.
Il est assis sur la plage, et ses longs cheveux aussi blonds que les minuscules cristaux qui courent entre ses doigts fins, virevoltent autour de lui, bercés par une légère brise marine qui semble murmurer à ses belles oreilles pointues des mots doux dans un langage que seuls les dieux peuvent comprendre, mais qui sonnent comme une poésie de l’ancienne époque. Ses yeux d’un bleu profond fixent un point invisible, au-delà de l’étendue que son peuple appelle la Fen, l’Onde.
Le vrai nom de cette mer ? Il l’ignore, tout comme il ignore son passé. Il voudrait bien le connaître, mais personne jusqu’ici n’a voulu lui en parler. Ce passé est resté, abandonné, sur le continent. Car le peuple à la peau pâle n’a pas toujours vécu ici, en autarcie, loin des autres peuples. Ils vivaient sur le continent autrefois, il y a deux mille ans. Le peuple des Fen. Mais un évènement tragique les avait contraints à fuir loin de leur cité. Depuis ils n’étaient plus que des exilés, les Aefen. Un nom qui est le symbole de ce qu’ils furent autrefois. Il n’est plus à présent qu’un vestige du passé, le « peuple hors de l’Onde ».
Et lui, ce jeune homme qui cherche dans le bleu de la mer à savoir qui il est, se nomme Enaefen, le « Fils des Exilés ». Pourquoi ? Comment ? A quoi ressemblait donc la grande cité des Fen, dont tout le monde refuse de parler ? Y retourneraient-ils un jour ? Toutes ces questions tournent et retournent dans l’esprit du jeune elfe qui malheureusement ne parvint à se rappeler sa vie avant Araefen, cette île.
Il avait douze ans lorsque l’exil avait commencé, lorsque son peuple débarqua un jour d’automne, alors que la mer déchaînée semblait vouloir les engloutir. Beaucoup d’entre eux étaient morts ou avaient disparu dans les gigantesques vagues, mais la plupart parvinrent à cette terre isolée. Mais de ses douze premières années, l’elfe ne se rappelait de rien. Le seul élément qui lui restait de son passé était son ancien nom, Enfen, le Fils des Fen, et leur fuite désespérée. Il était incapable de se souvenir de sa vie avant la guerre, ni même de ses parents, victimes comme beaucoup d’autres de la terrible nuit où tout a basculé pour les elfes. Aucun souvenir donc si ce ne sont ces rêves étranges, où il voit sans cesse la même chose: une femme sans visage qui parle une langue inconnue.
Mais qu’importe, car Enaefen a pris depuis longtemps sa décision. Depuis sa majorité, à deux mille ans. Il y a douze ans de cela. Sûrement est-ce un signe.
Il va partir. Rejoindre la terre de ses ancêtres. Comprendre ce qui s’est passé. Et réparer les erreurs, mais surtout guérir les blessures. Il le sent, c’est son devoir.
Aller là-bas.

Hey! Je profite de ce sujet pour te souhaiter la bienvenue parce que mon ordi refuse de m'ouvrir ta page de présentation. C'est pour cela que tu ne m'y as pas encore vue^^

C'est plutôt très bien écrit pour un roman commencé à l'âge de quinze ans. Simplement au début, la distinction n'est pas très bien faite entre le moment où tu parles de Solien puis d'Enaefen. Ca peut prêter confusion, comme tu personnifies le soleil, on a l'impression qu'il s'agit d'un personnage...
Euh, je ne sais pas si je suis très claire, là...

Sinon je n'ai pas vu de fautes d'orthographe, c'est un bon point.
Seule remarque: tu as écrit

ce qui s'est passé

(avant-dernière ligne du texte), c'est plutôt

ce qu'il s'est passé

.

Rassure toi, je n'ai absolument pas trouvé ce passage chiant.
Il n'est pas très palpitant, mais c'est normal vu que c'est le début.
Il n'y a tout juste ce qu'il faut comme informations pour donner envie de lire la suite

Il n'y a qu'une chose qui m'a semblé un peu étrange: l'age du personnage.
Enfin ce n'est pas ça qui me gêne vraiment, c'est surtout le fait qu'il attende d'avoir 2012 ans avant de décider de connaître ce qui c'est passé.
Ca me semble énorme surtout si l'évenement en question s'est déroulé quand il était jeune (d'après un critère humain).
En fait je pense qu'il faudrait donner l'age du personnage au moment de cet évenement (de cette guerre? De cette fameuse nuit?). Parce que si ça fait environ 2000 ans que ça c'est produit, il y aurait quand même sûrement des infos (légende ?) circulant à ce sujet ?
Enfin peut être que je parle trop vite^^

Marie D a écrit:

Chapitre premier: Enaefen.

