Wireloth
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vadcar76800
Maeror
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IMPERIALDREAMER :: Ecrire et lire :: Romans :: Commentaires
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Wireloth
Et bien voilà, j'écris maintenant un texte qui, je l'espère, sera beaucoups plus approfondit que Jonction Nordique. J'ai même la ferme intention de le faire publier ^^
Pour ne pas encombrer le forum avec trop de textes, je ne posterai que quelques passages, et uniquement ceux pour lesquels j'ai besoin d'un avis ^^'
Il n'y aura donc rien dans l'ordre
Voici un premier extrait (ce n'est pas le début du roman, mais ce passage n'en ai pas très éloigné). Il a pour but de présenter quelques personnages, plus ou moins important pour l'histoire, et introduire un évènement. Je voudrai juste savoir si ça se lit bien, et si le manque d'information sur le physique des personnages n'est pas trop gênant (je compte les décrire plus loins, mais ce passage est la première apparition de tous les personnages présents dans l'extrait ).
Merci d'avance =)
Sam Quinton rêvait. Millions, postes prestigieux, pouvoirs, gros cigares ; c’était la même rengaine chaque nuit.
Il remua dans son sommeil, un large sourire gravé sur son visage replet. Paloma, sa femme, grogna lorsque son maire de mari lui donna un coup de coude dans les cotes.
Assit à la droite du président, Sam se voyait lancer de sévères regards sur les autres, tous ces gens pâles et plein d’ambition, ces gens qui possédaient un poste plus important que le commun des mortels et qui, pourtant, n’étaient rien vu d’ici. Maires, ministres, députés, et même les shérifs. Les autres. Ses adversaires dans la course du pouvoir.
Une main se posa sur son épaule et se mit à le secouer. Quelqu’un tentait de le détrôner.
« Non ! »
Dans sa chambre, le gémissement ressemblait plus à un grognement qu’à un véritable cri. Mais cela suffit à faire tressaillir Benito. Il n’aimait pas devoir réveiller le maire, d’ailleurs, qui aurait aimé le faire ? Quand Sam dormait, il était très semblable à une pièce volant dans les airs : impossible de dire si elle retomberait sur pile ou sur face. Alors ? Bonne, ou mauvaise humeur ?
« Monsieur Quinton, souffla le vieux majordome. Monsieur Quinton, le shérif Holden est là. Il dit que c’est urgent. Monsieur Quinton. »
Sam ouvrit grand les yeux avant de les refermer d’un coup.
« Eloigne cette lampe », grommela-t-il d’un air encore endormi. Benito s’empressa d’aller déposer la lampe à pétrole sur le petit bureau, près de la fenêtre puis tourna un petit bouton pour faire baisser l’intensité de la lumière.
Sous ses pieds, la moquette bleue marine était aussi douce que de la soie. Lui-même réveillé en plein sommeil, il n’avait pas eu le temps d’enfiler ses chaussures. Il ne serait jamais entré dans la chambre du maire nu pied si le shérif Holden n’avait eu ce regard paniqué. Il frissonna.
Sam plissa les yeux puis s’assit sur le lit. Il se gratta le peu de cheveux qui lui restait et s’adressa à Benito d’un air contrarié.
« Quoi ? Qu’est-ce qu’il a Holden ?
- Je ne sais pas, monsieur. Il vous attend dans votre bureau, il dit que c’est urgent. » Benito s’efforçait de parler le plus bas possible, pour ne pas réveiller madame Quinton. Sam ne semblait guère s’inquiéter du sommeil de sa femme.
« Va lui dire que j’arrive. Laisse la lampe ici. »
Benito s’inclina légèrement, comme le voulait la coutume, et quitta la pièce en vitesse.
Le maire se passa une main sur le visage puis se leva, soulageant le lit de ses trop nombreux kilos.
Il a intérêt d’avoir une bonne raison de me réveiller, celui-là. Pensa-t-il en enfilant un pantalon propre par-dessus ses sous-vêtements. Son mandat s’arrête l’année prochaine, il serait temps qu’il s’en souvienne, s’il souhaite que j’accepte sa candidature pour les prochaines élections.
Il passa rapidement une couteuse veste verte sur ses épaules, mis ses pantoufles, attrapa la lampe à pétrole et sortit sans prendre la peine de refermer la porte. Il traversa un petit corridor, passa sur la mezzanine que sa femme aimait tant (On a là une for-mi-dable vue sur tout le rez-de-chaussée ! C’est la plus belle mezzanine de tout l’Ouest du Tertre vous savez ? Piaillait-elle auprès de ses amies), et s’engagea dans un large couloir. Au bout, une imposante double-porte bardée de riches gravures fermait la galerie.
Sam s’arrêta devant et inspecta rapidement sa tenu d’un œil critique. Il ferma le bouton du haut de sa veste et poussa la porte.
Son bureau était une salle tout en largeur. Le mur du fond formait un arc de cercle vers l’extérieur. Trois fenêtres occupaient la cloison, éclairant à la pâle lumière de la lune le bureau brillant de verni du maire.
Sam se figea, bouche bée. Abram Holden, le shérif du quartier Nord-est de Wireloth, se tenait assit derrière le bureau. Derrière son bureau.
Sam cligna des yeux puis s’approcha du shérif.
« Ah ! Monsieur le maire ! » S’exclama l’intéressé en se levant rapidement, l’air visiblement gêné. Il lui fit un sourire timide puis s’empressa d’engager la discussion.
« Je crains n’avoir une terrible nouvelle à vous annoncer, monsieur. La mine d’…
- Qu’est-ce que vous faisiez à mon bureau, monsieur Holden ? Coupa le maire, d’un ton mielleux. Sa bouche souriait, mais pas ses yeux.
- Je … Hum, toutes mes excuses, monsieur le maire. J’ai eu une nuit très chargée, j’étais exténué. Répondit le shérif en rougissant. Je ne pensais pas que vous seriez prêt aussi vite …
- Insinueriez vous que je suis paresseux, monsieur Holden ? Sachez que je ne dormais pas ! Etre maire demande autrement plus de temps qu’être shérif. Et que les choses soient clair … »
Sam montra du doigt le petit écriteau doré qui était posé sur son bureau.
« …vous voyez ça ? Vous savez lire, non ? Oui, j’en suis certain. Même les gens de votre rang en sont capables, aujourd’hui. Alors ? Qu’est-il écrit ? »
Abram lui lança un regard miséreux, le priant silencieusement de ne pas lui infliger une telle humiliation.
« Lisez », ordonna froidement Sam.
Le shérif se tourna vers l’écriteau, miséreux, et lit à haute voix d’un air de petit garçon qui doit réciter une punition.
« Sam N. Quinton, maire de Wireloth. »
Pour ne pas encombrer le forum avec trop de textes, je ne posterai que quelques passages, et uniquement ceux pour lesquels j'ai besoin d'un avis ^^'
Il n'y aura donc rien dans l'ordre
Voici un premier extrait (ce n'est pas le début du roman, mais ce passage n'en ai pas très éloigné). Il a pour but de présenter quelques personnages, plus ou moins important pour l'histoire, et introduire un évènement. Je voudrai juste savoir si ça se lit bien, et si le manque d'information sur le physique des personnages n'est pas trop gênant (je compte les décrire plus loins, mais ce passage est la première apparition de tous les personnages présents dans l'extrait ).
Merci d'avance =)
Sam Quinton rêvait. Millions, postes prestigieux, pouvoirs, gros cigares ; c’était la même rengaine chaque nuit.
Il remua dans son sommeil, un large sourire gravé sur son visage replet. Paloma, sa femme, grogna lorsque son maire de mari lui donna un coup de coude dans les cotes.
