Commentaires pour Mechanica
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Jaellia
Sarezzo
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Commentaires pour Mechanica
Voilà, vous pouvez vous défouler, conspuer, hurler et capillotracter sur tout ce qui touche au texte
Sarezzo- Talent Hasardeux
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Re: Commentaires pour Mechanica
Bonjour,
Peut-être que la suite m'inspirera un peu plus, désolé pour ce commentaire assez court, mon cerveau ne semble pas vouloir s'y mettre.
Bonne continuation !
Je n'ai pas vraiment de commentaires constructifs à faire, car j'ai bien apprécié ton texte ; je trouve que le monde que tu nous présente est imagé, complet, que ton récit n'est pas cliché, et que tu intrigues rapidement le lecteur en mentionnant cette créature (dont j'ai oublié le nom) qui n'a cure des forces policières et qui semblent visiter les gens qui se suicident. J'aime aussi ton personnage, je trouve qu'il fait très "humain", ce qui permet au lecteur de facilement s'identifier à lui.
Peut-être que la suite m'inspirera un peu plus, désolé pour ce commentaire assez court, mon cerveau ne semble pas vouloir s'y mettre.
Bonne continuation !
Jaellia- Talent Hasardeux
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Re: Commentaires pour Mechanica
C'est très gentil à toi de m'avoir lu et commenté
La créature se nomme "Messorien", c'est un néologisme à partir de "Messor" qui signifie "Moissonneur" en Latin. Les nommer directement en Français aurait posé problème à cause de la licence jeuvidéoludique de SF qu'est Mass Effect, j'ai donc utilisé cette méthode pour ne pas voir des comparaisons hasardeuses profiler ^^
La créature se nomme "Messorien", c'est un néologisme à partir de "Messor" qui signifie "Moissonneur" en Latin. Les nommer directement en Français aurait posé problème à cause de la licence jeuvidéoludique de SF qu'est Mass Effect, j'ai donc utilisé cette méthode pour ne pas voir des comparaisons hasardeuses profiler ^^
Sarezzo- Talent Hasardeux
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Re: Commentaires pour Mechanica
Bonsoir,
Je me suis mis à la lecture de ton roman. L'extrait est séduisant et s'approprie plutôt pas mal l'univers de la SF.
Pour commencer, une petite remarque au fil de ma lecture :
Dans l'ensemble, l'univers de ton récit semble maîtriser selon moi. Disons qu'il est convaincant, même s'il a des petites tendances à faire penser à "gamer" ^^.
Par exemple, tu as tendance à trop t'enfermer dans un vocabulaire-jargon, qui te paraît naturel puisque c'est toi qui construit ce récit, mais un peu complexe pour le lecteur nouveau venu qui découvre comme moi pour la première fois ton roman. Et il y a des fois, ou tu pourrais simplifier ce vocabulaire, comme ici :
Et ce style plutôt avant-gardiste, avec ce vocabulaire plutôt moderne, fait très contraste avec d'autres tournures plutôt vieillotte. Du genre :
Dans le même genre d'idée, toujours au niveau de la forme, attention aux verbes un peu faciles - parce qu'ils viennent toujours se glisser dans notre rédaction - mais pas toujours très adaptés à la situation.
Du genre :
Mais je sais - moi le premier - qu'on a envie d'utiliser ce verbe dès qu'un autre ne nous vient pas en tête. Pense par exemple à "se précipiter" (ce qui permet d'éviter le "à toute vitesse" très cliché), ou "doubler par les airs les autres usagers" etc.
Mais surtout, et de tout mon commentaire, c'est le point le plus important que je voulais souligner : attention aux participes présents et aux adverbes. Ces deux là sont la mort de la lecture, parce qu'ils ne sont pas agréables à l'oreille, réduisent la dynamique du récit (ils le ralentissent beaucoup !) et surtout, ils étouffent l'action, et donnent du coup un gros sentiment de fouillis pendant la lecture.
Mais plutôt que m'étaler, je t'envoie sur une partie d'un cours déjà rédigé à ce sujet :
http://imperialdream.fr/comment-alleger-son-texte.html
Et en exemples, voilà quelques passages repérés dans ton texte :
Bref, voilà sur la forme .
Sur le fond maintenant, c'est assez stimulant.
On ne sait pas trop encore dans quoi on vient d'embarquer, mais on se laisse bien prendre par ce personnage. Un point fort, c'est que tu as l'air de développer un petit caractère à ton flic - c'est bien un flic ? - ce qui va susciter une sorte de complicité avec ton lecteur. Tu évites le personnage "plat" et "similaire à 15 mille autres".
