[Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
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Dernière édition par MémoireDuTemps le Lun 19 Déc 2011 - 22:32, édité 2 fois
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Coucou
Son regard bleu me fascine ; il..." C'est juste un exemple pas terrible pour te montrer comment dynamiser, rentre actif ton sujet : le personnage. Et rendre vivante ta description
Et là en plus, il se réveille donc, pas même sur qu'il puisse faire l'enchainement logique...
C'est p'tre pas le bon mot pour parler d'une érection... ça évoque plutôt le contraire, même !
En fait, là ça me donne l'impression que tu reprends un point de vue omniscient. Alors qu'on est dans celui du garçon. Il me semble qu'il devrait plus s'interroger,r éagir, à ce changement de ton... et non pas l'énoncer comme ça, comme unf ait certain...
Et on devine que l'autre monte à droite tout seul...
ps : je en vois pas bien l'utilité des notes : ça fait très bouquin universitaire. Si tu veux faire un clin d'oeil à un film, faut t'arranger à ce que cela soit fair de façon littéraire,s ans les gros sabots... Quand je lis ça, j'oublie l'histoire, le récit, je redeviens Hélène en train de lire un texte sur un ordinateur, obligée de changer d'onglet sur son navigateur pour retrouver la note... Bref, tu me sors de l'histoire que tu es en train de me raconter...
J'y retourne
Et tu vois, je doute que dans un tel état, onf asse l'inventaire de tous ces éléments physiques : on est attiré par un ou deux détails : allez basiquement chez les mecs : les seins, le pubis, les fesses... et le reste, les petits trucs, ça vient au fur et à mesure... avec le toucher, le gout, l'odorat, durant les caresses, les baisers...
Perso, je préfère éviter de décrire tout cela, ça devient très vite ridicule, j'ai toujours l’impression, surtout quand ils 'agit d'une personne du sexe opposé au sien... et même pour une femme, décrire les sensations du sexe oral, mouairf... mais ça c'est perso.
ttention au participe présent.
Bon même remarque que plus haut sur le nom des organes génitaux; Que je trouve très laids et anti-sensualité Pis bon, je ne crois pas qu' à un tel moment, un jeune homme songe à ses gonades et à sa prostate ( on demandera l'avis de ces monsieurs, mais perso, je ne songe pas à mon utérus au moment fatidique ; ) )
Voilou !
Bon, j'ai été sévère par moments. Ceci dit, ton texte m'a tenu jusqu'au bout malgré tout et j'aime l'idée de base de ton récit.
Quelques soucis techniques sans gravité : l'abus de participes présents et de verbe parasites comme sentir, sembler.
Mais sinon, le principal problème que je trouve dans ce chapitre, c'est le manque d'émotions, de sentiments de ton narrateur. Tu n'arrives pas à nous les transmettre. Tu le fais nous énumérer des faits froidement. Ca manque cruellement de vie. Tu écris à la première personne, ça doit de te permettre de plonger dans les tripes, la cervelle de ton personnage. Tu y arrives à un moment dans la scène de sexe, sur la fin. Mais sinon, tout ce qui précède est assez froid. tu sépares action et réflexion. et les réflexions sont énoncées abruptement. en fait, tu écris comme si c'était d'un point de vue omniscient, extérieur.
Je ne peux que te dire une chose : assume le "je", plonge dans ce personnage,dans son intimité. C'est tout bête, mais dire bas-ventre ou gonades, non... demande toi comment il surnomme son zizi ce garçon ! Popol ? sa queue ? sa bite ? son sexe ? s'il est plus pudique , plus poli ?
Tu vois ?
J'espère avoir pu t'être utile
J'ai buté sur semi-endormi, ça me fait penser à semi-remorque, on dit plutôt à moitié endormi, non ? attention, ce n'est jamais très heureux le voisinage d'une subordonnée "qui" avec un participe présent. Un peu lourd à lire...
Semi-endormi, je réagis avec retard et j’ai un mouvement de recul en découvrant que la personne qui vient d’ouvrir les volets n’est pas ma mère.
Ta description est très passive, pas dynamique et ça se traduit par tous ces auxiliaires utilisés en verbe... Tu vois, personnellement si je prends la 3eme phrase j'aurais écris :C’est une femme assez jeune, plutôt petite, mince, blonde, les cheveux coupés à la Louise Brooks. Elle est habillée d’escarpins rouge sang, d’une mini-jupe plissée du même rouge et d’un chemisier blanc. Je suis fasciné par son regard bleu qui semble voir en moi bien au-delà de mes yeux étonnés. J’ai la sensation d’être dans l’instant totalement réveillé et en pleine euphorie.
Son regard bleu me fascine ; il..." C'est juste un exemple pas terrible pour te montrer comment dynamiser, rentre actif ton sujet : le personnage. Et rendre vivante ta description
Le participe présent dans un dialogue, ça ne sonne pas très juste... Tu ne dis pas : étant en retard pour aller au boulot, je me suis trompée de chaussettes ? Tu dis : j'étais tellement à la bourre, que je me suis gouré de chaussettes...
— Justement, n’étant pas prêt, j’avais décidé hier de laisser tomber. Comment savez-vous ça ? Qui vous a ouvert la porte ? Qu’avez-vous fait à ma mère ?
Et là en plus, il se réveille donc, pas même sur qu'il puisse faire l'enchainement logique...
Peut-être un gout personnel, mais quand j'écris à la première personne j'évite la plupart du temps ces verbes de perception : regarder, entendre, sentir, et je apsse directement à l'action, la sensation. "Elle s'approche du lit". On devine qu'il la regarde faire, non ? et ça allège la phrase...
Je la regarde lorsqu’elle s’approche du lit : je ne ressens aucune crainte et je lui fais confiance sans raison logique.
Hum... un drap c'est fait pour donner de la chaleur, sous entendu il fait plus frais au dessus ( testé et approuvé ! quand je repousse les draps, j'ai froid ! ) Donc il ne peut recouvrir la chaleur nocturne, à la limite emprisonner sa propre chaleur, non ?
Elle retire d’un mouvement le drap qui me recouvrait de la chaleur nocturne.
Mouais... bon déjà, je ne crois pas qu'un garçon désigne son sexe avec l'expression bas-ventre. et repli, euh, j'ai eu une image un peu bizarre en tête là...
Je ne porte qu’un tee-shirt qui ne cache rien de mon bas-ventre dénudé et d’un repli d’érection matinale.
C'est p'tre pas le bon mot pour parler d'une érection... ça évoque plutôt le contraire, même !
Sic 'est sur le lit, forcément c'est pas loin de lui, non ? a coté de moi me semble superflu dans ce cas.
Elle jette un slip, un jean et un polo sur le lit à côté de moi, prend le mouchoir en papier qui traînait, humide, sur le drap.
A l'oreille, j'aime pas trop cette phrase... la succession de l le, hu me...
Elle le hume et rit :
Un peu compliquée dans une formulation orale, je trouve... très littéraire.
« Hum ! elle est jolie votre copine, pourquoi vous lui imposez sa sœur dans vos phantasmes, elle seule ne vous suffit pas pour bander ? »
fantasmé cela, c'est un peu maladroit. On dirait qu'elle ça me semble lourd et maladroit aussi... En fait, s'il rougit, on se doute un peu pourquoi donc tu peux passer, je pense directement à la lecture de ses pensées et le lecteur devinera...Je rougis de honte, j’ai fantasmé cela hier soir avant de dormir. On dirait qu’elle lit en moi.
Bizarre comme énoncé : il vient de rougir de honte, comment peut-il sentir d ela complicité à ce moment là...
Son rire devient complice :
En fait, là ça me donne l'impression que tu reprends un point de vue omniscient. Alors qu'on est dans celui du garçon. Il me semble qu'il devrait plus s'interroger,r éagir, à ce changement de ton... et non pas l'énoncer comme ça, comme unf ait certain...
De suite me gêne : formulation familière je crois.
Elle trouve de suite ma voiture garée sur le parking de la cité, l’ouvre sans clef, puis soulève le capot tout en passant un coup de téléphone.
attention aux participes présents.
« Allô ! Deborah […] Tu peux me régler aux petits oignons une Peugeot 106 XSI de… me demande-t-elle en se tournant vers moi.
je bute là aussi : je crois que tu veux en dire trop en une seule phrase. Prends ton temps, découpe et décris. Je ne suis pas sure que changer vers soit correct, en plus. En tout cas ça ne sonne pas très bien, je trouve.
Le moteur démarre tout seul. La jeune femme approche le portable de certaines parties de la mécanique, dont la sonorité change vers un son plus rauque.
répétition de demander.« C’est bon ? demande Odile au téléphone […] Ouille ! 165 chevaux, tu as fait du bon boulot […] Oui, dommage, tu aurais pu faire mieux en plus de temps […] On y va, tu peux me dégager un peu la route de Cergy-Pontoise à Jussieu ? […] Merci ! Bisous […] »
sauf si l'action se passait en angleterre ou en australie, je trouve l'information montez à droite inutile. Et ça rend le dialogue étrange... tu ne dis pas à un ami, monte à droite, non ? tu dis "attends, j'prends le volant !"
« Montez à droite, je conduis. »
Et on devine que l'autre monte à droite tout seul...
En te lisant, je me demandais où en était le narrateur dans tout cela. un peu oublié. tu rattrapes le coup avec cette phrase, mais je trouve ça insuffisant, parachuté. Ton texte manque de sensations, d'émotions,d e réactions du narrateur. il ne fait qu'énoncer des faits. même ses réflexions sont énoncés factuellement... Ca manque de vie.Impressionné par tous ces événements, je n’ose trop parler et m’installe sagement.
Personnellement, j'évite ce genre d'onomatopées dans un dialogue. Ca n'amène rien. Le retour à la narration pour expliquer la surprise, le narrateur décontenancé me semble plus intéressante et plus riche.
— Ah ?
Moui, quand tu es embarqué comme ça, tu ne dis pas tiens : sa vitesse varie de tant à tant : tu t'accroches à ton siège et tu paniques, tu as peur... là encore, on a l’impression d 'être à l'extérieur du narrateur alors qu'au contraire la première personne devrait nous y plonger, dans ses tripes, dans sa cervelle...
Maintenant la conductrice s’approprie la voie sur berges le long de la Seine et zigzague entre les autres véhicules. Deux fois ma 106 se retrouve sur deux roues pour se glisser entre le mur et la file des voitures. La vitesse oscille entre 90 et 180 km/h.
ps : je en vois pas bien l'utilité des notes : ça fait très bouquin universitaire. Si tu veux faire un clin d'oeil à un film, faut t'arranger à ce que cela soit fair de façon littéraire,s ans les gros sabots... Quand je lis ça, j'oublie l'histoire, le récit, je redeviens Hélène en train de lire un texte sur un ordinateur, obligée de changer d'onglet sur son navigateur pour retrouver la note... Bref, tu me sors de l'histoire que tu es en train de me raconter...
J'y retourne
Le problème, tu vois c'est que tu dis qu'il a eu peur, mais tu ne nous l'a pas montré une seule seconde. Show dont't tell ! Parle nous de sa sueur, de ses intestins qui se liquéfient, de ses doigts crispés sur le bord du siège, de la nausée qui le prend quand la voiture frôle la barrière de sécurité...
En sortant de ma voiture, mes jambes flageolent un peu, mais je suis soulagé de n’être plus conduit ainsi.
Tout ça ce sont des exemples intéressants à exploiter, mais là t'en fais un résumé sans saveur, sans émotion... a posteriori.On a risqué pas loin de cent accidents, jamais je n’ai vu une pareille conduite, comme si elle anticipait tout de la trajectoire, des réactions des autres, et les autres justement lui facilitant le passage. À cinq reprises la voiture a été flashée par des radars, elle n’y a prêté aucune attention.
il ne se pose ces questions que maintenant ?Je ne comprends rien à ce qui m’arrive, je ne sais pas pourquoi cette jeune femme a jeté son dévolu sur moi. Qui peut-elle être ? Je ne la connais pas… Pourtant j’ai l’impression d’être avec une amie de toujours, même plus qu’une amie, une véritable directrice de conscience. Comment peut-elle lire ainsi mes pensées les plus profondes ?
comme la vitesse sur le compteur, quel intérêt de préciser cent mètres ?
Odile m’attend à la sortie et m’emmène vers un petit immeuble situé à 100 mètres du métro Jussieu.
cliché l'expression corps de rêve, en forme de poire plutot, sinon je crois qu'ils sont faits à base de poire, les seins
Elle retire ses vêtements et me dévoile un corps de rêve : des seins merveilleux en poire, vrai défi à la gravité, de taille honorable ;
Très catalogue, non, toutes ces énumérations. là encore, sans sentiment, sans émotion. C'est un jeune homme ? mets toi dans sa tête,c e qu'il ressent ? de l'excitation surement ? de l'incrédulité peut-être ?ses tétons pointent vers moi comme une incitation ; je baisse les yeux pour découvrir un ventre plat et musclé, une toison noire parfaitement taillée, des hanches féminines quoiqu’un peu étroites, des petites fesses fermes implantées très haut, des cuisses galbées et des jambes fines et musclées. Elle a de petits pieds adorables.
Et tu vois, je doute que dans un tel état, onf asse l'inventaire de tous ces éléments physiques : on est attiré par un ou deux détails : allez basiquement chez les mecs : les seins, le pubis, les fesses... et le reste, les petits trucs, ça vient au fur et à mesure... avec le toucher, le gout, l'odorat, durant les caresses, les baisers...
point d evue eprso, mais tout ce qui est terme technique en matière de sexualité me semble horriblement laid et éloigne toute sensualité. Tu lui fais dire Quelle sensation ! Bon ben je en crois pas qu'il songe " fellation". si tu veux vraiment à fond dans la description de la scène, et vu ce qui suit, oui, je pense, va dans les sensations. Qu'est-ce que ça lui fait ce geste : le contact des lèvres, de la langue...
Assez intimidé, je retire mes habits, elle s’agenouille à mes pieds et entreprend une fellation en me parlant intérieurement… Quelle sensation !
Perso, je préfère éviter de décrire tout cela, ça devient très vite ridicule, j'ai toujours l’impression, surtout quand ils 'agit d'une personne du sexe opposé au sien... et même pour une femme, décrire les sensations du sexe oral, mouairf... mais ça c'est perso.
S'il ramollit, c'est qu'il est plutôt sage, non ? Je comprends que ça a un rapport avec la phrase qui suit, mais l'enchainement est tel que c'est embêtant à la lecture« Décontractez-vous un peu, je vous sens ramollir. Tiens tiens, vous me surprenez, je vous croyais plus sage… Regarder des jolies filles entravées, ça vous plaît ?
Mouais... est-ce vraiment utile de préciser cela ? Désolée, mais ça me fait juste penser à un film porno là...— Oh oui, dis-je ! »
pas mal, mais encore une fois,c e sont juste des faits bruts, pas d’émotions, de sentiments, on ne sait pas trop ce qu'il en pense. Tu nous dis qu'il est excité, mais on ne le sent pas excité...De magnifiques dessins de jeunes femmes m’apparaissent en pensée, les images envoyées sont très impudiques, très estampes japonaises. Elles sont toutes savamment "nouées", quelquefois suspendues en l’air, attachées à des poteaux, des croix ou chevauchant un tréteau. Petit à petit les images s’enrichissent, les corps se dénudent, des fouets apparaissent et les estampes s’animent. Les lanières s’abattent sur les peaux livrées à leurs morsures, les zébrant de traces qui suivent le modelé des cordes. Je sens l’excitation monter en moi.
Maintenant les images reçues ne sont plus des estampes, mais des femmes réelles, qui gémissent sous les coups des verges qui marquent profondément leur peau. Je ne suis pas loin de jouir. Ses lèvres abandonnent mon sexe ; elle se jette sur le lit, m’offrant son corps.
sembler parasite ta phrase et amoindrit ton propos. Elle s'abandonne est bien plus percutant...
Elle semble s’abandonner aux mouvements synchrones de nos chairs.
euh oui, il n'y a pas pensé avant à sa chérie ?
« Ne vous inquiétez pas, votre copine n’en saura rien. »
résultant ça fait très mathématique... pas très sensuel...
Les sensations résultantes prolongent celles de mon pénis dressé dans son ventre, saisissant dans une même excitation mon pubis, la base de ma verge, mes gonades, ma prostate.
ttention au participe présent.
Bon même remarque que plus haut sur le nom des organes génitaux; Que je trouve très laids et anti-sensualité Pis bon, je ne crois pas qu' à un tel moment, un jeune homme songe à ses gonades et à sa prostate ( on demandera l'avis de ces monsieurs, mais perso, je ne songe pas à mon utérus au moment fatidique ; ) )
participes présents
Elle m’embrasse, me caressant la langue ; le contact est étonnant, me faisant frissonner.
Ce passage est le meilleur que j'ai lu dans ton texte : les émotions se melent à l'action, c'est réussi.Et, incroyable, ses yeux rivés dans mon regard ont changé de couleur, ils ne sont plus bleus, mais noirs comme les miens.
Brutalement, un sentiment d’aimer les autres me submerge : je comprends que tous ont des qualités qu’il me faut respecter et préserver ; je me mets à adorer ma mère tendrement, à comprendre que mon père, sous ses airs de ne pas y toucher, nous chérit plus que tout au monde.
Mais tout cela arrive alors que son contact m’électrise. Je dépasse l’ultime palier et elle me chuchote : « Doux... Doux, soyez doux, encore... continuez encore... encore » et je me surprends en ne me libérant pas.
gné... orgasme sans émission de sperme. Possible ? et en même temps tu dis qu'il attend le plaisir, donc contradictoire... ce n'est pas d'orgasmes dont tu veux parler mais de sensations agréables plutôt...
Mon sexe semble grandir un peu plus dans l’autel de son amour, des orgasmes me parcourent sans jet de sperme, j’ai passion de l’attendre, d’espérer son plaisir, de l’appeler pour qu’il me libère de cette tension inconnue.
lord : à cause des verbes sentir et sembler qui parasitent tout cela : si tu le supprimes, ta phrase gagnera en punch, à mon avis.
Maintenant je sens à son contact que les muscles de son bas-ventre semblent se contracter.
Voilou !
Bon, j'ai été sévère par moments. Ceci dit, ton texte m'a tenu jusqu'au bout malgré tout et j'aime l'idée de base de ton récit.
Quelques soucis techniques sans gravité : l'abus de participes présents et de verbe parasites comme sentir, sembler.
Mais sinon, le principal problème que je trouve dans ce chapitre, c'est le manque d'émotions, de sentiments de ton narrateur. Tu n'arrives pas à nous les transmettre. Tu le fais nous énumérer des faits froidement. Ca manque cruellement de vie. Tu écris à la première personne, ça doit de te permettre de plonger dans les tripes, la cervelle de ton personnage. Tu y arrives à un moment dans la scène de sexe, sur la fin. Mais sinon, tout ce qui précède est assez froid. tu sépares action et réflexion. et les réflexions sont énoncées abruptement. en fait, tu écris comme si c'était d'un point de vue omniscient, extérieur.
Je ne peux que te dire une chose : assume le "je", plonge dans ce personnage,dans son intimité. C'est tout bête, mais dire bas-ventre ou gonades, non... demande toi comment il surnomme son zizi ce garçon ! Popol ? sa queue ? sa bite ? son sexe ? s'il est plus pudique , plus poli ?
Tu vois ?
J'espère avoir pu t'être utile
Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Merci Gavroche !
J'espérais pouvoir terminer mon retour ce soir sur ta bêta-lecture... ce sera trop court...
Alors je vais indiquer ce que j'ai déjà corrigé sur tes conseils avisés... Car bien sûr, quand je ne suis pas d'accord... je commente pourquoi je ne le suis pas... (à propos de rêve connaissez-vous cette phrase "Parce que moi je rêve, moi je ne le suis pas" leitmotiv d'un film classé parmi les 100 meilleurs films par Times magazine... réponse dans mon prochain post... mais cela pourrait s'appliquer à Imperial Dream)
J'en suis dans mes corrections à la scène chaude quand ils se déshabillent... Au fait, à part cela et le chapitre 4, il n'y a pas de sexe dans mon second tome...).
Pourquoi j'ai laissé tel que malgré tes remarques justifiées :
[quote]Je ne porte qu’un tee-shirt qui ne cache rien de mon bas-ventre dénudé et d’un repli d’érection matinale.
Mouais... bon déjà, je ne crois pas qu'un garçon désigne son sexe avec l'expression bas-ventre. et repli, euh, j'ai eu une image un peu bizarre en tête là...
C'est p'tre pas le bon mot pour parler d'une érection... ça évoque plutôt le contraire, même !
Souvent les hommes ont au réveil une érection non contrôlée (enfin c’est ce qu’on m’a dit), cette visite inattendue l’a un peu chamboulé, il a été réveillé en sursaut et est encore allongé, un peu craintif ne sachant pas trop ce qui se passe, ce regard qui le transperce, son sexe est en train de passer d’un état excité involontaire à l’état flasque… et puis encore, j’aime bien mon expression personnelle et plutôt originale… Pour le bas-ventre, je pourrais dire pubis, mais pas un terme cru, ça tu le découvriras si tu suis mon roman : j’évite tous les termes vulgaires quand je peux écrire autrement… il ne s’agit pas pour moi d’appeler un chat un chien mais pas non plus une pine en rut… [/quote]
Merci ... merci et la suite demain !
J'espérais pouvoir terminer mon retour ce soir sur ta bêta-lecture... ce sera trop court...
Alors je vais indiquer ce que j'ai déjà corrigé sur tes conseils avisés... Car bien sûr, quand je ne suis pas d'accord... je commente pourquoi je ne le suis pas... (à propos de rêve connaissez-vous cette phrase "Parce que moi je rêve, moi je ne le suis pas" leitmotiv d'un film classé parmi les 100 meilleurs films par Times magazine... réponse dans mon prochain post... mais cela pourrait s'appliquer à Imperial Dream)
J'en suis dans mes corrections à la scène chaude quand ils se déshabillent... Au fait, à part cela et le chapitre 4, il n'y a pas de sexe dans mon second tome...).
À moitié endormi, je réagis avec retard par un mouvement de recul lorsque je m’aperçois que la personne qui vient d’ouvrir les volets n’est pas ma mère. Je découvre une femme assez jeune, plutôt petite, mince, blonde, les cheveux coupés à la Louise Brooks. Elle est habillée d’escarpins rouge sang, d’une mini-jupe plissée du même rouge et d’un chemisier blanc. Son regard bleu me fascine ; il m’hypnotise par cette impression de voir en moi bien au-delà de mes yeux étonnés. La sensation d’être dans l’instant totalement réveillé me rend euphorique.
— Justement, je n’étais pas prêt et avais décidé hier de laisser tomber. Comment savez-vous ça ? Qui vous a ouvert la porte ? Qu’avez-vous fait à ma mère ?
Lorsqu’elle s’approche du lit, je ne ressens aucune crainte et lui fais confiance sans raison logique.