Une île. Une île entourée d’une mer azur semblant s’étendre à l’infini, aux vagues rugissantes. Des vagues qui semblent soudainement domptées par la lumière rougeoyante émergeant de l’horizon. Une lumière puissante, qui impose à tous les éléments de s’arrêter, le temps qu’Elle se présente enfin, dans toute sa splendeur. Elle, c’est l’Ondalif, l’astre le plus étincelant au centre duquel se trouve le majestueux dieu Solien. Car c’est lui l’origine de cette beauté stupéfiante. Solien monte lentement dans le ciel, bénissant tout d’une chaleur bienveillante, et alors les éléments reprennent leur cacophonie harmonieuse. Les vagues se brisent à nouveau sur les récifs au large, les oiseaux piaillent en volant, le vent balaie la cime des arbres qui bordent la plage, le sable crisse sous les doigts de l’être qui contemple la naissance de l’aube, qui examine ce qui l’entoure.
« Voilà mon monde »murmure-t-il.
Il est assis sur la plage, et ses longs cheveux aussi blonds que les minuscules cristaux qui courent entre ses doigts fins, virevoltent autour de lui, bercés par une légère brise marine qui semble murmurer à ses belles oreilles pointues des mots doux dans un langage que seuls les dieux peuvent comprendre, mais qui sonnent comme une poésie de l’ancienne époque. Ses yeux d’un bleu profond fixent un point invisible, au-delà de l’étendue que son peuple appelle la Fen, l’Onde.
Le vrai nom de cette mer ? Il l’ignore, tout comme il ignore son passé. Il voudrait bien le connaître, mais personne jusqu’ici n’a voulu lui en parler. Ce passé est resté, abandonné, sur le continent. Car le peuple à la peau pâle n’a pas toujours vécu ici, en autarcie, loin des autres peuples. Ils vivaient sur le continent autrefois, il y a deux mille ans. Le peuple des Fen. Mais un évènement tragique les avait contraints à fuir loin de leur cité. Depuis ils n’étaient plus que des exilés, les Aefen. Un nom qui est le symbole de ce qu’ils furent autrefois. Il n’est plus à présent qu’un vestige du passé, le « peuple hors de l’Onde ».
Et lui, ce jeune homme qui cherche dans le bleu de la mer à savoir qui il est, se nomme Enaefen, le « Fils des Exilés ». Pourquoi ? Comment ? A quoi ressemblait donc la grande cité des Fen, dont tout le monde refuse de parler ? Y retourneraient-ils un jour ? Toutes ces questions tournent et retournent dans l’esprit du jeune elfe qui malheureusement ne parvint à se rappeler sa vie avant Araefen, cette île.
Il avait douze ans lorsque l’exil avait commencé, lorsque son peuple débarqua un jour d’automne, alors que la mer déchaînée semblait vouloir les engloutir. Beaucoup d’entre eux étaient morts ou avaient disparu dans les gigantesques vagues, mais la plupart parvint à cette terre isolée. Mais de ses douze premières années, l’elfe ne se rappelait de rien. Le seul élément qui lui restait de son passé était son ancien nom, Enfen, le Fils des Fen, et leur fuite désespérée. Il ne parvenait (attention à la répétition) pas à se souvenir de sa vie avant la guerre, ni même de ses parents, victimes comme beaucoup d’autres de la terrible nuit où tout a basculé pour les elfes. Aucun souvenir donc si ce ne sont ces rêves étranges, où il voit sans cesse la même chose: une femme sans visage qui parle une langue inconnue.
Mais qu’importe, car Enaefen a pris depuis longtemps sa décision. Depuis sa majorité, à deux mille ans. Il y a douze ans de cela. Sûrement est-ce un signe.
Il va partir. Rejoindre la terre de ses ancêtres. Comprendre ce qui s’est passé. Et réparer les erreurs, mais surtout guérir les blessures. Il le sent, c’est son devoir.
Aller là-bas.