Assit à la droite du président, Sam se voyait lancer de sévères regards sur les autres, tous ces gens pâles et plein d’ambition, ces gens qui possédaient un poste plus important que le commun des mortels et qui, pourtant, n’étaient rien vu d’ici. Maires, ministres, députés, et même les shérifs. Les autres. Ses adversaires dans la course du pouvoir.
Une main se posa sur son épaule et se mit à le secouer. Quelqu’un tentait de le détrôner.
« Non ! »
Dans sa chambre, le gémissement ressemblait plus à un grognement qu’à un véritable cri. Mais cela suffit à faire tressaillir Benito. Il n’aimait pas devoir réveiller le maire, d’ailleurs, qui aurait aimé le faire ? Quand Sam dormait, il était très semblable à une pièce volant dans les airs : impossible de dire si elle retomberait sur pile ou sur face. Alors ? Bonne, ou mauvaise humeur ?
« Monsieur Quinton, souffla le vieux majordome. Monsieur Quinton, le shérif Holden est là. Il dit que c’est urgent. Monsieur Quinton. »
Sam ouvrit grand les yeux avant de les refermer d’un coup.
« Eloigne cette lampe », grommela-t-il d’un air encore endormi. Benito s’empressa d’aller déposer la lampe à pétrole sur le petit bureau, près de la fenêtre puis tourna un petit bouton pour faire baisser l’intensité de la lumière.
Sous ses pieds, la moquette bleue marine était aussi douce que de la soie. Lui-même réveillé en plein sommeil, il n’avait pas eu le temps d’enfiler ses chaussures. Il ne serait jamais entré dans la chambre du maire nu pied si le shérif Holden n’avait eu ce regard paniqué. Il frissonna.
Sam plissa les yeux puis s’assit sur le lit. Il se gratta le peu de cheveux qui lui restait et s’adressa à Benito d’un air contrarié.
« Quoi ? Qu’est-ce qu’il a Holden ?
- Je ne sais pas, monsieur. Il vous attend dans votre bureau, il dit que c’est urgent. » Benito s’efforçait de parler le plus bas possible, pour ne pas réveiller madame Quinton. Sam ne semblait guère s’inquiéter du sommeil de sa femme.
« Va lui dire que j’arrive. Laisse la lampe ici. »
Benito s’inclina légèrement, comme le voulait la coutume, et quitta la pièce en vitesse.
Le maire se passa une main sur le visage puis se leva, soulageant le lit de ses trop nombreux kilos.
Il a intérêt d’avoir une bonne raison de me réveiller, celui-là. Pensa-t-il en enfilant un pantalon propre par-dessus ses sous-vêtements. Son mandat s’arrête l’année prochaine, il serait temps qu’il s’en souvienne, s’il souhaite que j’accepte sa candidature pour les prochaines élections.
Il passa rapidement une couteuse veste verte sur ses épaules, mis ses pantoufles, attrapa la lampe à pétrole et sortit sans prendre la peine de refermer la porte. Il traversa un petit corridor, passa sur la mezzanine que sa femme aimait tant (On a là une for-mi-dable vue sur tout le rez-de-chaussée ! C’est la plus belle mezzanine de tout l’Ouest du Tertre vous savez ? Piaillait-elle auprès de ses amies), et s’engagea dans un large couloir. Au bout, une imposante double-porte bardée de riches gravures fermait la galerie.
Sam s’arrêta devant et inspecta rapidement sa tenu d’un œil critique. Il ferma le bouton du haut de sa veste et poussa la porte.
Son bureau était une salle tout en largeur. Le mur du fond formait un arc de cercle vers l’extérieur. Trois fenêtres occupaient la cloison, éclairant à la pâle lumière de la lune le bureau brillant de verni du maire.
Sam se figea, bouche bée. Abram Holden, le shérif du quartier Nord-est de Wireloth, se tenait assit derrière le bureau. Derrière son bureau.
Sam cligna des yeux puis s’approcha du shérif.
« Ah ! Monsieur le maire ! » S’exclama l’intéressé en se levant rapidement, l’air visiblement gêné. Il lui fit un sourire timide puis s’empressa d’engager la discussion.
« Je crains n’avoir une terrible nouvelle à vous annoncer, monsieur. La mine d’…
- Qu’est-ce que vous faisiez à mon bureau, monsieur Holden ? Coupa le maire, d’un ton mielleux. Sa bouche souriait, mais pas ses yeux.
- Je … Hum, toutes mes excuses, monsieur le maire. J’ai eu une nuit très chargée, j’étais exténué. Répondit le shérif en rougissant. Je ne pensais pas que vous seriez prêt aussi vite …
- Insinueriez vous que je suis paresseux, monsieur Holden ? Sachez que je ne dormais pas ! Etre maire demande autrement plus de temps qu’être shérif. Et que les choses soient clair … »
Sam montra du doigt le petit écriteau doré qui était posé sur son bureau.
« …vous voyez ça ? Vous savez lire, non ? Oui, j’en suis certain. Même les gens de votre rang en sont capables, aujourd’hui. Alors ? Qu’est-il écrit ? »
Abram lui lança un regard miséreux, le priant silencieusement de ne pas lui infliger une telle humiliation.
« Lisez », ordonna froidement Sam.
Le shérif se tourna vers l’écriteau, miséreux, et lit à haute voix d’un air de petit garçon qui doit réciter une punition.
« Sam N. Quinton, maire de Wireloth. »
Maeror- Talent Génial
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Re: Wireloth
Pour ma part, je pense que la description des personnages est une chose essentielle mais il ne faut pas trop en faire, je pense qu'on me l'a assez répété. Concernat ton texte, tout s'enchaine bien, avec de bonnes expressions, comme " d'un air de petit garçon qui doit..." celle-là je l'adore ! Enfin, tout ça pour te dire que tes personnages tiennent bien leur rôle mais c'est un modeste avis car je ne pense pas avoir ton niveau, malgré que je sois jeune. Sur ce, bonne continuation !
vadcar76800- Talent Habitué
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Re: Wireloth
Merci d'avoir lu, et merci pour ton avis =)
Je crois aussi que la description des personnages est un passage obligatoire, mais je ne voulais surtout pas alourdir le texte, voilà pourquoi je n'ai fait que quelques allusions sur le physique (et encore, uniquement sur le maire). Je pense avoir mieux détaillé ces personnages avec la fin du passage (non posté).
Je ne connais pas ton âge, mais suis loin d'être vieux, et loin d'avoir un haut niveau
Je crois aussi que la description des personnages est un passage obligatoire, mais je ne voulais surtout pas alourdir le texte, voilà pourquoi je n'ai fait que quelques allusions sur le physique (et encore, uniquement sur le maire). Je pense avoir mieux détaillé ces personnages avec la fin du passage (non posté).
Je ne comprends pas ce que tu as voulu dire par làmais c'est un modeste avis car je ne pense pas avoir ton niveau, malgré que je sois jeune.
Je ne connais pas ton âge, mais suis loin d'être vieux, et loin d'avoir un haut niveau
Encore mercibonne continuation !
Maeror- Talent Génial
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Re: Wireloth
Maeror a écrit:
Sam Quinton rêvait. Millions, postes prestigieux, pouvoirs, gros cigares ; c’était la même rengaine chaque nuit.
Il remua dans son sommeil, un large sourire gravé sur son visage replet. Paloma, sa femme, grogna lorsque son maire de mari lui donna un coup de coude dans les côtes.
Assit (assis) à la droite du président, Sam se voyait lancer de sévères regards sur les autres, tous ces gens pâles et plein d’ambition, ces gens qui possédaient un poste plus important que le commun des mortels et qui, pourtant, n’étaient rien vu d’ici. Maires, ministres, députés, et même les shérifs. Les autres. Ses adversaires dans la course du pouvoir.
Une main se posa sur son épaule et se mit à le secouer. Quelqu’un tentait de le détrôner.