Elle jette un slip, un jean et un polo sur le lit, se saisit du mouchoir en papier qui traînait humide sur le drap, le hume et rit :
« Hum ! elle est jolie votre copine, pourquoi lui imposer sa sœur dans vos phantasmes, elle seule ne vous suffit pas pour bander ? »
Je rougis de honte… Comment devine-telle mes pulsions érotiques d’hier soir ? Son sourire espiègle devient complice :
Sans hésiter, elle se dirige vers ma voiture garée sur le parking de la cité, l’ouvre sans clef, puis soulève le capot tout en passant un coup de téléphone.
Le moteur démarre tout seul. La jeune femme approche le mobile de certaines parties de la mécanique, dont la sonorité évolue vers une tonalité plus rauque.
« C’est bon ? s’informe Odile au portable […] Ouille ! 165 chevaux, tu as fait du bon boulot […] Oui, dommage, tu aurais pu faire mieux en plus de temps […] On y va, tu peux me dégager un peu la route de Cergy-Pontoise à Jussieu ? […] Merci ! Bisous […] »
« Montez à droite, je conduis. »
Submergé par tous ces événements, je n’ose trop parler et m’installe sagement.
Odile m’attend à la sortie et m’emmène vers un petit immeuble situé près du métro Jussieu.
Pourquoi j'ai laissé tel que malgré tes remarques justifiées :
Elle retire d’un mouvement le drap qui me recouvrait de la chaleur nocturne.
Hum... un drap c'est fait pour donner de la chaleur, sous entendu il fait plus frais au dessus ( testé et approuvé ! quand je repousse les draps, j'ai froid ! ) Donc il ne peut recouvrir la chaleur nocturne, à la limite emprisonner sa propre chaleur, non ?
On est en pleine période d’examens, début juin, il fait très chaud, il s’agit donc plutôt d’échapper à la chaleur et le simple drap sert à isoler… au début de la nuit. Et puis j’aime bien mon expression assez étrange ☺ … et tu n’es pas la première à me le dire, mais je garde mon idée.
[quote]Je ne porte qu’un tee-shirt qui ne cache rien de mon bas-ventre dénudé et d’un repli d’érection matinale.
Mouais... bon déjà, je ne crois pas qu'un garçon désigne son sexe avec l'expression bas-ventre. et repli, euh, j'ai eu une image un peu bizarre en tête là...
C'est p'tre pas le bon mot pour parler d'une érection... ça évoque plutôt le contraire, même !
Souvent les hommes ont au réveil une érection non contrôlée (enfin c’est ce qu’on m’a dit), cette visite inattendue l’a un peu chamboulé, il a été réveillé en sursaut et est encore allongé, un peu craintif ne sachant pas trop ce qui se passe, ce regard qui le transperce, son sexe est en train de passer d’un état excité involontaire à l’état flasque… et puis encore, j’aime bien mon expression personnelle et plutôt originale… Pour le bas-ventre, je pourrais dire pubis, mais pas un terme cru, ça tu le découvriras si tu suis mon roman : j’évite tous les termes vulgaires quand je peux écrire autrement… il ne s’agit pas pour moi d’appeler un chat un chien mais pas non plus une pine en rut… [/quote]
« Montez à droite, je conduis. »
sauf si l'action se passait en angleterre ou en australie, je trouve l'information montez à droite inutile. Et ça rend le dialogue étrange... tu ne dis pas à un ami, monte à droite, non ? tu dis "attends, j'prends le volant !" Et on devine que l'autre monte à droite tout seul... ☺ c’est un détail, il pourrait monter à l’arrière gauche plutôt qu’à la place du mort… vu ce qui va se passer !
En te lisant, je me demandais où en était le narrateur dans tout cela. un peu oublié. tu rattrapes le coup avec cette phrase, mais je trouve ça insuffisant, parachuté. Ton texte manque de sensations, d'émotions,d e réactions du narrateur. il ne fait qu'énoncer des faits. même ses réflexions sont énoncés factuellement... Ca manque de vie. Je comprends oui, c’est un de mes défauts surtout pour cette saga… Il y a des moments plus forts, où je détaille nettement plus, disons qu’ici Sylvain est un peu estomaqué, cela ne fait pas 10 minutes qu’il est levé, il est submergé par cette énergie, n’a pris ni douche, ni café… D’autre part ne pas oublier que mes Princesses ont le pouvoir de faire ce qu’elles veulent du cerveau des humains et notamment de les submerger afin qu’ils évitent de se poser pour réfléchir… Mais plutôt qu’impressionné je modifie le verbe
— Ah ?
Personnellement, j'évite ce genre d'onomatopées dans un dialogue. Ca n'amène rien. Le retour à la narration pour expliquer la surprise, le narrateur décontenancé me semble plus intéressante et plus riche. En général moi aussi… mais là il est conduit par une folle du volant et il se demande quand l’accident va arriver,… Je pourrais lui faire dire : il n’y pas le feu, vous allez un peu vite quand même, si j’arrive trop tard, ce n’est pas si grave…
Maintenant la conductrice s’approprie la voie sur berges le long de la Seine et zigzague entre les autres véhicules. Deux fois ma 106 se retrouve sur deux roues pour se glisser entre le mur et la file des voitures. La vitesse oscille entre 90 et 180 km/h.
Moui, quand tu es embarqué comme ça, tu ne dis pas tiens : sa vitesse varie de tant à tant : tu t'accroches à ton siège et tu paniques, tu as peur...
Ca m’est arrivé (dans les deux positions !) et la seule référence est justement le compteur
… là encore, on a l’impression d 'être à l'extérieur du narrateur alors qu'au contraire la première personne devrait nous y plonger, dans ses tripes, dans sa cervelle...
et Odile lui répondrait «J’ai peur quand je ne conduis pas☺»
ps : je en vois pas bien l'utilité des notes : ça fait très bouquin universitaire
(ce peut être un sujet de discussion… je ne sais pas si je les mettrai en fin de chapitre ou de livre, mais c’est je pense indispensable et honnête quand on se réfère à quelque chose et aussi d’ailleurs légal… l’autre jour j’ai lu un texte où une scène était ouvertement reprise d’un film (deux sœurs dont l’une pense de l’autre «peste, peste») et l’auteur me répond qu’elle n’a pas vu ce film ce qui est forcément faux et cela s’appelle plagiat…
. Si tu veux faire un clin d'oeil à un film, faut t'arranger à ce que cela soit fait de façon littéraire,s ans les gros sabots non en ce qui me concerne ce ne sont que des influences souvent lointaine mais j’y ajoute mon grain de sel perso... Quand je lis ça, j'oublie l'histoire, le récit, je redeviens Hélène en train de lire un texte sur un ordinateur, obligée de changer d'onglet sur son navigateur pour retrouver la note... Bref, tu me sors de l'histoire que tu es en train de me raconter...
Bon peut-être tout ajouter en fin alors et à la fin préciser où se situe la scène.
J'y retourne moi aussi
En sortant de ma voiture, mes jambes flageolent un peu, mais je suis soulagé de n’être plus conduit ainsi.
Le problème, tu vois c'est que tu dis qu'il a eu peur, mais tu ne nous l'a pas montré une seule seconde. Show dont't tell ! Parle nous de sa sueur, de ses intestins qui se liquéfient, de ses doigts crispés sur le bord du siège, de la nausée qui le prend quand la voiture frôle la barrière de sécurité... si un peu plus haut «Je n’en mène pas large, surtout que…» …
On a risqué pas loin de cent accidents, jamais je n’ai vu une pareille conduite, comme si elle anticipait tout de la trajectoire, des réactions des autres, et les autres justement lui facilitant le passage. À cinq reprises la voiture a été flashée par des radars, elle n’y a prêté aucune attention.
Tout ça ce sont des exemples intéressants à exploiter, mais là t'en fais un résumé sans saveur, sans émotion... a posteriori.
Dans une situation pareille tu souhaites surtout que cela se termine … et souvent tu repenses après que tu as été folle de ne pas exiger que le conducteur ralentisse ou te dépose sur le bord de la route…J
Je ne comprends rien à ce qui m’arrive, je ne sais pas pourquoi cette jeune femme a jeté son dévolu sur moi. Qui peut-elle être ? Je ne la connais pas… Pourtant j’ai l’impression d’être avec une amie de toujours, même plus qu’une amie, une véritable directrice de conscience. Comment peut-elle lire ainsi mes pensées les plus profondes ?
il ne se pose ces questions que maintenant ?
Oui, parce qu’il peut enfin un peu réfléchir, ne pas être submergé, affolé par ce qui s’est passé depuis son réveil sans même un croissant pour caler sa faim…
Merci ... merci et la suite demain !
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Juste une petite remarque par rapport à ta réponse à Gavroche (promis dès que j'ai le temps je fais un vrai commentaire)
Ce n'est pas l'érection matinale qui fait étrange, c'est le mot repli. Un repli, ça donne plutôt se replier sur, et pour un zizi, c'est effectivement étrange.
Je ne porte qu’un tee-shirt qui ne cache rien de mon bas-ventre dénudé et d’un repli d’érection matinale.
Ce n'est pas l'érection matinale qui fait étrange, c'est le mot repli. Un repli, ça donne plutôt se replier sur, et pour un zizi, c'est effectivement étrange.
Lou- Shérif(ette)
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
J'avoue, j'ai pensé à Woody Allen et "tout ce que vous voulez savoir sur le sexe..." quand il s'apprête à être "lâché" comme un para... et j'associe "spermatozoide-para-armée-déroute-repli" ... c'est ici que se situe l'origine de mon expression !Lou a écrit:Ce n'est pas l'érection matinale qui fait étrange, c'est le mot repli. Un repli, ça donne plutôt se replier sur, et pour un zizi, c'est effectivement étrange.
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
ouais, mais quand il parle de repli je pense qu'il parle du sexe qui débande, pas de l'érection
En tout cas, ça me semble être le sens de son propos.
je te répondrai plus tard, en détail, je ne suis pas chez moi, là .
En tout cas, ça me semble être le sens de son propos.
je te répondrai plus tard, en détail, je ne suis pas chez moi, là .
Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Ce que je modifie sur tes conseils, Gavroche
Alors ce qui suit est un mélange qui reprend ton commentaire, les phrases corrigées (en vert ... déjà citées ci-dessus ) et mes réponses en bleu
Voilou !
Bon, j'ai été sévère par moments. Ce n’est pas la première fois qu’on me bêta-lit… et je bêta-lis Ceci dit, ton texte m'a tenu jusqu'au bout malgré tout et j'aime l'idée de base de ton récit.
Quelques soucis techniques sans gravité : l'abus de participes présents et de verbe parasites comme sentir, sembler. l’auteur ne les voit pas toujours !
Mais sinon, le principal problème que je trouve dans ce chapitre, c'est le manque d'émotions, de sentiments de ton narrateur. Tu n'arrives pas à nous les transmettre. Tu le fais nous énumérer des faits froidement. Ca manque cruellement de vie. Tu écris à la première personne, ça doit de te permettre de plonger dans les tripes, la cervelle de ton personnage. Tu y arrives à un moment dans la scène de sexe, sur la fin. Mais sinon, tout ce qui précède est assez froid. tu sépares action et réflexion. et les réflexions sont énoncées abruptement. en fait, tu écris comme si c'était d'un point de vue omniscient, extérieur.
Je ne peux que te dire une chose : assume le "je", plonge dans ce personnage,dans son intimité. C'est tout bête, mais dire bas-ventre ou gonades, non... demande toi comment il surnomme son zizi ce garçon ! Popol ? sa queue ? sa bite ? son sexe ? s'il est plus pudique , plus poli ?
Tu vois ? Oui, je vois mais il y a aussi mon contexte bien particulier et original qui entraîne effectivement une passivité due à cette omniscience et présence des Princesses… mais c’est aussi un de mes défauts de privilégier l’action, le rythme au ressenti sans oublier ce défi de changer de je à chaque chapitre…
J'espère avoir pu t'être utile Oui et comment, merci tout plein !!!!!!!!
Demain je mettrai une version 2 en texte.
Oui, il est peut-être souhaitable de consulter
https://imperialdreamer.1fr1.net/t3313-saga-odile-et-la-princesse-de-feu-la-sentinelle-des-mortes
pour en savoir un peu plus sur ces Princesses qui ne ressemblent pas du tout à l'image habituelle !
Elle retire ses vêtements et me dévoile un corps suave : des seins en conférence, vrai défi à la gravité ; ses tétons pointent vers moi telle une invitation ; intimidé, je baisse les yeux pour découvrir un ventre plat encadré de hanches un peu étroites ; j’effleure d’un regard sa toison noire parfaitement taillée ; elle se retourne et pose ses vêtements sur une chaise, son mouvement me révèle ses petites fesses fermes implantées très haut ; je n’ai pas eu encore le temps de retirer jusqu’au bout mon pantalon qu’elle s’agenouille à mes pieds et entreprend une fellation en me parlant intérieurement…
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« Décontractez-vous un peu, je vous sens ramollir. Tiens tiens, vous aimez regarder des jolies filles entravées ?
— Oui, souvent !
— Je vous croyais plus sage… »
De magnifiques dessins de jeunes femmes m’apparaissent en pensée, les images envoyées sont fort impudiques, très estampes japonaises. Elles sont toutes savamment "nouées", quelquefois suspendues en l’air, attachées à des poteaux, des croix ou chevauchant un tréteau. Petit à petit les images s’enrichissent, les corps se dénudent, des fouets apparaissent et les dessins s’animent. Les lanières s’abattent sur les peaux livrées à leurs morsures, les zébrant de traces qui suivent le modelé des cordes. L’excitation monte en moi, ces animations muettes se conjuguent à la délicatesse de ses caresses.
Maintenant les images reçues ne sont plus des estampes, mais des femmes réelles qui gémissent sous les coups des verges qui marquent profondément leur peau. Je ne suis pas loin de jouir. Ses lèvres abandonnent mon sexe ; elle se jette sur le lit, m’offrant son corps.
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Elle se soumet aux mouvements synchrones de nos chairs et ralentit son discours intérieur.
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Les sensations induites par ces effleurements insolites prolongent celles de mon pénis dressé dans son ventre et saisissent dans une même excitation toute ma sphère sexuelle.
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Elle m’embrasse, me caresse la langue ; la perception me sidère tant que tout mon corps en frissonne.
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Au début de notre corps à corps, elle me suggérait : « Attendez ! »… Maintenant, elle s’écrie :
Alors ce qui suit est un mélange qui reprend ton commentaire, les phrases corrigées (en vert ... déjà citées ci-dessus ) et mes réponses en bleu
Gavroche a écrit:
Elle retire ses vêtements et me dévoile un corps suave : des seins en conférence, vrai défi à la gravité ; ses tétons pointent vers moi comme une invitation ; intimidé, je baisse les yeux pour découvrir un ventre plat encadré de hanches un peu étroites ; j’effleure d’un regard sa toison noire parfaitement taillée ; elle se retourne et pose ses vêtements sur une chaise, son mouvement me révèle ses petites fesses fermes implantées très haut ; je n’ai pas eu encore le temps de retirer jusqu’au bout mon pantalon qu’elle s’agenouille à mes pieds et entreprend une fellation en me parlant intérieurement…
Très catalogue, non, toutes ces énumérations. là encore, sans sentiment, sans émotion. C'est un jeune homme ? mets toi dans sa tête,c e qu'il ressent ? de l'excitation surement ? de l'incrédulité peut-être ? Surtout intimidé, encore une fois les princesses ont ce pouvoir de ne pas laisser de répit quand elles s’intéressent aux humains : elles inspectent en permanence l’autre, le sonde, lui parle intérieurement, dirige sa pensée ou l’oriente et même bien plus (cela est expliqué dans le tome 1… Je ne sais encore si les deux tomes feront un tout, mon objectif de ce tome 2 est de livrer le nécessaire à savoir pour suivre… mais ne pas développer tout ce que j’ai expliqué des Princesses (ça doit constituer au moins 10% du livre) et ne pas faire de redites entre les deux au cas où cela ne ferait qu’un seul livre.
Et tu vois, je doute que dans un tel état, onf asse l'inventaire de tous ces éléments physiques : on est attiré par un ou deux détails : allez basiquement chez les mecs : les seins, le pubis, les fesses... je restreins à cela ☺ et le reste, les petits trucs, ça vient au fur et à mesure... avec le toucher, le gout, l'odorat, durant les caresses, les baisers...
point de vue perso, mais tout ce qui est terme technique en matière de sexualité me semble horriblement laid et éloigne toute sensualité moi aussi d’où j’exclue le vulgaire, ce que je déteste et c’est bien plus dur que d’empiler les termes salaces, vicieux…. Tu lui fais dire Quelle sensation ! Bon ben je en crois pas qu'il songe " fellation". si tu veux vraiment à fond dans la description de la scène, et vu ce qui suit, oui, je pense, va dans les sensations. Qu'est-ce que ça lui fait ce geste : le contact des lèvres, de la langue... J’ai supprimé quelle sensation car tu m’as fait comprendre qu’il prêtait à confusion… ce n’est pas la fellation qui lui faisait penser cela, mais surtout le murmure intérieur de la Princesse et un tout petit peu la pipe
Perso, je préfère éviter de décrire tout cela, ça devient très vite ridicule, j'ai toujours l’impression, surtout quand ils 'agit d'une personne du sexe opposé au sien... et même pour une femme, décrire les sensations du sexe oral, mouairf... mais ça c'est perso…. Moi j’essaie mais avec pudeur
« Décontractez-vous un peu, je vous sens ramollir. Tiens tiens, vous aimez regarder des jolies filles entravées ?
— Oui, souvent !
— Je vous croyais plus sage… »
S'il ramollit, c'est qu'il est plutôt sage, non ? Je comprends que ça a un rapport avec la phrase qui suit, mais l'enchainement est tel que c'est embêtant à la lecture
Mouais... est-ce vraiment utile de préciser cela ? Désolée, mais ça me fait juste penser à un film porno là... tu as raison, j’ai modifié pour enlever l’ambiguïté, ce qui m’importe dans ce dialogue c’est que le lecteur comprenne qu’Odile lit son cerveau, sa mémoire, ses pensées…
De magnifiques dessins de jeunes femmes m’apparaissent en pensée, les images envoyées sont fort impudiques, très estampes japonaises. Elles sont toutes savamment "nouées", quelquefois suspendues en l’air, attachées à des poteaux, des croix ou chevauchant un tréteau. Petit à petit les images s’enrichissent, les corps se dénudent, des fouets apparaissent et les dessins s’animent. Les lanières s’abattent sur les peaux livrées à leurs morsures, les zébrant de traces qui suivent le modelé des cordes. L’excitation monte en moi, ces animations muettes se conjuguent à la délicatesse de ses caresses.
Maintenant les images reçues ne sont plus des estampes, mais des femmes réelles qui gémissent sous les coups des verges qui marquent profondément leur peau. Je ne suis pas loin de jouir. Ses lèvres abandonnent mon sexe ; elle se jette sur le lit, m’offrant son corps.
pas mal, mais encore une fois, ce sont juste des faits bruts, pas d’émotions, de sentiments, on ne sait pas trop ce qu'il en pense. Tu nous dis qu'il est excité, mais on ne le sent pas excité... J’ai essayé de préciser un peu… Une Princesse peut faire ce qu’elle veut du cerveau de l’autre comme par exemple générer en lui des images animées à partir de ces très belles estampes statiques, le genre de femmes en kimono partiellement dénudées … je ne suis pas sûr que cela a été fait de les animer, c’est toujours un peu mon problème : comment faire ressortir que ce n’est pas un récit habituel, que cela n’a rien à voir avec le porno qui montre alors que je veux suggérer sans pour autant en faire un récit plein de mots poétiques comme c’est souvent quand ce n’est pas du porno.
Elle s’abandonne aux mouvements synchrones de nos chairs.
sembler parasite ta phrase et amoindrit ton propos. Elle s'abandonne est bien plus percutant... Oui bien sûr, merci faut savoir arrêter avec la maîtrise des princesses
« Ne vous inquiétez pas, votre copine n’en saura rien. »
euh oui, il n'y a pas pensé avant à sa chérie ? Eh oui toujours dépassé… euh tu crois que beaucoup ne se laisseraient pas faire…
Les sensations induites par ces effleurements insolites prolongent celles de mon pénis dressé dans son ventre et saisissent dans une même excitation toute ma sphère sexuelle.
résultant ça fait très mathématique... pas très sensuel... Attention au participe présent.
Bon même remarque que plus haut sur le nom des organes génitaux; Que je trouve très laids et anti-sensualité Pis bon, je ne crois pas qu' à un tel moment, un jeune homme songe à ses gonades et à sa prostate ( on demandera l'avis de ces monsieurs, mais perso, je ne songe pas à mon utérus au moment fatidique ; ) ) Ben mon message n’est pas bien passé, la phrase précédente "Je ressens à l’intérieur de mon corps comme des baisers qui parcourent toutes les parties sensibles de mon anatomie proches de mon sexe érigé." Signifie que l’esprit de la Princesse a pénétré le corps du mec et que cette invasion ne signifie pas seulement une action sur son cerveau mais aussi sur toutes les terminaisons nerveuses et dans cette situation celles de sa sphère sexuelle… pour les mots, je vais me contenter de l’ensemble…
Elle m’embrasse, me caresse la langue ; la perception me sidère tant que tout mon corps en frissonne.
participes présents… Oui, merci et j’ai réécrit la seconde partie de la phrase !
Et, incroyable, ses yeux rivés dans mon regard ont changé de couleur, ils ne sont plus bleus, mais noirs comme les miens.
Brutalement, un sentiment d’aimer les autres me submerge : je comprends que tous ont des qualités qu’il me faut respecter et préserver ; je me mets à adorer ma mère tendrement, à comprendre que mon père, sous ses airs de ne pas y toucher, nous chérit plus que tout au monde.
Mais tout cela arrive alors que son contact m’électrise. Je dépasse l’ultime palier et elle me chuchote : « Doux... Doux, soyez doux, encore... continuez encore... encore » et je me surprends en ne me libérant pas.
Ce passage est le meilleur que j'ai lu dans ton texte : les émotions se melent à l'action, c'est réussi. Merci !
Mon sexe semble grandir un peu plus dans l’autel de son amour, des orgasmes me parcourent sans jet de sperme, j’ai passion de l’attendre, d’espérer son plaisir, de l’appeler pour qu’il me libère de cette tension inconnue.
gné... orgasme sans émission de sperme. Possible ? et en même temps tu dis qu'il attend le plaisir, donc contradictoire... ce n'est pas d'orgasmes dont tu veux parler mais de sensations agréables plutôt... encore un tour de la Princesse !!!!
Maintenant je sens à son contact que ses muscles se contractent.
lord : à cause des verbes sentir et sembler qui parasitent tout cela : si tu le supprimes, ta phrase gagnera en punch, à mon avis. Je vais supprimer cette phrase inutile ! et terminer par
Au début de notre corps à corps, elle me suggérait : « Attendez ! »… Maintenant, elle s’écrie :
Voilou !
