Commentaires pour "Les Burkes [roman feuilleton]"
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Commentaires pour "Les Burkes [roman feuilleton]"
J'attends ici vos critiques/avis/commentaires ! Merci de votre lecture !
tib010- Talent Habitué
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Re: Commentaires pour "Les Burkes [roman feuilleton]"
- Spoiler:
Introduction
Hier nous apprenions la triste fin d’Emily Burke, dernière du nom, brûlée vive dans l’incendie qui ravagea le manoir familial. Cela faisait vingt ans qu’Emily ne sortait plus de sa demeure, nourrissant ainsi le mythe chargé de mystères qui planaient autour de sa famille. Emily était en effet la dernière des Burke, une grande famille d’origine irlandaise émigrée aux États-Unis dans les débuts du siècle dernier. Intrinsèquement liés à l’histoire de ce pays, les Burke virent les paysages sauvages se muer en villes, les étendues arides se transformer en cités minières, les campements d’indigènes pourquoi ce mot plutôt qu’Amérindiens ? ravagés par les constructions modernes de l’Homme pourquoi une majuscule (idem plus loin) ? blanc, les grandes inventions de ce siècle riche en rebondissements et la soif inconditionnelle de l’Homme pour sa liberté. Les Burke ont traversé le siècle à l’image du transcontinental, ils évoluèrent avec la société et connurent les grands changements de cette époque : pourquoi : plutôt que ; ? gardant en mémoire le souvenir d’une Amérique sauvage, vierge de toute civilisation, en fin du XVIIIème ? n’attendant qu’un cher amant pour la faire grandir et l’élever au sommet d’où nous la connaissons aujourd’hui oui c’est effectivement au XIXème siècle que l’Amérique du Nord a acquis sa puissance. Cette histoire, celle de l’Amérique, celle des Burke, se nourrit de mythes, mais aussi de nombreuses désillusions et chutes tragiques, c’est cette même histoire que nous allons narrer ici.
Début intéressant, mais peut-être un peu court, ce qui me semble provoquer un peu trop de racourcis
Remarque : ton arbre est en ébauche, je pense ? On se situe donc fin XVIII - XIXème siècle ?
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Re: Commentaires pour "Les Burkes [roman feuilleton]"
Merci de ta lecture attentive. Pour certaines réponses à tes lectures, les voici :
L'histoire est narrée par un narrateur qui décide raconter le récit de la famille des Burke en prenant comme McGuffin le décès d'Emily et sa vie très mystérieuse (on le verra tout à la fin du roman car elle est la dernière des Burke). Si j'ai, en effet, décidé de faire certains raccourcis sur leur vie en Irlande, c'est tout simplement pour deux raisons :
1. Cela ne m'intéresse pas (ce que je cherche à décrire, c'est surtout la vie aux Etats-Unis, d'où le début un peu "rapide" car pour moi, peu intéressant).
2. Car le narrateur ne sait rien, la famille commence avec Clive et l'histoire commence réellement en 1816 lorsqu'ils prennent un bateau pour aller aux Etats-Unis. Le narrateur dit d'ailleurs un moment "Nous ne savons que très peu de choses sur le passé irlandais des Burke"
L'histoire se déroulera alors, en effet, dans tout le XIXe siècle. Avec une partie qui, je l'espère, sera plus grande et plus détaillée de 1865 à 1895 (Conquête de l'Ouest et guerre civile américaine - ce pourquoi j'ai voulu écrire, en fait).
Pour les questions d'orthographe :
- Je mets une majuscule à Homme quand celui-ci renvoie au genre humain, à l'Homme de l'humanité, s'il signifie "garçon", "masculin", "mari", je dis "homme".
- Le terme amérindien me parait fort moderne, il me semble que c'est fort "politiquement correct", pour une récit qui raconte l'exode d'une population à une certaine époque. Je trouve donc qu'indigène est bien, il fait sauvage, limite raciste, et cela traduit assez bien la pensée de l'époque.