« Non ! »
Dans sa chambre, le gémissement ressemblait plus à un grognement qu’à un véritable cri. Mais cela suffit à faire tressaillir Benito. Il n’aimait pas devoir réveiller le maire, d’ailleurs, qui aurait aimé le faire ? Quand Sam dormait, il était très semblable à une pièce volant dans les airs : impossible de dire si elle retomberait sur pile ou sur face. Alors ? Bonne, ou mauvaise humeur ?
« Monsieur Quinton, souffla le vieux majordome. Monsieur Quinton, le shérif Holden est là. Il dit que c’est urgent. Monsieur Quinton. »
Sam ouvrit grand les yeux avant de les refermer d’un coup.
« Eloigne cette lampe », grommela-t-il d’un air encore endormi. Benito s’empressa d’aller déposer la lampe à pétrole sur le petit bureau, près de la fenêtre puis tourna un petit bouton pour faire baisser l’intensité de la lumière.
Sous ses pieds, la moquette bleue marine était aussi douce que de la soie. Lui-même réveillé en plein sommeil, il n’avait pas eu le temps d’enfiler ses chaussures. Il ne serait jamais entré dans la chambre du maire nu pied si le shérif Holden n’avait eu ce regard paniqué. Il frissonna.
Sam plissa les yeux puis s’assit sur le lit. Il se gratta le peu de cheveux qui lui restait et s’adressa à Benito d’un air contrarié.
« Quoi ? Qu’est-ce qu’il a Holden ?
- Je ne sais pas, monsieur. Il vous attend dans votre bureau, il dit que c’est urgent. » Benito s’efforçait de parler le plus bas possible, pour ne pas réveiller madame Quinton. Sam ne semblait guère s’inquiéter du sommeil de sa femme.
« Va lui dire que j’arrive. Laisse la lampe ici. »
Benito s’inclina légèrement, comme le voulait la coutume, et quitta la pièce en vitesse.
Le maire se passa une main sur le visage puis se leva, soulageant le lit de ses trop nombreux kilos.
Il a intérêt d’avoir une bonne raison de me réveiller (je l'aurais mis en italique), celui-là. Pensa-t-il en enfilant un pantalon propre par-dessus ses sous-vêtements. Son mandat s’arrête l’année prochaine, il serait temps qu’il s’en souvienne, s’il souhaite que j’accepte sa candidature pour les prochaines élections. (idem)
Il passa rapidement une coûteuse veste verte sur ses épaules, mis (mit) ses pantoufles, attrapa la lampe à pétrole et sortit sans prendre la peine de refermer la porte. Il traversa un petit corridor, passa sur la mezzanine que sa femme aimait tant (On a là une for-mi-dable vue sur tout le rez-de-chaussée ! C’est la plus belle mezzanine de tout l’Ouest du Tertre vous savez ? Piaillait-elle auprès de ses amies), et s’engagea dans un large couloir. Au bout, une imposante double-porte bardée de riches gravures fermait la galerie.
Sam s’arrêta devant et inspecta rapidement sa tenu d’un œil critique. Il ferma le bouton du haut de sa veste et poussa la porte.
Son bureau était une salle tout en largeur. Le mur du fond formait un arc de cercle vers l’extérieur. Trois fenêtres occupaient la cloison, éclairant à la pâle lumière de la lune le bureau brillant de verni du maire.
Sam se figea, bouche bée. Abram Holden, le shérif du quartier Nord-est de Wireloth, se tenait assit (assis) derrière le bureau. Derrière son bureau.
Sam cligna des yeux puis s’approcha du shérif.
« Ah ! Monsieur le maire ! » S’exclama l’intéressé en se levant rapidement, l’air visiblement gêné. Il lui fit un sourire timide puis s’empressa d’engager la discussion.
« Je crains n’avoir une terrible nouvelle à vous annoncer, monsieur. La mine d’…
- Qu’est-ce que vous faisiez à mon bureau, monsieur Holden ? Coupa le maire, d’un ton mielleux. Sa bouche souriait, mais pas ses yeux.
- Je … Hum, toutes mes excuses, monsieur le maire. J’ai eu une nuit très chargée, j’étais exténué. Répondit le shérif en rougissant. Je ne pensais pas que vous seriez prêt aussi vite …
- Insinueriez vous que je suis paresseux, monsieur Holden ? Sachez que je ne dormais pas ! Etre maire demande autrement plus de temps qu’être shérif. Et que les choses soient claires … »
Sam montra du doigt le petit écriteau doré qui était posé sur son bureau.
« …vous voyez ça ? Vous savez lire, non ? Oui, j’en suis certain. Même les gens de votre rang en sont capables, aujourd’hui. Alors ? Qu’est-il écrit ? »
Abram lui lança un regard miséreux, le priant silencieusement de ne pas lui infliger une telle humiliation.
« Lisez », ordonna froidement Sam.
Le shérif se tourna vers l’écriteau, miséreux, et lit à haute voix d’un air de petit garçon qui doit réciter une punition.
« Sam N. Quinton, maire de Wireloth. »
Un court extrait très intéressant, et comme d'hab tu coupes avant les révélations, tu dois adorer me faire enrager
Sinon l'absence de description physique des personnages n'est pas trop gênante. L'important est que tu les décrives quelque part histoire qu'on se fasse une idée (bien que tes indices me donnent déjà une image...), et comme tu dis que tu les décris plus loin, je ne vois aucun inconvénient.
Pour les fautes, ben c'est toujours les mêmes...
Mais sinon l'histoire a l'air pas mal. Difficile de juger sur ce qui court, mais je ne vois pas de gros problème.
Voili!
Marie D- Talent Génial
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Re: Wireloth
Merci =)
Je ne sais pas si c'est à cause des couleurs que tu utilises pour les corrections, mais j'ai l'impression que je fais de moins en moins de fautes^^ ... mais dès que je regarde plus attentivement, ça devient douloureux xD
Bon et bien si le manque de description n'est pas gênant, tout baigne ^^
C'est sûr que tu auras du mal à juger l'histoire, étant donné qu'à ce stade elle n'a pas vraiment commencé
Merci
Je ne sais pas si c'est à cause des couleurs que tu utilises pour les corrections, mais j'ai l'impression que je fais de moins en moins de fautes^^ ... mais dès que je regarde plus attentivement, ça devient douloureux xD
Bon et bien si le manque de description n'est pas gênant, tout baigne ^^
C'est sûr que tu auras du mal à juger l'histoire, étant donné qu'à ce stade elle n'a pas vraiment commencé
Merci
Maeror- Talent Génial
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Re: Wireloth
Bon... comme j'ai vu quelques fautes non "soulignées", je me lance dans la correction aussi^^
J'aime bien ta façon d'écrire. Il y a quand même quelques fautes, mais dans l'ensemble ça se lit bien. Tout s'enchaîne bien. L'absence de description (mis à part sur le surpoids du Maire, qui m'a fait sourire^^ tu vas réussir à nous faire prendre le lit en pitié xD) ne me gêne absolument pas. Les évènements s'enchaînent, ça ne me manque pas. Au risque que le lecteur doive rectifier l'image qu'il se faisait des personnages par la suite ;-)
En tous cas j'aime bien ! Le Maire m'a l'air d'être le genre de personnage qu'on préfère ne pas voir xD j'aime les persos comme ça^^. Dommage que tu ne mettes pas tout ! (mais je crois que j'ai "Jonction Nordique" de toi à lire aussi... le nombre de pages m'effraie xD je sais pas si je vais réussir à me motiver à tout lire... disons que ça risque d'être long...!)
=> Là c'est juste pour dire que je ne suis pas d'accord avec la correction de Marie D sur "pouvoir". Pour moi il n'y a pas de faute, il rêve du pouvoir, d'avoir du pouvoir en général (je ne pense pas me tromper mais si c'est le cas, arrête-moi, Maeror)Sam Quinton rêvait. Millions, postes prestigieux, pouvoirs, gros cigares
Paloma, sa femme, grogna lorsque son maire de mari lui donna un coup de coude dans les côtes.
