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"Elle menait la danse"

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Message  Thegirlnextdoor09 Lun 13 Juil 2009 - 18:40

Voici une ébauche de nouvelle que j'ai entamée il y a peu, vos avis me seront précieux :

Elle menait la danse

L'hiver est là. Les flocons de neige voyagent à travers la ville, ils se mouvoient de haut en bas, de gauche à droite, ils s'abandonnent au ciel, tourbillonent, s'envolent, perdent de l'élan et se déposent délicatement par terre, sur les pavés alignés, ils finissent par fondre rapidement. Il fait froid. Les gens, inconsciemment peut-être, se frottent les uns aux autres au beau milieu des foules dans l'espoir de se réchauffer ne serait-ce qu'un petit peu. Hyde Park est enneigé, sa pelouse autrefois éblouissante de par sa jolie verdeur est recouverte d'un fin duvet blanc et velouté. La rue de Park Lane apparait blanche si on la contemple d'ici, de la fenêtre de Victoria. Non, toute la cité de Westminster est blanche, la ville est blanche, Londres est blanche. Londres ne perd jamais de sa splendeur, même lorsqu'elle est recroquevillée sur elle-même par un tel temps. Londres est belle et toujours avenante, toujours. Victoria Fernandez habite un des étages des bâtiments longeant Park Lane. La jeune femme travaille chez Harrods qui est situé un peu plus loin sur Brompton Road, en un tour de métro, elle y est. Le petit travail de vendeuse qu'elle a obtenu là-bas il y a quelques années lui convient parfaitement, elle est une passionnée de mode, une folle de mode, une vraie "emmodée". Elle oscille entre rayon parfumerie et rayon vêtements aux etoffes merveilleuses et soyeuses, elle vend un peu de tout chez Harrods, un peu de tout à une clientèle pas très diversifiée finalement, autrement dit, très souvent des riches.
Au départ, cette demoiselle était venue s'installer à Londres en vue d'y parfaire ses études, et, de fil en aiguilles, ayant trouvé un petit job de "pseudo-femme de ménage" dans ce grand magasin de luxe, elle a finit par y être embauchée en tant que vendeuse. Jamais Victoria n'aurait imaginé pouvoir obtenir un boulot chez Harrods, c'était bien au-delà de ses espérances. La jeune étudiante s'est très vite rendue compte que seul Harrods était un lieu où elle se sentait réellement bien.
Arrivée à Londres il y a cinq ans, la jeune femme savait combien il serait difficile de s'intégrer dans la société anglaise, elle qui venait tout droit de Gerona s'attendait à rencontrer bien des obstacles avant de pouvoir atteindre un certain degrés de tranquilité et de prospérité dans cette ville plutôt cosmopolite. Aujourd'hui, ayant laissé de côté ses études, la jeune espagnole se consacre entièrement à son métier de vendeuse.
Il est déjà neuf heures, Victoria peaufine son léger maquillage. Comme tous les matins, elle a un peu de mal à orienter comme il le faudrait le fin pinceau de son mascara; elle n'est pas très précise mais disons que cela ne l'empêche pas d'être jolie. A neuf heures et quart, elle termine enfin sa longue préparation quotidienne. Neuf heures vingt et une, Victoria prend l'ascenseur et déscend de son appartement pour aller marcher sur les sidewalks de la rue, elle a déjà dix minutes de retard et il faut dire que ce n'est pas une première. Aussitôt arrivée au boulot, Victoria est aussitôt pardonnée. Ce qui est admirable chez ses collègues, c'est qu'il ne jalousent pas les quelques privilèges que lui offre le le patron, ils comprennent, voilà tout. La journée commence, elle ressemblera aux autres, la même rengaine qui plait tant à la jeune femme, elle prend beaucoup de plaisir à vivre cette petite routine indéfectible, et pourtant, Dieu sait si la routine, la répétition des mêmes actes, des mêmes gestes même n'est souvent pas apréciée des êtres que nous sommes. Peut-être les hommes sont-ils trop à la recherche de l'authenticité ? Peu importe, Victoria, elle, sait se contenter de peu, disons qu'elle a appris à se contenter de peu. Il est bientôt dix-neuf heures, Victoria aura vendu près de quarante parfums, pas loin de trente-cinq robes et une vingtaine de paires de chaussures de toutes sortes : escarpins, bottes des plus grandes marques de luxe...
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Message  Pacô Lun 13 Juil 2009 - 18:54

