Commentaires sur "Les Dernières Minutes"

Voilà, je vous lis attentivement ^^

J'ai bien aimé, c'est bien écrit même si tu peux en rajouter sur le corps suant du boxeur, le sang, les blessures tout ça.
Mais c'est bien écrit et ça "surprend" par rapport à tes autres textes (vive ZdC )

Ce sont les dernières minutes, je le sais. Je vois du coin de l’œil que l’arbitre vient de regarder sa montre et (je supprimerais le et pour mettre un point)je sens la pression monter.
Un coup puis un autre et encore un autre... Je ne les compte plus et les assène sans mesure à mon adversaire qui plie sous mes poings. Il s’écroule enfin et l’arbitre se précipite pour compter les secondes de K.O. On dirait que mon cœur va sortir (jaillir) de ma cage thoracique tellement il bat fort. J’entends soudain l’arbitre crier et la foule rugir : c’est fini, je suis le nouveau Champion du Monde des Poids-Lourds. Je brandis alors un poing victorieux vers le ciel.

Je ne sais pas s’il est soulagé ou bien juste content que j’ai gagné, mais toujours est-il que mon entraîneur me tape dans le dos à grands renforts d’éclats de rire. Son attitude me fait sourire tellement elle reflète le tumulte de mes émotions.

Mon adversaire se relève tant bien que mal et vient me serrer la main. Il est fair-play et c’est pour cette attitude que je le respecte. Je suis heureux mais en même temps, je suis soulagé (je suis heureux mais en même temps soulagé que...ça évite la répét du je suis) que ça soit terminé. Ce championnat n’a pas été de tout repos et m’a réservé quelques adversaires difficiles à battre. Je crois cependant que je n’aurais pas savouré autant ma victoire si je n’avais pas autant souffert initialement. J’ai une pensée pour mon fils qui doit être fier de moi et qui va sans doute le répéter à tous ses camarades demain. C’est lui mon plus fervent supporter (il est mon plus fervent supporter) et c’est à lui que je dédie ma victoire.

Les larmes me montent aux yeux devant les acclamations des spectateurs et avant de ceindre la ceinture qui me sacre Champion du Monde, je la montre à tout le public (en même temps le public, c'est tous les gens) en faisant le tour du ring. Puis, je mets la ceinture autour de ma taille. Cette fois-ci, je me sens enfin libéré et je savoure pleinement ma victoire.

attention tu utilises dans le texte 2 fois le mot montre et 2 fois le mot monte (souligné en bleu) Ce sont des mots un peu proches par le début (mon) et ils sont à chaque fois très proches (1er et dernier paragraphe)

le mot victoire est répété 3 fois.
le mot adversaire répété 3 fois
le mot arbitre répété 3 fois dans le même paragraphe
le verbe savourer répété 2 fois

C'est vrai qu'après avoir lu l'histoire de Laëtitia, ça me fait tout drôle de lire un truc sur la boxe mais en même temps, c'est génial de varier les genres.

Bon, "montre" je le laisse c'est pas le même sens. Le reste, j'corrigerai tout à l'heure ^^

Merci d'être passée voir mon texte ^^

Bon, "montre" je le laisse c'est pas le même sens

oui tout à fait d'accord avec toi, peut être que tu pourrais modifier le verbe monter ?

Laumie a écrit:Ce sont les dernières minutes (à la deuxième lecture, je dirais plus : ce sont les dernières secondes...), je le sais. Je vois du coin de l’œil que l’arbitre vient de regarder sa montre et je sens la pression monter (ah parce que avant, il ne l'avait pas ?).

Un coup puis un autre et encore un autre... Je ne les compte plus et les assène sans mesure à mon adversaire qui plie sous mes poings. Il s’écroule enfin et l’arbitre se précipite pour compter les secondes de K.O. On dirait que mon cœur va sortir de ma cage thoracique tellement il bat fort (battre fort, c'est un peu une expression pas très top. "Tellement il s'agite dans ma poitrine" ou un truc du style). J’entends soudain l’arbitre crier et la foule rugir : c’est fini, je suis le nouveau Champion du Monde des Poids-Lourds. Je brandis alors un poing victorieux vers le ciel.

