Re: Dragontown

**Hisha** Mer 25 Fév 2009 - 10:02

Tu parles du Dictateur? Je l'ai vu plusieurs fois (ça un moment depuis la dernière, d'ailleurs), la scène du discours est culte^^ (peux pas m'empêcher de rire quand le micro se tord) ! Mais au-delà de la dérision, cette scène montre aussi la rage qu'Hitler pouvait mettre dans ses discours.
Si les allemands ont put voter pour lui en 1933 (car, je le rappelle, il a été démocratiquement élu !) et lui faire confiance par la suite, c'est parce qu'il fascinait les gens. Et autour de lui s'est construit un tel mythe qu'il fascine encore aujourd'hui, mais désormais plus comme une sorte de diable.
Mon avis, c'est qu'il n'était rien de plus qu'un homme avec une vision vraisemblablement éronée (sais plus comment ça s'écrit :/) de la réalité. Et la poussée à l'extrème de ce genre de vision a conduit à ce que l'on sait.

B. Mer 25 Fév 2009 - 12:44

Si, si, vu le film.
Moi, je dirais qu'il avait plus qu'une vision érronée de la réalité, il était fou. Un fou qui croyait dur comme fer à ce qu'il disait, un fou qui parvenait à rassembler les foules et à convaincre les gens.

**Pacô** Mer 25 Fév 2009 - 12:49

Ce peut être un sujet intéressant pour un débat (dans la Débandade).
Je dis ça, je dis rien Rolling Eyes

.

**Hisha** Mer 25 Fév 2009 - 13:43

Ok, j'ai compris le message : on arrête le HS Laughing

Place à la suite :

Une heure plus tard, Eva était toujours à la même place. Celui qu’elle avait rencontré près de l’arbre mort était resté près d’elle pour savoir quand est-ce qu’elle se réveillerait. Elle cligna des yeux alors que son esprit revenait de son heure d’absence.
Souvenirs et idées nouvelles avaient tourné et tournaient encore dans sa tête, se heurtant, se mélangeant…
« Oui, mais il aurait subi le regard des autres », avait répondu son compatriote quand elle lui avait posé une certaine question, il y a une éternité de cela. Malgré le sentiment d’injustice et de révolte qui avait commencé alors à germer en elle, elle n’avait rien dit, rien fait, étouffant la graine.
Et si elle n’avait rien dit alors, elle en prenait conscience, c’était pour la même raison qui l’avait poussée à se confier si facilement au premier étranger venu au sujet de son union arrangée.
Aucun habitant d’Arya ne l’aurait écoutée jusqu’au bout. Tous l’auraient « raisonnée » en lui rappelant tout le bien-fondé de leurs lois. Mais pour la première fois, la jeune femme se demandait si elles étaient si bien fondées que ça… Et s’il y avait un peu de vrai dans le discours des habitants du désert ?
« Dis-moi, Machin…
-Je ne m’appelle pas Machin, répliqua l’amnésique.
-Pas ma faute si tu n’as pas de nom, dit la blonde.
-J’en ai un, je l’ai juste oublié… Mais ça va me revenir !
-Tu sais quoi ? Il te faut un nom de remplacement en attendant que tu retrouves le vrai. Qu’est-ce que tu dis de… Victor ?
Mais pourquoi donnait-elle ce nom à quelqu’un qu’elle venait juste de rencontrer ?
En fait, elle savait pourquoi. Elle avait passé un moment dont elle ignorait la durée à se remémorer Victor. Normal que ce soit le premier prénom qui lui soit venu à l’esprit.
-Appelle-moi Vic, dit le jeune homme.
Et dire que lui ne pouvait rien se remémorer du tout…
-Très bien Vic. Je voulais savoir si tu voudrais bien m’aider à…résoudre certains mystères de ma cité, proposa Eva. Ensuite, on pourra peut-être essayer de retrouver d’où tu viens. Qu’est-ce que tu en dis ?