Sous ses pieds, la moquette bleuemarine était aussi douce que (de) la soie. Lui-même réveillé en plein sommeil, il n’avait pas eu le temps d’enfiler ses chaussures. Il ne serait jamais entré dans la chambre du maire nu pied (me paraît langage parlé, il vaut peut-être mieux "les pieds nus", "sans chaussures" ici) si le shérif Holden n’avait eu ce regard paniqué. Il frissonna.
Sam plissa les yeux puis s’assit sur le lit. Il se gratta le peu de cheveux qu'il lui restait et s’adressa à Benito d’un air contrarié.
Il a intérêt à avoir une bonne raison de me réveiller, celui-là, pensa-t-il en enfilant un pantalon propre par-dessus ses sous-vêtements.
Il passa rapidement une coûteuse veste verte sur ses épaules, mit ses pantoufles, attrapa la lampe à pétrole et sortit sans prendre la peine de refermer la porte.
(On a là une for-mi-dable vue sur tout le rez-de-chaussée ! C’est la plus belle mezzanine de tout l’Ouest du Tertre vous savez ? piaillait-elle auprès de ses amies), et s’engagea dans un large couloir.
Sam s’arrêta devant et inspecta rapidement sa tenue d’un œil critique.
Son bureau était une salle tout en largeur. Le mur du fond formait un arc de cercle vers l’extérieur (je suis pas sûre de bien comprendre là). Trois fenêtres occupaient la cloison, éclairant à la pâle lumière de la lune le bureau brillant de vernis du maire.
Abram Holden, le shérif du quartier Nord-est de Wireloth, se tenait assis derrière le bureau. Derrière son bureau.
« Ah ! Monsieur le maire ! » s’exclama l’intéressé en se levant rapidement, l’air visiblement (pour moi tu peux virer un de ces mots, redondant) gêné.
« Je crains d’avoir une terrible nouvelle à vous annoncer, monsieur. La mine d’…
- Qu’est-ce que vous faisiez à mon bureau, monsieur Holden ? coupa le maire, d’un ton mielleux.
- Je … Hum, toutes mes excuses, monsieur le maire. J’ai eu une nuit très chargée, j’étais exténué, répondit le shérif en rougissant. Je ne pensais pas que vous seriez prêt aussi vite …
- Insinueriez/insinuez-vous que je suis paresseux, monsieur Holden ? Sachez que je ne dormais pas ! Etre maire demande autrement plus de temps qu’être shérif. Et que les choses soient claires … »
Le shérif se tourna vers l’écriteau, miséreux, et lut à haute voix, d’un air de petit garçon qui doit réciter une punition. (image sympa, mais la façon dont tu l'amènes me gêne un peu, ça me paraît maladroit)
« Sam N. Quinton, maire de Wireloth. »
J'aime bien ta façon d'écrire. Il y a quand même quelques fautes, mais dans l'ensemble ça se lit bien. Tout s'enchaîne bien. L'absence de description (mis à part sur le surpoids du Maire, qui m'a fait sourire^^ tu vas réussir à nous faire prendre le lit en pitié xD) ne me gêne absolument pas. Les évènements s'enchaînent, ça ne me manque pas. Au risque que le lecteur doive rectifier l'image qu'il se faisait des personnages par la suite ;-)
En tous cas j'aime bien ! Le Maire m'a l'air d'être le genre de personnage qu'on préfère ne pas voir xD j'aime les persos comme ça^^. Dommage que tu ne mettes pas tout ! (mais je crois que j'ai "Jonction Nordique" de toi à lire aussi... le nombre de pages m'effraie xD je sais pas si je vais réussir à me motiver à tout lire... disons que ça risque d'être long...!)
Re: Wireloth
Merci bien =)
Je prend note de tes corrections
T'inquiètes pas pour Jonction Nordique, c'est vraiment long (pour une lecture online), alors ne te casses pas la tête à lire ^^
PS: je tenterai de lire la suite de ton texte ce soir, mais je ne te promets rien :s
Je prend note de tes corrections
T'inquiètes pas pour Jonction Nordique, c'est vraiment long (pour une lecture online), alors ne te casses pas la tête à lire ^^
PS: je tenterai de lire la suite de ton texte ce soir, mais je ne te promets rien :s
Maeror- Talent Génial
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Re: Wireloth
Juste pour répondre à Hybrid sur quelques corrections qui m'ont sauté aux yeux:
Pour certaines autres fautes, elle étaient déjà corrigées , mais je ne t'en veux pas, car il y en a que j'avais effectivement pas vues (surtout le bleu marine, la honte soit sur moi!)
Voilà ce n'est pas contre toi Hybrid, mais si on lui met plus de fautes qu'il n'en a, ça va pas lui plaire à Maeror...
Ah et pour l'arc de cercle vers l'extérieur, il veut dire que le mur part en abside (en fait j'utilise peut être un terme que tu ne connais pas...Dis-le moi si c'est le cas), c'est à dire qu'il est sort de la façade. tu vois ce que je veux dire (ne serais-je pas moins claire que Maeror par hasard?)
Ce qui est étrange ici, c'est que tu dis que tu n'es pas d'accord avec moi, or tu dis la même chise que moi. C'est bien de pouvoir en général dont il s'agit, il ne faut donc pas de "s". Ou avais-tu mal compris ma correction?Hybrid a écrit:=> Là c'est juste pour dire que je ne suis pas d'accord avec la correction de Marie D sur "pouvoir". Pour moi il n'y a pas de faute, il rêve du pouvoir, d'avoir du pouvoir en général (je ne pense pas me tromper mais si c'est le cas, arrête-moi, Maeror)Sam Quinton rêvait. Millions, postes prestigieux, pouvoirs, gros cigares
Le "qui" convient tout à fait ici, puisqu'il reprend "le peu de cheveux". On peut effectivement prendre un langage plus soutenu comme tu l'as fait, mais le qui n'est pas une faute ici. Enfin d'après moi.Sam plissa les yeux puis s’assit sur le lit. Il se gratta le peu de cheveux qu'il lui restait et s’adressa à Benito d’un air contrarié.
C'est aussi une faute le "je crains d'avoir", car avec le verbe craindre on met généralement une négation. "Je crains de n'avoir" est le plus français. mais en fait la façon dont avait écrit Maeror ne me choquait point. Faudra que je vérifie si ça ne se dit vraiment pas...Je crains d’avoir une terrible nouvelle à vous annoncer, monsieur. La mine d’…
Pour certaines autres fautes, elle étaient déjà corrigées , mais je ne t'en veux pas, car il y en a que j'avais effectivement pas vues (surtout le bleu marine, la honte soit sur moi!)
Voilà ce n'est pas contre toi Hybrid, mais si on lui met plus de fautes qu'il n'en a, ça va pas lui plaire à Maeror...
Ah et pour l'arc de cercle vers l'extérieur, il veut dire que le mur part en abside (en fait j'utilise peut être un terme que tu ne connais pas...Dis-le moi si c'est le cas), c'est à dire qu'il est sort de la façade. tu vois ce que je veux dire (ne serais-je pas moins claire que Maeror par hasard?)
Marie D- Talent Génial
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Re: Wireloth
Je n'avais pas compris xD honte à moi aussi pour la peine :p Je croyais que tu avais rajouté le s... *pars me cacher*Marie D a écrit:Ce qui est étrange ici, c'est que tu dis que tu n'es pas d'accord avec moi, or tu dis la même chise que moi. C'est bien de pouvoir en général dont il s'agit, il ne faut donc pas de "s". Ou avais-tu mal compris ma correction?
