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Le Secret de l'Ordre

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kirlim
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Pacô
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Message  Pacô Dim 22 Mar 2009 - 15:01

Mouarf', c'est un titre qui risque de changer ^^". Pour l'instant il me convient. Mais je sais que VVL a changé trente fois de titre avant de finalement s'arrêter sur VVL. Bref, mais on ne parle pas de VVL. Voilà plusieurs semaines que cette histoire me trottait dans la tête. Je ne sais pas encore ce que ça va donner mais je me suis décidé à me lancer. J'espère que mon trop fort penchant pour VVL ne va pas trop entâcher ce nouveau roman (oui, ça faisait presque trois ans que je n'avais pas commencé de nouveaux romans, à part les tomes de VVL xD). Encore de la SF (oui oui, on me changera pas ^^'). Donnez-moi votre avis sur ce premier chapitre...
PS: Remarquez le nombre de fois où j'ai parlé de VVL pour un roman qui n'a rien avoir avec VVL... Faut se fair soigner ôO! ... S'il est trop long, je raccourcirais, mais je savais pas trop où couper =/.
________________________________________________

Chapitre 1 - Retrouvailles

La porte du café tinta. Une femme, séduisante dans son manteau de luxe, la referma sur la nuit. John ne releva même pas la tête, plongé dans la contemplation de son verre de whisky. Il s’agissait pourtant d’une ancienne connaissance. Malgré le poids des années, elle arborait un visage jeune et brillant. Elle déboutonna sa veste grise, qui se rabattait en un col retourné sur la poitrine, et la confia au patron venu l'accueillir. Elle passa les quelques mèches de cheveux, ébouriffés par le vent hivernal de cette fin janvier, à l'arrière de ses oreilles puis balaya de son regard farouche l'ensemble de la pièce confinée. Une forte odeur de caféine et de bière moussante atteignit ses narines. Les bavardages, plutôt bruyants, constituaient le fond sonore de la salle. L'heure demeurait néanmoins tardive et il était assez étonnant que les clients n'aient pas encore daigné rejoindre leurs foyers. Elle s'accorda quelques pas vers le comptoir, évitant de faire claquer ses talons sur le parquet ciré. De là, elle pouvait toiser toutes les tables et repérer celui qu'elle cherchait. John MacLafey. Elle s'arrêta sur plusieurs têtes, la plupart appartenant à la classe défavorisée de Denzer, puis aperçut brusquement un chapeau noir. Un douloureux souvenir surgit de son passé mais elle tenta de le réprimer du mieux qu'elle put. Ce chapeau représentait pour elle tout ce qu'elle était désormais. Relevant les manches de son chemisier, acquis dans l'une des plus somptueuses vitrines de Denzer, elle se dirigea vers l'homme solitaire au fond de la pièce. Cet énergumène avait beaucoup fait parler de lui dans les journaux, une décennie auparavant, mais aujourd'hui, il tombait dans l'oubli. Barbe hirsute, bedaine naissante et haillons, trouvés elle ne savait où, remplaçaient son regretté physique de gentleman. Il avait d'ailleurs plus l'air d'un alcoolique acariâtre que de l'homme qu'elle avait jadis tant admiré. Les habitués se retournèrent sur son passage et lorgnaient de manière indécente ses formes généreuses. Elle n’était pourtant pas de première jeunesse. La clientèle féminine raréfiait en ces lieux et cette jolie perle, inconnue au bataillon, redonnait une certaine effervescence à la testostérone de ces mâles réjouis. Cependant, à mesure de sa progression, les voix baissèrent et les chuchotements s’intensifièrent. John MacLafey, surnommé "le vieil ours", recevait une femme - et pas des plus laides - à sa table. Rien de mieux pour alimenter les quolibets du quartier. Les ignorant superbement, la femme saisit une chaise abandonnée et la plaça en face de son hôte. Laissant couler son sac à main le long de son bras, elle le posa sur la nappe bleu nuit recouvrant un bois qui se voulait ancien. MacLafey n'esquissa aucun geste, perdu dans l'examen minutieux du verre entre ses doigts. Levant les yeux au ciel, elle s'assit résolument en face de ce vieil ours, qui portait décidément bien ce surnom. Appuyant ses coudes aux deux extrémités de la table, elle joignit ses doigts devant son nez et le fixa, déterminée à lui soutirer une parole par la simple force de son regard. MacLafey ne tint pas longtemps, au grand plaisir de son invitée, et il reposa son verre sans en avoir bu une goutte. Il retira le chapeau de son crâne, découvrant une chevelure brune dégarnie, et l’abandonna sur ses genoux. « Comme il le faisait avant » ne put s'empêcher de penser la femme en grimaçant.
« Je suis heureux que vous ayez répondu à mon invitation, mademoiselle Wahrheit.
-Espérons que mon déplacement en vaille la peine » rétorqua t-elle sèchement en le scrutant d'une manière toujours dérangeante.

Les discussions dans le café avaient repris bon train et l'horloge indiquait à présent les vingt-trois heures trente passées. L'engouement provoqué par la femme semblait s'estomper. De plus, le couvre-feu allait bientôt sonner et la plupart des clients se redressèrent et sortirent, conscients tout à coup du temps qu'il s'était écoulé depuis leur arrivée. L’ours et la femme ne bougèrent pas et ignorèrent la précipitation de leurs contemporains.
« Vous n'avez pas changé, reprit MacLafey après que le patron eut servi une tasse de chocolat à la femme et précisé qu’il devrait fermer sous peu.
-Je crains ne pas pouvoir en dire autant de vous, soupira t-elle en le considérant avec amertume de haut en bas. Toutefois, j'ose escompter que notre entrevue si soudaine n'a pas pour seul objectif de rappeler le bon vieux temps.»
John sourit à cette remarque. Mlle Wahrheit repéra même un brin de nostalgie s'évader de ses iris bruns et elle perçut à son tour la faille que ses paroles ouvraient. Mais ce temps était à présent bien loin, et elle chassa de son esprit ces souvenirs douloureux qui la tourmentaient depuis qu'elle avait reçu ce coup de téléphone.
« Non, en effet, avoua t-il en hochant la tête. Malgré votre élégance et votre charme attrayant, je ne vous ai pas fait venir par simple courtoisie.
-Épargnez-moi vos sarcasmes, se lamenta t-elle en serrant machinalement l'étoffe synthétique de la nappe. Venez-en plutôt au but avant que je ne regrette ma décision.
-Je veux vous faire une proposition, dit-il d'un air las en saisissant à nouveau son verre.
-Une proposition ? répéta Mlle Wahrheit dubitative. Et quel genre de proposition peut encore me faire un membre déchu de l'Ordre?
-Une proposition contre cet Ordre, peut être? » affirma t-il calmement avant de vider son whisky d'une traite.
Le teint de la femme s'assombrit et ses pommettes rougirent de colère. Sans un mot, elle attrapa son sac et se redressa, prête à fuir ce fou. Cependant, l'air mou et flétri de MacLafey s’évanouit et il lui agrippa le bras avec une force insoupçonnée puis la tira à lui. Ses yeux lançaient des éclairs et Wahrheit reconnut immédiatement le John de son passé.
« Je n'adhérerai plus jamais à vos histoires, John. Rappelez-vous, elles ont failli tous nous perdre la dernière fois » s'offusqua t-elle avec hargne.
Les quelques clients à la traîne, surpris par cette agitation, restèrent figés sur place. Au fond d'eux-mêmes, ils craignaient ce John – dont ils ignoraient le nom – et les commérages qui tournaient autour de lui leur avaient appris qu'il fallait s'en méfier comme la peste. Ils prirent le pli d'ignorer le mieux possible cet incident et de terminer au plus vite leurs consommations.
« La dernière fois, nous avons été trahis, Chloé, siffla t-il entre ses dents. Nous aurions pu découvrir la vérité !
-La vérité ne m'intéresse plus ! » répliqua t-elle en se libérant de la poigne vigoureuse de son interlocuteur.
MacLafey, hébété, reçut cette affirmation comme un coup de poignard. Il la dévisagea longuement tandis qu'elle déplissait son chemisier froissé. Elle évitait son regard scrutateur et ses joues s'empourprèrent à nouveau, mais de honte cette fois-ci. Reprenant son calme, elle se tourna vers son hôte et poursuivit :
« Toutes ces histoires sont derrière moi, John. Elles auraient pu tous nous détruire, nos familles et nos amis y compris.
-Vous avez choisi de vous soumettre pour de bon, alors? murmura MacLafey en baissant les yeux.
-Ce n'est pas la question, soupira t-elle en évitant toujours ses iris courroucés. Mais regardez-vous bon sang ! Vous passez vos journées à vous soûler dans ce café miteux. Vous méritiez un meilleur sort. Il ne fallait pas...
-Il ne fallait pas quoi? » la coupa t-il rageusement.
La pièce semblait silencieuse. Tous les clients étaient partis. Seuls persistaient ceux qui, accoudés au comptoir vers l'entrée, marmottaient des paroles inaudibles et s’endormaient avant que le maître des lieux ne les chassât. Ce dernier, quant à lui, paraissait concentré au nettoyage de sa vaisselle. Personne ne leur prêtait beaucoup d'attention.
« Il ne fallait pas s'opposer à l'Ordre », chuchota t-elle.
Puis, d’un pas timide, elle remit la chaise à sa place et se détourna de MacLafey, penaude.
« Eh bien soit, gronda t-il. Accommodez-vous de votre ignorance et de votre soumission, mademoiselle Wahrheit. Et oubliez-moi, si vous ne voulez pas d’ennuis.»
Elle aurait voulu ajouter quelque chose, mais la clochette de la porte s'émoustilla à nouveau. Deux hommes entrèrent, emmitouflés dans un long manteau noir. Ils se dirigèrent directement vers le patron et se penchèrent à son oreille. Ce dernier, effrayé, fit un signe de la tête en direction de MacLafey et de son invitée. Les deux hommes se tournèrent vers eux et s'approchèrent. Elle n’ignorait pas leur fonction bien qu’elle ne les connût pas. Des auxiliaires de l'Ordre, tout comme elle, mais à plus basse échelle.
« Mademoiselle Wahrheit, que faites-vous ici? interrogea l'un d'eux lorsqu'il fut assez prêt, sans s’attarder sur les présentations. Votre juridiction ne s'étend pourtant pas jusqu'ici.
-Non, bien entendu, répondit la femme d'une voix aussi dégagée que possible. Je rendais juste visite à une ancienne connaissance. »
Elle n’appréciait pas leur ton, trop irrespectueux malgré son rang. Nonobstant, la situation était mal choisie pour faire valoir ses droits.
« Monsieur MacLafey? poursuivit le second auxiliaire en pointant du doigt l'homme qui avait remis son chapeau.
-Oui, lui-même, acquiesça t-elle sur ses gardes.
-Et quel était l'objet de cette rencontre? » questionna t-il encore.
Le patron du café paraissait nerveux. Il aimait peu que les auxiliaires de l'Ordre fourrent leurs nez dans ses affaires. Si cela venait à se répéter, il penserait à chasser ce John de chez lui, malgré les sommes conséquentes qu'il lui réservait et malgré toutes les méfiances qui émanaient autour de lui. L'Ordre l'effrayait encore plus. Mlle Wahrheit hésita un court instant puis sourit aux deux hommes:
« Simple courtoisie. » répondit-elle finalement.
Si cette réponse ne leur plut pas, les auxiliaires n'en montrèrent néanmoins aucun signe. Ils acquiescèrent d’un hochement de tête et l'invitèrent à sortir car le couvre-feu ne tarderait pas être établi. Soulagée par la tournure de l'interrogatoire, elle ne se le fit pas prier deux fois. Le patron lui tendit sa chaude veste grise qu'elle reboutonna d’une main agile avant de se lancer à l'assaut du froid mordant de l'hiver. MacLafey se redressa, dissimula son faciès sous l'épais col de son manteau sombre et quitta le café à son tour, payant ses consommations. Dans la rue, Chloé Wahrheit s’immobilisa et regarda l’ombre de celui qui fut son ancien modèle s’éloigner. Troublée, elle se glissa dans son aéronef particulier. Les quartiers chics de Denzer se situaient à une trentaine de kilomètres d'ici et elle comptait bien dormir un peu avant l'aube, si elle réussissait à combattre les souvenirs qui l'assaillaient à présent.

EDIT DEUX: Voilà, j'ai allégé depuis la première version...


Dernière édition par Pacô le Jeu 23 Avr 2009 - 12:48, édité 6 fois
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Message  B. Dim 22 Mar 2009 - 15:24

J'ai relevé quelques fautes, je reprendrais le texte tout à l'heure, là, j'ai mal à la tête (pas à cause de la lecture). Bon début, très bien écrit évidemment.
Peux-tu nous faire un résumé de ton histoire? J'aime bien savoir de quoi parlent les récits que je lis...
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Message  Pacô Dim 22 Mar 2009 - 15:37

J'ai déjà corrigé quelques fautes (essentiellement des fautes de frappe) parce que j'ai écrit avec wordpad, y'a pas de soulignage en rouge et vu que j'ai le défaut de souvent taper "vite"...

