Bonne nuit Elisabeth
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Bonne nuit Elisabeth
À vos claviers
nayladream- Talent Expérimenté
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Re: Bonne nuit Elisabeth
- Spoiler:
- "Bonne nuit Elisabeth"
Bonne nuit, Élisabeth...
J’aime les étoiles. Je les admire depuis mon donjon de princesse, assise sur
mon lit, dans mon château. Grand-mère a toujours peur que je fasse répétition celui-ci peut être remplacé par un verbe plus parlant une belle chute, quand je prends ses tu es sûre du ses ? escaliers. Elle craint que je me fasse mal et que j’atterrisse sur mes fesses. Mais je sais tomber. Cinq ans, c’est beaucoup. Je sais grimper, glisser, et même sauter, mais mais n’est pas idéal, il n’y a pas opposition des deux parties de phrases plutôt une précision et "et" suffit, ce que je préfère, c’est garder ma tour. D’ici, personne ne peut venir m’embêter, ni me forcer à partir, ou m'espionner. C’est répétition et
celui-ci n’est pas utile moi qui surveille, comme une grande,
ma maison enchantée. Grand-mère dit que je suis seule à pouvoir en profiter. Un panneau est dressé sur mon toit, où il est écrit « Propriété de la princesse Babette ». Je m’amuse beaucoup ici. La nuit, je reste longtemps sur mon dos, pas de virgule ici à écouter ma poupée chanter. Le pouce dans ma bouche, j’amène monsieur Mérite, ma peluche ourson, contre moi. On regarde les étoiles danser dans le ciel. Madame blanche Lune nous observe, et nous sourit. Elle se balance à gauche et à droite, elle nous montre qu’elle est contente. Et nous faisons pareil.
Ce soir, mamie n’est pas venue me dire bonne nuit. Elle ne m’a pas embrassée. Elle n’oublie jamais Babette.
Je me lève d’un coup.
Lili a arrêté de chanter. Sans le faire exprès, je l’ai jeté par-dessus moi. Je descends les escaliers. Si grand-mère pouvait me voir voler au-dessus des marches, comme les super héros à la télé, elle
serait impressionnée. Elle serait si fière qu’elle me demandera de recommencer. J’ai fini par un bond par terre à terre plutôt ? , toute seule. Je n’ai même pas tremblé ! Je suis contente. Il faut que je montre ça à
grand-mère !
Je lève ma tête là-haut, et vérifie si madame Blanche et ses enfants me veillent toujours. Ils jouent à cache-cache, comme les lucioles dans mon jardin. Les étoiles clignotent comme mon sapin de
Noël, que papa a décoré pour nous l’année dernière. Mais ses lumières à l'arbre vert un peu maladroit, mais comme c’est une enfant qui parle, pas de raisons de le modifier sont restées allumées. Je crois que
madame blanche est partie. Elle s’endort parfois, après moi. Son lit a la couleur de ma peluche panthère, noire. Elle s’appelle Oscar.
Je tourne, je tourne et tourne encore...
Non. Ce n’est pas moi qui suis à l’envers. Ma chambre ressemble à un manège. Pas le même que la fête foraine où papa a l'habitude de m'emmener. Je préfère les chevaux en bois.
Je déteste avoir le vertige, je veux que ma tête revienne à l’endroit.
Je crois que mon château va s’écrouler. Je suis toute petite, plus haute que mon coffre à jouets, mais répétition, ici tu peux utiliser un autre adverbe ou aucun beaucoup moins grande que mon trône.
Je cherche à attraper monsieur Mérite et mademoiselle Rose, et ma Lili, qui traîne derrière le canapé.
J’essaye d’atteindre mon parc, mais répétition les lucioles sont fatiguées.
Il fait tout noir maintenant. Partout, tout le monde a disparu. Je les vois plus.
Je me souviens que mamie appuie toujours sur un bouton, à l’entrée de ma chambre. Elle appelle le soleil et il apparaît tout le temps.
