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Message  MrSonge Mar 16 Mar 2010 - 16:49

Ait retenti, non ?
Je ne crois pas. "Après que" demande de l'indicatif.

J'ai pris les deux suggestions, bien évidemment. Wink

Ce "qui disaient" me paraît bien mal à propos.
Je ne sais pas, en tout je ne pense pas qu'il y ait de problème de voc, j'ai utilisé "dire" dans le sens : "exprimer son opinion". Leur commentaires expriment leurs pensées.

- Je trouve le langage de ce branleur plutôt soutenu !
Je n'ai pas précisé que c'en était un, mais tu as raison, une inversion "verbe-sujet" n'est pas assez orale. J'ai modifié cela.

Fin : Signifie le moment auquel s'arrête un processus, par opposition au mot début.
But : Un objectif, un résultat que l'on veut atteindre.
Bon, je te donnerais mon avis quand j'aurais lu les explication du chou-chou binocleux. Mais, là, à froid je ne vois pas.
(Clairambault ne porte pas de lunettes ^^)

Non, fin n'est pas à prendre dans ce sens-là.
Fin : Ce qui est à la fois terme et but ; ce pour quoi qqch. se fait ou existe.
But : Point visé, objectif.
La grande différence entre ces deux termes c'est que la fin, c'est quelque chose qui existe et que l'on atteint pour soi. Le but a une cause et une finalité extérieur "Je veux réussir cela parce que...".

Grand merci de tes corrections toujours aussi superlatifs ( EDIT : sans commentaires, pitié, j'ai assez honte comme ça xD). J'en prend note et vais de ce pas corriger sur le forum !


Dernière édition par MrSonge le Mar 16 Mar 2010 - 17:28, édité 1 fois
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Message  Nérouje Mar 16 Mar 2010 - 17:21

Grand merci de tes corrections toujours aussi superfétatoires. J'en prend note et vais de ce pas corriger sur le forum !
Gasp, là il a fallut que je sorte mon dico...
Superfétatoire : qui s'ajoute inutilement à quelque chose.
Shocked
Peux-tu préciser ? Parce que ce superfétatoire-là m'a bien pris une heure de mon temps que j'aurais bien occupé à autre chose de non-superfétatoire ! Alors si mes corrections sont inutiles, ne te gêne pas pour me le dire.
Je ne me vexerais pas pour autant...

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Message  MrSonge Mar 16 Mar 2010 - 17:26

Ahmaisnooooooooon, désolé, je nage dans la linguistique en ce moment, et j'ai confondu superlatif et superfétatoire. xD
Enfin bref, l'important du mot, c'était le "super-". Bien sûr que tes corrections sont utiles, rien que pour m'aider à virer mes PP et mes adverbes parasites, et vu leur quantité, c'est déjà énorme. Mais en plus j'ai copié textuellement tes deux dernières suggestions. Razz
Désolé pour la perte de temps et le mal-entendu, je crois que je vais rapprocher mon dictionnaire de mon ordinateur, histoire d'éviter de commettre des bourdes aussi énormes.

(Bon j'édite, parce que c'est trop moche de laisser un terme pareil dans un message. pale )
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Message  Nérouje Mar 16 Mar 2010 - 17:37

MrSonge a écrit:Ahmaisnooooooooon, désolé, je nage dans la linguistique en ce moment, et j'ai confondu superlatif et superfétatoire. xD
Enfin bref, l'important du mot, c'était le "super-". Bien sûr que tes corrections sont utiles, rien que pour m'aider à virer mes PP et mes adverbes parasites, et vu leur quantité, c'est déjà énorme. Mais en plus j'ai copié textuellement tes deux dernières suggestions. Razz
Désolé pour la perte de temps et le mal-entendu, je crois que je vais rapprocher mon dictionnaire de mon ordinateur, histoire d'éviter de commettre des bourdes aussi énormes.

(Bon j'édite, parce que c'est trop moche de laisser un terme pareil dans un message. pale )
Aucun problème ! Laughing Laughing Tant que je n'ai pas perdu mon temps...

N.
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Message  MrSonge Mar 16 Mar 2010 - 17:42

Oh non, de loin pas. Laughing
D'ailleurs j'étais entrain de prendre de l'avance en faisant déjà une chasse à mes bêtes noires dans la suite de mon texte. Je posterai les versions revues, en espérant réduire ton boulot de dépistage, pour une fois. ^^

(Encore désolé de t'avoir donné l'impression de ne pas apprécier tes corrections Embarassed )
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Message  Nérouje Mer 17 Mar 2010 - 6:28

MrSonge a écrit:Oh non, de loin pas. Laughing
D'ailleurs j'étais entrain de prendre de l'avance en faisant déjà une chasse à mes bêtes noires dans la suite de mon texte. Je posterai les versions revues, en espérant réduire ton boulot de dépistage, pour une fois. ^^
Salut Mr Songe,

On a tous nos travers et l'abus d'adverbes est un grand classique, ce défaut est la plus part du temps dû à un manque de précision du verbe. Pour ma part, j'y suis très attentif quand je ponds un nouveau passage et pour les anciens que je relis et corrige, j'utilise "Rechercher = ement" sur word et je colore tout ce que je trouve en bleu. Après, quand j'ai un peu de courage, je corrige.
Mes bêtes noires : forme passive, adverbes (pour la forme.) Phrases dans le mauvais ordre et manque d'explications (pour le fond.)

(Encore désolé de t'avoir donné l'impression de ne pas apprécier tes corrections Embarassed )
Ça ira pour c'te fois... Rolling Eyes Pour la peine, tu vas dare-dare corriger ma nouvelle version de l'extrait n°8 de la "Conjonction." Oui, je sais, tu avais trouvé ce passage nickel mais il ne me convenait pas, ni à Pâco, ni à Azul. Je n'étais pas parvenu à rendre correctement la nature étrange et non-humaine de Korell. Là, je pense que c'est OK.