-Ce n’est pas comme si je savais où aller. Je vais t’aider : il me faut un peu d’action, sinon je vais devenir fou.
L’aryenne omit de préciser que les non-aryens n’avaient pas le droit de franchir le seuil de la cité blonde aux yeux bleus…en principe. Mais elle avait une idée. Il allait lui en vouloir, c’était absolument certain, malheureusement elle ne voyait pas d’autre solution.
-Je vois que tu es revenue parmi nous, constata le nomade roux qui était venu voir comment elle allait. Je peux te poser une question ? (voyant qu’elle hochait la tête, il enchaîna) Pourquoi es-tu partie de ta cité ? Ce n’est pas tous les jours que l’on croise des aryens dans le vaste monde.
-Je devais me marier, mais… Je peux le dire, ici ; je n’en ai pas envie.
-Parce que vous pratiquez le mariage forcé, en plus ?
-Non. Les habitants d’Arya peuvent s’unir à qui ils veulent : il n’y a pas de risque de métissage. Mais moi, c’est différent. J’ai été choisie par notre Guide. Quand je l’ai appris, j’ai été gonflée d’orgueil ; il ne sélectionne que celle qu’il estime être la plus pure, la crème de la crème. Mais ça ne me donne rien de plus, au contraire : on me retire le droit de choisir avec qui partager ma vie. Et… il me fait peur…
-Tu pourrais vivre avec nous, proposa le nomade.
-Avec vous ? Dans le désert ?
-Et pourquoi pas ? Aucun d’entre nous ne forcerait qui que ce soit à faire quelque chose qui ne lui plaît pas, et encore moins à se mettre en couple avec quelqu’un qui le ou la répugne. D’ailleurs, il n’y a même pas de mariage, chez nous.
-Pas du tout ? s’étonna Eva.
-La parole donnée suffit.
-…
-Et nous n’avons ni guide ni chef, ajouta-t-il.
-Mais qui prend les décisions ?
-Tout le monde.
-Donc pas d’homme fort qui dirige tout, comme chez nous?
-Le pouvoir rend fou.
-Hum… émit-elle.
-Et à propos de « résoudre certains mystères »… intervint Vic.
-T’inquiète, on va le faire, le rassura la native d'Arya. Ensuite, on retrouve qui tu es et d’où tu viens. Et après, je pourrais envisager de vivre avec eux.
-Ça me va, déclara le brun.
-Nous allons suivre ce cours d’eau jusqu’à l’océan, où nous resterons un bon moment, informa le roux. Pendant votre voyage, faîtes attention aux pillards. Heureusement, ils sont plutôt rares dans les environs ; vous ne devriez pas avoir de problèmes jusqu’à Arya.
-Comment avez-vous eu l’épurateur d’eau ? demanda soudain Eva.
-Mes parents venaient de la Techno-ci. Un beau jour, ils ont décidé de renoncer à la technologie et parcourir le monde avec une bande de nomades qui était en train de se constituer à partir d’habitants de plusieurs villes différentes. Tous voulaient être plus libres et voir le monde par leurs propres yeux. Quitte à renoncer au reste. Et donc ma mère a emporté avec elle la machine qu’elle avait fabriquée exprès pour ce projet. Les groupes de nomades se créent souvent comme ça.
L’amnésique fronça les sourcils.
-La Techno-ci ? Vous ne m’en avez pas parlé…
-Parce qu’elle est à des mois de marche. C’est la Technocité, mais tout le monde dit Techno-ci. Ou T.C, mais on dirait « city » à l’envers.
-Une bonne partie des machines en circulation viennent de là-bas, expliqua la jeune femme. On y trouve les technologies les plus puissantes. Les champs de panneaux solaires qui alimentent chaque cité-dôme en énergie portent tous la marque T.C. Et ce n’est qu’un exemple… »

