Comment éviter les lourdeurs ?
3 participants
Page 1 sur 1
Comment éviter les lourdeurs ?
Sur les conseils de Paco me voici ici pour avoir quelques conseils et beaucoup d'exercices pour corriger un de mes problèmes : les lourdeurs.
Il faut que je me débarrasse de mes petites manies, comme l'utilisation de :
"faire entendre...".
"C'est que..."
J'en passe et des meilleurs.
Merci pour votre aide.
Il faut que je me débarrasse de mes petites manies, comme l'utilisation de :
"faire entendre...".
"C'est que..."
J'en passe et des meilleurs.
Merci pour votre aide.
Re: Comment éviter les lourdeurs ?
Au choix :
Ou les deux bien entendu .
- Un petit texte bourré de lourdeurs qu'il faut que tu allèges.
- Une petite rédaction sur un sujet spécifique qui te tentera d'utiliser des lourdeurs mais qu'il faudra éviter.
Ou les deux bien entendu .
Re: Comment éviter les lourdeurs ?
J'ai une petite préférence pour le premier mais si ça ne t'embête pas je vais choisir les deux. (Y a du boulot... soupir)
Merci Pacô.
Merci Pacô.
Re: Comment éviter les lourdeurs ?
Bah tout peut toujours s'améliorer, en écriture comme ailleurs.
Je ne sais pas si tu as remarqué, et tu n'es pas la seule à faire ça, mais tu arrives très bien à corriger les lourdeurs des autres. À quoi cela peut-il bien tenir ? Au recul que tu as sur le texte ? Aux images que tu te crées quand le lis les écrits des autres, et qui te permet de mettre des mots plus facilement ?
Il y a deux choses importantes quand on se relit :
— Laisser reposer pour avoir le recul necessaire, le regard "neuf"
— Imaginer la scène et la "vivre" (ce qui vaut aussi pour l'écriture)
Pourquoi tu ne mettrais pas un passage de ton roman ici ? Un truc que tu n'arrive pas à réécrire ou à alléger. On pourrait le décortiquer et voir où ça pèche.
Je ne sais pas si tu as remarqué, et tu n'es pas la seule à faire ça, mais tu arrives très bien à corriger les lourdeurs des autres. À quoi cela peut-il bien tenir ? Au recul que tu as sur le texte ? Aux images que tu te crées quand le lis les écrits des autres, et qui te permet de mettre des mots plus facilement ?
Il y a deux choses importantes quand on se relit :
— Laisser reposer pour avoir le recul necessaire, le regard "neuf"
— Imaginer la scène et la "vivre" (ce qui vaut aussi pour l'écriture)
Pourquoi tu ne mettrais pas un passage de ton roman ici ? Un truc que tu n'arrive pas à réécrire ou à alléger. On pourrait le décortiquer et voir où ça pèche.
azul- Talent Suprême
- Nombre de messages : 1557
Age : 66
Localisation : Lot et Garonne
Votre talent : Écriture
Points : 1556
Date d'inscription : 19/11/2009
Re: Comment éviter les lourdeurs ?
Excellente proposition Azul !lol! je saute dessus même... Et comme j'ai le choix, je prends le passage du resto :
Une heure plus tard, en montant dans la voiture de sa mère, Élisabeth était loin d’être ridicule. À peine s’était-elle reconnue dans le miroir de l’entrée. Grande, élancée dans cette robe, les talons lui donnaient fière allure lorsqu’elle ne se déplaçait pas ! « Il lui faudra un peu d’entraînement », observa mentalement Marie.
Un maître d’Hôtel les accompagna au fond de la salle où elle découvrit avec stupeur Laurent, Djamila et Valérie assis autour d’une table présidée par Alain. Hilares, ils la regardaient s’approcher alors qu’elle s’acharnait à tenir debout tant bien que mal. Seul Alain gardait un air sérieux. Élisabeth lança un regard noir à sa mère.
« Continuez de rire et je vous enfonce ma chaussure dans la gorge en guise d’entrée !