Je ne sais pas s’il est soulagé ou bien juste content que j’ai gagné, mais toujours est-il que mon entraîneur me tape dans le dos à grands renforts d’éclats de rire. Son attitude me fait sourire tellement elle reflète le tumulte de mes émotions.

Mon adversaire se relève tant bien que mal et vient me serrer la main. Il est fair-play et c’est pour cette attitude que je le respecte. Je suis heureux mais en même temps, je suis (répétition de structure) soulagé que ça soit terminé. Ce championnat n’a pas été de tout repos et m’a réservé quelques adversaires difficiles à battre. Je crois cependant que je n’aurais pas savouré autant ma victoire si je n’avais pas autant (répétition => à reformuler) souffert initialement. J’ai une pensée pour mon fils qui doit être fier de moi et qui va sans doute le répéter à tous ses camarades demain. C’est lui mon plus fervent supporter et c’est à lui que je dédie ma victoire (répétition du mot victoire. "ma réussite".).

Les larmes me montent aux yeux devant (c'est pas tellement devant, mais plutôt à cause, non ? Ou "grâce à" plutôt ^^) les acclamations des spectateurs et avant de ceindre la ceinture qui me sacre Champion du Monde, je la montre à tout le public en faisant le tour du ring. Puis, je mets la ceinture autour de ma taille. Cette fois-ci, je me sens enfin libéré et je savoure pleinement ma victoire.

C'est pas trop mal écrit. Je dirais même que c'est très correct.
Les termes sont justes et mesurés, les structures sont bonnes.
Seules les répétitions ternissent le tableau en gros.

Mais je ne ferais pas un relevé aussi pointilleux que celui de kat ^.^.

Alors comme tu n'as pas reçu d'avis critique sur le récit en lui-même, je me lance.
Pour être franc, je n'ai pas trouvé l'intérêt du texte, et encore moins l'intérêt de le mettre dans les nouvelles.
C'est plus un petit texte divers là : il n'y a aucune trame, aucun problème, aucune sensibilité à faire passer, aucun message non plus... On dirait juste un champion du monde qui a écrit ça dans son journal intime.
Mais... c'est quoi la portée exacte de cette histoire ?

Sinon, j'ai l'impression que tout est relaté avec une certaine distance des faits. Du coup, on est pas "dedans". On ne reçoit pas les coups, même si le narrateur = le champion du monde.
Non !
On a juste l'impression d'être un gars au-dessus de la scène qui regarde ça d'un œil désintéressé.
C'est un peu dommage =/.

Donc l'histoire en elle-même ne m'a pas emballée? Y aura-t-il une suite ?

Non pas de suite, j'ai écrit ça comme ça pour une "joute" dont le thème était de décrire les émotions de celui qui devient champion du monde des poids lourds.

Donc pas d'intérêt ^^

Merci d'être passé dessus en tout cas ^^

Je vais éviter de relever des éventuels redondances ou petits soucis dans la narration, d'autres l'ont fait avant moi et sûrement mieux que je ne le ferais.

Je vais donc me concentrer sur la forme et mon ressenti.

Cela se lit fort bien, le soucis n'est pas là. L'écriture est fluide, le style sans être très recherché est efficace et va droit au but.

Plus j'avançais dans la lecture, voyant se rapprocher la fin du texte et plus je m'attendais à un rebondissement extraordinaire (sans vraiment savoir lequel). Je me suis dis que ce texte devait aboutir sur quelque chose de surprenant pour trouver sa légitimité (c'est un ressort d'autant plus efficace sur des petits textes de ce genre), malheureusement, je suis arrivé à la fin sans rien apprendre de plus. J'avoue que j'en ai été un peu déçu car, comme Pacô l'a relevé, je me suis demandé à quoi servait ce texte, ce qu'il voulait exprimer, pourquoi ce texte?

J'ai lu dans ta réponse que tu avais écrit cela pour une joute où on te demandais de décrire des émotions d'un champion mais, là encore, je n'ai pas trouvé que les émotions étaient très prégnantes, pas suffisamment mises en avant, pas assez développées. J'ai plus eu l'impression d'un type qui explique que, bon, il a gagné, c'est cool. Mais je ne ressens pas viscéralement toute sa joie, son trouble face aux acclamations de la foule et à tout ce que représente, à ses yeux, la ceinture qu'il brandit.