Bon, j'ai été sévère par moments. Ce n’est pas la première fois qu’on me bêta-lit… et je bêta-lis Ceci dit, ton texte m'a tenu jusqu'au bout malgré tout et j'aime l'idée de base de ton récit.
Quelques soucis techniques sans gravité : l'abus de participes présents et de verbe parasites comme sentir, sembler. l’auteur ne les voit pas toujours !
Mais sinon, le principal problème que je trouve dans ce chapitre, c'est le manque d'émotions, de sentiments de ton narrateur. Tu n'arrives pas à nous les transmettre. Tu le fais nous énumérer des faits froidement. Ca manque cruellement de vie. Tu écris à la première personne, ça doit de te permettre de plonger dans les tripes, la cervelle de ton personnage. Tu y arrives à un moment dans la scène de sexe, sur la fin. Mais sinon, tout ce qui précède est assez froid. tu sépares action et réflexion. et les réflexions sont énoncées abruptement. en fait, tu écris comme si c'était d'un point de vue omniscient, extérieur.
Je ne peux que te dire une chose : assume le "je", plonge dans ce personnage,dans son intimité. C'est tout bête, mais dire bas-ventre ou gonades, non... demande toi comment il surnomme son zizi ce garçon ! Popol ? sa queue ? sa bite ? son sexe ? s'il est plus pudique , plus poli ?
Tu vois ? Oui, je vois mais il y a aussi mon contexte bien particulier et original qui entraîne effectivement une passivité due à cette omniscience et présence des Princesses… mais c’est aussi un de mes défauts de privilégier l’action, le rythme au ressenti sans oublier ce défi de changer de je à chaque chapitre…
J'espère avoir pu t'être utile Oui et comment, merci tout plein !!!!!!!!
Demain je mettrai une version 2 en texte.
Oui, il est peut-être souhaitable de consulter
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pour en savoir un peu plus sur ces Princesses qui ne ressemblent pas du tout à l'image habituelle !
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Une idée qui m'a prise ce matin... fair voyager mes amants d'un jour... alors voilà avant l'explosion finale
« BAISEZ-MOI ! »Je me couche sur elle. Son sexe humide s’ouvre à ma pénétration. Elle se soumet aux mouvements synchrones de nos chairs et ralentit son discours intérieur ; tout en gémissant à mon oreille, elle accompagne de son corps ma fougue.
« Ne vous inquiétez pas, votre copine n’en saura rien. »
Elle n’a plus besoin de m’envoyer des images. Son abandon fusionnel suffit à la fertilisation de mon désir. Mais s’y ajoute une sensation inconnue, comme si ses caresses, effleurant mon dos et mes fesses, se poursuivaient en moi.
Je ressens à l’intérieur de mon corps comme des baisers qui parcourent toutes les parties sensibles de mon anatomie proches de mon sexe érigé. Les sensations induites par ces effleurements insolites prolongent celles de mon pénis dressé dans son ventre et saisissent dans une même excitation toute ma sphère sexuelle.
Elle m’embrasse, me caresse la langue ; la perception me sidère tant que tout mon corps en frissonne. Et, incroyable, ses yeux rivés dans mon regard ont changé de couleur, ils ne sont plus bleus, mais noirs comme les miens.
Soudain, un sentiment d’aimer les autres me submerge : je comprends que tous ont des qualités qu’il me faut respecter et préserver ; je me mets à adorer ma mère tendrement, à comprendre que mon père, sous ses airs de ne pas y toucher, nous chérit plus que tout au monde. Tout cela arrive alors que son contact m’électrise. Je dépasse l’ultime palier et elle me chuchote : « Doux... Doux, soyez doux, encore... continuez encore... encore » et je me surprends en ne me libérant pas.
Mon sexe semble grandir un peu plus dans l’autel de son amour, des orgasmes s’approchent, mais j’ai passion de l’attendre, d’espérer son plaisir, de l’appeler pour qu’il me libère de cette tension inconnue. Une impression s’insinue, nous ne trouvons plus dans une chambre : nous sommes caressés par les vagues sur une plage de l’île de Grimsey ; la température est fraîche, presque douce ; l’eau n’est pas de glace et joue de sa froideur avec l’excès de mon désir ; dans le ciel, le Soleil de minuit éclaire quelques vols de macareux qui s’évanouissent ; l’obscurité nous recouvre maintenant de mille feux de lumières magiques libérés par une aurore boréale qui enflamme les ténèbres privées d’astre du jour. Un léger vent glacé sèche l’humidité qui imprègne ma peau et contraste avec le feu qui nous consume. Elle a su m’emmener et me retenir.
Au début de notre corps à corps, elle me suggérait : « Attendez ! »… Maintenant, elle s’écrie :« VIENS AVEC MOI ! »
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Je viens de terminer la lecture des morceaux que tu as mis et contrairement aux autres, j'ai eu un peu de mal à aller jusqu'au bout.
Je ne vais pas corriger les fautes d'orthographe, je ne suis pas assez douée dans ce domaine. Je laisse le soin de ce point à d'autres.
Pour le premier extrait, j'ai souris en commençant à lire parce que ça m'a fait penser à Vuk Kovasevic, un auteur français qui publie la série Les Échappés de l'Enfer. Un style crû et rentre-dedans mais j'ai été un peu rebuté par le fait que le "héros" du premier extrait se "tape" Odile dès le départ et le choix des termes qui composent les évènements. J'ai trouvé tout cela un brin rapide.
J'aurais apprécié entrer plus dans l'esprit du personnage. Je l'ai frôlé mais pas compris. En toute honnêteté, ça ne m'a pas donné matière à vouloir le retrouver rapidement.
Pour Odile, j'ai eu le même "soucis": la sensation qu'à chaque fois que je commençais à toucher le personnage, il partait en courant.
Tu devrais revoir les termes employés par les secours.
Ayant suivi des cours d'urgentistes et ayant été secouriste bénévole, je me permets de prendre la défense de ce que j'ai fait et de noter deux cas qui m'ont fait tiquer:
1. J'ai du mal à voir un secouriste dire: "elle a perdu beaucoup de sang, heureusement ça s’est arrêté de jaillir de partout." Généralement, nous utilisons des termes plus soignés pour éviter de choquer le patient, peut-être encore conscient, ou les gens qui s’agglutinent autour de nous. Nous dirons plutôt: Elle a perdu beaucoup de sang mais heureusement, nous avons pu stopper l’hémorragie à temps."
2."son pronostic vital n’est pas engagé : il a une fracture des cervicales et un hématome intra crânien". Rien que les fractures des cervicales engage le pronostic vital, ce sont les pires fractures vu qu'elles sont responsable de la tétraplégie ou entraînent la mort immédiate au moindre faux mouvements des secours. N'importe quel secouriste te le dira, quand il est devant un cas comme celui-là, il sue des litres parce qu'il sait que la vie qu'il tient entre ses mains peut s'éteindre dans la seconde.
C'est la même chose pour l'hématome intracrânien, seul un scanner peut permettre de savoir si le malheureux fait partie des cas de HED ( hématomes extra-dural), le cas qui se soigne avec 100% de réussite lors de l'opération et sans séquelles. Les autres cas d'hématomes intracrânien vont de 80% de chance de survie sans séquelles à long terme à 10% de survie avec séquelles assurées. Donc le secouriste ne peut pas savoir si elle a vraiment un hématome intracrânien.
J'étais aussi un peu choquée par ce le fait que le médecin tripote la patiente. Ça s'est déjà vu, j'avoue! Mais pas quand la patiente va mourir et qu'elle est couverte de sang (ce qui doit être le cas de la jeune femme qui a le volant incrusté dans le bas du dos). Généralement, ce fut pour des cas de pertes de conscience mineure où la patiente se retrouvait dans l'ambulance. Les secouristes ont des remarques grivoises sur les sous-vêtements mais la majorité est professionnelle et ne touche pas.
Et le fait qu'elle "oblige" le type à avoir ce comportement me fait me demander si elle est perverse?
Objectivement, la deuxième partie m'a laissé encore plus perplexe parce que si tu n'avais pas précisé, je n'aurais pas su qu'il s'agissait du discours d'Odile. Son style de pensée est le même que celui de Sylvain. Ou presque. Le même mode de discours, la même teneur et la même "vitesse". En fait, Sylvain a l'air même plus "fragile" qu'elle. C'est peut-être fait exprès mais ça m'a laissé douteuse. Alors je vais attendre de voir la suite pour savoir si mes sentiments restent les mêmes ou pas.
Je ne vais pas corriger les fautes d'orthographe, je ne suis pas assez douée dans ce domaine. Je laisse le soin de ce point à d'autres.
Pour le premier extrait, j'ai souris en commençant à lire parce que ça m'a fait penser à Vuk Kovasevic, un auteur français qui publie la série Les Échappés de l'Enfer. Un style crû et rentre-dedans mais j'ai été un peu rebuté par le fait que le "héros" du premier extrait se "tape" Odile dès le départ et le choix des termes qui composent les évènements. J'ai trouvé tout cela un brin rapide.
J'aurais apprécié entrer plus dans l'esprit du personnage. Je l'ai frôlé mais pas compris. En toute honnêteté, ça ne m'a pas donné matière à vouloir le retrouver rapidement.
Pour Odile, j'ai eu le même "soucis": la sensation qu'à chaque fois que je commençais à toucher le personnage, il partait en courant.
Tu devrais revoir les termes employés par les secours.
Ayant suivi des cours d'urgentistes et ayant été secouriste bénévole, je me permets de prendre la défense de ce que j'ai fait et de noter deux cas qui m'ont fait tiquer:
1. J'ai du mal à voir un secouriste dire: "elle a perdu beaucoup de sang, heureusement ça s’est arrêté de jaillir de partout." Généralement, nous utilisons des termes plus soignés pour éviter de choquer le patient, peut-être encore conscient, ou les gens qui s’agglutinent autour de nous. Nous dirons plutôt: Elle a perdu beaucoup de sang mais heureusement, nous avons pu stopper l’hémorragie à temps."
2."son pronostic vital n’est pas engagé : il a une fracture des cervicales et un hématome intra crânien". Rien que les fractures des cervicales engage le pronostic vital, ce sont les pires fractures vu qu'elles sont responsable de la tétraplégie ou entraînent la mort immédiate au moindre faux mouvements des secours. N'importe quel secouriste te le dira, quand il est devant un cas comme celui-là, il sue des litres parce qu'il sait que la vie qu'il tient entre ses mains peut s'éteindre dans la seconde.
C'est la même chose pour l'hématome intracrânien, seul un scanner peut permettre de savoir si le malheureux fait partie des cas de HED ( hématomes extra-dural), le cas qui se soigne avec 100% de réussite lors de l'opération et sans séquelles. Les autres cas d'hématomes intracrânien vont de 80% de chance de survie sans séquelles à long terme à 10% de survie avec séquelles assurées. Donc le secouriste ne peut pas savoir si elle a vraiment un hématome intracrânien.
J'étais aussi un peu choquée par ce le fait que le médecin tripote la patiente. Ça s'est déjà vu, j'avoue! Mais pas quand la patiente va mourir et qu'elle est couverte de sang (ce qui doit être le cas de la jeune femme qui a le volant incrusté dans le bas du dos). Généralement, ce fut pour des cas de pertes de conscience mineure où la patiente se retrouvait dans l'ambulance. Les secouristes ont des remarques grivoises sur les sous-vêtements mais la majorité est professionnelle et ne touche pas.
Et le fait qu'elle "oblige" le type à avoir ce comportement me fait me demander si elle est perverse?
Objectivement, la deuxième partie m'a laissé encore plus perplexe parce que si tu n'avais pas précisé, je n'aurais pas su qu'il s'agissait du discours d'Odile. Son style de pensée est le même que celui de Sylvain. Ou presque. Le même mode de discours, la même teneur et la même "vitesse". En fait, Sylvain a l'air même plus "fragile" qu'elle. C'est peut-être fait exprès mais ça m'a laissé douteuse. Alors je vais attendre de voir la suite pour savoir si mes sentiments restent les mêmes ou pas.
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Lili a écrit:Je viens de terminer la lecture des morceaux que tu as mis et contrairement aux autres, j'ai eu un peu de mal à aller jusqu'au bout.
Je ne vais pas corriger les fautes d'orthographe, je ne suis pas assez douée dans ce domaine. Je laisse le soin de ce point à d'autres.
Je ne crois pas qu’il y en ait (j’en fait très peu, je passe le correcteur word, je me relis et tous mes textes ont été relus au moins une fois par d’autres ) ou elles sont volontaires Pour le premier extrait, j'ai souris en commençant à lire parce que ça m'a fait penser à Vuk Kovasevic, un auteur français qui publie la série Les Échappés de l'Enfer. Je n’ai jamais lu, ni ne connais… je viens de lire son interview… oups… il serait pas un peu macho sur les bords ?… j’ai mis une pincée de vampires dans ma recette… pour l’anecdote… mais elles ne tiennent pas du mythe (elles n’ont pu évacué à temps lors de la super-nova du Crabe) mais plus de Jean Rollin (qui connaît au fait ?)… Mes Princesses ne ressemblent guère à des princesses habituelles ou à des créatures existantes dans le monde de l’imaginaire (ou réel ☺) par leur aspect (femmes ordinaires, pas de canines démesurées, pas de poils cachés, pas de baguette magique) par leurs pouvoirs (avant tout cérébral et de communication) par leur origine (elles sont et comme un bonus expliquera elles sont avant le big bang) et comme elles naissent (une femme est choisie par une Princesse, qui deviendra alors Reine et aspirera toute la mémoire et le passé de la précédente Reine) leur but n’est pas de protéger l’humanité mais de développer la vie et donc de surveiller les espèces évoluées pour qu’elles ne fassent pas de choses qui iraient à l’encontre de la vie… Bien sûr certains aspects m’ont été inspirés de loin par mes lectures ou le cinéma… mais la référence qui s’en rapprocherait le plus est le film « Duelle » de Jacques Rivette avec ses déesses de la Lune et du Soleil….
Un style crû et rentre-dedans mais j'ai été un peu rebuté par le fait que le "héros" du premier extrait se "tape" Odile dès le départ et le choix des termes qui composent les évènements. J'ai trouvé tout cela un brin rapide.
J'aurais apprécié entrer plus dans l'esprit du personnage. Je l'ai frôlé mais pas compris. En toute honnêteté, ça ne m'a pas donné matière à vouloir le retrouver rapidement. Ben le pauvre Sylvain disparaît de l’histoire… pour ne revenir que dans l’épilogue… on comprendra alors pourquoi Odile n’avait besoin de lui que sous cette forme un rien passive…
Pour Odile, j'ai eu le même "soucis": la sensation qu'à chaque fois que je commençais à toucher le personnage, il partait en courant. Elle elle reviendra…
Tu devrais revoir les termes employés par les secours.
Ayant suivi des cours d'urgentistes et ayant été secouriste bénévole, je me permets de prendre la défense de ce que j'ai fait et de noter deux cas qui m'ont fait tiquer:
Je comprends, je ne l’ai jamais été moi-même, mais par contre j’ai soumis mon texte à des médecins pour m’éviter de dire trop de bêtises ☺
1. J'ai du mal à voir un secouriste dire: "elle a perdu beaucoup de sang, heureusement ça s’est arrêté de jaillir de partout." Généralement, nous utilisons des termes plus soignés pour éviter de choquer le patient, peut-être encore conscient, ou les gens qui s’agglutinent autour de nous. Nous dirons plutôt: Elle a perdu beaucoup de sang mais heureusement, nous avons pu stopper l’hémorragie à temps."
Oui bien sûr, mais c’est entre le service des urgences et les médecins du samu cette communication ; ayant vu la série Urgence, ils utilisent souvent le terme «le sang pisse» pour indiquer une forte hémorragie…
2."son pronostic vital n’est pas engagé : il a une fracture des cervicales et un hématome intra crânien". Rien que les fractures des cervicales engage le pronostic vital, ce sont les pires fractures vu qu'elles sont responsable de la tétraplégie ou entraînent la mort immédiate au moindre faux mouvements des secours. N'importe quel secouriste te le dira, quand il est devant un cas comme celui-là, il sue des litres parce qu'il sait que la vie qu'il tient entre ses mains peut s'éteindre dans la seconde.
Oui ça je sais, il faudrait que je précise lors du dégagement des corps les précautions à prendre pour éviter l’aggravation des blessure, je pourrais parler de probable fêlure ( je sais que si la colonne est détruite à ce niveau, le cœur n’étant plus relié au cerveau…)
C'est la même chose pour l'hématome intracrânien, seul un scanner peut permettre de savoir si le malheureux fait partie des cas de HED ( hématomes extra-dural), le cas qui se soigne avec 100% de réussite lors de l'opération et sans séquelles. Les autres cas d'hématomes intracrânien vont de 80% de chance de survie sans séquelles à long terme à 10% de survie avec séquelles assurées. Donc le secouriste ne peut pas savoir si elle a vraiment un hématome intracrânien.
merci, là effectivement il faut que j’indique cela au conditionnel tu as raison !
J'étais aussi un peu choquée par ce le fait que le médecin tripote la patiente. Ça s'est déjà vu, j'avoue! Mais pas quand la patiente va mourir et qu'elle est couverte de sang (ce qui doit être le cas de la jeune femme qui a le volant incrusté dans le bas du dos). Généralement, ce fut pour des cas de pertes de conscience mineure où la patiente se retrouvait dans l'ambulance. Les secouristes ont des remarques grivoises sur les sous-vêtements mais la majorité est professionnelle et ne touche pas.
Et le fait qu'elle "oblige" le type à avoir ce comportement me fait me demander si elle est perverse? Oui !
Objectivement, la deuxième partie m'a laissé encore plus perplexe parce que si tu n'avais pas précisé, je n'aurais pas su qu'il s'agissait du discours d'Odile. Son style de pensée est le même que celui de Sylvain. Ou presque. Le même mode de discours, la même teneur et la même "vitesse". En fait, Sylvain a l'air même plus "fragile" qu'elle. C'est peut-être fait exprès mais ça m'a laissé douteuse. Alors je vais attendre de voir la suite pour savoir si mes sentiments restent les mêmes ou pas.
Un humain en contact avec une Princesse est entièrement sous son contrôle, le rare moment où il ne l’est pas (en sortant de la voiture pour se rendre à son examen) il semble dépassé, ne comprend rien à ce qui lui arrive… le reste du temps il ne peut réfléchir, se poser, quand tu dis qu’il se tape Odile… non c’est l’inverse, c’est elle qui dirige entièrement la manœuvre, y compris ses fantasmes… elle s’offre à lui car elle sait qu’il sera victime d’un accident et qu’elle ne peut au mieux que lui éviter de décéder sur le coup… qu’il reste à l’état de légume après n’a pas d’importance pour elle "Je vais vous aider à sauver le monde et vous protéger d’ici là, enfin plutôt vous donner les capacités de réaliser cette action totalement altruiste."… pour révéler ce qui sera dit dans la fin : elle grave à ce moment (sans que je le précise) dans son inconscient un secret qui sera indispensable à la fin aux Princesses pour sauver la vie sur Terre.
Je comprends bien ta réaction, mon histoire est assez à part et ne fait pas vraiment partie d’un genre prédéfini, ce n’est pas de la fantasy, un peu du fantastique, beaucoup de la SF, un discours que j’espère on prendra pour de l’humanisme, des scènes extrêmes (limitées à un chapitre dans ce tome 2), dans ce tome 2, je ferai certaines citations de 2001 (certaines personnes ne sont jamais entrées dans ce film…) et en sus un discours très féministe (antimacho, du passé de mode pour beaucoup) et la touche très personnelle de certains fragments de vie "adaptées"… je sais pertinemment que certains détesteront, considéreront que c’est de la m…. (on me l’a déjà dit), j’espère seulement que d’autres aimeront une histoire qui je crois ne ressemble à rien d’autre.
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Bonjour,
je ne ferai pas de commentaires sur la forme. Ta langue est plutôt bien maîtrisée et ton texte se lit sans difficulté.
Sur le fond, je suis davantage perplexe... J'ai, en bref, un peu de mal à y croire...
Je te livre quelques unes de mes remarques. J'ignore si elles sont pertinentes. Elles ne sont que le ressenti d'un lecteur lambda...
Pour commencer, je précise que je n'ai pas lu ton premier tome ; il se peut donc que cela explique quelques unes de mes interrogations.
Sylvain, d'abord.
Peut-être parles-tu de lui dans le premier tome ?
En tous les cas, à la seule lecture de ce premier chapitre, je n'ai cessé de me demander pourquoi on l'avait choisi, lui. Pourquoi lui, pour divulguer le secret qui doit sauver le monde ? Pourquoi lui et pas n'importe qui d'autre ?
On ne sait pas grand chose de Sylvain. Il est dit que les dauphins se démarquent des autres par leur altruisme. Or rien ne montre qu'il est altruiste, qu'il l'est davantage que les autres.
Peut-être a-t-il été choisi au hasard mais alors ce n'est pas très explicite...
Et pourquoi souhaite-t-on sa mort ? (j'imagine que cela, on l'explique par la suite : pourquoi cet accident est-il nécessaire pour sauver le monde ?)
On comprend que dans sa copie d'examen, il divulgue une théorie révolutionnaire mais n'importe quel autre scientifique aurait fait l'affaire... alors, j'y reviens, pourquoi lui, particulièrement... Pourquoi le choix des princesses s'est-il porté sur lui et non pas sur un autre futur père ?
Et la scène de sexe... Personnellement, je la trouve un peu gratuite. En quoi est-elle utile à l'histoire ?
On comprend qu'elle lui offre son corps comme une compensation, pour lui faire avaler la "pilule" de son sacrifice... alors qu'il n'a rien demandé...
Il s'agirait d'ailleurs plus à mon sens d'un viol (un homme peut éprouver du désir sans avoir forcément envie de passer à l'acte, surtout s'il est lié par ailleurs !).
Je trouve que le côté : "je t'offre mon corps avant de te tuer" sonne faux. Il faudrait assumer, selon moi, la perversité de la princesse, qui n'a pas besoin (puisqu'elle est si supérieure à ses humains qu'elle méprise) de se trouver d'excuse morale pour se taper le bonhomme !
En fait, tantôt on l'impression qu'il n'est qu'un jouet entre ses mains, tantôt elle semble vouloir le protéger et s'intéresser à lui... Bref, j'ai un peu de mal à y croire...
C'est la troisième partie qui m'a posé le plus de problèmes.
J'ai bien compris qu'il s'agissait d'un roman fantastique, de science fiction, et que donc pouvaient s'y produire (c'est même recommandé) des faits extraordinaires. Cependant, il faut que l'univers décrit soit suffisamment cohérent et plausible pour qu'on puisse le pénétrer et y croire ; il faut qu'il se "tienne" pour que lecteur consente à se laisser embarquer...
Or, ces funérailles suivies de ce repas au resto m'ont paru totalement "improbables". Je n'y crois pas un instant. Et ce n'est pas dû aux événements qui s'y déroulent mais aux réactions, aux comportements humains que ces événements provoquent. On a l'impression que les spectateurs humains sont indifférents à ce qui se produit, qu'ils réagissent hors-contexte.