Bon alors, le résumé je vais le faire en spoiler. Comme ça, ceux qui ne voudront pas savoir, ils n'ont qu'à pas lire ^^'. Et s'ils lisent, c'est qu'ils auront ouvert le fenêtre et ne pourront s'en prendre qu'à eux-mêmes.
Spoiler:

Voilà en quoi consiste en gros cette histoire. En espérant qu'elle vous branche ^^'.
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Message  kirlim Dim 22 Mar 2009 - 16:07

Chapitre 1 - Retrouvailles

La petite cloche de la porte du café tinta lorsqu'elle se referma sur la nuit (ça fait un peu bizarre, le 'elle' est censé être rapporté à la porte mais on a plutôt l'impression que tu parles de la cloche). John ne releva même pas la tête, trop occupé à la contemplation attentive de(bof... contempler attentivement) son verre de whisky. Une femme qu'il connaissait pourtant bien se tenait dans l'entrée (bof). Malgré les années qui s'étaient accumulées depuis leur dernière rencontre, son visage paraissait toujours aussi jeune et brillant. Elle déboutonna les pressions de sa veste grise, qui se rabattaient en un col retourné sur la poitrine, et la confia à un garçon, venu l'accueillir. Elle passa les quelques mèches de cheveux qui s'étaient envolées à cause du vent hivernale de cette fin janvier (un peu lourd, je trouve...) à l'arrière de ses oreilles puis balaya de son regard farouche l'ensemble de la pièce confinée. Une forte odeur de caféine et de bière mousseuse atteignit ses narines. Les bavardages étaient plutôt bruyant et ils constituaient le fond sonore de la salle. L'heure demeurait néanmoins tardive et il était assez étonnant que les clients ne daignent (j'suis pas sûr, mais c'est pas à l'imparfait là normalement ?) pas encore rejoindre leurs foyers. Elle s'accorda quelques pas vers le comptoir, évitant le plus possible l'écho de ses talons qui claquaient sur le parquet moyennement ciré. De là, elle pouvait toiser toutes les tables et repérer celui qu'elle cherchait. John MacLafey. Elle s'arrêta sur plusieurs têtes (mouais), toutes aussi inaccessibles à son esprit, puis aperçut brusquement un chapeau noir. Un douloureux souvenir surgit de son passé mais elle tenta de le réprimer du mieux qu'elle put. Ce chapeau représentait pour elle tout ce qu'elle était désormais. Relevant les manches de son chemisier blanc qu'elle s'était offert dans l'un des plus luxueux magasins de Denzer, elle se dirigea vers l'homme solitaire au fond de la pièce. Cet énergumène avait pas mal fait parler de lui il y avait une décennie dans les journaux mais aujourd'hui il tombait dans l'oubli. Sa barbe hirsute et ses haillons trouvés elle ne savait où remplaçaient son regretté physique de gentleman (ses vêtements ne vont pas changer son aspect, son apparence de gentleman plutôt). Il avait d'ailleurs plus l'air d'un alcoolique acariâtre que de (ça donne un côté très lourd à la phrase...) l'homme qu'elle avait jadis tant admiré. Les têtes se tournaient à son passage et les yeux des habitués lorgnaient de manière indécente les formes généreuses de cette femme d'un âge pourtant mûr. La clientèle féminine semblait espèce rare en ces lieux et cette jolie perle, inconnue au bataillon, redonnait une certaine effervescence à la testostérone de ces mâles réjouis par sa présence. Cependant, à mesure de sa progression et de sa direction (bof), les voix baissèrent et les chuchotements se multiplièrent. John MacLafey, surnommé "le vieil ours", recevait une femme, et pas des plus laides, à sa table. Rien de mieux pour alimenter les quolibets du quartier. Les ignorant superbement, la femme saisit une chaise apparemment empruntée par personne[/i) (OMG O__O) et la plaça gracieusement en face de son hôte. Laissant couler son sac à main le long de son bras, elle le posa sur la nappe bleue-nuit qui recouvrait un bois qui se voulait ancien. MacLafey n'esquissa aucun geste, perdu dans l'[i]examination (bof...) minutieuse du liquide orangé qu'il tenait entre ses doigts. Levant les yeux au ciel, elle s'assit résolument en face de ce vieil ours, qui portait décidément bien ce surnom. Appuyant ses coudes aux deux extrémités de la table, elle joignit ses doigts devant son nez et le fixa, déterminée à lui soutirer une parole par la simple force de son regard. MacLafey ne tint pas longtemps, au grand plaisir de son invitée, et il reposa son verre sans en avoir bu une goutte. Il retira le chapeau de son crâne, découvrant une chevelure brune dégarnie, et le plaça sur ses genoux. Comme il le faisait avant, ne put s'empêcher de penser la femme en grimaçant.
« Je suis heureux que vous ayez répondu à mon invitation, mademoiselle Wahrheit.
-Espérons que mon déplacement en vaille la peine », rétorqua t-elle sèchement en le scrutant d'une manière toujours dérangeante.
Les discussions dans le café avaient repris et l'horloge indiquait à présent les vingt-trois heures trente passées. L'effet provoqué par la femme semblait s'estomper, reçu avec soulagement par l'intéressée (huh ?). Quelques clients commençaient même d'ailleurs (inutile) à se redresser et à sortir, prenant réellement conscience du temps qui s'était écoulé depuis leur arrivée.
« Vous n'avez donc (pourquoi 'donc' ?) pas changé, reprit MacLafey après une courte pause
-Je crains ne pas pouvoir en dire autant de vous, soupira-t-elle en le considérant avec amertume de haut en bas. Toutefois, j'ose escompter que notre entrevue si soudaine n'a pas pour pour seul objectif de rappeler le bon vieux temps.»
John sourit à cette remarque. Mlle Wahrheit repéra même un brin de nostalgie s'évader de ses iris brunes et elle perçut à son tour la faille que ses paroles ouvraient. Mais ce temps était à présent bien loin, et elle chassa de son esprit ces souvenirs embarrassants qui la tourmentaient depuis qu'elle avait reçu ce coup de téléphone.
« Non, en effet, avoua t-il en hochant la tête. Malgré votre élégance et votre charme attrayant, je ne vous ai pas fait venir par simple courtoisie.
-Épargnez-moi vos sarcasmes, se lamenta t-elle en serrant machinalement l'étoffe synthétique de la nappe. Venez-en plutôt au but avant que je ne regrette ma décision.
-Je veux vous faire une proposition, dit-il d'un air las en saisissant à nouveau son verre.
-Une proposition ? répéta Mlle Wahrheit dubitative. Et quel genre de proposition peut encore me faire un membre déchu de l'Ordre?
-Une proposition contre cet Ordre, peut être? » affirma-t-il calmement avant de vider son whisky d'une traite.
Le teint de la femme s'assombrit et ses pommettes rougirent de colère. Sans un mot, elle attrapa son sac et se redressa, prête à fuir ce fou. Cependant, nonobstant l'air mou et vieillissant de MacLafey, ce dernier lui agrippa le bras d'une force insoupçonnée et la tira vers lui. Ses yeux lançaient des éclairs et Wahrheit reconnut immédiatement le John de son passé.
« Je n'adhérerai plus jamais à vos histoires, John. Rappelez-vous, elles ont failli tous nous perdre la dernière fois », s'offusqua t-elle plaintivement
Les quelques clients restant, surpris par cet évènement, ne savaient que dire. Au fond d'eux-mêmes, ils craignaient ce Jonh MacLafey et les commérages qui tournaient autour de lui leur avaient appris qu'il fallait s'en méfier comme de la peste. Ils prirent le plis d'ignorer le mieux possible cet incident et de terminer au plus vite leurs consommations.
« La dernière fois, nous avons été trahis, Chloé (tu veux des baffes ? - -'), siffla-t-il entre ses dents. Nous aurions pu découvrir la vérité !
-La vérité ne m'intéresse plus ! » répliqua t-elle en se libérant de l'étreinte douloureuse de son interlocuteur.
MacLafey, hébété, reçut cette affirmation comme un coup de poignard. Il la dévisagea longuement tandis qu'elle déplissait son chemisier froissé. Elle évitait son regard scrutateur et ses joues s'empourprèrent à nouveau, mais de honte cette-ci. Reprenant son calme, elle se tourna vers son hôte et poursuivit :
« Toutes ces histoires sont derrière moi, John. Elles auraient pu tous nous détruire, nous et nos familles.
-Vous avez choisi de vous soumettre pour de bon, alors? murmura MacLafey en baissant les yeux.
-Ce n'est pas la question, soupira t-elle en évitant toujours ses yeux. Mais regardez-vous bon sang ! Vous passez vos journées à vous saoûler dans ce café miteux. Vous méritiez un meilleur sort. Il ne fallait pas...
-Il ne fallait pas quoi? » la coupa t-il rageusement
La pièce semblait silencieuse. Bon nombre de clients étaient partis. Les seuls accoudés au comptoir, vers l'entrée, marmottaient des paroles inaudibles et étaient dans un état comateux avancé. Le patron quant à lui, paraissait extrêmement concentré au nettoyage de sa vaisselle. Personne ne leur prêtait beaucoup d'attention (bof).
« Il ne fallait pas s'opposer à l'Ordre », chuchota t-elle
Puis, timidement, elle remit la chaise à sa place et se détourna de MacLafey, penaude.
« Eh bien alors soit, gronda-t-il. Vivez librement dans l'ignorance, mademoiselle Wahrheit. Et oubliez-moi.»
Elle aurait voulu ajouter quelque chose, mais la clochette de la porte s'émoustilla à nouveau. Deux hommes entrèrent, emmitouflés dans un long manteau noir. Ils se dirigèrent directement vers le patron et se penchèrent à son oreille. Ce dernier, effrayé, fit un signe de la tête en direction de MacLafey et de Mlle Wahrheit son invitée. Les deux hommes se tournèrent vers eux et s'approchèrent. Elle ne les connaissait pas mais elle savait (bof) très bien leurs fonctions. Des auxiliaires de l'Ordre, tout comme elle.
« Mademoiselle Wahrheit, que faites-vous ici? interrogea l'un d'eux lorsqu'il fut assez prêt. Votre juridiction ne s'étend portant pas jusqu'ici.
-Non, bien entendu, répondit la femme d'une voix aussi dégagée que possible. Je rendais juste visite à une ancienne connaissance.
-Monsieur MacLafey? poursuivit le second auxiliaire en pointant du doigt l'homme qui avait remis son chapeau.
-Oui, lui-même, acquiesça t-elle sur ses gardes.
-Et quel était l'objet de cette rencontre? questionna-t-il encore»
Le patron du café paraissait nerveux. Il aimait peu que les auxiliaires de l'Ordre fourrent leurs nez dans ses affaires. Si cela venait à se répéter, il penserait à chasser ce John MacLafey de chez lui, malgré les sommes conséquentes qu'il lui réservait et malgré toutes les méfiances qui émanaient autour de lui (bof). L'Ordre l'effrayait encore plus. Mlle Wahrheit hésita un court instant puis sourit aux deux hommes:
« Simple courtoisie. » répondit-elle finalement
Si cette réponse ne leur plu pas, les auxiliaires n'en montrèrent néanmoins aucun signe. Ils approuvèrent et l'invitèrent à sortir car le couvre-feu ne tarderait pas à être établi. Soulagée par la tournure de l'interrogatoire, elle ne se le fit pas prier deux fois. Le patron lui tendit sa chaude veste grise qu'elle s'empressa de reboutonner avant de se lancer à l'assaut du froid mordant de l'hiver. MacLafey se redressa à son tour, se dissimula sous l'épais col de son manteau sombre et sortit, payant ses consommations. A travers la vitrine, Chloé Wahrheit lui jeta un dernier regard, empli de compassion, et se glissa dans son aéronef particulier. Les quartiers de Denzer se situaient à une trentaine de miles d'ici et elle comptait bien dormir un peu avant l'aube, si elle réussissait à combattre les souvenirs qui l'assaillaient à présent.


Le passage est un peu long en effet...
Et bien j'aime bien, c'est assez intriguant quand même, cette histoire d'Ordre etc...
Juste quelques petites choses par-ci par-là, je trouve que ton style est assez lourd, bien différent que celui de VVL, c'est sûr et pas moins bon, juste plus lourd... Tes tournures de phrases sont particulières et je n'accroche pas toujours mais comme l'idée est bonne, je continue sans souci ^_^
Attention aux tirets, il me semble que c'est soupira-t-il (et non soupira t-il)...
Et puis aussi, si les deux hommes en noir sont vêtus d'une grande cape noir et qu'on reconnait ainsi leur fonction, pourquoi Chloé n'en porte-t-elle pas une elle aussi ?

Vala ! En tout cas, j'aime, et je veux la suite :p
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Message  Pacô Dim 22 Mar 2009 - 16:44

Bah la suite n'est pas encore rédigée Rolling Eyes...

Bon y'a du bon et du mauvais dans ta correction =). Mais merci bien. La plupart des fautes, je les avais déjà rectifiées. Par contre, revois ta conjugaison de "plaire" au passé simple Twisted Evil.
Pareil, le verbe soûler existe sous deux formes: saouler et soûler =).

Ensuite, pour le coup de la cape... où as-tu vu une cape? xD
Sinon, si elle n'est pas habillée comme eux, c'est peut être aussi parce qu'elle n'est pas en fonction et qu'elle n'est pas au même statut qu'eux...
Et pour Chloé, vraiment navré, mais j'aime bien ce prénom Razz.

