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Commentaire de "Porque te vas..."

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Message  Ju' Mar 3 Aoû 2010 - 17:56

Porque te vas... Arrow https://imperialdreamer.1fr1.net/nouvelles-f120/porque-te-vas-t2824.htm#71481

Le but de cette nouvelle était principalement d'honorer la grande dame qu'à été Eva Perón. Ce texte n'avait pas pour vocation de vanter ses exploits politiques, car si j'admire ce qu'elle a fait, cette femme a cependant fait l'objet de controverses et certains de ces gestes ont été perçus (à tort ou pas, d'ailleurs) comme injustes et ammoraux. Je ne souhaite pas entrer là-dedans car souvent, ça finit en bataille entre ceux qui la considère comme la perfection même et ceux qui ne font pas non plus l'effort de rechercher le sens de tel ou tel acte politique.
A présent que tout est clair, je vous laisse commenter ma petite nouvelle et m'aider à l'améliorer !
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Message  Ly. Ven 6 Aoû 2010 - 9:36

(Tu auras l'occasion de lire ce commentaire à ton retour du Kenya ^^. J'espère que ça te donnera de l'inspiration en tout cas !)

Quelques petites choses :
Que faire quand le mythe s'effondre, à part prier pour qu'il se relève ?
Je ne trouve pas approprié le verbe relever. Vu que c'est un mythe dont on parle, j'aurais plus mis... reconstruire (?). Après, on comprend l'intérêt du verbe se relever dans le contexte, mais bon... J'aurais quand même mis autre chose ^^.

Il y a une chose qui me dérange dans ta nouvelle, je m'attendais à une chute. Or, on n'en a pas vraiment. En fait, je n'aurai pas tourné la nouvelle comme ça. J'aurais plus montré la force de cette personne, sans parler au départ de sa faiblesse et faire une chute en montrant qu'elle était forte à l'intérieur mais dans un corps faible. Jouer sur la surprise de trouver en fait quelqu'un de plus faible qu'on ne le croirait et en faire une chute. Il faudrait que tu retranscrives la fin de manière rapide.

Ensuite, je ne sais pas vraiment comment tu le ressens, mais si tu veux réellement montrer sa "force", pourquoi ne pas faire montrer qu'elle se bat contre quelque chose (sa fragilité) sans vraiment le dire. Faire durer le "suspens", que l'on se demande quelle est cette chose contre laquelle elle se bat. Montrer donc sa volonté. On voit bien dans ta nouvelle que tu as quand même organisé les choses, tu ne dis pas tout de suite qu'elle est "fragile", mais je pense que tu ne joues pas assez sur ça. Attarde-toi un peu plus sur les choses peut-être, accentue.

Je pense que tu as de quoi l'améliorer, je ne sais pas vraiment si ce que je te dis te servira mais bon ^^.

Bon courage !

Ly.
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Message  Ju' Jeu 12 Aoû 2010 - 14:42

Merci pour ton commentaire !

En ce qui concerne la chute, c'était la révélation de la personne dont je parlais (mais peut-être que tu es passé par le lien inclus dans ce topic). Pour moi, il s'agissait de dépeindre un leader politique, dévier sur sa faiblesse, et au final, s'apercevoir qu'il s'agissait d'une femme. Seul problème, c'est que dans le premier paragraphe, un -ée trahit la présence d'un personnage féminin, je viens de m'en apecevoir. Je voulais surtout insister sur le martyr qu'elle a été, car elle a souffert en silence tout en protégeant son peuple jusque sur son lit de mort.

Pour ce qui est d'accentuer sur sa faiblesse, tu as raison, je vais remanier mon texte. En fin de compte, je réalise que j'ai beaucoup plus mis en avant sa fragilité que la maladie en elle-même. Mais ce que tu me proposes concernant la chute me laisse un peu perplexe... Je balance entre le fait de partir de la personne pour aboutir sur sa faiblesse, ou améliorer mon idée de départ en partant du statut politique et de sa fragilité pour aboutir à elle.
Mais d'un côté, beaucoup de gens savent aujourd'hui qu'elle était atteinte d'un cancer, je ne sais pas si l'idée Eva Perón -> cancer srait vraiment une chute inatendue. L'inverse me semblait plus judicieux (en conservant jusqu'à un certain point le fait qu'elle soit une femme) car premièrement, peu de personnalités politiques aussi charismatiques sont des femmes, et ensuite, mourir d'une quelconque maladie n'est pas rare (donc pas vraiment un indice sur l'identité de la personne).