Hum... très bon style. Enfin du moins, tu rentres bien dans le style de la fantasy... aucun doute ^^'.
J'avoue que moi je suis très peu preneur des histoires d'elfes et tout ça, mais ce n'est pas pour autant que ton texte n'est pas bien (ce ne sont que mes propres goûts). Néanmoins, l'histoire a l'air d'être plus différente des autres, donc je pense qu'elle m'intéressera. Mais de cela, je ne peux pas vraiment juger, tant que je n'aurais pas la suite .
Et très peu de fautes !!

Merci pour vos encouragements!
La raison pour laquelle je ne parle pas des énènements, est dans la suite!
Tu as donc anticipé.
Quant à Solien, oui je comprends le problème. Je vais essayer d'être plus claire.
Ca y est les corrections sont faites Pacô.

Je vois ça !
Bien bien alors . La suite?

Ca arrive dans l'après-midi... (un truc à régler avec avant)

Désolée de pas mettre la suite, je vais essayer de faire ça vite, mais j'ai un problème technique. Si possible je poste ce soir.

Comme dit précédemment, ce n'est pas chiant, ni palpitant, disons que de temps en temps, j'ai eu tendance à lire une description en diagonale mais je n'ai pas eu envie d'arrêter ma lecture.
Donc c'est bien =)
Sinon même chose, l'âge me dérange, non seulement pour la diffusion des informations (mais si tu en parles après, c'est sûrement très bien) mais aussi pour sa majorité.

(je le met en spoiler, parce que c'est de l'approximatif à mort :s)

Spoiler:

Et puis (raisonnement normal ^^') je trouve qu'en 2000 ans, énormément d'elfes auraient déjà eu le temps de mourir, soit durant une guerre, qu'ils soient impliqués ou non, soit même d'une mort stupide (jouer à la pétanque et se prendre une boule par exemple ==)
Ce qui fait quand même beaucoup de morts avant leurs majorité...

Selon mes souvenirs, un vieil elfe vit à peu près 400-500 ans, non ?
Après c'est mon avis, et puis... dans le fantasy, tout est permit xD

Très bon style sinon mam'zlle =)

Mouais, raisonnement de pur S ...
Bah après, tout est possible. Le seul souci, c'est si tu parles d'hommes en mm tps... Si ce n'est qu'un monde d'elfes, tout est rallongé. Il peut y avoir plusieurs générations, sur une très très très très longue période. Et les pourcentages d'accidents débiles sont donc étendus sur ce temps et sont très très très très faibles.
M'enfin, ça ce n'est plus vraiment des maths, mais plus de la philo xD.

Pour moi il n'y a pas forcément le même rapport majorité/longévité chez un humain et chez un elfe.
Mais dans mon histoire, les plus vieux elfes ont près de 6000 ans.
Et pour les 400-500 ans, tu es loin du compte! Chez Tolkien, on sait que Elrond a plus de 3000 ans (on le sait quand il parle de la guerre contre Sauron, et il n'était déjà plus un jeunot! Et dans le Silmarillon, on voit que tout comme Galadriel, ils ont connu des temps très anciens).
Je les ai toujours vus très vieux en fait.
Et pour la majorité, tous mes peuples d'elfes n'ont pas la même (eh oui, j'ai plusieurs peuples d'elfes, et dans l'un la majorité est à 500 ans, et le seigneur a 3000 ans!).
Donc voilà j'ai pas cherché à savoir si ça pouvait être cohérent, vu que les elfes ça n'existe pas. Et tes calculs de S, dslée j'ai pas trop compris, je suis une ancienne L, ça fait 6 ans que j'ai pas fait de maths^^ je sais je suis un boulet
Il y aura des humains dans mon hsitoire, mais je vois pas en quoi ça pourrait ne pas être cohérent... Tu peux m'expliquer?

Désolé pour le retard hein ^^
en fait, c'est juste qu'imaginons qu'un elfe naît aujourd'hui, un humain aussi
quand l'elfe aura atteint sa majorité, 60 générations d'humain se seront écroulées...
et bon, peut-être y-a-t-il d'autres exemples mais je trouve un peu bizarre de laisser écrouler une aussi longue période avant que l'elfe n'atteigne la majorité, c'est un tiers de sa vie passé à l'état de "jeune" alors qu'au bout de 100 ans je pense qu'un elfe a déjà obtenu une connaissance suffisamment importante des coutumes de sa société, de son peuple, du passé de sa famille etc...
Après comme le dit Pacô, il aurait pu n'y avoir que des elfes et, en ce cas, tout aurait été rallongé, mais apparemment non.. Ou alors les humains vivent dans une dimension et les elfes dans une autre mais les deux rentrent parfois en contact..
enfin bon... mon avis, c'est surtout que ça va être dur à gérer.. :s, il faut que tu cases quelque chose dans ces 2000 ans..