Une femme se pointe pendant les funérailles, s'empare du corps, va se suicider avec dans le four, puis on vient livrer à la famille, toujours pendant la cérémonie, des sculptures bizarroïdes, et presqu'aucune réaction dans l'assistance !!!
Juste : "L'étonnement passé, chacun vient chercher son lot."
Et puis, après tout ce qui s'est passé, on se retrouve au resto, à dégoiser sur la morte, comme si de rien n'était, comme dans une satire sociale bien ancrée dans le réel...
Cette scène du resto, je devine le plaisir que tu as eu à l'écrire, le côté jubilatoire à forcer le trait, et en elle-même, elle est assez réussie, cependant je ne suis pas sûr qu'elle ait sa place ici. Elle ne cadre pas, selon moi, avec le reste...
Je suis resté extérieur. Je ne suis pas parvenu à rentrer dans ton récit. En fait, cette troisième partie m'a paru grostesque (le terme est un peu fort et je m'en excuse). Pour moi, c'était du grand-guignol, presque une farce, tant le décalage entre les événements (énooormes !) et les réactions des personnages me semble important...
Tu écris bien, mais là... vraiment... j'ai du mal à y croire...
J'imagine que d'autres lecteurs n'ont pas du tout le même ressenti. Et peut-être même, apprécient-ils justement ce qui me gêne.
En tous les cas, ce qui est sûr, c'est que ton projet est original et qu'il est ambitieux !
je ne ferai pas de commentaires sur la forme. Ta langue est plutôt bien maîtrisée et ton texte se lit sans difficulté.
Sur le fond, je suis davantage perplexe... J'ai, en bref, un peu de mal à y croire...
Je te livre quelques unes de mes remarques. J'ignore si elles sont pertinentes. Elles ne sont que le ressenti d'un lecteur lambda...
Pour commencer, je précise que je n'ai pas lu ton premier tome ; il se peut donc que cela explique quelques unes de mes interrogations.
Sylvain, d'abord.
Peut-être parles-tu de lui dans le premier tome ?
En tous les cas, à la seule lecture de ce premier chapitre, je n'ai cessé de me demander pourquoi on l'avait choisi, lui. Pourquoi lui, pour divulguer le secret qui doit sauver le monde ? Pourquoi lui et pas n'importe qui d'autre ?
On ne sait pas grand chose de Sylvain. Il est dit que les dauphins se démarquent des autres par leur altruisme. Or rien ne montre qu'il est altruiste, qu'il l'est davantage que les autres.
Peut-être a-t-il été choisi au hasard mais alors ce n'est pas très explicite...
Et pourquoi souhaite-t-on sa mort ? (j'imagine que cela, on l'explique par la suite : pourquoi cet accident est-il nécessaire pour sauver le monde ?)
On comprend que dans sa copie d'examen, il divulgue une théorie révolutionnaire mais n'importe quel autre scientifique aurait fait l'affaire... alors, j'y reviens, pourquoi lui, particulièrement... Pourquoi le choix des princesses s'est-il porté sur lui et non pas sur un autre futur père ?
Et la scène de sexe... Personnellement, je la trouve un peu gratuite. En quoi est-elle utile à l'histoire ?
On comprend qu'elle lui offre son corps comme une compensation, pour lui faire avaler la "pilule" de son sacrifice... alors qu'il n'a rien demandé...
Il s'agirait d'ailleurs plus à mon sens d'un viol (un homme peut éprouver du désir sans avoir forcément envie de passer à l'acte, surtout s'il est lié par ailleurs !).
Je trouve que le côté : "je t'offre mon corps avant de te tuer" sonne faux. Il faudrait assumer, selon moi, la perversité de la princesse, qui n'a pas besoin (puisqu'elle est si supérieure à ses humains qu'elle méprise) de se trouver d'excuse morale pour se taper le bonhomme !
En fait, tantôt on l'impression qu'il n'est qu'un jouet entre ses mains, tantôt elle semble vouloir le protéger et s'intéresser à lui... Bref, j'ai un peu de mal à y croire...
C'est la troisième partie qui m'a posé le plus de problèmes.
J'ai bien compris qu'il s'agissait d'un roman fantastique, de science fiction, et que donc pouvaient s'y produire (c'est même recommandé) des faits extraordinaires. Cependant, il faut que l'univers décrit soit suffisamment cohérent et plausible pour qu'on puisse le pénétrer et y croire ; il faut qu'il se "tienne" pour que lecteur consente à se laisser embarquer...
Or, ces funérailles suivies de ce repas au resto m'ont paru totalement "improbables". Je n'y crois pas un instant. Et ce n'est pas dû aux événements qui s'y déroulent mais aux réactions, aux comportements humains que ces événements provoquent. On a l'impression que les spectateurs humains sont indifférents à ce qui se produit, qu'ils réagissent hors-contexte.
Une femme se pointe pendant les funérailles, s'empare du corps, va se suicider avec dans le four, puis on vient livrer à la famille, toujours pendant la cérémonie, des sculptures bizarroïdes, et presqu'aucune réaction dans l'assistance !!!
Juste : "L'étonnement passé, chacun vient chercher son lot."
Et puis, après tout ce qui s'est passé, on se retrouve au resto, à dégoiser sur la morte, comme si de rien n'était, comme dans une satire sociale bien ancrée dans le réel...
Cette scène du resto, je devine le plaisir que tu as eu à l'écrire, le côté jubilatoire à forcer le trait, et en elle-même, elle est assez réussie, cependant je ne suis pas sûr qu'elle ait sa place ici. Elle ne cadre pas, selon moi, avec le reste...
Je suis resté extérieur. Je ne suis pas parvenu à rentrer dans ton récit. En fait, cette troisième partie m'a paru grostesque (le terme est un peu fort et je m'en excuse). Pour moi, c'était du grand-guignol, presque une farce, tant le décalage entre les événements (énooormes !) et les réactions des personnages me semble important...
Tu écris bien, mais là... vraiment... j'ai du mal à y croire...
J'imagine que d'autres lecteurs n'ont pas du tout le même ressenti. Et peut-être même, apprécient-ils justement ce qui me gêne.
En tous les cas, ce qui est sûr, c'est que ton projet est original et qu'il est ambitieux !
Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Pilgrim a écrit:Bonjour,
je ne ferai pas de commentaires sur la forme. Ta langue est plutôt bien maîtrisée et ton texte se lit sans difficulté.
♥ Merci ♥
Sur le fond, je suis davantage perplexe... J'ai, en bref, un peu de mal à y croire...
Je te livre quelques unes de mes remarques. J'ignore si elles sont pertinentes. Elles ne sont que le ressenti d'un lecteur lambda...
Pour commencer, je précise que je n'ai pas lu ton premier tome ; il se peut donc que cela explique quelques unes de mes interrogations.Réponse a écrit:
Pour l’instant je n’ai pas diffusé en bêta-lecture ce premier tome, il a été alpha-lu et les deux premiers chapitres bêta-lus une fois. Il est assez différent du second : fantastique avant tout, centré sur Odile, qui est une humaine ordinaire, et qui raconte à la première personne sa rencontre avec la Princesse Kyôko et son itinéraire initiatique. Je peux l’envoyer à qui veut, mais l’ultra-violence n’est pas concentrée sur un seul chapitre comme dans le tome 2, je ne peux donc facilement l’afficher ici. Environ le quart de ce tome présente les Princesses, leur monde en marge du nôtre. J’essaie de donner le nécessaire dans le tome 2 pour qu’il puisse se suivre sans avoir lu le tome 1.
Sylvain, d'abord.
Peut-être parles-tu de lui dans le premier tome ?
En tous les cas, à la seule lecture de ce premier chapitre, je n'ai cessé de me demander pourquoi on l'avait choisi, lui. Pourquoi lui, pour divulguer le secret qui doit sauver le monde ? Pourquoi lui et pas n'importe qui d'autre ?
On ne sait pas grand chose de Sylvain. Il est dit que les dauphins se démarquent des autres par leur altruisme. Or rien ne montre qu'il est altruiste, qu'il l'est davantage que les autres.
Peut-être a-t-il été choisi au hasard mais alors ce n'est pas très explicite...Réponse a écrit:Odile dit "Parce que plus encore que toi, futur dauphin, que ta copine, bientôt dauphine elle aussi, la petite fille que vous avez conçue ensemble sera indispensable, mais là nous ignorons actuellement pour quelle raison. "
Sylvain restera dans le coma dans la suite, mais Odile en se donnant à lui a gravé quelque part dans son cerveau reptilien 2 clés indispensables à la survie de la Terre, ce qu’elle révélera dans l’épilogue. Pourquoi lui ? Parce qu’il est l’amant de Mylène et le géniteur du fœtus qu’elle porte et j’en révèle l’importance dans le chapitre 6 (accessoirement, il y a un fœtus dans un placenta à la fin de 2001 et le livre de Clarke est le développement d’une nouvelle écrite par lui «La sentinelle»…)
Et pourquoi souhaite-t-on sa mort ? (j'imagine que cela, on l'explique par la suite : pourquoi cet accident est-il nécessaire pour sauver le monde ?)
On comprend que dans sa copie d'examen, il divulgue une théorie révolutionnaire mais n'importe quel autre scientifique aurait fait l'affaire... alors, j'y reviens, pourquoi lui, particulièrement... Pourquoi le choix des princesses s'est-il porté sur lui et non pas sur un autre futur père ?Réponse a écrit:Oui j’explique dans le chapitre V que l’objectif de l’attentat était de tuer Odile aux yeux de la société humaine et accessoirement que Sylvain meurt pour que son amante se suicide de désespoir tuant ainsi le fœtus en elle. Une Reine acquiert des pouvoirs supplémentaires (sinon, elle est comme une autre Princesse au point de vue influence) comme avoir une vision de l’avenir par intuition. La Reine Kyôko a donc mandaté Odile parce qu’elle sait certaines choses de l’avenir, elle a aussi recruté une Princesses qui enquête et… surtout cette « fée » comme témoin de l’attentat. Tout cela est révélé petit à petit dans la suite. Et donc Sylvain a été choisi parce que sa fille est indispensable, parce que Mylène l’est aussi. Pourquoi ce « bonus » d’Odile… pour compenser son sacrifice, parce qu’à un moment les Princesses utilisent les dauphins à leur insu ou pas pour montrer la voie à une partie de l’humanité… et dans ce cas axer les recherches en physique sur cette unification des forces qui explique tout .
Et la scène de sexe... Personnellement, je la trouve un peu gratuite. En quoi est-elle utile à l'histoire ?
On comprend qu'elle lui offre son corps comme une compensation, pour lui faire avaler la "pilule" de son sacrifice... alors qu'il n'a rien demandé...
Il s'agirait d'ailleurs plus à mon sens d'un viol (un homme peut éprouver du désir sans avoir forcément envie de passer à l'acte, surtout s'il est lié par ailleurs !).
Je trouve que le côté : "je t'offre mon corps avant de te tuer" sonne faux. Il faudrait assumer, selon moi, la perversité de la princesse, qui n'a pas besoin (puisqu'elle est si supérieure à ses humains qu'elle méprise) de se trouver d'excuse morale pour se taper le bonhomme !Réponse a écrit:☺ oui et non, autant les Princesses méprisent un peu les humains, autant elles respectent les dauphins, cela apparaît au début comme une compensation, mais en réalité elle l’a mis dans cet état pour graver ce code en lui et aussi, elle doit être là pour le sauver justement, un état comateux suffira alors pour conserver ce code et de toute façon sinon il serait tué par celle qui a planifié cet attentat… et comme il devait retrouver sa fiancée à cette heure, les deux mourraient avec le fœtus.
En fait, tantôt on l'impression qu'il n'est qu'un jouet entre ses mains, tantôt elle semble vouloir le protéger et s'intéresser à lui... Bref, j'ai un peu de mal à y croire...Réponse a écrit:Oui les deux, tout à fait, par contre elle ne s’intéresse à lui que comme dauphin et donc pour qu’il révèle certaines choses aux physiciens et ensuite pour conserver ce code… mais cette seconde utilité ne peut apporter à Sylvain la gloire humaine, donc elle lui fait ses révélations pour qu’une fois les hypothèses qu’elle donne vérifiées qu’il devienne célèbre pour les avoir suggérées… mais étant dans le coma, personne ne pourra contrôler si cela vient de lui seul ou pas…
C'est la troisième partie qui m'a posé le plus de problèmes.
J'ai bien compris qu'il s'agissait d'un roman fantastique, de science fiction, et que donc pouvaient s'y produire (c'est même recommandé) des faits extraordinaires. Cependant, il faut que l'univers décrit soit suffisamment cohérent et plausible pour qu'on puisse le pénétrer et y croire ; il faut qu'il se "tienne" pour que lecteur consente à se laisser embarquer...
Or, ces funérailles suivies de ce repas au resto m'ont paru totalement "improbables". Je n'y crois pas un instant. Et ce n'est pas dû aux événements qui s'y déroulent mais aux réactions, aux comportements humains que ces événements provoquent. On a l'impression que les spectateurs humains sont indifférents à ce qui se produit, qu'ils réagissent hors-contexte. ♠ Ca je vais y réfléchir pour rendre plus crédible, merci
Une femme se pointe pendant les funérailles, s'empare du corps, va se suicider avec dans le four, puis on vient livrer à la famille, toujours pendant la cérémonie, des sculptures bizarroïdes, et presqu'aucune réaction dans l'assistance !!!
Juste : "L'étonnement passé, chacun vient chercher son lot."
Et puis, après tout ce qui s'est passé, on se retrouve au resto, à dégoiser sur la morte, comme si de rien n'était, comme dans une satire sociale bien ancrée dans le réel...
Cette scène du resto, je devine le plaisir que tu as eu à l'écrire, le côté jubilatoire à forcer le trait, et en elle-même, elle est assez réussie, cependant je ne suis pas sûr qu'elle ait sa place ici. Elle ne cadre pas, selon moi, avec le reste...Réponse a écrit:Pour la scène du resto… en écrivant ce chapitre, j’ai pensé à ce dicton, sans doute le plus débile et le plus dangereux de la langue française « Il n’y a pas de fumée sans feu » qui a justifié et justifie encore pas mal de saloperies, pour le contrer, j’ai ajouté « c’est vous qui l’avez dans la tête la fumée »… et j’ai brodé autour utilisant cette cousine qui prête crédit à toutes les rumeurs, qui en génère elle-même, et ma sœur qui entre dans son jeu… bien sûr les calomnies sont inventées (☺) sauf le livre et la grand-mère… mais entre 2002 et 2004, hélas, j’ai vécu une série d’enterrements familiaux, notamment toute une génération, parents et oncles… et ces « retrouvailles » après au repas, quand cette fameuse cousine était là, ce n’était pas si loin de ce que je décris…
Je suis resté extérieur. Je ne suis pas parvenu à rentrer dans ton récit. En fait, cette troisième partie m'a paru grostesque (le terme est un peu fort et je m'en excuse). Pour moi, c'était du grand-guignol, presque une farce, tant le décalage entre les événements (énooormes !) et les réactions des personnages me semble important...Réponse a écrit: ♠Disons que je dois approfondir les réactions du public, oui, ♠ mais par contre il y a certaines choses qui reviennent plus tard comme cette fameuse statue (qui servira de sentinelle… mais pas celle du titre… mais aussi parce qu’elle protégera un certain périmètre contre l’armée qui va attaquer la Terre… et son rôle sera encore plus conséquent sur la fin car elle contient les cendres des deux Princesses). Je ne fais pas de plan ou de synopsis, mais en réalité, j’ai tout dans la tête (tout en développant petit à petit ce scénario non écrit au fur et à mesure de mon écriture et des avis des lecteurs) Ta critique m’a permis de me dire : mais pourquoi ne pas ajouter aussi les cendres de Kyôko à celles d’Odile… Oui une précision : si elles sont mises là, c’est pour éviter leur dispersion au grés des vents…
Tu écris bien, mais là... vraiment... j'ai du mal à y croire...
J'imagine que d'autres lecteurs n'ont pas du tout le même ressenti. Et peut-être même, apprécient-ils justement ce qui me gêne.Réponse a écrit:Oui bien sûr, si personne n’appréciait… mais je ne pense absolument pas que cette saga soit consensuelle… certains détesteront ♠ … et sans doute, si des critiques le lisent, je ne ferai pas l’unanimité ♠, j’espère que certains parmi eux aimeront ♥ et donneront envie de lire cette histoire extrême, choquante mais qui révèle un monde qui, je crois, n’a pas vraiment d’équivalent… et qui peut déboucher, sur les mêmes bases, en de nombreuses suites (je ne prévois pas de tome 3, le 2 refermant la parenthèse… mais…)
En tous les cas, ce qui est sûr, c'est que ton projet est original et qu'il est ambitieux !
♥ Merci Pilgrim des compliments ♥
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Je prends bonne note de toutes tes précisions ! et te remercie de ton ouverture d'esprit (ce n'est pas évident d'accepter les visions un peu divergentes, comme tu le fais !)
Sur la séquence du resto, je demeure encore assez perplexe. Je pense tout à fait comme toi, que ce genre de scène peut se produire après des funérailles... mais des funérailles "normales".
Or là, après tout ce qui s'est passé : l'irruption de la princesse, son suicide avec le corps de la défunte dans le four, la disparition de leurs cendres, la livraison des sculptures... je ne sais pas, mais j'en resterais plutôt ahuri, complètement tétanisé. En tous les cas, je ressasserais les événements qui viennent de se dérouler, et la morte passerait au second plan de mes préoccupations. Il ne me semble pas que dans cette situation, j'évoquerais le passé, tout simplement parce que je n'aurais pas l'esprit à...
Je me permets à présent de revenir sur l'ensemble. J'ai lu ta quatrième partie et j'ai un peu réfléchi sur ton texte, parce que, vraiment, je le trouve intéressant et qu'il m'intrigue (et crois-moi, je ne me laisse pas facilement intriguer !)
En fait, je te l'ai déjà dit, sur la forme, je n'ai pas grand chose à dire. C'est fluide, le style est travaillé, le vocabulaire est étendu et recherché (trop ?), c'est documenté ; bref, c'est de la belle ouvrage... Tu as une vraie vision de ce que tu veux faire, réfléchie et ambitieuse. Tu ne recules pas devant la complexité...
Alors, je me suis demandé pourquoi, malgré toutes ces qualités, je ne parvenais pas à rentrer dans ton roman, pourquoi je restais extérieur, pourquoi même j'avais du mal à y croire...
J'ai quelques explications. Elles sont peut-être erronées.
Je crois que la première raison est que j'ai du mal à m'identifier.
On commence le roman avec Sylvain, et naturellement on s'identifie à lui. Comme lui, on se pose des questions sur ce qu'il lui arrive (le pourquoi et le comment), on devine qu'il est l'instrument d'un plan qui le dépasse. Le problème est que très vite, il a son accident ; on n'a pas eu le temps de s'attacher à lui. Du coup, on reste indifférent à son sort.
Et après lui, impossible de s'accrocher à un autre personnage.
Les humains normaux sont à peine évoqués. Ils apparaissent, disparaissent. En fait, ils semblent presque fantomatiques. Ils n'ont pas vraiment de consistance. Il y a la soeur, mais comme je te l'ai dit, elle intervient dans une séquence qui ne me semble pas crédible et puis très vite, elle est éliminée.
Il y a Mylène dans la quatrième partie mais complètement passive, simple jouet entre les mains des princesses, elle n'offre pas assez de "prises" pour qu'on s'intéresse à elle.
Restent les personnages des princesses, d'Odile en particulier. Le phénomène d'identification devrait s'opérer avec Odile, qui est le personnage principal, devrait... parce que je n'y parviens pas. Et encore moins après avoir lu ta quatrième partie... où tu la révèles dans toute sa monstruosité... On comprend bien que les princesses sont des êtres à part, gouvernées par un autre système de valeur que le nôtre (celui des humains lambda) mais du coup, cela rend compliqué l'identification...
De ce fait, on reste extérieur au récit. On assiste aux événements, détaché, avec distance, presque avec indifférence...
Une autre raison est que, peut-être, pour l'instant, l'ensemble manque d'unité. Cela peut s'expliquer par le fait que chaque partie est relatée par un personnage différent. Cependant d'autres romans utilisent ce procédé et cela ne nuit pas à la vision d'ensemble alors je ne sais pas trop d'où vient cette impression de décousu, peut-être le fait de brasser trop de genres en même temps, le récit SF, la satire sociale, le pamphlet, le roman horrifique, érotique... Tu navigues entre des tons différents, et du coup tu ne laisses pas le lecteur entrer dans le roman.
Dans le même ordre idée, je pense que parfois, il se passe trop de choses en peu de lignes, que tu livres dans les dialogues beaucoup d'explications, trop à mon sens... (cette complexité, livrée en si peu de pages, paraît du coup un peu tirée par les cheveux) Le lecteur est noyé sous les informations et il n'a pas le temps de les digérer... et il reste à la surface...
J'ai l'impression que tu as envie d'embrasser plein de thèmes et de sujets à la fois, que tu veux exprimer tout un tas de sentiments, de pensées et d'opinions, ce qui est très louable et généreux (tu ne calcules pas !). Cependant, le risque est de noyer ton lecteur, de le perdre ou de le laisser au bord de la route.
En bref, il me semble que tu ne laisses pas le temps au lecteur d'entrer dans ton récit. Tu ne prends pas le temps de l'accrocher. Tu devrais peut-être, lui offrir davantage de prises au début pour pouvoir ensuite l'embarquer où tu veux et te centrer davantage sur le coeur de ton histoire.
S'agissant de ta quatrième partie, je n'ai pas eu le même problème qu'avec la troisième. Elle a une cohérence interne, les faits concordent avec les personnages. On est au musée des horreurs, avant de virer vers le pamphlet féministe, pour terminer par une scène de sexe... mais ça se tient !!!
Je me suis demandé au début, si cet inventaire des sévices servait bien l'histoire, s'il n'était pas un simple exercice de style un peu gratuit, destiné à laisser libre cours à ton imagination fertile (on sent les références à Sade) et puis, je me suis dit que si, ça servait l'histoire, que ça en disait long sur la nature des princesses... Donc OK !
Mon bémol pour le personnage de Mylène, que je trouve inexistant !
Enfin, une dernière remarque.
J'ai compris en lisant cette quatrième partie, que les princesses faisaient de leurs élus des dauphins en s'unissant charnellement à eux. Ce qui justifie la scène de sexe de la première partie...
Odile fait de Sylvain son dauphin en s'unissant à lui ! Très bien, mais pourquoi sous-entendre alors qu'elle s'offre à lui juste pour lui donner du plaisir avant son accident (motif qui ne me semble pas crédible et qui selon moi devrait être abandonné !)
Ouf ! J'espère n'avoir pas abusé de ton temps et de ta patience. Et bien sûr use de ces observations en les confrontant à d'autres et à ta propre vision de ton roman.
Et encore bravo pour tout ce travail !
Sur la séquence du resto, je demeure encore assez perplexe. Je pense tout à fait comme toi, que ce genre de scène peut se produire après des funérailles... mais des funérailles "normales".