Tu as raison. J'ai lu la phrase trop vite. J'avais zappé le "peu" et pour moi, le qui devait annoncer un pluriel ("cheveux"), ou alors devenir "qu'il". Mais effectivement, ce n'est donc pas une faute. A quelle heure j'ai fait ça ?!Marie D a écrit:Le "qui" convient tout à fait ici, puisqu'il reprend "le peu de cheveux". On peut effectivement prendre un langage plus soutenu comme tu l'as fait, mais le qui n'est pas une faute ici. Enfin d'après moi.
O_o Ah oué ? (remarque d'une grande finesse et d'une grande intelligence, tu noteras xD)Marie D a écrit:C'est aussi une faute le "je crains d'avoir", car avec le verbe craindre on met généralement une négation. [...] "Je crains de n'avoir" est le plus français. mais en fait la façon dont avait écrit Maeror ne me choquait point.
Dans ma totale inculturation, j'ai été zieuter quelques règles de grammaire, conjugaison ortho toussa toussa, et j'ai trouvé ! En fait le "ne" n'est pas nécessaire, il s'agit d'un mot explétif qui sert uniquement à donner un peu plus de force à la phrase. Effectivement, il est utilisé après les verbes de crainte (je le savais sans le savoir vu que les phrases citées en exemple, je les aurais écrites de la même façon) mais je note aussi que c'est après "craindre que" et pas "craindre de". "Craindre de" est forcément suivi d'un verbe à l'infinitif, alors que "craindre que" est suivi d'une forme au subjonctif, généralement. Si Maeror avait écrit (bon, c'est très pas bôô mais c'est pas grave) : "je crains que je ne doive vous annoncer une terrible nouvelle", ok pour le "ne". Si on remplace le 2è "je" par "il" c'est même on ne peut plus correct. Mais "je crains de ne devoir vous annoncer une terrible nouvelle"... pour moi ça sonne quand même très mal dans les oreilles (et le grand espace vide qui s'est installé entre les deux) (y'a de l'écho c'est pour ça j'entends bien )
Effectivement ^_^ Mon but n'est absolument pas d'en rajouter. Ni de faire de la concurrence avec les autres correcteurs ^_^''' . Au contraire, j'aime assez confronter les points de vue différents qu'on peut avoir. Des fois je me rends compte de ma bêtise. Me remettre en question ne me dérange absolument pas. Sinon on ne m'appellera plus "la chiante" (par rapport à ma sale manie de corriger tout le monde xD) Quitte à corriger les autres, autant bien les corriger, naon ?Marie D a écrit:Pour certaines autres fautes, elle étaient déjà corrigées , mais je ne t'en veux pas, car il y en a que j'avais effectivement pas vues (surtout le bleu marine, la honte soit sur moi!)
Voilà ce n'est pas contre toi Hybrid, mais si on lui met plus de fautes qu'il n'en a, ça va pas lui plaire à Maeror...
Sans vouloir te vexer, je comprends encore moins !! xD Mais je pense que le meilleur moyen pour moi de comprendre est d'en trouver des images quelque part. Je vais aller faire un tour sur Gogole , tiens.Marie D a écrit:Ah et pour l'arc de cercle...
Re: Wireloth
Tu as raison de recorriger. Cela s'avère souvent nécessaire, comme tu as pu le voir pour moi. Personne n'est infaillible, et deux corrections valent mieux qu'une.
Pour la description je bloque, je ne sais pas comment t'expliquer. Le mur est rond vers l'extérieur. Je n'ai pas d'autre idée pour te l'expliquer.
Pour la description je bloque, je ne sais pas comment t'expliquer. Le mur est rond vers l'extérieur. Je n'ai pas d'autre idée pour te l'expliquer.
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Re: Wireloth
Je pense avoir compris... mais je suis pas sûre du tout parce que le résultat est plutôt bizarre dans mon esprit xD Spa grave, je pense pas que ce soit l'élément le plus important du texte (je suppose...). Mais si quelqu'un trouve une image qui pourrait me servir d'exemple... je suis preneuse^^.
Merci pour tes efforts xD je suis désespérante !!....
Merci pour tes efforts xD je suis désespérante !!....
Re: Wireloth
Maeror a écrit:
Sam Quinton rêvait. Millions, postes prestigieux, pouvoirs (tu veux garder le s?), gros cigares ; c’était la même rengaine chaque nuit.
Il remua dans son sommeil, un large sourire gravé sur son visage replet. Paloma, sa femme, grogna lorsque son maire de mari lui donna un coup de coude dans les côtes.
Assis à la droite du président, Sam se voyait lancer de sévères regards sur les autres, tous ces gens pâles et plein d’ambition, ces gens qui possédaient un poste plus important que le commun des mortels et qui, pourtant, n’étaient rien vu d’ici. Maires, ministres, députés, et même les shérifs. Les autres. Ses adversaires dans la course du pouvoir.
Une main se posa sur son épaule et se mit à le secouer. Quelqu’un tentait de le détrôner.
« Non ! »
Dans sa chambre, le gémissement ressemblait plus à un grognement qu’à un véritable cri. Mais cela suffit à faire tressaillir Benito. Il n’aimait pas devoir réveiller le maire, d’ailleurs, qui aurait aimé le faire ? Quand Sam dormait, il était très semblable à une pièce volant dans les airs : impossible de dire si elle retomberait sur pile ou sur face. Alors ? Bonne, ou mauvaise humeur ?
« Monsieur Quinton, souffla le vieux majordome. Monsieur Quinton, le shérif Holden est là. Il dit que c’est urgent. Monsieur Quinton. »
Sam ouvrit grand les yeux avant de les refermer d’un coup.
« Éloigne cette lampe », grommela-t-il d’un air encore endormi. Benito s’empressa d’aller déposer la lampe à pétrole sur le petit bureau, près de la fenêtre puis tourna un petit bouton pour faire baisser l’intensité de la lumière.
Sous ses pieds, la moquette bleue marine était aussi douce que de la soie. Lui-même réveillé en plein sommeil (c'est sûr, si ça avait été en pleine choucroute...), il n’avait pas eu le temps d’enfiler ses chaussures. Il ne serait jamais entré dans la chambre du maire nu pied (pieds nus) si le shérif Holden n’avait (pas) eu ce regard paniqué. Il frissonna.
Sam plissa les yeux puis s’assit sur le lit. Il se gratta le peu de cheveux qui lui restait et s’adressa à Benito d’un air contrarié.
« Quoi ? Qu’est-ce qu’il a Holden ?
- Je ne sais pas, monsieur. Il vous attend dans votre bureau, il dit que c’est urgent. » Benito s’efforçait de parler le plus bas possible, pour ne pas réveiller madame Quinton. Sam ne semblait guère s’inquiéter du sommeil de sa femme.
« Vas lui dire que j’arrive. Laisse la lampe ici. »
Benito s’inclina légèrement, comme le voulait la coutume, et quitta la pièce en vitesse.
Le maire se passa une main sur le visage puis se leva, soulageant le lit de ses trop nombreux kilos.
"Il a intérêt d’avoir une bonne raison de me réveiller, celui-là", pensa-t-il en enfilant un pantalon propre par-dessus ses sous-vêtements. Son mandat s’arrête l’année prochaine, il serait temps qu’il s’en souvienne, s’il souhaite que j’accepte sa candidature pour les prochaines élections."
Il passa (un peu beaucoup de passage non?) rapidement une coûteuse veste verte sur ses épaules, mis ses pantoufles, attrapa la lampe à pétrole et sortit sans prendre la peine de refermer la porte. Il traversa un petit corridor, passa sur la mezzanine que sa femme aimait tant (On a là une for-mi-dable vue sur tout le rez-de-chaussée ! C’est la plus belle mezzanine de tout l’Ouest du Tertre vous savez ? piaillait-elle auprès de ses amies), et s’engagea dans un large couloir. Au bout, une imposante double-porte bardée de riches gravures fermait la galerie.