Si c'est plus lourd que VVL, c'est que j'ai voulu effectivement changé de registre. Moins de magie, plus de complot... ôO. Et peut être aussi parce que j'aborde plus un style réaliste (si si) avec davantage de description. Et j'essaie d'affiner la personnalité et le physique de mes persos (chose que j'ai moins bien fait dans VVL je trouve).

Enfin voilà, c'est à peu près tout il me semble ^^'. J'ai mis la correction à la place de l'ancienne. Comme ça, si vous avez encore à dire, c'est que ça n'a pas été fait ou c'est que j'ai trouvé que ça n'allait pas (à ma décharge).
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Message  kirlim Dim 22 Mar 2009 - 18:10

Deux hommes entrèrent, emmitouflés dans un long manteau noir. Ils se dirigèrent directement vers le patron et se penchèrent à son oreille. Ce dernier, effrayé, fit un signe de la tête en direction de MacLafey et de Mlle Wahrheit son invitée. Les deux hommes se tournèrent vers eux et s'approchèrent. Elle ne les connaissait pas mais elle savait très bien leurs fonctions. Des auxiliaires de l'Ordre, tout comme elle.
[...]
Le patron du café paraissait nerveux. Il aimait peu que les auxiliaires de l'Ordre fourrent leurs nez dans ses affaires.
Là, ils sont habillés d'un long manteau noir (une cape quoi \o/) et le patron du bar les reconnait comme étant des auxiliaires de l'ordre, sûrement de par leurs habits vu que ça m'étonnerait qu'il connaisse le visage de chacun d'entre eux... Mais si Chloé est elle aussi un auxiliaire de l'ordre, ce serait plus évident qu'elle soit habillée de la même manière, à moins qu'elle soit en dehors de son service, mais en ce cas, tu te contredis par la suite...
En effet, ils pourraient être plus plus haut gradé qu'elle parmi les auxiliaires de l'ordre mais pourtant, ils lui parlent très librement, sans supériorité ni soumission donc j'ai un peu du mal à y croire.

Sinon, désolé pour la conjugaison de 'plaire', tu as raison... -u-'

EDIT : Ah oui dernière chose, pour soûler, je ne savais pas ^^ au temps pour moi
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Message  Pacô Dim 22 Mar 2009 - 18:57

Ouais mais non.
Un inspecteur et un agent qui fait la circulation travaillent bien tous les deux pour la police mais n'ont pas le même accoutrement. De même que si un inspecteur fait quelque chose qui suscite des soupçons, les agents qui vont venir l'arrêter ne vont pas faire plein de courbettes.
Y'a ceux qui travaillent dans les bureaux et ceux qui bossent sur le terrain quoi ^^'.

Et je ne dis nulle part qu'elle est en service. Juste qu'elle est en dehors de sa juridiction Wink.
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Message  B. Dim 22 Mar 2009 - 19:40

Avec ce premier extrait et le résumé, ça semble très prometteur.
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Message  Pacô Dim 22 Mar 2009 - 19:49

J'ai enfin pondu ma ligne directrice. Je sais, je commence le texte d'accroche alors que le texte lui même n'est pas encore tout rédigé. Et alors? ^.^

Alors voilà ce que ça donne :
Quoi de plus étrange que d'être gouverné par quelqu'un dont on ne connait rien, hormis son nom: l'Ordre ? Alors qu'une entreprise orgueilleuse mais ratée avait lié plusieurs compatriotes dix ans auparavant, John MacLafey, rejeté de la société, décide de les réunir à nouveau pour tenter de percer le secret de l'Ordre. Toutefois, son rêve fou sera semé d'embûches, contré par les auxiliaires, et l'aventure périlleuse pourra très vite tourner au cauchemar si l'Ordre sent que son identité est menacée...

Enfin, en tout cas, ça fait moins brouhaha que mon truc dans le spoiler et ça donne moins d'infos.
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Message  Maeror Dim 22 Mar 2009 - 19:50

Paf, fait incroyable, j'ai lu un texte de Pacô ! Faut vraiment s'ennuyer pour lire du Pacô (rabanne - désolé pour cette vanne à 2 balles, mais depuis le temps qu'elle gigottait dans ma caboche...^^) ! Faut même être un peu dépressif, voir complétement perché ! Lire "du Pacô", c'est un peu comme lire un annuaire (en moins amusant) ! Heureusement que j'ai bu mon actimel (contre les défenses naturelles !!!), sinon il n'est pas certain que j'aurai tenu le coup. Lire du Pacô ! Faut vraiment être perdu (désolé Kirlim).

Bon, humour (désopilant) à part, c'est plutôt bien, finalement, au bout du compte, qui aurait cru, pate à cru.
J'ai repéré quelques erreurs, mais visiblement kirlim les a relevés. Je suis du même avis que lui, certaines phrases sont parfois lourdes (ex: la toute première phrase^^). Mais bon, ce n'est pas non plus ultra-giga dérangeant. En fait, c'est plutôt une bonne intro (surtout que c'est pas facile, hein, de se lancer). Tu arrives à faire ce que je n'arrive pas : tu écris des choses sans importances. Hum. Enfin, je veux dire que tu ne vas pas directement à l'essentiel, tu instaures bien l'ambiance, sans ceder à la ... vitesse. Je ne sais pas si c'est très clair, mais bon, ce n'est pas existentiel.
Un truc un poil titillant par contre, le dialogue est assez court, et pourtant j'ai l'impression que la scène dure une éternité (vu la vitesse à laquelle le bar se vide).
Euh sinon, que dire ? Ah, si ! Les deux méchants monsieurs (car tu me feras pas croire que ce sont de grands défenseurs de la veuve et de l'orphelin) ne sont pas assez charismatiques, ils n'ont pas assez de présence (ou de prestence, comme tu veux). Le barman a les chocottes de ces deux gugus, et pourtant le lecteur (enfin, pour ma part en tout cas) n'a ni chaud ni froid en les voyants débouler. Je pense qu'il faudrait approfondir leur description (même s'ils ne réapparaissent à aucun moment de l'histoire) en ajoutant quelques détails qui les rendrait moins pequenaud (je suis dans ma journée language "libre" ^^).
Si c'est la première représentation des "méchants", je pense qu'il faut que ça en jette ! Enfin, c'est mon avis, et il en vaut bien un autre.

Voilà voilà, tout ça m'a bien plut, même si j'ai un peu grimacé en lisant aéronef. Mais encore une fois, ce sont juste mes gouts Wink

EDIT: je viens de lire ton "résumé" (faut pas croire que je m'amuse à lire tous les commentaires, mais le "spoil" a attiré mon noeil xD), et du coup, j'enlève ce que j'ai dit à propos de l'aéronef. Je pensais qu'il s'agissait d'un roman futuristique, et non d'un roman dans le style steampunk. Et le steampunk, j'adore !
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Message  Pacô Dim 22 Mar 2009 - 20:10

Les deux méchants... peut être pas.
Encore une fois, comme je le disais je ne sais plus où, j'ai horreur des histoires méchants VS gentils, à la Walker Texas Ranger ^^. Chaque personnage a ses raisons de ne pas aimer d'autres gusses, mais le lecteur ne sera pas forcément du même avis que lui. Et puis, personne n'est vraiment tout blanc et tout noir.

Par contre tu as raison. Je vais m'évertuer (oui oui je parle bien parfois) à rendre aux deux auxiliaires quelque chose qui effraie un peu. Je ne l'ai pas fait parce que, d'un, c'était vers la fin du passage, et moi quand je sais que j'arrive vers la fin, j'ai tendance à bâcler --". De deux, effectivement, on risque de ne pas les retrouver après. Et puis de trois, ils effraient parce qu'il y a un contexte. Ce n'est pas leurs gueules au sens propre qui est repoussante mais ce qu'ils représentent. Et ça, le lecteur n'est pas encore assez "loin" dans l'histoire pour le mesurer (tandis que le barman il vit avec... tu me suis? ^^)
Mais ouais, j'vais tenté d'y retoucher un peu !

Et qu'est-ce qu'elle a ma première phrase? \o/
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Message  kirlim Dim 22 Mar 2009 - 20:33

Elle est pas bien ta première phrase :p

Maeror, si je te dis que j'étais plié devant ton commentaire, tu me prends pour un demeuré ? xD

Bref, je suis d'accord avec Maeror sur le fait que les deux gentils bonshommes (ou pas) ne font ni chaud ni froid...
(Et au fait, je n'ai pas lu le résumé moi, et ne spoilez pas neuneus ><)
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Message  B. Lun 23 Mar 2009 - 8:12

Oui, tient, maintenant que vous appuyez dessus, c'est vrai que moi aussi elle m'avait fait bizarre cette première phrase: la cloche qui tinte et la porte qui se referme. C'est lourd en effet.

Sinon, je ne trouve pas que le texte soit lourd en général. Au contraire, je trouve très bien que tu prennes ton temps pour poser le début de l'histoire. Parce que je suis exactement comme Maeror, moi je bâcle. C'est pour ça que le début de mon propre roman, la scène de la guerre, a été revue je dirais une bonne dizaine de fois car je n'avais écrit tout d'abord qu'un seul paragraphe... Mon souci, c'est que j'imagine les scènes et je me dépêche de les décrire, sans prendre le temps forcément de poser toute l'ambiance autour. Et ici, tout est posé avec soin et c'est très bien.
C'est sûr aussi qu'un peu de sombre mystère autour des deux membres de l'Ordre serait bienvenu, mais s'ils ne reviennent pas dans l'histoire par la suite, ce n'est pas bien gênant finalement. Avec le comportement du barman, on comprend très bien qui ils sont.
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Message  Tsumïre Lun 23 Mar 2009 - 12:11

Pacô a écrit:

Chapitre 1 - Retrouvailles

La petite cloche de la porte du café tinta lorsque cette dernière [Elle?] se referma sur la nuit. John ne releva même pas la tête, trop occupé à contempler attentivement son verre de whisky. Une femme qu'il connaissait pourtant bien se tenait dans l'entrée. Malgré les années qui s'étaient accumulées depuis leur dernière rencontre, son visage paraissait [Attention, verbe faible. Préfère toujours les verbes forts aux verbes faibles] toujours aussi jeune et brillant . Elle déboutonna les pressions de sa veste grise, qui se rabattait en un col retourné sur la poitrine, et la confia à un garçon, [pas de virg] venu l'accueillir. Elle passa les quelques mèches de cheveux qui s'étaient envolées à cause du vent hivernal de cette fin janvier à l'arrière de ses oreilles[Très lourd] puis balaya de son regard farouche l'ensemble de la pièce confinée. Une forte odeur de caféine et de bière mousseuse atteignit ses narines. Les bavardages étaient plutôt bruyants et ils constituaient le fond sonore de la salle. L'heure demeurait néanmoins tardive et il était assez étonnant que les clients n'aient pas encore daigné rejoindre leurs foyers. Elle s'accorda quelques pas vers le comptoir, évitant le plus possible l'écho de ses talons qui claquaient sur le parquet moyennement ciré[Beaucoup de phrase à rallonge avec les qui... Tu devrais pouvoir les séparer en deux phrases, c'est généralement plus fluide]. De là, elle pouvait toiser[Attention, toiser à une signification de "jugement". Ce n'est pas simplement "regarder". C'est plutôt proche d'"estimer". Donc, je ne suis pas certaine qu'elle toise les tables, sinon ça voudrait dire qu'elle cherche à leur mettre une estimation de prix, de valeur ou de grandeur.] toutes les tables et repérer celui qu'elle cherchait. John MacLafey. Elle s'arrêta sur plusieurs têtes, toutes aussi inaccessibles à son esprit[Pas bien compris ce que tu voulais dire par cette phrase], puis aperçut brusquement un chapeau noir.