Or là, après tout ce qui s'est passé : l'irruption de la princesse, son suicide avec le corps de la défunte dans le four, la disparition de leurs cendres, la livraison des sculptures... je ne sais pas, mais j'en resterais plutôt ahuri, complètement tétanisé. En tous les cas, je ressasserais les événements qui viennent de se dérouler, et la morte passerait au second plan de mes préoccupations. Il ne me semble pas que dans cette situation, j'évoquerais le passé, tout simplement parce que je n'aurais pas l'esprit à...
Je me permets à présent de revenir sur l'ensemble. J'ai lu ta quatrième partie et j'ai un peu réfléchi sur ton texte, parce que, vraiment, je le trouve intéressant et qu'il m'intrigue (et crois-moi, je ne me laisse pas facilement intriguer !)
En fait, je te l'ai déjà dit, sur la forme, je n'ai pas grand chose à dire. C'est fluide, le style est travaillé, le vocabulaire est étendu et recherché (trop ?), c'est documenté ; bref, c'est de la belle ouvrage... Tu as une vraie vision de ce que tu veux faire, réfléchie et ambitieuse. Tu ne recules pas devant la complexité...
Alors, je me suis demandé pourquoi, malgré toutes ces qualités, je ne parvenais pas à rentrer dans ton roman, pourquoi je restais extérieur, pourquoi même j'avais du mal à y croire...
J'ai quelques explications. Elles sont peut-être erronées.
Je crois que la première raison est que j'ai du mal à m'identifier.
On commence le roman avec Sylvain, et naturellement on s'identifie à lui. Comme lui, on se pose des questions sur ce qu'il lui arrive (le pourquoi et le comment), on devine qu'il est l'instrument d'un plan qui le dépasse. Le problème est que très vite, il a son accident ; on n'a pas eu le temps de s'attacher à lui. Du coup, on reste indifférent à son sort.
Et après lui, impossible de s'accrocher à un autre personnage.
Les humains normaux sont à peine évoqués. Ils apparaissent, disparaissent. En fait, ils semblent presque fantomatiques. Ils n'ont pas vraiment de consistance. Il y a la soeur, mais comme je te l'ai dit, elle intervient dans une séquence qui ne me semble pas crédible et puis très vite, elle est éliminée.
Il y a Mylène dans la quatrième partie mais complètement passive, simple jouet entre les mains des princesses, elle n'offre pas assez de "prises" pour qu'on s'intéresse à elle.
Restent les personnages des princesses, d'Odile en particulier. Le phénomène d'identification devrait s'opérer avec Odile, qui est le personnage principal, devrait... parce que je n'y parviens pas. Et encore moins après avoir lu ta quatrième partie... où tu la révèles dans toute sa monstruosité... On comprend bien que les princesses sont des êtres à part, gouvernées par un autre système de valeur que le nôtre (celui des humains lambda) mais du coup, cela rend compliqué l'identification...
De ce fait, on reste extérieur au récit. On assiste aux événements, détaché, avec distance, presque avec indifférence...
Une autre raison est que, peut-être, pour l'instant, l'ensemble manque d'unité. Cela peut s'expliquer par le fait que chaque partie est relatée par un personnage différent. Cependant d'autres romans utilisent ce procédé et cela ne nuit pas à la vision d'ensemble alors je ne sais pas trop d'où vient cette impression de décousu, peut-être le fait de brasser trop de genres en même temps, le récit SF, la satire sociale, le pamphlet, le roman horrifique, érotique... Tu navigues entre des tons différents, et du coup tu ne laisses pas le lecteur entrer dans le roman.
Dans le même ordre idée, je pense que parfois, il se passe trop de choses en peu de lignes, que tu livres dans les dialogues beaucoup d'explications, trop à mon sens... (cette complexité, livrée en si peu de pages, paraît du coup un peu tirée par les cheveux) Le lecteur est noyé sous les informations et il n'a pas le temps de les digérer... et il reste à la surface...
J'ai l'impression que tu as envie d'embrasser plein de thèmes et de sujets à la fois, que tu veux exprimer tout un tas de sentiments, de pensées et d'opinions, ce qui est très louable et généreux (tu ne calcules pas !). Cependant, le risque est de noyer ton lecteur, de le perdre ou de le laisser au bord de la route.
En bref, il me semble que tu ne laisses pas le temps au lecteur d'entrer dans ton récit. Tu ne prends pas le temps de l'accrocher. Tu devrais peut-être, lui offrir davantage de prises au début pour pouvoir ensuite l'embarquer où tu veux et te centrer davantage sur le coeur de ton histoire.
S'agissant de ta quatrième partie, je n'ai pas eu le même problème qu'avec la troisième. Elle a une cohérence interne, les faits concordent avec les personnages. On est au musée des horreurs, avant de virer vers le pamphlet féministe, pour terminer par une scène de sexe... mais ça se tient !!!
Je me suis demandé au début, si cet inventaire des sévices servait bien l'histoire, s'il n'était pas un simple exercice de style un peu gratuit, destiné à laisser libre cours à ton imagination fertile (on sent les références à Sade) et puis, je me suis dit que si, ça servait l'histoire, que ça en disait long sur la nature des princesses... Donc OK !
Mon bémol pour le personnage de Mylène, que je trouve inexistant !
Enfin, une dernière remarque.
J'ai compris en lisant cette quatrième partie, que les princesses faisaient de leurs élus des dauphins en s'unissant charnellement à eux. Ce qui justifie la scène de sexe de la première partie...
Odile fait de Sylvain son dauphin en s'unissant à lui ! Très bien, mais pourquoi sous-entendre alors qu'elle s'offre à lui juste pour lui donner du plaisir avant son accident (motif qui ne me semble pas crédible et qui selon moi devrait être abandonné !)
Ouf ! J'espère n'avoir pas abusé de ton temps et de ta patience. Et bien sûr use de ces observations en les confrontant à d'autres et à ta propre vision de ton roman.
Et encore bravo pour tout ce travail !
Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Pilgrim a écrit:Je prends bonne note de toutes tes précisions ! et te remercie de ton ouverture d'esprit (ce n'est pas évident d'accepter les visions un peu divergentes, comme tu le fais !)
C'est un début de réponse, car je réfléchis à ton commentaire qui va me permettre d'améliorer certaines chose... et je te remercie ♥♥♥ Si je suis sur des sites de bêta-lecture, c’est pour une raison principale : j’ai écrit ces livres sous forme de feuilletons que je publiais sur des groupes (ce qui explique les fins de chapitres qui laissent souvent un certain suspens)… Or les commentaires étaient à 90% admiratifs (les autres étant « c’est bien écrit, mais je n’aime pas ») mais courts… rarement on corrigeait les rares fautes, parfois on me signalait une ou deux choses qui passaient mal… Difficile de savoir ainsi si ce qu’on écrit est vraiment intéressant ou pas. Bien sûr en se relisant on se rend compte que certains phrases (ou plus) sont à revoir et quant après plusieurs relectures on constate encore des choses à corriger… c’est là qu’il faut appeler au secours parce qu’un œil neuf et compétant découvrira plein de choses que l’auteur ne peut voir. Donc il faut être bêta-lue et assez vite on se rend compte que la plupart des bêta-lecteurs ont un regard critique, je suis donc habituée… mais vos regards m’aident, bien que le chapitre 2 ait déjà été bêta-lu. Pour ta vision de mon texte, ce que tu m’en dis provoque des déclics, des idées qui vont m’être bien utiles ☺ !
Sur la séquence du resto, je demeure encore assez perplexe. Je pense tout à fait comme toi, que ce genre de scène peut se produire après des funérailles... mais des funérailles "normales".
Or là, après tout ce qui s'est passé : l'irruption de la princesse, son suicide avec le corps de la défunte dans le four, la disparition de leurs cendres, la livraison des sculptures... je ne sais pas, mais j'en resterais plutôt ahuri, complètement tétanisé. En tous les cas, je ressasserais les événements qui viennent de se dérouler, et la morte passerait au second plan de mes préoccupations. Il ne me semble pas que dans cette situation, j'évoquerais le passé, tout simplement parce que je n'aurais pas l'esprit à...
Oui, sans développer, je pourrais ajouter une phrase ou deux résumant un début de conversation sur les événements précédents, à ce moment quelqu’un lie cela à cette femme volante et les deux chipies en profitent pour embrayer sur leurs calomnies.Bientôt la suite...Réponse a écrit:Je me retrouve à la même table que les deux sœurs, Marius, une cousine, Ramanielle, et une tante allemande, Meredith. Les présentations faites, la discussion s’engage sur des choses banales, sans doute pour décompresser de cette matinée bien inattendue. Lors de l’apéritif, la conversation s’oriente vers les évènements. Personne ne les explique, bien entendu, mais les avis divergent : la majorité ne comprend pas et ne cherche pas d’interprétation fantaisiste, prônant l’attente des résultats d’enquête. Je ne prête guère attention aux deux femmes qui divaguent à propos de la magie, des OVNIS ou des extraterrestres en visite terrienne, même des sorcières ou des apparitions de la Vierge, ce qui me fait sourire. Tous rapprochent ces mystères de l’observation de la "fée" au moment du drame.
Tout à coup…
« Au fait Marine, c’est vrai qu’Odile était sur les genoux du conducteur lors de l’accident ? demande Ramanielle.
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
J'ai commencé à lire le premier extrait : "L'accident".
Allons-y !
Appréciation générale :
Dans l'absolu, ça m'a tenu en haleine. En fait, je ne reviendrais pas sur la forme, car ton style m'échappe un peu mais est très fluide, très prenant et très bien maîtrisé.
Le ton aussi est rapide : ce qui donne un air très mouvementé à ton texte. Est-ce que tu recherches exactement ? Quelqu'un a dit plus haut : on a l'impression que dès qu'on touche ton personnage d'Odile, il s'enfuit. J'ai eu un peu la même impression : on a du mal à comprendre ce qu'elle est, ce qu'elle fait, ce qui la motive... par contre, je la trouve adaptée au récit.
Pour tout avouer, j'ai l'impression que ce premier extrait est un rêve : ça me fait penser à un rêve, et si tel est le cas alors le rendu est à la mesure de la situation.
Tout est rapide : que ce soit la conduite, mais aussi les événements qui se suivent. Par exemple, on passe de la salle d'examen à l'appartement inhabité en un clin d’œil. Assez étonnant ; alors que pourtant tu nous avais fait une démonstration de la conduite d'Odile.
Aussi, j'ai beaucoup aimé la scène de l'acte sexuel : tu l'as retouchée - j'ai vu - grâce aux conseils de Gavroche... et j'avoue, elle t'a bien conseillée. Parce que là, ça prend presque une forme poétique et très fantasmagorique... c'est à la fois érotique, mais pas vulgaire. C'est un bon mélange.
En conclusion, j'ai plutôt apprécié la lecture globale du texte : et je maintiens l'idée qu'on soit dans un rêve. C'est vrai que si ce n'est pas trop un rêve, ou une réalité ensommeillée (^^), c'est un peu rapide... notamment par le caractère passif du héros qui semble vraiment tout subir sans se poser de question.
Ah au fait, le coup de la Peugeot où Odile appelle sa pote pour la démarrer, j'ai pensé de suite à Matrix : une petite inspiration ou coïncidence ?
Allons-y !
=> je trouve la formule un peu lourdeje réagis avec retard par un mouvement de recul
=> il dort qu'avec un tee-shirt mais sans calbut ? étrange ^^Je ne porte qu’un tee-shirt qui ne cache rien de mon bas-ventre dénudé et d’un repli d’érection matinale.
=> c'est quoi ces [...] ?« C’est bon ? s’informe Odile au portable […] Ouille ! 165 chevaux, tu as fait du bon boulot […] Oui, dommage, tu aurais pu faire mieux en plus de temps […] On y va, tu peux me dégager un peu la route de Cergy-Pontoise à Jussieu ? […] Merci ! Bisous […] »
=> répétition de "je n'ose trop parler"
je n’ose trop parler et m’installe sagement
Impressionné par tous ces événements, je n’ose trop parler
=> faut pas de "s" à détail ? Parce qu'il y en a certainement plusieurs non ?Je vous expliquerai plus en détail tout à l’heure,
=> un peu redondant "perdu dans mes réflexions" et "distraitement"perdu dans mes réflexions, et je m’installe distraitement.
=> pourquoi ce "c'est" ?« Bon Dieu, mais c’est bien sûr ! »
=> c'est-à-dire ?sous ses airs de ne pas y toucher
Appréciation générale :
Dans l'absolu, ça m'a tenu en haleine. En fait, je ne reviendrais pas sur la forme, car ton style m'échappe un peu mais est très fluide, très prenant et très bien maîtrisé.
Le ton aussi est rapide : ce qui donne un air très mouvementé à ton texte. Est-ce que tu recherches exactement ? Quelqu'un a dit plus haut : on a l'impression que dès qu'on touche ton personnage d'Odile, il s'enfuit. J'ai eu un peu la même impression : on a du mal à comprendre ce qu'elle est, ce qu'elle fait, ce qui la motive... par contre, je la trouve adaptée au récit.
Pour tout avouer, j'ai l'impression que ce premier extrait est un rêve : ça me fait penser à un rêve, et si tel est le cas alors le rendu est à la mesure de la situation.
Tout est rapide : que ce soit la conduite, mais aussi les événements qui se suivent. Par exemple, on passe de la salle d'examen à l'appartement inhabité en un clin d’œil. Assez étonnant ; alors que pourtant tu nous avais fait une démonstration de la conduite d'Odile.
Aussi, j'ai beaucoup aimé la scène de l'acte sexuel : tu l'as retouchée - j'ai vu - grâce aux conseils de Gavroche... et j'avoue, elle t'a bien conseillée. Parce que là, ça prend presque une forme poétique et très fantasmagorique... c'est à la fois érotique, mais pas vulgaire. C'est un bon mélange.
En conclusion, j'ai plutôt apprécié la lecture globale du texte : et je maintiens l'idée qu'on soit dans un rêve. C'est vrai que si ce n'est pas trop un rêve, ou une réalité ensommeillée (^^), c'est un peu rapide... notamment par le caractère passif du héros qui semble vraiment tout subir sans se poser de question.
Ah au fait, le coup de la Peugeot où Odile appelle sa pote pour la démarrer, j'ai pensé de suite à Matrix : une petite inspiration ou coïncidence ?
Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Pacô a écrit:J'ai commencé à lire le premier extrait : "L'accident".
Allons-y !je réagis avec retard par un mouvement de recul
=> je trouve la formule un peu lourde oui pourquoi pas ainsi : "À moitié endormi, je réagis avec retard et un mouvement de recul lorsque…"
Je ne porte qu’un tee-shirt qui ne cache rien de mon bas-ventre dénudé et d’un repli d’érection matinale.
=> il dort qu'avec un tee-shirt mais sans calbut ? étrange ^^ Ben oui c’est comme ça que dort mon h en été. Mais dans mon histoire s’il avait un calbut, on verrait pas grand chose de ma tournure qui fait beaucoup râler "repli d’érection matinale"
« C’est bon ? s’informe Odile au portable […] Ouille ! 165 chevaux, tu as fait du bon boulot […] Oui, dommage, tu aurais pu faire mieux en plus de temps […] On y va, tu peux me dégager un peu la route de Cergy-Pontoise à Jussieu ? […] Merci ! Bisous […] »
=> c'est quoi ces [...] ? C’est la correspondante d’Odile qui parle, mais Sylvain ne l’entend pas !
je n’ose trop parler et m’installe sagement
Impressionné par tous ces événements, je n’ose trop parler
=> répétition de "je n'ose trop parler" ben j’ai corrigé et oublié de supprimer la version précédente… J’ai un peu développé la partie de la voie sur berges " La vitesse oscille entre 90 et 180 km/h (1). Je fixe le compteur et évite de trop regarder à l’extérieur qui défile à une allure ahurissante au vu des conditions de circulation. Je me cramponne à la barre de maintien. Par contre la conductrice est sereine et me sourit."
Je vous expliquerai plus en détail tout à l’heure,
=> faut pas de "s" à détail ? Parce qu'il y en a certainement plusieurs non ? Si… merci
perdu dans mes réflexions, et je m’installe distraitement.
=> un peu redondant "perdu dans mes réflexions" et "distraitement" D’abord c’est un adverbe en «ment» et moins y en a… voilà la correction : « J’entre dans la salle d’examen, perdu dans mes réflexions, et m’installe à ma place habituelle près d’une fenêtre. Quand je découvre le sujet, je me dis que j’aurais dû rester couché ! »
« Bon Dieu, mais c’est bien sûr ! »
=> pourquoi ce "c'est" ? c’est la citation des 5 dernières minutes, la série TV où Raymond Souplex se tapait la main sur le front quand il avait trouvé la solution en disant cela… tu connais peut-être pas !
sous ses airs de ne pas y toucher
=> c'est-à-dire ? C’est une manière de dire que le père est assez distant, notamment au niveau relations affectives… Souvent quand je trouve une "formule" qui peut résumer ou une phrase complexe qui économise une demi-page je choisis ces solutions… c’est une manière (critiquable je sais) mais cela fait partie de mon style un peu à part et aussi de me dire que le lecteur va s’arrêter, réfléchir, relire un coup plutôt que de lire en diagonale.
Merci Pacô et je continuerai aussi ma réponse à Pilgrim (le jury de nouvelles et mon contact avec l’éditeur m’ont pris du temps, je n’ai pu terminer encore mon retour sur son appréciation…)Pacô a écrit:Appréciation générale :
Dans l'absolu, ça m'a tenu en haleine. En fait, je ne reviendrais pas sur la forme, car ton style m'échappe un peu mais est très fluide, très prenant et très bien maîtrisé.
Le ton aussi est rapide : ce qui donne un air très mouvementé à ton texte. Est-ce que tu recherches exactement ? Oui c’est volontaire… je privilégie le rythme pour emmener le lecteur et comme la fin prévue (double avant le mot fin et après dans une postface qui n’en sera pas vraiment une) réservera pas mal de surprises (Sylvain comme les statues du chapitre 3 ne sont pas là par hasard) et sera extrêmement spectaculaire, faut-il que je détaille plein de choses (si un autre écrivait mes scénarios, le tome 1 ferait plus de 300000 sec et le 2 plus de 500000 sans oublier que par exemple la planète Dyane du chapitre 5 – non encore affiché - mériterait une novella à elle toute seule) Quelqu'un a dit plus haut : on a l'impression que dès qu'on touche ton personnage d'Odile, il s'enfuit. J'ai eu un peu la même impression : on a du mal à comprendre ce qu'elle est, ce qu'elle fait, ce qui la motive... je pense que c’est un côté à améliorer : la caractérisation des personnages, sans doute faut-il que je fasse un peu de pause dans mon rythme, que je prenne le temps d’approfondir un peu les pensées, par exemple Sylvain et plus tard sa copine Mylène… mais aussi que le lecteur ressente aussi que lorsque qu’une Princesse met le grappin sur un humain, elle ne le laisse pas respirer, ne lui laisse pas le temps de réfléchir (Sylvain est pris au réveil, à peine debout il doit s’accrocher au siège de sa voiture, doit écrire des pages sous la dictée d’Odile, après il est emmené à un appartement où elle lui saute dessus tout en l’abreuvant d’images et de murmures et pour finir elle lui annonce un accident qui se produit alors…)…MémoireDuTemps a écrit:Bon comme je participe au challenge premier jet 2011 (terminer son roman dans l'année) sur Cocyclics Défi N°1 (31 mars) - Connaissez-vous votre personnage ? Voici la présentation de la Princesse Odile
-Le principal trait de mon caractère : indisciplinée
-La qualité que je préfère chez un homme : son dévouement
-La qualité que je préfère chez une femme : son indépendance
-Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : le dévouement
-Mon principal défaut : fofolle
-Mon occupation préférée : apprendre à maîtriser le feu qui est en moi
-Mon rêve de bonheur : que les humains soient enfin tous égaux
-Quel serait mon plus grand malheur : que l’humanité soit détruite par sa faute, ma faute ou par la sentinelle
-Ce que je voudrais être : être mortelle un jour
-Le pays où je désirerais vivre : la France, l’Europe, la Terre
-La couleur que je préfère : celle des flammes
-La fleur que j'aime : plantée en terre
-L'oiseau que je préfère : le circaète Jean Leblanc qui a sauvé mon amour Kyôko et non le petit milan royal qui m’agace à trépigner comme ça et à feuler avec écho chaque fois que je n’écoute pas ses conseils
-Ce que je déteste par-dessus tout : les machos
-Le don de la nature que je voudrais avoir : être plus souvent pompier qu’incendiaire
-Comment j'aimerais mourir : je ne peux être tuée
-État présent de mon esprit : apprendre
-Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence : je ne dois pas être indulgente, je ne dois pas être indulgente, je ne dois pas être indulgente, je ne dois pas être indulgente, je ne dois pas être indulgente…
-Ma devise : je ne dois pas être indulgente, je ne dois pas être indulgente, je ne dois pas être indulgente, je ne dois pas être indulgente, je ne dois pas être indulgente…
par contre, je la trouve adaptée au récit. Merci !
Pour tout avouer, j'ai l'impression que ce premier extrait est un rêve : ça me fait penser à un rêve, et si tel est le cas alors le rendu est à la mesure de la situation.
Tout est rapide : que ce soit la conduite, mais aussi les événements qui se suivent. Par exemple, on passe de la salle d'examen à l'appartement inhabité en un clin d’œil. Assez étonnant ; alors que pourtant tu nous avais fait une démonstration de la conduite d'Odile. Là c’est parce que ça se déroule à la fac de Jussieu et que l’appart est à 100m, ils ne prennent même pas la voiture !
Aussi, j'ai beaucoup aimé la scène de l'acte sexuel : tu l'as retouchée - j'ai vu - grâce aux conseils de Gavroche ♥♥♥ .. et j'avoue, elle t'a bien conseillée. Parce que là, ça prend presque une forme poétique et très fantasmagorique... c'est à la fois érotique, mais pas vulgaire. C'est un bon mélange. Merci, oui je déteste la vulgarité et la pornographie, quand je vois certains mots vulgaires dans les textes (en dehors des dialogues bien sûr) je le signale quand il y a un équivalent, c’est si facile d’utiliser des jolis mots ou tout simplement appeler un chat un chat et non un greffier…
En conclusion, j'ai plutôt apprécié la lecture globale du texte : et je maintiens l'idée qu'on soit dans un rêve. C'est vrai que si ce n'est pas trop un rêve, ou une réalité ensommeillée (^^), c'est un peu rapide... notamment par le caractère passif du héros qui semble vraiment tout subir sans se poser de question. Eh eh ! il y a de ça… Mon épitaphe de ce tome sera « Parce que moi je rêve, moi je ne le suis pas » qui s’explique à la toute fin mais je ne peux encore révéler pourquoi –surtout que cette fin n’est pas sur le papier encore. Il y a aussi une particularité : je ne prends plaisir à écrire qu’en écrivant différemment, comme je le ressens naturellement en suivant mon inspiration. Si un jour ma saga est publiée, elle ne laissera pas indifférent par l’originalité de mon monde, par mon style et par le côté choc et choquant de certaines parties… ce sera certes un énorme obstacle à une possible édition, j’en suis consciente… mais au moins je me fais plaisir ☺.