Ce n'est toutefois pas encore assez conséquent pour porter un véritable avis sur l'histoire. Et je suis curieux de rencontrer ces drôles de bestioles. Par contre je n'ai pas compris, qu'est-ce qu'ils sont supposés faire aux victimes ? O_o
En conclusion :
J'ai aimé :
J'ai moins aimé :
Si tu as des questions, je suis à même de répondre - ce serait même mieux que tu en aies, et que tu ne prennes pas tout ce que je te dis. Ma vision de la SF est parfois un peu faussée parce que je développe un autre genre de SF de mon côté ^^".
Et bon courage pour les corrections .
Je me suis mis à la lecture de ton roman. L'extrait est séduisant et s'approprie plutôt pas mal l'univers de la SF.
Pour commencer, une petite remarque au fil de ma lecture :
=> même si ça paraît logique, il serait bon de préciser "la trentaine d'années"elle avait à peine dépassé la trentaine
Dans l'ensemble, l'univers de ton récit semble maîtriser selon moi. Disons qu'il est convaincant, même s'il a des petites tendances à faire penser à "gamer" ^^.
Par exemple, tu as tendance à trop t'enfermer dans un vocabulaire-jargon, qui te paraît naturel puisque c'est toi qui construit ce récit, mais un peu complexe pour le lecteur nouveau venu qui découvre comme moi pour la première fois ton roman. Et il y a des fois, ou tu pourrais simplifier ce vocabulaire, comme ici :
Pourquoi ne pas tout simplement parler de quartier étudiant, ou du moins, de zone résidentielle étudiante ? Parce que là tu complexifies un peu la narration, alors que tu n'inventes pas de concepts comme la voiture qui vole, et ça peut rebuter un peu quand on vient d'ingurgiter "prétorien", "messorien" "Guidage par Bouclier" et tant d'autres ^^".Il s’agissait surtout d’une zone résidentielle estudiantine
Et ce style plutôt avant-gardiste, avec ce vocabulaire plutôt moderne, fait très contraste avec d'autres tournures plutôt vieillotte. Du genre :
Vieille expression française à souhait, qui fait souvent référence aux précieuses d'un siècle révolu. Tu comprendras que la juxtaposition de ces deux formes de registres saute aux yeux et prête à sourire. Je te conseille du coup de rester fidèle à un style - celui du "gamer" ^^ - et d'oublier pour ce texte les expressions littéraires et attachées à un autre genre de récit comme "en avoir cure" ou encore "se faire violence".Il lui jeta un regard mauvais, mais Exton n’en avait cure.
Dans le même genre d'idée, toujours au niveau de la forme, attention aux verbes un peu faciles - parce qu'ils viennent toujours se glisser dans notre rédaction - mais pas toujours très adaptés à la situation.
Du genre :
Fuser a plus le sens de "jaillir", mais dans un sens métaphorique. Ce sont souvent les idées qui fusent, en image aux étincelles qui pétillent et qui sont produites par une incandescence sans détonation - le vrai sens du mot "fuser".puis fusa à toute vitesse au-dessus des autres usagers qui klaxonnèrent allègrement en l’apercevant.
Mais je sais - moi le premier - qu'on a envie d'utiliser ce verbe dès qu'un autre ne nous vient pas en tête. Pense par exemple à "se précipiter" (ce qui permet d'éviter le "à toute vitesse" très cliché), ou "doubler par les airs les autres usagers" etc.
Mais surtout, et de tout mon commentaire, c'est le point le plus important que je voulais souligner : attention aux participes présents et aux adverbes. Ces deux là sont la mort de la lecture, parce qu'ils ne sont pas agréables à l'oreille, réduisent la dynamique du récit (ils le ralentissent beaucoup !) et surtout, ils étouffent l'action, et donnent du coup un gros sentiment de fouillis pendant la lecture.
Mais plutôt que m'étaler, je t'envoie sur une partie d'un cours déjà rédigé à ce sujet :
http://imperialdream.fr/comment-alleger-son-texte.html
Et en exemples, voilà quelques passages repérés dans ton texte :
Son index se posa cependant naturellement sur le petit levier de commande,
il enclencha les sirènes puis fusa à toute vitesse au-dessus des autres usagers qui klaxonnèrent allègrement en l’apercevant.
Par exemple ici, pourquoi ne pas dire tout simplement : "il amorça la descente" ? C'est très lourd de combiner deux verbes ensemble.Il s’y engagea en amorçant la descente
Bref, voilà sur la forme .
Sur le fond maintenant, c'est assez stimulant.
On ne sait pas trop encore dans quoi on vient d'embarquer, mais on se laisse bien prendre par ce personnage. Un point fort, c'est que tu as l'air de développer un petit caractère à ton flic - c'est bien un flic ? - ce qui va susciter une sorte de complicité avec ton lecteur. Tu évites le personnage "plat" et "similaire à 15 mille autres".