Un douloureux souvenir surgit de son passé mais elle tenta de le réprimer du mieux qu'elle put. Ce chapeau représentait pour elle tout ce qu'elle était désormais. Relevant les manches de son chemisier blanc qu'elle s'était offert dans l'un des plus luxueux magasins de Denzer, elle se dirigea vers l'homme solitaire au fond de la pièce.[Bon, tu mets beaucoup de préposition, avec des qui, des que... et ça alourdit le texte] Cet énergumène avait pas mal fait parler de lui dans les journaux, une décennie auparavant, mais aujourd'hui[virg] il tombait dans l'oubli. Barbe hirsute, bedaine naissante et haillons trouvés elle ne savait où remplaçaient[Pas bien compris ce mot dans ta phrase] son regretté physique de gentleman[Etre gentleman, ce n'est pas une question de physique mais d'éducation. C'est un homme courtois, polis, galant avec les dames et modeste, qui ne se reconnaîtra pas de lui-même gentleman. Rien à voir avec le physique]. Il avait d'ailleurs plus l'air d'un alcoolique acariâtre que de l'homme qu'elle avait jadis tant [double espace ici, attention] admiré. Les têtes se tournaient à son passage et les yeux des habitués lorgnaient de manière indécente les formes généreuses[double espace] de cette femme d'un âge pourtant mûr[Que dis-tu de remplacer les yeux et la tête par les habitués directement? Genre : Les habitués se retournèrent à son passage pour lorgner sur les courbes genéreuses etc.]. La clientèle féminine semblait[verbe faible] espèce rare en ces lieux et cette jolie perle, inconnue au bataillon, redonnait une certaine effervescence à la testostérone de ces mâles réjouis par sa présence[Déjà dit, tu te répètes]. Cependant, à mesure de sa progression et de son objectif apparent[bof. Nous ne savons pas quel est son objectif, à part d'accoster un messieur], les voix baissèrent et les chuchotements se multiplièrent[Hum... tu peux faire plus simple en gardant les habitués comme sujet]. Jonh MacLafey, surnommé "le vieil ours", recevait une femme - et pas des plus laides - à sa table[Ah bon? Je ne savais pas qu'elle était déjà à la table de ce monsieur. Sinon, comment savent-ils qu'elle retrouve John?]. Rien de mieux pour alimenter [dbl espace] les quolibets du quartier. Les ignorant superbement, la femme saisit une chaise apparemment inusitée et la plaça gracieusement en face de son hôte[Trop d'adverbes]. Laissant couler son sac à main le long de son bras, elle le posa sur la nappe bleue-nuit [dbl espace] qui recouvrait un bois qui se voulait ancien[Plusieurs remarques : 1°) Couler le long de son bras, nous fait penser que le sac sera poser par terre 2°) trop de préposition]. MacLafey n'esquissa aucun geste, perdu dans l'examen minutieux du liquide orangé qu'il tenait entre ses doigts[Ce n'est pas le liquide qu'il tient dans sa main, mais le verre]. Levant les yeux au ciel, elle s'assit résolument en face de ce vieil ours, qui portait [double espace] décidément bien ce surnom. Appuyant ses coudes aux deux extrémités de la table, elle joignit ses doigts devant son nez et le[double espace] fixa, déterminée à lui soutirer une parole par la simple force de son regard. MacLafey ne tint pas longtemps, au grand plaisir de son invitée, et il reposa son verre sans en avoir bu une goutte. Il retira le chapeau de son crâne, [corlo=cyan]découvrant[/color] une[double espace] chevelure brune dégarnie,[pas de virg] et le plaça sur ses genoux. Comme il le faisait avant, ne put s'empêcher de penser la femme en grimaçant.
« Je suis heureux que vous ayez répondu à mon invitation, mademoiselle Wahrheit.
-Espérons que mon déplacement en vaille la peine », rétorqua t-elle sèchement en le scrutant d'une manière toujours dérangeante.

Les discussions dans le café avaient repris et l'horloge indiquait à présent les vingt-trois heures trente passées. L'effet provoqué par la femme semblait[verbe faible] s'estomper, reçu avec soulagement par l'intéressée. Quelques clients commençaient même[double espace ) d'ailleurs[Bof. Même d'ailleurs, ça fait beaucoup] à se redresser et à sortir, prenant[/b][color=violet] réellement conscience du temps qu'il[qui] s'était écoulé depuis leur arrivée.
« Vous n'avez pas changé, reprit MacLafey après une courte pause
-Je crains ne pas pouvoir en dire autant de vous, soupira t-elle en le considérant avec amertume de haut en bas. Toutefois, j'ose escompter que notre entrevue si soudaine n'a pas pour pour seul objectif de rappeler le bon vieux temps.»
John sourit à cette remarque. Mlle Wahrheit repéra même un brin de nostalgie s'évader de ses iris brunes et elle perçut à son tour la faille que ses paroles ouvraient. Mais ce temps était à présent bien loin, et elle chassa de son esprit ces souvenirs embarrassants qui la tourmentaient depuis qu'elle avait reçu ce coup de téléphone.
« Non, en effet, avoua t-il en hochant la tête. Malgré votre élégance et votre charme attrayant, je ne vous ai pas fait venir [double espace]par simple courtoisie.
-Épargnez-moi vos sarcasmes, se lamenta t-elle en serrant machinalement l'étoffe synthétique de la nappe. Venez-en plutôt au[double espace] but avant que je ne regrette ma décision.
-Je veux vous faire une proposition, dit-il d'un air las en saisissant à nouveau son verre.
-Une proposition ? répéta Mlle Wahrheit dubitative. Et quel genre de proposition peut encore me faire un membre déchu de l'Ordre?
-Une proposition contre cet Ordre, peut être? » affirma t-il calmement avant de vider son whisky d'une traite.
Le teint de la femme s'assombrit et ses pommettes rougirent de colère. Sans un mot, elle attrapa son sac et se redressa, prête à fuir ce fou. Cependant, nonobstant l'air mou et vieillissant de MacLafey, ce dernier lui agrippa le bras d'une force[double espace] insoupçonnée et la tira vers lui. Ses yeux lançaient des éclairs et Wahrheit reconnut immédiatement le John de son passé.
« Je n'adhérerai plus jamais à vos histoires, John. Rappelez-vous, elles ont failli tous nous perdre la dernière fois », s'offusqua t-elle plaintivement[À mon sens, s'offusquer et plaindre ne sont pas des mots qui vont ensemble. S'offusquer est une réaction vive, même violente qui marque que le personnage est prêt à se défendre. La plainte est un réaction plus passive, plus résignée]
Les quelques clients restant, surpris par cet évènement, ne savaient que dire. Au fond d'eux-mêmes, ils craignaient ce Jonh MacLafey et les commérages qui tournaient autour de lui leur avaient appris qu'il fallait s'en méfier comme la peste. Ils prirent le plis d'ignorer le mieux possible cet incident et de terminer au plus vite leurs consommations.[C'est dérangeant ces changements de point de vue. Souvent, ce n'est pas la solution plus judicieuse. Ne vaut-il pas mieux décrire cela par les yeux de la femme? Elle voit les autres clients, le nez dans leur verre, faisant comme si rien ne s'était passé. Plutôt que de nous faire rentrer, juste pour trois ligne, dans une focalisation interne sur les clients, alors que franchement, le lecteur s'en moque. Lui, c'est la jeune femme qu'il suit, pas les soulards autour Wink]
« La dernière fois, nous avons été trahis, Chloé, siffla t-il entre ses dents. Nous aurions pu découvrir la vérité !
-La vérité ne m'intéresse plus ! » répliqua t-elle en se libérant de l'étreinte douloureuse[Bon, alors je peux me tromper, je ne suis pas certaine de ce que je vais dire mais "étreinte douloureuse", ça me donne l'impression que c'est Mac qui souffre... plutôt qu'elle. C'est très subjectif, y'a de forte chance pour que ta construction soit juste mais je te donne quand même mon ressenti] de son interlocuteur.
MacLafey, hébété, reçut cette affirmation comme un coup de poignard. Il la dévisagea longuement tandis qu'elle déplissait son[double espace] chemisier froissé. Elle évitait son regard scrutateur et ses joues s'empourprèrent à nouveau, mais de honte cette fois-ci. Reprenant son calme, elle se tourna vers son hôte et poursuivit :
« Toutes ces histoires sont derrière moi, John. Elles auraient pu tous nous détruire, nous et nos familles.
-Vous avez choisi de vous soumettre pour de bon, alors? murmura MacLafey en baissant les yeux.
-Ce n'est pas la question, soupira t-elle en évitant toujours ses yeux(Les yeux de qui? Pas clai + répétition]. Mais regardez-vous bon sang ! Vous passez vos journées à vous soûler dans ce café miteux. Vous méritiez un meilleur sort. Il ne fallait pas...
-Il ne fallait pas quoi? » la coupa t-il rageusement(manque un point]
La pièce semblait[verbe faible] silencieuse. Bon nombre de clients étaient partis. Les seuls accoudés au comptoir, vers l'entrée, marmottaient des paroles inaudibles et étaient dans un état comateux avancé. Le patron quant à lui, paraissait extrêmement[b][double espace] concentré au nettoyage de sa vaisselle. Personne ne leur prêtait beaucoup d'attention.
« Il ne fallait pas s'opposer à l'Ordre », chuchota t-elle
Puis, timidement, elle remit la chaise à sa place et se détourna de MacLafey, penaude.
« Eh bien alors soit, gronda t-il. Vivez librement dans l'ignorance, mademoiselle Wahrheit. Et oubliez-moi.»
Elle aurait voulu ajouter quelque chose, mais la clochette de la porte s'émoustilla à nouveau. Deux hommes entrèrent,[b)[double espace](/b] emmitouflés dans un long manteau noir. Ils se dirigèrent directement vers le patron et se penchèrent à son oreille. Ce dernier, effrayé, fit un signe de la tête en direction de MacLafey et de son invitée. Les deux hommes se tournèrent vers eux [double espace] et s'approchèrent. Elle ne les connaissait pas mais savait très bien leurs fonctions. Des auxiliaires de l'Ordre, tout comme elle.
« Mademoiselle Wahrheit, que faites-vous ici? interrogea l'un d'eux lorsqu'il fut assez prêt. Votre juridiction ne s'étend [double espace] pas pourtant[b][poutant pas] jusqu'ici.
-Non, bien entendu, répondit la femme d'une voix aussi dégagée que possible. Je rendais juste visite à une ancienne connaissance.
-Monsieur MacLafey? poursuivit le second auxiliaire en pointant du doigt l'homme qui avait remis son chapeau.
-Oui, lui-même, acquiesça t-elle sur ses gardes.
-Et quel était l'objet de cette rencontre? questionna t-il encore»
Le patron du café paraissait nerveux. Il aimait peu que les auxiliaires de l'Ordre fourrent leurs nez dans ses affaires. Si cela venait à se répéter, il penserait à chasser ce John MacLafey de chez lui, malgré les sommes conséquentes qu'il lui réservait et malgré toutes les méfiances qui émanaient autour de lui.[Pareil, changement de point de vue] L'Ordre l'effrayait encore plus. Mlle Wahrheit hésita un court instant puis sourit aux deux hommes:
« Simple courtoisie. » répondit-elle finalement[manque un point]
Si cette réponse ne leur plut pas, les auxiliaires n'en montrèrent néanmoins aucun signe. Ils approuvèrent et l'invitèrent à sortir car le couvre-feu ne tarderaient pas être établi. Soulagée par la tournure de l'interrogatoire, elle ne se le fit pas prier deux fois. Le patron lui tendit sa chaude veste grise qu'elle s'empressa de reboutonner avant de se lancer à l'assaut du froid mordant de l'hiver. MacLafey se redressa à son tour, se dissimula sous l'épais col de son manteau sombre et sortit, payant ses consommations. A travers la vitrine, Chloé Wahrheit lui jeta un dernier regard, empli de compassion, et se glissa dans son aéronef particulier. Les quartiers de Denzer se situaient à une trentaine de miles d'ici et elle comptait bien dormir un peu avant l'aube, si elle réussissait à combattre les souvenirs qui l'assaillaient à présent.

Mon avis général:
C'est bien écrit cependant tu dois faire attention à ta succession de préposition. Faire des phrases construites, oui, à rallonge non. Fais aussi attention aux adverbes et aux participes présents (violet et cyan) (et psttt, tu as oublie des points et tu as plein, plein de double espace. Ça me saute aux yeux). Sinon, c'est bien. Les dialogues sont sympa et tu as une ambiance.
Dernier point, je suis le genre de lecteur qui aime bien être dans les pénates d'un personnage pendant une scène, sans sauter d'un point de vue à un autre. Ce que tu as tendance à faire. Ça peut être un choix mais sache que ça peut gêner certains, comme moi Wink.


Dernière édition par Tsumïre le Jeu 26 Mar 2009 - 16:28, édité 7 fois
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Message  Pacô Lun 23 Mar 2009 - 14:27

J'vais attendre la fin Tsümire Smile. Mais je vois déjà pas mal de trucs à changer Embarassed. Pour "toiser", je m'en doutais, mais je croyais que ça pouvait aussi aller pour "rechercher". Sinon, après, les lourdeurs sont à mitiger. Je connais plusieurs auteurs qui aiment encore plus que moi les versions longues avec "qui" "que" et "dont" (sans vouloir citer un Proust ou un Pascal et de plus contemporains comme Delfoé et Michel Fournier). Je pense donc qu'après, c'est une question de goût. Les phrases trop courtes sont les principaux reproches faits à Weber et Meyer, deux auteurs que je n'aime pas non plus. Certes, ça a l'air plus fluide, mais leurs phrases perdent rapidement de la saveur (à mon sens). Ceci étant, merci bien de ta correction Wink.
Et je vais mettre la suite pour patienter (oui, il faut bien profiter de sa convalescence Laughing).
_______________________________________

Chapitre 2 : Les auxiliaires de l'Ordre (1ère partie)