Ah au fait, le coup de la Peugeot où Odile appelle sa pote pour la démarrer, j'ai pensé de suite à Matrix : une petite inspiration ou coïncidence ? Je n’y avais pas pensé… je rapprochais cela des micro-ondes que génèrent ces appareils qui pourraient être modulées à distance par l’esprit de la princesse qui parle à Odile et ainsi modifier l’allumage. Mais je citerai ta remarque dans mes appendices (je préfère citer mes sources, même si elles sont involontaires).
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Et tu as tout à fait raison de te faire plaisir .
En fait, j'ai surtout pensé à Matrix parce que c'est exactement comme ça que les "hommes" peuvent s'intégrer dans la matrice et utiliser sa "virtualité".
Que ce soit Morphéus ou Trinity, ils appellent leur opérateur et leur demandent : "dis-donc, tu pourrais pas me faire démarrer la coupé sport qui est là-bas" et hop, ils changent quelques données de la matrice pour que celle-ci démarre.
Et du coup, comme c'était un concept intéressant et assez singulier dans son genre, j'ai de suite pensé à ça quand j'ai lu ton passage.
Pour le reste, j'ai envie d'approuver pour tout, notamment sur la présentation rapide d'Odile, mais là je manque de temps et je pense revenir reprendre un peu mon commentaire.
Bonne continuation .
En fait, j'ai surtout pensé à Matrix parce que c'est exactement comme ça que les "hommes" peuvent s'intégrer dans la matrice et utiliser sa "virtualité".
Que ce soit Morphéus ou Trinity, ils appellent leur opérateur et leur demandent : "dis-donc, tu pourrais pas me faire démarrer la coupé sport qui est là-bas" et hop, ils changent quelques données de la matrice pour que celle-ci démarre.
Et du coup, comme c'était un concept intéressant et assez singulier dans son genre, j'ai de suite pensé à ça quand j'ai lu ton passage.
Pour le reste, j'ai envie d'approuver pour tout, notamment sur la présentation rapide d'Odile, mais là je manque de temps et je pense revenir reprendre un peu mon commentaire.
Bonne continuation .
Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Je ne me présente pas, tu me connais assez bien.
Tu sais aussi que je suis un pinailleur de première, légèrement emmerdeur sur les bords, mais que cela ne t'empêche pas de fouler aux pieds mes commentaires s'il s'avère que ceux-ci sont d'une inutilité remarquable - comme les produits.
Ainsi, je fais la bêta-lecture que tu m'as souvent réclamée, heureuse ?
Let's rock !
Mes commentaires globaux plus tard, j'ai besoin de recul.
Sinon, je file me présenter.
Tu sais aussi que je suis un pinailleur de première, légèrement emmerdeur sur les bords, mais que cela ne t'empêche pas de fouler aux pieds mes commentaires s'il s'avère que ceux-ci sont d'une inutilité remarquable - comme les produits.
Ainsi, je fais la bêta-lecture que tu m'as souvent réclamée, heureuse ?
Let's rock !
MémoireDuTemps a écrit:
« Debout !
— Mais enfin, Maman, je t’ai dit hier que je n’irai pas ! »
[Pour une personne "à moitié endormie", je la trouve suffisamment alerte, en effet, sa réponse, non seulement ne souffre d'aucun retard, mais en plus bénéficie d'une belle construction. Aussi, l'histoire ne dit pas si c'est le "Debout" qui l'a réveillée ou si elle émergeait seulement à ce moment-là, ou encore si c'est sa mère qui la réveille en pénétrant dans sa chambre. En tous les cas, je trouve cela un peu incohérent.]
À moitié endormi, je réagis avec retard par un mouvement de recul lorsque je m’aperçois que la personne qui vient d’ouvrir les volets n’est pas ma mère.
[Cette phrase comporte trop d'informations. Voici un avis purement subjectif : il serait intéressant que tu t'appesantisses un peu sur cet atermoiement, lorsqu'elle lutte encore pour identifier, au travers des formes et des traits inconnus, sa maman et celui où elle réalise avec effroi, stupeur, étonnement, joie, que sais-je, que ce n'est pas elle. Ainsi, par la suite, tu as tout le loisir pour décrire ce mouvement de recul qui, encore une fois selon moi, n'est pas une réaction externe, mais interne et dire au lecteur que la personne qui vient d'ouvrir les volets n'est pas la mère de ton personnage.]
Je découvre une femme assez jeune, plutôt petite, mince, blonde, les cheveux coupés à la Louise Brooks. Elle est habillée d’escarpins rouge sang, d’une mini-jupe plissée du même rouge et d’un chemisier blanc.
[Je pense que seule la partie avec les cheveux permet d'attester de la présence réelle de l'étrangère parce que ton personnage fait une assimilation, c'est-à-dire qu'elle l'associe à son vécu et, par la même, concrétise un peu dans l'esprit du lecteur les perspectives relationnelles qui s'établiront entre elles au fur et à mesure de l'histoire. Imagine deux mélanges constitués chacun de plusieurs éléments. Imagine ensuite que ces deux mélanges se rencontrent, essaient d'établir des connexions, et réalisent qu'ils ont plusieurs éléments en commun, preuve d'une origine commune ou d'une future association. J'espère que tu m'as compris.]
Son regard bleu me fascine
[Elle ouvre les volets ; cette étrangère est donc de dos, par conséquent, comment ton personnage peut-il être fasciné par son regard ? Le reflet sur la fenêtre ? Pourquoi pas...
Je trouve qu'ici, il manque une transition, plutôt, de l'amplitude au mouvement de la "fausse maman". Je m'explique : l'étrangère est rentrée dans la pièce, s'est dirigée vers les volets, les a ouvert, mais après ? S'est-elle retournée pour regarder ton personnage ? A-t-elle fait un mouvement particulier ? En fait, ce n'est pas tant qu'il manque une transition mais une "présence physique", ou autre, pour affirmer l'existence de l'intruse et introduire les sentiments produits à son contact. Je précise encore une fois, pardonne-moi, qu'une description comme tu l'as fait plus haut, ne suffit pas - pour moi, s'entend - à justifier sa présence. En ce sens qu'il n'y a pas de réel "investissement" et, donc, de "reconnaissance" - comme dit plus haut - de la part de ton personnage. Si tu as des questions, parce qu'il s'avère qu'encore une fois mon cerveau étriqué me joue des tours, n'hésite pas !]
; il m’hypnotise par cette impression de voir en moi bien au-delà de mes yeux étonnés.
[Ton personnage a donc une "impression". Peut-être serait-il bien, d'abord, de parler de cette impression, avant de dire que celle-ci l'hypnotise. Peut-être même serait-il encore mieux de créer cet effet hypnotique par un quelconque procédé, de telle sorte que le lecteur comprenne dans son entièreté l'impression que produit ce regard.]
La sensation d’être dans l’instant totalement réveillé me rend euphorique.
[Je ne comprends pas ce que tu veux dire.]
« Non, je ne suis pas votre maman, sourit-elle.
— Qui êtes-vous et que faites-vous dans ma chambre ?
— Je m’appelle Odile et je suis ici pour vous emmener à temps à votre examen d’astrophysique.
— Justement, je n’étais pas prêt et avais décidé hier de laisser tomber. Comment savez-vous ça ? Qui vous a ouvert la porte ? Qu’avez-vous fait à ma mère ?
[Est-ce bien crédible par rapport à ton personnage ? Est-bien normal qu'il ne réagisse pas plus "violemment", qu'il ne soit pas plus "méfiant", qu'il n'ait pas plus "peur" ? En effet, je ne le connais pas et ne peux donc pas m'assurer de la cohérence de cette scène.]
— Je sais, c’est tout. Ne vous inquiétez pas, elle dort encore. Je suis arrivée ici en catimini… Habillez-vous vite, nous sommes en retard !
[Ici, elle répond à toutes les questions qu'on lui pose. J'ai envie de dire qu'elle se montre bien coopérative. Est-ce une manière de ne pas contrarier davantage ton personnage ? Cette "Odile" ne devrait-elle pas d'abord le rassurer au sujet de sa mère. Je réagis surtout par rapport à la première phrase : "Je sais, c'est tout". Cette réponse me paraît un peu condescendante, du genre :"Tu es un gamin ignorant, moi je sais, toutes tes questions trouveront toujours réponse avec moi." Je n'aime pas. D'ailleurs, la suite :"Ne vous inquiétez pas, elle dort encore", me paraît beaucoup plus "bienveillante", on dirait d'un coup qu'elle veut se montrer sous son plus beau jour : "Je n'ai rien fait à ta maman, ne t'en fais pas."]
— Et la douche ?
— Vous n’en avez pas besoin. »
[Ici, pas grand-chose à dire, si ce n'est que, si tu introduis cette réaction, plus tard tu devras, me semble-t-il, encore parler de "l'hygiène" afin de la justifier. Ton personnage est-il maniaque ? Aime-t-il seulement se débarbouiller après la nuit ou se laver entièrement ?]
En effet, une impression de propre et de fraîcheur m’envahit avec un léger effluve boisé et anisé à la fois.
[Donc, si je comprends bien, cette scène est là pour dire au lecteur que cette "Odile" a des pouvoirs. D'accord, l'affaire est entendue.
Sinon, concernant la formulation de cette phrase, je la trouve quelque peu maladroite.]
Lorsqu’elle s’approche du lit, je ne ressens aucune crainte et lui fais confiance sans raison logique.
[Il me semble qu'elle aurait dû se rendre compte de cette "absence de crainte" un peu plus tôt. D'où le commentaire sur la fameuse "amplitude du mouvement", qui aurait permis à ton personnage de "ressentir" véritablement toutes ces impressions, ces émotions - ou ses absence d'impression et d'émotion - en fait, de leur donner une "origine concrète".]
Elle retire d’un mouvement le drap qui me recouvrait de la chaleur nocturne.
[J'hésite. La chaleur nocturne la recouvre ou c'est le drap ? Le drap s'incarne-t-il donc comme de la chaleur nocturne ? J'avoue hésiter, ici.]
Je ne porte qu’un tee-shirt qui ne cache rien de mon bas-ventre dénudé et d’un repli d’érection matinale.
[Le début de phrase est suggestif tandis que son final ne l'est pas assez. Je connais ton style osé et dans ce cas, j'ai un peu l'impression que tu joues sur les deux plans. En fait, on dirait qu'au début de la phrase, tu es timide mais qu'à la fin, tu te lâches. Comment justifier cette attitude de la part de ton personnage ?]
Elle jette un slip, un jean et un polo sur le lit, se saisit du mouchoir en papier qui traînait humide sur le drap, le hume et rit :
[N'aurait-il pas dû sécher dans la nuit ?]
« Allô ! Deborah […] Tu peux me régler aux petits oignons une Peugeot 106 XSI de… me demande-t-elle en se tournant vers moi.
— 1994 et 95 chevaux. »
[Elle sait tout un tas de choses, sauf de l'âge de la voiture, pourquoi ? Cela est-il expliqué par la suite ?]
Le moteur démarre tout seul. La jeune femme approche le mobile de certaines parties de la mécanique, dont la sonorité évolue vers une tonalité plus rauque.
[Ici, la fin de la phrase est ambiguë. Je comprends bien que tu parles du mobile, mais la construction peu porter à confusion.]
Submergé par tous ces événements, je n’ose trop parler et m’installe sagement
[D'une part, il manque un point final à ta phrase. Rien de grave, hein, no problemo, je te le signale juste. D'autre part, je trouve la phrase dans son ensemble maladroite. Je pense qu'ils serait profitable que tu insistes sur l'élément de "confiance aveugle", d'"obéissance aveugle" ou encore que ton personnage prenne conscience que cette Odile est du genre à donner des ordres auxquels on ne peut se soustraire. Bien sûr, toute autre exploitation de la situation serait un plus pour la renforcer dans l'esprit du lecteur.]
— Oui c’est pour cela que je vous accompagne. Vous devez être surpris de ce que vous venez de découvrir, je ne suis pas une femme comme les autres.
[Le personnage ne devrait-il pas réaliser que, normalement, c'eut été à lui de s'en rendre compte ? Et par conséquence, ne devrait-il pas s'interroger une nouvelle fois sur l'effet "obéissance aveugle/je ne pose pas de questions" ?]
— Si vous saviez qui je suis, vous vous prosterneriez à mes pieds, mais là il nous reste peu de temps. »
[Cette Odile est donc bien un personne arrogant.]
Maintenant la conductrice s’approprie la voie sur berges le long de la Seine et zigzague entre les autres véhicules. Deux fois ma 106 se retrouve sur deux roues pour se glisser entre le mur et la file des voitures. La vitesse oscille entre 90 et 180 km/h. (1)
[Je trouve ça un peu redondant. La voie sur berge longe forcément la Seine, ou alors j'ai mal compris ?]
« Je vais vous aider à sauver le monde et vous protéger d’ici là, enfin plutôt vous donner les capacités de réaliser cette action totalement altruiste. Oui je sais, je lis vos pensées, je ne suis pas une folle échappée de l’asile, rassurez-vous. Je vous expliquerai plus en détail tout à l’heure, vous comprendrez… Ah ! nous sommes arrivés, vous êtes même en avance, allez vite, je gare la Peugeot et je vous soutiendrai moralement. »
[Ici, peut-être dire qu'Odile reprend la conversation afin de ne pas perturber le lecteur ? Aussi, même si je sais que le "Oui, je sais, je lis vos pensées" est là pour accentuer le côté prétentieux de ton personnage, je le trouve en trop. Enfin, ton personnage n'a toujours pas de réaction, ne s'interroge pas, ne se pose aucune question ; le lecteur comprend indirectement qu'il pense - "je lis vos pensées" - mais lui ne peut les lire, et à moins que celles-ci ne soient vraiment d'aucun intérêt, je pense que tu devrais les partager.]
En sortant de ma voiture, mes jambes flageolent un peu, mais je suis soulagé de n’être plus conduit ainsi.
[J'ai ri, un peu. Parce que, dans ce contexte, c'est étrange de lire ça. Peut-être est-ce voulu, et je tire mon chapeau pour le clin d'oeil - en effet, lui pense ne plus "être conduit", alors qu'en réalité, il est mené par le bout du nez -, dans le cas contraire, je le tire quand même, le talent se manifeste toujours inconsciemment. Evidemment, malgré ça, je ne peux pas m'empêcher de te dire que la formulation laisse à désirer. Par contre, l'idée originale est très bonne !]
On a risqué pas loin de cent accidents,
[Il a compté les accidents potentiels qui auraient pu survenir ? Je trouve ça un peu trop, d'autant que, durant le voyage, il a dû être sacrément secoué.]
À cinq reprises la voiture a été flashée par des radars, elle n’y a prêté aucune attention.
[Et les contraventions, il n'y pense pas ? Foutredieu, je t'assure que moi je lui enverrais la facture. bon, d'un autre côté, je comprends qu'il n'y pense pas spontanément, mais peut-être pourrais-tu juste en faire une allusion.
Aussi : "elle n'y a prêté aucune intention" : à la vitesse où ils allaient, je ne sais pas si tu as le temps de voir, le flash, si ?]
Je ne comprends rien à ce qui m’arrive, je ne sais pas pourquoi cette jeune femme a jeté son dévolu sur moi.
[Pour moi, cette pensée vient un peu tardivement. En fait, il y a un effet d'accumulation qui est difficile à gérer à ce niveau-là de l'histoire. Tout d'abord, je pense que la rencontre avec cette étrangère est, en soi, un motif suffisant à cette pensée. Le problème est que tu la retardes pour le lecteur et, donc, que la scène incroyable de la conduite s'ajoute à "l'effet de stupeur" du personnage et s'accumule, ce qui complique un peu le tout. D'ailleurs, j'ai l'impression que moi aussi je complique tout. En cas de problème, n'hésite pas à me poser des questions.]
Qui peut-elle être ? Je ne la connais pas…
[Redondant.]
Et voilà, je rédige sous sa dictée mon devoir en noircissant ma feuille de vagues souvenirs de cours entendus plus souvent dans la Lune que dans les étoiles.
[J'aime bien l'idée, mais cela ne fonctionne pas.]
S’ensuit son bonus : une suite d’explications dans lesquelles elle parle de matière noire, de dimensions autres que le temps, de big bang qui n’en est pas un, d’interprétation ["d'interprétations" ?] et de mesures erronées sur le rayonnement fossile, d’erreurs impardonnables de calcul sur la lumière…
« Il n'y en a pas tant à dire sur ce sujet !
— Oui je sais, j’ai ajouté un petit développement sur un thème qui me tenait à cœur.
— Très bonne idée, merci, je le lirai. »
[J'hésite. Mes professeurs, à l'Université, me disaient souvent qu'il fallait répondre à la question, juste à la question, rien d'autre, et qu'ils ne prenaient pas en compte le reste. Pire, certains pénalisaient les élèves pour ça. Enfin, c'est à discuter.]
Avant de quitter la salle, je jette un dernier coup d’œil à l’enseignant en train de lire ma copie et qui vient de se donner une petite claque frontale semblant dire : « Bon Dieu, mais c’est bien sûr ! » (2)
[Je n'y crois pas. On dirait que tu veux accréditer la théorie d'Odile, même, que tu veux lui donner une réelle crédibilité aux yeux du lecteur. Je trouve ça un peu gros. Aussi, je vais pinailler un peu. Si les connaissances d'Odile s'avèrent être aussi révolutionnaires que tu le prétends, il m'apparaît, là, peu crédible qu'un enseignant y adhère aussi vite, rejetant ainsi tout ce qu'il sait, ce qu'il pense savoir en astrophysique. D'habitude, la réaction habituelle c'est :"Impossible, pour qui vous prenez-vous ?]
« Vous êtes chez vous ?
— Non, pourquoi ? J’ai une heure à vous consacrer grâce à l’agilité de votre plume.
— Vous y êtes pour quelque chose…
— Déshabillez-vous vite ! »
[Je doute de l'utilité véritable de ce dialogue. Je trouve également incohérent le fait qu'Odile, alors que tu nous la décris arrogante, félicite ton personnage pour quelque qu'il n'a pas fait.]
Elle retire ses vêtements et me dévoile un corps suave : des seins en conférence, vrai défi à la gravité ; ses tétons pointent vers moi telle une invitation ; intimidé, [Il est intimidé, mais il passe de Charybde en Scylla. S'il avait vraiment été intimidé, n'aurait-il pas plutôt dû détourner le regard ?] je baisse les yeux pour découvrir un ventre plat encadré de hanches un peu étroites ; j’effleure d’un regard sa toison noire parfaitement taillée ; elle se retourne et pose ses vêtements sur une chaise.
Son mouvement me révèle ses petites fesses fermes implantées très haut ; je n’ai pas eu encore le temps de retirer jusqu’au bout mon pantalon qu’elle s’agenouille à mes pieds et entreprend [Ce choix de verbe me semble inadéquat.] une fellation en me parlant intérieurement…
« Allez, décontractez-vous, je vous envoie de belles images un rien cochonnes, je devine ce qui vous excite… Je vais vous dire qui je suis, qui vous êtes, pas besoin de me répondre, concentrez-vous et écoutez mon murmure intérieur : »
[Elle lui demande se "décontracter" puis de se "concentrer". Je ne suis pas certain que cela soit cohérent.]
Je me couche sur elle. Son sexe humide s’ouvre à ma pénétration. Elle se soumet aux mouvements synchrones de nos chairs et ralentit son discours intérieur ; tout en gémissant à mon oreille, elle accompagne de son corps ma fougue.
[Une formulation quelque peu maladroite, à mon sens.]
« Ne vous inquiétez pas, votre copine n’en saura rien. »
Je ressens à l’intérieur de mon corps comme des baisers qui parcourent toutes les parties sensibles de mon anatomie proches de mon sexe érigé.
[Utile ? Aussi, le début de la phrase : "Je ressens à l'intérieur de mon corps" est, selon moi, maladroit, vroie redondant. Cette phrase mériterait une petite révision.]
Les sensations induites par ces effleurements insolites prolongent celles de mon pénis dressé dans son ventre et saisissent dans une même excitation toute ma sphère sexuelle.
[En quoi ces sensations sont-elles "insolites" ? Il ne me semble pas que tu aies développé ce caractère-là suffisamment pour que le lecteur se le figure efficacement.
Le lecteur sait bien que son pénis est dressé, je ne pense pas qu'il soit utile de le répéter ainsi.]
Elle m’embrasse, me caresse la langue ; la perception me sidère tant que tout mon corps en frissonne.
[Le verbe "sidérer", dans ce contexte-là, ne m'apparaît pas comme le plus adéquat.]
Et, incroyable, ses yeux rivés dans mon regard ont changé de couleur, ils ne sont plus bleus, mais noirs comme les miens.
[Cette information, très intéressante, plus qu'elle n'en a l'air, n'a pas, pour moi, d'écho valable par la suite. J'aurais apprécié que tu développes un peu le fait que ses yeux soient d'un coup de la même couleur que les siens, ce qu'il ressent, ce qu'il "voit" vraiment dans ce phénomène ; que la prise de conscience qui s'ensuit soit une forme de résultante de cela et d'expliquer pourquoi.]
Brutalement, un sentiment d’aimer les autres me submerge : je comprends que tous ont des qualités qu’il me faut respecter et préserver ; je me mets à adorer ma mère tendrement, à comprendre que mon père, sous ses airs de ne pas y toucher, nous chérit plus que tout au monde.
[Je trouve ça un peu cul-cul la praline, si je puis m'exprimer ainsi.
L'usage de l'adverbe "tendrement" n'est pas justifié.
D'une manière générale, je trouve ce paragraphe un peu en deçà du reste.]
Tout cela arrive alors que son contact m’électrise.
[Le lecteur ne sait pas si ce sont les deux éléments combinés, le changement de couleur d'yeux et l'électricité qui le parcoure, permettent d'accéder à cet ultime palier dont tu parles ensuite ou autre chose. Disons que la succession pourrait être un peu plus "évidente", "marquée".]
Je dépasse l’ultime palier et elle me chuchote : « doux... doux, soyez doux, encore... continuez encore... encore » et je me surprends en ne me libérant pas. Mon sexe semble grandir un peu plus dans l’autel de son amour,
[L'effet de style est maladroit, beau, mais maladroit.]
des orgasmes s’approchent, mais j’ai passion de l’attendre, d’espérer son plaisir, de l’appeler pour qu’il [Ce n'est pas "elle" ?] me libère de cette tension inconnue. Une impression s’insinue, nous ne nous trouvons plus dans une chambre : nous sommes caressés par les vagues sur une plage de l’île de Grimsey ; la température est fraîche, presque douce ; l’eau n’est pas de glace et joue de sa [L'ajout de l'adjectif "douce" pour "douce froideur" marquerait un meilleur contraste avec la glace. Qu'en penses-tu ?] froideur avec l’excès de mon désir ; dans le ciel, le Soleil de minuit éclaire quelques vols de macareux qui s’évanouissent ; l’obscurité nous recouvre maintenant de mille feux de lumières magiques libérés par une aurore boréale qui enflamme les ténèbres privées d’astre du jour.