Sam s’arrêta devant et inspecta (examina) rapidement sa tenue d’un œil critique. Il ferma le bouton du haut de sa veste et poussa la porte.
Son bureau était une salle tout en largeur. Le mur du fond formait un arc de cercle vers l’extérieur. Trois fenêtres occupaient la cloison, éclairant à la pâle lumière de la lune le bureau brillant de verni du maire.
Sam se figea, bouche-bée. Abram Holden, le shérif du quartier Nord-est de Wireloth, se tenait assis derrière le bureau. Derrière son bureau.
Sam cligna des yeux puis s’approcha du shérif.
« Ah ! Monsieur le maire ! » S’exclama l’intéressé en se levant rapidement, l’air visiblement gêné. Il lui fit un sourire timide puis s’empressa d’engager la discussion.
« Je crains n’avoir une terrible nouvelle à vous annoncer, monsieur. La mine d’…
- Qu’est-ce que vous faisiez à mon bureau, monsieur Holden ? Coupa le maire, d’un ton mielleux. Sa bouche souriait, mais pas ses yeux.
- Je … Hum, toutes mes excuses, monsieur le maire. J’ai eu une nuit très chargée, j’étais exténué. Répondit le shérif en rougissant. Je ne pensais pas que vous seriez prêt aussi vite …
- Insinueriez-vous que je suis paresseux, monsieur Holden ? Sachez que je ne dormais pas ! Être maire demande autrement plus de temps qu’être shérif. Et que les choses soient clair … »
Sam montra du doigt le petit écriteau doré qui était posé sur son bureau.
« …vous voyez ça ? Vous savez lire, non ? Oui, j’en suis certain. Même les gens de votre rang en sont capables, aujourd’hui. Alors ? Qu’est-il écrit ? »
Abram lui lança un regard miséreux, le priant silencieusement de ne pas lui infliger une telle humiliation.
« Lisez », ordonna froidement Sam.
Le shérif se tourna vers l’écriteau, miséreux, et lit à haute voix d’un air de petit garçon qui doit réciter une punition.
« Sam N. Quinton, maire de Wireloth. »
Hin hin... on voit déjà deux soumis, une greluche et un gros con . Bah ça promet. Quoique nous ne sachions toujours pas cette si terrible nouvelle. Tu la poseras quelque part dans tes extraits?
Beh, je verrais quand même dans ce passage, même s'il est assez plaisant à lire, quelques étoffements. Enfin, il y a moins l'ambiance de Jonction Nordique, ce qui me manque un peu. Et c'est peut être un tantinet trop rapode.
Enfin voilà quoi .
PS: Par contre, ton message de présentation est bourré de fautes .
Re: Wireloth
Merci bien
Alors pour répondre à ta question : non, je ne mettrai pas la suite immédiate du passage, car je n'arrête pas d'y apporter des modifications depuis que j'ai commencé à écrire ce texte (le titre n'est pas "Wireloth", ça c'est le titre de la première partie. Le titre du "roman" m'est encore inconnu).
Et oui, il n'y a pas la même ambiance que dans Jonction Nordique, et c'est volontaire. J'ai l'intention de faire quelque chose de plus "léger", je veux dire par là quelque chose de moins euh "angoissant".
Trop rapide ? Encore ? ^^ Je ne trouve pas personnellement J'ai d'ailleurs fait des efforts là dessus, j'ai ralentit la narration à 200%
Allez, paf ! Pour me venger, un autre morceau, avec la première apparition des deux héros. Je pense que vous allez être surpris, et même un peu déboussolé, mais j'espère que ça ira tout de même (vous comprendrez en lisant). Car oui, j'ai l'intention d'écrire un roman dans un genre "steampunk", comme je voulais le faire à la base pour JN, même si ça ne s'est pas fait. Le passage en lui même me parait assez moyen, je trouve les descriptions lourdes, mais l'une d'entre elle est particulièrement difficile, et pourtant obligatoire. Des avis ?
« Manpoker ? Tu les vois ? »
Deux silhouettes sombres murmuraient, cachées derrière une énorme pierre tombale. Le cimetière de l'Arbre était plongé dans la brume. La nuit était tombée depuis quelques heures, et pourtant on y voyait presque comme en plein jour. La Lune, haute, éclairait de sa pâle lueur les sinueux et escarpés chemins du cimetière, et se reflétait sur les tombes de marbres et de pierres. Tous les sentiers menaient au même endroit, au centre de la nécropole. Un énorme arbre mort s'y dressait, son écorce était d'une noirceur cendreuse. Un éclair s'était abattu dessus des années auparavant.
« Alors, tu les vois ou non ? » Chuchota de nouveau la silhouette de gauche. L'autre remua, et d'étranges cliquetis se firent entendre.
« Oui, droit devant, sur la plus grosse branche de l'arbre. » Ses paroles étaient lointaines, elles semblaient venir des entrailles de la Terre elle-même. Mais ce n'était pas la chose la plus étrange. Non. Sa voix n'avait rien d'humaine.
« Très bien, alors je m'occupe des deux de gauches, et toi des deux de droite. Ok ? »
Son compagnon ne répondit rien pendant un instant.
« Arrête de faire celui qui réfléchit. T'en es incapable. Souffla la silhouette de gauche.
- Rectification, répondit celle de droite. Je suis incapable de réfléchir, mais je peux calculer. Je m'occupe des deux de droites, c'est d'accord. »
Reaver Thored leva les yeux au ciel. Manpoker était décidément le robot le plus exaspérant qu'il ait jamais connu. Reaver était un homme de petite taille, environ un mètre soixante-dix, au physique plutôt séduisant : cheveux bruns et bouclés, les traits fins, yeux bleus, et toujours bien habillé. Il portait cette nuit là une élégante veste noire, ainsi qu'un jean assortit. Le devant de sa veste était ouvert, dévoilant une chemise blanche d'une propreté éclatante. Son apparence avait toujours eu une importance primordiale pour lui, chose qui surprenait nombre de ses employeurs. Un holster scindait sa cuisse droite, un ruilant revolver y était rangé.
Quant à Manpoker, robot à fonctions multiples, model M23-V, fabriqué par un illustre inconnu, avait plus ou moins une forme humanoïde. Haut d'un peu moins de deux mètres, il était fait d'un ensemble de morceaux de ferrailles dont l'éclat s'était terni au fil des années. Ses jambes métalliques étaient deux fois plus épaisses que ses bras, mélange de cylindres et de fils d'acier. Aucune symétrie ne régissait son corps ; ainsi sa main droite comportait cinq doigts, d'une taille tout à fait normale, alors que sa main gauche n’avait que trois doigts, qui eux étaient bien plus gros que les autres. Son torse n'était qu’un amas de composants en fonte formant une sorte triangle inversé : sa poitrine étant très épaisse, et son bassin très fin. Un chapeau en fer – idée saugrenue - avait été fixé sur sa tête ronde. Deux yeux – aussi ronds que sa tête – émettaient une faible lumière blanche. Une grille occupait la partie basse de ce visage métallique, lui donnant une allure peu engageante. Dans son dos, de larges et différents tuyaux s'élevaient à la verticale. De la fumée noire s'élevait en permanence du plus gros, juste derrière sa tête, et les autres en déversaient de temps en temps. Pour finaliser le tout, de nombreux composants étaient soudés sur ce robot à allure de squelette : engrenages, vis, tuyaux, valves, et autres machins-choses dont Reaver n'avait jamais trouvé le nom, malgré toutes ces années en compagnie de Manpoker.
Reaver dégaina son six-coups et jeta un coup d'œil à son compagnon. C'était toujours lui qui attaquait en premier. Le robot se redressa avec un petit bruit métallique et s'élança en direction de l'arbre. Reaver inspira profondément puis le suivit, arme au poing.