Nerouje.
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Message  kat Ven 19 Mar 2010 - 10:35

À peine avait-il enjambé la barrière le séparant des quelques marches de la tribune qu'une nuée de photographes assoiffés de clichés se jeta sur lui. Les flashes crépitèrent ; certains journalistes lui demandaient de prendre une pose plus avantageuse, d'autres sortaient des bloc-notes et lui posait des questions plus ineptes les unes que les autres. L'auteur du Papillon des cimes recula sous l'effet de la surprise, tandis que son éditrice repoussait les importuns, aidée par le responsable de la conférence qui venait de descendre de l'estrade où il supervisait le réglage des microphones. Une fois les folliculaires éloignés, ce dernier vint serrer la main d'Abel Fresnay. Il lui expliqua rapidement comment se déroulerait la rencontre, puis s'excusa et disparut derrière la tribune en appelant un ingénieur par son prénom. L'écrivain laissa son regard errer sur les photographes qui tournaient en rond autour des rangées de sièges. Lentement montait en lui un timide sentiment de fierté, comme si l'intérêt pourtant tout commercial que lui portait la presse raffermissait à ses yeux sa propre image. Il observa ensuite la grande toile tirée contre la paroi et sur laquelle s'étalait, sous le titre de la conférence, une photographie (un cliché ?) de son buste.

En voyant les gens se presser pour trouver une place, quelques minutes plus tard, cette sensation de bonheur, ce renouveau d'une estime de lui qu'il avait cru perdue commença à s'amplifier avec rapidité. Il se sentait l'objet de tous les désirs, devinait tous ces esprits dans l'attente de recueillir ses paroles, imaginait tous ces lecteurs assoiffés des réflexions de leur auteur favori (en se faisant dédicacer un ouvrage, combien le lui avait avoué, les prunelles pétillantes de pouvoir enfin faire cette brûlante confidence à leur idole ?). (comme jaimerais être à sa place moi tongue )
Lorsqu'il monta sur l'estrade sous les applaudissements du public, il était à nouveau un homme sûr de lui, persuadé qu'écrire pour les générations futures n'était qu'une utopie de raté et que seul comptait le succès tangible et vérifiable auprès de ses contemporains. Tout au long de sa conférence, il parla de la tradition des grandes sagas d'aventure, tradition oubliée en France depuis trop longtemps ; il n'hésita pas à se comparer à Rabelais et Jules Verne, répéta pour la centième fois son discours sur la primeur du fond et profita de l'occasion pour étriller avec vigueur quelques uns de ses collègues qui ne partageaient pas ses vues.
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assoiffés : 2 fois
quelques : 3 fois
photographies-photographe : 3 fois
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Message  MrSonge Ven 19 Mar 2010 - 13:02

Woh, et dire que j'avais relu ce passage. xD

Merci beaucoup, Kat.

J'ai éliminé un "presque", un "conférence", un "assoiffé". Par contre j'ai laissé "presse" et "pressé", parce que je ne tiens pas trop à remplacer "presse" par "médias", vu que je voulais plutôt mettre l'accent sur les journaux. J'ai laissé aussi "tradition", mais c'était une répétition voulue.
Par contre, pour "photographes" et "photographe", je suis embêté. J'ai conscience de ces répétitions, mais je ne vois pas comment en changer. Si je mets "cliché", ça fait également une répétition.

Je vais méditer sur ces parasites. Very Happy
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Message  kat Ven 19 Mar 2010 - 14:14

me revoilà, aujourd'hui je fais la chasse aux répétitions Wink

Alors qu'il sortait des toilettes, une fois sa conférence terminée, Abel Fresnay croisa une petite vieille femme aux cheveux blancs ébouriffés, qui trottinait en direction des WC pour dames. Elle sursauta lorsqu’elle le vit et s'immobilisa au milieu du couloir. Il ralentit le pas et la salua. Elle le dévora du regard derrière ses grosses lunettes rondes et clignait des yeux, comme éblouie. L'écrivain ne s'arrêta pas et, en tournant l'angle du couloir, il sentait encore les prunelles de la septuagénaire posées sur lui. Il n'avait pas parcouru trois mètres quand une voix chevrotante et timide l'interpella par son nom. Il se retourna et tomba nez à nez avec la vieille dame qui l'avait visiblement suivi en silence. Elle l'enveloppait toujours du même regard affectueux, admiratif, empli de vénération. Abel lui sourit de la façon la plus rassurante possible.
« Vous m'avez reconnu, j'en suis très flatté.
- Oh, je vous aurais reconnu entre mille. J'ai lu tous vos livres et suivi toutes vos apparitions télévisées. Je vous admire énormément, ajouta-t-elle avant de baisser les yeux afin de cacher son visage qui rougissait.
- Je suis très heureux que mes ouvrages vous plaisent, répondit l'auteur en se disant que décidément, cette journée était bénéfique pour son moral. Mon plus grand plaisir est de savoir que mes écrits peuvent faire passer de bons moments, madame...
- Roseline, compléta-t-elle dans un souffle avant de rectifier : De Saint-Fiacre. Roseline de Saint-Fiacre. À ce propos, si j'osais...
Elle extirpa de son sac un exemplaire de Jeu de Rôle. N'osant pas le tendre à Fresnay, elle le garda en main, contre sa poitrine.
- Une dédicace ? Mais bien sûr, avec plaisir. »
De la poche de son veston, il sortit un stylo, le déboucha et tendit la main. Roseline lui remit son livre. Il s'appuya contre le mur et rédigea un court paragraphe de son écriture la plus soignée avant de rendre l'ouvrage à son interlocutrice qui rayonnait de bonheur. Elle s'en saisit avec dévotion et lut le petit texte en remuant imperceptiblement ses lèvres qui tremblaient d'émotion. Elle releva ensuite les yeux vers l'écrivain, murmura quelques mots de remerciement, puis tomba évanouie.

Lorsque Roseline de Saint-Fiacre revint à elle, une dizaine de minutes plus tard, le docteur Godard lui prenait le pouls en fixant sa trotteuse. Abel Fresnay se tenait derrière lui et fut le premier à remarquer qu’elle reprenait connaissance. Le patricien se pencha vers elle et lui demanda comment elle se sentait. Elle cligna plusieurs fois des yeux, puis répondit qu'elle se sentait assez faible.
« C'est très certainement une hypoglycémie, constata le médecin. Vous êtes sans doute ici depuis longtemps, debout, dans cette atmosphère étouffante, sans manger ni boire.
Roseline opina du chef.
- Il faut lui donner quelque chose à manger, du sucre, ordonna Godard en se redressant.»
Quelques minutes plus tard, assise, soutenue par Fresnay, elle avalait goulûment un énorme pain au lait. L’écrivain lui demanda si elle allait mieux. Elle lui sourit entre deux bouchées et répondit d’une voix timide : «Un petit peu, merci.»
Le docteur conseilla de la ramener le plus rapidement possible chez elle, afin qu'elle puise se reposer. Quelqu'un proposa d'appeler un taxi ; Abel refusa et décida de faire le trajet lui-même. En deux mots, il expliqua la situation à sa femme et quelques instants après, il était au volant de sa Peugeot qui roulait dans la direction indiquée par la veille femme assise à ses côtés.

