Garou

Spoiler:

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Lou a écrit:.
La rumeur court, plus rapide encore que le vent. Les mots changent. L'idée se transforme. Mais toujours pas de virgule la même crainte. >>> le point final, lol

.... Mordu ?... Il a été mordu !... Vraiment... Vous croyez, est-il... Par ?...

Les têtes se penchent. Les yeux sont fébriles. La nouvelle va de murmure en murmure, précipitée.
Puis, quelqu'un ose le prononcer. D'où vient cette voix qui, malgré sa faiblesse, parvient aux oreilles de tous, comme un cri.

-Un garou.

La foule reprend ce nom, s'en empare. C'est une mélodie morbide.

Garou... Garou... Garou... >>> espace après les trois points + majuscules

Les enfants poussent des jappements effrayés, les adultes hurlent. La bête est dans leur rang, cachée parmi eux.

- Mais, comment est-ce possible ? Pas si près des côtes.

Alors viens le doute. En est-il vraiment un ? Doit-on tuer un innocent ? Les bien-pensants se révoltent, mais les peureux réclament la mort.

- Ce soir, la lune est pleine. Si « il » se transforme, nous le tuerons.

C'est une Vieille qui a déclaré ça, avec l'approbation du conseil >>> maladroit: "C'est une Vieille qui a déclaré cela, suite à l'approbation du conseil", mais même là c'est pas super comme tournure, à revoir. Mais la jeunesse se révolte. Et si il s'échappe ? Il a des pouvoirs que nous n'avons pas !
La foule s'écrie, approuve, hue. Les avis changent comme les dunes du désert balayé par le vent. >>> jolie comparaison, mais ton texte n'a pas de rapport avec le désert, donc le rapprochement est malvenu. Préfère une comparaison avec la cime des arbres de la forêt par exemple, le feuillage, ou autre en rapport avec la forêt.

- Nous attendrons ce soir, déclare fermement le chef de la tribu.

C'est la dominante, ce qu'elle dit a valeur de loi. La foule courbe l'échine.

On amène le contaminé, enfermé dans une cage. Il reste là, sur la place publique, gémissant et apeuré.
Tout le village voit arriver avec angoisse les premiers rayons du crépuscule.
La même question est sur toutes les lèvres, dans tous les esprits : va-t-il se transformer ?

La lune apparaît alors dans le ciel. Une centaine d'yeux jaunes fixent le même endroit : la cage.
Rien ne se passe.
Attente.
Le >>> pas de point devant "Le" prisonnier pousse un cri.
Le village retient son souffle. Faussa alerte.
C'est un enfant qui, le premier, voit les stigmates de la transformation.
-Ses yeux sont verts !
Il n'y a plus de doute. Tous, jeunes, vieux, mâles et femelles, tous assistent à la « chose ».
La métamorphose. >>> bof, tu devrais relier les deux morceaux, ça serait mieux: "Tous [...] assistent à la métamorphose".
Impossible de fermer les yeux, le spectacle est trop captivant.
Murmures : alors, c'est donc ça, un garou ?
Cette créature qui, en meute, peut tous les tuer !
Tout le village puise sa peur dans une mémoire ancestrale : il fut un temps où les garous régnaient en maître, les tuant impitoyablement.
La victime pousse des glapissements, comme si elle essayait de parler, de se défendre.
Ses paroles sont couvertes par le grondement de la foule qui frémit de dégoût.
La sentence tombe :
-A mort.

Vite, pendant que la créature est trop faible pour se défendre.

Et, dans un seul et même élan, les loups se jettent sur l'humain. >>> tu avais mis la fin de la phrase à la ligne, mauvaises ponctuations

Lou a écrit:La rumeur court, plus rapide encore que le vent. Les mots changent. L'idée se transforme. Mais toujours, la même crainte

.... Mordu ?... Il a été mordu !... vraiment... vous croyez, est-il... par (euh ... par ?) ?...

Les têtes se penchent. Les yeux sont fébriles. La nouvelle va de murmure en murmure (là j'aurais plus vu un truc du genre: "de murmures en chuchotements" ...), précipitée.
Puis, quelqu'un ose le prononcer. D'où vient cette voix qui, malgré sa faiblesse, parvient aux oreilles de tous, comme un cri.

-Un garou.

La foule reprend ce nom, s'en empare. C'est une mélodie morbide.

Garou..garou...garou...

Les enfants poussent des jappements effrayés, les adultes hurlent. La bête est dans leur rang, cachée parmi eux.

- Mais, comment est-ce possible ? Pas si près des côtes.

Alors viens le doute. En est-il vraiment un ? Doit-on tuer un innocent ? Les bien-pensants se révoltent, mais les peureux réclament la mort.

- Ce soir, la lune est pleine. Si « il » se transforme, nous le tuerons.

C'est une Vieille qui a déclaré ça, avec l'approbation du conseil. Mais la jeunesse se révolte. Et s'il (c'est mieux la liaison hein ? ) s'échappe ? Il a des pouvoirs que nous n'avons pas !
La foule s'écrie, approuve, hue. Les avis changent comme les dunes du désert balayé par le vent. (j'aime bien ... mais j'ai comme l'impression que ça fait ... une comparaison qu'on tenait absolument à insérer même si y'a aucun rapport avec le contexte =/)

- Nous attendrons ce soir, déclare fermement le chef de la tribu.

C'est la dominante, ce qu'elle dit à valeur de loi. La foule courbe l'échine.

On amène le contaminé, enfermé dans une cage. Il reste là, sur la place publique, gémissant et apeuré.
Tout le village voit arriver avec angoisse les premiers rayons du crépuscule.
La même question est sur toute les lèvres, dans tous les esprits : va-t-il se transformer ?

La lune apparaît alors dans le ciel. Une centaine d'yeux jaunes fixent le même endroit : la cage.
Rien ne se passe.
Attente.
[pas de point u__u"] Le prisonnier pousse un cri.
Le village retient son souffle. Fausse alerte.
C'est un enfant qui, le premier, voit les stigmates de la transformation.
-Ses yeux sont verts !
Il n'y a plus de doute. Tous, jeunes, vieux, mâles et femelles, tous assistent à la « chose ».
La métamorphose.
Impossible de fermer les yeux, le spectacle est trop captivant.
Murmures : alors, c'est donc ça, un garou ?
Cette créature qui, en meute, peut tous les tuer !
Tout le village puise sa peur dans une mémoire ancestrale : il fut un temps où les garous régnaient en maitre, les tuant (répétition => "éradiquant" "assassinant" ou dans tu peux tomber dans le gore: "égorgeant" etc ...) impitoyablement.
La victime pousse des glapissements, comme si elle essayait de parler, de se défendre.
Ses paroles sont couvertes par le grondement de la foule qui frémit de dégoût.
La sentence tombe :
-A mort.

Vite, pendant que la créature est trop faible pour se défendre.

Et, dans un seul et même élan

Les loups se jettent sur l'humain.

Lou a écrit:Je suis en train de faire un recueil de nouvelles sur le thème de : Comment mourir de façon stupide, 100 petites morts et autres histoires.
La première se nomme : fumer tue, elle est bientôt finie. J'espère que ça vous plaira ^^

Lou a écrit:Je suis en train de faire un recueil de nouvelles sur le thème de : Comment mourir de façon stupide, 100 petites morts et autres histoires.
La première se nomme : fumer tue, elle est bientôt finie. J'espère que ça vous plaira ^^