La nuit avait été agitée. Les cernes noirs qui pochaient ses yeux d'un naturel émeraude en témoignaient. Chloé soupira et reposa son mascara sur le bord des vasques argentées ornant son lavabo de salle de bain. Voilà le résultat de souvenirs trop enfouis, se gronda t-elle en se passant méthodiquement une lingette démaquillante sur la figure. Finalement, elle n'arriverait pas à dissimuler ses mauvais rêves à ses collègues de bureau. Elle détacha ses cheveux qui s'écoulèrent en une longue rivière châtain clair autour de ses épaules. Se penchant au-dessus du bain, Chloé tourna lentement les deux robinets. Se réveiller tôt lui permettait de prendre un peu soin d'elle. La pendule de son réveil lui indiquait qu'il lui restait encore deux heures avant son départ pour le travail. Patientant tranquillement pendant que l'eau mousseuse ait atteint le niveau requis, elle laissa glisser ses doigts sur un vieux poste de radio. Un jazz mélancolique s'en échappa, apportant néanmoins la dose de réconfort dont elle avait besoin. The colors of the rainbow in the sky are also on the faces of people. Tout en écoutant, elle tira les rideaux de sa chambre à coucher, découvrant les immenses quartiers de Denzer qui se réveillaient eux-aussi. La haute tour de garde nacrée du centre ville, surnommée par ses contemporains l'Audacieuse, perçait le ciel, propageant les rayons de l'aube naissante. Se remémorant les paroles de la chanson qui s'épanchait encore de la salle d'eau, Chloé crut apercevoir un arc-en-ciel se diffuser du dôme pointu de l'édifice. Cette bâtisse était nécessaire pour prévenir l'arrivée des envahisseurs: les Liards. On racontait que la cloche d'or de l'Audacieuse avait sonné pendant trente jours lorsque la bataille du ciel s'était déroulée, un siècle auparavant, défiant les aéronefs de l'ennemi par son tintamarre intrépide qui prévint l'ensemble de la population à résister et à se dissimuler des bombardements, ce qui lui conféra ce surnom amical. Aujourd'hui, la menace des Liards n'était toujours pas écartée et l'on craignait encore parfois l'apparition de taches noires à l'horizon. Cependant, les porte-paroles de l'Ordre affirmaient que Denzer était équipée pour parer la moindre attaque aérienne, rassurant ainsi les citadins pessimistes. Chloé se détourna de la fenêtre et s'engagea dans le couloir menant à la cuisine. Un petit tintement, provenant de la salle de bain, l'informa que les robinets s'étaient refermés d'eux-mêmes et que le réchauffement de l'eau se lançait, lui laissant juste le temps de se préparer un bol de chocolat chaud. Elle ouvrit un tiroir et s'empara d'un sachet brun qu'elle déchira à son extrémité supérieure. Le vidant consciencieusement dans une tasse vermeille, elle tira ensuite l'eau de la fontaine, qui était reliée directement au centre de pompage de la ville, et remplit une petite bouteille de verre. Là encore, Chloé saisit un nouveau sachet et versa une poudre blanche dans le récipient qu'elle referma minutieusement par un bouchon hermétique. Secouant énergiquement, la poudre se mélangea à l'eau pour finalement prendre une apparence laiteuse. Lorsque la femme considéra que la solution était prête, elle décapsula la bouteille et introduisit le précieux liquide dans sa tasse. Enfin, elle ouvrit le petit battant de l'urne géothermique où elle inséra son chocolat froid sous les fébriles lumières de la machine. Le mécanisme de l'urne se déclencha. Chloé n'aimait pas vraiment la caféine, optant principalement pour des boissons plus sucrées et, si possible, fruitées. Mais les fruits, et surtout les agrumes, n'étaient pas monnaie courante à Denzer. On trouvait davantage de poissons, pêchés dans l'immense fleuve, le Tamise, qui sillonnait et coupait la ville en deux. Amenant une chaise à elle, Chloé se laissa choir sur le dossier moelleux. Ses mains tremblaient malgré elle, accusant sa nervosité qu'elle tentait tant bien que mal de réprimer. La radio semblait s'être atténuée, à cause des informations nationales qui allaient bientôt commencer. Bon sang, pourquoi tu y es allée? se répétait-elle sans cesse en se torturant l'esprit. Sa vie était plutôt paisible depuis dix ans jusqu'à aujourd'hui. Elle avait un travail qui lui apportait beaucoup, un salaire décent et un loyer assez enviable. Certes, elle souffrait de l'absence d'un conjoint et encore plus de celle d'un enfant mais elle se disait que le temps finirait bien par être compatissant avec elle. Et elle avait fait une demande, à l'Institut de Maternité de Denzer, d'insémination artificielle, qui restait toujours en attente. La loi tolérait ce genre de pratique si la situation familiale, les services rendus à la nation et le statut social lui satisfaisaient. Chloé remplissait deux critères sur trois mais elle espérait que sa place au sein de l'organisation de l'Ordre suffirait à faire oublier son célibat. Toutefois, elle appréciait cette vie sans tracas particulier, ou du moins, elle le pensait. L'intervention de MacLafey dans son quotidien, une décennie plus tard, l'avait totalement bouleversée. Des images, qu'elle avait pourtant pris soin d'enfouir le plus profondément dans sa tête, s'étaient animées dans ses rêves. Les pas et les tuiles grinçantes résonnaient encore dans ses oreilles et le bruit de chute soudaine l'avait brusquement réveillée. La sonnerie de l'urne géothermique retentit, coupant court à ses réflexions déstabilisantes et Chloé Wahrheit s'empressa de rejoindre la salle d'eau, tasse de chocolat à la main, pour se plonger dans un bain mousseux afin de se détendre avant la dure journée qui l'attendait.
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Message  Pacô Lun 23 Mar 2009 - 20:32

Bon, comme je suis d'un naturel impatient (non, vous l'avez jamais remarqué? Razz) et que je pars pour toute la semaine, je me permets de vous laisser un petit cadeau. Tout le chapitre un. Maeror sera content, j'ai entrepris une description plus approfondie de mes auxiliaires. Il pourra peut être plus les visualiser, et qui sait, frissonner Laughing. Sur ce, je vous laisse avec eux Wink.
_____________________________________

(partie deux et fin de chapitre)

«Ding Doung !»
-J'arrive Georgie ! »
En réalité, Oscar Deep était encore bien loin d'être prêt. Il jeta un dernier coup d'œil à ses épis récalcitrants et lança son peigne sur un fauteuil empêtré de linges. Il s'empressa de dissimuler sa bedaine de quinquagénaire sous une chemise ample et de passer une cravate autour de son cou. La sonnette retentit à nouveau. Ah, ce bon vieux Georgie n'aime pas arriver en retard, se lamenta Oscar en triturant son col sans vraiment parvenir à le mettre dans le bon sens. "Ding Doung !"
«Oui, j'arrive bon sang! Laisse-moi une minute !»
D'un geste souple, il éteignit la radio, coupant le sifflet à une chanteuse de cabaret quelque peu démodée mais néanmoins talentueuse. De l'autre main, il saisit une ceinture en cuir et enserra ses hanches. Puis, voyant que son ami ne pouvait décidément pas attendre une minute de plus, il attrapa la poignée de la porte d'entrée qu'il tira à lui. Il eut un petit sursaut de surprise lorsque il découvrit deux auxiliaires de l'Ordre à la place de la tête familière de son collègue de littérature. Inquiet, Oscar les invita à entrer puis balaya la rue du regard, s'assurant qu'aucun voisin ne s'était aperçu de cette étrange visite.
« Messieurs, que puis-je faire pour vous?» demanda t-il timidement en refermant la porte.
La petite villa n'était pas des mieux entretenues. Oscar le remarqua au moment où ses yeux se posèrent sur la table du salon, presque inabordable tant il y avait d'ouvrages et divers objets qui la recouvraient. Il contourna les deux officiers et s'excusa, maladroitement:
«Pardonnez ce bric-à-brac, je passe la plupart de mon temps à l'Université et je ...
-Ce ne sera pas long. » le coupa froidement l'un des deux hommes.
Abasourdis par cette voix autoritaire, Oscar retint son mouvement et se tourna vers les deux auxiliaires. Ils n'avaient pas pris le temps de retirer leurs longs manteaux noirs, avec un petit laurier argenté accroché sur leurs poitrines. De gros boutons en ivoire, brodés sur la partie droite de leurs troncs, maintenaient l'uniforme fermé. Oscar le reconnaissait bien pour l'avoir porté dans sa jeunesse. Celui qui semblait être le plus gradé portait un borsalino feutré, dissimulant une partie de son visage. Il s'agissait de la particularité d'un colonel et sa présence intimida tout à coup le professeur de l'Université de Denzer. L'Ordre se contentait bien souvent d'envoyer des sous-fifres pour régler ses petits problèmes et les gros morceaux ne sortaient qu'en cas d'extrême nécessité.
« Monsieur Deep, quelle matière enseignez-vous à l'Université?
-Les Sciences-Humaines et un peu d'Histoire » répondit docilement Oscar, préférant ne pas froisser les deux officiers.
Toutefois, il se rendait bien compte que sa réponse ne servait à rien. Il ne doutait pas que les deux auxiliaires connaissaient parfaitement sa fonction, son statut social, son salaire, ses amis, ses liens de parenté et tout ce qui pouvait tourner autour de lui. Son dossier devait traîner sur le siège arrière de leur aéronef, s'ils ne le tenaient pas dissimulés sous leurs vêtements. J'ai fait partie de la maison, pensa t-il amèrement. Ce qui l'inquiétait davantage, c'était sur quel sujet exactement ils souhaitaient s'entretenir et quelle était son implication personnelle dans cette affaire. Le silence commençait à devenir pesant et les deux auxiliaires semblaient apprécier le malaise qu'ils entretenaient, comme s'ils préféraient le cuisiner suffisamment avant de le faire passer à table. Leurs mines sérieuses et sombres révoquaient toute possibilité de sourire et Oscar eut un petit frisson dans le dos lorsqu'ils reprirent la parole:
« Monsieur Deep, avez-vous récemment reçu un coup de fil d'un vieil ami?
-Pas à ma connaissance... Aurais-je dû? s'enquit Deep en relevant un sourcil.
-Peut être bien, acquiesça l'homme à la borsalino. Ne vous méprenez pas, nous sommes ici pour votre sécurité, rien de plus.
-Ma sécurité? répéta Oscar interloqué. Suis-je en danger?
-Le nom de John MacLafey vous dit-il quelque chose? s'interposa le second auxiliaire.
-C'est une plaisanterie ? s'offusqua Deep en se renfrognant.
-Nous venons juste nous assurer que vous ne vous écarterez plus du droit chemin, professeur.
-Cette histoire est loin derrière moi, messieurs, affirma Oscar en prenant l'air le plus dégagé possible. MacLafey n'est plus qu'un fantôme à mes yeux et mes fonctions à l'Université accaparent la majeure partie de mon temps. Soyez sans crainte.
-C'est ce que nous voulions entendre, susurra le colonel en abaissant un peu plus son chapeau. Si toutefois il venait à prendre contact avec vous, je vous recommande de nous le signaler... Pour le bien de tous, bien entendu.»
Sa voix s'était perdue dans les profondeurs de l'octave. Cette dernière phrase, si banale pourtant, avait le don de lui provoquer une sueur froide. Déserrant légèrement son noeud de cravate, Oscar Deep approuva d'un hochement de tête.
« Bien entendu, murmurra t-il, mal à l'aise. Ce sera avec joie que je vous rappelerai si de nouvelles informations me parvenaient.»
Son ton paraissait peut être un peu trop enjoué et le professeur de l'Université de Denzer eut la désagréable impression que les deux auxiliaires le dévisageaient, comme s'ils le désignaient déjà coupable. Leurs iris luisaient, même s'ils avaient pourtant le dos tourné à la fenêtre, et une force malsaine qui s'en dégageait le stupéfia. Paralysé, Oscar ne sut que tenir leur perçant regard jusqu'à ce que, à son plus grand bonheur, Georges Holloway vienne sonner à la porte.
« Je crois que je vais devoir vous laisser, messieurs, risqua t-il après plusieurs minutes de silence soutenu. Je ne souhaite pas être en retard.»
Les deux hommes ne bougèrent pas. Confus, Deep les contourna et alla ouvrir, ne désirant pas faire patienter davantage le professeur de littérature. Il lut sans problème la surprise sur son visage lorsque son collègue aperçut les deux auxiliaires de l'Ordre. Il portait son petit chapeau melon coutumier, reposant sur sa chevelure aux reflets roux et son noeud papillon à pois fermait le col de sa chemise beige. L'apparence parfaite d'un professeur d'une prestigieuse université. L'interrogeant du regard, Oscar l'intima de se taire. Finalement, les deux officiers s'animèrent et firent volte face. Le colonel s'approcha des deux professeurs, posant sans aucune gêne son regard froid sur Deep puis descendit les marches du perron, son second à sa suite. Lorsque leur aéronef s'envola, la chappe de béton qui s'était abattue sur la poitrine d'Oscar se brisa et l'oxygène réapprovisionnait à présent correctement ses poumons.
« Qu'est-ce qu'ils voulaient ? hasarda Holloway en suivant du regard le vol de l'aéronef qui s'éloignait
-Une enquête de routine, rien de plus. » dit son collègue en ramassant son veston sur le dossier d'une chaise.
Fort heureusement pour lui, Georges était peut être fort dans le monde des lettres mais il ne connaissait apparemment rien des uniformes des auxiliaires de l'Ordre. Le borsalino ne l'avait pas inquiété outre mesure, au grand soulagement du professeur de Sciences-Humaines qui ne désirait nullement lui relater son ancienne vie. Georges avait beau être l'un de ses plus proches amis, il ne doutait en rien de sa carrière au service de l'Ordre et il en était mieux ainsi. Verrouillant la porte derrière lui, Deep accompagna son compagnon jusqu'à l'aéronef, sa malette en cuir sous le bras. Il se rappela soudain qu'une inspection du rectorat devait s'effectuer dans son cours de la matinée. Les deux auxiliaires avaient réussi à lui faire oublier cet élément capital de sa vie enseignante. Les deux battants transversaux de l'appareil se soulevèrent et les deux professeurs s'y introduisirent lestement. Deep voyait bien que son collègue ne comptait pas en rester là après ce qu'il venait d'apercevoir mais Georges se tut et démarra l'engin en actionnant une manette digitale du tableau de bord. Il alluma l'auto-radio et La Marilyn, sa chanteuse de cabaret préférée, reprit ses chansonnettes accompagnées au piano. Elle avait été la seule capable de le détendre jadis et elle le resterait encore longtemps. Si Georges ignorait le reste, il savait ça de son ami.
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Message  kirlim Lun 23 Mar 2009 - 22:07