- J'ai toujours eu un problème avec les ";" et les ":", un rattrapage s'impose à ce sujet...
- L'Amérique sauvage, l'Ouest, ne fut vraiment colonisé que petit à petit. En 1816, au delà du Mississippi, il n'y avait pas grand chose si ce n'est des scouts et des trappeurs (et des indiens....), c'est l'achat de la Louisiane, puis plus tard l'abandon des colonies espagnoles qui vont de plus en plus rabattre la frontière (the fronteer) à l'Ouest.
- L'histoire étant écrite et narrée aux alentours des années 1940 (date de la mort d'Emily Burke), je pense que je peux en effet dire "au stade d'où nous la connaissons aujourd'hui".
Oui l'arbre est, bien sûr, en état d'ébauche car les péripéties me viennent à l'esprit en écrivant ! (d'où le statut de "feuilleton").
L'histoire est narrée par un narrateur qui décide raconter le récit de la famille des Burke en prenant comme McGuffin le décès d'Emily et sa vie très mystérieuse (on le verra tout à la fin du roman car elle est la dernière des Burke). Si j'ai, en effet, décidé de faire certains raccourcis sur leur vie en Irlande, c'est tout simplement pour deux raisons :
1. Cela ne m'intéresse pas (ce que je cherche à décrire, c'est surtout la vie aux Etats-Unis, d'où le début un peu "rapide" car pour moi, peu intéressant).
2. Car le narrateur ne sait rien, la famille commence avec Clive et l'histoire commence réellement en 1816 lorsqu'ils prennent un bateau pour aller aux Etats-Unis. Le narrateur dit d'ailleurs un moment "Nous ne savons que très peu de choses sur le passé irlandais des Burke"
L'histoire se déroulera alors, en effet, dans tout le XIXe siècle. Avec une partie qui, je l'espère, sera plus grande et plus détaillée de 1865 à 1895 (Conquête de l'Ouest et guerre civile américaine - ce pourquoi j'ai voulu écrire, en fait).
Pour les questions d'orthographe :
- Je mets une majuscule à Homme quand celui-ci renvoie au genre humain, à l'Homme de l'humanité, s'il signifie "garçon", "masculin", "mari", je dis "homme".
- Le terme amérindien me parait fort moderne, il me semble que c'est fort "politiquement correct", pour une récit qui raconte l'exode d'une population à une certaine époque. Je trouve donc qu'indigène est bien, il fait sauvage, limite raciste, et cela traduit assez bien la pensée de l'époque.
- J'ai toujours eu un problème avec les ";" et les ":", un rattrapage s'impose à ce sujet...
- L'Amérique sauvage, l'Ouest, ne fut vraiment colonisé que petit à petit. En 1816, au delà du Mississippi, il n'y avait pas grand chose si ce n'est des scouts et des trappeurs (et des indiens....), c'est l'achat de la Louisiane, puis plus tard l'abandon des colonies espagnoles qui vont de plus en plus rabattre la frontière (the fronteer) à l'Ouest.
- L'histoire étant écrite et narrée aux alentours des années 1940 (date de la mort d'Emily Burke), je pense que je peux en effet dire "au stade d'où nous la connaissons aujourd'hui".
Oui l'arbre est, bien sûr, en état d'ébauche car les péripéties me viennent à l'esprit en écrivant ! (d'où le statut de "feuilleton").
tib010- Talent Habitué
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Re: Commentaires pour "Les Burkes [roman feuilleton]"
Bien sûr, je vais te donner un avis, mais la quantité de texte est importante, difficile de bêta lire en détail... et puis le forum est encore un peu en vacances... pour quelques jours.
Précise-moi s'il y a une partie que tu souhaites que je regarde en détail ?
Et puis, en attendant des retours, bêta-lis un peu des textes des membres, bien entendu
Précise-moi s'il y a une partie que tu souhaites que je regarde en détail ?