quelque/s : 4 fois
répondit : 3 fois
sentait : 3 fois
regard : 2 fois dans le même paragraphe mais ça ne me choque pas plus que ça.
plaisir : 2 fois (on pourrait peut-être remplacer par joie dans un des deux cas)
pour cligner des yeux : ce n'est pas tant que cela se répète mais plus parce que ça donne une même attitude chez deux personnages différents.
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Message  MrSonge Ven 19 Mar 2010 - 15:14

pour cligner des yeux : ce n'est pas tant que cela se répète mais plus parce que ça donne une même attitude chez deux personnages différents.
Non, justement, c'est deux fois le même personnage qui cligne.^^
(mais j'ai changé le premier "yeux" en "paupière" pour pouvoir virer un "regard". )

Merci pour les mises en évidence, je vais corriger cela de ce pas et remplacer l'extrait présent sur le forum. Wink
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Message  kat Ven 19 Mar 2010 - 15:58

Non, justement, c'est deux fois le même personnage qui cligne.^^
Oui, autant pour moi, j'ai pas percuté sur le coup mais en relisant en effet, c'était évident. Mea culpa
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Message  Pacô Dim 21 Mar 2010 - 12:04

Chapitre jusqu'à sa fin :

Félix Clairambault se servit copieusement de salade.
=> j'aurais envie de dire "de la salade" mais je sais pas. En fait, cette fin de phrase me trouble u_u".

- J'ai toujours trouvé effroyable cette manie qu'ont les gens de chercher du travail à cause du salaire. Le travail n'est plus le but lui-même, mais un moyen. Cela explique le peu de finesse qu'ils mettent dans le choix de leur emploi, pourvu qu'il leur rapporte suffisamment pour terminer le mois tranquillement. Travailler sans plaisir est tout de même assez vulgaire.
=> qui c'est qui dit ça ? oO
=> après lecture je m'en doute, mais comme ils sont quatre autour de la table...


A la fin du repas, le jeune homme se leva
=> À la fin...

Il reprit sa lecture, qu'il avait interrompue la veille,
=> le "qu'il avait interrompue la veille" me fait l'effet du "je rajoute une proposition pour enrichir la phrase, mais elle est inutile". Parce que généralement, lorsqu'on reprend quelque chose, c'est bien qu'à un moment donné on l'avait interrompue.

une liasse de papier
=> papiers

Ce qui me dérange plutôt dans le pseudo débat politique entre la fille et le père, c'est que ça fait pas naturel. Dans une vraie discussion, il y aurait des noms. Ici, et je comprends bien pour ne pas fixer inexorablement ton histoire dans le temps, tu ne cites aucun nom. Mais du coup, ça ne fait pas naturel de dire "le représentant du PS" au lieu d'un simple "Martine Aubry" ou même d'un "Aubry" ou un "Sarko" dans le jargon traditionnel.
Bref, du coup, je ne sais pas comment remédier. Mais c'est sûr, ça fait bizarre. En fait, ça fait débat d'automate, débat pas naturel, débat organisé u_u".

En second, est-ce bien nécessaire de citer toute une scène de Molière ? Enfin ça rajoute une connaissance littéraire... mais est-ce judicieux ? Et d'un point de vue éditeur, je sais pas s'ils ont le droit de publier (remarque, puisque tu cites la source).

Et enfin, dernière chose dont il me semble t'avoir déjà reproché, je trouve que pour un secrétaire d'État, Monsieur Félix est bien souvent à la maison.
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Message  MrSonge Dim 21 Mar 2010 - 14:48

Et enfin, dernière chose dont il me semble t'avoir déjà reproché, je trouve que pour un secrétaire d'État, Monsieur Félix est bien souvent à la maison.
Bah je ne pense pas qu'un secrétaire d'Etat ne trouve pas le moyen de se ménager au moins une soirée par semaine à la maison. ^^

En second, est-ce bien nécessaire de citer toute une scène de Molière ? Enfin ça rajoute une connaissance littéraire... mais est-ce judicieux ? Et d'un point de vue éditeur, je sais pas s'ils ont le droit de publier (remarque, puisque tu cites la source).
Du point de vue de l'édition, non, il n'y a pas de problème. Mais bon, là n'est pas la question. xD
Je crois en effet que je me suis un peu laissé emporté. Au début je voulais juste faire un petit aparté discret et... enfin ça a pris un peu d'ampleur. Je vais voir pour réduire ce passage, ou pour le supprimer, carrément. L'élagage n'a jamais tué personne.

Ce qui me dérange plutôt dans le pseudo débat politique entre la fille et le père, c'est que ça fait pas naturel. Dans une vraie discussion, il y aurait des noms. Ici, et je comprends bien pour ne pas fixer inexorablement ton histoire dans le temps, tu ne cites aucun nom. Mais du coup, ça ne fait pas naturel de dire "le représentant du PS" au lieu d'un simple "Martine Aubry" ou même d'un "Aubry" ou un "Sarko" dans le jargon traditionnel.
Oui, tu soulèves un point épineux. Cette discussion me reste en travers de la gorge mais je ne vois absolument pas sous quel angle la prendre pour l'améliorer. Je n'avais pas songé à cette idée de citer des noms, peut-être, en effet, que le problème vient de là. Il faut que je trouve ce qui cloche là-dedans, mais ce n'est pas gagné.

En tous les cas, merci pour ta lecture est tes corrections toujours aussi précieuses ! ^^
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Message  Pacô Dim 21 Mar 2010 - 15:06

Bah effectivement, dans tout débat politique, il y a des noms qui fusent. L'intervention de machin et le discours de bidule.

Sans nom, ça fait un peu fade, ça fait un peu parler de la politique sans trop tenter de s'y mouiller non plus... bref, ça fait retracer une réalité sans dénoncer personne.
Après, il faut faire le choix de citer et faire gaffe qui on cite. Parce que évidemment, dès qu'on parle de politique, ça risque de ne pas plaire à certains de tes lecteurs...