EDIT après relecture : ce passage ne me plait pas du tout. Pleins de trucs ne vont pas.
Alors pour répondre à ta question : non, je ne mettrai pas la suite immédiate du passage, car je n'arrête pas d'y apporter des modifications depuis que j'ai commencé à écrire ce texte (le titre n'est pas "Wireloth", ça c'est le titre de la première partie. Le titre du "roman" m'est encore inconnu).
Et oui, il n'y a pas la même ambiance que dans Jonction Nordique, et c'est volontaire. J'ai l'intention de faire quelque chose de plus "léger", je veux dire par là quelque chose de moins euh "angoissant".
Trop rapide ? Encore ? ^^ Je ne trouve pas personnellement J'ai d'ailleurs fait des efforts là dessus, j'ai ralentit la narration à 200%
Oh ! Hey ! Hein ! Ca va, quoi.PS: Par contre, ton message de présentation est bourré de fautes .
Allez, paf ! Pour me venger, un autre morceau, avec la première apparition des deux héros. Je pense que vous allez être surpris, et même un peu déboussolé, mais j'espère que ça ira tout de même (vous comprendrez en lisant). Car oui, j'ai l'intention d'écrire un roman dans un genre "steampunk", comme je voulais le faire à la base pour JN, même si ça ne s'est pas fait. Le passage en lui même me parait assez moyen, je trouve les descriptions lourdes, mais l'une d'entre elle est particulièrement difficile, et pourtant obligatoire. Des avis ?
« Manpoker ? Tu les vois ? »
Deux silhouettes sombres murmuraient, cachées derrière une énorme pierre tombale. Le cimetière de l'Arbre était plongé dans la brume. La nuit était tombée depuis quelques heures, et pourtant on y voyait presque comme en plein jour. La Lune, haute, éclairait de sa pâle lueur les sinueux et escarpés chemins du cimetière, et se reflétait sur les tombes de marbres et de pierres. Tous les sentiers menaient au même endroit, au centre de la nécropole. Un énorme arbre mort s'y dressait, son écorce était d'une noirceur cendreuse. Un éclair s'était abattu dessus des années auparavant.
« Alors, tu les vois ou non ? » Chuchota de nouveau la silhouette de gauche. L'autre remua, et d'étranges cliquetis se firent entendre.
« Oui, droit devant, sur la plus grosse branche de l'arbre. » Ses paroles étaient lointaines, elles semblaient venir des entrailles de la Terre elle-même. Mais ce n'était pas la chose la plus étrange. Non. Sa voix n'avait rien d'humaine.
« Très bien, alors je m'occupe des deux de gauches, et toi des deux de droite. Ok ? »
Son compagnon ne répondit rien pendant un instant.
« Arrête de faire celui qui réfléchit. T'en es incapable. Souffla la silhouette de gauche.
- Rectification, répondit celle de droite. Je suis incapable de réfléchir, mais je peux calculer. Je m'occupe des deux de droites, c'est d'accord. »
Reaver Thored leva les yeux au ciel. Manpoker était décidément le robot le plus exaspérant qu'il ait jamais connu. Reaver était un homme de petite taille, environ un mètre soixante-dix, au physique plutôt séduisant : cheveux bruns et bouclés, les traits fins, yeux bleus, et toujours bien habillé. Il portait cette nuit là une élégante veste noire, ainsi qu'un jean assortit. Le devant de sa veste était ouvert, dévoilant une chemise blanche d'une propreté éclatante. Son apparence avait toujours eu une importance primordiale pour lui, chose qui surprenait nombre de ses employeurs. Un holster scindait sa cuisse droite, un ruilant revolver y était rangé.
Quant à Manpoker, robot à fonctions multiples, model M23-V, fabriqué par un illustre inconnu, avait plus ou moins une forme humanoïde. Haut d'un peu moins de deux mètres, il était fait d'un ensemble de morceaux de ferrailles dont l'éclat s'était terni au fil des années. Ses jambes métalliques étaient deux fois plus épaisses que ses bras, mélange de cylindres et de fils d'acier. Aucune symétrie ne régissait son corps ; ainsi sa main droite comportait cinq doigts, d'une taille tout à fait normale, alors que sa main gauche n’avait que trois doigts, qui eux étaient bien plus gros que les autres. Son torse n'était qu’un amas de composants en fonte formant une sorte triangle inversé : sa poitrine étant très épaisse, et son bassin très fin. Un chapeau en fer – idée saugrenue - avait été fixé sur sa tête ronde. Deux yeux – aussi ronds que sa tête – émettaient une faible lumière blanche. Une grille occupait la partie basse de ce visage métallique, lui donnant une allure peu engageante. Dans son dos, de larges et différents tuyaux s'élevaient à la verticale. De la fumée noire s'élevait en permanence du plus gros, juste derrière sa tête, et les autres en déversaient de temps en temps. Pour finaliser le tout, de nombreux composants étaient soudés sur ce robot à allure de squelette : engrenages, vis, tuyaux, valves, et autres machins-choses dont Reaver n'avait jamais trouvé le nom, malgré toutes ces années en compagnie de Manpoker.
Reaver dégaina son six-coups et jeta un coup d'œil à son compagnon. C'était toujours lui qui attaquait en premier. Le robot se redressa avec un petit bruit métallique et s'élança en direction de l'arbre. Reaver inspira profondément puis le suivit, arme au poing.
EDIT après relecture : ce passage ne me plait pas du tout. Pleins de trucs ne vont pas.
Maeror- Talent Génial
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Re: Wireloth
Maeror a écrit:
« Manpoker ? Tu les vois ? »
Deux silhouettes sombres murmuraient, cachées derrière une énorme pierre tombale. Le cimetière de l'Arbre était plongé dans la brume. La nuit était tombée depuis quelques heures, et pourtant on y voyait presque comme en plein jour. La Lune, haute, éclairait de sa pâle lueur les sinueux et escarpés chemins du cimetière, et se reflétait sur les tombes de marbre(s) et de pierre(s). Tous les sentiers menaient au même endroit, au centre de la nécropole. Un énorme arbre mort s'y dressait, son écorce était d'une noirceur cendreuse. Un éclair s'était abattu dessus des années auparavant ("un éclair l'avait foudroyé des années auparavant" ou quelque chose comme ça... parce que là, ça me gêne un peu ).
« Alors, tu les vois ou non ? » Chuchota de nouveau la silhouette de gauche. L'autre remua, et d'étranges cliquetis se firent entendre.
« Oui, droit devant, sur la plus grosse branche de l'arbre. » Ses paroles étaient lointaines, elles semblaient venir des entrailles de la Terre elles-mêmes. Mais ce n'était pas la chose la plus étrange. Non. Sa voix n'avait rien d'humaine.
« Très bien, alors je m'occupe des deux de gauche, et toi des deux de droite. Ok ? »
Son compagnon ne répondit rien pendant un instant.
« Arrête de faire celui qui réfléchit. T'en es incapable, souffla la silhouette de gauche.
- Rectification, répondit celle de droite. Je suis incapable de réfléchir, mais je peux calculer. Je m'occupe des deux de droite, c'est d'accord. »
Reaver Thored leva les yeux au ciel. Manpoker était décidément le robot le plus exaspérant qu'il n'ait jamais connu. Reaver était un homme de petite taille, environ un mètre soixante-dix, au physique plutôt séduisant : cheveux bruns et bouclés, les traits fins, yeux bleus, et toujours bien habillé. Il portait cette nuit là une élégante veste noire, ainsi qu'un jean assorti. Le devant de sa veste était ouvert, dévoilant une chemise blanche d'une propreté éclatante. Son apparence avait toujours eu une importance primordiale pour lui, chose qui surprenait nombre de ses employeurs. Un holster scindait sa cuisse droite, un ruilant (ruilant? Du verbe ruiler? Qu'est-ce que ça vient faire là? Un revolver qu'on refourgue avec du plâtre? ^^) revolver y était rangé.
