Commentaires "L'accéléro...machin"

Vos commentaires me sont précieux pour améliorer mon écriture. Merci d'avance

Pour lire la nouvelle, c'est ici : https://imperialdreamer.1fr1.net/nouvelles-f120/l-acceleromachin-t2713.htm

J'ai lu.

Je ne pourrais pas te fournir de corrections orthographique, syntaxique et typographique aussi poussée que celle De Azul, Barbara ou Pacô mais je vais tacher de souligner deux ou trois petits trucs.

Pour les tirets des dialogues évite le tiret du six mais utilise le demi cadratin (Alt + 0151) : —

« Regarde, papy !!! »

Évite les 3 points d'exclamation, un seul suffit amplement.

Puis coup peut-être ton texte en deux partie, histoire de faciliter la lecture et surtout la correction.

J'aime bien les mises en abyme et les tranches de vie donc rien à redire sur le sujet en tant que tel. La seule chose qui m'a un peu gêné ce sont les digressions du début du texte :

François de la Buissière était alors célibataire. Beau brun au visage tranquille, aucune de ses maîtresses n’avait atteint son cœur. Pas assez de temps, sans doute. Pas assez de disponibilité. De ses bruns yeux rieurs, il avait regardé nonchalamment passer les femmes dans sa vie avec une forme de désinvolture laissant soupçonner quelque blessure non refermée. Pourtant la solitude avait pesé lourd durant ces premières années qu’il sillonnait le ciel des Caraïbes. Oui, totalement seul. Malgré ses airs endurcis, malgré ce regard neutre sur les choses et les gens qu’il rencontrait, François ne supportait pas la mort de sa mère et il se sentait orphelin plus qu’il ne voulait l’admettre. Il n’y avait plus de femme dans sa vie.

Mais c’est son caractère qui le séduisait le plus ; Une âme toute en nuance, oscillant entre vivacité et retenue, rire et sérieux, profondeur et légèreté, tendresse et fermeté, provocation et effacement. Quel mystère fascinant se tenait devant lui ! Tout comme l’antique reine, ses parents l’avaient appelée Saba. Ils n’avaient pu faire meilleur choix. Elle était à elle seule l’essence même de la Féminité, un recueil de la beauté exotique. Son prénom et ses origines ne pouvaient pas ne pas lui évoquer quelque secret et troublant émoi. Serait-ce « Elle », sa reine élue ?

- Salut Sam. Quelque chose de particulier ?
Sam se gratte la barbe.
- Bah. Heuaaa, Voilà. Hem. On a filé notre satellite aux Américains.
- Hein ? Qu’est que ce c’est que cette histoire ? Raconte-moi ça !
- Eh ben comme le leur est en panne, « ils » nous ont demandé de déplacer le nôtre, là-haut (il pointa le ciel du doigt) de façon à ce qu’il puisse couvrir la Floride pour prévenir les ouragans. Ils nous le louent très cher, alors on n’a pas refusé. Par solidarité, tu comprends ?
- Bon. En clair ça veut dire quoi ? Qu’on a plus de protection météo ?
- Si, si ! Enfin non... En clair, ça veut dire qu’on est marron.
- Marron ? Toi et moi, marron ! Ah, ah ! Ça m’étonnerait !

Peut-être que cet échange pourrait se résumer en une phrase. Vu que ce sont des banalité de pilote de ligne il n'est peut-être pas vital d'en faire un dialogue. Mais c'est toi qui voit.

Je ne suis pas météorologue mais un cyclone apparait si subitement ? D'accord, les pilotes savent qu'il y a une tempête mais c'est pas des trucs qui surgissent aussi vite , non ? À vérifier peut-être.

C'est quoi cette fin J.B ?
Tu t'es pas foulé !^^ Autant l'idée du coup de foudre est sympa ( coup de foudre sentimental et coup de foudre sur l'avion) mais le retour à l'action principale est bâclée. Je ne sais pas quelle était ton intention quand tu as écrit cette nouvelle mais je crois que ta fin mérite d'être soignée même si le coup de l'accéléromètre n'est qu'un prétexte.

Mon avis final est mitigé. Autant faire partager ton expérience de pilote est enrichissant mais cela ne suffit pas pour faire une bonne nouvelle. Ton expression est claire et correcte, c'est agréable de te lire et de profiter de ton univers d'aviateur mais c'est le style qui fait défaut. Je pense que c'est peut-être l'axe que tu devras choisir pour améliorer ta nouvelle : le fond, l'histoire en elle même est intéressante mais c'est la mise en forme qui pêche un peu. Je crois qu'avec d'autres commentaires et du travail sur ta nouvelle tu parviendras à quelque chose de vraiment sympa.

Bonne continuation

domingo a écrit:J'ai lu. Merci. A 3h du mat, t'as du mérite javascript:emoticonp('')

Je ne pourrais pas te fournir de corrections orthographique, syntaxique et typographique aussi poussée que celle De Azul, Barbara ou Pacô mais je vais tacher de souligner deux ou trois petits trucs.