Ce n'est toutefois pas encore assez conséquent pour porter un véritable avis sur l'histoire. Et je suis curieux de rencontrer ces drôles de bestioles. Par contre je n'ai pas compris, qu'est-ce qu'ils sont supposés faire aux victimes ? O_o
En conclusion :
J'ai aimé :
- le contexte qui a l'air maîtrisé
- la profusion de petits éléments qui nous font bien penser que nous sommes dans un univers à part
- la personnalité de Exton
- l'intérêt que suscite ce premier meurtre
J'ai moins aimé :
- le vocabulaire souvent pas assez "pédagogique" pour le nouveau lecteur, et parfois un peu délibérément complexifier alors qu'il n'y a pas de raisons
- la forme de la narration pas tout à fait maîtrisée puisqu'il y a des contrastes dans le langage qui crée un petit malaise parce qu'on n'arrive pas à rentrer dans un univers littéraire (=registre) précis
- l'accumulation de participes présents et d'adverbes qui "tuent" (pour ne pas dire autrement) la narration et qui nuisent à la maîtrise de ton contexte de fond.
Si tu as des questions, je suis à même de répondre - ce serait même mieux que tu en aies, et que tu ne prennes pas tout ce que je te dis. Ma vision de la SF est parfois un peu faussée parce que je développe un autre genre de SF de mon côté ^^".
Et bon courage pour les corrections .
Bêta Mechanica
Mon avis : d’abord très peu de fautes, un récit intéressant qui peut être passionnant si la suite est de la même veine. À lire mes commentaires, j’ai relevé un problème surtout de fluidité, c’est un peu lourd, même une certaine impression d’oppression (volontaire sans doute) que la rédaction n’allège pas vraiment. Beaucoup de phrases sont trop informatives donnant souvent deux à quatre informations, ce qui est trop long pour un début. La question dans ce cas se pose : cette profusion est-elle nécessaire pour la suite ??? Ou, si ce n’est que pour l’ambiance, pourquoi ne pas prendre son temps et diluer dans le cours du récit. Je comprends pourquoi tu as noté un manque de descriptions chez moi… je distille beaucoup, ne décrivant que l’indispensable quand j’en ai besoin. Ici le problème vient surtout que c’est ton début : oui il faut immerger le lecteur et en même temps ne pas trop le faire attendre le sujet. Mais le submerger n’est pas idéal non plus. Je pense que cela passerait mieux de toutes façons si les phrases étaient un peu coupées ou laisser une pause (les ; ça existe, et ça évite d’en rajouter sur des liaisons entre parties et aide à faire ressortir chaque chose).Sarezzo a écrit:fautes (ou possibles fautes) ou répétitions, commentaires en italique et aussi en bleu
- Spoiler:
Chapitre I
L’autoroute était bondée, comme d’habitude en fin de journée. Exton maudissait l’idiote qui s’était suicidée, l’obligeant à se déplacer en pleine heure de pointe. La dernière réforme du code routier lui interdisait d’augmenter la puissance des turbines de son véhicule à ce moment de la journée malgré l’urgence de la situation, afin de limiter le taux de mortalité. Son statut de Prétorien n’y changeait rien, la disposition avait pris la forme d’une norme de salut public.
Son index se posa cependant naturellement sur le petit levier de commande, faisant fi de la nouvelle réglementation. D’un geste souple, il le poussa vers le haut. La voiture s’éleva doucement dans les airs et, une fois à une hauteur respectable, il enclencha les sirènes puis fusa à toute vitesse au-dessus des autres usagers qui klaxonnèrent allègrement en l’apercevant.
Il remit en marche son tableau de bord pour consulter une nouvelle fois le dossier de la victime. Comme les dernières personnes qui mettaient fin à leurs jours depuis quelques années, elle avait à peine dépassé la trentaine, mais son environnement socio-économique ne dévoilait rien qui pût motiver son geste. Exton devait encore attendre qu’on lui envoie le détail de ses relations professionnelles, mais il savait déjà que l’information ne lui apporterait rien de plus, à part allonger un peu plus son rapport.
La pluie commença à tomber. Il alluma les phares et accéléra. La dernière condensation datait d’à peine trois semaines alors que les systèmes devaient normalement évacuer tous les deux mois seulement. Il regarda à travers la baie vitrée du toit et vit les nuages d’humidité s’épaissir contre le dôme jovien que formait le bouclier cinétique enfermant la ville. Il fallait qu’il accélère s’il ne voulait pas arriver trop tard. Lorsqu’un carabinier de quartier avait appelé, le corps n’avait pas encore été touché et il fallait absolument qu’il arrivât sur les lieux avant un Messorien.
La sortie menant à l’arrondissement se dévoila bientôt et était désengorgée. Il s’y engagea en amorçant la descente et désactiva quelques turbines pour décélérer. Il fallait qu’il se contente du système de répulsion magnétique en ville pour avancer, même si la situation lui permettait un léger écart de vitesse.