Chapitre 2 : Les auxiliaires de l'Ordre (1ère partie)

La nuit avait été agitée. Les cernes noirs qui pochaient ses yeux d'un naturel émeraude en témoignaient. Chloé soupira et reposa son mascara sur le bord des vasques argentées ornant son lavabo de salle de bain. Voilà le résultat de souvenirs trop enfouis, se gronda t-elle en se passant méthodiquement une lingette démaquillante sur la figure. Finalement, elle n'arriverait pas à dissimuler ses mauvais rêves à ses collègues de bureau. Elle détacha ses cheveux qui s'écoulèrent en une longue rivière châtain clair autour de ses épaules. Se penchant au-dessus du bain, Chloé tourna lentement les deux robinets. Se réveiller tôt lui permettait de prendre un peu soin d'elle. La pendule de son réveil lui indiquait qu'il lui restait encore deux heures avant son départ pour le travail. Patientant tranquillement pendant que l'eau mousseuse ait atteint le niveau requis (lourde et pas très jolie ta phrase...), elle laissa glisser ses doigts sur un vieux poste de radio. Un jazz mélancolique s'en échappa, apportant néanmoins la dose de réconfort dont elle avait besoin. The colors of the rainbow in the sky are also on the faces of people (<3). Tout en écoutant, elle tira les rideaux de sa chambre à coucher, découvrant les immenses quartiers de Denzer qui se réveillaient eux-aussi. La haute tour de garde nacrée du centre ville, surnommée l'Audacieuse par ses contemporains l'Audacieuse, perçait le ciel, propageant les rayons de l'aube naissante. Se remémorant les paroles de la chanson qui s'épanchait encore de la salle d'eau, Chloé crut apercevoir un arc-en-ciel se diffuser du dôme pointu de l'édifice. Cette bâtisse était nécessaire pour prévenir l'arrivée des envahisseurs: les Liards. On racontait que la cloche d'or de l'Audacieuse avait sonné pendant trente jours lorsque la bataille du ciel s'était déroulée (j'aime bof...), un siècle auparavant, défiant les aéronefs de l'ennemi par son tintamarre intrépide qui prévint l'ensemble de la population à résister et à se dissimuler des bombardements, ce qui lui conféra ce surnom amical ('qui'... 'ce qui'... coupe ta phrase plutôt). Aujourd'hui, la menace des Liards n'était toujours pas écartée et l'on craignait encore parfois l'apparition de taches noires à l'horizon. Cependant, les porte-paroles de l'Ordre affirmaient que Denzer était équipée pour parer la moindre attaque aérienne, rassurant ainsi les citadins pessimistes. Chloé se détourna de la fenêtre et s'engagea dans le couloir menant à la cuisine. Un petit tintement, provenant de la salle de bain, l'informa que les robinets s'étaient refermés d'eux-mêmes et que le réchauffement de l'eau se lançait, lui laissant juste le temps de se préparer un bol de chocolat chaud. Elle ouvrit un tiroir et s'empara d'un sachet brun qu'elle déchira à son extrémité supérieure. Le vidant consciencieusement dans une tasse vermeille, elle tira ensuite l'eau de la fontaine (je me trompe peut-être mais je comprends ta phrase comme ça : 'Pendant qu'elle était en train de vider consciencieusement le sachet dans la tasse, elle prend ensuite de l'eau' (toujours pendant qu'elle vide le sachet ensuite...)... m'enfin, la formulation est bizarre...), qui était reliée directement au centre de pompage de la ville, et remplit une petite bouteille de verre. Là encore, Chloé saisit un nouveau sachet (je sais que l'autre est loin mais non, ils sont trop près quand même pour se répéter) et versa une ('la' plutôt, nan ?) poudre blanche dans le récipient qu'elle referma minutieusement un bouchon hermétique. Secouant énergiquement, la poudre se mélangea à l'eau pour finalement prendre une apparence laiteuse. Lorsque la femme considéra que la solution était prête, elle décapsula la bouteille et introduisit le précieux {color=black](à ce point ?) liquide dans sa tasse. Enfin, elle ouvrit le petit battant de l'urne géothermique et y inséra son chocolat froid sous les fébriles lumières (les néons à la rigueur... mais lumières ça fait bizarre je trouve...) de la machine. Le mécanisme de l'urne se déclencha. Chloé n'aimait pas vraiment la caféine, optant principalement pour des boissons plus sucrées et, si possible, fruitées. Mais les fruits, et surtout les agrumes, n'étaient pas monnaie courante à Denzer. On trouvait davantage de poissons, pêchés dans l'immense fleuve, le Tamise, qui sillonnait et coupait la ville en deux. Amenant une chaise à elle (pouaah), Chloé se laissa choir sur le dossier moelleux. Ses mains tremblaient malgré elle, accusant sa nervosité qu'elle tentait tant bien que mal de réprimer. La radio semblait s'être atténuée (tu veux garder le terme ?), à cause des informations nationales qui allaient bientôt commencer. Bon sang, pourquoi tu y es allée? se répétait-elle sans cesse en se torturant l'esprit. Sa vie était plutôt paisible depuis dix ans jusqu'à aujourd'hui (berk : Sa vie avait plutôt paisible ces dix dernières années). Elle avait un travail qui lui apportait beaucoup, un salaire décent et un loyer assez enviable. Certes, elle souffrait de l'absence d'un conjoint et encore plus de celle d'un enfant mais se disait que le temps finirait bien par être compatissant avec elle. Et elle avait fait une demande, à l'Institut de Maternité de Denzer, d'insémination artificielle, qui restait toujours en attente. La loi tolérait ce genre de pratique si la situation familiale, les services rendus à la nation et le statut social lui satisfaisaient. Chloé remplissait deux critères sur trois mais elle espérait que sa place au sein de l'organisation de l'Ordre suffirait à faire oublier son célibat. Toutefois, elle appréciait cette vie sans tracas particulier, ou du moins, elle le pensait. L'intervention de MacLafey dans son quotidien, une décennie plus tard, l'avait totalement bouleversée. Des images, qu'elle avait pourtant pris soin d'enfouir le plus profondément dans sa tête, s'étaient animées dans ses rêves. Les pas et les tuiles grinçantes résonnaient encore dans ses oreilles et le bruit de chute soudaine l'avait brusquement réveillée. La sonnerie de l'urne géothermique retentit, coupant à court ses réflexions déstabilisantes et Chloé Wahrheit s'empressa de rejoindre la salle d'eau, tasse de chocolat à la main, pour se plonger dans un bain mousseux afin de se détendre avant la dure journée qui l'attendait.

Bon tu m'as dit que tu savais, mais il y a beaucoup de 'elle'
Sinon, dans l'ensemble, c'est bien, en tout cas, j'aime bien, voire même beaucoup ^^

Aussi un autre truc, je trouve que tu ne parles pas assez des modifications qu'il y a dans la maison par rapport à notre époque, quelqu'un qui lit rapidement ton texte ne doit pas savoir que c'est de la SF pour le moment, il doit juste se dire : baah, c'est sûrement de la fantasy.
Voilàà, je corrige le suivant cette nuit.
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Message  kirlim Mar 24 Mar 2009 - 21:05

(partie deux et fin de chapitre)

«Ding Doung !»
-J'arrive Georgie ! »
En réalité, Oscar Deep était encore bien loin d'être prêt. Il jeta un dernier coup d'œil à ses épis récalcitrants et lança son peigne sur un fauteuil empêtré de linges. Il s'empressa de dissimuler sa bedaine de quinquagénaire sous une chemise ample et de passer une cravate autour de son cou. La sonnette retentit à nouveau. Ah, ce bon vieux Georgie n'aime pas arriver en retard, se lamenta Oscar en triturant son col sans vraiment parvenir à le mettre dans le bon sens. "Ding Doung !"
«Oui, j'arrive bon sang! Laisse-moi une minute !»
D'un geste souple, il éteignit la radio, coupant le sifflet à une chanteuse de cabaret quelque peu démodée mais néanmoins talentueuse (bof bof, le 'coupant le sifflet à....'). De l'autre main, il saisit une ceinture en cuir et enserra ses hanches. Puis, voyant que son ami ne pouvait décidément pas attendre une minute de plus, il attrapa la poignée de la porte d'entrée qu'il tira vers lui. Il eut un petit sursaut de surprise lorsque il découvrit deux auxiliaires de l'Ordre à la place de la tête familière de son collègue de littérature. Inquiet, Oscar les invita à entrer puis balaya la rue du regard, s'assurant qu'aucun voisin ne s'était aperçu de cette étrange visite.
« Messieurs, que puis-je faire pour vous?» demanda t-il timidement en refermant la porte.
La petite villa n'était pas des mieux entretenues (c'est lourd...). Oscar le remarqua au moment où ses yeux se posèrent sur la table du salon, presque inabordable tant il y avait d'ouvrages et divers objets qui la recouvraient (toujours pareil, lourde ta phrase...). Il contourna les deux officiers et s'excusa, maladroitement:
«Pardonnez ce bric-à-brac, je passe la plupart de mon temps à l'Université et je ...
-Ce ne sera pas long. » le coupa froidement l'un des deux hommes.
Abasourdi par cette voix autoritaire, Oscar retint son mouvement et se tourna vers les deux auxiliaires. Ils n'avaient pas pris le temps de retirer leurs longs manteaux noirs ornés d'un petit laurier argenté accroché sur leurs poitrines. De gros boutons en ivoire, brodés sur la partie droite de leurs troncs, maintenaient l'uniforme fermé. Oscar le reconnaissait bien pour l'avoir porté dans sa jeunesse. Celui qui semblait être le plus gradé portait un borsalino feutré, dissimulant une partie de son visage. Il s'agissait de la particularité d'un colonel et sa présence intimida tout à coup le professeur de l'Université de Denzer. L'Ordre se contentait bien souvent d'envoyer des sous-fifres pour régler ses petits problèmes et les gros morceaux ne sortaient qu'en cas d'extrême nécessité.
« Monsieur Deep, quelle matière enseignez-vous à l'Université?
-Les Sciences-Humaines et un l'Histoire par moments. » répondit docilement Oscar, préférant ne pas froisser les deux officiers.
Toutefois, il se rendait bien compte que sa réponse ne servait à rien. Il ne doutait pas que les deux auxiliaires connaissaient parfaitement ses fonctions, son statut social, son salaire, ses amis, ses liens de parenté et tout ce qui pouvait tourner autour de lui. Son dossier devait traîner sur le siège arrière de leur aéronef, s'ils ne le tenaient pas dissimulés sous leurs vêtements. J'ai fait partie de la maison, pensa-t-il amèrement. Ce qui l'inquiétait davantage, c'était sur quel sujet exactement ils souhaitaient s'entretenir et quelle était son implication personnelle dans cette affaire. Le silence commençait à devenir pesant et les deux auxiliaires semblaient apprécier le malaise qu'ils entretenaient, comme s'ils préféraient le cuisiner suffisamment avant de le faire passer à table. Leurs mines sérieuses et sombres révoquaient toute possibilité de sourire et Oscar eut un petit frisson dans le dos lorsqu'ils reprirent la parole:
« Monsieur Deep, avez-vous récemment reçu un coup de fil d'un vieil ami?
-Pas à ma connaissance... Aurais-je dû? s'enquit Deep en relevant un sourcil.
-Peut être bien, acquiesça l'homme au borsalino. Ne vous méprenez pas, nous sommes ici pour votre sécurité, rien de plus.
-Ma sécurité? répéta Oscar interloqué. Suis-je en danger?
-Le nom de John MacLafey vous dit-il quelque chose? s'interposa le second auxiliaire.
-C'est une plaisanterie ? s'offusqua Deep en se renfrognant.
-Nous venons juste nous assurer que vous ne vous écarterez plus du droit chemin, professeur.
-Cette histoire est loin derrière moi, messieurs, affirma Oscar en prenant l'air le plus dégagé possible. MacLafey n'est plus qu'un fantôme à mes yeux et mes fonctions à l'Université accaparent la majeure partie de mon temps. Soyez sans crainte.
-C'est ce que nous voulions entendre, susurra le colonel en abaissant un peu plus son chapeau. Si toutefois il venait à prendre contact avec vous, je vous recommande de nous le signaler... Pour le bien de tous, bien entendu.»
Sa voix s'était perdue dans les profondeurs de l'octave. Cette dernière phrase, si banale pourtant, avait le don de lui provoquer des sueurs froides. Déserrant légèrement son nœud de cravate, Oscar Deep approuva d'un hochement de tête.
« Bien entendu, murmura-t-il, mal à l'aise. Ce sera avec joie que je vous rappellerai si de nouvelles informations me parvenaient.»
Son ton paraissait peut être un peu trop enjoué et le professeur de l'Université de Denzer eut la désagréable impression que les deux auxiliaires le dévisageaient, comme s'ils le désignaient déjà coupable. Leurs iris luisaient, même s'ils avaient pourtant le dos tourné à la fenêtre, et une force malsaine qui s'en dégageait le stupéfia. Paralysé, Oscar ne sut que tenir leur perçant regard jusqu'à ce que, à son plus grand bonheur, Georges Holloway (il arrive plutôt tard pour quelqu'un de toujours très ponctuel) vienne sonner à la porte.
« Je crois que je vais devoir vous laisser, messieurs, risqua-t-il après plusieurs minutes de silence soutenues. Je ne souhaite pas être en retard.»
Les deux hommes ne bougèrent pas. Confus, Deep les contourna et alla ouvrir, ne désirant pas faire patienter davantage le professeur de littératures. Il lut sans problème la surprise sur son visage lorsque son collègue aperçut les deux auxiliaires de l'Ordre. Il portait son petit chapeau melon coutumier, reposant sur sa chevelure aux reflets roux et son nœud papillon à pois fermait le col de sa chemise beige. L'apparence parfaite d'un professeur d'une prestigieuse université. L'interrogeant du regard, Oscar l'intima de se taire. Finalement, les deux officiers s'animèrent et firent volte face. Le colonel s'approcha des deux professeurs, posant sans aucune gêne son regard froid sur Deep puis descendit les marches du perron, son second à sa suite. Lorsque leur aéronef s'envola, la chape de béton qui s'était abattue sur la poitrine d'Oscar se brisa et l'oxygène réapprovisionnait à présent correctement ses poumons.
« Qu'est-ce qu'ils voulaient ? hasarda Holloway en suivant du regard le vol de l'aéronef qui s'éloignait
-Une enquête de routine, rien de plus. » dit son collègue en ramassant son veston sur le dossier d'une chaise.
Fort heureusement pour lui, Georges était peut être fort dans le monde des lettres mais il ne connaissait apparemment rien des uniformes des auxiliaires de l'Ordre. Le borsalino ne l'avait pas inquiété outre mesure, au grand soulagement du professeur de Sciences-Humaines qui ne désirait nullement lui relater son ancienne vie. Georges avait beau être l'un de ses plus proches amis, il ne doutait en rien de sa carrière au service de l'Ordre et il en était mieux ainsi. Verrouillant la porte derrière lui, Deep accompagna son compagnon jusqu'à l'aéronef, sa mallette en cuir sous le bras. Il se rappela soudain qu'une inspection du rectorat devait s'effectuer dans son cours de la matinée. Les deux auxiliaires avaient réussi à lui faire oublier cet élément capital de sa vie enseignante. Les deux battants transversaux de l'appareil se soulevèrent et les deux professeurs s'y introduisirent lestement. Deep voyait bien que son collègue ne comptait pas en rester là après ce qu'il venait d'apercevoir mais Georges se tut et démarra l'engin en actionnant une manette digitale du tableau de bord. Il alluma l'auto-radio et La Marilyn, sa chanteuse de cabaret préférée, reprit ses chansonnettes accompagnées au piano. Elle avait été la seule capable de le détendre jadis et elle le resterait encore longtemps. Si Georges ignorait le reste, il savait ça de son ami.