Sinon, de rien ^_^.
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Message  nico4g Lun 22 Mar 2010 - 1:13

À peine avait-il enjambé la barrière le séparant des quelques marches de la tribune qu'une nuée de photographes affamés de clichés se jeta sur lui. Les flashes crépitèrent ; certains journalistes lui demandaient de prendre une pose plus avantageuse, d'autres sortaient des bloc-notes et lui posait des questions plus ineptes les unes que les autres. L'auteur du Papillon des cimes recula sous l'effet de la surprise, tandis que son éditrice repoussait les importuns, aidée par le responsable de la manifestation qui venait de descendre de l'estrade où il supervisait le réglage des microphones. Une fois les folliculaires éloignés, ce dernierce dernier renvoie au responsable qui est déjà loin, le nommer peut-être ? vint serrer la main d'Abel Fresnay. Il lui expliqua rapidement comment se déroulerait la rencontre, puis s'excusa et disparut derrière la tribune en appelant un ingénieur par son prénom. L'écrivain laissa son regard errer sur les photographes qui tournaient en rondje crois qu'on ne peut tourner qu'en rond autour des rangées de sièges. Lentementattention Mr Songe, le retour du terrible "lentement" ^^. montait en lui un timide sentiment de fierté, comme si l'intérêt pourtant tout commercial que lui portait la presse raffermissait à ses yeux sa propre image.pas top : comme si l'intérêt vénal de la presse consolidait l'image flatteuse qu'il avait de lui-même. Il est certain que tu pourrais épurer ton style, cependant serait-ce encore du Mr Songe ? Il observa ensuite la grande toile tirée contre la paroi et sur laquelle s'étalait, sous le titre de la conférence, une photographie de son buste.
Peu après, en voyant les gens se presser pour trouver une place, cette sensation de bonheur, ce renouveau d'une estime de lui qu'il avait cru perdue commençacommencèrent à s'amplifier avec rapidité. ah, les feux de la rampe...Il se sentait l'objet de tous les désirs, devinait tous ces esprits dans l'attente de recueillir ses paroles, imaginait tous ces lecteurs assoiffés des réflexions de leur auteur favori (en se faisant dédicacer un ouvrage, combien le lui avait avoué, les prunelles pétillantes virgulede pouvoir enfin faire cette brûlante confidence à leur idole ?hum, ça cloche : Lors des séances de dédicaces, nombreux étaient ceux à lui confier, les prunelles pétillantes, leur brûlant désir de s'abreuver de ses sages paroles. ).
Lorsqu'il monta sur l'estrade sous les applaudissements du public, il était à nouveau un homme sûr de lui, persuadé qu'écrire pour les générations futures n'était qu'une utopie de raté et que seul comptait le succès tangible et vérifiable auprès de ses contemporains.ça tient pas ; les enfant d'aujourd'hui seront les parents de demains et éduqueront les enfants du futur Tout au long de sa conférence, il parla de la tradition des grandes sagas d'aventure, tradition oubliée en France depuis trop longtemps ; il n'hésita pas à se comparer à Rabelais et Jules Verne, répéta pour la centième fois son discours sur la primeur du fond et profita de l'occasion pour étriller avec vigueur quelques uns de ses collègues qui ne partageaient pas ses vues.tiens, ça me rappelle un article de Werber dans le Figaro ^^.

Alors qu’il sortait des toilettes, une fois sa conférence terminée, Abel Fresnay croisa une petite vieille femmechoisis : petite vieille ou femme âgée aux cheveux blancs ébouriffés, qui trottinait en direction des WC pour dames. Elle sursauta lorsqu’elle le vit et s'immobilisa au milieu du couloir. Il ralentit le pas et la salua. Elle le dévora des yeux derrière ses grosses lunettes rondes et clignaittout en clignant des paupières, comme éblouie. L'écrivain ne s'arrêta pas et, en tournant l'angle du couloir, il sentait encore les prunelles de la septuagénaire posées sur lui. Il n'avait pas parcouru trois mètres quand une voix chevrotante et timide l'interpella par son nom. Il se retourna et tomba nez à nez avec la vieille dame qui l'avait visiblement suivi en silence. Elle l'enveloppait toujours du même regard affectueux, admiratif, empli de vénération. Abel lui sourit de la façon la plus rassurante possible.
« Vous m'avez reconnu, j'en suis très flatté.
- Oh, je vous aurais reconnu entre mille. J'ai lu tous vos livres et suivi toutes vos apparitions télévisées. Je vous admire énormément, ajouta-t-elle avant de baisser les yeux afin de cacher son visage qui rougissait.
- Je suis très heureux que mes ouvrages vous plaisent, répondit l'auteur en se disant que décidément, cette journée était bénéfique pour son moral. Mon plus grand plaisir est de savoir que mes écrits peuvent faire passer de bons moments, madame...
- Roseline, compléta-t-elle dans un souffle avant de rectifier : De Saint-Fiacre. Roseline de Saint-Fiacre. À ce propos, si j'osais...
Elle extirpa de son sac un exemplaire de Jeu de Rôle. N'osant pas le tendre à Fresnay, elle le garda en main, contre sa poitrine.
- Une dédicace ? Mais bien sûr, avec joie. »
De la poche de son veston, il sortit un stylo, le déboucha et tendit la main. Roseline lui remit son livre. Il s'appuya contre le mur et rédigea un court paragraphe de son écriture la plus soignée avant de rendre l'ouvrage à son interlocutrice qui rayonnait de bonheur. Elle s'en saisit avec dévotion et lut le petit texte en remuant imperceptiblement ses lèvres qui tremblaient d'émotion. Elle releva ensuite les yeux vers l'écrivain, murmura quelques mots de remerciement, puis tomba évanouie.excellent !

Lorsque Roseline de Saint-Fiacre revint à elle, une dizaine de minutes plus tard, le docteur Godard lui prenait le pouls en fixant sa trotteuse. Abel Fresnay se tenait derrière lui et fut le premier à remarquer qu’elle reprenait connaissance. Le patricien se pencha vers elle et lui demanda comment elle se sentait. Elle cligna plusieurs fois des yeux,ah, parès les paupières ce sont les yeux ^^. puis murmura qu'elle se sentait assez faible.
« C'est très certainement une hypoglycémie, constata le médecin. Vous êtes sans doute ici depuis longtemps, debout, dans cette atmosphère étouffante, sans manger ni boire.
Roseline opina du chef.
- Il faut lui donner quelque chose à manger, du sucre, ordonna Godard en se redressant.»
Quelques minutes plus tard, assise, soutenue par Fresnay,si elle est assise, Fresnay ne la soutient pas physiquement : je mettrais juste : On apporta un pain au lait à la vieille dame. Rassérénée, Roseline indiqua qu'elle se sentait mieux. Le Docteur expliqua ... elle avalait goulûment un énorme pain au lait. L’écrivain lui demanda si elle allait mieux. Elle lui sourit entre deux bouchées et répondit d’une voix timide : «Un petit peu, merci.»