— Allez, assied-toi avant de te ratatiner par terre, s’esclaffa son amie Djamila. »
Élisabeth prit place entre Laurent et sa mère. Elle rencontra le regard complice de Valérie assise devant elle. Élisabeth la considérait comme sa meilleure amie. Elles se connaissaient depuis maintenant deux ans et avaient tout de suite sympathisé. Élisabeth se souvint de leur première rencontre : c’était la rentrée des classes, sa première année de lycée. Elle avait retrouvé Laurent et Djamila dans la cours de l’établissement bondée d’élèves irrités ou hilares qui se bousculaient dans un brouhaha de jurons ou de saluts. Effarée, elle avait observé ce nouveau monde, se demandant comment elle allait pouvoir affronter ces prochaines années. Elle avait aperçu une jeune fille brune, avançant au milieu de la foule, qui paraissait encore plus désemparée. Elle l'avait suivi du regard tandis qu’elle trébuchait, ballotée entre les élèves. Un garçon l'avait soudain bousculé et le contenu du sac de la petite brune s'était déversé à ses pieds. L’élève s’était éloigné en riant, sans une excuse, sans un regard et la jeune fille, rouge écarlate, cachée derrière la frange de ses longs cheveux, avait rassemblé ses affaires. Djamila avait alors murmuré : « Moi qui pensait que tu détenais le record de la timidité, hé ben tu vas avoir de la concurrence ! Regarde-moi cette godiche. » Élisabeth lui avait lancé un regard acerbe avant d’accourir pour aider celle qui allait devenir sa meilleure amie.
Ce soir, elle était partagée entre un sentiment de malaise et le plaisir de les retrouver tous ensemble. Au fond, elle était ravie de l’initiative de sa mère.
Une heure plus tard, en montant dans la voiture de sa mère, Élisabeth était loin d’être ridicule. À peine s’était-elle reconnue dans le miroir de l’entrée. Grande, élancée dans cette robe, les talons lui donnaient fière allure lorsqu’elle ne se déplaçait pas ! « Il lui faudra un peu d’entraînement », observa mentalement Marie.
Un maître d’Hôtel les accompagna au fond de la salle où elle découvrit avec stupeur Laurent, Djamila et Valérie assis autour d’une table présidée par Alain. Hilares, ils la regardaient s’approcher alors qu’elle s’acharnait à tenir debout tant bien que mal. Seul Alain gardait un air sérieux. Élisabeth lança un regard noir à sa mère.
« Continuez de rire et je vous enfonce ma chaussure dans la gorge en guise d’entrée !
— Allez, assied-toi avant de te ratatiner par terre, s’esclaffa son amie Djamila. »
Élisabeth prit place entre Laurent et sa mère. Elle rencontra le regard complice de Valérie assise devant elle. Élisabeth la considérait comme sa meilleure amie. Elles se connaissaient depuis maintenant deux ans et avaient tout de suite sympathisé. Élisabeth se souvint de leur première rencontre : c’était la rentrée des classes, sa première année de lycée. Elle avait retrouvé Laurent et Djamila dans la cours de l’établissement bondée d’élèves irrités ou hilares qui se bousculaient dans un brouhaha de jurons ou de saluts. Effarée, elle avait observé ce nouveau monde, se demandant comment elle allait pouvoir affronter ces prochaines années. Elle avait aperçu une jeune fille brune, avançant au milieu de la foule, qui paraissait encore plus désemparée. Elle l'avait suivi du regard tandis qu’elle trébuchait, ballotée entre les élèves. Un garçon l'avait soudain bousculé et le contenu du sac de la petite brune s'était déversé à ses pieds. L’élève s’était éloigné en riant, sans une excuse, sans un regard et la jeune fille, rouge écarlate, cachée derrière la frange de ses longs cheveux, avait rassemblé ses affaires. Djamila avait alors murmuré : « Moi qui pensait que tu détenais le record de la timidité, hé ben tu vas avoir de la concurrence ! Regarde-moi cette godiche. » Élisabeth lui avait lancé un regard acerbe avant d’accourir pour aider celle qui allait devenir sa meilleure amie.
Ce soir, elle était partagée entre un sentiment de malaise et le plaisir de les retrouver tous ensemble. Au fond, elle était ravie de l’initiative de sa mère.
Sujets similaires
» La loaret, ou comment éviter le trombi efficasement.
» Comment est-ce possible?
» Comment ça marche ici ?
» Ma tete...please no comment...
» Comment ça fonctionne ?
» Comment est-ce possible?
» Comment ça marche ici ?
» Ma tete...please no comment...
» Comment ça fonctionne ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|