Thegirlnextdoor09 a écrit:
Elle menait la danse

L'hiver est là. Les flocons de neige voyagent à travers la ville, ils se meuvent de haut en bas, de gauche à droite, ils s'abandonnent au ciel, tourbillonnent, s'envolent, perdent de l'élan et se déposent délicatement par terre, sur les pavés alignés. Ils finissent par fondre rapidement. Il fait froid. Les gens, inconsciemment peut-être, se frottent les uns aux autres au beau milieu des foules dans l'espoir de se réchauffer ne serait-ce qu'un petit peu. Hyde Park est enneigé, sa pelouse autrefois éblouissante de par sa jolie verdure est recouverte d'un fin duvet blanc et velouté (pourquoi velouté?). La rue de Park Lane apparait blanche si on la contemple d'ici, de la fenêtre de Victoria. Non, toute la cité de Westminster est blanche, la ville est blanche, Londres est blanche. Londres ne perd jamais de sa splendeur, même lorsqu'elle est recroquevillée sur elle-même par un tel temps. Londres est belle et toujours avenante, toujours. Victoria Fernandez habite un des étages des bâtiments longeant Park Lane. La jeune femme travaille chez Harrods qui est situé un peu plus loin sur Brompton Road, en un tour de métro, elle y est (hum .. maladroit). Le petit travail de vendeuse qu'elle a obtenu là-bas il y a quelques années lui convient parfaitement, elle est une passionnée de mode, une folle de mode, une vraie "emmodée". Elle oscille entre rayon parfumerie et rayon vêtements aux é
toffes merveilleuses et soyeuses, elle vend un peu de tout chez Harrods, un peu de tout (maladroit, supprime ce qui est souligné) à une clientèle pas très diversifiée finalement, autrement dit, très souvent des riches.
Au départ, cette demoiselle était venue s'installer à Londres en vue d'y parfaire ses études, et, de fil en aiguilles, ayant trouvé un petit job de "pseudo-femme de ménage" dans ce grand magasin de luxe, elle a fini par y être embauchée en tant que vendeuse. Jamais Victoria n'aurait imaginé pouvoir obtenir un boulot (voc pas très bon: emploi, travail etc ...) chez Harrods, c'était bien au-delà de ses espérances. La jeune étudiante s'est très vite rendue compte que seul Harrods était un lieu où elle se sentait réellement bien.
Arrivée à Londres il y a cinq ans, la jeune femme savait combien il serait difficile de s'intégrer dans la société anglaise, elle qui venait tout droit de Gerona s'attendait à rencontrer bien des obstacles avant de pouvoir atteindre un certain degrés de tranquillité et de prospérité dans cette ville plutôt cosmopolite. Aujourd'hui, ayant laissé de côté ses études, la jeune espagnole se consacre entièrement à son métier de vendeuse.
Il est déjà neuf heures, Victoria peaufine son léger maquillage. Comme tous les matins, elle a un peu de mal à orienter comme il le faudrait le fin pinceau de son mascara; elle n'est pas très précise mais disons que cela ne l'empêche pas d'être jolie. A neuf heures et quart, elle termine enfin sa longue préparation quotidienne. Neuf heures vingt et une, Victoria prend l'ascenseur et de
scend de son appartement pour aller marcher sur les sidewalks de la rue, elle a déjà dix minutes de retard et il faut dire que ce n'est pas une première. Aussitôt arrivée au boulot, Victoria est aussitôt pardonnée. Ce qui est admirable chez ses collègues, c'est qu'il ne jalousent pas les quelques privilèges que lui offre le patron, ils comprennent, voilà tout. La journée commence, elle ressemblera aux autres, la même rengaine qui plait tant à la jeune femme, elle prend beaucoup de plaisir à vivre cette petite routine indéfectible, et pourtant, Dieu sait si la routine, la répétition des mêmes actes - des mêmes gestes même - n'est souvent pas appréciée des êtres que nous sommes. Peut-être les hommes sont-ils trop à la recherche de l'authenticité ? Peu importe, Victoria, elle, sait se contenter de peu, disons qu'elle a appris à se contenter de peu. Il est bientôt dix-neuf heures, Victoria aura vendu près de quarante parfums, pas loin de trente-cinq robes et une vingtaine de paires de chaussures de toutes sortes : ( et béh, les affaires tournent ! Shocked Sinon, ça fait pas un peu beaucoup pour une boutique en une seule journée ?) escarpins, bottes des plus grandes marques de luxe...