Je cours, je saute aussi haut que je peux pour le toucher, mais mes jambes sont trop courtes pour y arriver. Je m’éloigne du mur. Je trébuche sur les tours de mon château, que je vois grandir... grandir...
grandir... C’est devenu des géants maintenant. Je crois que les monstres l’ont envahi. Je l’ai laissé vide et ils me l’ont pris.
Grand-mère dit qu’ils n’existent pas. Pourtant, j’ai si peur... Ma coiffeuse s’est transformée, en vilaine sorcière, mon portemanteau, les virgules avant les en sont inutiles en méchant voleur. Ils veulent
m’attraper. Je fais un pas en arrière et tombe sur Monsieur Nippon.
Je le récupère et le jette sur les méchants, puis je m’accroupis. Je me cache derrière mes mains. Mon cœur fait des bruits bizarres.
Où est mamie ? Je la vois nulle part.
Non ! je majuscule ici n’ai pas peur ! Je suis forte, et grande. Je sais me défendre !
Je me redresse et cours vers ma fenêtre. Elle est très haute. Je grimpe sur un banc et tire sur la poignée.
J’ai réussi !
Je vole, à nouveau. Je m’élance comme un oiseau. Je recherche partout grand-mère, comme quand Victor, mon chat, fouille dans ma corbeille à linge.
Je la vois. Elle ne bouge pas. Elle me regarde. Sa main posée sur la rambarde.
— Mamie !
Je l’appelle. Je sais qu’elle m’a entendue, mais pourquoi elle ne réagit pas ?
Je peux dire que j’ai peur ? Personne ne va se moquer de moi ?
D’habitude, elle répond toujours. J’ai le droit de pleurer si je sens mes yeux me piquer. Je ne peux plus me retenir.
— Grand-mère !
Je tape des pieds. Mamie cède tout le temps.
Mais là, c’est différent.
J’ai mal à la gorge, je crois que c’est à cause des bonbons que j’ai mangé tout à l’heure. Grand-mère répète toujours que le sucre fait répétition de vilaines choses. Mamie fait répétition, oui, c’est un langage enfantin qui utilise souvent faire, mais évite quand même de les mettre si proches, le second peut être remplacé les gros yeux comme lorsque je fais des bêtises.
Elle lève ses mains vers moi. Elle veut un câlin ? Elle essaye de me dire quelque chose. Elle est bizarre, comme lorsque je descends de ma tour. Mamie est très petite, et moi, très grande. Je vais lui montrer
comment je sais voler.
« Non, Babette, reste où tu es ! »
Ses sourcils se lèvent au ciel, ils sont noirs, comme ma chambre. J’ai peur du noir. Je pleure très fort et crie mamie. Je m’élance comme Albatros, et grand-mère hurle. Les marches aussi ont disparu...
« Babette, non ! »
Ma tête cogne et tourne très vite, comme quand mon hamster court dans sa cage.
Moi, je tombe. J’ai été moins rapide que lui.
J’ai plus mal à la gorge. Grand-mère sent les roses de notre jardin. Elle pleure. Elle crie. elle majuscule ici gronde. Elle est en colère. Mais les monstres ne sont plus là. Je suis dans ses bras. Je sais que je peux dormir. J’ai obtenu son câlin et son bisous, et elle m’a souhaité aussi « bonne nuit ».
Les plus : langage crédible, on est bien dans la tête d’une enfant, lien bien traité entre les peurs enfantines et l’absence de peur pour un acte insensé
Les moins : un peu trop de répétitions proches, une fin plus nette
MémoireDuTemps- Admin
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Re: Bonne nuit Elisabeth
Coucou mémoire
Je ne me suis pas encore occupée des répétitions, et pour tout dire, je suis pas très douée pour les fins bruts. Je crois que les nouvelles c'est pas mon truc. Quand je l'ai écrite, elle me plaisait bien, mais plus maintenant. En plus, je travaille en parallèle la réécriture de mon roman, donc, je vais prendre le temps le moins prochain pour la corriger, et lui donner une fin en rupture avec le contexte.
