Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
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Pilgrim
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Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
Dernière édition par MémoireDuTemps le Ven 19 Juil 2013 - 10:19, édité 14 fois
MémoireDuTemps- Admin
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Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
Pour répondre à ta question : le public visé est adulte car certaines scènes sont assez osées, notamment dès le premier chapitre et si, bien sûr, j'évite la pornographie, le langage et ce qui est décrit est réaliste et cru. Un chapitre, le 4, est extrêmement violent (mais je pense que j'atténuerai un peu s'il le faut, j'ai déjà commencé à le faire d'ailleurs) et enfin certaines scènes sont (celles écrites) ou seront (surtout une) traumatisantes car ce seront des images de destructions... mais ce ne sera ni gore, ni porno, ni l'horreur, ce sera tout simplement angoissant et rappellera les mauvais souvenirs de l'humanité...nayladream a écrit:Bonjour
Quels lecteurs vises-tu avec ce roman Mémoire du temps? (âge) Je pensais poster un commentaire, mais j'ai besoin de cette précision avant de me prononcer.
Mais bien entendu, si j'affiche des scènes trop... je le préciserai (je l'ai fait dans mon premier fil avec des avertissements partout et le non affichage du chapitre 4 sur le forum)
Mais pour l'instant, sur ce nouveau fil, je n'afficherai pas ces scènes
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prologue
Bonsoir Mémoire du temps.
Je n'ai lu que le prologue pour le moment. Tu vas poster d'autres chapitres?
Inutile de préciser que ton écriture est fluide etc...Moi qui suis nouvelle sur ce forum, je découvre ce début qui est assez original. Ce qui est a retenu mon attention surtout, c'est qu'elle est accessible, claire, et prenante. Je visualise assez bien le paysage chaotique, ça me renvoie à la création des cieux et de la terre. Lorsqu'il n'y avait pas de vie. Mahâ, que j'ai hâte de découvrir.
Je suis un peu troublée en lisant ton prologue, parce que je m'imagine toujours entrer dans un roman féerique, mais je suis sûre du contraire, alors du coup, j'appréhende un peu ta mise en garde de la notion de"violence". Ce qui a retenue mon attention aussi, c'est le suspense. Dès le départ. (Je me tors l'estomac!!!) ça donne envie de lire la suite, de découvrir le contenu...
J'attends avec impatience les prochaines pages
Je n'ai lu que le prologue pour le moment. Tu vas poster d'autres chapitres?
Inutile de préciser que ton écriture est fluide etc...Moi qui suis nouvelle sur ce forum, je découvre ce début qui est assez original. Ce qui est a retenu mon attention surtout, c'est qu'elle est accessible, claire, et prenante. Je visualise assez bien le paysage chaotique, ça me renvoie à la création des cieux et de la terre. Lorsqu'il n'y avait pas de vie. Mahâ, que j'ai hâte de découvrir.
Je suis un peu troublée en lisant ton prologue, parce que je m'imagine toujours entrer dans un roman féerique, mais je suis sûre du contraire, alors du coup, j'appréhende un peu ta mise en garde de la notion de"violence". Ce qui a retenue mon attention aussi, c'est le suspense. Dès le départ. (Je me tors l'estomac!!!) ça donne envie de lire la suite, de découvrir le contenu...
J'attends avec impatience les prochaines pages
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Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
A propos du Prologue
Une fois n'est pas coutume, j'ai eu un peu de mal avec ce passage. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de te lire et je connais ton aisance, j'apprécie ton style fluide et ton univers très personnel et riche... mais ici je n'ai pas accroché. Je ne suis pas parvenu à entrer dans ton texte. Je suis bien conscient aussi qu'il s'agit d'un extrait sorti de son contexte et qu'il est d'autant plus difficile de happer son lecteur, cependant avec certains autres de tes extraits, je n'ai pas éprouvé une si grande difficulté à me laisser embarquer... Alors, bon, je vais essayer de dire pourquoi... Et je crains d'être très chiant... Je m'en excuse d'avance. De toute façon, tu ne prends en compte que ce que tu veux ! Tu es seule maître à bord et personne ne sait mieux que toi ce qui est bon ou pas pour ton grand projet !!!
D'abord, j'ai été un peu troublé parce que tu présentes l'extrait comme étant un prologue et tu dis ensuite qu'il est tiré du chapitre 10 de ton roman. Or, un prologue, en règle générale, débute un roman... D'où, d'entrée, une certaine confusion. Il semble si j'ai bien compris que ce soit en fait un retour en arrière, intégré dans le chapitre 10...
Ensuite, selon moi, il y a un problème de point de vue. On oscille entre un narrateur qui tantôt se manifeste tantôt s'abstrait complètement. Je pense que tu devrais t'en tenir à cette deuxième option et raconter les faits tels qu'ils se déroulent ou les choses telles qu'elles sont en gommant toutes les interventions ou les suppositions les concernant. Par exemple, ici : « La disparition des eaux est récente, elle a dû être brusque au vu de l'état... » Ce elle a dû, ne colle pas avec le côté factuel de la description (c'est le narrateur qui soudain se rappelle au souvenir du lecteur et vient faire son commentaire !) Peut-être, ici, le tourner autrement : « l'état du fond lacustre témoigne/montre que... » Je ne sais trop...
Enfin, j'ai eu l'impression d'une certaine superficialité. Soit tu en dis trop, dans tes descriptions, soit pas assez ! Parfois, il y a des périphrases ou des termes inutiles, qui n'apportent rien, d'autres fois, au contraire c'est un peu expéditif. Il y a en effet un côté énumératif qui laisse le lecteur au bord du chemin. Tantôt tu donnes un détail ultra précis et puis après, tu passes vite sur un événement. Tu devrais peut-être dans certains cas fouiller davantage tes descriptions, étoffer et prendre le temps de raconter ce qui se passe, notamment la scène de la métamorphose qui déclenche la rotation du soleil (comment la transformation s'opère, comment la nature se réveille, frémit et sort de sa torpeur... (je ne sais trop !)) , de façon à mieux impliquer ton lecteur... Bref, prendre le temps, parfois de poser le décor et de contextualiser, d'instaurer une ambiance ou un cadre...
Bien sûr, ce n'est que mon ressenti. Et tu trouveras peut-être que ce qui me gêne, c'est justement ce que tu souhaites rendre...
Je vais passer en revue le texte et te faire quelques observations un peu plus explicites, ne prends en considération que celles qui te sembleront pertinentes !!! Nen prends aucune si elles te semblent toutes à côté de la plaque (ce qui n'est pas impossible !).
Une fois n'est pas coutume, j'ai eu un peu de mal avec ce passage. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de te lire et je connais ton aisance, j'apprécie ton style fluide et ton univers très personnel et riche... mais ici je n'ai pas accroché. Je ne suis pas parvenu à entrer dans ton texte. Je suis bien conscient aussi qu'il s'agit d'un extrait sorti de son contexte et qu'il est d'autant plus difficile de happer son lecteur, cependant avec certains autres de tes extraits, je n'ai pas éprouvé une si grande difficulté à me laisser embarquer... Alors, bon, je vais essayer de dire pourquoi... Et je crains d'être très chiant... Je m'en excuse d'avance. De toute façon, tu ne prends en compte que ce que tu veux ! Tu es seule maître à bord et personne ne sait mieux que toi ce qui est bon ou pas pour ton grand projet !!!
D'abord, j'ai été un peu troublé parce que tu présentes l'extrait comme étant un prologue et tu dis ensuite qu'il est tiré du chapitre 10 de ton roman. Or, un prologue, en règle générale, débute un roman... D'où, d'entrée, une certaine confusion. Il semble si j'ai bien compris que ce soit en fait un retour en arrière, intégré dans le chapitre 10...
Ensuite, selon moi, il y a un problème de point de vue. On oscille entre un narrateur qui tantôt se manifeste tantôt s'abstrait complètement. Je pense que tu devrais t'en tenir à cette deuxième option et raconter les faits tels qu'ils se déroulent ou les choses telles qu'elles sont en gommant toutes les interventions ou les suppositions les concernant. Par exemple, ici : « La disparition des eaux est récente, elle a dû être brusque au vu de l'état... » Ce elle a dû, ne colle pas avec le côté factuel de la description (c'est le narrateur qui soudain se rappelle au souvenir du lecteur et vient faire son commentaire !) Peut-être, ici, le tourner autrement : « l'état du fond lacustre témoigne/montre que... » Je ne sais trop...
Enfin, j'ai eu l'impression d'une certaine superficialité. Soit tu en dis trop, dans tes descriptions, soit pas assez ! Parfois, il y a des périphrases ou des termes inutiles, qui n'apportent rien, d'autres fois, au contraire c'est un peu expéditif. Il y a en effet un côté énumératif qui laisse le lecteur au bord du chemin. Tantôt tu donnes un détail ultra précis et puis après, tu passes vite sur un événement. Tu devrais peut-être dans certains cas fouiller davantage tes descriptions, étoffer et prendre le temps de raconter ce qui se passe, notamment la scène de la métamorphose qui déclenche la rotation du soleil (comment la transformation s'opère, comment la nature se réveille, frémit et sort de sa torpeur... (je ne sais trop !)) , de façon à mieux impliquer ton lecteur... Bref, prendre le temps, parfois de poser le décor et de contextualiser, d'instaurer une ambiance ou un cadre...
Bien sûr, ce n'est que mon ressenti. Et tu trouveras peut-être que ce qui me gêne, c'est justement ce que tu souhaites rendre...
Je vais passer en revue le texte et te faire quelques observations un peu plus explicites, ne prends en considération que celles qui te sembleront pertinentes !!! Nen prends aucune si elles te semblent toutes à côté de la plaque (ce qui n'est pas impossible !).
- Spoiler:
- PROLOGUE.