Aaah ! Et bah j'aime de plus en plus, et le style est de plus en plus mieux !
J'ai pas grand chose à dire sinon que le style n'est pas celui de VVL, soit que tu as réussi ce que tu cherchais à faire...
Et puis, bah, au niveau du scénario, j'aime !
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Message  Maeror Mer 25 Mar 2009 - 12:21

Dis, tu ne fais jamais de paragraphes ? Razz
Ce serait bien plus agréable à lire Wink
Le manque de paragraphe, c'est ce qui m'a le plus gêné. Sinon, je trouve que tes phrases ont perdues la lourdeur du premier passage, un bon point, donc.
Par contre (je n'ai lu pour le moment que la première partie), je n'arrive pas à m''expliquer cette phrase :
L'intervention de MacLafey dans son quotidien, une décennie plus tard, l'avait totalement bouleversée.
Une décennie ... plus tard ? O_O J'ai d'abord pensé que tu avais voulu mettre "plus tôt", mais même là il y a comme un problème^^

Bref, rien à dire, aères juste ton texte =) Je devrai lire la suite bientôt Wink
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Message  B. Mer 25 Mar 2009 - 14:43

Pacô a écrit:
Chapitre 2 : Les auxiliaires de l'Ordre (1ère partie)

La nuit avait été agitée. Les cernes noirs qui pochaient ses yeux d'un naturel émeraude en témoignaient. Chloé soupira et reposa son mascara sur le bord des vasques argentées ornant son lavabo de salle de bain. Voilà le résultat de souvenirs trop enfouis, se gronda t-elle en se passant méthodiquement une lingette démaquillante sur la figure. Finalement, elle n'arriverait pas à dissimuler ses mauvais rêves à ses collègues de bureau. Elle détacha ses cheveux qui s'écoulèrent en une longue rivière châtain clair autour de ses épaules. Se penchant au-dessus du bain, Chloé tourna lentement les deux robinets. Se réveiller tôt lui permettait de prendre un peu soin d'elle. La pendule de son réveil lui indiquait qu'il lui restait encore deux heures avant son départ pour le travail. Patientant tranquillement pendant que l'eau mousseuse ait atteint le niveau requis, elle laissa glisser ses doigts sur un vieux poste de radio >>> toute la phrase est mal écrite: alors que l'eau moussante remplissait la baignoire, elle laissa aller .... Un jazz mélancolique s'en échappa, apportant néanmoins la dose de réconfort dont elle avait besoin. The colors of the rainbow in the sky are also on the faces of people. Tout en écoutant, elle tira les rideaux de sa chambre à coucher, découvrant les immenses quartiers de Denzer qui se réveillaient eux-aussi. La haute tour de garde nacrée du centre ville, surnommée par ses contemporains l'Audacieuse, perçait le ciel, propageant les rayons de l'aube naissante. Se remémorant les paroles de la chanson qui s'épanchait encore de la salle d'eau, Chloé crut apercevoir un arc-en-ciel se diffuser depuis le dôme pointu de l'édifice. Cette bâtisse était nécessaire pour prévenir l'arrivée des envahisseurs: les Liards. On racontait que la cloche d'or de l'Audacieuse avait sonné pendant trente jours lorsque la bataille du ciel s'était déroulée >>> avait eu lieu, s'était produite: c'est mieux , un siècle auparavant, défiant les aéronefs de l'ennemi par son tintamarre intrépide qui prévint l'ensemble de la population à résister et à se dissimuler des bombardements >>> ouh là, "prévenir... à" est une étrange tournure, revoit cette phrase, ce qui lui conféra ce surnom amical. Aujourd'hui, la menace des Liards n'était toujours pas écartée et l'on craignait encore parfois l'apparition de taches noires à l'horizon. Cependant, les porte-paroles de l'Ordre affirmaient que Denzer était équipée pour parer la moindre attaque aérienne, rassurant ainsi les citadins pessimistes. Chloé se détourna de la fenêtre et s'engagea dans le couloir menant à la cuisine. Un petit tintement, provenant de la salle de bain, l'informa que les robinets s'étaient refermés d'eux-mêmes et que le réchauffement de l'eau se lançait >>> s'enclenchait, se mettait en route, lui laissant juste le temps de se préparer un bol de chocolat chaud. Elle ouvrit un tiroir et s'empara d'un sachet brun qu'elle déchira à son extrémité supérieure >>> je ne vois pas très bien l'intérêt pour un sachet d'avoir une extrémité supérieure ou inférieure: dont elle déchira une extrémité. Le vidant consciencieusement dans une tasse vermeille, elle tira ensuite l'eau de la fontaine, qui était reliée directement au centre de pompage de la ville, et remplit une petite bouteille de verre. Là encore, Chloé saisit un nouveau sachet et versa une poudre blanche dans le récipient qu'elle referma minutieusement par un bouchon hermétique. Secouant énergiquement, la poudre se mélangea à l'eau pour finalement prendre une apparence laiteuse. Lorsque la femme considéra que la solution était prête, elle décapsula la bouteille et introduisit le précieux liquide dans sa tasse. Enfin, elle ouvrit le petit battant de l'urne géothermique où elle inséra son chocolat froid sous les fébriles lumières de la machine. Le mécanisme de l'urne se déclencha. Chloé n'aimait pas vraiment la caféine, optant principalement pour des boissons plus sucrées et, si possible, fruitées. Mais les fruits, et surtout les agrumes, n'étaient pas monnaie courante à Denzer. On trouvait davantage de poissons, pêchés dans l'immense fleuve, le Tamise, qui sillonnait et coupait la ville en deux. Amenant une chaise à elle >>> bof, Chloé se laissa choir sur le dossier moelleux. Ses mains tremblaient malgré elle, accusant sa nervosité >>> reflétant? qu'elle tentait tant bien que mal de réprimer. La radio semblait s'être atténuée, à cause des informations nationales qui allaient bientôt commencer. Bon sang, pourquoi tu y es allée? se répétait-elle sans cesse en se torturant l'esprit. Sa vie était plutôt paisible depuis dix ans jusqu'à aujourd'hui. Elle avait un travail qui lui apportait beaucoup, un salaire décent et un loyer assez enviable. Certes, elle souffrait de l'absence d'un conjoint et encore plus de celle d'un enfant mais elle se disait que le temps finirait bien par être compatissant avec >>> re-bof elle. Et elle avait fait une demande >>> Elle avait d'ailleurs envoyé une demande, à l'Institut de Maternité de Denzer, d'insémination artificielle, qui restait toujours en attente. La loi tolérait ce genre de pratique si la situation familiale, les services rendus à la nation et le statut social lui satisfaisaient >>> BOF! "remplissaient certaines conditions". Chloé remplissait >>> du coup ça fait répétition deux critères sur trois mais elle espérait que sa place au sein de l'organisation de l'Ordre suffirait à faire oublier son célibat. Toutefois, elle appréciait cette vie sans tracas particulier, ou du moins, elle le pensait. L'intervention de MacLafey dans son quotidien, une décennie plus tard >>> plus tard que quoi? C'est elle qui est retourné voir MacLafey après dix ans sans qu'ils ne se soient revus, donc c'est le fait qu'elle l'ait revu après dix ans sans nouvelle qui... l'avait totalement bouleversée. Des images, qu'elle avait pourtant pris soin d'enfouir le plus profondément dans sa tête, >>> berk. Des souvenirs qu'elle avait pris soin d'enfouir au plus profond de sa mémoire s'étaient animées dans ses rêves. Les pas et les tuiles grinçantes résonnaient encore dans ses oreilles et le bruit de chute soudaine l'avait brusquement réveillée. >>> j'ai pas tout compris là, elle se souvient d'un évènement précis? faut que tu expliques un peu mieux. La sonnerie de l'urne géothermique retentit, coupant court à ses réflexions déstabilisantes et Chloé Wahrheit s'empressa de rejoindre la salle d'eau, tasse de chocolat à la main, pour se plonger dans le bain moussant afin de se détendre avant d'affronter la dure journée qui l'attendait.

Il y a pas mal de maladresses. Décidément, tu aimes bien l'adjectif "mousseux", alors que pour un bain, c'est "moussant".
La plus grosse critique que je ferais ici concerne la forme du texte: un pavé! Découpes le en paragraphe, ça aère le texte et c'est beaucoup plus agréable à lire. Moi, ça me fait souvent décrocher de voir des énormes paragraphes comme ça.
Heureusement, c'est bien écrit et intéressant. Tu devrais étoffer le passage où elle se souviens du passé, j'aimerais en savoir un peu plus.
On sent bien que tu prends ton temps pour décrire les lieux, les émotions, tu as la patience pour écrire un long roman. C'est posé et calme, j'aime bien. Very Happy
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Message  kirlim Mer 25 Mar 2009 - 17:36

Maeror > Je pense qu'il voulait dire l'intervention de John dans la vie actuelle de Chloé qui ne l'avait pas vu depuis une décennie... Mais c'est vrai que la phrase n'est pas des plus claire, je ye l'accorde :p

Et puis sinon, je ne m'étais même pas rendu compte du manque de paragraphes Oo Comme quoi... ça ne dérange pas tout le monde ^^
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Message  B. Jeu 26 Mar 2009 - 11:15

Pacô a écrit:(partie deux et fin de chapitre)