Nous parlions ailleurs de clichés… ce début est un peu banal, un peu du 5ème élément, un peu de Minority Report, un peu de Blade Runner… ce n’est pas un défaut en soi, mais il manque quand même une touche un peu personnelle (note bien que le premier film cité est une accumulation monumentale de clichés…). Il y a aussi une banalisation des phrases parfois un peu longues, construites sur un schéma similaire : presque chaque fois tu en rajoutes sur les informations avec des qui ou des pour ou des afin ou des puis ou un petit participe présent… et pour rehausser le tout quelques adverbes en "ment" (alors je te dis mon laïus habituel : ce genre d’adverbes saupoudrés ici ou là, pas mal pour accentuer quelque chose… mai trop c’est trop, regarde une plaine, des collines, des sommets au loin, on voit bien ce qui émerge… maintenant si tu en mets trop on est soit tout perdu entouré d’immeuble gigantesque qui écrase le quidam, soit sur un plateau type Mexico où la seule impression d’être à 2000m, c’est qu’on y étouffe.") Et puis il fonce ton véhicule, à quoi bon en rajouter, on n’a pas le temps de voir… C’est un avis, une remarque, pas une vraie critique puisque déjà il n’y a ni faute, ni répétition et ça se lit bien.
— Quartier Rubéen, lança-t-il à l’écran.
Le dossier de la défunte fit place au Guidage Par Bouclier. Exton n’était qu’à trois-cents mètres de sa destination et il
n’y avait personne devant lui. Le secteur était connu pour son faible nombre de véhicules motorisé, ce qui ne le gêna pas outre mesure. Il s’agissait surtout d’une zone résidentielle estudiantine et les facultés se situaient à l’autre bout. Il n’y avait répétition que quelques anciens immeubles carrés renfermant de petits logements.
Le GPB lui indiqua de prendre le prochain virage. Exton tourna et avança de quelques mètres, jusqu’à apercevoir un gros carabinier qui l’attendait. Les habituelles barrières avaient été dressées afin d’empêcher quiconque de passer, mais la mine déconfite qu’affichait celui qui l’attendait n’augurait rien de bon. Ici par exemple, couper ta phrase en deux par un ; ou un . ?
— Il y en a un qui est venu, c’est ça ? lança répétition Exton en sortant de la voiture.
— Oui, il y a à peine quelques minutes… Il était gigantesque et tout seul, je n’ai pas osé…
« Gigantesque ». Ce mot résonna plusieurs fois en écho dans sa tête. De tous les Messoriens que les Prétoriens avaient vus, aucun n’était plus grand qu’un animal. Phrase bien obscure dans la première partie, prête à sourire après : comparaison avec un acarien, une souris, un chien ou une baleine ??? Il fit cependant mine de ne pas être étonné.
— Vous avez eu peur, c’est ça ?
Le carabinier baissa mollement la tête.
— Et votre arme, elle vous sert à quoi ? s’énerva Exton. Pourquoi ne pas lui avoir tiré dessus ? j’ai pris cette interrogation en première lecture comme une question qu’il se pose à lui-même avant de comprendre… cela passerait mieux si tu mettais à la seconde personne du pluriel
— Je ne voulais pas qu’il m’attaque ! se défendit son interlocuteur. J’ai une famille, un job, des dettes à payer, un…
— C’est bon, c’est bon, oubliez ce que j’ai dit.
Il fallait s’y attendre. Les forces de l’ordre affectées dans le quartier Rubéen étaient en général pistonnées parce qu’il s’agissait d’un endroit tranquille où il fallait de temps en temps embarquer quelques étudiants en salle de dégrisement pour la nuit.
— À quoi ressemblait-il ? Essayez d’être précis.
— Il devait mesurer un peu plus de deux mètres… Il était gris, presque argenté…
Il avait une longue queue qui bougeait dans tous les sens, de longs bras et ses mains avaient des dizaines de doigts…
La description ne correspondait pas, mais Exton ne le contredit pas.
— Des dizaines ?
— Au moins dix par main, j’en suis sûr ! persista le carabinier. Et ils étaient d’une longueur anormale…
— Pouvez-vous estimer une longueur ?
Il enregistrait la déposition grâce à une tablette qui dessinait la créature en même temps que son interlocuteur la décrivait.
— Je dirai une vingtaine de centimètres… J’avais beau être loin, ils étaient si longs qu’on ne pouvait pas les rater…
— Très bien. Et sa tête ?
— Il n’en avait pas vraiment. C’était comme si son cou ne s’était pas terminé…
Il se courbait vers l’avant et au bout il y avait des espèces de dents qui en sortaient…
— Parfait. Rien d’autre ?
— Si, il avait des ailes.
Exton leva la tête de l’esquisse et le regarda droit dans les yeux.