Une sphère d’une centaine de mètres lévite juste au-dessus de la berge nord-ouest du lac Tchad (je ne sais pas s'il est judicieux ici de nommer le lac, alors qu'on est en plein dans une époque où rien n'était nommé, antagonisme entre narrateur omniscient et narration purement factuelle), asséché comme parfois au long de son histoire (précision encore d'un narrateur omniscient, et qui tranche avec le ton de l'extrait qui se veut purement factuel : dire juste ce qui est !). La disparition des eaux est récente, elle a dû (cf plus haut) être brusque au vu de l’état du fond lacustre : il n’en reste (il ne reste (le en dans ta construction est lié à disparition)) que de nombreuses flaques, une boue abondante, humide (la boue est toujours humide !) près des rives, et des cadavres de poissons desséchés. Une odeur putride émane de cet endroit et empuantit les abords. (Il y a là selon moi quelques périphrases ou termes qui n'apportent pas grand chose à la description : l'odeur qui empuantit les abords émane forcément des lieux !) La plupart des plantes alentour (alentour : pas indispensable !) sont mortes ainsi que des arbres épars, certains déracinés, brisés ou déchirés. D’autres végétaux ne résisteront (présupposé d'un narrateur omniscient) guère, déshydratés, ou brûlés par le soleil. Celui-ci devrait bientôt se coucher… (là encore le devrait me gêne) hormis qu’il (hormis que : à éviter) ne bouge pas !
Cette mystérieuse boule est en réalité (pas besoin de dire ce que c'est en réalité, juste décrire ce que c'est!) une miniature de la Terre : apparaissent ses continents, ses océans emplis d’eau (océans emplis d'eau est un peu pléonasmatique) en suspension (en suspension ???) et ses pôles recouverts de glace. Elle tourne lentement sur un axe presque vertical.
Dans ce paysage en souffrance, à l’ombre du globe, la végétation présente un aspect différent : l’herbe, les buissons, des arbustes et un karité manquent à l’évidence (encore une intervention du narrateur omniscient et qui devrait s'effacer : pourquoi ne pas juste dire qu'ils dépérissent par manque de lumière ou quelque chose comme ça) de lumière solaire directe, leurs teintes sont ternies. La seule vie animale décelée (décelée pas indispensable) se situe dans cette semi-pénombre. Une créature simiesque est assise, le dos appuyé contre l’unique arbre. Agenouillée devant elle, sa copie conforme la dévisage. Elle prend la main droite de l’autre et l’appuie contre sa propre poitrine.
« Je m’appelle Mahâ, dit-elle de vive voix. Mahâ, répète-t-elle après une petite pause. »
Elle se tait. Les yeux dans les yeux, elle l’hypnotise stricto sensu (stricto sensu ne me paraît pas opportun). À un moment, l’autre grimace, gémit, s’agite puis émet un bref hurlement. Elle ne bouge pourtant pas et ne montre aucune velléité de s’enfuir ni de se dérober au regard. La confiance s’affermit entre elles. Mahâ sourit maintenant, un sourire très humain, étonnant (étonnant présuppose un narrateur actif) de réserve et de contrôle. Sans doute (idem pour sans doute) a-t-elle trouvé ce qu’elle cherchait… À ses pieds se remarquent (idem) d’inattendus cheveux noirs éparpillés, et, comme jetée par mégarde (idem), une combinaison d’un blanc immaculé, bien trop grande pour convenir à ces êtres de taille et d’aspect proches des bonobos.
(le texte redevient ensuite beaucoup plus factuel. Peut-être est-ce volontaire d'osciller ainsi entre un narrateur impliqué et une narration purement factuelle mais c'est un peu déroutant pour le lecteur et ça le laisse, selon moi, au bord de la route...)
Soudain, sorti d’un buisson éloigné, un troisième primate à peine plus massif, l’air terrorisé, émet un cri et fuit en courant. Mahâ se relève et pousse une clameur (le mot clameur n'est pas approprié, c'est un ensemble de cris (émis par plusieurs personnes, une foule)) stridente. Le fuyard stoppe net (n'y a-t-il pas mieux que stoppe net ?), se tient la tête et s’écroule.
Plusieurs minutes passent, des grincements brisent soudain le silence retrouvé. Cent vingt-six parallélépipèdes noirs s’extraient en rafale de la sphère et se mettent en rotation autour. (peut-être ici développer, donner un peu plus de détails parce que ce doit être quelque chose d'impressionnant et qu'il faudrait le faire ressentir ) Ils sont constitués de bois d’ébène si fin que, lorsqu’ils se présentent face au soleil toujours immobile, se distingue par transparence une silhouette humanoïde inerte à l’intérieur de chacun. Une dernière boîte émerge et descend en douceur vers le sol. Une fois posée, sa partie supérieure se soulève à l'instar d’un couvercle articulé (à l'instar d'un couvercle articulé, une précision qui fait bizarre ici (comme bois d'ébène) alors que tu passes assez vite sur le déroulement des événements). Mahâ se dirige vers l’objet tombé, l’autre reste assise, fascinée plus que terrifiée. Dans son mouvement, Mahâ grandit (développer, décrire la métamorphose en parlant des membres, du corps, comment le singe se fait femme !...) tout en perdant ses poils et prend un aspect homologue à celui d’une femme nue, plus fine et haute toutefois. Des cheveux noirs (tu évoques beaucoup les cheveux noirs, peut-être cela a-t-il une signification particulière, mais une signification qui m'échappe !) affleurent au sommet de sa tête et descendent vers ses épaules. Elle s’allonge au fond de la boîte ouverte, qui se referme alors et rejoint les autres dans leur périple (périple ??? Ronde, plutôt !).
Le paysage s’anime : le Soleil reprend son parcours, le vent se lève, de petits animaux réapparaissent, la vie se réveille. (c'est un peu expédié, ce retour à la vie !) Quelques instants plus tard, dans un bruit sourd, la sphère se craquèle comme un œuf en train d’éclore. Ses morceaux se détachent petit à petit et dégringolent au sol ou dans la vase ; les satellites noirs décrochent de leur orbite et atterrissent plus ou moins rudement sur la rive. Un animal de forte taille, englué dans une sorte d’albumine, se détache au (du) centre du globe et s’affale dans la fange. Son corps, recouvert de plumes, est décharné tel celui d’un vieillard (l'analogie ne me paraît pas opportune, surtout dans le contexte). Son aspect évoque un vélociraptor géant. Il s’étouffe et criaille. Mahâ se délivre des débris de sa boîte, se précipite vers lui, le dégage de la boue et le tire sur la berge. Elle l’étend sur le dos, le chevauche et l’aide à respirer par des massages appropriés (décrire ce qu'elle fait (le chevauche et pose ses mains sur...etc, etc...)). Les autres parallélépipèdes ont résisté au choc et restent clos.
Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
Je te répondrai plus détaillé, Pilgrim, tu as raison déjà sur le détail, le reste je vais y repenser
Merci
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MémoireDuTemps- Admin
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commentaire
Bonjour Mémoire du temps.
J'ai bien apprécié ton choix pour cette scène pour ton prologue, maintenant que je suis arrivée un peu plus loin dans la lecture. Je vais faire un commentaire assez bref qui n'engage que mon avis personnel
Ce que j'ai apprécié:
J'ai bien apprécié ton choix pour cette scène pour ton prologue, maintenant que je suis arrivée un peu plus loin dans la lecture. Je vais faire un commentaire assez bref qui n'engage que mon avis personnel
Ce que j'ai apprécié:
- Les deux premiers chapitres (désolé je suis au sixième encore) : on est vite pris dans l'action, qui en fait n'en est pas une puisque ce n'est pas un genre "thriller" mais bien un roman "Humaniste".
Pourtant je ne me suis pas perdue ici, j'ai bien suivi l'histoire avec Odile et sylvain, et bizarrement, j'ai bien aimé la scène de l'accident. (Bon il y avait un message caché, une dénonciation et tu me l'a expliquée ). - Ton style: même si je ne saisis pas tout dans ton livre, et plutôt originale, ton écriture compréhensive réussit à me simplifier les choses. Je rappelle que ce n'est pas mon registre de lecture et pourtant... j'ai été curieuse d'aller plus loin.
- Le fait d'inclure des princesses ( Terre, feu etc...) et d'inclure des petites notes moralisatrice en fin de page. Surtout lorsque tu abordes l'hypocrisie des personnages.
- J'aime bien Sylvain (la pauvre victime), même si en fait ils sont tous plus au moins victime. Odile, pauvre princesse manipulée.
- Je commence par la polémique, j'ai beau réfléchir sur la raison de ce roman, ce qui t'a poussé à l'écrire de cette manière, je n'arrive pas à comprendre. C'est un genre particulier et le fait aussi que ce soit nouveau peut un jour jouer en ta faveur si tu souhaites le publier un jour.
- Le fait qu'au départ tu engages tes personnages dans une action plus au moins violente (ou pas) , mais qu'ensuite tu passes vite à autre chose. Tu ne les impliques plus dans ton récit, du coup, le lecteur perd un peu ses repères. (Mais je crois aussi que c'est ce que tu cherches à produire comme effet).
- Certaines scènes beaucoup trop violentes (Chapitre 4). Mais du coup, je suis comme même curieuse de savoir comment tu vas le réarranger?
- La scène du tribunal, mais ça c'est un avis personnel, parce j'ai toujours bâclé les scènes de crimes dans ce que j'écris.