Et puis, en attendant des retours, bêta-lis un peu des textes des membres, bien entendu
MémoireDuTemps- Admin
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Re: Commentaires pour "Les Burkes [roman feuilleton]"
Eh bien, tout d'abord merci de ton aide et de ton implication ! Ce projet - qui, je le rappelle, est un grand défi pour moi - me prend beaucoup de temps, et comme je travaille actuellement comme jobiste dans un magasin de grande surface (de 7 à 12, avec une heure de bus... donc lever à 5..., bref), je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer à la rédaction sauf... dans le bus (eh oui, sur un petit carnet A5, je vous scannerai une fois une page, juste pour le LOL).
Je vis un peu comme Kant en ce moment, je vis pour mon oeuvre. C'est-à-dire que, hormis durant mon temps de travail, ma vie intellectuelle est constamment exposée à l'histoire des Burke : je vis avec eux, je mange avec eux, je rêve la nuit avec eux et je lis avec eux (car oui, ce roman étant à portée historique, je regarde des films sur l'époque, je lis des bouquins et j'épluche des photos pour essayer de donner un rendu réaliste à l'histoire).
Bref, ce travail est un travail de longue haleine, dès lors, je te demanderai de lire, à ton aise, dans l'ordre. Car en plus le format du texte (roman feuilleton) demande une passion pour l'histoire et pour le récit. Dès lors, vaut mieux lire dans l'ordre !
Et pour la bêta-lecture, je suis un très mauvais critique roman, je me tourne donc vers la poésie et autres articles (que j'ai déjà bien lus !).
Je vis un peu comme Kant en ce moment, je vis pour mon oeuvre. C'est-à-dire que, hormis durant mon temps de travail, ma vie intellectuelle est constamment exposée à l'histoire des Burke : je vis avec eux, je mange avec eux, je rêve la nuit avec eux et je lis avec eux (car oui, ce roman étant à portée historique, je regarde des films sur l'époque, je lis des bouquins et j'épluche des photos pour essayer de donner un rendu réaliste à l'histoire).
- Spoiler:
- Ne me prenez pas pour un fou, s'il vous plait, je suis juste un vrai passionné
Bref, ce travail est un travail de longue haleine, dès lors, je te demanderai de lire, à ton aise, dans l'ordre. Car en plus le format du texte (roman feuilleton) demande une passion pour l'histoire et pour le récit. Dès lors, vaut mieux lire dans l'ordre !
Et pour la bêta-lecture, je suis un très mauvais critique roman, je me tourne donc vers la poésie et autres articles (que j'ai déjà bien lus !).
tib010- Talent Habitué
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Re: Commentaires pour "Les Burkes [roman feuilleton]"
Mon avis : bien sûr j’ai fait quelques remarques au cours de ma lecture, ce n’était pas non plus une bêta-lecture qui chasse la petite bête, plutôt remarquer les défauts qui me sautaient aux yeux, ce qui veut dire qu’il n’y en a pas beaucoup en réalité pour un texte non bêta-lu encore et quand même assez long, plutôt des petites faiblesses passagères. Surtout que les longues descriptions comme cela ne sont pas si faciles à rédiger et difficile de ne pas lasser le lecteur… je n’ai pas ressenti d’ennui, de ce point de vue bravo donc !tib010 a écrit:
- Spoiler:
"Combien de fois le cadet n’a-t-il pas tenté de convaincre sa sœur de venir avec lui, mais cette dernière, têtue comme une mule, campait sur ses positions. C’est ainsi que, mu par un désir de richesse… " Attention aux temps de conjugaison et à mû.
" et plus particulièrement pour l’ouest de celle-ci, où des contrées sauvages n’attendaient " Virgule déconseillée… réduis aussi un peu les adverbes se terminant pas "ment" souvent nuisibles à la fluidité
" pour l’Amérique.