Quant à Manpoker, robot à fonctions multiples, modèle M23-V, fabriqué par un illustre inconnu, avait plus ou moins une forme humanoïde. Haut d'un peu moins de deux mètres, il était fait d'un ensemble de morceaux de ferrailles dont l'éclat s'était terni au fil des années. Ses jambes métalliques étaient deux fois plus épaisses que ses bras, mélange de cylindres et de fils d'acier. Aucune symétrie ne régissait son corps ; ainsi sa main droite comportait cinq doigts, d'une taille tout à fait normale, alors que sa main gauche n’avait que trois doigts (pour éviter la répétition: "tandis que sa main gauche n'en comportait que trois"), qui eux étaient bien plus gros que les autres. Son torse n'était qu’un amas de composants en fonte formant une sorte (de) triangle inversé : sa poitrine étant très épaisse, et son bassin très fin. Un chapeau en fer – idée saugrenue - avait été fixé sur sa tête ronde. Deux yeux – aussi ronds que sa tête – émettaient une faible lumière blanche. Une grille occupait la partie basse de ce visage métallique, lui donnant une allure peu engageante. Dans son dos, de larges et différents tuyaux s'élevaient à la verticale. De la fumée noire s'élevait (regarde où est l'erreur ) en permanence du plus gros, juste derrière sa tête, et les autres en déversaient de temps en temps. Pour finaliser le tout, de nombreux composants étaient soudés sur ce robot (on se doute bien que ce n'est pas sur la choucroute) à allure de squelette : engrenages, vis, tuyaux, valves, et autres machins-choses dont Reaver n'avait jamais trouvé le nom, malgré toutes ces années en compagnie de Manpoker.
Reaver dégaina son six-coups et jeta un coup d'œil à son compagnon. C'était toujours lui qui attaquait en premier. Le robot se redressa avec un petit bruit métallique et s'élança en direction de l'arbre. Reaver inspira profondément puis le suivit, arme au poing.
Des trucs qui vont pas? Comme?
Nan, au contraire. J'aime bien quand on me présente les persos. Après, vu que je ne vois mais alors pas du tout sur quelle histoire tu veux partir, il y a ptètre deux ou trois trucs qui en collent pas. Mais pour un simple lecteur qui ne sait pas encore de quoi tu veux parler, bah ça me apraît correcte.
Effectivement, tu pars dans le haut de gamme de la SF avec les robots & co. Attention aux sujets vus et revus...
Enfin on verra bien. Mais ce passage ne m'a pas plus effrayé qu'autre chose ^^'.
Re: Wireloth
Raaa c'est dingue ça! Un faute de frappe et on se fait attaquer dans la seconde Le "t" n'a pas du passer, le mot est "rutilant"(ruilant? Du verbe ruiler? Qu'est-ce que ça vient faire là? Un revolver qu'on refourgue avec du plâtre? ^^)
Bon et bien sinon, encore une correction utile ! Je vais changer tout ça (répétitions, fautes, et phrases qui sonnent étrangement). Merci
Comme ?
il y a ptètre deux ou trois trucs qui en collent pas
T'inquiètes donc pas pour çaAttention aux sujets vus et revus...
J'ai été très surpris de voir que le passage t'avais plut, j'avais même eu l'intention de le supprimer du forum. Pour moi la description du robot est trop lourde, et pas très nette. De même qu'il y avait un petit je-ne-sais-quoi qui me gênais beaucoups, hier soir. Enfin, si tu dis que ce n'est pas si mal que ça, alors tant mieux !
Grand merci, sai.
(oulala, il va falloir que j'arrête de lire la Tour Sombre moi ^^)
Maeror- Talent Génial
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Re: Wireloth
Bah en fait, je ne vois pas trop le problème de la description du robot. Au contraire, elle est assez simple mais on s'imagine à peu près le guss . Avec deux tuyaux à l'arrière qui dégazent.
J'ai pas dit qu'il y avait deux ou trois trucs qui en collaient pas ^^'. J'ai dit que peut être que si je connaissais l'histoire, peut être que je verrais quelque chose qui ne colle pas. Mais vu que je ne sais rien du reste, il n'y a rien de troublant. C'est tout .il y a ptètre deux ou trois trucs qui en collent pas
Re: Wireloth
Bon et bien tant mieux alors =)
Par contre je ne peux faire aucun résumé pour le moment. Du moins, tant que Jonction Nordique n'est pas terminé (oui, il y a un rapport entre les deux histoires, et celle-ci découle directement de la fin de JN). Je ne voudrai gâcher la fin à personne, était donné que Wireloth se déroule quelques années après.
D'ailleurs je vais poster dans la seconde (ou presque ) la suite du chapitre 8 de Jonction Nordique
Par contre je ne peux faire aucun résumé pour le moment. Du moins, tant que Jonction Nordique n'est pas terminé (oui, il y a un rapport entre les deux histoires, et celle-ci découle directement de la fin de JN). Je ne voudrai gâcher la fin à personne, était donné que Wireloth se déroule quelques années après.
D'ailleurs je vais poster dans la seconde (ou presque ) la suite du chapitre 8 de Jonction Nordique
Maeror- Talent Génial
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Re: Wireloth
Je n'ai pas encore réfléchis à ça, même si j'adorerai être publié par Bragelonne.
Bon sinon là j'ai ralenti le rythme de l'écriture pour plusieurs raisons : il faut avant tout que je termine Jonction Nordique. Mais surtout, j'ai grandement besoin de changer de décors. Là, je sature. J'ai besoins d'écrire autre chose, de totalement différent. Ce que je vais faire, puis je reviendrai sur ce texte.
Bon sinon là j'ai ralenti le rythme de l'écriture pour plusieurs raisons : il faut avant tout que je termine Jonction Nordique. Mais surtout, j'ai grandement besoin de changer de décors. Là, je sature. J'ai besoins d'écrire autre chose, de totalement différent. Ce que je vais faire, puis je reviendrai sur ce texte.
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Re: Wireloth
J'ai lu les extraits que tu as mis. C'est intéressant. Mais je ne peux pas dire davantage, vu que tu nous donnes pas grand chose à lire!
Bon, il va falloir que je lise "Jonction Nordique". J'ai peu de temps à chaque fois, alors je commence par les textes courts!
Bon, il va falloir que je lise "Jonction Nordique". J'ai peu de temps à chaque fois, alors je commence par les textes courts!
B.- Talent Divin
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Re: Wireloth
Non Pacô, je n'ai rien écrit d'autre sur cette histoire. Pour le moment, je n'y touche pas, j'y reviendrai plus tard =)
Merci d'avoir lu Barbara ! Mais ne va pas esquinter tes yeux sur Jonction Nordique, il y a un sacré paquet de pages (21, je crois), sauf si tu y tiens vraiment et que tu as le temps
Je vais tenter de rattraper mes retards aujourd'hui et demain (en lecture), et j'ai commencé à écrire ma nouvelle hier pendant les cours =)
Merci d'avoir lu Barbara ! Mais ne va pas esquinter tes yeux sur Jonction Nordique, il y a un sacré paquet de pages (21, je crois), sauf si tu y tiens vraiment et que tu as le temps
Je vais tenter de rattraper mes retards aujourd'hui et demain (en lecture), et j'ai commencé à écrire ma nouvelle hier pendant les cours =)
Maeror- Talent Génial
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Re: Wireloth
Moi, Barbara, je te dis que Jonction Nordique ça vaut le coup d'oeil !
Si tu aimes les histoires assez cyniques, tu vas être servie xP.
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Re: Wireloth
Je reprends l'écriture de JN ce soir =)
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