ou alors, tout simplement, les elfes n'ont pas la même notion de la majorité que nous..
enfin bon voilà, tu sais tout (désolé pour le manque de clarté :s)

Non j'ai très bien compris et effectivement, pour moi, les elfes n'ont pas la même notion de la majorité. Dans ce peuple, ils deviennent sages à la majorité. Mais ils sont adultes bien avant. Pour moi, sage veut dire que leur avis compte dans la société, qu'ils ont un statut social plus élevé. En plus, dans ce peuple, ils ont vécu à l'écart de toute autre civilisation pendant deux mille ans! Donc leur notion de majorité a pu changer. d'ailleurs les autres peuples d'elfes n'ont pas la majorité au même âge dans mon histoire.
Mais si tu trouves qu'il vaudrait mieux que je l'explique dans mon histoire, je le ferai. Ca sera plus clair comme ça.

Non non, je pense juste que tu dois glisser que c'est l'âge où l'on devient sage, car c'est vrai qu'on a (moi du moins) l'idée de la majorité, le passage à l'âge adulte... enfin bon, juste, en fin d'une longue série de description où le personnage est plongé dans ses pensées tu mets :
"XX restait perplexe, debout au centre de la salle ornée de .... . Elle songeait à sa majorité, son obtention de ce qui était communément appelé "la sagesse". Elle était un sage maintenant.. ça le faisait grave trop quand même !"

noon bon ben voilà quoi u__u je propose..

Merci pour ta proposition. Juste une précision: c'est un garçon.
Je vais donc le préciser, sans dire "ça le faisait grave trop quand même", parce que faire dire ça à un elfe, ça ferait très strange! lol

Oups oui, j'avais oublié :s (ça fait déjà plus de 24 heures atta, comment tu veux que je me souvienne u__u')
mais ça peut être une fille aussi, en fait, tout le monde croit que c'est un mec mais non, c'est ça hein ? ^^'

bref == sinon je plaisantais hein pour la proposition, et puis tu fais comme tu veux je préfère ton style au mien moi ^^'

Je sais que tu plaisantais, mais en fait ça pourrait être marrant un elfe qui parle comme nous... Je vais creuser la proposition pour une autre histoire que j'écris en parallèle. Qui sait, ça pourrait être drôle...

Voici enfin la suite (mon problème technique est résolu, grâce à du travail manuel! Enfin vous allez voir...)