[Cet effet poétique n'est, pour moi, pas réussi parce qu'il détonne trop avec le reste.]
Un léger vent glacé sèche l’humidité qui imprègne ma peau et contraste avec le feu qui nous consume.
[Ici, tu dis que seule sa peau est humide alors que le feu les consume tous les deux et contraste avec le léger vent glacé. Je pense qu'il y a contradiction.]
Elle a su m’emmener et me retenir.
[Beau.]
Elle discourt en moi, sans doute pour me dissuader de trop sombrer dans la somnolence réfractaire.
[En trop.]
« Je suis la plus jeune des Princesses de la Terre, celles qui vous surveillent et parfois vous guident sans que vous le sachiez.
[Un peu lourd.]
Nous ne sommes pas des fées ou des elfes, car nous sommes humaines.
[Selon moi : "Nous sommes humaines." aurait suffit, qu'en penses-tu ?]
Nous avons des pouvoirs qui vous sont inaccessibles, mais qui peuvent vous aider. Nous sommes aussi impitoyables, cruelles, amorales. Nous ne respectons pas l’individu, homme ou femme. Seul nous motive le devenir de votre espèce. Seuls nous intéressent ceux qui peuvent nous assister en se consacrant à l’avenir de l’humanité. »
[Son discours est intéressant ; je développerai mon point de vue sur le sujet dans les commentaires globaux, car ce billet est déjà assez long comme ça.]
Elle glisse une main vers son sac tombé à terre, se saisit d’une cigarette qui s’allume instantanément. Ses dires me sidèrent et appellent plein de questions, mais je ne sais comment l’interrompre.
[Est-ce important de la savoir ? D'autre part, c'est la première que j'entends parler de ce sac, ou bien je fais erreur ?]
« Moi, je mourrai officiellement...
— Non, je ne veux pas… pas vous.
[J'aimerais comprendre l'origine de cet attachement. Peut-être devrais-tu l'exprimer plus tôt et plus efficacement.]
Mes commentaires globaux plus tard, j'ai besoin de recul.
Sinon, je file me présenter.
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Ouf... Impôts, c'est fait, jury c'est clos... et hop je me consacre à répondre à vos bêtas... et je remercie tous mes bêta-lecteurs et bêta-lectrices ... à +
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Alors j’ai lu… Jusqu’au chapitre 4. Et difficile de dire ce que j’en ai pensé. Je crois qu’au début cela m’a presque plu et puis j’ai lu le reste. Je ne parlerai pas de la fluidité du texte, de son rythme ou de l’écriture, (que j’ai plutôt appréciés dans son ensemble) pas plus que des scènes de torture et de sexe (quoique certaines ) mais plutôt du fait que je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Pour moi, elles sont restées au niveau "héroïnes" de manga hentaï. Sans doute que je suis passée à côté, ça m'arrive.
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Merci de ta lecture et de ton avis, OmbreD'azur. Tu es loin d'être la seule à trouver mes personnages peu attachants, un peu dépourvus de sentiments et de caractères. D'abord, il est sûr que c'est un de mes défauts et que je ne sais encore comment l'améliorer. Je pense qu'au fur et à mesure que je me replongerai dans cette saga, moi-même le côté simpliste de mes Princesses va me rebuter. Il me faudra sans doute du temps pour trouver le déclic pour les rendre humaines, ce qu'elles ne sont pas encore (et aussi qu'elles ne sont pas d'ailleurs). Dans le premier tome, plus intimiste et axé sur Odile et Kyôko, cela se ressent moins (mais il souffre de nombreux défauts autres car il n'a été bêta-lu qu'un tout petit peu et sera à réécrire en partie).OmbreD'azur a écrit:Alors j’ai lu… Jusqu’au chapitre 4. Et difficile de dire ce que j’en ai pensé. Je crois qu’au début cela m’a presque plu et puis j’ai lu le reste. Je ne parlerai pas de la fluidité du texte, de son rythme ou de l’écriture, (que j’ai plutôt appréciés dans son ensemble) pas plus que des scènes de torture et de sexe (quoique certaines ) mais plutôt du fait que je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Pour moi, elles sont restées au niveau "héroïnes" de manga hentaï. Sans doute que je suis passée à côté, ça m'arrive.
Je n'ai pas encore répondu à L'Un Seul ni totalement à Pilgrim… Mais en réalité cela cogite vraiment. Par exemple je pense que le chapitre 1 débutera avant le réveil du jeune homme, dans son rêve où Odile lui suggérera certaines choses.
Mais comme vous le savez, réécrire au-delà de quelques phrases bancales, cela prend du temps et nécessite de s’y plonger… Je n’ai pas encore pu le faire, j’espère y arriver courant septembre… c’est aussi la raison pour laquelle je n’ai pas affiché plus (j’ai déjà écrit non pas 4, mais 10 chapitres).
Je vous tiens au courant bien sûr ☺
Merci à tous de toute façon
Ps : bien sûr si certains veulent en lire plus (les 6 chapitres suivants ou le tome 1…) c’est disponible !
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
L'Un Seul a écrit:Je ne me présente pas, tu me connais assez bien.
Tu sais aussi que je suis un pinailleur de première, légèrement emmerdeur sur les bords, mais que cela ne t'empêche pas de fouler aux pieds mes commentaires s'il s'avère que ceux-ci sont d'une inutilité remarquable - comme les produits.
Ainsi, je fais la bêta-lecture que tu m'as souvent réclamée, heureuse ?
Let's rock !
MémoireDuTemps a écrit:
« Debout !
— Mais enfin, Maman, je t’ai dit hier que je n’irai pas ! »
[Pour une personne "à moitié endormie", je la trouve suffisamment alerte, en effet, sa réponse, non seulement ne souffre d'aucun retard, mais en plus bénéficie d'une belle construction. Aussi, l'histoire ne dit pas si c'est le "Debout" qui l'a réveillée ou si elle émergeait seulement à ce moment-là, ou encore si c'est sa mère qui la réveille en pénétrant dans sa chambre. En tous les cas, je trouve cela un peu incohérent.]
À moitié endormi, je réagis avec retard par un mouvement de recul lorsque je m’aperçois que la personne qui vient d’ouvrir les volets n’est pas ma mère.
[Cette phrase comporte trop d'informations. Voici un avis purement subjectif : il serait intéressant que tu t'appesantisses un peu sur cet atermoiement, lorsqu'elle lutte encore pour identifier, au travers des formes et des traits inconnus, sa maman et celui où elle réalise avec effroi, stupeur, étonnement, joie, que sais-je, que ce n'est pas elle. Ainsi, par la suite, tu as tout le loisir pour décrire ce mouvement de recul qui, encore une fois selon moi, n'est pas une réaction externe, mais interne et dire au lecteur que la personne qui vient d'ouvrir les volets n'est pas la mère de ton personnage.]Je découvre une femme assez jeune, plutôt petite, mince, blonde, les cheveux coupés à la Louise Brooks. Elle est habillée d’escarpins rouge sang, d’une mini-jupe plissée du même rouge et d’un chemisier blanc.Tu n’as pas tort… et je vois ce que je vais écrire – en plus j’ai écrit ce chapitre bien avant avoir trouvé mon épigraphe (parce que moi je rêve…)… Je vais insérer au début… le rêve qu’il faisait… Un rêve bizarre (à trouver) bien sûr il ne sait pas que ce rêve vient des pouvoirs de la Princesse… Pour la dernière phrase, c’est une particularité d’écriture, je condense (trop pour la plupart) et parfois je résume tout en une phrase, c’est un peu voulu quand même… mes livres seront chers au mot parce qu’il y en a peu… mais au moins ils seront légers… j’aurais fait une novella avec le sujet de guerre et paix
[Je pense que seule la partie avec les cheveux permet d'attester de la présence réelle de l'étrangère parce que ton personnage fait une assimilation, c'est-à-dire qu'elle l'associe à son vécu et, par la même, concrétise un peu dans l'esprit du lecteur les perspectives relationnelles qui s'établiront entre elles au fur et à mesure de l'histoire. Imagine deux mélanges constitués chacun de plusieurs éléments. Imagine ensuite que ces deux mélanges se rencontrent, essaient d'établir des connexions, et réalisent qu'ils ont plusieurs éléments en commun, preuve d'une origine commune ou d'une future association. J'espère que tu m'as compris.]Son regard bleu me fascinePas tout à fait, j’avoue, là je voulais décrire en une phrase rapide ce qu’on distingue de quelqu’un qui apparaît soudainement… souvent ce qui flashe ce sont les cheveux, puis la forme du corps sans détails et les vêtements portés
[Elle ouvre les volets ; cette étrangère est donc de dos, par conséquent, comment ton personnage peut-il être fasciné par son regard ? Le reflet sur la fenêtre ? Pourquoi pas...
Je trouve qu'ici, il manque une transition, plutôt, de l'amplitude au mouvement de la "fausse maman". Je m'explique : l'étrangère est rentrée dans la pièce, s'est dirigée vers les volets, les a ouvert, mais après ? S'est-elle retournée pour regarder ton personnage ? A-t-elle fait un mouvement particulier ? En fait, ce n'est pas tant qu'il manque une transition mais une "présence physique", ou autre, pour affirmer l'existence de l'intruse et introduire les sentiments produits à son contact. Je précise encore une fois, pardonne-moi, qu'une description comme tu l'as fait plus haut, ne suffit pas - pour moi, s'entend - à justifier sa présence. En ce sens qu'il n'y a pas de réel "investissement" et, donc, de "reconnaissance" - comme dit plus haut - de la part de ton personnage. Si tu as des questions, parce qu'il s'avère qu'encore une fois mon cerveau étriqué me joue des tours, n'hésite pas !]; il m’hypnotise par cette impression de voir en moi bien au-delà de mes yeux étonnés.Au début je dis « vient d’ouvrir les volets » je pense qu’un passé composé serait plus fluide… et permettrait au lecteur de saisir que le personnage n’est plus de dos…
[Ton personnage a donc une "impression". Peut-être serait-il bien, d'abord, de parler de cette impression, avant de dire que celle-ci l'hypnotise. Peut-être même serait-il encore mieux de créer cet effet hypnotique par un quelconque procédé, de telle sorte que le lecteur comprenne dans son entièreté l'impression que produit ce regard.]
La sensation d’être dans l’instant totalement réveillé me rend euphorique.
[Je ne comprends pas ce que tu veux dire.]Le pouvoir du regard des Princesses est décrit plus loin dans le chapitre et dans le second et aussi le quatrième… c’est un second tome (sans doute plutôt une seconde partie)… dans le premier, dont le quart est consacré aux pouvoirs des Princesses de la Terre, lors de plusieurs scènes je décris la force du pouvoir inquisiteur de leur regard qui peut aller jusqu’à tuer, qui peut gouverner les pensées, reprogrammer les neurones ou révéler les souvenirs enfouis dans l’inconscient. Dans ce second tome, plus loin, le regard d’Odile soigne une étoile et à la fin (non encore écrite) dans une scène inspirée de 2001, l’odyssée de l’espace, la force de ses yeux dépassera, je crois, tout ce qui a pu être écrit sur la puissance et ce sera tant mieux pour vaincre une force tout aussi puissante, mais bien plus maléfique.
Il est donc normal qu’au début du second tome, plein de choses liées à cela reste dans l’ombre… le personnage sent mais il ne comprend pas, le lecteur ne peut comprendre, la question c’est qu’il ne ressent pas par contre donc il manque peut-être un indice, oui, je ne sais pas
La suite pour plus tard… en tout cas merci L’un seul… et comme je sais que tu es de retour et as repris ta place sur la mare
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Comme je l'ai annoncé par ailleurs, depuis une semaine, je peux enfin respirer, me consacrer à des activités créatrices au niveau travail et... littérature. Je reprends donc mes Princesses de la Terre.
Avant que de répondre plus en détail à mes bêta-lecteurs, j'ai écrit un "prologue" ici :
https://imperialdreamer.1fr1.net/t3412-sf-18-s-abstenir-la-sentinelle-des-mortes-chap1-v2#80061
Je pense que cet ajout permet à la fois de rendre moins abrupt l'arrivée de la Princesse dans la vie de Sylvain et me permet d'enduire d'erreurs le lecteur qui va croire que mon épigraphe "Parce que je rêve, moi je ne le suis pas" se rapporte à ce début. Maintenant le monstre de ce rêve correspond à un cauchemar qui était récurrent chez moi quand j'étais enfant et qui me réveillait d'effroi.
Si vous pouvez me donner un petit avis sur ce prologue. Merci d'avance.
Avant que de répondre plus en détail à mes bêta-lecteurs, j'ai écrit un "prologue" ici :
https://imperialdreamer.1fr1.net/t3412-sf-18-s-abstenir-la-sentinelle-des-mortes-chap1-v2#80061
Je pense que cet ajout permet à la fois de rendre moins abrupt l'arrivée de la Princesse dans la vie de Sylvain et me permet d'enduire d'erreurs le lecteur qui va croire que mon épigraphe "Parce que je rêve, moi je ne le suis pas" se rapporte à ce début. Maintenant le monstre de ce rêve correspond à un cauchemar qui était récurrent chez moi quand j'étais enfant et qui me réveillait d'effroi.
Si vous pouvez me donner un petit avis sur ce prologue. Merci d'avance.
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Je sais ça date un peu, mais j'ai enfin fini de commenter ton commentaire... attention... ça va chauffer car avec les nouveautés du forum, ça marche pas terrible la mise en page...
L'Un Seul a écrit:« Non, je ne suis pas votre maman, sourit-elle.
— Qui êtes-vous et que faites-vous dans ma chambre ?
— Je m’appelle Odile et je suis ici pour vous emmener à temps à votre examen
d’astrophysique.
— Justement, je n’étais pas prêt et avais décidé hier de laisser tomber.
— Comment savez-vous ça ? Qui vous a ouvert la porte ? Qu’avez-vous fait à ma
mère ?
[Est-ce bien crédible par rapport à ton personnage ?
Est-bien normal qu'il ne réagisse pas plus "violemment", qu'il ne
soit pas plus "méfiant", qu'il n'ait pas plus "peur" ? En
effet, je ne le connais pas et ne peux donc pas m'assurer de la cohérence de
cette scène.]Il y a aussi un peu une provocation de ma part, par exemple les manques
de réaction, le lecteur va se dire : pourquoi accepter ainsi son sort,
mais il ne peut pas faire autrement, il n’est pas face à une inconnue qui le
titille, le provoque ou l’inquiète, mais sous l’influence totale de la
Princesse qui a investi d’abord son rêve, puis son éveil, et surtout son
cerveau, elle est en lui tout autant que face à lui, ce n’est même pas de la
transmission de pensée, non c’est l’invasion du pauvre Sylvain par une créature
totalement différente d’un humain, même si elle en donne l’aspect. Un peu plus
tard il s’étonnera de la confiance qu’il peut accorder à une femme qu’il ne
connaît pas.
L'Un Seul a écrit:—
Je sais, c’est tout. Ne vous inquiétez pas, elle dort encore. Je suis arrivée
ici en catimini… Habillez-vous vite, nous sommes en retard !
[Ici, elle répond à toutes les questions qu'on lui
pose. J'ai envie de dire qu'elle se montre bien coopérative. Est-ce une manière
de ne pas contrarier davantage ton personnage ? Cette "Odile" ne
devrait-elle pas d'abord le rassurer au sujet de sa mère. Je réagis surtout par
rapport à la première phrase : "Je sais, c'est tout". Cette réponse
me paraît un peu condescendante, du genre :"Tu es un gamin ignorant, moi
je sais, toutes tes questions trouveront toujours réponse avec moi." Je
n'aime pas. D'ailleurs, la suite :"Ne vous inquiétez pas, elle dort
encore", me paraît beaucoup plus "bienveillante", on dirait d'un
coup qu'elle veut se montrer sous son plus beau jour : "Je n'ai rien fait
à ta maman, ne t'en fais pas."] oui tout à fait,
elle ne veut pas perdre de temps, soudain elle se dit et merde sa mère que j’ai
concassée par la pensée, rassurons-le qu’il aille pas vérifier, on a pas le
temps… je vais donc ajouter 3 points pour marquer une pause « Je sais, c’est tout… Ne vous
inquiétez pas, elle dort encore. Je suis arrivée ici en catimini. Habillez-vous
vite, nous sommes en retard ! »
L'Un Seul a écrit:— Et la douche ?
— Vous n’en avez pas besoin. »
[Ici, pas grand-chose à dire, si ce n'est que, si tu
introduis cette réaction, plus tard tu devras, me semble-t-il, encore parler de
"l'hygiène" afin de la justifier. Ton personnage est-il maniaque ?
Aime-t-il seulement se débarbouiller après la nuit ou se laver entièrement ?] Oui un peu après j’y reviens… mais même chose Odile le
bouscule… Il faut quand même que je dise que dans le tome 1 j’ai écrit tout un
chapitre sur la douche d’Odile ici http://odile-avril.jeblog.fr/la-douche-a24723816
En effet, une impression de propre et de fraîcheur m’envahit avec un
léger effluve boisé et anisé à la fois.
comprends bien, cette scène est là pour
dire au lecteur que cette "Odile" a des pouvoirs. D'accord, l'affaire
est entendue.
Sinon, concernant la formulation de cette phrase, je la trouve quelque peu
maladroite. Très parlée oui ]
Lorsqu’elle s’approche du lit, [u">je ne ressens aucune crainte et lui fais
confiance sans raison logique.
[Il me semble qu'elle aurait dû se rendre compte de
cette "absence de crainte" un peu plus tôt. D'où le commentaire sur
la fameuse "amplitude du mouvement", qui aurait permis à ton
personnage de "ressentir" véritablement toutes ces impressions, ces
émotions - ou ses absence d'impression et d'émotion - en fait, de leur donner
une "origine concrète".] Peut-être
avec les précisions données dans la suite, on est moins étonné… mais oui c’est
étonnant ! Pourquoi ce ne le serait pas, Sylvain est une marionnette
manipulée par Odile
Elle retire d’un mouvement le drap qui me recouvrait de la chaleur nocturne.
[J'hésite. La chaleur nocturne la recouvre ou c'est
le drap ? Le drap s'incarne-t-il donc comme de la chaleur nocturne ? J'avoue
hésiter, ici.] Ici c’est une image qui m’est
venue, un drap isole du froid (surtout avec une chaude couette) ou au moins
conserve un peu de chaleur animale, l’été s’il fait trop chaud, il ne sert à
rien qu’à couvrir la pudeur ou l’impudeur.
Je ne porte qu’un tee-shirt qui ne cache rien de mon bas-ventre dénudé et d’un
repli d’érection matinale.
[Le début de phrase est suggestif tandis que son
final ne l'est pas assez. Je connais ton style osé et dans ce cas, j'ai un peu
l'impression que tu joues sur les deux plans. En fait, on dirait qu'au début de
la phrase, tu es timide mais qu'à la fin, tu te lâches. Comment justifier cette
attitude de la part de ton personnage ?] Le
début est très pudique mais la clef de la phrase est dans la phrase… ça ne
cache rien et donc ça montre l’état des jeunes messieurs le matin au réveil, on
m’a déjà fait remarquer que… cette phrase était curieuse, oui elle l’est, c’est
volontaire et pourtant je réussis à parler impudiquement mais en imageant, en
évitant le cliché, la vulgarité, le suggestif à peine susurré… ce n’est pas si
facile et j’y tiens comme la phrase qui précède
Elle jette un slip, un jean et un polo sur le lit, se saisit du mouchoir en papier
qui traînait humide sur le drap, le hume et rit :
[N'aurait-il pas dû sécher dans la nuit ?] Je sais pas, n’ayant jamais vérifié.
L'Un Seul a écrit:
« Allô ! Deborah […] Tu peux me régler aux petits oignons
une Peugeot 106 XSI de… me demande-t-elle en se tournant vers moi.
— 1994 et 95 chevaux. »
[Elle sait tout un tas de choses, sauf de l'âge de la
voiture, pourquoi ? Cela est-il expliqué par la suite ?] Oui elle pourrait fouiller la mémoire de Sylvain, mais
pour lui redonner un peu de semblant servir à quelque chose elle lui fait dire
ce dont il est sans doute fier à son âge.
Le moteur démarre tout seul. La jeune femme approche le mobile de certaines
parties de la mécanique, dont la sonorité évolue vers une tonalité plus
rauque.
[Ici, la fin de la phrase est ambiguë. Je comprends
bien que tu parles du mobile, mais la construction peu porter à confusion.] Non c’est le moteur qui donne cette sonorité, il est
réglé de manière optimum et donc émet ce son (je suppose tout au moins, j’avais
constaté ça quand j’ai fait mettre un pot sportif sur ma voiture)
Submergé par tous ces événements, je n’ose trop parler et m’installe
sagement
[D'une part, il manque un point final à ta phrase.
Rien de grave, hein, no problemo, je te le signale juste. D'autre part, je
trouve la phrase dans son ensemble maladroite. Je pense qu'ils serait
profitable que tu insistes sur l'élément de "confiance aveugle",
d'"obéissance aveugle" ou encore que ton personnage prenne conscience
que cette Odile est du genre à donner des ordres auxquels on ne peut se
soustraire. Bien sûr, toute autre exploitation de la situation serait un plus
pour la renforcer dans l'esprit du lecteur.] alors
je modifie un peu plutôt que « Submergé
par tous ces événements, je n’ose trop parler et m’installe sagement
Impressionné par tous ces événements, je n’ose trop parler et m’installe
sagement. Odile démarre sur les chapeaux de roue. »
je mets « Submergé par tous
ces événements, je ne proteste pas et m’installe sagement. Des doutes, des
questions affleurent ma conscience, mais je n’ose les poser et les oublie aussi
vite. Maintenant que je suis bien éveillé, je me sens dans un état second, un
peu étourdi de ce rythme effréné. Avant que je mette ma ceinture, Odile démarre
sur les chapeaux de roue. »
— Oui c’est pour cela que je vous accompagne. Vous devez être surpris de ce que
vous venez de découvrir, je ne suis pas une femme comme les autres.
[Le personnage ne devrait-il pas réaliser que,
normalement, c'eut été à lui de s'en rendre compte ? Et par conséquence, ne
devrait-il pas s'interroger une nouvelle fois sur l'effet "obéissance
aveugle/je ne pose pas de questions" ?] Non,
pour plus de compréhension, j’ai un peu modifié auparavant, en réalité elle
sait ses pensées et sait qu’il va lui demander qui elle est et elle anticipe
— Si vous saviez qui je suis, vous vous prosterneriez à mes pieds, mais là
il nous reste peu de temps. »
[Cette Odile est donc bien un personne arrogant.] Les Princesses sont des dominatrices, elles ne sont pas
arrogantes, un humain pour elle c’est un jouet télécommandé qu’elles peuvent
manipuler à loisir, jeter, ou même si une chose leur déplaît pousser à se
suicider (dans le tome 1, par exemple, un homme qui a dragué Odile va
s’auto-empaler pour se punir)
Maintenant la conductrice s’approprie la voie sur berges le long de la Seine
et zigzague entre les autres véhicules. Deux fois ma 106 se retrouve sur deux
roues pour se glisser entre le mur et la file des voitures. La vitesse oscille
entre 90 et 180 km/h. (1)
[Je trouve ça un peu redondant. La voie sur berge
longe forcément la Seine, ou alors j'ai mal compris ?] Oui pour les Parisiens ☺, je l’ai été, faut un peu penser
aux autres, non ?