Eva se vit offrir une gourde pleine et un remplissage de celle qu’elle avait déjà. La nouvelle ressemblait à un sac à dos et se portait comme tel.
Les deux jeunes gens dire au revoir à leurs bienfaiteurs après avoir passé la nuit sous leurs tentes.
Et se mirent en route vers Arya, la cité blonde aux yeux bleus.

[Voilà, le prologue est terminé^^']

**Jaina** Mer 25 Fév 2009 - 13:59

Hisha a écrit:Ok, j'ai compris le message : on arrête le HS Place à la suite :

Une heure plus tard, Eva était toujours à la même place. Celui qu’elle avait rencontré près de l’arbre mort était resté près d’elle pour savoir quand est-ce qu’elle se réveillerait (pas obligé de tout expliquer). Elle cligna des yeux alors que son esprit revenait de son heure d’absence.
Souvenirs et idées nouvelles avaient tourné et tournaient encore dans sa tête, se heurtant, se mélangeant…
« Oui, mais il aurait subit le regard des autres », avait répondu son compatriote quand elle lui avait posé une certaine question, il y a une éternité de cela. Malgré le sentiment d’injustice et de révolte qui avait commencé alors à germer en elle, elle n’avait rien dit, rien fait, étouffant la graine.
Et si elle n’avait rien dit alors, c’était pour la même raison qui l’avait poussée à se confier si facilement au premier étranger venu au sujet de son union arrangée ; elle en prenait conscience…
Aucun n’habitant d’Arya ne l’aurait écoutée jusqu’au bout. Tous l’auraient « raisonnée » en lui rappelant tout le bien-fondé de leurs lois. Mais pour la première fois, la jeune femme se demandait si elles étaient si bien fondées que ça… Et s’il (n')y avait (pas) un peu de vrai dans le discours des habitants du désert ?
« Dis-moi, Machin…
-Je ne m’appelle pas Machin, se vexa l’amnésique (doit-il se vexer ?).
-Pas ma faute si tu n’as pas de nom, répliqua la blonde.
-J’en ai un, je l’ai juste oublié… Mais ça va me revenir !
-Tu sais quoi ? Il te faut un nom de remplacement en attendant que tu retrouve le vrai. Qu’est-ce que tu dis de… Victor ?
Mais pourquoi donnait-elle ce nom à quelqu’un qu’elle venait juste de rencontrer ?
En fait, elle savait pourquoi. Elle avait passé un moment dont elle ignorait la durée à se remémorer Victor. Normal que ce soit le premier prénom qui lui soit venu à l’esprit.
-Appelle-moi Vic, dit le jeune homme.
Et dire que lui ne pouvait rien se remémorer du tout… Que ressent-on quand on a un trou de mémoire de la taille de sa vie entière ? (bof)
-Très bien Vic. Je voulais savoir si tu voudrais bien m’aider à…résoudre certains mystères de ma cité, proposa Eva. Ensuite, on pourra peut-être essayer de retrouver d’où tu viens. Qu’est-ce que tu en dis ?
-Ce n’est pas comme si je savais où aller. Je vais t’aider : il me faut un peu d’action, sinon je vais devenir fou.
L’aryenne omit de préciser que les non-aryens n’avaient pas le droit de franchir le seuil de la cité blonde aux yeux bleus…en principe. Mais elle avait une idée. Il allait lui en vouloir, c’était absolument certain, malheureusement elle ne voyait pas d’autre solution.
-Je vois que tu es revenue parmi nous, constata le nomade roux (il s'est téléporté d'un coup ?). Je peux te poser une question ? (voyant qu’elle hochait la tête, il enchaîna : ) Pourquoi es-tu partie de ta cité ? Ce n’est pas tout les jours que l’on croise des aryens dans le vaste monde.
-Je devais me marier, mais… Je peux le dire, ici ; je n’en ai pas envie.
-Parce que vous pratiquez le mariage forcé, en plus ?
-Non. Les habitants d’Arya peuvent s’unir à qui ils veulent : il n’y a pas de risque de métissage. Mais moi, c’est différent. J’ai été choisie par notre Guide. Quand je l’ai appris, j’ai été gonflée d’orgueil ; il ne sélectionne que celle qu’il estime être la plus pure, la crème de la crème. Mais ça ne me donne rien de plus, au contraire : on me retire le droit de choisir avec qui partager ma vie. Et… il me fait peur…
-Tu pourrais vivre avec nous, proposa le nomade.
-Avec vous ? Dans le désert ?
-Et pourquoi pas ? Aucun d’entre nous ne forcerait qui que ce soit à faire quelque chose qui ne lui plaît pas, et encore moins à se mettre en couple avec quelqu’un qu’il ou elle n’aime pas. D’ailleurs, il n’y a même pas de mariage, chez nous.
-Pas du tout ? s’étonna Eva.
-La parole donnée suffit.
-…
-Et nous n’avons ni guide ni chef, ajouta-t-il.
-Mais qui prend les décisions ?
-Tout le monde.
-Donc pas d’homme fort qui dirige tout, comme chez nous.
-Le pouvoir rend fou.
-Hum… émit-elle.
-Et à propos de « résoudre certains mystères »… intervint Vic.
-T’inquiète, on va le faire. Ensuite, on retrouve qui tu es et d’où tu viens. Ensuite, je pourrais envisager de vivre avec eux.
-Ça me va, déclara le brun.
-Nous allons suivre ce cours d’eau jusqu’à l’océan, où nous resterons un bon moment, informa le roux. Ça devrait nous prendre un bout de temps (mouai). Pendant votre voyage, faîtes attention aux pillards. Heureusement, ils sont plutôt rares dans les environs ; vous ne devriez pas avoir de problèmes jusqu’à Arya.
-Comment vous avez (inversion...) eu l’épurateur d’eau ? demanda soudain Eva.
-Mes parents venaient de la Techno-ci. Un beau jour, ils ont décidé de renoncer à la technologie et parcourir le monde avec une bande de nomades qui était en train de se constituer à partir d’habitants de plusieurs villes différentes. Tous voulaient être plus libres et voir le monde par leurs propres yeux. Quitte à renoncer au reste. Et donc ma mère a emportée avec elle la machine qu’elle avait fabriquée exprès pour ce projet. Les groupes de nomades se créent souvent comme ça.
L’amnésique fronça les sourcils.
-La Techno-ci ? Vous ne m’en avez pas parlé…
-Parce qu’elle est à des mois de marche. C’est la Technocité, mais tout le monde dit Techno-ci. Ou T.C, mais on dirait « city » à l’envers.
-Une bonne partie des machines en circulation viennent de là-bas, expliqua la jeune femme. On y trouve les technologies les plus puissantes. Les champs de panneaux solaires qui alimentent chaque cité-dôme en énergie portent tous la marque T.C. Et ce n’est qu’un exemple… »

Eva se vit offrir une gourde pleine et un remplissage de celle qu’elle avait déjà. La nouvelle ressemblait à un sac à dos et se portait comme tel.
Les deux jeunes gens dire au revoir à leurs bienfaiteurs après avoir passé la nuit sous leurs tentes.
Et se mirent en route vers Arya, la cité blonde aux yeux bleus.