- Le fait d'aller au delà du supportable. Mais je dois être trop sensible pour ça, je ne supporte même pas de voir du sang
- Je reste perplexe et mitigé parce d'un côté, ce livre est très original, et pointe du doigt des faits de société, ce qui est tû. C''est surtout la façon que tu as eu d'avoir imaginé tes personnages, ton savoir faire que je respecte (Le défilé, le scenario que tu as bien su amener), avec un style propre à toi. Ton empreinte se ressent et c'est ce qui fait qu'il est original et à part, il sort du lot, même si le lecteur ne s'engage pas forcément dans ton combat, tu pourrais le convaincre à travers ce roman. Je m'accorderai une deuxième lecture pour mieux l'apprécier à sa juste valeur, parce que je suis assez curieuse de l'univers que tu as crée autour pour pouvoir nous faire partager ton message.
nayladream- Talent Expérimenté
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Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
Je répondrai bientôt à Nayla et à Pilgrim... mais un petit complément pour Pilgrim :
D’abord le contexte.
Non ce n’est pas un extrait.
Je pourrais t’envoyer en entier le chapitre 10 ou la scène centrale. Les deux portent le même nom
D’abord le contexte.
Non ce n’est pas un extrait.
Je pourrais t’envoyer en entier le chapitre 10 ou la scène centrale. Les deux portent le même nom
- Spoiler:
- "Le réveil des belles au bois dormant."
Ce qui se passe avant le prologue dans ce chapitre : une préhumaine au crépuscule de sa vie voit arriver de nulle part Mahâ dans son corps d’ET et la suit. Mahâ plane au-dessus du lac, déterre du fond la miniature de la Terre, le soleil s’arrête dans sa course (la Terre ne tourne plus sur elle-même) le lac se vide d’un coup via le trou creusé par Mahâ qui disparaît et la petite humanoïde fascinée, curieuse, rejointe par son petit-fils, attend. Quatre semaines passent quand Mahâ réapparaît, la réveille et se transforme en petite humanoïde comme elle.
C’est ici que de passe la scène… Ce qu’on n’entend pas : Mahâ dialogue par murmure intérieur, et sa seule phrase audible est son nom. Elle fouille la mémoire, et notamment la mémoire de l’espèce, zone enfouie dans la mémoire des mammifères (☺) d’où le cri de douleur… la scène se continue racontée par l’humanoïde/future Princesse…
Après cette scène, les Princesses se réveillent, une nouvelle Reine est choisie (dans ce cas particulier de réveil des belles, sinon c’est différent), la Reine dinosaure meurt et la petite humanoïde devient Princesses après un AVC qui l’aurait tuée de toute façon. Elle prononce alors la première phrase humanoïde
"J’ai mal"
Par la suite elle sera la Princesse Grace, la première Princesse de lignée humaine, l’historienne des Princesses, la négociatrice car dotée du pouvoir d’annihiler tous les autres et la seule survivante de cette époque avec Mahâ qui réapparaîtra dans les tranchées de 1914 et qui se demandera, comme Grace, si elle a choisi la bonne espèce…
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Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
J'ai en effet beaucoup mieux compris comment ces passages s'intégraient dans ton roman !!!
Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
Bonjour Mémoire !
C'est avec un certain plaisir, non voilé, que j'ajoute ce commentaire, et apprécier la (presque fin chap 9 ) ma lecture.
C'est vrai que le début est assez difficile d'accès, mais au fil de la lecture, j'ai changé d'avis.
Tout est plus posé ; ton style reste inchangé, et oh grand dieu combien il est agréable de te suivre !
Les descriptions sont archis cohérentes, c'est comme si tu les voyais se produire devant toi ou comme si tu visionnais un reportage "nature", c'est si réel. J'ai adoré la façon dont tu décris chaque évènement (la boule de feu, les sensations que ressentent les princesses, sans en faire trop ).
Pas de faute, ( juste les fautes de frappes, mais ça c'est un petit détail ).
Ton fil est clair et précis, sans être lourd. Je n'ai trouvé aucune lourdeur.
Et comme je l'avais deviné, tu m'a conquise en tant que lectrice. Alors je vais te suggérer mon idée - qui je pense, peut être utile pour élever ces chapitres au rang de son genre original et nouveau.
Je te propose non pas de nommer certaines appellations connus, ou personnages historique connus, mais de les suggérer, suggérer de façon imagé sans les pointer du doigt, qui fait agressif à mon goût et qui peut poser obstacle par la suite (édition).
Une vision fictif mais qui demeure bien réelle, de sorte à sortir de cette facette "rébellion direct contre untel ou untel", mais de rendre cette vision universelle, adressée à toute l'humanité, qui est le but de départ, et qui rejoint assez bien le résumé ta réflexion la dessus.
Attention, tu gardes ton empreinte, tes idées, ton style, mais tu le livres de façon intelligente, voilée, un peu hypocrite je dirai, comme le mode de fonctionnement de notre société.
Beaucoup comprendront ce que tu veux dénoncer, mais personne n'osera émettre une remarque la dessus, puisqu'elle reste "une fiction" ancré dans une réalité bien là. Tu sauras de quoi je parle, j'en suis certaine.
Exemple "ONU", le remplacer par un autre nom, qui a les mêmes fonctions, on saura que c'est lui, mais sans le désigner lui, le vrai. Une idée voilée mais qui sera perçue comme ta première démarche de base. Du coup, elle collera d'avantage avec ton univers princesses des mortes. Dessiner un tableau sarcastique des divers portraits, un peu comme les guignols, mais le message sera reçu à 100 %, sans créer de polémique autour. Bref, cela m'a inspiré ce matin en arrivant vers les dernières pages.
voili voilou ! ( bon je me répète parfois, mais j'suis aussi dans le coaltar ! Sur Mars ou Venus, peu importe "
J'espère que ça t'a inspiré aussi ?
C'est avec un certain plaisir, non voilé, que j'ajoute ce commentaire, et apprécier la (presque fin chap 9 ) ma lecture.
C'est vrai que le début est assez difficile d'accès, mais au fil de la lecture, j'ai changé d'avis.
Tout est plus posé ; ton style reste inchangé, et oh grand dieu combien il est agréable de te suivre !
Les descriptions sont archis cohérentes, c'est comme si tu les voyais se produire devant toi ou comme si tu visionnais un reportage "nature", c'est si réel. J'ai adoré la façon dont tu décris chaque évènement (la boule de feu, les sensations que ressentent les princesses, sans en faire trop ).
Pas de faute, ( juste les fautes de frappes, mais ça c'est un petit détail ).
Ton fil est clair et précis, sans être lourd. Je n'ai trouvé aucune lourdeur.
Et comme je l'avais deviné, tu m'a conquise en tant que lectrice. Alors je vais te suggérer mon idée - qui je pense, peut être utile pour élever ces chapitres au rang de son genre original et nouveau.
Je te propose non pas de nommer certaines appellations connus, ou personnages historique connus, mais de les suggérer, suggérer de façon imagé sans les pointer du doigt, qui fait agressif à mon goût et qui peut poser obstacle par la suite (édition).
Une vision fictif mais qui demeure bien réelle, de sorte à sortir de cette facette "rébellion direct contre untel ou untel", mais de rendre cette vision universelle, adressée à toute l'humanité, qui est le but de départ, et qui rejoint assez bien le résumé ta réflexion la dessus.
Attention, tu gardes ton empreinte, tes idées, ton style, mais tu le livres de façon intelligente, voilée, un peu hypocrite je dirai, comme le mode de fonctionnement de notre société.
Beaucoup comprendront ce que tu veux dénoncer, mais personne n'osera émettre une remarque la dessus, puisqu'elle reste "une fiction" ancré dans une réalité bien là. Tu sauras de quoi je parle, j'en suis certaine.
Exemple "ONU", le remplacer par un autre nom, qui a les mêmes fonctions, on saura que c'est lui, mais sans le désigner lui, le vrai. Une idée voilée mais qui sera perçue comme ta première démarche de base. Du coup, elle collera d'avantage avec ton univers princesses des mortes. Dessiner un tableau sarcastique des divers portraits, un peu comme les guignols, mais le message sera reçu à 100 %, sans créer de polémique autour. Bref, cela m'a inspiré ce matin en arrivant vers les dernières pages.
voili voilou ! ( bon je me répète parfois, mais j'suis aussi dans le coaltar ! Sur Mars ou Venus, peu importe "
J'espère que ça t'a inspiré aussi ?
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Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
VII- Mon amie l’étoile.
(Odile déserte)
Il y a une différence entre les premier paragraphes et la fin. Début un peu sur les chapeaux de roues et fin plutôt soutenu et conforme au reste. Elle crée un fossé dans la continuité du chap. Mais dans son ensemble c'est très bien. Juste éviter les mots clichés qui peuvent handicaper le texte globale.
(Odile déserte)
- Spoiler:
- J’ai eu la sensation d’exploser, pourtant je me reconstitue ( je me reconstitue, mais tu dis j'ai eu la sensation, elle n'explose pas, elle ressent juste la sensation, je ne sais pas si c'est judicieux d'utiliser reconstituer ) . À part les Princesses, tout a été rasé et aplani. Les petits volcans, les collines environnantes ont disparu, remplacés par un paysage d’une platitude totale de couleur cendre. La glace d’un lac proche ( lourd et inutile )a fondu et l’eau s’est évaporée en totalité ( répétition ) dans l’instant. Je suis encore parcourue de ( par ) flammes internes (fautt-t-il le préciser ?). Elles s’atténuent petit à petit. (ici j'aurai vu une action qui s'enchaine dans le sens elle commencent à battre en retraite, parce que ça sonne plat en enchainant comme tu l'a fait avec le présent ).
Je résiste très bien à ces températures, cela me rappelle la fois où, perdue dans le Haut Jura en plein hiver, j’avais été retrouvée en hypothermie et on m’avait alors trempée dans un bain très chaud pour me réchauffer.
À côté de moi, ( à mes côtés ) la Princesse Grace reprend des couleurs. Son corps fume encore, mais le feu ( feu flammes reviennent assez souvent en si peu de phrases) qui l’a embrasée à ce moment ( ralentit ta phrase, trouver autre chose ( plus tôt , ou il y a quelques instants, mais à ce moment ne va pas )s’est éteint. Les autres ( j'ai un problème avec ce mot " les autres" il donne un effet trop impersonnel et est méprisant je trouve.) se sont relevées à distance et accourent maintenant vers nous. Je souris : « merci, ma petite étoile, je vais te soigner ! »
Mes trois compagnes sont interloquées : voilà que je parle aux étoiles !