Alors je te corrige ce passage, mais maintenant il va falloir se présenter pour prétendre à d'autres corrections (c'est la règle de la maison) et lire d'autres textes Smile.
Un avis général:
C'est pas mal du tout. Tu as quelques tournures maladroites, du style "disons que" qui n'est peut être pas le plus habile. Toutefois, on rentre dans le sujet, dans le charme de la jeune vendeuse ... C'est prometteur.

Attention tout de même, j'ai parfois eu l'impression, au début, de tourner en rond puisque tu répètes trois ou quatre fois qu'elle est arrivée à Londres et s'y est installée...
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Message  Thegirlnextdoor09 Lun 13 Juil 2009 - 19:43

Tout d'abord, merci Thibaut de m'avoir aidée, de m'avoir corrigée. Toutefois, il a des mots, des morceaux de phrases que j'ai laissé tels quels car tu as voulu corriger mon "style d'écriture" : ce style m'est propre et ses maladresses sont en quelques sortes "voulues" =).
Concernant les articles que ma vendeuse a vendu, je t'assure que c'est tout à fait possible et cohérent, Harrods est un très grand magasin Londonnien, il a plusieurs étages et des tonnes d'articles ;-)


L'hiver est là. Les flocons de neige voyagent à travers la ville, ils se meuvent de haut en bas, de gauche à droite, ils s'abandonnent au ciel, tourbillonnent, s'envolent, perdent de leur élan et se déposent délicatement par terre, sur les pavés alignés. Ils finissent par fondre rapidement. Il fait froid. Les gens, inconsciemment peut-être, se frottent les uns aux autres au beau milieu des foules dans l'espoir de se réchauffer ne serait-ce qu'un petit peu. Hyde Park est enneigé, sa pelouse autrefois éblouissante de par sa jolie verdeur est recouverte d'un fin duvet blanc et velouté. La rue de Park Lane apparait blanche si on la contemple d'ici, de la fenêtre de Victoria. Non, toute la cité de Westminster est blanche, la ville est blanche, Londres est blanche. Londres ne perd jamais de sa splendeur, même lorsqu'elle est recroquevillée sur elle-même par un tel temps. Londres est belle et toujours avenante, toujours. Victoria Fernandez habite un des étages des bâtiments longeant Park Lane. La jeune femme travaille chez Harrods qui est situé un peu plus loin sur Brompton Road, en un tour de métro, elle y est. Le petit travail de vendeuse qu'elle a obtenu là-bas il y a quelques années lui convient parfaitement, elle est une passionnée de mode, une folle de mode, une vraie "emmodée". Elle oscille entre rayon parfumerie et rayon vêtements aux étoffes merveilleuses et soyeuses, elle vend un peu de tout chez Harrods, un peu de tout à une clientèle pas très diversifiée finalement, autrement dit, très souvent des riches.
Au départ, cette demoiselle était venue s'installer à Londres en vue d'y parfaire ses études, et, de fil en aiguilles, ayant trouvé un petit job de "pseudo-femme de ménage" dans ce grand magasin de luxe, elle a fini par y être embauchée en tant que vendeuse. Jamais Victoria n'aurait imaginé pouvoir obtenir un boulot chez Harrods, c'était bien au-delà de ses espérances. La jeune étudiante s'est très vite rendue compte que seul Harrods était un lieu où elle se sentait réellement bien.
Arrivée à Londres il y a cinq ans, la jeune femme savait combien il serait difficile de s'intégrer dans la société anglaise, elle qui venait tout droit de Gerona s'attendait à rencontrer bien des obstacles avant de pouvoir atteindre un certain degrés de tranqulilité et de prospérité dans cette ville plutôt cosmopolite. Aujourd'hui, ayant laissé de côté ses études, la jeune espagnole se consacre entièrement à son métier de vendeuse.
Il est déjà neuf heures, Victoria peaufine son léger maquillage. Comme tous les matins, elle a un peu de mal à orienter comme il le faudrait le fin pinceau de son mascara; elle n'est pas très précise mais disons que cela ne l'empêche pas d'être jolie. A neuf heures et quart, elle termine enfin sa longue préparation quotidienne. Neuf heures vingt et une, Victoria prend l'ascenseur et descend de son appartement pour aller marcher sur les sidewalks de la rue, elle a déjà dix minutes de retard et il faut dire que ce n'est pas une première. Aussitôt arrivée au boulot, Victoria est aussitôt pardonnée. Ce qui est admirable chez ses collègues, c'est qu'il ne jalousent pas les quelques privilèges que lui offre le patron, ils comprennent, voilà tout. La journée commence, elle ressemblera aux autres, la même rengaine qui plait tant à la jeune femme, elle prend beaucoup de plaisir à vivre cette petite routine indéfectible, et pourtant, Dieu sait si la routine, la répétition des mêmes actes, des mêmes gestes même n'est souvent pas appréciée des êtres que nous sommes. Peut-être les hommes sont-ils trop à la recherche de l'authenticité ? Peu importe, Victoria, elle, sait se contenter de peu, disons qu'elle a appris à se contenter de peu. Il est bientôt dix-neuf heures, Victoria aura vendu près de quarante parfums, pas loin de trente-cinq robes et une vingtaine de paires de chaussures de toutes sortes : escarpins, bottes des plus grandes marques de luxe...