Je re-travaille mon texte avant de repartir ^^
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Message  Pacô Jeu 12 Aoû 2010 - 22:04

cette voix pleine de promesses qui les faisait vibrer.
=> accord : qui les faisaient
=> si "faire" est accordé avec "voix", c'est que ta phrase est mal structurée. A reformuler.

pour te venir en aide.
=> venir à ton secours/venir en aide : redondance !

certain ce sont même demandé
=> faute : certains
=> accord : demandés

Cette fois, tu n'as pas pu les empêcher de s'inquiéter.
=> répétition : inquiétude/inquiéter
=> suggestion : tu n'as pas pu défier tes capacités


La première chose qui m'a horrifié dans ce texte, c'est la ponctuation. J'ai des dizaines d'exemples à te soumettre.
Tiens, rien que celui-ci :
Tu as donné un guide à ce peuple désorienté, à présent, ils ne veulent que toi.
Si le lecteur ne fait pas lui-même sa propre gymnastique de l'esprit... cette phrase ne veut rien dire.
Le "à présent" se réfère, dans la logique de ta phrase, à "tu as donné un guide à ce peuple désorienté à présent".
Tu changes complètement le sens de ton idée.
Et il y a plusieurs exemples dans cette trempe là :
Aujourd'hui, c'est un peuple qu'on a retenu, retenu de se ruer vers toi avec toute l'inquiétude d'une mère pour son enfant qu'elle voit tomber.
C'est trop "parlé" et rédigé comme ceci, tu casses ton effet. Il faudrait au moins mettre un point, je pense, à la place de la virgule.

En fait, je pense que tu ne relis pas assez à voix haute. Marque bien tes virgules, et tu verras qu'elles sont dans tous les sens... sauf dans celui que tu veux.


Pour ce qui est de l'histoire en elle-même... c'est difficile. Tu as tellement voulu épargner le jugement sur ces actes... qu'on en viendrait à dire que... tu peux parler de n'importe qui.
Il y aurait pas eu un "article féminin" quelque part, et l'on aurait très bien pu croire que tu parlais du Pape Jean Paul II.
Je me suis même demandé à un moment si ce féminin n'était pas une erreur.
Il n'y a rien qui personnalise ton personnage, qui la fait devenir cette reine. Je ne la connais pas assez, mais n'avait-elle pas des expressions favorites ? Des us et coutumes ? Un accoutrement particulier ?
Quelque chose qui nous attache à elle et qui ne nous fait pas voir l'histoire d'une fille lambda ...

A mon avis, cette nouvelle manque d'enrichissement, aussi bien sur la forme que sur le fond Wink.
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Message  Ju' Ven 13 Aoû 2010 - 16:13

Pacô a écrit: La première chose qui m'a horrifié dans ce texte, c'est la ponctuation.
Oula, merci de me le signaler, je m'en rend compte maintenant ! Ui c'est horrible t'as raison, ça donne des milliers de sens possibles. Je vais arranger ça.

Pacô a écrit:Pour ce qui est de l'histoire en elle-même... c'est difficile. Tu as tellement voulu épargner le jugement sur ces actes... qu'on en viendrait à dire que... tu peux parler de n'importe qui.
Il y aurait pas eu un "article féminin" quelque part, et l'on aurait très bien pu croire que tu parlais du Pape Jean Paul II.
Je me suis même demandé à un moment si ce féminin n'était pas une erreur.
Il n'y a rien qui personnalise ton personnage, qui la fait devenir cette reine. Je ne la connais pas assez, mais n'avait-elle pas des expressions favorites ? Des us et coutumes ? Un accoutrement particulier ?
Quelque chose qui nous attache à elle et qui ne nous fait pas voir l'histoire d'une fille lambda ...