Je te remercie d'avoir pris le temps de me beta-lire
Je ne me suis pas encore occupée des répétitions, et pour tout dire, je suis pas très douée pour les fins bruts. Je crois que les nouvelles c'est pas mon truc. Quand je l'ai écrite, elle me plaisait bien, mais plus maintenant. En plus, je travaille en parallèle la réécriture de mon roman, donc, je vais prendre le temps le moins prochain pour la corriger, et lui donner une fin en rupture avec le contexte.
Je te remercie d'avoir pris le temps de me beta-lire
nayladream- Talent Expérimenté
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Re: Bonne nuit Elisabeth
Bonsoir,
J'ai bêta-lu ta nouvelle.
Mes remarques sur le vif concernent davantage la ponctuation et la typologie :
Je suis un peu du même avis que MémoireDuTemps en ce qui concerne le scénario. La fin manque de précisions, et je ne suis pas sûr d'avoir tout saisi.
Il faut dire aussi qu'à un moment, l'enfant part dans un autre univers. Et le tout est un peu embrouillé.
Toutefois, cette profusion d'idées et de pensées, de petites choses amusantes et de flânerie, correspond tout à fait à l'univers enfantin. Mais l'auteur ne doit pas pour autant perdre son lecteur.
L'objectif pour toi serait alors de concilier les deux ! Garder cet esprit dynamique, candide et égaré de l'enfance, mais respecter un fil conducteur pour le lecteur.
Je dirais donc en gros que la fin perd un peu son interprétation. Mais il n'y aurait pas que la fin à changer. Depuis la moitié, on sent un peu qu'on s'égare - du moins, moi, j'ai eu la drôle sensation de "perdre le fil". Il te faut trouver des moyens de garder le fil.
Tu le fais un peu avec les peluches ; je pense que en fonction de la fin que tu veux faire, il faudrait t'appuyer sur elle pour garder ce fil conducteur.
D'ailleurs, peux-tu nous expliquer la fin concrètement ?
En ce qui concerne la forme, c'est vrai que la nouvelle est rédigée dans cet univers enfantin et respecte très bien cet environnement. Et quoi que tu en dises, tu as quelques bonnes tournures, à l'image de celle-ci :
Par contre, au début, j'ai moins eu cette sensation de champs lexical en rapport à l'enfance. Tu emploies par exemple :
Il te suffirait d'emprunter le lexique de l'enfance pour les remplacer :
La suite est plutôt plus en phase avec l'univers de la nouvelle et de sa narratrice.
Dans l'ensemble donc, la nouvelle a trouvé le bon "ton", mais peut être pas les bonnes ficelles pour construire le scénario.
Et d'ailleurs, avant de commencer à retravailler la forme, je te convie à surtout créer tes étapes du récit. Quitte à écrire un truc texto "elle tombe des escaliers".
Ensuite, à partir de chaque étape, tu développes la forme et le champ lexical de la petite.
Bon courage .
J'ai bêta-lu ta nouvelle.
Mes remarques sur le vif concernent davantage la ponctuation et la typologie :
- Spoiler:
=> mettre entre guillemets le "belle". Ce mot n'est pas adapté au langage de la littérature, mais on se doute qu'elle reprend une expression de sa grand-mère. Pour mieux marquer cette allusion, il est préférable de le citer, comme si elle citait sa grand-mère.Grand-mère a toujours peur que je fasse une belle chute
Les enfants reprennent souvent les expressions de leurs aînés en plus.
=> il manque peut être des virgulesMais ses lumières à l'arbre vert sont restées allumées.
=> étrange Oscar pour une panthère qu'on imagine porter un nom de filleElle s’appelle Oscar.Ma coiffeuse s’est transformée, en vilaine sorcière, mon portemanteau, en méchant voleur.
=> la première virgule est de trop
Je suis un peu du même avis que MémoireDuTemps en ce qui concerne le scénario. La fin manque de précisions, et je ne suis pas sûr d'avoir tout saisi.
Il faut dire aussi qu'à un moment, l'enfant part dans un autre univers. Et le tout est un peu embrouillé.