Je vais donc me présenter et m'empresser d'aller donner mon avis sur les autres écrits :p
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Message  B. Mar 14 Juil 2009 - 16:04

Thegirlnextdoor09 a écrit:Toutefois, il a des mots, des morceaux de phrases que j'ai laissé tels quels car tu as voulu corriger mon "style d'écriture" : ce style m'est propre et ses maladresses sont en quelques sortes "voulues" =).
Je viens de lire ton texte et avant de proposer mes corrections, je dois dire que tes maladresses d'écriture n'ont rien à voir avec ton style. Tu répètes trop souvent des mots ou des groupes de mots et c'est assez lourd à la longue. Par exemple, tu répètes bien trop souvent le nom "Harrods", au bout d'un moment, on a bien compris et il est inutile d'en faire trop au risque de lasser le lecteur. Je vais surligner en plusieurs couleurs toutes ces répétitions pour que tu comprennes bien qu'elles n'ont aucun rapport avec ton style. Ton style transparaît du fond autant que de la forme, si la forme est trop alourdie par des répétitions inutiles, cela gâche ton style. Tu comprends?

Concernant les articles que ma vendeuse a vendu, je t'assure que c'est tout à fait possible et cohérent, Harrods est un très grand magasin Londonnien, il a plusieurs étages et des tonnes d'articles ;-)
A ce propos d'ailleurs, un tel magasin doit employer de très nombreuses vendeuses, plusieurs par rayons je pense. Il ne me paraît pas logique que Victoria ait pu vendre: parfums, robes et chaussures en une même journée. Chaque vendeuse a son propre rayon, non?

Maintenant, je surligne toutes tes répétitions. Si tu juges qu'en effet, tu en as abusé, je te proposerais une correction adaptée.