[Voilà, le prologue est terminé^^']

la suite; la suite !! ^^

encore quelques maladresse autant dans la description que dans certains dialogues que je trouve (à mon goût) un peu mous...

**Hisha** Mer 25 Fév 2009 - 14:42

Merci pour la correction Smile

(faut vraiment que j'apprenne à faire plus attention, moi Embarassed

)

B. Mer 25 Fév 2009 - 15:32

Il y a deux-trois petites choses que je ne comprends pas.
Eva vient de s'enfuir de sa cité, et elle veut déjà y retourner, en emmenant en plus un "impur" avec elle pour l'aider à résoudre certains mystères.

Pourquoi, alors qu'elle était si révulsée par un étranger comme lui, s'associe-t-elle si vite avec?
Pourquoi, alors qu'elle vient de rencontrer un groupe de gens qui a l'air de l'intéresser, veut-elle si vite retourner à Arya?

Je pense que tu devrais développer ces points pour nous expliquer ce qui pousse Eva à agir ainsi.

**Hisha** Mer 25 Fév 2009 - 15:53

Aucun compatriote n'aurait accepté de l'aider dans ce qu'elle compte faire, tout simplement.
Et je ne pense pas que je gâche ta future lecture en te disant tout de suite qu'Eva estime avoir une dette envers Vic : si elle ne l'avait pas rencontré et s'il ne l'avait pas menée vers les nomades, elle serait morte de soif ; et sa dette ne sera réparée que lorsqu'elle lui aura permis de retrouver sa mémoire et son foyer.

**Jaina** Mer 25 Fév 2009 - 16:07

oui mais de l'autre côté elle l'utilise...

B. Mer 25 Fév 2009 - 16:16

Hisha a écrit:Aucun compatriote n'aurait accepté de l'aider dans ce qu'elle compte faire, tout simplement.
Et je ne pense pas que je gâche ta future lecture en te disant tout de suite qu'Eva estime avoir une dette envers Vic : si elle ne l'avait pas rencontré et s'il ne l'avait pas menée vers les nomades, elle serait morte de soif ; et sa dette ne sera réparée que lorsqu'elle lui aura permis de retrouver sa mémoire et son foyer.

Ca ne gâche pas du tout la future lecture, tu devrais même expliquer ça dans le texte. Je pense que ces explications seraient bienvenues.

**Hisha** Mer 25 Fév 2009 - 16:31

J'avais justement l'intention de l'expliquer dans le texte Wink

@Jaina : c'est un peu pour ça qu'il va sûrement lui en vouloir... Enfin pour un autre truc aussi Laughing

Au fait, juste une 'tite remarque en passant : "guide" en allemand se dit "Führer".