«Ding Doung !»
-J'arrive Georgie ! »
En réalité, Oscar Deep était encore bien loin d'être prêt. Il jeta un dernier coup d'œil à ses épis récalcitrants et lança son peigne sur un fauteuil empêtré de linges. Il s'empressa de dissimuler sa bedaine de quinquagénaire sous une chemise ample et de passer une cravate autour de son cou. La sonnette retentit à nouveau. Ah, ce bon vieux Georgie n'aime pas arriver en retard, se lamenta Oscar en triturant son col sans vraiment parvenir à le mettre dans le bon sens. "Ding Doung !"
«Oui, j'arrive bon sang! Laisse-moi une minute !»
D'un geste souple, il éteignit la radio, coupant le sifflet à une chanteuse de cabaret quelque peu démodée mais néanmoins talentueuse. De l'autre main, il saisit une ceinture en cuir et enserra ses hanches. Puis, voyant que son ami ne pouvait décidément pas attendre une minute de plus, il attrapa la poignée de la porte d'entrée qu'il tira à lui. Il eut un petit sursaut de surprise lorsque il découvrit deux auxiliaires de l'Ordre à la place de la tête familière de son collègue de littérature. Inquiet, Oscar les invita à entrer puis balaya la rue du regard, s'assurant qu'aucun voisin ne s'était aperçu de cette étrange visite.
« Messieurs, que puis-je faire pour vous?» demanda t-il timidement en refermant la porte.
La petite villa n'était pas des mieux entretenues. Oscar le remarqua au moment où ses yeux se posèrent sur la table du salon, presque inabordable tant il y avait d'ouvrages et divers objets qui la recouvraient. Il contourna les deux officiers et s'excusa, maladroitement:
«Pardonnez ce bric-à-brac, je passe la plupart de mon temps à l'Université et je ...
-Ce ne sera pas long. » le coupa froidement l'un des deux hommes.
Abasourdis par cette voix autoritaire, Oscar retint son mouvement et se tourna vers les deux auxiliaires. Ils n'avaient pas pris le temps de retirer leurs longs manteaux noirs, avec un petit laurier argenté accroché sur leurs poitrines. De gros boutons en ivoire, brodés sur la partie droite de leurs troncs, maintenaient l'uniforme fermé. Oscar le reconnaissait bien pour l'avoir porté dans sa jeunesse. Celui qui semblait être le plus gradé portait un borsalino feutré, dissimulant une partie de son visage. Il s'agissait de la particularité d'un colonel et sa présence intimida tout à coup le professeur de l'Université de Denzer. L'Ordre se contentait bien souvent d'envoyer des sous-fifres pour régler ses petits problèmes et les gros morceaux ne sortaient qu'en cas d'extrême nécessité.
« Monsieur Deep, quelle matière enseignez-vous à l'Université?
-Les Sciences-Humaines et un peu d'Histoire » répondit docilement Oscar, préférant ne pas froisser les deux officiers.
Toutefois, il se rendait bien compte que sa réponse ne servait à rien. Il ne doutait pas que les deux auxiliaires connaissaient parfaitement sa fonction, son statut social, son salaire, ses amis, ses liens de parenté et tout ce qui pouvait tourner autour de lui. Son dossier devait traîner sur le siège arrière de leur aéronef, s'ils ne le tenaient pas dissimulés sous leurs vêtements. J'ai fait partie de la maison, pensa t-il amèrement. Ce qui l'inquiétait davantage, c'était sur quel sujet exactement ils souhaitaient s'entretenir >>> le sujet qui avait pu les conduire jusque chez lui et quelle était son implication personnelle dans cette affaire. Le silence commençait à devenir pesant et les deux auxiliaires semblaient apprécier le malaise qu'ils entretenaient, comme s'ils préféraient le cuisiner >>> cuisiner, c'est quand il y a interrogatoire, là, ils le laissent "mariner" suffisamment avant de le faire passer à table. Leurs mines sérieuses et sombres révoquaient toute possibilité de sourire et Oscar eut un petit frisson dans le dos lorsqu'ils reprirent la parole:
« Monsieur Deep, avez-vous récemment reçu un coup de fil d'un vieil ami?
-Pas à ma connaissance... Aurais-je dû? s'enquit Deep en relevant un sourcil.
-Peut être bien, acquiesça l'homme à la borsalino. Ne vous méprenez pas, nous sommes ici pour votre sécurité, rien de plus.
-Ma sécurité? répéta Oscar interloqué. Suis-je en danger?
-Le nom de John MacLafey vous dit-il quelque chose? s'interposa le second auxiliaire.
-C'est une plaisanterie ? s'offusqua Deep en se renfrognant.
-Nous venons juste nous assurer que vous ne vous écarterez plus du droit chemin, professeur.
-Cette histoire est loin derrière moi, messieurs, affirma Oscar en prenant l'air le plus dégagé possible. MacLafey n'est plus qu'un fantôme à mes yeux et mes fonctions à l'Université accaparent la majeure partie de mon temps. Soyez sans crainte.
-C'est ce que nous voulions entendre, susurra le colonel en abaissant un peu plus son chapeau. Si toutefois il venait à prendre contact avec vous, je vous recommande >>> conseille ?de nous le signaler... Pour le bien de tous, bien entendu >>> cela va de soi
Sa voix s'était perdue dans les profondeurs de l'octave. Cette dernière phrase, si banale pourtant, avait le don de lui provoquer une sueur froide. Déserrant légèrement son noeud de cravate, Oscar Deep approuva d'un hochement de tête.
« Bien entendu, murmurra t-il, mal à l'aise. Ce sera avec joie que je vous rappelerai si de nouvelles informations me parvenaient.»
Son ton paraissait peut être un peu trop enjoué et le professeur de l'Université de Denzer eut la désagréable impression que les deux auxiliaires le dévisageaient, comme s'ils le désignaient déjà coupable. Leurs iris luisaient, même s'ils avaient pourtant le dos tourné à la fenêtre, et une force malsaine qui s'en dégageait le stupéfia. Paralysé, Oscar ne sut que soutenir leur perçant regard jusqu'à ce que, à son plus grand bonheur, Georges Holloway vienne sonner à la porte.
« Je crois que je vais devoir vous laisser, messieurs, risqua t-il après plusieurs minutes de silence soutenu. Je ne souhaite pas être en retard.»
Les deux hommes ne bougèrent pas. Confus, Deep les contourna et alla ouvrir, ne désirant pas faire patienter davantage le professeur de littérature. Il lut sans problème la surprise sur son visage lorsque son collègue aperçut les deux auxiliaires de l'Ordre. Il portait son petit chapeau melon coutumier, reposant sur sa chevelure aux reflets roux et son noeud papillon à pois fermait le col de sa chemise beige. L'apparence parfaite d'un professeur d'une prestigieuse université. L'interrogeant du regard, Oscar l'intima de se taire. Finalement, les deux officiers s'animèrent et firent volte face. Le colonel s'approcha des deux professeurs, posant sans aucune gêne son regard froid sur Deep puis descendit les marches du perron, son second à sa suite. Lorsque leur aéronef s'envola, la chappe de béton qui s'était abattue sur la poitrine d'Oscar se brisa et l'oxygène réapprovisionnait >>> concordance des temps dans la même phrase, à modifier à présent correctement ses poumons.
« Qu'est-ce qu'ils voulaient ? hasarda Holloway en suivant du regard le vol de l'aéronef qui s'éloignait
-Une enquête de routine, rien de plus. » dit son collègue en ramassant son veston sur le dossier d'une chaise.
Fort heureusement pour lui, Georges était peut être fort dans le monde des lettres mais il ne connaissait apparemment rien des uniformes des auxiliaires de l'Ordre. Le borsalino ne l'avait pas inquiété outre mesure, au grand soulagement du professeur de Sciences-Humaines qui ne désirait nullement lui relater son ancienne vie. Georges avait beau être l'un de ses plus proches amis, il ne doutait en rien de sa carrière au service de l'Ordre >>> pas chouette ça: ignorait tout de sa carrière passée au service de l'Ordre et il en était mieux ainsi. Verrouillant la porte derrière lui, Deep accompagna son compagnon jusqu'à l'aéronef, sa malette en cuir sous le bras. Il se rappela soudain qu'une inspection du rectorat devait s'effectuer dans son cours de la matinée. Les deux auxiliaires avaient réussi à lui faire oublier cet élément capital de sa vie enseignante. Les deux battants transversaux de l'appareil se soulevèrent et les deux professeurs s'y introduisirent lestement. Deep voyait bien que son collègue ne comptait pas en rester là après ce qu'il venait d'apercevoir mais Georges se tut et démarra l'engin en actionnant une manette digitale du tableau de bord. Il alluma l'auto-radio et La Marilyn, sa chanteuse de cabaret préférée, reprit ses chansonnettes accompagnées au piano. Elle avait été la seule capable de le détendre jadis et elle le resterait encore longtemps. Si Georges ignorait le reste, il savait ça de son ami.


Pas mal du tout!
Pour le peu que j'ai pu lire de VVL, c'est vrai que les hommes de l'Ordre ressemblent beaucoup aux Agents de ton livre précédent. Mais il y a eu du changement dans ton style d'écriture, ce qui est normal. L'écriture évolue avec le temps.

Maintenant, au point où on en est, je crois qu'on attend tous la suite...
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Message  Tsumïre Jeu 26 Mar 2009 - 16:29

J'ai fini la correction du premier extrait, je poste juste pour prévenir.
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Message  Pacô Ven 27 Mar 2009 - 17:21

Bon j'vais modifier tout ça Wink.
Tsümire: Pour les doubles-espaces, je peux peut être l'expliquer. Je suis sur Word Pad, patientant avec difficulté mon microsoft word... et forcément, il n'y a déjà pas de correcteur d'ortho, et encore moins de truc qui signale les double-espaces --".
Pour ce qui est de changer de point de vue au niveau des personnages, mes goûts sont carrément à l'inverse de toi ma chère Tsümire Razz. J'ai horreur (mais vraiment ^^) de rester sur un même et unique personnage, aussi bien sur ses pensées, que sur son caractère. On a l'impression de ne finalement ne découvrir qu'un seul guss... et ça, j'aime pas. Quand je lis une fiction, je veux découvrir les pensées de l'ensemble des personnages, et pas uniquement que d'un... car ça fausse l'avis général sur l'époque, l'univers etc... dans lesquels l'aventure se passe.

Sinon, pour les paragraphes... Je sais, j'avoue. Mais je vois très mal faire des alinéas dans ce passage. Tout simplement parce qu'ils paraîtraient complètement débiles et maladroits. Mais à l'avenir, je tenterai de remédier à ça en cherchant des raisons pour sauter des lignes (parce que bon, c'est sûr que pour un forum, un pavé c'est chiant. Mais dans un bouquin... on y fait pas vraiment gaffe... enfin encore une fois, c'est un avis personnel ^^).

Barbara:
Tu devrais étoffer le passage où elle se souviens du passé, j'aimerais en savoir un peu plus.

Bah là non Smile. Au contraire ^^. A l'inverse de toi, je ne divulguerai de ce qu'il s'est passé "avant". Parce que c'est justement là que sera basé un peu toute l'intrigue (ou une bonne partie...). Et plus le mystère planera, plus l'ambiance du scénario en sera bonifié. Par contre, pour les auxiliaires, si tu avances plus loin dans VVL, tu verras qu'il se détache pas mal des agents. Leur allure peut être similaire, mais leur éthique sera grandement différente.

Maeror:
L'intervention de MacLafey dans son quotidien, une décennie plus tard, l'avait totalement bouleversée.
J'avoue ne pas saisir ce qui est dérangeant... Embarassed . Chloé est bouleversée d'avoir été chamboulée par le retour de MacLafey dans sa vie, dix ans après la fameuse aventure qui a failli tous les perdre. Comment devrais-je reformuler alors?

Kirlim: Oui, pour les "elle" j'essaierai d'en enlever quelques uns Smile.
Aussi un autre truc, je trouve que tu ne parles pas assez des modifications qu'il y a dans la maison par rapport à notre époque, quelqu'un qui lit rapidement ton texte ne doit pas savoir que c'est de la SF pour le moment, il doit juste se dire : baah, c'est sûrement de la fantasy.
Voilà, je corrige le suivant cette nuit.
C'est voulu Smile. Ce n'est pas de la SF à la Star Wars et encore moins de la SF comme VVL. La ville de Denzer n'a jamais existé et le monde sur lequel évolue Chloé, MacLafey, Oscar et les auxiliaires n'a rien du tout avoir avec le nôtre. Et je joue, un peu comme l'a dit Maeror dans l'un de ses messages, sur du steampunk. Un art qui mélange XIXème et futurisme. Donc c'est un monde qui a évolué selon ses principes, selon ses méthodes, selon ses inventions et il peut avoir des retards et des avancées par rapport à nous Wink (ce qui 'marrange grandement par rapport à VVL).

Sinon, j'vais essayer de poster la suite ce soir. M'enfin, je reviens de l'internat et j'ai pas trop eu le temps d'écrire pendant la semaine (oui je dois me faire battre). Et le peu que j'ai écris consistait à des bribdes minables concernant VVL...
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Message  Maeror Ven 27 Mar 2009 - 17:42

Le dernier extrait est, je trouve, le meilleurs des trois que tu as postés. J'aime beaucoup, l'écriture est plus fluide qu'au début. Il y a par contre quelques fautes (même moi je les ai repéré, c'est pour dire lol! ). Les auxiliaires ont cette fois une vrai présence, bien que la tension ne soit pas insoutenable Razz
Voilà, je crois que j'ai fait le tour =)

Ah ! Si, un autre truc :
Avec cette phrase là :
Il ne doutait pas que les deux auxiliaires connaissaient parfaitement sa fonction, son statut social, son salaire, ses amis, ses liens de parenté et tout ce qui pouvait tourner autour de lui.
Tu pourrais donner un petit effet comique qui pourrait être plaisant, sans dénaturer l'ambiance du roman. Je pense pas que tu ais besoin de moi pour voir de quoi je veux parler Smile

Et sinon :
risqua t-il après plusieurs minutes de silence soutenu.
Plusieurs minutes ? C'est vraiment long, surtout en silence. Je pense que "plusieurs secondes" serait plus approprié Wink
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