Amours.

C’est indéniable. Plus on avance, plus on recule. Un pas en avant, deux pas en arrière. Chaque tentative est vaine. Retour à la case départ. Et c’est reparti. Allez en prison, ne passez pas par la case départ. Retour en arrière.
Les secondes, les minutes, les heures, les jours s’égrènent, se suivent et se ressemblent. Tous ont la même couleur, la même odeur, la même teneur. Ternes, insipides, fades. Des visages qui apparaissent et disparaissent aussitôt. Des émotions qui me traversent sans s’éterniser.
La tempête a laissé place à un léger souffle qui s’épuise. L’incendie a été remplacé par une étincelle qui s’éteint. A petit feu.
Le vide s’étend, devient néant, avale tout ce qui m’entoure, tout ce qui reste, au fur et à mesure que le temps passe. Et bientôt la blanche colombe devient noir corbeau. La princesse retourne à l’état de grenouille. Le prince charmant n’est qu’un mythe.
Les nuits sont de plus en plus noires. L’aube de la nuit devient redoutable. Les ombres se réveillent et m’assaillent, se lèvent et m’attaquent. Elles m’entourent, m’habitent, me hantent… Mes démons intérieurs. Mes fantômes de la nuit.
Ces larmes qui creusent leur lit sur ma peau, ces marques qui me lacèrent le cœur.
Une plaie béante qui ne cesse de s’ouvrir, des cris étouffés qui se meurent.
Mon souffle s’accélère, le flot de mon sang se perd. Où suis-je ? Qui suis-je ?
Une âme errante qui ne sait où se rendre. Un cri d’alarme qui navigue sans savoir où accoster.
Et bientôt je me perds dans un dédale. Tout se ressemble. Encore. Les nuages, la pluie, la nuit. Le temps poursuit sa course sans attendre.
Ce goût amer qui fait serrer les dents en silence. Cette peur immense qui ronge les sangs en secret.
Les mots s’effacent, pas les blessures. Les souvenirs restent, blessent, brisent.
Un SOS qui traverse faiblement la barrière de mes lèvres, une main qui se tend, quelqu’un qui comprend.
La douleur s’apaise un temps. Se relever et avancer. Toujours. Sans se retourner.
Une statue de sel qui fond peu à peu au Soleil. Un linceul que la Lune éloigne.
Et puis le jour. Enfin. Comme ouvrir les yeux pour la première fois. Découvrir la lumière.
Un léger pincement dans la poitrine, qui prouve que tout n’est pas perdu.
Un chemin abrupt, mais pas insurmontable.
Les premières lueurs d’un espoir qui est resté terré si longtemps.
La chaleur qui fait rosir les joues. Cette pâleur qui disparaît.
La mélancolie laisse place à un sentiment de bien-être qui peine à faire surface.
Encore un effort.
Et puis un matin. Comme une renaissance.
Redécouvrir le monde. Redessiner la nature. Réorganiser la vie.
Les dernières noirceurs se dissipent lentement. Mais sûrement.
Un rayon de soleil qui réchauffe le cœur.
Le temps reprend sa course. La vie reprend son cours.
Se lever, sourire, manger, apprécier, dormir. Et tout recommencer.
Une douce musique qui caresse et qui guérit. Ce goût sucré qui éveille les sens. Cette joie qui anime le cœur. Un sentiment de douceur.
Redéfinir ces choses bannies qui faisaient tant souffrir mais qui font tant sourire.
Des sentiments qui renaissent et fleurissent. Un cœur qui bat, un corps qui revit.
Cette candeur délicieuse qui envahit l’esprit et fait rêver.
Le prince charmant n’existe pas. Non, mais il existe mieux.
Ces sentiments qui animent. L’étincelle s’est enflammée, la tempête s’est élancée.
Les jours se succèdent et ne se ressemblent pas. Hauts en couleurs, acidulés, merveilleux.
Adieux rêves éphémères.
Bonjour, Amour.