Toutefois, cette profusion d'idées et de pensées, de petites choses amusantes et de flânerie, correspond tout à fait à l'univers enfantin. Mais l'auteur ne doit pas pour autant perdre son lecteur.
L'objectif pour toi serait alors de concilier les deux ! Garder cet esprit dynamique, candide et égaré de l'enfance, mais respecter un fil conducteur pour le lecteur.
Je dirais donc en gros que la fin perd un peu son interprétation. Mais il n'y aurait pas que la fin à changer. Depuis la moitié, on sent un peu qu'on s'égare - du moins, moi, j'ai eu la drôle sensation de "perdre le fil". Il te faut trouver des moyens de garder le fil.
Tu le fais un peu avec les peluches ; je pense que en fonction de la fin que tu veux faire, il faudrait t'appuyer sur elle pour garder ce fil conducteur.
D'ailleurs, peux-tu nous expliquer la fin concrètement ?
En ce qui concerne la forme, c'est vrai que la nouvelle est rédigée dans cet univers enfantin et respecte très bien cet environnement. Et quoi que tu en dises, tu as quelques bonnes tournures, à l'image de celle-ci :
Je la trouve très bien choisie .Je suis toute petite, plus haute que mon coffre à jouets, mais beaucoup moins grande que mon trône.
Par contre, au début, j'ai moins eu cette sensation de champs lexical en rapport à l'enfance. Tu emploies par exemple :
Je les admire
C'est d'un langage plus "adulte".Elle craint que
Il te suffirait d'emprunter le lexique de l'enfance pour les remplacer :
Pour éviter une redondance avec "voir".Je les trouve très jolies
Ou un truc un peu plus immergé dans l'esprit d'une petite fille :Elle a peur que
A retravailler .Elle rouspète à chaque fois, mais je sais que c'est pour pas que je tombe.
La suite est plutôt plus en phase avec l'univers de la nouvelle et de sa narratrice.
Dans l'ensemble donc, la nouvelle a trouvé le bon "ton", mais peut être pas les bonnes ficelles pour construire le scénario.
Et d'ailleurs, avant de commencer à retravailler la forme, je te convie à surtout créer tes étapes du récit. Quitte à écrire un truc texto "elle tombe des escaliers".
Ensuite, à partir de chaque étape, tu développes la forme et le champ lexical de la petite.
Bon courage .
Réponse Kwelly
je poste mes commentaires d'ici un jour ou deux.
Kwelly- Talent Confirmé
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Re: Bonne nuit Elisabeth
Modération : attention Kwelly à bien répondre dans la rubrique des commentaires, et non à la suite du texte publié par son auteur.
J'ai déplacé le message sur le fil de discussions avec les autres commentaires .
J'ai déplacé le message sur le fil de discussions avec les autres commentaires .
Re: Bonne nuit Elisabeth
Tu rugies Pacô, pas de rouge:-) du vert du vert, la couleur du site XD. Je répondrai demain
à ta bêta merci
à ta bêta merci
nayladream- Talent Expérimenté
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Date d'inscription : 27/02/2013
Re: Bonne nuit Elisabeth
Pacô a écrit:Modération : attention Kwelly à bien répondre dans la rubrique des commentaires, et non à la suite du texte publié par son auteur.
J'ai déplacé le message sur le fil de discussions avec les autres commentaires .
Ben voilà, première bafouille , j'ai trouvé le fil, j'espère que ce sera le bon !