Pour moi, ça s'enchaine bien, rencontre entre deux protagonistes et je suis curieux de connaitre leur dialogue. Je pense que Roseline va conforter Abel dans son image. Ton style est ce qu'il est, recherché, ce qui parfois te joue des tours, mais au moins tu en as un ^^. Je pense que ta progression doit aller vers une construction plus coulée : c'est fluide mais la métrique pâtit de la recherche si je puis dire (je sais que tu poétises aussi)
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Message  MrSonge Lun 22 Mar 2010 - 14:56

ça tient pas ; les enfant d'aujourd'hui seront les parents de demains et éduqueront les enfants du futur
Oui mais cela, Fresnay s'en fiche. Lui, il veut du succès tangible, quelque chose dont il puisse profiter.

choisis : petite vieille ou femme âgée
Petite vieille c'est trop péjoratif, je trouve. Et "femme âgée", ben ça n'indique pas qu'elle est petite. Qu'est-ce qui clochait dans mon "petite vieille femme" ?

Pour moi, ça s'enchaine bien, rencontre entre deux protagonistes et je suis curieux de connaitre leur dialogue. Je pense que Roseline va conforter Abel dans son image. Ton style est ce qu'il est, recherché, ce qui parfois te joue des tours, mais au moins tu en as un ^^. Je pense que ta progression doit aller vers une construction plus coulée : c'est fluide mais la métrique pâtit de la recherche si je puis dire (je sais que tu poétises aussi)
Ahlàlà, oui, je sais bien, c'est un gros défaut chez moi cette manie d'en faire trop. Et pourtant, le plus rageant, c'est que j'essaye d'épurer, je te laisse imaginer ce que cela serait si je n'en étais pas conscient ! Razz

Merci à toi ! Very Happy
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Message  Nérouje Mer 24 Mar 2010 - 14:55

Salut Mr Songe,

Les élèves se turent graduellement à ces mots, comme si l'on versait du silence depuis le plafond au-dessus de la tête de Philémon Clairambault et qu'il se répandait tout autour du jeune homme, faisant mourir les embryons de sons dans la bouche de ses condisciples qui le lorgnaient à présent d'un air méfiant.
Plusieurs remarques de forme :
- Cette phrase donne une idée de lenteur qui est en contradiction avec la réalité puisqu'à la lecture (à voix haute) de la réponse de Phiphi, il ne se passe pas plus de dix secondes.
- Condisciples = compagnon d'étude. Ce qui veut dire que Phiphi participe à la vie et aux occupations des autres élèves. Est-ce bien ce que tu voulais dire ? Je doute qu'il y ait vraiment une complicité entre cette "tronche" et les autres. Si c'est le cas, il faudra que tu le fasses ressortir.
- méfiants = en quoi manquent-ils de confiance ? Bizarre...
Sur le fond :
Je ne connais pas de classe de lycée où une telle situation ne déclencherait quelques remarques désobligeantes voire de l'hilarité. Je les trouve plutôt sympa tes légumes (ça se voit que Nérouje n'y étais pas Wink ) surtout que d'après la phrase suivante, ils en ont rien à secouer de ce genre de considérations. Pas réaliste que Phiphi leur ferme le clapet avec si peu.

l'encouragea Nicéphor Fabergé dont le regard s'était subitement mis à pétiller d'une lueur qui trahissait son intérêt pour les idées de son élève.
Ça me parait aussi évident qu'inutile.

Philémon Clairambault expliqua qu'il voyait la grammaire comme une sorte de voie d'accès à la beauté de la langue. Pour lui, lorsqu'on lit, on est capable de reconnaître de façon innée une belle tournure, un style artistique. Mais en faisant de la grammaire, on peut avoir accès à une strate différente de la beauté d'une langue. Analyser correctement une phrase bien faite, une phrase réfléchie dans ses moindres détails, c'est la voir nue, découvrir sa complexité fascinante ou sa simplicité déroutante, c'est entrer en elle pour en saisir tous les mystères, c'est accéder à ses tréfonds pour en exhiber toutes les merveilles. La grammaire est une porte qui s'ouvre sur l'infinie beauté des subtilités de la langue.
Forme : une répétition de forme.
Fond : Pas mal comme réponse mais y'a un hic' : Phiphi est hors sujet. On n'a pas demandé ce qu'était la grammaire mais à quoi elle servait. Et Nérouje, au fond de la classe, ne se serait pas gêné pour lui faire remarquer. Alors que la grande gigue, elle, même si sa réponse manquait cruellement de profondeur et de précision, n'était pas H.S. (Ça sert à s'exprimer correctement, à l'oral comme à l'écrit.)

Le silence reprit pesamment ses droits lorsque le jeune homme se tût.
Fond : Même remarque que précédemment, Nérouje n'aurait pas attendusi longtemps pour boxonner un coup ! Laughing

La sonnerie de la fin du cours sortit les élèves de leur léthargie et […]
Forme : À mon avis, manque quelque chose avant ça pour justifier ce saut d'une heure.

Pourquoi ce passage est génial, Clairamblaut ? l'interrogeait Fabergé avec passion, sans laisser à son élève le temps de répondre. Parce qu'il termine ses vers en les simplifiant […]
Forme : ça ne veut rien dire (enfin, il me semble.)
Suggestion : Pourquoi ce passage est génial, Clairamblaut ? l'interrogeait Fabergé avec passion. Sans laisser à son élève le temps de répondre, il enchaîna : Parce qu'il termine ses vers en les simplifiant [...]