L'hiver est là. Les flocons de neige voyagent à travers la ville, ils se meuvent de haut en bas, de gauche à droite, ils s'abandonnent au ciel, tourbillonnent, s'envolent, perdent de leur élan et se déposent délicatement par terre >>> maladroit, à retirer, le "sur les pavés" suffit, sur les pavés alignés. Ils finissent par fondre rapidement. Il fait froid. Les gens, inconsciemment peut-être, se frottent les uns aux autres au beau milieu des foules >>> phrase mal tournée dans l'espoir de se réchauffer ne serait-ce qu'un petit peu. Hyde Park est enneigé, sa pelouse autrefois éblouissante de par sa jolie verdeur >>> berk: "éblouissante de verdure" est recouverte d'un fin duvet blanc et velouté. La rue de Park Lane apparait blanche si on la contemple d'ici, de la >>> maladroit: "depuis la" fenêtre de Victoria. Non, toute la cité de Westminster est blanche, la ville est blanche, Londres est blanche. Londres ne perd jamais de sa splendeur, même lorsqu'elle est recroquevillée sur elle-même par un tel temps. Londres est belle et toujours avenante, toujours. Victoria Fernandez habite un des étages des bâtiments longeant Park Lane. La jeune femme travaille chez Harrods qui est situé un peu plus loin sur Brompton Road, en un tour de métro >>> maladroit, elle ne fait pas le tour de la ville en métro, d'ailleurs, si le magasin est situé "un peu plus loin", c'est une courte distance, elle pourrait y aller à pieds. Précise plutôt que le magasin est situé à plusieurs minutes en métro, elle y est. Le petit travail de vendeuse qu'elle a obtenu là-bas il y a quelques années lui convient parfaitement, elle est une passionnée de mode, une folle de mode, une vraie "emmodée" >>> très lourde et inutile répétition du terme "mode", trouve des synonymes pour qualifier sa passion pour la mode. Elle oscille entre rayon parfumerie et rayon vêtements aux étoffes merveilleuses et soyeuses, elle vend un peu de tout chez Harrods, un peu de tout à une clientèle pas très diversifiée finalement, autrement dit, très souvent des riches >>> maladroit: "à une clientèle aisée" suffit pour nous faire comprendre que Harrods est un lieu haut de gamme, évite le terme "des riches" qui est réducteur.
Au départ, cette demoiselle était venue s'installer à Londres en vue d'y parfaire ses études, et pas de virgule ici de fil en aiguilles, ayant trouvé un petit job de "pseudo-femme de ménage" >>> non, ceci est incorrect, il n'existe pas de travail de "pseudo-femme de ménage" dans ce grand magasin de luxe, elle a fini par y être embauchée en tant que vendeuse. Jamais Victoria n'aurait imaginé pouvoir obtenir un boulot chez Harrods, c'était bien au-delà de ses espérances. La jeune étudiante s'est très vite rendue compte que seul Harrods était un lieu où elle se sentait réellement bien.
Arrivée à Londres il y a cinq ans, la jeune femme savait combien il serait difficile de s'intégrer dans la société anglaise, elle qui venait tout droit de Gerona s'attendait à rencontrer bien des obstacles avant de pouvoir atteindre un certain degrés de tranquillité et de prospérité dans cette ville plutôt cosmopolite. Aujourd'hui, ayant laissé de côté ses études, la jeune espagnole se consacre entièrement à son métier de vendeuse.
Il est déjà neuf heures, Victoria peaufine son léger maquillage. Comme tous les matins, elle a un peu de mal à orienter comme il le faudrait le fin pinceau de son mascara; elle n'est pas très précise mais disons que cela ne l'empêche pas d'être jolie. A neuf heures et quart, elle termine enfin sa longue préparation quotidienne >>> à part le maquillage qu'elle met "léger", qu'est-ce qui peut bien lui prendre si longtemps? Il me semble qu'il y a un contresens ici. Neuf heures vingt et une, Victoria prend l'ascenseur et descend de son appartement pour aller marcher sur les sidewalks de la rue, elle a déjà dix minutes de retard et il faut dire que ce n'est pas une première. Aussitôt arrivée au boulot, Victoria est aussitôt pardonnée. Ce qui est admirable chez ses collègues, c'est qu'il ne jalousent pas les quelques privilèges que lui offre le patron >>> quels sont ces privilèges? Pourquoi en a-t-elle? , ils comprennent, voilà tout. La journée commence, elle ressemblera aux autres, la même rengaine qui plait tant à la jeune femme, elle prend beaucoup de plaisir à vivre cette petite routine indéfectible, et pourtant, Dieu sait si la routine, la répétition des mêmes actes >>> la répétition de "routine" suivie par un pléonasme n'est vraiment pas terrible ici, des mêmes gestes même >>> mêmes gestes mêmes? A SUPPRIMER n'est souvent pas appréciée des êtres que nous sommes. Peut-être les hommes sont-ils trop à la recherche de l'authenticité >>> je pense que tu n'as pas choisi le bon mot ici. "originalité"? "Nouveauté"? ? Peu importe, Victoria, elle, sait se contenter de peu, disons qu'elle a appris à se contenter de peu. Il est bientôt dix-neuf heures, Victoria aura vendu près de quarante parfums, pas loin de trente-cinq robes et une vingtaine de paires de chaussures de toutes sortes : escarpins, bottes des plus grandes marques de luxe... >>> très improbable!!!

En supprimant toutes ces répétitions, ton style s'en trouvera grandement éclairci et allégé. Essaie par toi-même et dis-moi ce que tu en penses. Very Happy
Sinon, ce début de nouvelle est intéressant. Il n'y a pas encore d'intrigue, mais c'est bien écrit et j'aime l'ambiance.
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Message  Pacô Mar 14 Juil 2009 - 18:36

Oui attention, style et maladresses ne vont pas ensemble Wink.
Le style, c'est ta manière d'amener les choses et c'est la façon de proposer des images, des figures de styles qui te sont propres.
Avec cynisme, avec candeur, avec rapidité, avec tournures emphatiques etc ...
Les répétitions ne rentrent pas dans le style, sauf figures de style, mais là ce n'est pas réellement le cas.
Le style est une manière d'écrire, certes, mais disons que c'est l'habit qui recouvre l'homme. Si l'homme est méchant, l'habit aura beau être des plus beaux, le personnage n'en sera toujours que mauvais.

Bon ce que te propose Barbara me semble intéressant. Bien évidemment, il ne faut pas tout prendre, loin de là. Mais il faut réfléchir avec ses propositions et t'adapter avec ses conseils. C'est comme ça que tu progresseras Wink.

Et merci pour la présentation Smile.
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