— Des ailes ?! en général, mieux vaut éviter deux ponctuations accolées
Jusqu’à présent il n’y en a aucun qui a été signalé avec des ailes !
— Je sais ce que j’ai vu !
Exton l’examina plus longuement et se maudit intérieurement. 2 adverbes en "ment", le second écrase le premier et en lecture on ne retiens que le second, donc longuement est à la trappe pour le lecteur, pourtant c’est le plus intéressant
— Vous avez les pupilles dilatées. Vous êtes sûrs que vous étiez vraiment là ? Ou plutôt chez le dealer du coin avant ?
Il ouvrit la bouche, mais aucune réponse n’en sortit.
— C’est bon, dégagez.
— Vous allez le mentionner dans le rapport ? couina l’autre.
— Je suis bien obligé ! À cause de vos conneries, il faudra faire une autopsie pour savoir si elle s’est vraiment suicidée et si cette saloperie l’a touché comme les autres ! Maintenant, foutez-moi le camp et envoyez quelqu’un d’autre s’occuper de garder cet endroit jusqu’à ce que le Prætorium en ait fini.
— À vos ordres, monsieur…
Il lui jeta un regard mauvais, mais Exton n’en avait cure. Il s’avança dans la ruelle barrée par les bandes adhésives écarlates et les poussa délicatement pour s’y faufiler.
La pluie commençait déjà à inonder les lieux. Le système d’évacuation devait être défectueux et il devrait le mentionner dans son rapport. Normalement, il y a de fort jolis adverbes qui ne se terminent pas en "ment" et qui sont synonymes l’eau était drainée jusqu’au lac qui se trouvait au centre de la ville afin d’alimenter en permanence l’irrigation des cultures sous serres qui l’entouraient. La condensation servait avant tout à ce qu’il ne s’asséchât pas.
Le corps gisait, les bras en croix, face contre terre, à moitié immergé. Exton régla sa tablette sur plusieurs modes d’analyses, mais les scanneurs ne révélèrent rien d’anormal en dehors des os brisés à cause de la chute depuis la
fenêtre de son studio qui surplombait la ruelle, comme on le lui avait dit. Il se pencha pour l’examiner. Ses vêtements étaient légèrement déchirés, mais c’étaient les petites traces de piqûres sur la nuque qui intéressaient Exton.
Elles étaient minuscules, mais les gouttes de sang avaient coagulé et permettaient de les distinguer nettement.
Bien sûr , je suis critique, mais ce n’est que mon avis personnel, bien sûr, d’autres peuvent avoir un avis autre. D’ailleurs si ça se trouve cet aspect s’atténuera dans la suite.
En un mot, j’ai aimé quand même… mais ça peut être bien plus prenant.
Quand je lis (pas quand j’écris) certaines références à des récits existants ne me gênent pas vraiment, surtout au début, mais il faut, je pense, assez vite en diverger, personnaliser ton idée.
MémoireDuTemps- Admin
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Re: Commentaires pour Mechanica
Pacô et Mémoire du Temps ont déjà bien défriché le terrain, je viens ajouter ma patte ^_^.
... Désolée. xD
Globalement,
Le récit m'a plutôt plu. Même si je suis pas fan de SF à la base, j'aime bien les polars et pas mal d'éléments du début m'y ont fait penser. Par contre, il y a encore quelques efforts à fournir, selon moi, sur la forme, qui est loin d'être mauvaise mais pourrait être améliorée avec, parfois, quelques pistes toutes simples (les adverbes, le registre de langage, les verbes faibles...). Un peu de jonglage avec les mots, et après t'attraperas le coup de main.
Tout ça pour dire que si y'a une suite, je serai sûrement là pour la lire et la commenter !
Je rappelle que tout ce qui est dans ce post n'est qu'un avis parmi tant d'autres, qui n'a pas valeur de loi absolue, et que tu as tout à fait le droit (et dirais-je même l'obligation !) de ne pas être d'accord avec moi. Mais au moins, cela te permet d'avoir un point de vue extérieur qui t'aidera, je l'espère, à améliorer ton texte... et à t'améliorer tout court !
... Désolée. xD
Globalement,
Le récit m'a plutôt plu. Même si je suis pas fan de SF à la base, j'aime bien les polars et pas mal d'éléments du début m'y ont fait penser. Par contre, il y a encore quelques efforts à fournir, selon moi, sur la forme, qui est loin d'être mauvaise mais pourrait être améliorée avec, parfois, quelques pistes toutes simples (les adverbes, le registre de langage, les verbes faibles...). Un peu de jonglage avec les mots, et après t'attraperas le coup de main.
Tout ça pour dire que si y'a une suite, je serai sûrement là pour la lire et la commenter !