C'est vrai que je ne sème pas assez d'indice sur le personnage...
En caractéristiques concrêtes, c'est assez difficile. Il y a le traditionnel "che" qui revient assez souvent dans les phrases des argentins, mais étant donné que ça vient de la langue, pas possible de le faire apparaître. A l'oral, elle appelait les ouvriers "compañeros", ça je peux le montrer, éventuellement.
Souvent, elle apparaissait en tailleur, mais comme c'était la première dame d'Argentine, ça ne sortait pas de l'ordinaire pour une personnalité politique. Sa manière de se tenir, par contre, c'est assez connu. Madonna et Esther Goris, qui l'ont interprétée au cinéma ont reprit sa gestuelle, mais c'est difficile à retranscrire, surtout dans la façon de tenir ses mains.
Commentaire de "Porque te vas..." Evaperon121 C'est à peu près ça, mais cette photo date d'un peu avant sa mort, elle n'avait plus beaucoup de force dans ses discours. J'arrive pas à trouver mieux...

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Message  Pacô Sam 14 Aoû 2010 - 10:28

Je pense que, encore plus par l'écrit, tu peux arriver à recomposer l'univers de cette reine. Le cinéma est beaucoup plus compliqué et les mots sont beaucoup plus forts, bien souvent, que les images.

Il faut néanmoins les utiliser à bon escient, sans trop d'excès, dans le bon ton.
Tu peux aisément glisser deux ou trois expressions comme "compañeros" effectivement.

Mais plus encore... au début du texte, tu dis qu'elle se mélange à la foule, que la foule l'acclame... c'est par là que tu peux faire transpirer sa manière d'être. Celle de Eva Perón.

Je pense qu'il faut pour cela visionner plusieurs vidéos d'elle (pas que son film)... les vrais reportages qui doivent rester sur elle.
Après une rapide recherche, je peux te donner :
https://www.youtube.com/watch?v=-IThZ0qgQTA&feature=fvw
Ou encore :
https://www.youtube.com/watch?v=c70uvJFC58k&feature=related

Mais les vidéos ne manquent pas sur elle Wink.
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Message  Ju' Sam 14 Aoû 2010 - 16:04

Merci pour les videos, je les connaissais pas, mais j'en avais déjà vu pas mal. Je suis en train de retaper mon texte, mais je ne pense pas finir avant de partir. Je posterai sûrement la version modifiée à la rentrée.
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Message  Ju' Sam 14 Aoû 2010 - 16:33

Pacô a écrit:
=> accord : qui les faisaient
=> si "faire" est accordé avec "voix", c'est que ta phrase est mal structurée. A reformuler.

Ah, au fait, je n'ai pas compris ta remarque, du coup je n'arrive pas à corriger. En fait le sujet de "faire" est bien "voix", comment faire pour que ce soit correct ?
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Message  Ju' Mar 31 Aoû 2010 - 15:42

1ère modification finie, j'ai aussi changé de titre. Désormais,ce sera La razón de mi vida car sans doute plus appropriée, et parce que c'est le titre de son autobiographie.


La razón de mi vida.

Aujourd'hui, c'est un peuple qui t'acclame. Devant la foule, devant les micros et les médias, tu leur as insufflé l'espoir qui leur manquait. Les démunis se sont relevés de terre pour entendre la promesse d'un avenir nouveau. Ta voix les faisait vibrer, c'est à la force de tes mots que tu les as redressés. Des mains s'élevaient sur ton passage, des femmes te tendaient leur bébé pour que tu les embrasse, et certains pleuraient de fierté de t'avoir enfin croisé ton chemin. Tu ne comprenais pas cet engouement car tu étais comme eux, tu n'étais que leur porte-parole. Mais pour eux, Dieu leur avait envoyé un ange.
Tu étais la force, la conviction et la fierté même de ton pays. C'était nouveau pour eux, de voir leur patrie incarnée dans un corps si frêle mais qui inspirait le respect et l'espérance. Tu as donné un guide à ce peuple désorienté. A présent, ils ne veulent que toi.
En te fondant parmi eux, en luttant pour leurs droits, tu leur a permis d'exister. Pour toi, ils n'étaient pas seulement des électeurs à convaincre, ils étaient ceux que tu appelais "mes compagnons". Même en ayant atteint la gloire, tu n'as jamais oublié tes racines, celles qui te rattachent encore au monde ouvrier. Il y avait tellement d'espoir dans tes yeux qu'il a finit par naître dans ceux qui te soutiennent. Souvent, on a rit de toi, t'accusant de faire jouer tes relations par intérêt, mais par-dessus tout, on a douté de tes compétences. Tous ces hommes politiques, tous ces militaires... Tu les vois bien faire la grimace lorsqu'ils sont obligés de te serrer la main. Ils te détestent mais n'ont pas le droit de protester, c'est ça qui te plaît. C'est ça, le pouvoir.