Le voyage pour l’Amérique " répétition
" des navires faisant le voyage de l’Europe à l’Amérique, s’installant dans des bateaux transportant de la marchandise, cette éventualité était de loin la moins onéreuse, mais aussi la moins luxueuse. Les cabines étaient petites et vétustes : elles comportaient quatre lits superposés pouvant accueillir huit personnes, les commodités faisaient défaut. Pour les besoins naturels, il y avait des sortes de latrines au bout d’un des couloirs du bateau et une grande salle commune qui faisait office de réfectoire. La nourriture servie n’y était pas de grande qualité, et quant aux boissons, l’eau n’étant pas des plus fraiches, les clients préféraient une bonne bière peu onéreuse par rapport aux autres boissons hors de prix. Le navire avait pour destination New York, " Un long passage descriptif à améliorer : 3 fois faire, 5 participes présents, 4 être et 2 avoir conjugués sans auxiliaire.
Pour une description, inutile de te "presser", pose-la, imagine-la, élimine l’inutile et préfère les phrases courtes plutôt que des phrases à rallonges qui incitent à utiliser ces ennemis de la fluidité de rédaction. Pour varier les mots j’utilise souvent un site qui donne tellement de synonyme qu’on finit après quelques clics par trouver le mot auquel on n’aurait jamais pensé http://www.crisco.unicaen.fr/des/synonymes/tout
" pour accéder à l’Ouest " pas de majuscule
" Les rumeurs comme quoi la vie en Amérique était peu onéreuse convainquirent la famille irlandaise à vendre " lourd
" Toute la famille Burke s’installa alors dans l’une des cabines qui leur était assignée, accompagné des McAden " la cabine à moins qu’ils aient plusieurs choix et il manque un accord
" La cabine ressemblait à un couloir exigu, plus long que large, où les couchettes prenaient la majeure partie de la place. On pouvait entrer dans la cabine par une porte donnant sur un couloir où d’autres cabines étaient alignées parallèlement ; à l’intérieur de celles-ci, quatre lits superposés pouvaient accueillir un maximum de huit personnes, pour les plus grandes cabines. Au bout de leur chambre à coucher, les migrants pouvaient y trouver une petite table de chevet où une Bible était placée dans le tiroir. Au-dessus de cette table de chevet, apposée contre le mur, les plus chanceux pouvaient jouir " répétitions pouvoir et cabine
" d’un petit hublot donnant sur le paysage ; quant aux autres, ils se heurtaient à un mur en bois humide. Les Burke faisaient partie de ces chanceux, et malgré la petite taille du hublot, l’impossibilité de l’ouvrir – par sécurité – et l’emplacement de celui-ci, c’est-à-dire proche de la coque, et donc très bas : ce qui donnait une vue presque toujours mouillée par les vagues, ce petit accès à la lumière rendait leur quotidien plus heureux. La lumière pénétrait par le hublot et se projetait alors sur la porte en bois par laquelle on pouvait entrer dans la cabine. Lorsque le ciel était dégagé, l’océan calme et le soleil haut dans le ciel, le fin rayon lumineux donnait l’impression d’être une aura divine venant réconforter les voyageurs, comme pour les rassurer. Mais le hublot " répétition de hublot
" Il envoya Georges chercher à manger et dinèrent une sorte de ragout au jambon pâteux qui n’avait rien à envier aux délicieuses soupes que préparait jadis Margaret en Irlande " diner n’a pas de COD, les circonflexes sur diner et ragout ne sont pas interdits et tu dis l’inverse de ce que tu voulais dire sur la qualité de la soupe… dans ce qui suit, il y a beaucoup d’aisé, varie un peu
" Ce sont ces deux catégories de personnes qui faisaient la population de l’entrepont : les familles, calmes et placides d’une part, et les célibataires, bruyants et exubérants d’autre part. " j’apprécie ce rappel !