- Spoiler:
- En détail,
Comme dit au début, bien que non lectrice de SF, j’ai pas de mal à dire que ce début me paraît intéressant. Même si l’extrait est plutôt court, on cerne déjà un peu le personnage, au caractère assez typique des polars, dont je suis plus friande. Attention au cliché par contre (à surveiller ou exploiter). Pour l’instant, le ton est plutôt bien cerné. Je ne m’avancerai à rien de plus sur les personnages ou l’univers, cet extrait est trop maigre (mais soulève déjà quelques questions sur ce monde futuriste).
Le texte est plutôt bien écrit, à part quelques remarques ci-dessus, je n’ai pas buté sur les mots ou les phrases, elles sont simples et accessibles. Deux bémols cependant : elles sont parfois trop « simplistes » et certaines gagneraient à être mieux formulées (discours ou pas, nous sommes à l’écrit dans un cadre littéraire… à moins que ce ne soit ton intention de balancer des discours incompréhensibles… ? gare à ne pas perdre des lecteurs, si c’est le cas, ça peut être un choix). L’autre point qui me gêne pour ce court début sont les mots propres à ton univers parfaitement dénué de la moindre explication. Que ce soit SF ou fantasy (qui usent le plus de termes inventés), le but c’est aussi de comprendre ce que tu écris. Peut-être une petite explication, même succincte, rapide, ferait l’affaire. Parce que là, au début, j’ai un peu eu l’impression d’être tenue à l’écart de l’histoire, un peu comme deux personnes qui parlent devant toi sans que tu comprennes de quoi il s’agit. Frustrant.
Je rejoins... et m'éloigne de MdT concernant tes descriptions. Elle trouve que tu en donnes trop, et moi pas assez. Mais d'un autre point de vue, je crois qu'on se rejoint.
En fait, j'ai l'impression que tu ne donnes pas les informations qui sont nécessaires immédiatement à la scène (par ex, les explications sur ton propre vocabulaire, qui manquent cruellement au point qu'on se sent un peu délaissé, ou une brève description de l'environnement - autre que les nuages de condensation : on est sur les lieux d'un suicide, y'a forcément un cadre à relever, des indices à chercher etc...), mais que par contre, tu nous lâches ici et là des informations que l'on va se faire un plaisir d'oublier car elles sont un peu noyées sous d'autres infos plus intéressantes dans l'immédiat (tout ce qui comporte un mot inconnu etc). Sincèrement, j'ai trouvé l'environnement physique à peine évoqué, et pourtant, je suis pas quelqu'un qui aime naturellement les descriptions à rallonge (je déteste ça, je ne les lis même pas toujours quand ça prend plus d'un [petit] paragraphe). Et à côté de ça, tu nous parles de changements dans le code routier dès le premier paragraphe...
Peut-être faut-il réfléchir à ta manière de distiller les informations, en en disant suffisamment pour intéresser le lecteur, en essayant de lui donner la bonne info au bon moment (enfin, en ce qui concerne les infos importantes, bien sûr... ne tombons pas dans l'excès inverse en ne sortant pas du cadre de l'action directe).
J’ai également souligné deux passages aux verbes ou expressions faibles/passe-partout, qui semblent être ton pêché mignon. M’enfin, ça c’est pas grave, ça se travaille et se corrige assez facilement si on s’y met sérieusement.
Au cas par cas (par ordre chrono) :
Les deux « cependant naturellement » côte à côte me paraissent alourdir la phrase.Sarezzo a écrit:Son index se posa cependant naturellement sur le petit levier de commande,
Plusieurs choses sur ce passage :Sarezzo a écrit:Le dossier de la défunte fit place au Guidage Par Bouclier. Exton n’était qu’à trois-cents mètres de sa destination et il n’y avait personne devant lui. Le secteur était connu pour son faible nombre de véhicules motorisés, ce qui ne le gêna pas outre mesure. Il s’agissait surtout d’une zone résidentielle estudiantine et les facultés se situaient à l’autre bout. Il n’y avait que quelques anciens immeubles carrés renfermant de petits logements.
- D’abord, la première phrase ultra-obscure pour le profane.
- Ensuite, une abondance de verbes faibles (soulignés), qu’il serait bon de remplacer au moins en partie pour enrichir ton texte.
- Et pour terminer, le s final à « motorisé », car je pense que ce sont les moteurs qui sont motorisés, et non le « nombre ».
Ici, pour moi, il s’agit d’un simple problème de registre. Je n’en sais pas encore assez sur le héros, mais qu’il passe d’une tournure assez soutenue, correctement formulée « pouvez-vous estimer une longueur ? » à du niveau adolescent « il n’y en a aucun qui », qui en plus d’être, reconnaissons-le, assez moche, n’est pas une tournure tout ce qu’il y a de plus correct… ça me dérange. Je suis bien consciente qu’on est dans un dialogue et qu’il s’agit d’une exclamation de surprise… mais d’un autre côté, c’est pas parce que c’est un dialogue qu’on a le droit de tout ! Et si tu donnes à un personnage un certain registre, mieux vaut t’y tenir sous peine de désorienter le lecteur (sauf si ces changements sont voulus, ont une origine, bien sûr).Sarezzo a écrit:— Pouvez-vous estimer une longueur ?