C’est indéniable. Plus on avance, plus on recule. Un pas en avant, deux pas en arrière. Chaque tentative est vaine. Retour à la case départ. Et c’est reparti. Allez en prison, ne passez pas par la case départ. Retour en arrière.
Les secondes, les minutes, les heures, les jours s’égrènent, se suivent et se ressemblent. Tous ont la même couleur, la même odeur, la même teneur (saveur?). Ternes, insipides, fades. Des visages qui apparaissent et disparaissent aussitôt. Des émotions qui me traversent sans s’éterniser.
La tempête a laissé place à un léger souffle qui s’épuise. L’incendie a été remplacé par une étincelle qui s’éteint. A petit feu.
Le vide s’étend, devient néant, avale tout ce qui m’entoure, tout ce qui reste, au fur et à mesure que le temps passe. Et bientôt la blanche colombe devient noir corbeau. La princesse retourne à l’état de grenouille. Le prince charmant n’est qu’un mythe.
Les nuits sont de plus en plus noires. L’aube de la nuit (l'aube de la nuit, ça n'existe pas ^^) devient redoutable. Les ombres se réveillent et m’assaillent, se lèvent et m’attaquent. Elles m’entourent, m’habitent, me hantent… Mes démons intérieurs. Mes fantômes de la nuit.
Ces larmes qui creusent leur lit sur ma peau, ces marques qui me lacèrent le cœur.
Une plaie béante qui ne cesse de s’ouvrir, des cris étouffés qui se meurent.
Mon souffle s’accélère, le flot de mon sang se perd. Où suis-je ? Qui suis-je ?
Une âme errante qui ne sait où se rendre. Un cri d’alarme qui navigue sans savoir où accoster.
Et bientôt je me perds dans un dédale. Tout se ressemble. Encore. Les nuages, la pluie, la nuit. Le temps poursuit sa course sans attendre.
Ce goût amer qui fait serrer les dents en silence. Cette peur immense qui ronge les sangs en secret.
Les mots s’effacent, pas les blessures. Les souvenirs restent, blessent, brisent.
Un SOS (...pas très heureux dans ce contexte. "appel au secours" "appel à l'aide" ?) qui traverse faiblement la barrière de mes lèvres, une main qui se tend, quelqu’un qui comprend.
La douleur s’apaise un temps. Se relever et avancer. Toujours. Sans se retourner.
Une statue de sel qui fond peu à peu au Soleil. Un linceul que la Lune éloigne.
Et puis le jour. Enfin. Comme ouvrir les yeux pour la première fois. Découvrir la lumière.
Un léger pincement dans la poitrine, qui prouve que tout n’est pas perdu.
Un chemin abrupt, mais pas insurmontable.
Les premières lueurs d’un espoir qui est resté terré si longtemps.
La chaleur qui fait rosir les joues. Cette pâleur qui disparaît.
La mélancolie laisse place à un sentiment de bien-être qui peine à faire surface.
Encore un effort.
Et puis un matin. Comme une renaissance.
Redécouvrir le monde. Redessiner la nature. Réorganiser la vie.
Les dernières noirceurs se dissipent lentement. Mais sûrement.
Un rayon de soleil qui réchauffe le cœur.
Le temps reprend sa course (tu n'as jamais dit qu'il s'était arrêté... ^^). La vie reprend son cours.
Se lever, sourire, manger, apprécier, dormir. Et tout recommencer.
Une douce musique qui caresse et qui guérit. Ce goût sucré qui éveille les sens. Cette joie qui anime le cœur. Un sentiment de douceur.
Redéfinir ces choses bannies qui faisaient tant souffrir mais qui font tant sourire.
Des sentiments qui renaissent et fleurissent. Un cœur qui bat, un corps qui revit.
Cette candeur délicieuse qui envahit l’esprit et fait rêver.
Le prince charmant n’existe pas. Non, mais il existe mieux.
Ces sentiments qui animent. L’étincelle s’est enflammée, la tempête s’est élancée.
Les jours se succèdent et ne se ressemblent pas. Hauts en couleurs, acidulés, merveilleux.
Adieux rêves éphémères.
Bonjour, Amour.

L’incendie a été remplacé par une étincelle qui s’éteint.

MrSonge a écrit:Par là où elle l'a envoyé... xD

Pacô a écrit:Et tu lui as envoyé à ce "quelqu'un" ?
Et comment l'a t-il reçu ?

MrSonge a écrit:...coulé ?

MrSonge a écrit:Je suis trop bon !!! xD

S'il a été touché, coulé, on peut même dire qu'il aura été au fond des choses... hum.

Pacô a écrit:Un bon petit gars.

Pacô a écrit:Tu en as d'autres comme ça Eléa ? =)

MrSonge ou la personne à qui j'ai écrit ça ? Dans le premier cas, je veux bien, dans le deuxième... (Je t'en ai vaguement parlé).