« Qu’as-tu Odile ? demande Milva inquiète.
— J’ai compris qui était 4587 Andromedae, je ne la laisserai pas mourir.
— Nous devons retourner sur Terre ! ordonne Kyôko.
— Je ne viendrai pas maintenant, allez-y sans moi. Elle m’a obéi et réagi si vite à ma prière, je ne peux pas la lâcher dans un pareil moment : elle a peur ; elle veut vivre ; elle a soigné Grace, je lui dois bien cela.
— Tu es folle, insiste Milva, elle explosera (répétition )sans doute et se transformera en supernova d’un moment à l’autre ! Une Princesse soumise à une telle explosion ne pourra plus jamais emprunter un corps car elle errera comme une entité immatérielle ou même deviendra vampire…
— Peu m’importe, je ne l’abandonnerai pas !
— Laisse Odile, suggère Allen, c’est nous qui allons nous transformer ainsi si nous attendons encore. »
Le soleil se rétrécit à vue d’œil, il est devenu presque noir. ♥ la description, mais je ne vois pas le rapport entre rétrécit et noir?
« Bonne chance ! Personne n’a réussi ce que tu vas tenter, dit Milva toute compréhensive.
— Moi je la sauverai, tu m’as appris à ordonner aux soleils et, en même temps, je leur ai parlé. Ils sont apparus après nous, bien sûr et, depuis, ils observent l’univers, découvrent l’invisible ou l’inconnu, quelquefois l’impossible ou l’imprévu. Ils comprennent des choses qui nous paraissent futiles parce que nous ne nous préoccupons que de la vie.
— Tu dialogueras avec ces astres plus tard, insiste Kyôko, nous avons besoin de toi maintenant.
— Nous ne vaincrons pas si je ne sais pas ! Et l’étoile sera morte.
— Mes Princesses ont défait l’armée des mortes sans cela, conteste Allen.
— Autrefois, me défends-je, La Sentinelle se contentait de récolter l’essence du vivant et les Princesses. Elle veut plus cette fois, j’ignore quoi encore. Elle est d’une telle puissance ( cette phrase fait cliché)qu’elle l’obtiendra. On m’a aussi révélé que son armée a été en partie immunisée contre ce feu céleste. Mes prochaines amies stellaires m’apprendront à utiliser une nouvelle arme. »
Ma révélation affole mes compagnes. Milva se reprend.
« 4587 Andromedae t’a dit cela ?
— Non, elle est trop faible et ne peut parler : son état empire chaque minute. Une de ses voisines me l’a appris. Elle me donnera les pouvoirs pour défendre la Terre si je soigne celle qui se meurt.
— Je comprends, acquiesce ma formatrice. Je crois que tu en sais plus que moi dorénavant.
— Nous allons te laisser à présent, annonce la Reine Allen, ta planète nous appelle au secours, il ne faut plus tarder.
— Nous nous reverrons bientôt chez toi, espère Milva, mais ne tarde pas trop. »
Chacune m’étreint.
« Quel cran, jolie Princesse ! Reviens-nous avec la force des étoiles. »
« Tu es admirable, Odile. Je te souhaite de réussir. »
Kyôko, restée silencieuse, s’approche de moi. Elle est bouleversée quand elle me serre dans ses bras et m’embrasse avec passion.
« Adieu, mon amour ; vite ton retour ! Qu’il ne tarde pas trop : il faut sauver les Princesses de la Terre et tu dois arriver à temps avant que l’humanité ne soit détruite, » soupire Kyôko, très émue.
Elle sanglote encore quand elle disparaît soudain.
Et je reste seule en symbiose avec le soleil sombre. Mon regard s’approche de l’étoile voisine, 4586 Andromedae. Elle ouvre alors son cœur. Je suis attirée par cette universalité qui s’offre maintenant à moi sous la semblance d’un tunnel sans fin aux cent dimensions de lumière, chatoyant d’innombrables couleurs de feu.
Je me laisse guider vers l’inaccessible, ce chemin inconnu où tout change, de nouvelles dimensions le régissent et raccourcissent les quatre habituelles. Le temps, les distances ne comptent plus, n’ont aucune importance. Je peux ainsi aller où et quand je veux, voyager aux confins de notre univers, aux limites de notre temps, en dehors de notre monde, au-delà de notre avenir, en-deçà de notre passé. Dans ce couloir, tout resplendit et s’éclaire de couleurs, celles habituelles, d’autres aussi, indescriptibles en mots, illusoires comme ces rêves où parfois le vivant se perd, se noie. Ce blanc si profond qu’il attire…Celui de la mort, celui qu’ont vu ceux qui en sont revenus de justesse comme moi et que je redécouvre, immaculé et pur, varié et impur de ces cris inaudibles qui ne tonitrueront jamais à l’ouïe des vivants ordinaires ; je les perçois pourtant. Et ce noir, la lumière y existe, différente, invisible à ceux qui ne veulent pas… J’ouvre les yeux pour l’admirer, m’en repaître, comprendre pourquoi l’homme a des œillères qui l’empêchent de regarder. Le noir c’est la sommité, le blanc l’absence, des infinis perceptibles à qui peut mais surtout accepte de voir.♥♥♥
Je suis la perception du tout comme du rien, mon instinct me dirige sans savoir, je le laisse conduire, je quitte le connu, enfin non, un petit coin me rappelle ma mission, ma Terre, celle qui disparaîtra si je ne sais trouver la solution.
Je regarde derrière pour observer l’avant ; devant vers le futur ; à gauche et à droite virevolte notre monde en évolution perpétuelle ; dessous ou dessus les autres univers. Une seule règle pour un jour revenir : ne par (pas) perdre la clef, celle du rayonnement fossile, celui qui permet de savoir dans l’imbrication des univers du multivers lequel est le mi
Il y a une différence entre les premier paragraphes et la fin. Début un peu sur les chapeaux de roues et fin plutôt soutenu et conforme au reste. Elle crée un fossé dans la continuité du chap. Mais dans son ensemble c'est très bien. Juste éviter les mots clichés qui peuvent handicaper le texte globale.
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Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
Merci Nayla ! ♥♥♥
En réalité en premier jet, ce chapitre se réduisait quasiment à la transition avec le chapitre précédent, au dialogue, aux adieux et enfin à l'ouverture du cœur de l'étoile, un chapitre ultra-court mais fondamental puisque c'est le début du voyage au-delà de l'infini d'Odile (référence à 2001) et le moment où elle abandonne la Terre alors qu'elle seule peut vaincre la menace...
Puis j'ai développé le début récemment et surtout développé le tunnel des étoiles, une inspiration soudaine comme cela m'arrive parfois... et ces modifications n'ont jamais été lues par quiconque...
En réalité en premier jet, ce chapitre se réduisait quasiment à la transition avec le chapitre précédent, au dialogue, aux adieux et enfin à l'ouverture du cœur de l'étoile, un chapitre ultra-court mais fondamental puisque c'est le début du voyage au-delà de l'infini d'Odile (référence à 2001) et le moment où elle abandonne la Terre alors qu'elle seule peut vaincre la menace...
Puis j'ai développé le début récemment et surtout développé le tunnel des étoiles, une inspiration soudaine comme cela m'arrive parfois... et ces modifications n'ont jamais été lues par quiconque...
- Spoiler:
- J’ai eu la sensation d’exploser, pourtant je me reconstitue, mais tu dis j'ai eu la sensation, elle n'explose pas, elle ressent juste la sensation, je ne sais pas si c'est judicieux d'utiliser reconstituer à la fin du chapitre précédent Kyôko commente « Et le corps d’Odile semble comme déchiqueté par l'impact. » d'où cette
phrase
À part les Princesses, tout a été rasé et aplani remplacé par nivelé Les petits volcans, les collines environnantes ont disparu, remplacés par un paysage d’une platitude totale platitude n'est plus répété donc et totale je le remplace par absolue de couleur cendre. La glace d’un lac proche ( lourd et inutile non, je ne pense pas, avant je n'ai pas parlé d'un lac donc cela permet d'imaginer l'ampleur du cataclysme, et cela rappelle le froid qui sévissait quelques instants auparavant la glace fondu et l’eau s’est évaporée en totalité ( répétition ) en intégralité dans l’instant.
Je suis encore parcourue de ( par ) flammes faut-il le préciser ?)Oui, en réalité les flammes sont visibles sous sa peau en transparence
Elles s’évanouissent petit à petit. (ici j'aurai vu une action qui s'enchaine dans le sens elle commencent à battre en retraite, parce que ça sonne plat en enchainant comme tu l'a fait avec le présent )le cataclysme vient d'arriver, il s'articule avec la fin su chapitre précédent, en réalité moins d'une minute s'est passée, je pense que le présent se prête mieux, remplacé par elles s'évanouissent bien plus significatif MERCI Je résiste très bien à ces températures, cela me rappelle la fois où, perdue dans le Haut Jura en plein hiver, j’avais été retrouvée en hypothermie et on m’avait alors trempée dans un bain très chaud pour me réchauffer.
À côté de moi, (à mes côtés )]Oui la Princesse Grace reprend des couleurs. Son corps fume encore, mais
le feu (feu flammes reviennent assez souvent en si peu de phrases indispensables (mais il n'y a qu'une fois feu et une fois flammes) puisque Odile est parcourue de flammes, c'est une Princesse de feu et c'est un éclair parti de l'étoile qui a brûlé le mal qui rongeait la Princesse Grace
qui l’a embrasée à ce moment ralentit ta phrase, trouver autre chose ( plus tôt , ou il y a quelques instants, mais à ce moment ne va pas remplacé par il y a moins d'une minute s’est éteint. Les autres (j'ai un problème avec ce mot " les autres" il donne un effet trop impersonnel et est méprisant je trouveajout de Princesses se sont relevées à distance et accourent maintenant vers nous. Je souris : « merci, ma petite étoile, je vais te soigner ! »
.......................