[…]
— Des ailes ?! Jusqu’à présent il n’y en a aucun qui a été signalé avec des ailes !
Je te laisse déterminer si cette remarque peut s’appliquer à cette partie du dialogue ou non. Tu es le seul à savoir tous les tenants et aboutissants… et à écrire aussi.
Ici, je constate juste un abus flagrant des adverbes ! Ça fait joli quand on l’écrit… mais plus on le lit et plus ça pèse. Je te laisse le soin de juger de l’intérêt de garder les deux.Sarezzo a écrit:Exton l’examina plus longuement et se maudit intérieurement.
Deux points ici :Sarezzo a écrit:— Vous avez les pupilles dilatées. Vous êtes sûrs que vous étiez vraiment là ? Ou plutôt chez le dealer du coin avant ?
- « sûr » ne devrait pas prendre de marque du pluriel, sauf si Exton parle à plusieurs personnes (jusqu’à présent, il n’est question que d’une…)
- la dernière phrase (soulignée) est à la limite du compréhensible et d’un français plus que douteux (en grosse partie à cause du « avant », à la fin de phrase, qui est très très maladroit, et surtout : avant… quoi ? A quoi ce rapporte ce “avant” ?)
Deux remarques encore :Sarezzo a écrit:— Je suis bien obligé ! À cause de vos conneries, il faudra faire une autopsie pour savoir si elle s’est vraiment suicidée et si cette saloperie l’a touchée comme les autres ! Maintenant, foutez-moi le camp et envoyez quelqu’un d’autre s’occuper de garder cet endroit jusqu’à ce que le Prætorium en ait fini.
- le –e final à « l’a touché », car le « l’ » se rapporte à « elle », donc féminin.
- « s’occuper de garder », là encore, me paraît alourdir la phrase (succession d’infinitifs). Un seul des deux verbes ferait pour moi parfaitement l’affaire.
Ici, c’est la répétition du verbe « devoir » que je pointe du doigt. À moins qu’elle ne soit volontaire.Sarezzo a écrit: La pluie commençait déjà à inonder les lieux. Le système d’évacuation devait être défectueux et il devrait le mentionner dans son rapport.
Deux points encore :Sarezzo a écrit:Exton régla sa tablette sur plusieurs modes d’analyses, mais les scanneurs ne révélèrent rien d’anormal en dehors des os brisés à cause de la chute depuis la fenêtre de son studio qui surplombait la ruelle, comme on le lui avait dit.
- « plusieurs modes d’analyses » : analyses avec ou sans s ? Les deux sont bons, simple distinction à faire sur un mode = plusieurs analyses, ou un mode = une seule analyse (oui, je chipote, mais Pacô pourra te confirmer que j’aime bien ça).
- tout ce qui est souligné est bourré de trop d’informations sans même une virgule pour reprendre notre souffle… mince, laisse-nous respirer^^. Mieux vaut scinder la phrase ou la reformuler pour alléger, fluidifier.
Ici, c’est encore une fois la répétition de tous ces verbes « être » qui me gêne. Je suis sûre que tu peux trouver mieux (idem remarque un peu plus haut).Sarezzo a écrit:Il se pencha pour l’examiner. Ses vêtements étaient légèrement déchirés, mais c’étaient les petites traces de piqûres sur la nuque qui intéressaient Exton. Elles étaient minuscules, mais les gouttes de sang avaient coagulé et permettaient de les distinguer nettement.
Pour récapituler, j’ai aimé :- le ton de l’histoire, son côté polar
- la narration efficace et simple d’accès (certains pourront le mettre dans le « j’aime pas », mais moi, j’aime ^_^)
J’ai moins aimé :- les termes inventés qui nuisent à la compréhension
- le manque de descriptions « physiques » (environnement, pas personnages)
- le manque de recherche, parfois, dans le choix du vocabulaire
- le ton de l’histoire, son côté polar
Je rappelle que tout ce qui est dans ce post n'est qu'un avis parmi tant d'autres, qui n'a pas valeur de loi absolue, et que tu as tout à fait le droit (et dirais-je même l'obligation !) de ne pas être d'accord avec moi. Mais au moins, cela te permet d'avoir un point de vue extérieur qui t'aidera, je l'espère, à améliorer ton texte... et à t'améliorer tout court !
Re: Commentaires pour Mechanica
Salut Sarezzo, adepte fervente de S-F, je suis contente de pouvoir participer à l'amélioration de ton texte !