" les cabines étaient voisines aux cales à marchandise " lourd
" elle prendrait la main du petit Douglas McAden lorsque celui-ci sera en âge de se marier," Attention aux temps : serait
" la seule qui pouvait le rendre heureux et l’emmener dans ce temple du bonheur que certains migrants voient comme l’Amérique. Mais, pour Georges, l’Amérique était restée en Irlande. Les parents de la jeune fille, qui se nommait Scarlett Owen, ont refusé qu’elle parte pour le Nouveau Monde. En réalité, ce refus qui, à première vue semble fondé, reposait sur une querelle bien plus ancienne entre les deux familles. " Attention aux temps, n’utilise pas le passé simple ni le subjonctif présent… surtout que ce n’est pas "laid" à la troisième personne du singulier
.
Le plus : bien écrit, pas ennuyeux du tout, très peu de fautes
Le moins : faiblesses passagères (répétitions parfois, verbes faibles parfois, l’accord des temps parfois)
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Re: Commentaires pour "Les Burkes [roman feuilleton]"
Merci pour tes précisions. Où en es-tu dans l'histoire ? Que penses-tu, à l'endroit où tu es arrivée, du récit en général ?
Je vais ici commenter tes commentaires. Je te remercie tout d'abord pour ta lecture, j'en suis vraiment touché. Ensuite, je penses que tu as remarquée que j'aimais les longues phrases, c'est mon côté nostalgique et Proust en fait, ça, j'adore vraiment le faire - il faut juste prendre la patience de décrire les choses et de ne pas aller trop vite (sans quoi on perd en qualité à cause des lourdeurs).
" pour accéder à l’Ouest " --> La majuscule est ici de mise, car l'Ouest (avec une majuscule) ne désigne pas le point cardinal mais la contrée au-delà de la Frontière (ici aussi, une majuscule car je ne parle pas de la frontière comme de la ligne de démarcation d'un Etat, en l’occurrence des Etats-Unis, mais de la ligne imaginaire qui a été repoussée durant tout le XIXe siècle et qui signifiait la démarcation entre la vie sauvage, indigène et indienne (où on les repoussait sans cesse) et la vie civilisée).
Je vais ici commenter tes commentaires. Je te remercie tout d'abord pour ta lecture, j'en suis vraiment touché. Ensuite, je penses que tu as remarquée que j'aimais les longues phrases, c'est mon côté nostalgique et Proust en fait, ça, j'adore vraiment le faire - il faut juste prendre la patience de décrire les choses et de ne pas aller trop vite (sans quoi on perd en qualité à cause des lourdeurs).
" pour accéder à l’Ouest " --> La majuscule est ici de mise, car l'Ouest (avec une majuscule) ne désigne pas le point cardinal mais la contrée au-delà de la Frontière (ici aussi, une majuscule car je ne parle pas de la frontière comme de la ligne de démarcation d'un Etat, en l’occurrence des Etats-Unis, mais de la ligne imaginaire qui a été repoussée durant tout le XIXe siècle et qui signifiait la démarcation entre la vie sauvage, indigène et indienne (où on les repoussait sans cesse) et la vie civilisée).
- Spoiler:
Voici une relecture du passage fort répétitif, est-il mieux ainsi ?Le voyage pour l’Amérique ne fut pas de tout repos. Les migrants préconisaient des bateaux transportant de la marchandise, cette éventualité était de loin la moins onéreuse, mais aussi la moins luxueuse. Les cabines demeuraient petites et vétustes : elles comportaient quatre lits en bois superposés pouvant accueillir huit personnes. Concernant les sanitaires, il n’y avait pas de commodités personnelles et si un passager ressentait le besoin naturel, il y avait des sortes de latrines au bout d’un des couloirs du bateau. Au centre du bâtiment, là où toutes les coursives se rejoignaient en un grand espace de forme carrée, on pouvait découvrir une salle commune qui faisait office de réfectoire. La nourriture servie n’y était pas de grande qualité, et quant aux boissons, l’eau n’étant pas des plus fraiches, les clients préféraient une bonne bière peu onéreuse par rapport aux autres boissons hors de prix. Le navire – nommé le Sphinx – avait pour destination New York, lieu où la plupart des migrants se dirigeaient pour y trouver une vie meilleure, mais une fois à New York, il restait encore un long chemin à parcourir pour accéder à l’Ouest, ce qui forçait les Burke à faire des économies afin de ne pas tomber à court. Les rumeurs comme quoi la vie en Amérique était peu onéreuse convainquirent la famille irlandaise à vendre nombre de leurs meubles et vêtements afin d’amasser un pactole qui servirait à leur voyage, les McAden firent de même. C’est pourquoi nombre de migrants irlandais voyageaient légers, n’ayant avec eux qu’un sac de toile, au mieux une valise, pour seul bagage.