— Tu es folle, insiste Milva, elle explosera (répétition) sans doute et se transformera en supernova d’un moment à l’autre ! Une Princesse soumise à une telle explosion remplacé par déflagration ne pourra plus jamais emprunter un corps car elle errera comme une entité immatérielle ou même deviendra vampire…
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Le soleil se rétrécit à vue d’œil, il est devenu presque noir. ♥ la description, mais je ne vois pas le rapport entre rétrécit et noir ? Un soleil qui meurt s'écroule d'abord sur lui-même, sa lumière s'éteint avant qu'il n'explose pour devenir une supernova... jamais observé depuis que nous avons les instruments pour, la dernière observable s'est produite en 1604... et je parle dans le chapitre 6 de la supernova du Crabe qui s'est produite en 1054... et qui a transformé les Princesses de ce système en vampires
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Elle veut plus cette fois, j’ignore quoi encore. Elle est d’une telle puissance ( cette phrase fait cliché) Elle dispose d'une telle force ?? qu’elle l’obtiendra.
........................
Une seule règle pour un jour revenir : nepar (pas) Merci perdre la clef, celle du rayonnement fossile, celui qui permet de savoir dans l’imbrication des univers du multivers lequel est le mien.
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VII Mon amie l'étoile
VII- Mon amie l’étoile.
(Odile déserte)
(Odile déserte)
J’ai eu la sensation d’exploser, pourtant je me reconstitue. À part les Princesses, j'ai du mal à comprendre qui sont ces princesses, n'ayant pas lu ce qui précédait tout a été rasé et nivelé. Les petits volcans, les collines environnantes ont disparu, remplacés par un paysage d’une platitude absolue de couleur cendre. La glace d’un lac proche a fondu et l’eau s’est évaporée en intégralité dans l’instant. Je suis encore parcourue de flammes internes. Elles s’évanouissent petit à petit. Je résiste très bien à ces températures, cela me rappelle la fois où, perdue dans la Schwarzwald en plein hiver, j’avais été retrouvée en hypothermie et on m’avait alors trempée dans un bain très chaud pour me réchauffer.
À mes côtés, la Princesse Grace reprend des couleurs. De la fumée s’échappe encore de son corps, mais le feu qui l’a embrasée il y a moins d'une minute s’est éteint. À distance, les autres Princesses se sont relevées et accourent maintenant vers nous. Je souris : « merci, ma petite étoile, je vais te soigner ! »
Mes trois compagnes sont interloquées : voilà que je parle aux astres !
« Qu’as-tu Odile ? demande Milva inquiète.
— J’ai compris qui était 4587 Andromedae, je ne la laisserai pas mourir.
— Nous devons retourner sur Terre ! ordonne Kyôko.
— Je ne viendrai pas maintenant, allez-y sans moi. Elle m’a obéi et réagi si vite à ma prière, je ne peux pas la lâcher dans un pareil moment : elle a peur ; elle veut vivre ; elle a soigné Grace, je lui dois bien cela.
— Tu es folle, insiste Milva, elle explosera sans doute et se transformera en supernova d’un moment à l’autre ! Une Princesse donc ce sont des étoiles alors soumise à une telle déflagration ne pourra plus jamais emprunter un corps car elle errera comme une entité immatérielle ou même deviendra vampire…
— Peu m’importe, je ne l’abandonnerai pas !
— Laisse Odile, suggère Allen, c’est nous qui allons nous transformer ainsi si nous attendons encore. »
Le soleil se rétrécit à vue d’œil, il est devenu presque noir.
« Bonne chance ! Personne n’a réussi ce que tu vas tenter, dit Milva toute compréhensive.
— Moi je la sauverai, tu m’as appris à ordonner aux soleils et, en même temps, je leur ai parlé. Ils sont apparus après nous, bien sûr et, depuis, ils observent l’univers, découvrent l’invisible ou l’inconnu, quelquefois l’impossible ou l’imprévu. Ils comprennent des choses qui nous paraissent futiles parce que nous ne nous préoccupons que de la vie.
— Tu dialogueras avec ces astres plus tard, insiste Kyôko, nous avons besoin de toi maintenant.
— Nous ne vaincrons pas si je ne sais pas ! Et l’étoile sera morte.
— Mes Princesses ont défait l’armée des mortes sans cela, conteste Allen.
— Autrefois, me défends-je, La Sentinelle se contentait de récolter l’essence du vivant et les Princesses. Elle veut plus cette fois, j’ignore quoi encore. Elle dispose d'une telle force qu’elle l’obtiendra. On m’a aussi révélé que son armée a été en partie immunisée contre ce feu céleste. Mes prochaines amies stellaires m’apprendront à utiliser une nouvelle arme. »
Ma révélation affole mes compagnes. Milva se reprend.
« 4587 Andromedae t’a dit cela ?
— Non, elle est trop faible et ne peut parler : son état empire chaque minute. Une de ses voisines me l’a appris. Elle me donnera les pouvoirs pour défendre la Terre si je soigne celle qui se meurt.
— Je comprends, acquiesce ma formatrice. Je crois que tu en sais plus que moi dorénavant.
— Nous allons te laisser à présent, annonce la Reine Allen, ta planète nous appelle au secours, il ne faut plus tarder.
— Nous nous reverrons bientôt chez toi, espère Milva, mais ne tarde pas trop. »
Chacune m’étreint.
« Quel cran, jolie Princesse ! Reviens-nous avec la force des étoiles. »
« Tu es admirable, Odile. Je te souhaite de réussir. »
Kyôko, restée silencieuse, s’approche de moi. Elle est bouleversée quand elle me serre dans ses bras et m’embrasse avec passion.
« Adieu, mon amour ; vite ton retour ! curieuse expression qui me surprend on dit vraiment comme cela? Qu’il ne tarde pas trop : il faut sauver les Princesses de la Terre et tu dois arriver à temps avant que l’humanité ne soit détruite, » soupire Kyôko, très émue.
Elle sanglote encore quand elle disparaît soudain.
Et je reste seule en symbiose avec le soleil sombre. Mon regard s’approche de l’étoile voisine, 4586 Andromedae. Elle ouvre alors son cœur. Je suis attirée par cette universalité qui s’offre maintenant à moi sous la semblance je ne crois pas que ce mot existe d’un tunnel sans fin aux cent dimensions de lumière, chatoyant d’innombrables couleurs de feu.
Je me laisse guider vers l’inaccessible, ce chemin inconnu où tout change, de nouvelles dimensions le régissent et raccourcissent les quatre habituelles. Le temps, les distances ne comptent plus, n’ont aucune importance. Je peux ainsi aller où et quand je veux, voyager aux confins de notre univers, aux limites de notre temps, en dehors de notre monde, au-delà de notre avenir, en-deçà de notre passé. Dans ce couloir, tout resplendit et s’éclaire de couleurs, celles habituelles, d’autres aussi, indescriptibles en mots, illusoires comme ces rêves où parfois le vivant se perd, se noie. Ce blanc si profond qu’il attire…Celui de la mort, celui qu’ont vu ceux qui en sont revenus de justesse comme moi et que je redécouvre, immaculé et pur, varié et impur de ces cris inaudibles qui ne tonitrueront jamais à l’ouïe des vivants ordinaires ; je les perçois pourtant. un peu long je trouve surtout dans un texte assez complexe aux connotations scientifiques Et ce noir, la lumière y existe, différente, invisible à ceux qui ne veulent pas… J’ouvre les yeux pour l’admirer, m’en repaître, comprendre pourquoi l’homme a des œillères qui l’empêchent de regarder. Le noir c’est la sommité, le blanc l’absence, des infinis perceptibles à qui peut mais surtout accepte de voir.
Je suis la perception du tout comme du rien, mon instinct me dirige sans savoir, je le laisse conduire, je quitte le connu, enfin non, un petit coin me rappelle ma mission, ma Terre, celle qui disparaîtra si je ne sais trouver la solution.
Je regarde derrière pour observer l’avant ; devant vers le futur ; à gauche et à droite virevolte notre monde en évolution perpétuelle ; dessous ou dessus les autres univers. Une seule règle pour un jour revenir : ne pas perdre la clef, celle du rayonnement fossile, celui qui permet de savoir dans l’imbrication des univers du multivers lequel est le mien.
Je suis désolé, je ne trouve pas grand chose à dire (pas doué en orthographe ni grammaire) à mon niveau et je lis très peu de SF, car il s'agit bien de cela non? J'aurais peut être du lire des extraits précédents pour mieux approcher ton univers. Qu'attends-tu en retour?
Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
Merci tout plein Elfe d'Argent.
Pour les phrases longues et complexes : oui je sais, parfois ça me vient comme ça dans mon écriture, une de mes particularités est d’avoir ces envolées… tant pis si le lecteur est obligé de s’arrêter pour comprendre. Mais après je relis, vérifie qu’elle est en français, sans aucune faute ou lourdeur et compréhensible si le lecteur la relit. Un de mes objectifs dans la bêta-lecture est de justement avoir un avis sur mes particularités stylistique, si ça passe ou pas… j’abandonne donc parfois "une belle phrase" à mon avis si aucun lecteur ne comprend.
Pour "Adieu mon amour ; vite ton retour ! ", oui quand je peux mettre de la poésie dans ma prose, je le fais, j’y mets aussi des chansons
Semblance : sisi, ça existe, je trouve même que c’est un mot très poétique… quand je peux mettre un joli mot, je le fais.