**Pacô** Jeu 26 Fév 2009 - 12:12

Hisha a écrit:
Une heure plus tard, Eva était toujours à la même place. Celui qu’elle avait rencontré près de l’arbre mort était resté près d’elle pour savoir quand est-ce qu’elle se réveillerait. Elle cligna des yeux alors que son esprit revenait de son heure d’absence.
Souvenirs et idées nouvelles avaient tourné et tournaient encore dans sa tête, se heurtant, se mélangeant…
« Oui, mais il aurait subi le regard des autres », avait répondu son compatriote quand elle lui avait posé une certaine question, il y a une éternité de cela. Malgré le sentiment d’injustice et de révolte qui avait commencé alors à germer en elle, elle n’avait rien dit, rien fait, étouffant la graine.
Et si elle n’avait rien dit alors, elle en prenait conscience, c’était pour la même raison qui l’avait poussée à se confier si facilement au premier étranger venu au sujet de son union arrangée.
Aucun habitant d’Arya ne l’aurait écoutée jusqu’au bout. Tous l’auraient « raisonnée » en lui rappelant tout le bien-fondé de leurs lois. Mais pour la première fois, la jeune femme se demandait si elles étaient si bien fondées que ça… Et s’il y avait un peu de vrai dans le discours des habitants du désert ?
« Dis-moi, Machin…
-Je ne m’appelle pas Machin, répliqua l’amnésique.
-Pas ma faute si tu n’as pas de nom, répliqua la blonde.
-J’en ai un, je l’ai juste oublié… Mais ça va me revenir !
-Tu sais quoi ? Il te faut un nom de remplacement en attendant que tu retrouves le vrai. Qu’est-ce que tu dis de… Victor ?
Mais pourquoi donnait-elle ce nom à quelqu’un qu’elle venait juste de rencontrer ?
En fait, elle savait pourquoi. Elle avait passé un moment dont elle ignorait la durée à se remémorer Victor. Normal que ce soit le premier prénom qui lui soit venu à l’esprit.
-Appelle-moi Vic, dit le jeune homme.
Et dire que lui ne pouvait rien se remémorer du tout…
-Très bien Vic. Je voulais savoir si tu voudrais bien m’aider à…résoudre certains mystères de ma cité, proposa Eva. Ensuite, on pourra peut-être essayer de retrouver d’où tu viens. Qu’est-ce que tu en dis ?
-Ce n’est pas comme si je savais où aller. Je vais t’aider : il me faut un peu d’action, sinon je vais devenir fou.
L’aryenne omit de préciser que les non-aryens n’avaient pas le droit de franchir le seuil de la cité blonde aux yeux bleus…en principe. Mais elle avait une idée. Il allait lui en vouloir, c’était absolument certain, malheureusement elle ne voyait pas d’autre solution.
-Je vois que tu es revenue parmi nous, constata le nomade roux qui était venu voir comment elle allait. Je peux te poser une question ? (voyant qu’elle hochait la tête, il enchaîna (les deux points sont inutiles dans une parenthèse ^^)) Pourquoi es-tu partie de ta cité ? Ce n’est pas tous les jours que l’on croise des aryens dans le vaste monde.
-Je devais me marier, mais… Je peux le dire, ici ; je n’en ai pas envie.
-Parce que vous pratiquez le mariage forcé, en plus ?
-Non. Les habitants d’Arya peuvent s’unir à qui ils veulent : il n’y a pas de risque de métissage. Mais moi, c’est différent. J’ai été choisie par notre Guide. Quand je l’ai appris, j’ai été gonflée d’orgueil ; il ne sélectionne que celle qu’il estime être la plus pure, la crème de la crème. Mais ça ne me donne rien de plus, au contraire : on me retire le droit de choisir avec qui partager ma vie. Et… il me fait peur…
-Tu pourrais vivre avec nous, proposa le nomade.
-Avec vous ? Dans le désert ?
-Et pourquoi pas ? Aucun d’entre nous ne forcerait qui que ce soit à faire quelque chose qui ne lui plaît pas, et encore moins à se mettre en couple avec quelqu’un qu’il ou elle n’aime pas ("... qui le ou la répugne"). D’ailleurs, il n’y a même pas de mariage, chez nous.
-Pas du tout ? s’étonna Eva.
-La parole donnée suffit.
-…
-Et nous n’avons ni guide ni chef, ajouta-t-il.
-Mais qui prend les décisions ?
-Tout le monde.
-Donc pas d’homme fort qui dirige tout, comme chez nous. (ça s'apparente à une question ça... ou est le "?")
-Le pouvoir rend fou.
-Hum… émit-elle.
-Et à propos de « résoudre certains mystères »… intervint Vic.
-T’inquiète, on va le faire. Ensuite, on retrouve qui tu es et d’où tu viens. Et après, je pourrais envisager de vivre avec eux.
-Ça me va, déclara le brun.
-Nous allons suivre ce cours d’eau jusqu’à l’océan, où nous resterons un bon moment, informa le roux. Pendant votre voyage, faîtes attention aux pillards. Heureusement, ils sont plutôt rares dans les environs ; vous ne devriez pas avoir de problèmes jusqu’à Arya.
-Comment avez-vous eu l’épurateur d’eau ? demanda soudain Eva.
-Mes parents venaient de la Techno-ci. Un beau jour, ils ont décidé de renoncer à la technologie et parcourir le monde avec une bande de nomades qui était en train de se constituer à partir d’habitants de plusieurs villes différentes. Tous voulaient être plus libres et voir le monde par leurs propres yeux. Quitte à renoncer au reste. Et donc ma mère a emporté avec elle la machine qu’elle avait fabriquée exprès pour ce projet. Les groupes de nomades se créent souvent comme ça.
L’amnésique fronça les sourcils.
-La Techno-ci ? Vous ne m’en avez pas parlé…
-Parce qu’elle est à des mois de marche. C’est la Technocité, mais tout le monde dit Techno-ci. Ou T.C, mais on dirait « city » à l’envers.
-Une bonne partie des machines en circulation viennent de là-bas, expliqua la jeune femme. On y trouve les technologies les plus puissantes. Les champs de panneaux solaires qui alimentent chaque cité-dôme en énergie portent tous la marque T.C. Et ce n’est qu’un exemple… »

Eva se vit offrir une gourde pleine et un remplissage de celle qu’elle avait déjà. La nouvelle ressemblait à un sac à dos et se portait comme tel.
Les deux jeunes gens dire au revoir à leurs bienfaiteurs après avoir passé la nuit sous leurs tentes.
Et se mirent en route vers Arya, la cité blonde aux yeux bleus.