Aujourd'hui, ton peuple qui frémit. Il frémit en te voyant vaciller devant les caméras du monde entier. En te retenant aux pans d'un rideau, en t'adossant contre un mur, tu as arrêté d'un signe de la main les hommes qui venaient à ton secours. Tu pensais que ce n'était que de la fatigue, et tu ne voulais pas de ces mains tendues. Non, tu avais la force de te relever et de montrer que tu n'étais pas faible. Tu pensais que cela passerait...
Tu les entends rire, ces oligarques. Tels des vautours, ils attendent que la faiblesse te perde ; avec un sourire mauvais, ils mûrissent leurs projets dans leur tête. Que le Diable les emporte s'ils critiquent ta façon d'être, tu ne changeras pas. Et s'il faut mourir, ce sera l'arme au poing !

Aujourd'hui, c'est un peuple qu'on a retenu. On l'a retenu de se ruer vers toi avec toute l'inquiétude d'une mère pour son enfant qu'elle voit tomber. En t'effondrant à l'intérieur d'une église, certains ce sont même demandés si ce n'était pas Dieu qui punissait ton arrogance. Cette fois, tu n'as pas pu te cacher. On a doucement soulevéton corps pour te conduire là où on pourrait te sauver. Que faire quand le mythe s'effondre, à part prier pour qu'il se reconstruise ?
Dans leur maison, tu entends tes fidèles implorer la Vierge de t'épargner. En silence et à la lueur des cierges, ils ont envahi les églises pour que Dieu sauve leur martyr.
Pendant ce temps, tu te tords de douleur dans ton lit... Tu ne parviens plus à étouffer ta souffrance et tes cris. Les infirmières passent leurs nuits auprès de toi, à plaquer des compresses glacées contre tes temps. Elles ont peur que tu perde connaissance, elles ont peur que tu les abandonne, elles aussi. Pourtant, tu voudrais que l'on t'achève, qu'on mette enfin un terme à cette douleur qui te ronge lentement. Mais tu restes, tu te bats pour rester en vie car ton peuple a besoin de toi.
Fidèle à elle-même, la haute société jubile : elle voit ta fin approcher. Ces chiens de bourgeois sont allés jusqu'à écrire sur les murs de l'hôpital un insolent "Viva el cáncer". Ce fut ton ultime sursaut de fierté : tu as décidé d'apparaître au grand jour. Mais comment tenir sur ses jambes quand on n'en a plus la force ? Tu étais incapable de rester debout plus d'une dizaine de minutes... La fatigue, cela pouvait se masquer avec de la couleur sur tes lèvres et un peu de noir pour souligner tes yeux. Mais rien ne pouvait remédier à ces tremblements incontrôlables... Il fallait pourtant rester la reine que tu avais été. Là aussi, tu as trouvé un moyen imparable : tu as demandé à ce que l'on te soutienne, qu'on ne laisse pas ton corps fléchir pour toi. C'était de la folie, on te l'avais bien répété, mais c'était ta volonté. Et on s'y est plié.