Ainsi la lumière avait empli le ciel, et ce jour de printemps ne paraissait pas jusque là différent des autres. Le jeune elfe regardait d’un oeil rêveur les fines vagues s’écraser tout en douceur sur les rochers du bord nord de la plage dans un bruit de roulis réconfortant. Il ferma les yeux et s’allongea sur le sable doux.
Il lui sembla plonger dans un semi sommeil quand il entendit une voix douce à son oreille. Une femme… Il ouvrit les yeux et s’aperçut qu’il était à présent dans une clairière qu’il lui semblait déjà connaître. Mais où? Pas sur l’île, il en était sûr. Les feuillages filtraient la lumière et c’est de la semi pénombre qu’il entendit à nouveau la voix, plus distinctement cette fois. Il vit des doigts se poser sur ses lèvres, et la jeune femme dit: « Cela va bientôt arriver… » Puis elle entonna un chant dans un langage inconnu, dont il n’entendit pas la fin. La voix devint un murmure, et se perdit dans le souffle du vent qui venait de se lever. Grisé par la douceur de la main de la jeune inconnue et par l’ambiance apaisante de la forêt, Enaefen tourna la tête pour découvrir qui était cette mystérieuse femme, mais il ne vit qu’une ombre, une silhouette.
Alors qu’elle s’avançait dans la lumière, un son étrange le sortit de sa torpeur, et il se retrouva à nouveau sur la plage.
Un animal semblait se débattre dans le sable. Enaefen se redressa mais, inquiet, il n’osa approcher. L’étrange petite créature parvint alors à se remettre sur ses pattes. C’était le plus magnifique animal qu’il ait été donné de voie au jeune elfe. Un oiseau entièrement blanc. Le corps fin, gracile et gracieux, un bec allongé, pointu mais élégant, un regard empreint de douceur. Pour l’elfe, qui ne connaissait que les mouettes et les goélands, la présence de cet oiseau si petit était un mystère.
L’animal semblait mal en point. Le bec grand ouvert, il respirait fort, et marchait en claudiquant. Enaefen, sa surprise passée, s’empara de la créature qui ne réagit pas. Elle semblait être habituée. A deux pas de la plage, la rivière qui coupait l’île en deux se jetait dans la mer. Enaefen s’y dirigea, afin de donner à boire à l’oiseau assoiffé. Il s’assit sur un rocher et puisa l’eau limpide dans sa main, qu’il porta au bec de l’animal. Celui-ci but de grandes rasades, si bien que le jeune homme dut prendre de l’eau plusieurs fois. L’oiseau, en meilleure forme, sauta de la main du jeune homme et entreprit sa toilette au bord de l’eau. Une fois lustrées, ses ailes semblaient briller comme si elles étaient faites de diamant. C’est peut-être le cas, se dit Enaefen. Cet oiseau est tellement extraordinaire…
Son nettoyage effectué, il se dirigea d’un pas plus assuré vers l’orée du bois et commença à grignoter les fruits tombés des arbres. Enaefen l’observait, se demandant toujours comment il avait pu arriver là. Il n’y avait pas de terres à des kilomètres à la ronde! Que faisait-il donc sur son île?
Pendant qu’il s’interrogeait, l’oiseau se rapprocha de lui et, l’elfe étant assis en tailleur, il sauta sur son genou, présentant sa patte droite, celle qui le faisait boiter. A cette patte, un anneau de métal. Accroché à cet anneau, un petit tube de cuir fermé aux deux extrémités. L’être blanc semblait vouloir qu’on le lui enlève. Enaefen s’exécuta. Lorsqu’il prit le tube, un des deux bouchons tomba. Dans le tube, un petit papier roulé. Enaefen le fit glisser dans sa main. Il le déplia, et vit un message. Ou ce qui semblait l’être. Car jamais Enaefen n’avait vu telle écriture: des signes avec des boucles, des points, des traits.
« C’est ça que tu voulais que je vois ? Mais je n’y comprends rien! »
Il regarda alors plus en détail le message, sentant une sorte de magie émaner de lui, et enregistra dans sa tête les symboles étranges, qui lui semblèrent alors familiers.

Bon, déjà, j'ai vu aucune faute. Maintenant que les rôles sont inversés, j'espérai me venger, mais c'est raté

C'est bien écrit et un début d'histoire commence à apparaitre, il faut voir la suite pour juger le fond
L'oiseau est un bon élément perturbateur (je ressort mes cours de français ^^ ), assez original. Ca donne envie de lire la suite.

Par contre, je trouve qu'il y a un manque d'information sur les émotions du héros, notament lors de sa "vision" (ou rêve ?).
Et un petit truc qui m'a semblé bizzare:

Car jamais Enaefen n’avait vu telle écriture: des signes avec des boucles, des points, des traits.

Faut dire que toute écriture est grosso-modo représentée ainsi ^^

Je suis désolé, je n'ai pas trop le temps d'écrire là :s . Mais sinon, j'attends la suite

Bon, avec mon niveau plutôt pitoyable en orthographe et en grammaire, je préfère m'abstenir de la correction orthographique :s

Sinon :

Accroché à cet anneau, un petit tube de cuir fermé aux deux extrémités. L’être blanc semblait vouloir qu’on le lui enlève. Enaefen s’exécuta. Lorsqu’il prit le tube, un des deux bouchons tomba. Dans le tube, un petit papier roulé. Enaefen le fit glisser dans sa main.

C'est tout ^^' une répétition un peu choquante :p
(Pour les deux fautes que j'ai vu, je suis pas sûr donc bon =o=)

Sinon, attaquons les erreurs de logique !
...
Je n'en ai pas vu == (tu le fais exprès vilaine -__-')

Bon sinon, commentons (puisque c'est tout ce que je sais faire :p):
Je pense qu'après avoir vu la silhouette, une fois qu'il est revenu sur la plage, il devrait être un peu dans les vapes, enfin... qu'il ne se soit pas remit immédiatement de son "hallucination". Là on dirait un peu que c'est un truc normal qui lui arrive tout le temps (ou peut-être que c'est ça).
Enfin je veux dire, il voit l'oiseau et il ne réagit pas tout de suite, il pense un peu à la silhouette, remarque à nouveau l'oiseau parce qu'il fait un geste particulier (battement d'aile frénétique par exemple) et a une dernière pensée pour l'ombre (il se demande où ? quand ? comment ? pourquoi ?...) jusqu'à ce que l'oiseau se mette devant lui ou je ne sais pas...