Pour les fautes, la grammaire : j’en fais très peu même en premier jet et avant relecture, je relis toujours plusieurs fois ce que j’écris pour améliorer de suite… Parfois il y a quelques répétitions que je n’ai pas vues et il m’arrive de faire des erreurs au niveau accord des temps dans une phrase.
J'ai un peu expliqué ce monde dans ce fil qui date d'ailleurs. https://imperialdreamer.1fr1.net/t3313-saga-odile-et-la-princesse-de-feu-la-sentinelle-des-mortes
En réalité, le premier tome ne sera pas édité, et donc "La sentinelle des mortes" sera indépendante et un tout.
Je travaille depuis bientôt 3 ans sur ce roman car si certes son domaine principal est effectivement la SF, il intègre un côté fantastique et il est surtout humaniste dans le sens où il dénonce les dérives actuelles de l'humanité. Donc très complexe.
Ce chapitre précis a une raison : il bascule l'histoire dans le domaine 100% science-fiction, mais du genre 2001, l'odyssée de l'espace avec la question existentielle de l'homme et de son rôle.
Pour les phrases longues et complexes : oui je sais, parfois ça me vient comme ça dans mon écriture, une de mes particularités est d’avoir ces envolées… tant pis si le lecteur est obligé de s’arrêter pour comprendre. Mais après je relis, vérifie qu’elle est en français, sans aucune faute ou lourdeur et compréhensible si le lecteur la relit. Un de mes objectifs dans la bêta-lecture est de justement avoir un avis sur mes particularités stylistique, si ça passe ou pas… j’abandonne donc parfois "une belle phrase" à mon avis si aucun lecteur ne comprend.
Pour "Adieu mon amour ; vite ton retour ! ", oui quand je peux mettre de la poésie dans ma prose, je le fais, j’y mets aussi des chansons
Semblance : sisi, ça existe, je trouve même que c’est un mot très poétique… quand je peux mettre un joli mot, je le fais.
Pour les fautes, la grammaire : j’en fais très peu même en premier jet et avant relecture, je relis toujours plusieurs fois ce que j’écris pour améliorer de suite… Parfois il y a quelques répétitions que je n’ai pas vues et il m’arrive de faire des erreurs au niveau accord des temps dans une phrase.
J'ai un peu expliqué ce monde dans ce fil qui date d'ailleurs. https://imperialdreamer.1fr1.net/t3313-saga-odile-et-la-princesse-de-feu-la-sentinelle-des-mortes
En réalité, le premier tome ne sera pas édité, et donc "La sentinelle des mortes" sera indépendante et un tout.
Je travaille depuis bientôt 3 ans sur ce roman car si certes son domaine principal est effectivement la SF, il intègre un côté fantastique et il est surtout humaniste dans le sens où il dénonce les dérives actuelles de l'humanité. Donc très complexe.
Ce chapitre précis a une raison : il bascule l'histoire dans le domaine 100% science-fiction, mais du genre 2001, l'odyssée de l'espace avec la question existentielle de l'homme et de son rôle.
- Spoiler:
- Pour résumer (on le découvre après lors du fameux parcours de la Princesse) : au début... non il n'y a pas de début... notre univers n'est qu'une partie d'un ensemble, le multivers.
Y a-t-il eu un big-bang ? Oui si on veut, en réalité notre univers existait avant, mais il ne vivait pas.
Et ce Big-bang ? C'est Mère qui l'a déclenché en s'unissant à un Prince... disons plutôt en dévorant ce prince. Mère est une Princesse génitrice, il y en a très peu, Odile en est une aussi, la seconde apparue dans notre univers (on le découvre dans le chapitre 12 lorsqu'elle rencontre Mère).
C'est pour cela que la Terre est attaquée parce que La Sentinelle veut Odile et va lancer son armée de mortes sur notre planète pour y détruire la vie et faire chanter la Princesse.
- Spoiler:
- "Moi je la sauverai, tu m’as appris à ordonner aux soleils et, en même temps, je leur ai parlé. Ils sont apparus après nous, bien sûr et, depuis, ils observent l’univers, découvrent l’invisible ou l’inconnu, quelquefois l’impossible ou l’imprévu. Ils comprennent des choses qui nous paraissent futiles parce que nous ne nous préoccupons que de la vie."
- Spoiler:
- Par exemple les 128 Princesses de la Terre sont nées humaines : un jour une d'elles découvre une femme qui peut les rejoindre et qui va mourir souvent dans la souffrance, si elle correspond (après avis des 127 autres bien sûr), l'élue est sauvée in extrémis et renaît en Princesse qui ne pourra être tuée, mais ne sera pas immortelle pour autant. C'est ce qui est arrivé à Odile dans les mois qui ont précédé le début de l'histoire.
Leur rôle : surveiller en secret sur chaque planète l'espèce dominante, après l'avoir guidée au début pour qu'elle ne soit pas détruite et se développe harmonieusement. Hélas, souvent les espèces dominantes dévient et finissent pas détruire tout et à être une menace pour la vie... alors les Princesses détruisent l'espèce et s'endorment en attendant qu'une autre espèce apparaisse et puisse devenir dominante.
Leur aspect : celui dont elles sont renées en général, mais peu importe... Kyôko est devenue louve en renaissant lorsqu'elle est devenue Princesse il y a 3600 ans, elle a repris son aspect plus tard.
Leur pouvoir commun : lire les êtres vivants... et d’autres pouvoirs pour certaines Princesses
Les mortes sont des Princesses qui ont été atteintes par une maladie (La Sentinelle peut leur inoculer, les Princesses de feu aussi, mais elles, elles peuvent aussi guérir certaines et sinon c'est contagieux pour les autres). Ces mortes, ou plutôt malades, ont un aspect cadavérique, mais réveillées elles se précipitent sur tout ce qui vit pour confisquer leur essence de vie et reprendre un aspect "normal" durant quelques temps.
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VII Mon amie l'étoile
Merci pour toutes ces précisions, je comprends mieux là. On voit bien sûr qu'il y a du travail derrière tes mots. Un univers complexe sans concession, le nôtre en fait?
Dis-moi, question annexe: comment fait-on pour le Spolier qui s'ouvre et se ferme parce qu'un texte en blanc c'est mieux pour les avis.
Cordialement!
Dis-moi, question annexe: comment fait-on pour le Spolier qui s'ouvre et se ferme parce qu'un texte en blanc c'est mieux pour les avis.
Cordialement!
le prologue
- prologue:
J’ai préféré ce passage en V1, je m’en explique : Tu restes plus lyrique, tu attires le regard du lecteur sur la boule, alors que dans la V3 et V2 tu es directive et pose une explication qui m’a éloignée de la découverte.
V1
Regardée en détail, la mystérieuse boule est une miniature de la Terre ; elle tourne lentement sur un axe presque vertical. On y distingue ses continents, ses océans emplis d’eau en suspension et ses pôles recouverts de glace.
V2 et 3
Cette mystérieuse boule est en réalité une miniature de la Terre : apparaissent ses continents, ses océans emplis d’eau en suspension et ses pôles recouverts de glace. Elle tourne lentement sur un axe presque vertical.
Dans ce paysage en souffrance, à l’ombre de ce globe,(la végétation présente un aspect différent) : l’herbe, les buissons, des arbustes et un karité manquent à l’évidence de lumière (solaire) (directe), leurs teintes sont ternies. La seule vie animale décelée se situe dans cette semi-pénombre.
Idem dans les 3 versions.
Je trouve que tu as bien précisé l’endroit, le type de végétation et son état ; donc, la partie la végétation… est pour moi superflue et arrête la fluidité du déroulement, tout comme directe, tu précises à l’ombre et plus loin semi-pénombre...
Dans ce paysage en souffrance
Une créature simiesque est assise, le dos appuyé contre l’unique arbre. Agenouillée devant elle, sa copie conforme la dévisage. Elle prend la main droite de l’autre et l’appuie contre sa propre poitrine.
« Je m’appelle Mahâ, dit-elle de vive voix. Mahâ, répète-t-elle après une petite pause. »
Elle se tait. Les yeux dans les yeux, elle l’hypnotise stricto sensu. À un moment, l’autre grimace, gémit, s’agite puis émet un bref hurlement. Elle ne bouge pourtant pas et ne montre aucune velléité de s’enfuir ni de se dérober au regard. La confiance s’affermit entre elles. Mahâ sourit maintenant, un sourire très humain, étonnant de réserve et de contrôle. Sans doute a-t-elle trouvé ce qu’elle cherchait… À ses pieds se remarquent d’inattendus cheveux noirs éparpillés, et, comme jetée par mégarde, une combinaison d’un blanc immaculé, bien trop grande pour convenir à ces êtres de taille et d’aspect proches des bonobos.
Un superbe passage. En fait, après la désolation on a l’impression d’assister à une naissance, à un retour de la vie.
Soudain, sorti d’un buisson éloigné, un troisième primate à peine plus massif, l’air terrorisé, émet un cri et fuit en courant. Mahâ se relève et pousse une clameur stridente. Le fuyard stoppe net, se tient la tête et s’écroule.
L’image est très réussie
de petits animaux réapparaissent,
J’avais pensé qu’il n’y avait plus d’animaux comme tu l’expliques plus haut.
Plusieurs minutes passent, des grincements brisent soudain le silence retrouvé. Cent vingt-six parallélépipèdes noirs s’extraient en rafale de la sphère et se mettent en rotation autour. Ils sont constitués de bois d’ébène si fin que, lorsqu’ils se présentent face au soleil toujours immobile, se distingue par transparence une silhouette humanoïde inerte à l’intérieur de chacun. Une dernière boîte émerge et descend en douceur vers le sol. Une fois posée, sa partie supérieure se soulève à l'instar d’un couvercle articulé. Mahâ se dirige vers l’objet tombé, l’autre reste assise, fascinée plus que terrifiée.
Moi qui est très peu de culture SF, j’avoue que je suis bluffée.