Alleye, un foua, un 'tit coloriage Wink (juste pour que tu vérifies si ça te conviens)
Les élèves se turent graduellement à ces mots, comme si l'on versait du silence depuis le plafond au-dessus de la tête de Philémon Clairambault et qu'il se répandait tout autour du jeune homme, faisant mourir les embryons de sons dans la bouche de ses condisciples qui le lorgnaient à présent d'un air méfiant. Comme chaque fois que la conversation prenait un tour un tant soit peu intellectuel, les étudiants, dérangés dans leur vains bavardages et minauderies habituelles, rechignaient à faire l'effort de se maintenir au niveau du débat mais aussi de simplement alimenter une discussion qui leur semblait trop abstraite pour ne pas être obscure.
« Votre proposition est des plus intéressantes, monsieur Clairambault, pourriez-vous développer votre point de vue ? l'encouragea Nicéphor Fabergé dont le regard s'était subitement mis à pétiller d'une lueur qui trahissait son intérêt pour les idées de son élève. »
Philémon Clairambault expliqua qu'il voyait la grammaire comme une sorte de voie d'accès à la beauté de la langue. Pour lui, lorsqu'on lit, on est capable de reconnaître de façon innée une belle tournure, un style artistique. Mais en faisant de la grammaire, on peut avoir accès à une strate différente de la beauté d'une langue. Analyser correctement une phrase bien faite, une phrase réfléchie dans ses moindres détails, c'est la voir nue, découvrir sa complexité fascinante ou sa simplicité déroutante, c'est entrer en elle pour en saisir tous les mystères, c'est accéder à ses tréfonds pour en exhiber toutes les merveilles. La grammaire est une porte qui s'ouvre sur l'infinie beauté des subtilités de la langue.
Le silence reprit pesamment ses droits lorsque le jeune homme se tût. Les quelques lycéens qui s'étaient donné la peine d'écouter leur camarade s'entre-regardaient maintenant d’un air narquois et ricanaient à voix basse. N'osant railler tout haut, ils laissaient leur regard, qui débordait d'ironie méprisante, exprimer toutes leurs pensées.


La sonnerie de la fin du cours sortit les élèves de leur léthargie et leur insuffla soudainement une énergie qui les fit se précipiter hors de la classe avec une vitalité dont, quelques instants auparavant, lorsqu'ils étaient encore affalés tels des plantes vertes comateuses sur leurs pupitres, on ne les aurait pas cru capables.
Alors que Philémon Clairambault se dirigeait de ses longs pas vers la porte, son sac sur une épaule, Nicéphor Fabergé le héla sans se lever. Le jeune homme revint vers son professeur, qui, une fois la classe vide, lui demanda s'il avait quelques instants de libres.
« Oui, répondit-il, je n'ai pas cours tout de suite.
- Je tenais tout d'abord à vous féliciter pour votre dissertation. C'était de loin la plus brillante que j'ai pu corriger, et pas seulement dans cette classe.
- Merci.
- Est-ce qu'il vous arrive d'écrire, en dehors des textes scolaires ?
- Rarement, monsieur. Pourquoi cette question ?
- Parce que vous devriez, affirma Fabergé. Vous avez une excellente plume, savez-vous ? Il serait stupide de la laisser s'enliser dans de fades truismes scolaires, même si le contenu de vos dissertations se situe bien au-dessus de la moyenne. »
La discussion s'engagea ainsi. Ils parlèrent d'écriture, de lecture, confrontèrent leurs avis sur le style éblouissant de Flaubert et la prose neutre de Stendhal, se gargarisèrent quelques instants de vers particulièrement savoureux de La Fontaine :

"Autrefois à Racan Malherbe l'a conté.
Ces deux rivaux d'Horace, héritiers de sa lyre,
Disciples d'Apollon, nos maîtres, pour mieux dire,[...]"

« Pourquoi ce passage est génial, Clairamblaut ? l'interrogeait Fabergé avec passion, sans laisser à son élève le temps de répondre. Parce qu'il termine ses vers en les simplifiant, en les résumant, en les humanisant et non jamais dans une perspective de rhétorique ! Nous avons là toute la générosité de La Fontaine: "Nos maîtres pour mieux dire". C'est fin, mon ami, c'est final ! »

J'aime bien ton humour. Un p'tit effort pour rendre tout ceci un peu plus réaliste et c'est dans la poche.

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Message  MrSonge Mer 24 Mar 2010 - 15:56

- Cette phrase donne une idée de lenteur qui est en contradiction avec la réalité puisqu'à la lecture (à voix haute) de la réponse de Phiphi, il ne se passe pas plus de dix secondes.
Ils se taisent à partir du moment où il parle. Par conséquent, le silence peut s'installer sur plus que les dix secondes pendant lesquels il a parlé.

- Condisciples = compagnon d'étude. Ce qui veut dire que Phiphi participe à la vie et aux occupations des autres élèves. Est-ce bien ce que tu voulais dire ? Je doute qu'il y ait vraiment une complicité entre cette "tronche" et les autres. Si c'est le cas, il faudra que tu le fasses ressortir.
Condisciple n'a aucune connotation amicale particulière. Il signifie simplement "avec qui j'ai été élève"

- méfiants = en quoi manquent-ils de confiance ? Bizarre...
Il ne manquent pas de confiance, ils se méfient des réponses de Philémon. ^^

Fond : Pas mal comme réponse mais y'a un hic' : Phiphi est hors sujet. On n'a pas demandé ce qu'était la grammaire mais à quoi elle servait. Et Nérouje, au fond de la classe, ne se serait pas gêné pour lui faire remarquer. Alors que la grande gigue, elle, même si sa réponse manquait cruellement de profondeur et de précision, n'était pas H.S. (Ça sert à s'exprimer correctement, à l'oral comme à l'écrit.)
Non puisque par sous-entendre que justement l'a grammaire ne doit pas être considérée comme une chose uniquement utile. En gros, il dit : la grammaire sert à saisir la beauté de la langue. Il le dit plus finement, mais c'est à cela qu'elle sert. Et en prime, il en donne sa vision personnelle pour argumenter.

Pas réaliste que Phiphi leur ferme le clapet avec si peu.
Ce n'est pas une classe de râleurs, c'est une classe de légumes. Disons plutôt une classes de mollassons suisse qu'une classe de français au verbe haut. Il est donc normal qu'ils réagissent par un silence méprisant à la réponse de Philémon. Ils n'en ont rien à foutre, mais si ça peut faire passer le cours, autant le laisser déblatérer ses inepties, pensent-ils.

Pour le reste, je crois que j'ai adhéré à tout, et j'ai pris ta reformulation, en effet c'est ce que je voulais dire mais c'est beaucoup plus clair.
Merci toujours et encore pour tes lectures et tes avis pertinents !!
Razz
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Message  Nérouje Mer 24 Mar 2010 - 16:31

heu, je suis un peu pénible mais :

Ils se taisent à partir du moment où il parle. Par conséquent, le silence peut s'installer sur plus que les dix secondes pendant lesquels il a parlé.
Non, c'est peut-être ce que tu as voulu dire, mais ce n'est pas ce que tu dis. Tu dis : Les élèves se turent graduellement à ces mots, donc ce que ce n'est pas le silence qui s'éternise mais bien l'action de se taire par degrés (graduellement) à ces mots. Cette idée est accentuée par la suite de la phrase.