Pour les tirets des dialogues évite le tiret du six mais utilise le demi cadratin (Alt + 0151) : —

« Regarde, papy !!! »

Évite les 3 points d'exclamation, un seul suffit amplement.
Juste!

Puis coup peut-être ton texte en deux partie, histoire de faciliter la lecture et surtout la correction.

J'aime bien les mises en abyme et les tranches de vie donc rien à redire sur le sujet en tant que tel. La seule chose qui m'a un peu gêné ce sont les digressions du début du texte :

François de la Buissière était alors célibataire. Beau brun au visage tranquille, aucune de ses maîtresses n’avait atteint son cœur. Pas assez de temps, sans doute. Pas assez de disponibilité. De ses bruns yeux rieurs, il avait regardé nonchalamment passer les femmes dans sa vie avec une forme de désinvolture laissant soupçonner quelque blessure non refermée. Pourtant la solitude avait pesé lourd durant ces premières années qu’il sillonnait le ciel des Caraïbes. Oui, totalement seul. Malgré ses airs endurcis, malgré ce regard neutre sur les choses et les gens qu’il rencontrait, François ne supportait pas la mort de sa mère et il se sentait orphelin plus qu’il ne voulait l’admettre. Il n’y avait plus de femme dans sa vie.

Mais c’est son caractère qui le séduisait le plus ; Une âme toute en nuance, oscillant entre vivacité et retenue, rire et sérieux, profondeur et légèreté, tendresse et fermeté, provocation et effacement. Quel mystère fascinant se tenait devant lui ! Tout comme l’antique reine, ses parents l’avaient appelée Saba. Ils n’avaient pu faire meilleur choix. Elle était à elle seule l’essence même de la Féminité, un recueil de la beauté exotique. Son prénom et ses origines ne pouvaient pas ne pas lui évoquer quelque secret et troublant émoi. Serait-ce « Elle », sa reine élue ?

- Salut Sam. Quelque chose de particulier ?
Sam se gratte la barbe.
- Bah. Heuaaa, Voilà. Hem. On a filé notre satellite aux Américains.
- Hein ? Qu’est que ce c’est que cette histoire ? Raconte-moi ça !
- Eh ben comme le leur est en panne, « ils » nous ont demandé de déplacer le nôtre, là-haut (il pointa le ciel du doigt) de façon à ce qu’il puisse couvrir la Floride pour prévenir les ouragans. Ils nous le louent très cher, alors on n’a pas refusé. Par solidarité, tu comprends ?
- Bon. En clair ça veut dire quoi ? Qu’on a plus de protection météo ?
- Si, si ! Enfin non... En clair, ça veut dire qu’on est marron.
- Marron ? Toi et moi, marron ! Ah, ah ! Ça m’étonnerait !

Peut-être que cet échange pourrait se résumer en une phrase. Vu que ce sont des banalité de pilote de ligne il n'est peut-être pas vital d'en faire un dialogue. Mais c'est toi qui voit.

Je ne pense pas car j'essaye d'amener ici l'information que ça ne va pas se passer comme prévu. En revanche, c 'est peut-être un peu abscons. Je vais revoir ça.

Je ne suis pas météorologue mais un cyclone apparait si subitement ? D'accord, les pilotes savent qu'il y a une tempête mais c'est pas des trucs qui surgissent aussi vite , non ? À vérifier peut-être.

Si l'histoire est totalement fictive, elle s'appuie évidemment sur certains trucs que j'ai vécu (pas l'accident, heureusement!). C'est le cas de cette tempête qui s'est transformée en cyclone sans que le météorologiste puisse le prévoir par manque d'informations. En effet un cyclone a toujours pour origine une tempête "banale" qui finit par devenir un système organisé, sous certaines conditions climatiques. Un satellite permet de le prévoir... à condition d'en avoir un... d'où le dialogue (maladroit apparemment) avec le météorologiste qu'il ne peut pas fournir l'information demandée.

C'est quoi cette fin J.B ?
Tu t'es pas foulé !^^ Autant l'idée du coup de foudre est sympa ( coup de foudre sentimental et coup de foudre sur l'avion) mais le retour à l'action principale est bâclée. Je ne sais pas quelle était ton intention quand tu as écrit cette nouvelle mais je crois que ta fin mérite d'être soignée même si le coup de l'accéléromètre n'est qu'un prétexte.



Mon avis final est mitigé. Autant faire partager ton expérience de pilote est enrichissant mais cela ne suffit pas pour faire une bonne nouvelle. Ton expression est claire et correcte, c'est agréable de te lire et de profiter de ton univers d'aviateur mais c'est le style qui fait défaut. Je pense que c'est peut-être l'axe que tu devras choisir pour améliorer ta nouvelle : le fond, l'histoire en elle même est intéressante mais c'est la mise en forme qui pêche un peu. Je crois qu'avec d'autres commentaires et du travail sur ta nouvelle tu parviendras à quelque chose de vraiment sympa.

Hum! Je vais y réfléchir tranquillement. Ça m'interpèle, ce que tu me dis là. Merci encore pour ton analyse.

Bonne continuation

Salut !