Déjà, j'ai aimé l'ambiance sombre qui se dégage de ce monde futuriste. Ne pas encore décrire les inventions liés à celui-ci ne me dérange pas, peut-être parce que j'y suis habitué mais ça peut rebuter des nouveaux lecteurs. Par exemple, j'ai du relire le paragraphe concernant le système "pluie" de la ville pour le comprendre et ça m'arrête dans ma lecture.
Au niveau des descriptions je trouve qu'il y en a assez mais peut-être pourrais-tu t’attarder un peu plus sur le quartier estudiantin. Cependant tu souhaites rentrer dans l'action de suite non ?
Après j'ai relevé ce qui me dérange.
Au début il parait énervé, rebelle :
Certaines sont trop longues comme :
Celle-là aussi est trop longue :
Je trouve dommage l'emploi trop fréquent de "il fallait" , 5 dans cet extrait dont deux qui se suivent à deux reprise :
Voilà pour mes remarques, à très bientôt de lire la suite !
Déjà, j'ai aimé l'ambiance sombre qui se dégage de ce monde futuriste. Ne pas encore décrire les inventions liés à celui-ci ne me dérange pas, peut-être parce que j'y suis habitué mais ça peut rebuter des nouveaux lecteurs. Par exemple, j'ai du relire le paragraphe concernant le système "pluie" de la ville pour le comprendre et ça m'arrête dans ma lecture.
Au niveau des descriptions je trouve qu'il y en a assez mais peut-être pourrais-tu t’attarder un peu plus sur le quartier estudiantin. Cependant tu souhaites rentrer dans l'action de suite non ?
Après j'ai relevé ce qui me dérange.
- Au niveau du personnage :
Au début il parait énervé, rebelle :
etExton maudissait l’idiote qui s’était suicidée,
et ça détonne avec la fin de l'extrait :faisant fi de la nouvelle réglementation.
Là on voit un personnage plus posé "délicatement" accentué avec un registre de langage soutenu avec "n'en avoir cure". Remarque "faire fi" est aussi soutenu, on pourrait le remplacer par "se ficher de"Exton n'en avait cure. Il s’avança dans la ruelle barrée par les bandes adhésives écarlates et les poussa délicatement pour s’y faufiler.
- Au niveau du découpage des phrases :
Certaines sont trop longues comme :
A ce moment-là du texte, en tant que lectrice entrant à peine dans le roman, je n'ai pas besoin de savoir pourquoi la réforme a été votée, ou alors coupe ta phrase en deux.La dernière réforme du code routier lui interdisait d’augmenter la puissance des turbines de son véhicule à ce moment de la journée malgré l’urgence de la situation, afin de limiter le taux de mortalité.
Celle-là aussi est trop longue :
Tu peux éviter ça en décrivant la scène avant, l'endroit d'où s'est jetée la fille par exemple.Exton régla sa tablette sur plusieurs modes d’analyses, mais les scanneurs ne révélèrent rien d’anormal en dehors des os brisés à cause de la chute depuis la fenêtre de son studio qui surplombait la ruelle, comme on le lui avait dit.
- Au niveau des mots utilisés :
Je trouve dommage l'emploi trop fréquent de "il fallait" , 5 dans cet extrait dont deux qui se suivent à deux reprise :
et :Il fallait qu’il accélère s’il ne voulait pas arriver trop tard. Lorsqu’un carabinier de quartier avait appelé, le corps n’avait pas encore été touché et il fallait absolument qu’il arrivât sur les lieux avant un Messorien.
De plus, tu utilises parfois le passé du subjonctif et d'autres fois, dans la même construction de phrase le présent du subjonctif, choisis un temps et tiens-toi y, par exemple :]Il fallait s’y attendre. Les forces de l’ordre affectées dans le quartier Rubéen étaient en général pistonnées parce qu’il s’agissait d’un endroit tranquille où il fallait de temps en temps embarquer quelques étudiants en salle de dégrisement pour la nuit.
et là tu mets du présent du subjonctif :il fallait absolument qu’il arrivât sur les lieux avant un Messorien.
Il fallait qu’il se contente du système de répulsion magnétique en ville pour avancer, même si la situation lui permettait un léger écart de vitesse.
Voilà pour mes remarques, à très bientôt de lire la suite !
Emy19- Talent Hasardeux
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Re: Commentaires pour Mechanica
Il serait intéressant que tu viennes prendre connaissance - et le faire savoir ^^ - du travail de lecture effectué par les autres membres de la communauté, Sarezzo .
Re: Commentaires pour Mechanica
Modération : en l'absence de remerciement et de retours de la part de l'auteur, les bêta-lectures sont suspendues sur ce fil de discussions. Il n'est pas question de ne pas respecter le travail et le temps passé par les membres de la communauté, au détriment d'autres auteurs qui attendent vraiment des avis.
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