Mais bon, je trouve qu'il se remet trop vite de son "hallucination", si c'est habituel, alors ok, si c'est fréquent mais non-voulu, il devrait être un peu en colère, si c'est rare, il devrait s'interroger sur le pourquoi, si c'est la première fois, il devrait mettre un minimum de temps à se remettre en se posant toutes sortes de questions...

Mais après, peut-être que ça sera un peu lourd, je ne sais pas..
enfin bon, je t'aide hein ? -o-'

Bon passage sinon je trouve, il donne envie d'avoir la suite

Marie D a écrit:
Ainsi la lumière avait empli le ciel, et ce jour de printemps ne paraissait pas jusque là différent des autres. Le jeune elfe regardait d’un œil rêveur les fines vagues s’écraser tout en douceur sur les rochers du bord nord de la plage dans un bruit de roulis réconfortant (ou " ...dans un bruit réconfortant de roulis"). Il ferma les yeux et s’allongea sur le sable doux.
Il lui sembla plonger dans un semi sommeil quand il entendit une voix douce à son oreille. Une femme… Il ouvrit les yeux et s’aperçut qu’il était à présent dans une clairière qu’il lui semblait déjà connaître. Mais où? Pas sur l’île, il en était sûr. Les feuillages filtraient la lumière et c’est de la semi (répétition... demie?) pénombre qu’il entendit (répétition. perçut?) à nouveau la voix, plus distinctement cette fois. Il vit des doigts se poser sur ses lèvres, et la jeune femme dit: « Cela va bientôt arriver… » Puis elle entonna un chant dans un langage inconnu, dont il n’entendit pas la fin. La voix devint un murmure, et se perdit dans le souffle du vent qui venait de se lever. Grisé par la douceur de la main de la jeune inconnue et par l’ambiance apaisante de la forêt, Enaefen tourna la tête pour découvrir qui était cette mystérieuse femme, mais il ne vit qu’une ombre, une silhouette.
Alors qu’elle s’avançait dans la lumière, un son étrange le sortit de sa torpeur, et il se retrouva à nouveau sur la plage.
Un animal semblait se débattre dans le sable. Enaefen se redressa mais, inquiet, il n’osa l'approcher. L’étrange petite créature parvint alors à se remettre sur ses pattes. C’était le plus magnifique animal qu’il ait été donné de voir (un peu lourd comme expression) au jeune elfe. Un oiseau entièrement blanc. Le corps fin, gracile (fin et gracile sont deux synonymes... c'est redondant, il faut choisir l'un des deux) et gracieux, un bec allongé, pointu mais élégant, un regard empreint de douceur. Pour l’elfe, qui ne connaissait que les mouettes et les goélands, la présence de cet oiseau si petit était un mystère.
L’animal semblait mal en point. Le bec grand ouvert, il respirait fort, et marchait en claudiquant. Enaefen, sa surprise passée, s’empara de la créature qui ne réagit pas. Elle semblait être habituée. A deux pas de la plage, la rivière qui coupait l’île en deux se jetait dans la mer. Enaefen s’y dirigea, afin de donner à boire à l’oiseau assoiffé. Il s’assit sur un rocher et puisa l’eau limpide dans sa main, qu’il porta au bec de l’animal. Celui-ci but de grandes rasades, si bien que le jeune homme dût prendre de l’eau plusieurs fois. L’oiseau, en meilleure forme, sauta de la main du jeune homme et entreprit sa toilette au bord de l’eau. Une fois lustrées, ses ailes semblaient briller comme si elles étaient faites de diamant(s). C’est peut-être le cas, se dit Enaefen. Cet oiseau est tellement extraordinaire… (peut être que des guillemets seraient les bienvenues)
Son nettoyage effectué, il se dirigea d’un pas plus assuré vers l’orée du bois et commença à grignoter les fruits tombés des arbres. Enaefen l’observait, se demandant toujours comment il avait pu arriver là. Il n’y avait pas de terres à des kilomètres à la ronde! Que faisait-il donc sur son île?
Pendant qu’il s’interrogeait, l’oiseau se rapprocha de lui et, l’elfe étant assis en tailleur, il sauta sur son genou, présentant sa patte droite, celle qui le faisait boiter. A cette patte, un anneau de métal (il manque un verbe). Accroché à cet anneau, un petit tube de cuir fermé aux deux extrémités. L’être blanc semblait vouloir qu’on le lui enlève. Enaefen s’exécuta. Lorsqu’il prit le tube, l'un des deux bouchons tomba. Dans le tube, un petit papier roulé.(malaulaute dirait que c'est un effet de style, mais moi je suis très peu preneur des phrases construites sans verbes. Mis à part peut être dans des scènes actions successives...) Enaefen le fit glisser dans sa main. Il le déplia, et vit un message. Ou ce qui semblait l’être. Car jamais Enaefen n’avait vu telle écriture: des signes avec des boucles, des points, des traits.
« C’est ça que tu voulais que je vois ? Mais je n’y comprends rien! »
Il regarda alors plus en détail le message, sentant une sorte de magie émaner de lui, et enregistra dans sa tête les symboles étranges, qui lui semblèrent alors familiers.