Je vais commencer par te donner mon impression générale sur ton texte, et je creuserai ensuite dans les détails.
J'ai bien aimé cette nouvelle du fait de la précision de tes descriptions concernant le domaine de l'aviation. Les sensations pénètrent le lecteur au point de l'aspirer dans la panique qui règne dans l'avion, beau travail. Beaucoup d'émotion, et malgré quelques petits points négatifs, mon impression de ta nouvelle reste positive.


Passon maintenant à un commentaire un peu plus détaillé.


Le titre renvoyant aux paroles du petit-fils donnent une première idée plutôt légère de l'objet, mais ça devient dramatiquement ironique dans la suite du texte, j'aime bien ce décalage, de même que la description de ce que ressent François quand il voit l'objet.


Une vapeur odorante agréable envahit ses neurones, faite de fragrances subtiles, mélange d’épices, de safran, de raisin. De musc et aussi, remarqua-t-il, et même d’un fond proustien de caoutchouc et de kérosène brûlé.
J'adore ! On croirait lire un bout de Correspondances, de Baudelaire !


Le premier vrai contact avec Saba me laisse un goût de déjà-vu, ça ressemble aux séries américaines, c'est dommage... J'aurai peut-être préféré qu'il la voie seule à s'affairer et qu'il aille la rejoindre, qu'ils se croisent par hasard dans un ascenseur, ou un truc comme ça.


François se répandit en excuses. « Avait-elle mal ? Où l’avait-il cogné ? Là ? Ho ! Vraiment désolé, c’est un endroit si sensible – et si beau, a-t-il peut-être bafouillé. Puis-je me faire pardonner ? »
Quant à ce passage, je pense que les guillemets sont de trop ou qu'une partie de la phrase est mal tournée. Je ne sais pas comment l'expliquer, je te montre donc ce que j'aurai écrit, ce sera plus clair.

->Avait-elle mal ? Où l'avait-il cognée ? Là ? Ho ! Vraiment désolé, c'est un endroit si sensible- et si beau, avait-il peut-être bafouillé. Pouvait-il se faire pardonner ? ou alors << Puis-je me faire pardonner ?>>



La description physique et caractérielle de Saba est poétique et très bien écrite, j'aime beaucoup, pour moi, il n'y a rien à y changer ! Cependant, j'aurais aimé connaître un peu plus les sentiments qu'éprouve François quand elle le laisse en attente de sa réponse, en savoir un peu plus.


La description de l'enfer météorologique qu'ils traversent est également très bien construite, bravo ! Même si je ne connais pas avec exactitude ce genre de phénomène, je trouve ça très réaliste et scotchant !


- On n’est pas sorti de l’auberge ! Je comprends, maintenant ! C’est un cyclone, que nous avons traversé, s’exclama François. La tempête s’est transformée en cyclone !
Il se pencha vers le pare-brise, puis désignant le ciel :
- Nom de Dieu ! On est dans l’œil ! On est au centre, tu comprends ? On n’est pas sorti de l’auberge ! Y a intérêt à faire fissa ! Si on est encore en l’air quand il revient, on est foutu !
Attention à la répétition, même si c'est espacé par une autre phrase, on l'entend 2 fois.


Sa tête pointait vers l’œil menaçant du cyclone, le regard vide. Elle souriait.
Même en adepte de noirceur Burtonienne, le fait qu'elle sourie n'apporte pas tant de beauté que ça à sa mort. En fait, étant donné les circonstance désastreuses de sa mort, je ne vois pas comment un sourire aurait pu naître sur ses lèvres avant de partir. D'autant plus qu'elle est morte lorsque la queue de l'appareil s'est détachée. Pour moi, il aurait été plus logique de trouver un rictus de terreur sur son visage, ou à la limite, le calme plat du sommeil... Je comprends que tu l'aies fait sourire du fait de sa beauté divine, mais je trouve que ça ne colle pas car c'est quand même une mort violente qu'elle à trouvé. Et pour finir (après, je lui fous la paix à Saba, promis !) j'aurais aimé une description un peu plus détaillée de son corps. Est-elle blessée ? Ses doigts sont-ils crispés sur l'accoudoir ? Sa beauté a-t-elle survécu à l'accident ?


On imagine bien que cet homme brisé par la vie n'a pu sortir intact de cet accident. Je pense aussi qu'il doit culpabiliser par rapport aux femmes qu'il a aimé à la folie puisqu'elles sont mortes (sa mère, Saba), il a du rester depuis cet accident très froids avec la gente féminine, c'est ce qui fait que ce personnage est rendu attachant à mes yeux, parce qu'il paraît maudit alors qu'il n'avait rien demandé à personne.


Voilà ! Pardon d'être aussi chiante, mais au fond,j'ai beaucoup aimé ta nouvelle !

Vraiment très sympa, ta réponse. Même si je ne suis pas ici pour venir chercher des compliments, lorsqu'il y en a, ça fait toujours plaisir.

Tu as fait des remarques très pertinentes. Je vais y réfléchir.

C'est une belle analyse, que tu as faite là.

Bonne soirée.