Je pense que le texte aurait mérité d'être un peu plus développé. L'emprise de la foule sur les dernières secondes du match auraient pu apporter un peu d'épaisseur à la scène. Je ne sais pas trop, c'est terriblement subjectif ce que j'avance là.

En résumé: un texte adroit et maîtrisé mais qui, malheureusement, ne m'a pas vraiment touché.

Bonne continuation

Pour t'expliquer, ce n'est pas un sujet sur lequel j'écris habituellement. Je suis plutôt sport co genre basket, foot ou volley ou bien sport comme le patinage artistique. La boxe, le catch et tout ce qui s'y rapporte, c'est pas mon truc donc je pense que c'est à cause de ça que je n'exprime pas bien les émotions ^^

Merci d'être passé dessus en tout cas ^^

Oh ! Plus de mots dans ce texte que tu n'en as écrit dans toutes tes nuits de l'écriture réunies !

Ce sont les dernières minutes, je le sais. Je vois du coin de l’œil que l’arbitre vient de regarder sa montre et je sens la pression monter.

Les dernières secondes plutôt, on en est vraiment à la fin à ce moment là.

Un coup puis un autre et encore un autre... Je ne les compte plus et les assène sans mesure à mon adversaire qui plie sous mes poings. Il s’écroule enfin et l’arbitre se précipite pour compter les secondes de K.O. On dirait que mon cœur va sortir de ma cage thoracique tellement il bat fort (Je suis pas fan, "Mon cœur bat si fort dans ma poitrine qu'il semble vouloir s'en échapper"). J’entends soudain l’arbitre crier et la foule rugir : c’est fini, je suis le nouveau Champion du Monde des Poids-Lourds. Je brandis alors un poing victorieux vers le ciel.

Je n'y connais pas grand chose, mais lorsque l'adversaire est au sol, l'autre ne doit-il pas rester sur lui pour l'empêcher de se relever ? Parce que dans ton texte, ça n'a pas l'air d'être le cas.

Mon adversaire se relève tant bien que mal et vient me serrer la main. Il est fair-play et c’est pour cette attitude que je le respecte (on dirait que c'est seulement pour ça qu'il le respecte, c'est le cas ?). Je suis heureux mais en même temps, je suis soulagé que ça soit terminé. Ce championnat n’a pas été de tout repos et m’a réservé quelques adversaires difficiles à battre. Je crois cependant que je n’aurais pas savouré autant ma victoire si je n’avais pas autant souffert initialement (Je reformulerais ainsi : "Cependant, je crois que je n'aurais jamais autant savouré ma victoire si je n'avais pas souffert précédemment."). J’ai une pensée pour mon fils qui doit être fier de moi et qui va sans doute le répéter à tous ses camarades demain. C’est lui mon plus fervent supporter et c’est à lui que je dédie ma victoire (cette réussite).

Les larmes me montent aux yeux devant les acclamations des spectateurs et[ , ] avant de ceindre la ceinture qui me sacre Champion du Monde, je la montre à tout le public en faisant le tour du ring (il en a les forces ? Parce que si, à l'issue du combat, tu le montres épuisé, c'est pas l'impression qui en ressors par la suite). Puis, je mets la ceinture autour de ma taille. Cette fois-ci, je me sens enfin libéré (libéré de quoi ?) et je savoure pleinement ma victoire.

On te l'a déjà dit juste au-dessus, mais le texte n'a pas d'intérêt en lui-même, on a là une page de journal intime, un article, ou encore un extrait de roman sur la vie du boxeur, mais je doute que ce soit ton prochain projet de romans ^^. Bref, il manque un début, ou une fin, le texte n'est pas abouti.
Quant au texte en lui-même, je pensais pas que tu écrirais sur le sujet un jour, c'est pour ça que tu m'as dit que tu allais te mettre à la boxe (tout s'explique).
Pas mal de répétitions, c'est dommage, mais beaucoup sont des mots sans synonyme réel, je te conseille (si tu souhaites le retravailler) de reformuler pas mal de phrases, pour éviter d'avoir à employer tel ou tel mot.
Mais en dehors des répétitions, j'ai bien aimé, c'est bien écrit, bien formulé, juste un peu court. Je lirais la suite (inexistante) là ^^.