Ce que j'ai surligné en vers, c'est un signal d'alarme ! Attention, y'a trois locuteurs et on ne sait plus qui dit quoi !! je crois avoir deviné, mais ce n'est généralement pas au lecteur de dire qui parle ^^'.

L'histoire me plait. Le prologue est bien mené et il donne envie de lire la suite. On a une vraie problématique mise en place.
Vivement le premier chapitre !

**Hisha** Jeu 26 Fév 2009 - 12:28

Je me souviens avoir vu dans un livre que j'ai lu des : avant la fermeture de parenthèses (ça revenait même très souvent) alors comme une conne j'ai cru que c'était correct Rolling Eyes

Me souviens plus du bouquin par contre.
Bref, faut que je retravaille le premier chapitre pour qu'il soit postable study

**kirlim** Jeu 26 Fév 2009 - 13:14

Désolé, de ne pas m'y être mis plus tôt ^3^, je me suis lancé dans pas mal de bouquins en ce moment et c'est à ton tour niark (un peu en retard quand même mais bon ^^)
Je lirais tout ça dans l'après-midi =)

**Jaina** Jeu 26 Fév 2009 - 17:34

Hisha a écrit:
Bref, faut que je retravaille le premier chapitre pour qu'il soit postable (potable ?? xD)

**Pacô** Ven 27 Fév 2009 - 10:58

Des : dans une parenthèse qui se ferme juste après? Étrange comme procédé...
Par habitude, les deux points sont faits pour présenter quelque chose. Et présenter un ")", n'est pas très courant Laughing

.

**Maeror** Sam 28 Fév 2009 - 9:31

J'ai lu le premier extrait =)
Ca me fait penser à Fallout tout ça ! ^^
J'aime beaucoup ce genre d'univers, complètement dévasté, avec les ruines de notre civilisation (car je suppose qu'il y en a dans la suite). Au niveau de l'histoire, je ne peut pas dire grand chose, si ce n'est que le coup de la jeune fille qui est obligée d'épouser le vieil homme est vieux comme le monde Razz

Même chose pour l'amnésie du garçon qu'elle rencontre. Ca ne veux pas dire que ce n'est pas bien, rassure toi !
Par contre j'ai un petit reproche : pourquoi vas-tu si vite ? Laisse planer le mystère ^^ Si j'étais amnésique, je ne me confierai pas à la première venue (sauf si elle est vraiment très mignonne Rolling Eyes

), au contraire je serai plutôt méfiant, surtout si l'autre a été élevée dans l'idéologie nazie... Quant à l'héroïne, je trouve étrange qu'elle raconte sa vie au première venu (même chose), surtout si elle voue une haine profonde envers la "race inférieur". Là, elle fait trop gentille. Je pense qu'au contraire, tu devrais la rendre détestable au début, pour que la contraste de son évolution soit encore plus visible.

Je lirai la suite pendant le week-end, normalement Wink

**Hisha** Sam 28 Fév 2009 - 15:17

Je n'ai jamais joué à Fallout Laughing

**Pacô** Sam 28 Fév 2009 - 22:03

C'est pas con ce que dit Maeror Laughing

.
Approfondis le caractère de Hisha et montre la comme une véritable petite peste !

**kirlim** Dim 1 Mar 2009 - 14:40

J'avoue, j'ai pensé à Fallout aussi ... Shocked

Sinon, c'est bon toussa, le style est bien et fluide. On lit le tout facilement. Juste deux trucs que j'ai noté au début de ma lecture :
=> Au début, tu dis qu'elle n'a jamais vu de katanas autre part que dans els livres pour enfants... personnellement, je n'en ai jamais vu dans ces livres là, par contre c'est beaucoup plus courant dans les films... (Si tu veux un exemple, regarde Kill Bill de Tarantino, et puis les autres Tarantino tant que t'y est, oh pas tous, hein, juste Pulp Fiction, Le boulevard de la Mort, Reservoir Dogs... Ouais tous quoi.. enfin bon, je m'éloigne). Voilà pour le katana, de plus, tu pourrais le décrire, la beauté du métal (l'habaki), la qualité du fourreau (le saya), la délicatesse de la garde (huba je crois scratch

)... Bref, je m'éloigne encore... >< mais qu'est-ce que j'aime ça les katanas *-*...
=> Autre chose, la première parole de l'histoire vient de machin (je préfère machin à Victor). Et il commence sa phrase par : "Il paraît. Cependant, il est le premier à parler, donc il ne peut pas reprendre une idée évoquée par machine (oui bon, Eva... u__u'). Donc là, je mettrais un discours indirect aussi où machine dit à voix haute mais pour elle-même qu'il a les cheveux noirs et les yeux verts.
Voilà pour la forme !