Texte extrêmement travaillé et intéressant. Bravo Mémoire. Respect.
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mon amie l'étoile
- Mon amie l'étoile:
me défends-je,
Pas très esthétique, j’avais compris que c’était Odile qui parlait, d’ailleurs, elle dit un peu plus loin, « mes révélations », donc, est-ce utile ?
Et je reste seule en symbiose avec le soleil sombre. Mon regard s’approche de l’étoile voisine, 4586 Andromedae. Elle ouvre alors son cœur. Je suis attirée par cette universalité qui s’offre maintenant à moi sous la semblance d’un tunnel sans fin aux cent dimensions de lumière, chatoyant d’innombrables couleurs de feu.
Super !
Dans ce couloir, tout resplendit et s’éclaire de couleurs, celles habituelles, d’autres aussi, indescriptibles en mots, illusoires comme ces rêves où parfois le vivant se perd, se noie. Ce blanc si profond qu’il attire…
Excellent.
La fin est particulièrement réussie. Elle est très forte. Que dire si ce n'est que c'est de l'excellent travail ??? Il n'y avait pas besoin d'une bêta, mais l'important était de te dire tout le plaisir que j'ai à te lire.
Kwelly- Talent Confirmé
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Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
Oui tu as raison finalement, cela renforce le côté description et minimise le côté commenté, ce qui convient à une passage descriptif, merciJ’ai préféré ce passage en V1, je m’en explique : Tu restes plus lyrique, tu attires le regard du lecteur sur la boule, alors que dans la V3 et V2 tu es directive et pose une explication qui m’a éloignée de la découverte.
V1
Regardée en détail, la mystérieuse boule est une miniature de la Terre ; elle tourne lentement sur un axe presque vertical. On y distingue ses continents, ses océans emplis d’eau en suspension et ses pôles recouverts de glace.
V2 et 3
Cette mystérieuse boule est en réalité une miniature de la Terre : apparaissent ses continents, ses océans emplis d’eau en suspension et ses pôles recouverts de glace. Elle tourne lentement sur un axe presque vertical.
J’ai beaucoup réfléchi, car dans mon esprit je veux donner un maximum d’informations en peu de mots, prologue oblige, et comme je reviens à cette scène dans le chapitre 10 cette fois complète et vue subjectivement. Je ne veux pas tout expliquer, mais faire un constat : le soleil reste fixe en position fin d’après-midi. Ce qui n’est pas à l’ombre de la sphère a donc souffert énormément de la permanence des rayons solaires, de l’absence de nuit et au bout de plusieurs semaines s’est asséché ou a été brûlé par la lumière. Ce qui est à l’ombre, donc permanente, au contraire n’a eu les rayons solaires que par réflexion sur le sol et comme on est en fin de journée, l’ombre est en aussi une semi-pénombre.
Dans ce paysage en souffrance, à l’ombre de ce globe,(la végétation présente un aspect différent) : l’herbe, les buissons, des arbustes et un karité manquent à l’évidence de lumière (solaire) (directe), leurs teintes sont ternies. La seule vie animale décelée se situe dans cette semi-pénombre.
Idem dans les 3 versions.
Je trouve que tu as bien précisé l’endroit, le type de végétation et son état ; donc, la partie la végétation… est pour moi superflue et arrête la fluidité du déroulement, tout comme directe, tu précises à l’ombre et plus loin semi-pénombre...
Merci pour tous tes commentaires qui me font tant plaisir ♥♥♥.
Tu sais, pour le prologue, cette idée m’est venue comme ça, parce que j’ai écrit bien plus tard que le début ce chapitre où cette scène est écrite. Décrire la scène totale, "le réveil des belles au bois dormant" m’a posé beaucoup de doutes, je ne savais comment la rédiger, y mettre quoi pour qu’elle soit totalement différente, et elle a une petit côté « ouverture » comme dans « 2001, l’odyssée de l’espace », mais plus le film que le roman, elle est aussi assez mystérieuse et en même temps elle est très différente. Mon objectif est aussi que le lecteur sente que mon histoire est bien plus SF (l’extra-terrestre, le cataclysme qui s’est passé et en même temps la région où a peut-être émergé l’ancêtre des hommes) alors que le tout début du roman présente progressivement les choses et est surtout dans le domaine fantastique.
C’est aussi pour cela que j’ai affiché aussi mon chapitre 7 où tout bascule dans la SF.
Et puis je lui donne un caractère spectaculaire, ce qu’on ne trouve pas dans 2001, et le spectaculaire, cela peut attirer. Surtout que dans la seconde partie il y a d’autres scènes encore plus spectaculaires et aussi très originales.
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mon amie l'étoile
Coucou Mémoire, je ne sais si tu as vu ma bêta, qui n'en est pas vraiment une d'ailleurs !!! Mais je m'interroge sur le prétends-je et j'aimerai ton avis ?
Kwelly- Talent Confirmé
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Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
Si j'avais lu, et puis quand j'ai répondu, je n'ai pas précisé, alors je vais le faireKwelly a écrit:Coucou Mémoire, je ne sais si tu as vu ma bêta, qui n'en est pas vraiment une d'ailleurs !!! Mais je m'interroge sur le prétends-je et j'aimerai ton avis ?
me défends-je : oui, à te lire, j'ai un doute, le correcteur word ne signale pas de faute (pour me défendé-je si...), je vais utiliser un synonyme qui ne pose pas ce problème
me justifié-je ou m’expliqué-je
C'est d'ailleurs une des difficultés de la rédaction à la première personne du présent... le verbe a quelquefois une prononciation inhabituelle, c'est même parfaitement laid parfois... J'ai une technique en l'évitant souvent : couper le dialogue à ce moment... ce qui n'est pas si mal finalement, ça aère, ça permet de dire le ressenti des autres ou des plus comme cela... merci
un bon site ici http://ffnetmodedemploi.free.fr/dialogue.php
pour
Oui, je ne précise pas, mais c'est un peu volontaire, parce que si les gros ont fui au loin lors du cataclysme et n'osent pas revenir, les petits qui vivent dans des terriers ont pu se réfugier sous-terre et se cachent pour ne pas voir... quand la Terre se remet à tourner, ils ne se sentent plus angoissés de cette immobilité et ressortent de leurs cachettes... par contre dans la scène complète et plus détaillée du chapitre 10, je crois qu'il me faut le préciser...Kwelly a écrit:de petits animaux réapparaissent,
J’avais pensé qu’il n’y avait plus d’animaux comme tu l’expliques plus haut.
Merci
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Le sentinelle des Mortes 2
Merci de l'info concernant les dialogues, Très intéressant mis à part les quelques fautes de français.
Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
Je viens de lire deux chapitres.
Le prologue et le chapitre VII.
J'ai adoré le chapitre VII, c'est vivant, les dialogues et le style sont en harmonies et les personnages (que je ne connais pas encore) sont vivants et reels (si j'ose dire ).
J'ignore si l'orthographe de 'en-deçà » dans le chapitre VII est correcte. Il me semble que cela s'écrit sans trait d'union.
'nnombrablesteintes' doit être une faute de frappe.
La fin du chapitre VII m'avait semblé un peu moins musical à lire que le début.
J'ai donc relu le passage et je pense que cela vient certainement de l'emploi un peu abusif du verbe 'savoir' (dans les derniers paragraphes) et d'autres répétitions qui sans être dramatiques rendent la chose moins musicale. Cela reste toutefois très beau.
Le prologue.
Je n'ai pas de critiques précises sur le style et/ou la forme. Ma critique est plus générale. Je comprends que tu veuilles faire une scène majestueuse: le truc avec l'orchestre symphonique, les grandes images et les plans spectaculaires. Autant je me suis laissée aller dans le chapitre VII, j'ai bloqué sur le prologue. L'exercice de style est évident, mais le résultat n'est pas aussi 'majestueux' que l'on aimerait. Je le relierais encore demain !
En tout cas c'est vraiment 'super' à lire, et cela fait peur de poster les siens après cela!
Le prologue et le chapitre VII.
J'ai adoré le chapitre VII, c'est vivant, les dialogues et le style sont en harmonies et les personnages (que je ne connais pas encore) sont vivants et reels (si j'ose dire ).
J'ignore si l'orthographe de 'en-deçà » dans le chapitre VII est correcte. Il me semble que cela s'écrit sans trait d'union.
'nnombrablesteintes' doit être une faute de frappe.
La fin du chapitre VII m'avait semblé un peu moins musical à lire que le début.
J'ai donc relu le passage et je pense que cela vient certainement de l'emploi un peu abusif du verbe 'savoir' (dans les derniers paragraphes) et d'autres répétitions qui sans être dramatiques rendent la chose moins musicale. Cela reste toutefois très beau.
Le prologue.
Je n'ai pas de critiques précises sur le style et/ou la forme. Ma critique est plus générale. Je comprends que tu veuilles faire une scène majestueuse: le truc avec l'orchestre symphonique, les grandes images et les plans spectaculaires. Autant je me suis laissée aller dans le chapitre VII, j'ai bloqué sur le prologue. L'exercice de style est évident, mais le résultat n'est pas aussi 'majestueux' que l'on aimerait. Je le relierais encore demain !
En tout cas c'est vraiment 'super' à lire, et cela fait peur de poster les siens après cela!