Ce soir, c'est un peuple qui prie sous ta fenêtre. Des milliers de bougies, de chapelets et de regards attendent un signe de toi pour enfin respirer. Tu ne peux plus marcher seule, il faut quelqu'un à ton bras. Les médecins ne te quittent plus ; et pour gravir les marches qui mènent jusqu'à ta chambre, c'est l'homme de ta vie qui t'a portée dans ses bras. Blottie contre lui, il fallut bien reconnaître que tes forces t'avaient quittée, maudissant ton corps d'être si fragile.
Les acclamations s'élevèrent quand tu apparus enfin, toute tremblante à ton balcon. Ce discours ressemble à un adieu, ils en ont tous conscience. Chacun de ces démunis aurait donné sa vie pour sauver la tienne, car tu as consacré tes jours et tes nuits à cette lutte infâme contre la haute société. Tu as vécu pour eux, tout simplement.
Tu leur demande pardon d'être si faible et tu t'excuse d'avoir à partir. Une dernière fois, tu les implore de ne pas pleurer car il faudra bien continuer sans toi. En étouffant quelques sanglots, tu te sens soudain vaciller... Mais il est là, derrière toi. Ses mains autour de ta taille, il ne te laissera pas t'effondrer devant ton peuple. Refugiée contre lui, tu sens que l'on t'emmène à l'intérieur. Le spectacle est fini.
Les larmes inondent le visage de tes fidèles, tout comme l'inquiétude ternit celui de ton homme. Tu as peur pour eux car ils sont un peu tes enfants, mais une réserve d'armes a été prévue pour qu'ils puissent se défendre. Les oligarques n'attendent que ta chute pour prendre le pouvoir. Ce sera violent, tu le sais.

Cette nuit, c'est un peuple qui pleure sa reine. La lumière de ta chambre s'est éteinte lorsque tu as fermé les yeux, le cœur de l'Argentine est parti avec toi. Trois jours de deuil national suivront ton ascension vers l'éternité, trois jours pendant lesquels un long cortège défilera devant ton cercueil. Même si la vie s'est éteinte, tu restes leur sainte, Evita. Ils savent bien qu'on ne te remplacera pas et qu'aucune autre ne te ressemblera. Tu leur as ouvert une voie vers la liberté, c'est à une Argentine nouvelle que tu as donné naissance. Tout l'amour que tu leur as donné, ils te l'ont rendu à tes funérailles. Que ton nom soit sanctifié.
L'errance et la désolation les guette, que vont-ils devenir sans toi ? Qui saura les protéger avec autant de conviction et de détermination ? Toi qui avais si peur de l'avenir, tu savais ce qui les attendrait après ta mort. En les étreignant contre ton coeur, c'est à eux que tu avais juré l'amour éternel. L'unique personne dont tu avais oublié de prendre soin, c'était toi...
Pourquoi tant d'injustice ? Le Seigneur t'a-t-il voulue pour lui tout seul ?
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Message  Pacô Ven 3 Sep 2010 - 21:56

Dans les grandes lignes, le ton est meilleur.
Mais il me semble de rigueur de faire un commentaire plus développé que cela.

N'oublie pas toutefois d'aller voir les textes des autres auteurs si tu veux quelques retours construits ici Wink.
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Message  Pacô Sam 4 Sep 2010 - 10:32

Un peu plus de remarques que prévues, mais en vérité, beaucoup, beaucoup, beaucoup de fautes d'orthographes ou d'accord :

Devant la foule, devant les micros et les médias,
=> suggestion : afin de respecter la règle du rythme ternaire (celui dont Victor Hugo faisait une obsession Razz) j'aurais écris : "Devant la foule, devant les micros, devant les médias...etc". Sinon, la répétition des "devant" est maladroite et n'a aucun sens ; sauf si cela produit un rythme ternaire.

Ta voix les faisait vibrer, c'est à la force de tes mots que tu les as redressés.
=> typographie : j'aurais mis un point virgule ou un deux points à la place de la virgule.
=> relevé/redresser, c'est un peu redondant.
=> suggestion : "Ta voix les faisait vibrer : c'est à la force de tes mots que tu les as reconstruits."

des femmes te tendaient leur bébé pour que tu les embrasse
=> je mettrais "leurs bébés" au pluriel
=> accord : tu les embrasses

et certains pleuraient de fierté de t'avoir enfin croisé ton chemin.
=> comment ça certains ? Tu parlais de femmes donc tu dois dire "certaines".
=> erreur de syntaxe à la fin. Suggestion : "et cetaines pleuraient, fières d'avoir enfin croisé ton chemin."