Condisciple n'a aucune connotation amicale particulière. Il signifie simplement "avec qui j'ai été élève"
Non, d'après mon dico Wink "compagnon d'étude". C'est le mot compagnon (qui est sous-entendu) qui pose problème = participe à la vie et aux occupations des autres. M'enfin, pour c'que j'en dis, hein ?

Il ne manquent pas de confiance, ils se méfient des réponses de Philémon.
Je comprends bien que qu'être méfiant = se méfier. Razz
Mais "se méfier" veut dire "ne pas avoir confiance" (mon dico... toujours Wink ) et là, j'ai beau chercher, je ne vois pas.

Non puisque par sous-entendre que justement l'a grammaire [...]
Gné ?! Suspect
Je n'ai pas dis que je n'étais pas d'accord avec ce que dis Phiphi, je pense tout simplement que sa formulation (forme) n'est pas la bonne. "En gros, il dit : la grammaire sert à saisir la beauté de la langue. Il le dit plus finement, mais c'est à cela qu'elle sert. Et en prime, il en donne sa vision personnelle pour argumenter." J'ai bien compris ! Néanmoins, la meilleure manière de répondre clairement à une question est d'utiliser les éléments de celle-ci dans les éléments de la réponse. Je ne vois nulle part le verbe "servir" dans sa réponse et ça me chagrine. D'autant que la beauté d'une langue réside dans sa compréhension profonde (et que celle-ci est vraiment utile...si on veut saisir des concepts abstraits.)

Ce n'est pas une classe de râleurs, c'est une classe de légumes. Disons plutôt une classes de mollassons suisse qu'une classe de français au verbe haut.
Ça s'passe à Paris, ou bien ?

Tu sais, je ne m'amuse pas à pinailler, seulement je souhaite que tu vérifies que ce que tu as écrit voulais bel et bien dire ce que tu voulais dire. Et non autre chose.

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Message  MrSonge Mer 24 Mar 2010 - 17:56

Non, c'est peut-être ce que tu as voulu dire, mais ce n'est pas ce que tu dis. Tu dis : Les élèves se turent graduellement à ces mots, donc ce que ce n'est pas le silence qui s'éternise mais bien l'action de se taire par degrés (graduellement) à ces mots. Cette idée est accentuée par la suite de la phrase
Oui mais il me semble logique de partir du principe qu'ils se taisent pas uniquement pendant que Philémon parle. Si je dis "graduellement à ces mots", c'est à partir du moment ou les mots sont prononcé, les gens entament l'action de se taire. Par conséquent, elle peut bien durer autant qu'elle veut, tant qu'elle démarre au bon moment et qu'elle ne se fait pas d'un coup mais par degrés.

C'est le mot compagnon (qui est sous-entendu) qui pose problème = participe à la vie et aux occupations des autres. M'enfin, pour c'que j'en dis, hein ?
Compagnon : Celui qui est habituellement avec un autre, qui fait avec lui la même chose. Donc pas forcemment de connotation de participation puisque ici, leur occupation commune n'est autre que la "présence" en classe de lycée

Mais "se méfier" veut dire "ne pas avoir confiance" (mon dico... toujours ) et là, j'ai beau chercher, je ne vois pas.
Ce n'est pas vraiment qu'ils n'ont pas confiance. Ils ne se fient pas à Clairambault (=> se méfier : Ne pas se fier à quelqu’un, à ce qu’il dit, à ce qu’il fait paraître) . C'est différent. En fait on pourrait dire qu'ils ne lui font pas confiance pour préserver le climat de moiteur intellectuelle si tu veux. Ils sont méfiants parce qu'ils savent que Clairambault a le don de lancer des sujets "absurdes" de leur point de vue.

D'autant que la beauté d'une langue réside dans sa compréhension profonde (et que celle-ci est vraiment utile...si on veut saisir des concepts abstraits.)
Oui, c'est pour cela que je dis : "Analyser correctement une phrase bien faite, une phrase réfléchie dans ses moindres détails, c'est la voir nue, découvrir sa complexité fascinante ou sa simplicité déroutante, [...] toutes les merveilles." (chez moi en tous cas, quand on analyse c'est dans le but de comprendre)

Néanmoins, la meilleure manière de répondre clairement à une question est d'utiliser les éléments de celle-ci dans les éléments de la réponse. Je ne vois nulle part le verbe "servir" dans sa réponse et ça me chagrine.
Je n'utilise en effet pas "servir" parce que je n'aime pas ce verbe quand on parle d'art. Et ici, il s'agit bien d'esthétique de la langue. Par conséquent, je me suis cantonné à un "pouvoir" qui sous-entend : grâce à la grammaire on peut => la grammaire sert à... : "Mais en faisant de la grammaire, on peut avoir accès à une strate différente de la beauté d'une langue."

Tu sais, je ne m'amuse pas à pinailler, seulement je souhaite que tu vérifies que ce que tu as écrit voulais bel et bien dire ce que tu voulais dire. Et non autre chose.
Oh mais ne te justifie surtout pas ! Je prends toutes tes remarques très au sérieux, et je trouve très enrichissant que tu me signales quantité de choses auxquelles je n'ai pas pensé ou qui n'étaient pas claires dans mon texte. Et puis j'aime beaucoup ce genre de discussions dans lesquelles on va au fond des choses. Donc si parfois je me montre un peu sec dans mes réponses, ce n'est jamais volontaire. Si tu m'agaçais, je te le dirais, mais là, non ce n'est franchement pas le cas et je suis toujours heureux de venir lire chacun de tes nouveaux commentaires ! Very Happy
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Message  Pacô Mer 24 Mar 2010 - 18:15

Chapitre 7
(extraits 1 et 2)


Il s'agissait de celle de Maria Callas, Giuseppe di Stephano, accompagnés par l'orchestre de la Scala,
=> je ne suis pas sûr du "s" à "accompagnés" ici

il découvrait chaque fois un détail sublime qui lui avait échappé,
=> répétition de sublime
=> hum... tu ne trouves pas que ça fait un peu trop exagéré là ?