« Je vais vous aider à sauver le monde et vous protéger d’ici là, enfin
plutôt vous donner les capacités de réaliser cette action totalement altruiste.
Oui je sais, je lis vos pensées, je ne suis pas une folle échappée de l’asile,
rassurez-vous. Je vous expliquerai plus en détail tout à l’heure, vous
comprendrez… Ah ! nous sommes arrivés, vous êtes même en avance, allez vite, je
gare la Peugeot et je vous soutiendrai moralement. »
[Ici, peut-être dire qu'Odile reprend la conversation
afin de ne pas perturber le lecteur ? Aussi, même si je sais que le "Oui,
je sais, je lis vos pensées" est là pour accentuer le côté prétentieux de
ton personnage, je le trouve en trop. Enfin, ton personnage n'a toujours pas de
réaction, ne s'interroge pas, ne se pose aucune question ; le lecteur comprend
indirectement qu'il pense - "je lis vos pensées" - mais lui ne peut
les lire, et à moins que celles-ci ne soient vraiment d'aucun intérêt, je pense
que tu devrais les partager.] Comme j’ai
modifié avant, le lecteur peut avoir l’information : Sylvain n’est pas
seulement bousculé, il se sent bizarre, n’ose pas poser les questions…
peut-être que maintenant le « je lis vos pensées » va pousser un peu
plus loin sur « mais qui est Odile qui transforme le jeune étudiant en un
gamin timide… » bien sûr si en plus elle lit ses pensées, dur dur, et ça
continue, faut laisser le temps au lecteur de se forger une opinion sur cette
princesse (chose bien sûr qu’il connaît s’il a lu le tome 1… mais je ne sais
encore si je le joindrai ou ne tenterai de publier que le 2 ben plus dynamique)
En sortant de ma voiture, mes jambes flageolent un peu, mais je suis
soulagé de n’être plus conduit ainsi.
[J'ai ri, un peu. Parce que, dans ce contexte, c'est
étrange de lire ça. Peut-être est-ce voulu, et je tire mon chapeau pour le clin
d'oeil - en effet, lui pense ne plus "être conduit", alors qu'en
réalité, il est mené par le bout du nez -, dans le cas contraire, je le tire
quand même, le talent se manifeste toujours inconsciemment. Evidemment, malgré
ça, je ne peux pas m'empêcher de te dire que la formulation laisse à désirer.
Par contre, l'idée originale est très bonne !]
Ben oui, je n’ai pas mis passager de cette folle du volant, effectivement il se
sent dépossédé de lui-même
On a risqué pas loin de cent accidents,
[Il a compté les accidents potentiels qui auraient pu
survenir ? Je trouve ça un peu trop, d'autant que, durant le voyage, il a dû
être sacrément secoué.] Oui, je vais mettre
des dizaines, merci
À cinq reprises la voiture a été flashée par des radars, elle n’y a
prêté aucune attention.
[Et les contraventions, il n'y pense pas ?
Foutredieu, je t'assure que moi je lui enverrais la facture. bon, d'un autre
côté, je comprends qu'il n'y pense pas spontanément, mais peut-être pourrais-tu
juste en faire une allusion. Il est encore
sous le choc…
Aussi : "elle n'y a prêté aucune intention" : à la vitesse où ils
allaient, je ne sais pas si tu as le temps de voir, le flash, si ?] Bon, je conduis pas tout à fait comme Odile, mais parfois
je dois dire que… oui on les voit ☺☺☺
Je ne comprends rien à ce qui m’arrive, je ne sais pas pourquoi cette jeune
femme a jeté son dévolu sur moi.
[Pour moi, cette pensée vient un peu tardivement. En
fait, il y a un effet d'accumulation qui est difficile à gérer à ce niveau-là
de l'histoire. Tout d'abord, je pense que la rencontre avec cette étrangère
est, en soi, un motif suffisant à cette pensée. Le problème est que tu la
retardes pour le lecteur et, donc, que la scène incroyable de la conduite
s'ajoute à "l'effet de stupeur" du personnage et s'accumule, ce qui
complique un peu le tout. D'ailleurs, j'ai l'impression que moi aussi je
complique tout. En cas de problème, n'hésite pas à me poser des questions.] En réalite, c’est le premier moment où il peut penser lui
sans être inspecté et manipulé… donc il comprend rien c’est son premier bilan
Qui peut-elle être ? Je ne la connais pas…
[Redondant.] Bravo,
ici il faut mettre non pas « Qui peut-elle être ? Je ne la connais pas… Pourtant j’ai
l’impression d’être avec une amie de toujours » mais « Qui peut-elle
être ? Je ne la connais pas et pourtant j’ai l’impression d’être avec une amie
de toujours » ce qui lie cette curieuse impression alors qu’il ne la
connaît pas, mais elle elle le connaît et plutôt bien (voir la suite) mais normal
en quelques fractions de secondes une princesse a assimilé tout ce qu’est
l’humain en face d’elle
Et voilà, je rédige sous sa dictée mon devoir en noircissant ma feuille de
vagues souvenirs de cours entendus plus souvent dans la Lune que dans les
étoiles.
[J'aime bien l'idée, mais cela ne fonctionne pas.] une expression à moi qui indique qu’il rêvait durant ses
cours d’astrophysique… qui combine en plus le fait que ses connaissances ne se
sont guère élevées pour tutoyer les étoiles… ta remarque me donne d’ailleurs
une idée totalement inattendue : à un moment Odile laisse tomber la
défense de la Terre pour voyager dans les étoiles… à part sa mauvaise
conscience de laisser tomber sa planète natale, je ne savais pas le déclic qui
la ferait revenir… eh bien c’est un appel au secours du terrien qui lui fera
comprendre qu’avant il faut sauver ces pauvres humains si terre à terre ou si
terre à lune…
S’ensuit son bonus : une suite d’explications dans lesquelles elle parle de
matière noire, de dimensions autres que le temps, de big bang qui n’en est pas
un, d’interprétation ["d'interprétations"
? oui ]
et de mesures erronées sur le rayonnement fossile, d’erreurs impardonnables de
calcul sur la lumière…
« Il n'y en a pas tant à dire sur ce sujet !
— Oui je sais, j’ai ajouté un petit développement sur un thème qui me tenait à
cœur.
— Très bonne idée, merci, je le lirai. »
[J'hésite. Mes professeurs, à l'Université, me
disaient souvent qu'il fallait répondre à la question, juste à la question,
rien d'autre, et qu'ils ne prenaient pas en compte le reste. Pire, certains
pénalisaient les élèves pour ça. Enfin, c'est à discuter.] oui ça fait un peu l’élève qui apprend au prof… mais dans
ce cas, Odile se sert de Sylvain (plus tard on voit qu’il sera dauphin et qu’un
dauphin est un messager des Princesses chargé de guider une partie de
l’humanité… donc les princesses agissent en les sacrifiant pour délivrer leur
message sans que l’humanité – et le dauphin – sachent qu’il vient d’elles…
Odile donne des éléments pour que l’humanité ne mette pas en dogme ce qui n’est
qu’une hypothèse non vérifiée pleinement… et comme on peut le constater j’ai
rédigé tout ça avant qu’on constate pour la vitesse de la lumière que
finalement ben c’est pas si sûr que…
Avant de quitter la salle, je jette un dernier coup d’œil à l’enseignant en
train de lire ma copie et qui vient de se donner une petite claque frontale
semblant dire : « Bon Dieu, mais c’est bien sûr ! » (2)
[Je n'y crois pas. On dirait que tu veux accréditer
la théorie d'Odile, même, que tu veux lui donner une réelle crédibilité aux
yeux du lecteur. Je trouve ça un peu gros. Aussi, je vais pinailler un peu. Si
les connaissances d'Odile s'avèrent être aussi révolutionnaires que tu le
prétends, il m'apparaît, là, peu crédible qu'un enseignant y adhère aussi vite,
rejetant ainsi tout ce qu'il sait, ce qu'il pense savoir en astrophysique.
D'habitude, la réaction habituelle c'est :"Impossible, pour qui vous
prenez-vous ?] Je suis pas assez calée pour
donner un élément, mais admettons qu’Odile donne une petite démonstration
expliquant que le rayonnement fossile correspond non au big bang mais à
l’explosion par exemple de plusieurs super nova en simultané, quelque chose
qu’un prof d’astro peut comprendre sans vérifier… ou éventuellement qu’elle
explique la donnée manquante pour unifier les forces et qui invaliderait
certaines théories
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Re: [Commentaires, - 18 s'abstenir] La sentinelle des mortes.
Suite des retours de commentaires
L'Un Seul a écrit:
« Vous êtes chez vous ?
— Non, pourquoi ? J’ai une heure à vous consacrer grâce à l’agilité de votre
plume.
— Vous y êtes pour quelque chose…
— Déshabillez-vous vite ! »
[Je doute de l'utilité véritable de ce dialogue. Je
trouve également incohérent le fait qu'Odile, alors que tu nous la décris
arrogante, félicite ton personnage pour quelque qu'il n'a pas fait.]
C’est un peu ironique ! et
puis pour montrer qu’elle prend l’initiative à nouveau
Elle retire ses vêtements et me dévoile un corps suave : des seins en
conférence, vrai défi à la gravité ; ses tétons pointent vers moi telle une
invitation ; intimidé, [Il est intimidé, mais
il passe de Charybde en Scylla. S'il avait vraiment été intimidé, n'aurait-il
pas plutôt dû détourner le regard ?] je baisse les yeux pour découvrir
un ventre plat encadré de hanches un peu étroites ; j’effleure d’un regard sa
toison noire parfaitement taillée ; elle se retourne et pose ses vêtements sur
une chaise.
Son mouvement me révèle ses petites fesses fermes implantées très haut ; je
n’ai pas eu encore le temps de retirer jusqu’au bout mon pantalon qu’elle
s’agenouille à mes pieds et entreprend [Ce
choix de verbe me semble inadéquat. Euh… oser ?
entailler ? prendre l'initiative ? tenter ?
entamer ? débuter ? tailler une pipe ? sucer ? non j’ai
cherché des synonymes, ce terme est le plus pertinent je crois ] une fellation en me parlant intérieurement…
« Allez, décontractez-vous, je vous envoie de belles images un rien
cochonnes, je devine ce qui vous excite… Je vais vous dire qui je suis, qui
vous êtes, pas besoin de me répondre, concentrez-vous et écoutez mon murmure
intérieur : »
[Elle lui demande se "décontracter" puis de
se "concentrer". Je ne suis pas certain que cela soit cohérent.] ben oui décontracter pour oublier ses soucis et se
concentrer sur l’objet dont elle s’occupe… si on veut ne pas être vulgaire, ou
pire, je pense qu’il faut choisir des mots non spécifiques donc imagés :
imagine la scène tu es dans une position « intime » avec une femme
dans un appartement où elle est entrée par effraction, en plus – dans le
chapitre suivant – on apprend que sa copine l’attend, il va avoir un monceau
d’amendes à payer, il a triché à l’examen… vaut mieux se décontracter et se
concentrer sur l’objet, non ? Bon j’ai utilisé finalement détendez-vous
car y avait le même verbe peu après
Je me couche sur elle. Son sexe humide s’ouvre à ma pénétration. Elle se soumet
aux mouvements synchrones de nos chairs et ralentit son discours intérieur ;
tout en gémissant à mon oreille, elle accompagne de son corps ma fougue.
[Une formulation quelque peu maladroite, à mon sens.]
si je mets « ma fougue avec son
corps » ça ne va pas « ma fougue de son corps » non plus, ma
formulation est la seule qui convienne pour retransmettre l’idée
qu’ « accompagner de son corps » est un verbe en lui même et cela
indique que ce n’est pas la fougue du monsieur qui prime mais bien
l’accompagnement puisqu’elle devine ce qu’il veut… enfin s’il y a un verbe qui
résume
« Ne vous inquiétez pas, votre copine n’en saura rien. »
Je ressens à l’intérieur de mon corps comme des baisers qui parcourent toutes
les parties sensibles de mon anatomie proches de mon sexe érigé.
[Utile ? Aussi, le début de la phrase : "Je
ressens à l'intérieur de mon corps" est, selon moi, maladroit, vroie
redondant. Cette phrase mériterait une petite révision.] Non pas tout à fait… les princesses n’explorent pas
seulement le cerveau humain, mais le corps en entier et donc ce que Sylvain
ressent est totalement inhabituel et incongru et si je parle d’anatomie c’est
pour accentuer le côté interne de ses caresses, c’est d’ailleurs une des
originalité de mes Princesses, c’est justement ce pouvoir qu’elles ont toutes
sur le corps des êtres vivants et présentement d’exciter les parties internes
et intimes (dans le 1, Odile modifie les connexions des nerfs pour que la jeune
fille que Kyôko torture ressente, en même temps que la douleur, le plaisir).
Les sensations induites par ces effleurements insolites prolongent
celles de mon pénis dressé dans son ventre et saisissent dans une même
excitation toute ma sphère sexuelle.
[En quoi ces sensations sont-elles
"insolites" ? Il ne me semble pas que tu aies développé ce
caractère-là suffisamment pour que le lecteur se le figure efficacement.
Le lecteur sait bien que son pénis est dressé, je ne pense pas qu'il soit utile
de le répéter ainsi.] Ben si il me faut
insister, je ne veux pas que mon lecteur prenne cela comme une simple scène
érotique, qu’il comprenne que c’est différent, qu’en un mot la sensation est
bien plus vaste que celle habituelle…
faudrait que je relise « Les Amants étrangers » http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Amants_%C3%A9trangers cet écrivain, Philip José Farmer, est un de
ceux qui m’ont beaucoup plu et je renie pas une certaine influence (comme
Octave Mirbeau aussi)
Elle m’embrasse, me caresse la langue ; la perception me sidère
tant que tout mon corps en frissonne.
[Le verbe "sidérer", dans ce contexte-là,
ne m'apparaît pas comme le plus adéquat.] j’ai
regardé les synonymes avant de choisir, c’est le seul qui permette de
retranscrire une impression totalement incroyable mais qui ne doit pas clouer
la victime sur place, tu peux vérifier sur http://www.crisco.unicaen.fr/des/synonymes/sid%C3%A9rer
Et, incroyable, ses yeux rivés dans mon regard ont changé de couleur, ils ne
sont plus bleus, mais noirs comme les miens.
[Cette information, très intéressante, plus qu'elle
n'en a l'air, n'a pas, pour moi, d'écho valable par la suite. J'aurais apprécié
que tu développes un peu le fait que ses yeux soient d'un coup de la même
couleur que les siens, ce qu'il ressent, ce qu'il "voit" vraiment
dans ce phénomène ; que la prise de conscience qui s'ensuit soit une forme de
résultante de cela et d'expliquer pourquoi.] Ce
côté je le développe beaucoup dans le 1… quand une princesse veut enrichir
l’humain, lui transmettre des informations, lui donner des pouvoirs… les yeux
échangent leur couleur… donc Sylvain ne sait pas que ses yeux à lui sont
devenus bleus… ce petit truc, non fondamental quand même, est une chose qui
plairait bien au cinéma, je pense, spectaculaire, facile à faire et discret et
intime
Brutalement, un sentiment d’aimer les autres me submerge : je
comprends que tous ont des qualités qu’il me faut respecter et préserver ; je
me mets à adorer ma mère tendrement, à comprendre que mon père, sous ses airs
de ne pas y toucher, nous chérit plus que tout au monde.
[Je trouve ça un peu cul-cul la praline, si je puis
m'exprimer ainsi.
L'usage de l'adverbe "tendrement" n'est pas justifié.
D'une manière générale, je trouve ce paragraphe un peu en deçà du reste.] Bon y en qui aiment… c’est lié un peu au transfert
d’yeux : il change car la Princesse le reprogramme en dauphin… et
justement, ci-dessus tu m’as donné une idée : utiliser Sylvain pour faire
revenir à la raison Odile perdue dans les étoiles… (j’avoue au-delà du chapitre
1 je ne savais quoi faire de Sylvain au début de mon écriture) : il
devient dauphin parce qu’il sert de courroie de transmission à une Princesse,
maintenant il servira à influencer Odile et depuis pas mal de temps j’ai une
idée qui ressortira à la fin du livre : Odile lui donne une clé binaire
qui permettra aux Princesses de sauver la Terre. Et finalement que Sylvain conte
ce chapitre m’arrange beaucoup… Pour le ton : Sylvain est un adulescent
sans doute égoïste qui pense qu’au pognon, à la réussite, au cul… faut bien le
ramener à plus d’humanité, non ?
Tout cela arrive alors que son contact m’électrise.
[Le lecteur ne sait pas si ce sont les deux éléments
combinés, le changement de couleur d'yeux et l'électricité qui le parcoure,
permettent d'accéder à cet ultime palier dont tu parles ensuite ou autre chose.
Disons que la succession pourrait être un peu plus "évidente",
"marquée".] laissons le lecteur
décider… pour moi oui, tout est lié, baiser en devenant altruiste plutôt que se
concentrer sur son petit plaisir et éventuellement celui de l’autre, c’est une
idée neuve, non ?
Je dépasse l’ultime palier et elle me chuchote : « doux... doux, soyez doux,
encore... continuez encore... encore » et je me surprends en ne me libérant
pas. Mon sexe semble grandir un peu plus dans l’autel de son amour,
[L'effet de style est maladroit, beau, mais
maladroit.] vaut mieux ça que l’inverse surtout
dans ce genre de scènes ?
des orgasmes s’approchent, mais j’ai passion de l’attendre, d’espérer son
plaisir, de l’appeler pour qu’il [Ce n'est pas
"elle" ? ben non, le plaisir] me libère de cette tension inconnue. Une
impression s’insinue, nous ne nous trouvons plus dans une chambre : nous sommes
caressés par les vagues sur une plage de l’île de Grimsey ; la température est
fraîche, presque douce ; l’eau n’est pas de glace et joue de sa [L'ajout de l'adjectif "douce" pour "douce
froideur" marquerait un meilleur contraste avec la glace. Qu'en penses-tu
? Oui à condition de jouer sur les synonymes
car je l’ai utilisé juste au-dessus oilà « la température est fraîche, presque
clémente ; l’eau n’est pas de glace et joue de sa douce froideur avec l’excès
de mon désir » ] froideur
avec l’excès de mon désir ; dans le ciel, le Soleil de minuit éclaire quelques
vols de macareux qui s’évanouissent ; l’obscurité nous recouvre maintenant
de mille feux de lumières magiques libérés par une aurore boréale qui enflamme
les ténèbres privées d’astre du jour.
[Cet effet poétique n'est, pour moi, pas réussi parce
qu'il détonne trop avec le reste.] Je
cherche à recréer une ambiance où les amants sont transférés dans un climat où
le contraste ralentira leur désir… quelle meilleure ambiance qu’un endroit beau
et frisquet à la fois ?
Un léger vent glacé sèche l’humidité qui imprègne ma peau et contraste avec
le feu qui nous consume.
[Ici, tu dis que seule sa peau est humide alors que
le feu les consume tous les deux et contraste avec le léger vent glacé. Je
pense qu'il y a contradiction.] Oui,
volontaire, tout à fait, créer un contraste pour que le corps s’imprègne de
leur seule passion et non que ce soit la moiteur de l’été qui en rajoute, d’où
les envoyer dans un été froid puisqu’à la llimite du pôle nord
Elle a su m’emmener et me retenir.
[Beau.]
Elle discourt en moi, sans doute pour me dissuader de trop sombrer dans
la somnolence réfractaire.
[En trop.] Oui,
pas la peine d’en rajouter !
« Je suis la plus jeune des Princesses de la Terre, celles qui vous surveillent
et parfois vous guident sans que vous le sachiez.
[Un peu lourd.] à
votre insu, peut-être alors ?
Nous ne sommes pas des fées ou des elfes, car nous sommes humaines.
[Selon moi : "Nous sommes humaines." aurait
suffit, qu'en penses-tu ?] A ce niveau, il
est encore trop tôt pour tout révéler, soit le lecteur connaît le premier tome
– mais sylvain non – et il le sait, soit il ne peut tout découvrir d’un coup.
Mais c’est une des particularités : à part leurs pouvoirs et leur
non-vieillissement, les Princesses restent des humaines
Nous avons des pouvoirs qui vous sont inaccessibles, mais qui peuvent
vous aider. Nous sommes aussi impitoyables, cruelles, amorales. Nous ne
respectons pas l’individu, homme ou femme. Seul nous motive le devenir de votre
espèce. Seuls nous intéressent ceux qui peuvent nous assister en se consacrant
à l’avenir de l’humanité. »
[Son discours est intéressant ; je développerai mon
point de vue sur le sujet dans les commentaires globaux, car ce billet est déjà
assez long comme ça.] Oui, j’attends assez
ton avis global… je sais que de temps écoulé pour répondre en détail… mais cela
m’a pris pas mal de temps pour pouvoir me replonger pour à la fois répondre,
modifier certains détails dans ton sens… et continuer les corrections des
chapitres 8 et 9 par un autre bêta-lecteur… et enfin reprendre l’écriture pour
terminer mon roman
Elle glisse une main vers son sac tombé à terre, se saisit d’une
cigarette qui s’allume instantanément. Ses dires me sidèrent et appellent plein
de questions, mais je ne sais comment l’interrompre.
[Est-ce important de le savoir ? D'autre part, c'est
la première que j'entends parler de ce sac, ou bien je fais erreur ?] Non tu ne te trompes pas… pas d’importance avant, mais là
ça me rappelle des souvenirs quand jeune j’allais rendre visite à des
messieurs… faut que je continue ??? Je pense de toute façon qu’il est
préférable d’introduire les éléments au fur et à mesure qu’ils servent, mais
c’est vrai je vais ajouter un truc, elle prend son sac au début
« Moi, je mourrai officiellement...
— Non, je ne veux pas… pas vous.
[J'aimerais comprendre l'origine de cet attachement.
Peut-être devrais-tu l'exprimer plus tôt et plus efficacement.] L’un des effets du comportement de la princesses est
justement qu’elle en devient une vieille amie, qu’elle tisse des liens
affectifs (dans le tome 1, Odile envoie en pleine poire à une femme son passé
in-utérin enfoui… là où petite fille sa victime se rendait compte que sa mère
n’en voulait pas… je pourrai un moment, un jour, raconter comment la princesse
s’insinue dans les souvenirs oubliés pour que le cerveau réagisse comme il le
faut…
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