Tu les as dessinés toi même?
Tu restes bien dans le style du fantasy. Ou dans l'esprit en tout cas. Cette manière de décrire lentement l'entourage et la découverte de l'oiseau...
Par contre, oui, moi j'aime très peu les phrases sans verbe... ça enlève du cachet, enfin pour moi...

Donc voilà, vivement la suite... Pour moi, ce message vient des autres elfes, non?

Merci pour les corrections! Contente de voir qu'il n'y presque pas de fautes, et pour les répétitions je vais corriger ça.
Kirlim: effectivement ça lui arrive souvent ce genre de choses mais tu as tout à fait raison. Normalement il devrait être un peu dans les vappes après la vision. Je vais changer ça.
Maeror: eh oui! J'ai relu quinze fois mon texte avant de le poster! Les fautes d'orthographes c'est presque une phobie chez moi! lol Et pour l'écriture je trouve ça pourri moi aussi mais je savais pas comment décrire. Je vais changer ça aussi.
Pacô: oui c'est moi qui ai fait le message, parce que ces lettre n'existent pas en police sur le pc J'ai inventé ce langage, mais j'avais pas tilté qu'il faudrait que je l'écrive et le scanne (tout un bordel! J'ai dû le refaire quinze fois!) Ensuite: désolé pour le passage où tu penses que ça manque de guillemets, en fait c'était en italique mais j'ai oublié de la remettre quand j'ai posté. Je vais arranger ça. Pour les phrases sans verbe... malheureusement ça m'arrive souvent, c'est une partie de mon style, et parfois ça évite les répétitions (je peux faire ma flemmarde comme ça ).
Voili merci encore je reprends mon texte de suite!

Wow ! Chapeau pour l'écriture alors, ça a dû être un dur boulot pour que ça fasse aussi bien !

en fait c'était en italique mais j'ai oublié de la remettre quand j'ai posté.

Je compatis, c'est vraiment lourd de devoir mettre les balises

Merci, et oui ça é été dur. J'ai quand même mis au moins six ans avant que ça me plaise!
Et encore j'écris mal, normalement ça devrait être plus harmonieux.
J'ai inventé en fait trois langages, et six écritures différentes. Vous les verrez au fur et à mesure.
Mais au final je suis assez contente de moi.
Et les balises, c'est vraiment chiant! Je tilte jamais qu'il faut les mettre! M'enfin tant pis.

Haan, autre chose juste. (oui, oui, je suis un vilain qui aime se la ramener u__u')
Je remarque plusieurs fois les mêmes signes dans ton texte (sûrement écrit par les elfes comme dit Pacô). Attention, tu peux te mettre en tête
(signe x) = (lettre A)
(signe y) = (lettre B)
(signe z) = (lettre C)
etc..
Mais ne te dis pas que, avec l'exemple ci-dessous, on peut parler du bac en l'écrivant "yxz"
"yxz" correspondra en effet à "bac" mais pas à l'image que nous on associe au terme "bac"

Si c'est une autre langue, il n'y a pas que l'alphabet qui change, mais aussi les mots.

(Si je dis ça, c'est que je connais quelqu'un qui vient de faire l'erreur donc bon :s)