- Spoiler:
- Les rumeurs comme quoi la vie en Amérique était peu onéreuse persuadèrent la famille irlandaise à vendre nombre de leurs meubles et vêtements afin d’amasser un pactole qui servirait à leur voyage, les McAden firent de même.
- Spoiler:
- Toute la famille Burke s’installa alors dans l’une des cabines qui leur était assignée, accompagné des McAden : le père, Charles, sa femme, Brooke, et leurs enfants : Evan, gendre de Clive, et le jeune Douglas – qui avait seize ans lors du voyage. La cabine ressemblait à un couloir exigu, plus long que large, où les couchettes prenaient la majeure partie de la place. On pouvait y entrer par une porte donnant sur une coursive où d’autres cabines étaient alignées parallèlement ; à l’intérieur de celles-ci, quatre lits superposés pouvaient accueillir un maximum de huit personnes, pour les plus grandes d’entre-elles. Au bout de leur chambre à coucher, les migrants pouvaient y trouver une petite table de chevet où une Bible était placée dans le tiroir. Au-dessus de cette table de chevet, apposée contre le mur, les plus chanceux pouvaient jouir d’un petit hublot donnant sur le paysage ; quant aux autres, ils se heurtaient à un mur en bois humide. Les Burke faisaient partie de ces chanceux, et malgré la petite taille de la fenêtre, l’impossibilité de l’ouvrir – par sécurité – et l’emplacement de celle-ci, c’est-à-dire proche de la coque, et donc très bas : ce qui donnait une vue presque toujours mouillée par les vagues, ce petit accès à la lumière rendait leur quotidien plus heureux. La lumière pénétrait par le hublot et se projetait alors sur la porte en bois par laquelle on pouvait entrer dans la cabine. Lorsque le ciel était dégagé, l’océan calme et le soleil haut dans le ciel, le fin rayon lumineux donnait l’impression d’être une aura divine venant réconforter les voyageurs, comme pour les rassurer. Mais le hublot avait ses inconvénients, car, mal isolé, il laissait rentrer un vilain courant d’air qui refroidissait toute la cabine, dont l’atmosphère d’une grande moiteur signalait aux passagers que leurs nuits se promettaient d’être longues – et ce n’étaient pas les fines couvertures remplies de puces offertes par la compagnie de voyage qui pouvaient réchauffer les migrants.
- Spoiler:
Mieux ainsi, non ?Il envoya Georges chercher à manger et dinèrent une sorte de ragoût au jambon pâteux qui jurait en comparaison aux délicieuses soupes que préparait jadis Margaret en Irlande, et ce malgré la modestie de la famille.
- Spoiler:
Mieux?Cette fille était pour lui la plus belle femme du monde, la seule qui pouvait le rendre heureux et l’emmener dans ce temple du bonheur que certains migrants voyaient comme l’Amérique. Mais, pour Georges, l’Amérique était restée en Irlande. Les parents de la jeune fille, qui se nommait Scarlett Owen, avaient refusé qu’elle parte pour le Nouveau Monde. En réalité, ce refus qui, à première vue semblait fondé, reposait sur une querelle bien plus ancienne entre les deux familles.
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