Pour le fond, je tiens à rappeler que c'est un prologue... je ne l'ai pas mit sur word mais il doit bien y faire 13 pages (je dis au hasard ^^). N'est-ce pas beaucoup ? De plus que je n'ai pas l'impression de lire un prologue mais un chapitre 1. Mis à part si le chapitre 1 ne parle pas d'Eva mais de la vie d'un autre personnage qui vit à Arya et qui va rencontrer dans le chapitre 2 ou 3 le groupe de machine. En ce cas je suis d'accord !

Sinon, pour le sujet, pas tant cliché que ça d'après moi. Je trouve ça plutôt original et, encore mieux, intéressant. J'ai moi-même écris un truc vite-fait sur le sujet mais dans le fantastique donc je n'ai pas aimé. Je n'ai pas réussi à faire de fin qui me plaisait ni de bonnes tournures enfin bref. C'est un sujet que je trouve intéressant. De plus que (ne me tapez pas), j'admire hitler (tout comme napoléon), sous certains points.

Voilà, très bon début ! Même si (j'avais oublié de le dire) je trouve les dialogues un peu mous, pas assez vivants.
J'ai bien envie de connaitre la suite, pour savoir qui est le chef d'Arya notamment. Et puis aussi pour voir quel premier chapitre tu vas nous sortir Very Happy

**Hisha** Dim 1 Mar 2009 - 16:35

=> Autre chose, la première parole de l'histoire vient de machin (je préfère machin à Victor). Et il commence sa phrase par : "Il paraît. Cependant, il est le premier à parler, donc il ne peut pas reprendre une idée évoquée par machine (oui bon, Eva... u__u'). Donc là, je mettrais un discours indirect aussi où machine dit à voix haute mais pour elle-même qu'il a les cheveux noirs et les yeux verts.
Voilà pour la forme !

Erreur, c'est Eva qui parle en premier. Tu n'as pas vu les guillemets ouverts au début de sa phrase? J'ai vérifié, je ne les ai pas oublié Razz

Et le prologue fait 7 pages sous word *sifflote* En fait, la structure que j'ai en tête pour cette histoire se présenterait comme ceci : un chapitre pour chaque cité, et entre chaque cité, les voyages dans le désert (ceux-ci pouvant être écourtés, voir éclipsés s'il ne se passe rien d'intéréssant).
Et si quelqu'un a un conseil à me donner pour les dialogues, je suis preneuse (surtout que j'ai tendance à en faire beaucoup Laughing

) !

De plus que (ne me tapez pas), j'admire hitler (tout comme napoléon), sous certains points.

Dis-moi, c'est son charisme (pour pouvoir faire ce qu'il a fait, il en faut!) que tu admires?

**Maeror** Dim 1 Mar 2009 - 19:34

Toutes mes excuses, je n'ai pas lu la suite aujourd'hui, comme je l'avais dit -_- Je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse si beau ce week-end !

**kirlim** Dim 1 Mar 2009 - 19:43

Nan, ce que j'admire c'est que quand il a dit "je peux faire ça" tout le monde s'est dit "oh ! mais il peut faire ça !" et quand il disait "il faut faire ça" tout le monde répondait "oh oui ! il faut faire ça, absolument, tout de suite"
pour moi c'est quelqu'un de super important pour ses qualités de persuasion, tout comme napoléon (sauf que lui, en plus de cela, il était crétin ^^)

Sinon, toutes mes excuses pour le premier dialogue, je n'avais pas vu ^^ j'étais trop absorbé par l'histoire =]

**Pacô** Mer 4 Mar 2009 - 12:37

Eh!
Vous aviez remarqué qu'il y avait un débat Hitler Napoléon dans la débandade depuis un certain temps? Rolling Eyes

Si on enlève à Hitler toute sa haine raciale et sa hargne vis à vis des différents (c'est à dire si on est un véritable boulet que d'oublier un truc aussi énorme et effarant --") Hitler a su dynamiser l'Allemagne, créer des marchés fructueux et faire devenir un pays qui était aussi riche que la la Libye actuelle, la première puissance d'Europe.