Désolée
Kwelly- Talent Confirmé
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Re: Bonne nuit Elisabeth
MerciPacô a écrit:
La fin manque de précisions, et je ne suis pas sûr d'avoir tout saisi. Je suis d'accord. Et le tout est un peu embrouillé.Il faut dire aussi qu'à un moment, l'enfant part dans un autre univers
J'avais pensé changer la fin déjà à la suite de la bêta de mémoire. Il est vrai que je me lance dans un univers que je ne traite pas habituellement. Je suis moins à l'aise pour décrire une action en une courte durée, mais bon, 'faut passer par là pour peaufiner son style, je m'y attelle donc et relève ce challenge de l'améliorer; même si ça prend un temps fou
Toutefois, cette profusion d'idées et de pensées, de petites choses amusantes et de flânerie, correspond tout à fait à l'univers enfantin. Mais l'auteur ne doit pas pour autant perdre son lecteur. En fait je voulais créer une confusion, due au désarroi de la petite sans user d'émotions. Je ne voulais pas jouer avec son angoisse, et décrire chaque chose m'aurait coûté des mots, des noms à placer sur chaque élément, un vocabulaire enfantin qui est difficile à trouver tout de même. L'exercice n'était pas facile.
Mon cauchemar dans l'écriture c'est que je tourne souvent autour du pot pour décrire une idée simple, mais j'essaye de corriger ça toutefois. Le but n'empêche, n'était pas d'écrire une super nouvelle, mais de m'exercer à en réaliser une. Je vois que beaucoup d'éléments manquent et que ce n'est pas facile d'aller jusqu'au bout de son idée. Je vais la réécrire effectivement, je suis assez d'accord avec les commentaires.
L'objectif pour toi serait alors de concilier les deux ! Garder cet esprit dynamique, candide et égaré de l'enfance, mais respecter un fil conducteur pour le lecteur. Je crois c'est le plus important, si vous n'avez pas saisi la suite, c'est que je me suis plantée, mais c'est pas grave, je vais la reprendre et essayer d'éplucher le navet (lire beaucoup de nouvelles et la méthode pour en écrire une de façon à rendre mon travail plus clair et plus compréhensible.
Je dirais donc en gros que la fin perd un peu son interprétation. Mais il n'y aurait pas que la fin à changer. Depuis la moitié, on sent un peu qu'on s'égare - Ok reçu
Tu le fais un peu avec les peluches ; je pense que en fonction de la fin que tu veux faire, il faudrait t'appuyer sur elle pour garder ce fil conducteur. Non, il y a un truc que j'ai retenu de faire, c'est m'approprier la nouvelle. Je ne retrouve pas non plus mon style d'écriture la dessus, ou très peu, puisque mes phrases sont moins rythmées, courtes, et très enfantines. Un exercice qui m'a demandé réflexion pour essayer d'imaginer un monde en m'introduisant dans la tête d'une petite fille, et je crois que vous l'avez bien perçu cette démarche, cependant, il reste que je n'ai pas travaillé davantage le reste. J'ai concentré tout la dessus et oublié l'essentiel.
D'ailleurs, peux-tu nous expliquer la fin concrètement ? Elle tombe dans les escaliers ( rambarde je sais c'est assez vague) J'ai pas d'excuse je saisJe m'en suis rendue compte, parce que j'ai voulu éviter les répétitions, mais je trouvais que ça clochait avec le reste.Par contre, au début, j'ai moins eu cette sensation de champs lexical en rapport à l'enfance. Tu emploies par exemple :Je les admireElle craint que
C'est d'un langage plus "adulte" .
A retravailler .Euh sa narratrice a juste essuyé un plantage dans sa construction, oui c'est confus, mais bon, j'avais bien précisé que c'est la première fois que j'écris une nouvelle, sachant que je ne me suis jamais entraînée à le faire avant. En dehors de mon roman, je n'écris pas autre chose, ou très peu. C'est pas du tout mon univers, mais je le fais parce qu'il paraît que ça sertLa suite est plutôt plus en phase avec l'univers de la nouvelle et de sa narratrice.
Dans l'ensemble donc, la nouvelle a trouvé le bon "ton", mais peut être pas les bonnes ficelles pour construire le scénario. Tout à fait, je suis d'accord
Et d'ailleurs, avant de commencer à retravailler la forme, je te convie à surtout créer tes étapes du récit. Quitte à écrire un truc texto "elle tombe des escaliers".
Ensuite, à partir de chaque étape, tu développes la forme et le champ lexical de la petite.