Tu étais la force, la conviction et la fierté même de ton pays.
=> répétition de "force" et "fierté"

C'était nouveau pour eux, de voir leur patrie incarnée dans un corps si frêle mais qui inspirait le respect et l'espérance.
=> typographie : je ne pense pas que la virgule soit intéressante. Retire-la.

A présent, ils ne veulent que toi.
=> orthographe : accent sur le A (alt + 183)
=> suggestion : ils ne réclament que toi

tu leur a permis d'exister.
=> accord : tu leur as permis

ils étaient ceux que tu appelais "mes compagnons".
=> pourquoi ne pas le mettre en espagnol ?

celles qui te rattachent encore au monde ouvrier
=> problème de temps. Tu utilises l'imparfait (ex : Tu étais la force, la conviction et la fierté même de ton pays.) et le présent. Incohérence temporelle donc ; il te faut choisir.

Il y avait tellement d'espoir dans tes yeux qu'il a finit par naître dans ceux qui te soutiennent.
=> accord : qu'il a fini
=> attention, tu répètes souvent le terme "ceux"

on a rit de toi,
=> accord : on a ri

Ils te détestent mais n'ont pas le droit de protester, c'est ça qui te plaît
=> typographie : la virgule est trop faible. Point-virgule.

Aujourd'hui, ton peuple qui frémit.
=> syntaxe : pourquoi ce "qui" ? "Aujourd'hui, ton peuple frémit."

Il frémit en te voyant vaciller devant les caméras du monde entier
=> je ne trouve pas esthétique de répéter "frémit" (et c'est un peu cliché).
=> suggestion : il tremble en te voyant...

On l'a retenu de se ruer vers toi
=> idem. La répétition n'est pas gracieuse.
=> suggestion : au contraire, en rajoutant un synonyme encore plus fort, tu augmentes l'intensité de la situation. "on lui a interdit de se ruer vers toi"

certains ce sont même demandés si ce n'était pas Dieu qui punissait ton arrogance.
=> orthographe : certains se sont même demandés

On a doucement soulevéton corps pour te conduire
=> je ne trouve pas "doucement" très adapté ici.
=> typographie : espace entre soulevé et ton

à plaquer des compresses glacées contre tes temps.
=> orthographe : contre tes tempes

Elles ont peur que tu perde connaissance
=> accord : que tu perdes

elles ont peur que tu les abandonne,
=> accord : que tu abandonnes

Mais tu restes, tu te bats pour rester en vie
=> répétition de rester
=> suggestion : "tu te bats pour vivre/pour t'accrocher à la vie"

on te l'avais bien répété
=> accord : on te l'avait

Tu leur demande pardon d'être si faible et tu t'excuse d'avoir à partir.
=> conjugaison : demandes et excuses

tu les implore de ne pas pleurer
=> conjugaison : tu les implores

La lumière de ta chambre s'est éteinte lorsque tu as fermé les yeux, le cœur de l'Argentine est parti avec toi.
=> typographie. Suggestion : "La lumière de ta chambre s'est éteinte. Lorsque tu as fermé les yeux, le cœur de l'Argentine est parti avec toi."

L'errance et la désolation les guette
=> accord : les guettent (le sujet est pluriel)


Comme je disais avant, beaucoup de fautes et notamment au niveau de la conjugaison du "tu". Systématiquement tu oublies le "s" caractéristique de la personne. Un souci particulier avec lui ? ^^

Au niveau de la forme, mis à part deux ou trois maladresses soulignées et corrigées de manières suggestives, c'est mieux que ma dernière lecture. Le texte a peut être un ton encore plus mélo-dramatique ; peut-être que le fait de dire "tu" renforce ce sentiment de démonstration de la peine.

Le texte est plus étoffé, il ressemble davantage à un hommage.