**Hisha** Dim 5 Juil 2009 - 14:28

Avis à la populaschtroumpf! Hisha est de retour! C'est vrai cette fois! Boulay Au Grain

L'était temps que je revienne vous faire profiter de mes torchons^^'

Chapitre 1 : Arya

Ils marchèrent deux jours avant d’arriver en vu du grand dôme de la cité natale d’Eva. Si le sommet était transparent afin de laisser passer la lumière du Soleil qui, se reflétant, ne laissait voir de cette partie qu’une tache aveuglante, la base ne montrait aux yeux des voyageurs que d’immenses plaques de métal aux jonctions envahies de grains de sables. Mais comme pour toutes les cités-états qui se dressaient sur ce qu’était devenu la Terre, le dôme ne constituait que la partie émergée de la ville. En sous-sol se trouvaient notamment les épurateurs d’eau, les cultures hors-sol et les élevages de poulets et autres animaux qui ne prenaient pas beaucoup de place. Comme toutes les villes.
Mais celle-ci en particulier était la seule à arborer une croix gammée gravée sur toute la surface de sa lourde porte de fer à double battant. Cette dernière était assez grande et large pour laisser passer un camion. Et juste au-dessus brillait l’éclat d’une caméra de surveillance.
« Je ne vais pas devoir garder cette capuche tout le temps, j’espère, râla Vic.
-Je t’ai déjà expliqué, rappela l’aryenne. Il ne faut pas que la caméra voit tes cheveux noirs. Quand on nous aura fait entrer, tu pourras l’enlever.
-Pourquoi tu me donnes des ordres ?
-Je ne te donnes pas d’ordre, j’expose les faits, c’est tout.
-Ça ressemble beaucoup à des ordres, quand même.
-On ne peut pas discuter avec toi… soupira Eva.
-Tu l’apprendras vite : j’ai raison, tu as tort. Et une fois à l’intérieur, ils ne vont pas me jeter dehors ?
-Tu m’as sauvé la vie ; ils devraient au moins te laisser vivre…
-Moi ça ne me dit rien de bon, déclara le jeune homme. Surtout que tu ne m’as toujours pas dit ce que tu veux découvrir exactement.
-Tu dois penser que je me sers de toi parce que personne chez moi ne m’aiderait… Mais… Tu comprends, Vic, il faut absolument que je sache. Oui, je dois savoir si les nomades ont dit vrai.
-Et moi je voudrais bien savoir comment Arya peut tenir debout, informa l’amnésique. C’est pour ça que je te suis depuis deux jours.
-En tout cas c’est certain que ce n’est pas là qu’on retrouvera les tiens.
-Tu tiens vraiment à m’aider pour ça ? demanda-t-il.
-Bien sûr, répondit-elle. Sinon, je serais restée avec les nomades. »
Ils parlaient tout en marchant ; les portes se rapprochaient.
Après un court silence, Vic déclara :
« Tu n’es pas obligée de voyager avec moi, Eva. On ne sait pas pourquoi je ne suis plus chez moi…
-Si, je suis obligée. Je me suis promise à moi-même de te faire retrouver la mémoire.
-Eva…
-Quoi ?
Il secoua la tête.
-Non, rien. »
Une fois arrivés devant la porte, celle-ci s’ouvrit devant eux.
« Tiens, une revenante, railla l’un des gardes, des armoires à glaces toutes identiques : cheveux rasés, treillis militaire, mine patibulaire.
-Et qui ose nous amener un étranger, ajouta son collègue.
-Toutes mes excuses à notre vénéré Guide… J’ai pris peur, expliqua Eva. Ça peut se comprendre. Et cet étranger m’a sauvé la vie. »
Les deux hommes s’observèrent comme pour se consulter mutuellement, puis indiquèrent à la jeune femme d’entrer, ce qu’elle fit aussitôt, suivie de Vic. Ce dernier rabattit sa capuche en arrière sitôt les battants refermés derrière eux. Les armoires à glaces restèrent bouche bée plusieurs minutes.
« Alors ça existe vraiment ?
-Pas comme ton cerveau », répliqua l’intéressé.
Le garde de droite leva la crosse de son fusil sur l’étranger, qui esquiva, posa la main sur la poignée de son katana dépassant de son dos, prêt à dégainer ; Eva s’interposa.
-Fait profil bas si tu veux survivre, Vic. Tu es un non-aryen, un impur ; ils n’hésiteraient pas à te tuer comme on écrase un moustique.
-Hum.
-C’est parfaitement interdit d’amener ce genre d’animal ici, rappela l’autre garde.
-Je vous l’ai déjà dit : il m’a sauvé la vie. J’allais me faire attaquer par des nomades, mentit-elle. Il s’est interposé et m’a donné l’une de ses gourdes.
-Et d’où sort-il ?
-On ne sait pas, informa la jeune femme. Il a perdu la mémoire. Par contre, j’ai toujours voulu avoir un animal de compagnie, comme dans les livres d’Histoire. Vous croyez que le Guide l’acceptera ?
-Ne me dis pas que tu es sérieuse ! s’exclama Vic.
-Qu’est-ce que tu préfères : la laisse ou la chambre à gaz ? lui chuchota Eva.
-C’était donc vrai cette histoire de gaz ?
-Pouvons-nous entrer dans la ville ? Nous sommes fatigués ; nous avons marché deux jours pour venir ici. Muselez-le s'il la ramène un peu trop. »

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