Je comptais passer par là de toute manière...Merci beaucoup pour le temps que vous y avez consacré, ça m'aide à voir là où j'ai fauté. En gros, tout à refaire. Mes nuits vont être ensoleillées...
Bon courage .
nayladream- Talent Expérimenté
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Re: Bonne nuit Elisabeth
Non, pas tout refaire, rassure toi .
Juste créer un bon fil conducteur. Tu vois au début, je croyais que la mamie était décédée. Tu as créé un micro climat en parlant du fait qu'elle ne soit pas venue l'embrasser, ni venue l'appeler.
En fait j'ai meme cru à une vision fantomatique. J'étais loin du compte... ^^
Il faut donc bien veiller à construire de façon brute le scénario. Comme pour un roman, mais en moins compliqué .
Bon courage !
Juste créer un bon fil conducteur. Tu vois au début, je croyais que la mamie était décédée. Tu as créé un micro climat en parlant du fait qu'elle ne soit pas venue l'embrasser, ni venue l'appeler.
En fait j'ai meme cru à une vision fantomatique. J'étais loin du compte... ^^
Il faut donc bien veiller à construire de façon brute le scénario. Comme pour un roman, mais en moins compliqué .
Bon courage !
nayladream- Talent Expérimenté
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Date d'inscription : 27/02/2013
Re: Bonne nuit Elisabeth
Tout d'abord je tiens à m'excuser pour le retard , mais j'ai eu du mal à comprendre comment cela fonctionne pour poster un com et tout
En bref, ton texte à des côtés très sympa qui sont un peu mangé par les moments embrouillés, c'est dommage.
On se pose des questions sur cette enfant, tu ne parles jamais de sa mère, de son père une fois, et beaucoup de sa grand-mère, j'en ait déduit qu'elle vivait chez sa grand-mère, que sa mère était morte ou partit, est-ce cela ?
J'espère que cette petit bêta pourra t'aider, en tout cas, prends que ce qui te semble utile
En bref, ton texte à des côtés très sympa qui sont un peu mangé par les moments embrouillés, c'est dommage.
On se pose des questions sur cette enfant, tu ne parles jamais de sa mère, de son père une fois, et beaucoup de sa grand-mère, j'en ait déduit qu'elle vivait chez sa grand-mère, que sa mère était morte ou partit, est-ce cela ?
J'espère que cette petit bêta pourra t'aider, en tout cas, prends que ce qui te semble utile
- Spoiler:
- Bonne nuit, Élisabeth...
J’aime les étoiles. Je les admire depuis mon donjon de princesse, assise sur mon lit, dans mon château.
Grand-mère a toujours peur que je fasse une belle chute, quand je prends ses escaliers (il manque une transition, je n'ai pas compris pourquoi tu mettais cette phrase suite à la première) . Elle craint que je me fasse mal et que (j’atterrisse sur mes fesses) (c’est le moins grave qui puisse lui arriver non ? ) . Retrait à la ligne.
Mais je sais tomber. Cinq ans, c’est beaucoup. Je sais grimper, glisser, et même sauter, mais, ce que je préfère, c’est garder ma tour. (D’) (le D' me gêne) ici, personne ne peut venir m’embêter, (ni) ( ça alourdi inutilement) me forcer à partir, ou m'espionner. C’est moi qui surveille, (comme une grande) (mis au milieu ça coupe la fluidité de la phrase), ma maison enchantée.
Grand-mère dit que je suis seule à pouvoir en profiter. Un panneau est dressé sur mon toit, où il est écrit (
« Propriété de la princesse Babette » ( ). (je pense que c’est bien de mettre ton image en évidence par des retour à la ligne successif)
Je m’amuse beaucoup ici. La nuit, je reste longtemps (sur mon dos) (pas très esthétique), à écouter ma poupée chanter. Le pouce dans ma bouche, j’(amène) (bizarre, prends ne te parait pas plus simple ?) monsieur Mérite, ma peluche (ourson) (c'est vraiment un ourson ? on voit rarement des peluches d'ourson) , contre moi. On regarde les étoiles danser dans le ciel. Madame blanche Lune nous observe, et nous sourit. Elle se balance (à gauche et à droite) (plus simple de gauche à droite), elle nous montre qu’elle est contente. Et nous faisons pareil.