Oceanywenty- Talent Habitué
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Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
merci Oceanywenty
pour en deçà, tu as entièrement raison cela s'écrit sans tiret
pour 'innombrablesteintes' doit être une faute de frappe... là c'est le logiciel d'édition du forum, il y a parfois des surprises ☺
Pour la fin du chapitre 7, le savoir d'Odile est effectivement énorme, et se développera tout le long du roman, elle "apprend", mais en réalité son destin va l'amener à explorer tant de choses qu'elle est obligée de les retenir pour mener à bien sa mission, mais ce n'est plus tout à fait une humaine, ou plutôt elle était humaine et est devenue une des Princesses de la Terre... c'est toute l'histoire de ce roman
Encore merci
pour en deçà, tu as entièrement raison cela s'écrit sans tiret
pour 'innombrablesteintes' doit être une faute de frappe... là c'est le logiciel d'édition du forum, il y a parfois des surprises ☺
Pour la fin du chapitre 7, le savoir d'Odile est effectivement énorme, et se développera tout le long du roman, elle "apprend", mais en réalité son destin va l'amener à explorer tant de choses qu'elle est obligée de les retenir pour mener à bien sa mission, mais ce n'est plus tout à fait une humaine, ou plutôt elle était humaine et est devenue une des Princesses de la Terre... c'est toute l'histoire de ce roman
Concernant le prologue, en réalité j'ai écrit toute un chapitre où un moment la petite guenon se souvient de sa transformation en Princesse, il s'appelle "le réveil des belles au bois dormant"... et à un moment je me suis demandé ce que donnerait une partie de ce récit mais vue de manière objective, j'ai donc écrit ce prologue pour intriguer, ne pas donner toutes les informations (à ce stade, ce serait prématuré), donner envie de découvrir et aussi en même temps pour affirmer le côté science-fiction (car au chapitre 1, on ne sait pas si c'est de la SF ou du fantastique et justement le chapitre 7 est celui où le récit bascule en pure SF) ce prologue est donc forcément court et mystérieux (et rappelle de loin l'ouverture du film "2001 l'odyssée de l'espace" ce qui est volontaire et affirmé)extrait chapitre 1 a écrit:« Je suis la plus jeune des Princesses de la Terre, celles qui vous surveillent et parfois vous guident sans que vous le sachiez. Nous ne sommes pas des fées ou des elfes, car nous sommes humaines. Nous avons des pouvoirs qui vous sont inaccessibles, mais qui peuvent vous aider. Nous sommes aussi impitoyables, cruelles, amorales. Nous ne respectons pas l’individu, homme ou femme. Seul nous motive le devenir de votre espèce. Seuls nous intéressent ceux qui peuvent nous assister et se consacrer à l’avenir de l’humanité. »
Encore merci
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Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
J'ai lu rapidement ta troisième version de la Sentinelle des Mortes.
L'ensemble est, sur la forme, assez impeccable. Hormis la ponctuation qui s'associe très mal avec le vocabulaire parfois assez complexe - et assez en décalage de notre conception de l'univers - ce qui engendre une certaine défaillance au niveau de la compréhension.
Par exemple :
Et comme tu es dans une situation assez abstraite - pour la seconde citation du moins - ça rend le passage encore plus difficile à interpréter et à imaginer.
Je dirais plus "vulgairement" que ça fait l'effet d'une liste de course, plus que d'un texte qui doit susciter l'imagination.
Surtout que, à ce qu'il me semble, on traverse un instant crucial du récit. Il faut qu'il soit bien saisi.
Sinon, en terme de fond :
Et même si je crains de ne pas tout avoir saisi car j'ai quelques bus de retard, on rentre bien dans l'univers. Les explications sont claires, sans trop être délurées, et le contexte est posé.
La profusion du dialogue pallie à des explications narratives un peu trop ennuyeuses.
C'est un bon choix .
C'est surtout mon petit reproche. On comprend la situation, on l'imagine assez bien avec une constellation qui va imploser et irradier tout ce petit monde... mais j'ai eu comme une impression de "faux catastrophisme". Comme s'il manquait un petit quelque chose pour qu'on sente vraiment que ce moment est important ; et dangereux.
Il manque parfois l'émotion dans ces dialogues, la vraie et la sincère... que tu noies peut être un peu trop dans la perfection de la prose.
Ce n'est qu'un avis tout à fait subjectif et personnel .
Je reste d'ailleurs ouvert à la discussion sur ce point là, qui touche un peu plus à "l'ossature" de l'extrait.
Bonne continuation .
L'ensemble est, sur la forme, assez impeccable. Hormis la ponctuation qui s'associe très mal avec le vocabulaire parfois assez complexe - et assez en décalage de notre conception de l'univers - ce qui engendre une certaine défaillance au niveau de la compréhension.
Par exemple :
Les petits volcans, les collines environnantes ont disparu, remplacés par un paysage d’une platitude absolue de couleur cendre.
Dans les deux cas, les virgules hachent trop le récit., je leur ai parlé. Ils sont apparus après nous, bien sûr et, depuis, ils observent l’univers, découvrent l’invisible ou l’inconnu, quelquefois l’impossible ou l’imprévu
Et comme tu es dans une situation assez abstraite - pour la seconde citation du moins - ça rend le passage encore plus difficile à interpréter et à imaginer.
Je dirais plus "vulgairement" que ça fait l'effet d'une liste de course, plus que d'un texte qui doit susciter l'imagination.
Surtout que, à ce qu'il me semble, on traverse un instant crucial du récit. Il faut qu'il soit bien saisi.
Sinon, en terme de fond :
- Les dialogues sont bons...
Et même si je crains de ne pas tout avoir saisi car j'ai quelques bus de retard, on rentre bien dans l'univers. Les explications sont claires, sans trop être délurées, et le contexte est posé.
La profusion du dialogue pallie à des explications narratives un peu trop ennuyeuses.
C'est un bon choix .
- ... mais l'émotion manque !
C'est surtout mon petit reproche. On comprend la situation, on l'imagine assez bien avec une constellation qui va imploser et irradier tout ce petit monde... mais j'ai eu comme une impression de "faux catastrophisme". Comme s'il manquait un petit quelque chose pour qu'on sente vraiment que ce moment est important ; et dangereux.
Il manque parfois l'émotion dans ces dialogues, la vraie et la sincère... que tu noies peut être un peu trop dans la perfection de la prose.
Ce n'est qu'un avis tout à fait subjectif et personnel .
Je reste d'ailleurs ouvert à la discussion sur ce point là, qui touche un peu plus à "l'ossature" de l'extrait.
Bonne continuation .
Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
Pacô a écrit:J'ai lu rapidement ta troisième version de la Sentinelle des Mortes.
L'ensemble est, sur la forme, assez impeccable. Hormis la ponctuation qui s'associe très mal avec le vocabulaire parfois assez complexe - et assez en décalage de notre conception de l'univers - ce qui engendre une certaine défaillance au niveau de la compréhension.
Par exemple :Les petits volcans, les collines environnantes ont disparu, remplacés par un paysage d’une platitude absolue de couleur cendre.Dans les deux cas, les virgules hachent trop le récit., je leur ai parlé. Ils sont apparus après nous, bien sûr et, depuis, ils observent l’univers, découvrent l’invisible ou l’inconnu, quelquefois l’impossible ou l’imprévu
Et comme tu es dans une situation assez abstraite - pour la seconde citation du moins - ça rend le passage encore plus difficile à interpréter et à imaginer.
Je dirais plus "vulgairement" que ça fait l'effet d'une liste de course, plus que d'un texte qui doit susciter l'imagination.
Surtout que, à ce qu'il me semble, on traverse un instant crucial du récit. Il faut qu'il soit bien saisi.
Oui, tu as parfaitement raison, je mettrai bientôt une version corrigée sur mon fil
Sinon, en terme de fond :
- Les dialogues sont bons...
Et même si je crains de ne pas tout avoir saisi car j'ai quelques bus de retard, on rentre bien dans l'univers. Les explications sont claires, sans trop être délurées, et le contexte est posé.
La profusion du dialogue pallie à des explications narratives un peu trop ennuyeuses.
C'est un bon choix . merci !
- ... mais l'émotion manque !
C'est surtout mon petit reproche. On comprend la situation, on l'imagine assez bien avec une constellation qui va imploser et irradier tout ce petit monde... mais j'ai eu comme une impression de "faux catastrophisme". Comme s'il manquait un petit quelque chose pour qu'on sente vraiment que ce moment est important ; et dangereux.
Il manque parfois l'émotion dans ces dialogues, la vraie et la sincère... que tu noies peut être un peu trop dans la perfection de la prose.
les relations entre Odile et la Reine Kyôko pourraient effectivement être plus chaleureuses, ce sont les deux Terriennes et Kyôko aime Odile (même si elle a choisi auparavant de laisser la Princesse suivre son destin)... par contre autrement, elles ne sont pas vraiment inquiètes, elles savent que l'&toile va bientôt s'écroulet totalement sur elle-même avant d'exploser en super nova. Elles ne peuvent malgré tout pas s'éterniser. Elles sont aussi déboussolées car Odile leur révèle des choses qu'elles ignorent... Comme Odile le dit, les Princesses et les étoiles ne sont du même monde, les Princesses observent le vivant, les soleils observent le reste. Odile est la première (en réalité, il y en a deux autres qu'elle rencontrera) qui fait preuve de ce pouvoir de dialogue, de ce pouvoir de soigner, cela dépasse les simples Princesses... plus tard on apprendra qu'Odile est une génitrice capable de faire démarrer un nouvel univers...
Dons je vais cogiter pour les rapports Kyôko/Odile
Ce n'est qu'un avis tout à fait subjectif et personnel .
Je reste d'ailleurs ouvert à la discussion sur ce point là, qui touche un peu plus à "l'ossature" de l'extrait.
Bonne continuation . merci Pacô !i
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Re: Nouveau fil Commentaire La sentinelle des mortes
J’ai corrigé le prologue de mon roman grâce aux derniers conseils judicieux (mais difficile de les intégrer sans y réfléchir ) de Pilgrim, nouveau correcteur du forum.
https://imperialdreamer.1fr1.net/t4495-nouveau-fil-la-sentinelle-des-mortes-extraits-7-v2#90120
https://imperialdreamer.1fr1.net/t4495-nouveau-fil-la-sentinelle-des-mortes-extraits-7-v2#90120
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