Au fil de ses multiples écoutes, il découvrait chaque fois un détail sublime qui lui avait échappé, il prêtait avec plus d'attention l'oreille au contour vif ou nostalgique d'une mélodie toute mozartienne dans l'âme, il respirait avec plus de plaisir les doux et enivrants effluves du parfum merveilleux d'un romantisme unique, tendre et intérieur, comparable à Chopin pour l'inspiration mélodique divine, à Mozart pour l'instinct scénique inné et à toute épreuve.
=> cette phrase est unique, et oui mesdames et messieurs, elle est belle et bien unique ! Mais regardez tous sa longueur ! Razz
=> plus sérieusement, on s'y perd très vite, surtout avec l'accumulation de citations de compositeurs, d'adjectifs positifs etc. on s'embrouille.

peut contenir toute le tragique et la douleur d'une vie entière
=> toute ?

sur les dalles duquel ses pas résonnaient.
=> que vient faire là ce "duquel" ? Surtout que ça devrait être "desquelles". Wink

Arrivé sur le pallier du premier,
=> arrivé dans la rue, arrivé devant la sonnette, arrivé devant le perron... ça prend un ton légèrement rébarbatif.

Le premier est une affaire d'argent, alors que l'élégance est une question d'éducation, disait déjà Sacha Guitry.
=> guillemets ou italiques ?

Observez cette bouche mince et fine comme une bouche de pierre du Bernin,
=> c'est obligatoire de répéter "bouche" ? Et pourquoi pas faire du genre "comme une de pierre du Bernin" tout simplement ?

- le portrait de Monsieur Bertin excepté - qu'aux hommes
=> j'aurais plus mis la remarque entre tirets après "qu'aux hommes".

Une marée de culture nous envahit tout à coup.
Le premier extrait est réservé à la musique. Je te l'avais déjà dit, mais là, tu nous plonges dans un bain de culture assez hallucinant (et peut-être un brin trop poussé).
Après, c'est selon l'appréciation de chacun. Me faire apprendre plein de choses ne me dérangent pas ; toutefois, beaucoup de lecteurs recherchent la détente et les confronter à leur ignorance musicale peut éventuellement les déranger et les lasser.

Dans le second extrait, c'est à propos d'un tableau : on s'imagine déjà mieux la toile, car c'est plus concret, plus visuel. Surtout que sur google, on peut avoir la peinture en un coup de clic Wink.

Donc un ensemble du récit pas mauvais, mais assez lourd tout de même, au niveau du style qui devient à certains endroits sacrément compliqués et alambiqués.
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Message  MrSonge Mer 24 Mar 2010 - 18:29

=> je ne suis pas sûr du "s" à "accompagnés" ici
Oui. J'ai corrigé, j'ai écrit "Maria Callas et Giuseppe di Stephano". Donc le "s" est bien utile, je crois

=> répétition de sublime
=> hum... tu ne trouves pas que ça fait un peu trop exagéré là ?
J'ai viré ce sublime xD

=> que vient faire là ce "duquel" ? Surtout que ça devrait être "desquelles".
Non, c'est les dalles du hall, donc "duquel", non... ?

=> j'aurais plus mis la remarque entre tirets après "qu'aux hommes".
Adjugé !

Rahlala, oui, je sais, c'est toujours comme cela dans ce genre de passages. Je m'emballe, je m'emballe et je fini par tartiner pendant des pages plein de digressions inutiles ! xD
Il faut que je me modère, il le faut !
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Message  Pacô Mer 24 Mar 2010 - 18:32

MrSonge a écrit:
=> que vient faire là ce "duquel" ? Surtout que ça devrait être "desquelles".
Non, c'est les dalles du hall, donc "duquel", non... ?
Ah mais oui, et ce serait bon si c'était effectivement : "les dalles du hall duquel".
Sauf que moi je lis "les dalles duquel" et il n'y a pas de hall entre les deux. Et du coup, ça ne fonctionne pas.

Ah la modération, toute une épopée.
Le travail du bon auteur, cela dit, c'est de sélectionner ce qui est bon et virer ce qui est mauvais pour ton texte.
Et ça, paradoxalement après le travail d'enrichissement littéraire Laughing.

Que c'est compliqué le parcours d'un écrivain... Rolling Eyes
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Message  MrSonge Mer 24 Mar 2010 - 18:37

Ah mais oui, et ce serait bon si c'était effectivement : "les dalles du hall duquel".
Ah ben non, les dalles du hall duquel, ça ne veut rien dire... 0.o
Les dalles du hall, sur lesquelles... le lesquelles reprend le "dalles" qui est loin
Le hall sur les dalles duquel... le duquel reprend le "hall" qui est aussi loin.
Enfin je crois, tu me fiches un sérieux doute, du coup ! Razz
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Message  Pacô Dim 28 Mar 2010 - 18:47

J'avoue que là je viens à en perdre le fil : tu voulais reprendre quel terme avec ton duquel/lequel ici ? o_O

(chapitre septième, suite)

on ne peut plus se permettre impunément le moindre plagiat en votre présence.
=> plagiat, faut que ce soit manuscrit. Je pense pas que ça convienne vraiment, et ce genre de personnage doit le savoir aussi.
=> il s'agit plus d'une référence, mais il faudrait en ce cas remanier un peu la réplique.

Etrangement, aucun impressionniste.
=> Étrangement (accent)

Nicéphor Fabergé installé sur un canapé en tissu clair,
=> c'est faire dans la dentelle pour pas grand chose : pourquoi ne pas directement indiquer la couleur (beige, vert clair, rosé, blanc etc.) plutôt que de nous laisser sur un "tissu clair" ?

Mais la délicatesse du coup de pinceau, la recherche d'un effet mosaïque, une palette de couleur lumineuse mais comme submergée par la brume ambiante, tout cela était destiné à capturer l'instant fugace et pour ma part, je préfère l'éternel à l'instant
=> pourquoi ces deux "mais" à la suite ? Je ne capte pas très bien la logique...

Je ne monopoliserai pas l'attention d'un gros commentaire puisque cet extrait me convient tout à fait. Le ton du dialogue entre les deux personnages est mesuré et à la hauteur de leur caste sociale (sans tomber dans le "tu parles comme ça, alors tu es issu de ici !").
J'émettrais donc simplement quelques doutes concernant certaines logiques de ta narration :
Personnellement, la réflexion sur l'impressionnisme et ce mouvement rupestre ne va pas me déplaire, mais c'est parce que je suis curieux de nature et que j'aime m'enrichir culturellement. Toutefois, je doute que ce ne soit l'ambition de tout le monde et je dois avouer que la biographie complète de chaque peintre et de leurs coups de pinceaux peuvent endormir le lecteur.
Après tout dépend si ton texte s'adresse à un public particulier et si tu ne comptes que t'adresser à ce public intéressé.
Et dans ce cas là, je t'encourage à poursuivre dans cette voie.
Pacô
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