Ce soir, mamie n’est pas venue me dire bonne nuit. Elle ne m’a pas embrassée. Elle n’oublie jamais Babette.
Je me lève (d’un coup) (pas super) . Lili a arrêté de chanter. Sans le faire exprès, je l’ai jeté(e) par-dessus moi. Je descends les escaliers. Si grand-mère pouvait me voir voler au-dessus des marches, comme les super héros à la télé, elle serait impressionnée. Elle serait si fière qu’elle me demander(a) (ait) de recommencer. J’(ai fini) (tu peux rester sur du présent) par un bond par terre, (toute seule) (ça alourdit inutilement je trouve). Je n’ai même pas tremblé ! Je suis contente. Il faut que je montre ça à grand-mère !
(Le passage est brouillon, en fait, je pense qu'en commençant par si grand-mère pouvait... j'ai pensé à une idée plus qu'à une action. Il serait peut être judicieux de privilégier l'action, le saut et l'arrivée et parler après de la grand-mère)
Je lève ma tête (là-haut) , et vérifie si madame Blanche et ses enfants me veillent toujours (j'avoue que là j'ai pas compris, elle est en bas de l'escalier ou encore dans sa chambre ?? S'il est en bas, comment elle vérifie que Blanche la veille ? Et comment peut-elle la veiller puisqu'elle est en bas ?) . Ils jouent à cache-cache, comme les lucioles dans mon jardin (qui ?) . Les étoiles clignotent comme mon sapin de Noël, que papa a décoré pour nous l’année dernière. Mais ses lumières à l'arbre vert sont restées allumées. Je crois que madame blanche est partie. Elle s’endort parfois, après moi. Son lit a la couleur de ma peluche panthère, noire. Elle s’appelle Oscar. (Excuses moi mais j'ai trouvé ce passage très confus)
Je tourne, je tourne et tourne encore...
Non. Ce n’est pas moi qui suis à l’envers. Ma chambre ressemble à un manège. Pas le même que la fête foraine où papa a l'habitude de m'emmener. Je préfère les chevaux en bois (il manque quelque chose là, quelque chose qui nous amène à son imaginaire d'enfant, sinon, la phrase n'a pas vraiment de sens) .
Je déteste avoir le vertige, je veux que ma tête revienne à l’endroit. (c'est quoi le problème, elle s'est blessée en tombant ?)
Je crois que mon château va s’écrouler. Je suis toute petite, plus haute que mon coffre à jouets, mais beaucoup moins grande que mon trône.
Je cherche à attraper monsieur Mérite et mademoiselle Rose, et ma Lili, qui traîne derrière le canapé.
J’essaye d’atteindre mon parc, mais les lucioles sont fatiguées.
Il fait tout noir maintenant. Partout, tout le monde a disparu. Je les vois plus.
Je me souviens que mamie appuie toujours sur un bouton, à l’entrée de ma chambre. Elle appelle le soleil et il apparaît tout le temps. (donc elle est bien dans sa chambre ?)
Je cours, je saute aussi haut que je peux pour le toucher, mais mes jambes sont trop courtes pour y arriver. Je m’éloigne du mur. Je trébuche sur les tours de mon château, que je vois grandir... grandir... grandir... C’est devenu des géants maintenant. Je crois que les monstres l’ont envahi. Je l’ai laissé vide et ils me l’ont pris.
Grand-mère dit qu’ils n’existent pas. Pourtant, j’ai si peur...
Ma coiffeuse s’est transformée, en vilaine sorcière, mon portemanteau, en méchant voleur. Ils veulent m’attraper. Je fais un pas en arrière et tombe sur Monsieur Nippon. Je le récupère et le jette sur les méchants, puis je m’accroupis. Je me cache derrière mes mains. Mon cœur fait des bruits bizarres.
Où est mamie ? Je la vois nulle part.