C'est vrai que l'on a écrit "Viva el cancer" sur les murs de l'hôpital où elle était assignée ?
Pté, elle s'est pas fait que des amis. Par rapport à l'autre fois, tu soulignes un peu plus ce côté là aussi, le fait qu'elle n'a pas été que aimée.
C'est pas un mal non plus.

Je ne sais pas si tu as deux ou trois trucs à contester dans tout ça... ?


Dernière édition par Pacô le Dim 5 Sep 2010 - 9:45, édité 1 fois
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Message  Ju' Sam 4 Sep 2010 - 21:31

Contester, non pas vraiment puisqu'il s'agit de fautes bêtes que j'aurais pu éviter. En ce qui concerne l'oubli des S, ça devient une sale manie en ce moment, c'est horrible xD

Et oui, pendant son séjour à l'hôpital, on a fait écrire "Viva el cancer" sur les murs. Je ne sais pas quand exactement, si c'était avant ou après qu'elle se soit fait opérer. Mais la bourgeoisie et les militaires rêvaient de la voir tomber, sans pour autant avoir le droit de protester. Certains contestataires étaient enfermés, même si ce n'était pas une dictature. Donc oui, elle n'était pas qu'aimée, vu qu'elle a protégé les classes défavorisées contre tous (même la classe moyenne tordait le nez). Et pis bon, le péronnisme ne plaisait pas à tout le monde ^^
Mais s'ils ont écrit "Vive el cancer" sur les murs, il faut dire que ses fidèles priaient sous ses fenêtres. C'était le chaud et le froid quoi. On le voit bien dans le film avec Esther Goris: elle est dans son fauteuil roulant et quand elle soulève le rideau, elle voit des milliers de bougies devant chez elle.

Fin bon voilà ! Merci pour ton commentaire ! Moi, faut que je me mette à jour, j'ai pas encore lu tout ce qui avait été posté pendant mon absence...
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Message  Ju' Dim 5 Sep 2010 - 12:22

Juste la remarque que tu as faite par rapport à pourquoi ne pas mettre "mes compagnons" en espagnol. Je ne sais pas trop car ce serait trop tôt pour donner sa nationalité (ou du moins un indice sur sa nationalité). Le "Viva el cancer" est le même en matière d'indice, mais il apparait plutôt vers la fin. Donc j'hésite encore...
Voilà la dernière correction :



Aujourd'hui, c'est un peuple qui t'acclame. Devant la foule, devant les micros, devant les médias, tu leur as insufflé l'espoir qui leur manquait. Les démunis se sont relevés de terre pour entendre la promesse d'un avenir nouveau. Ta voix les faisait vibrer : c'est à la force de tes mots que tu les as remis sur pieds. Des mains s'élevaient sur ton passage, des femmes te tendaient leurs bébés pour que tu les embrasses, et certains pleuraient, fiers d'avoir enfin croisé ton chemin. Tu ne comprenais pas cet engouement car tu étais comme eux, tu n'étais que leur porte-parole. Mais pour eux, Dieu leur avait envoyé un ange.
Tu étais la force, la conviction et la fierté même de ton pays. C'était nouveau pour eux de voir leur patrie incarnée dans un corps si frêle mais qui inspirait le respect et l'espérance. Tu as donné un guide à ce peuple désorienté. À présent, ils ne réclament que toi.
En te fondant parmi eux, en luttant pour leurs droits, tu leur as permis d'exister. Pour toi, ils n'étaient pas seulement des électeurs à convaincre, ils étaient ceux que tu appelais "mes compagnons". Même en ayant atteint la gloire, tu n'as jamais oublié tes racines, celles qui te rattachaient au monde ouvrier. Il y avait tellement d'espoir dans tes yeux qu'il a fini par naître dans ceux qui te soutiennent. Souvent, on a ri de toi, t'accusant de faire jouer tes relations par intérêt, mais par-dessus tout, on a douté de tes compétences. Tous ces hommes politiques, tous ces militaires... Tu les vois bien faire la grimace lorsqu'ils sont obligés de te serrer la main. Ils te détestent mais n'ont pas le droit de protester ; c'est ça qui te plaît. C'est ça, le pouvoir.