Non ! je n’ai pas peur ! Je suis forte, et grande. Je sais me défendre !
Je me redresse et cours vers ma fenêtre. Elle est très haute. Je grimpe sur un banc et tire sur la poignée.
J’ai réussi !
Je vole, à nouveau. Je m’élance comme un oiseau. Je recherche partout grand-mère, comme quand Victor, mon chat, fouille dans ma corbeille à linge.
Je la vois. Elle ne bouge pas. Elle me regarde. Sa main posée sur la rambarde.
— Mamie !
Je l’appelle. Je sais qu’elle m’a entendue, mais pourquoi elle ne réagit pas ?
Je peux dire que j’ai peur ? Personne ne va se moquer de moi ?
D’habitude, elle répond toujours. J’ai le droit de pleurer si je sens mes yeux me piquer. Je ne peux plus me retenir.
— Grand-mère !
Je tape des pieds. Mamie cède tout le temps.
Mais là, c’est différent.
J’ai mal à la gorge, je crois que c’est à cause des bonbons que j’ai mangé tout à l’heure. Grand-mère répète toujours que le sucre fait de vilaines choses.
Mamie fait les gros yeux comme lorsque je fais des bêtises.
Elle lève ses mains vers moi. Elle veut un câlin ? Elle essaye de me dire quelque chose. Elle est bizarre, comme lorsque je descends de ma tour. Mamie est très petite, et moi, très grande. Je vais lui montrer comment je sais voler.
« Non, Babette, reste où tu es ! » (j'ai pensé qu'elle était très malade ou pire, puisqu'elle ne bougeait pas, qu'elle ne répondait pas - en fait, cela expliquait pourquoi elle n'était pas venue lui faire un bisou pour lui souhaiter bonne nuit)
Ses sourcils se lèvent au ciel, ils sont noirs, comme ma chambre. J’ai peur du noir. Je pleure très fort et crie mamie. Je m’élance comme Albatros, et grand-mère hurle. Les marches aussi ont disparu...
« Babette, non ! »
Ma tête cogne et tourne très vite, comme quand mon hamster court dans sa cage. Moi, je tombe. J’ai été moins rapide que lui.
J’ai plus mal à la gorge. Grand-mère sent les roses de notre jardin. Elle pleure. Elle crie. elle gronde. Elle est en colère. Mais les monstres ne sont plus là. Je suis dans ses bras. Je sais que je peux dormir. J’ai obtenu son câlin et son bisous, et elle m’a souhaité aussi « bonne nuit ».
Kwelly- Talent Confirmé
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Date d'inscription : 02/06/2013
Re: Bonne nuit Elisabeth
Merci beaucoup Kwelly pour ta bêta
à vrai dire, je me pose encore des questions, à savoir si je n'aurais pas du poster cette nouvelle dans la rubrique brouillon.
:@: Pacô, tu peux la déplacer dans la partie brouillon ?
Je crois que ça arrive à tout le monde de se planter XD, parce que je crois que c'était juste un test.
En plus, je ne crois pas que j'aurai le temps de la corriger avant un long moment
Kwelly Merci pour avoir détaillé l'endroit où je dois corriger; ça me donne des éléments précis pour voir ce qui n'a pas été compris, et où je me suis embrouillée dans mes idées.
Ravie que tu aies pris le temps de me lire
à vrai dire, je me pose encore des questions, à savoir si je n'aurais pas du poster cette nouvelle dans la rubrique brouillon.
:@: Pacô, tu peux la déplacer dans la partie brouillon ?
Je crois que ça arrive à tout le monde de se planter XD, parce que je crois que c'était juste un test.
En plus, je ne crois pas que j'aurai le temps de la corriger avant un long moment
Kwelly Merci pour avoir détaillé l'endroit où je dois corriger; ça me donne des éléments précis pour voir ce qui n'a pas été compris, et où je me suis embrouillée dans mes idées.
Ravie que tu aies pris le temps de me lire
nayladream- Talent Expérimenté
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Re: Bonne nuit Elisabeth
Mais c'était un plaisir Nayladream
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