Aujourd'hui, c'est un peuple qui frémit. Il tremble en te voyant vaciller devant les caméras du monde entier. En te retenant aux pans d'un rideau, en t'adossant contre un mur, tu as arrêté d'un signe de la main les hommes qui venaient à ton secours. Tu pensais que ce n'était que de la fatigue, et tu ne voulais pas de ces mains tendues. Non, tu avais la force de te relever et de montrer que tu n'étais pas faible. Tu pensais que cela passerait...
Tu les entends rire, ces oligarques. Tels des vautours, ils attendent que la faiblesse te perde ; avec un sourire mauvais, ils mûrissent leurs projets dans leur tête. Que le Diable les emporte s'ils critiquent ta façon d'être, tu ne changeras pas. Et s'il faut mourir, ce sera l'arme au poing !

Aujourd'hui, c'est un peuple qu'on a retenu. On lui a interdit de se ruer vers toi avec toute l'inquiétude d'une mère pour son enfant qu'elle voit tomber. En t'effondrant à l'intérieur d'une église, certains se sont même demandés si ce n'était pas Dieu qui punissait ton arrogance. Cette fois, tu n'as pas pu te cacher. Avec précaution, on a soulevé ton corps pour te conduire là où on pourrait te sauver. Que faire quand le mythe s'effondre, à part prier pour qu'il se reconstruise ?
Dans leur maison, tu entends tes fidèles implorer la Vierge de t'épargner. En silence et à la lueur des cierges, ils ont envahi les églises pour que Dieu sauve leur martyr.
Pendant ce temps, tu te tords de douleur dans ton lit... Tu ne parviens plus à étouffer ta souffrance et tes cris. Les infirmières passent leurs nuits auprès de toi, à plaquer des compresses glacées contre tes tempes. Elles ont peur que tu perdes connaissance, elles ont peur que tu les abandonnes, elles aussi. Pourtant, tu voudrais que l'on t'achève, qu'on mette enfin un terme à cette douleur qui te ronge lentement. Mais tu t'acharnes, tu te bats pour rester en vie car ton peuple a besoin de toi.
Fidèle à elle-même, la haute société jubile : elle voit ta fin approcher. Ces chiens de bourgeois sont allés jusqu'à écrire sur les murs de l'hôpital un insolent "Viva el cáncer". Ce fut ton ultime sursaut de fierté : tu as décidé d'apparaître au grand jour. Mais comment tenir sur ses jambes quand on n'en a plus la force ? Tu étais incapable de rester debout plus d'une dizaine de minutes... La fatigue, cela pouvait se masquer avec de la couleur sur tes lèvres et un peu de noir pour souligner tes yeux. Mais rien ne pouvait remédier à ces tremblements incontrôlables... Il fallait pourtant rester la reine que tu avais été. Là aussi, tu as trouvé un moyen imparable : tu as demandé à ce que l'on te soutienne, qu'on ne laisse pas ton corps fléchir pour toi. C'était de la folie, on te l'avait bien répété, mais c'était ta volonté. Et on s'y est plié.

Ce soir, c'est un peuple qui prie sous ta fenêtre. Des milliers de bougies, de chapelets et de regards attendent un signe de toi pour enfin respirer. Tu ne peux plus marcher seule, il faut quelqu'un à ton bras. Les médecins ne te quittent plus ; et pour gravir les marches qui mènent jusqu'à ta chambre, c'est l'homme de ta vie qui t'a portée dans ses bras. Blottie contre lui, il fallut bien reconnaître que tes forces t'avaient quittée, maudissant ton corps d'être si fragile.
Les acclamations s'élevèrent quand tu apparus enfin, toute tremblante à ton balcon. Ce discours ressemble à un adieu, ils en ont tous conscience. Chacun de ces démunis aurait donné sa vie pour sauver la tienne, car tu as consacré tes jours et tes nuits à cette lutte infâme contre la haute société. Tu as vécu pour eux, tout simplement.
Tu leur demandes pardon d'être si faible et tu t'excuses d'avoir à partir. Une dernière fois, tu les implores de ne pas pleurer car il faudra bien continuer sans toi. En étouffant quelques sanglots, tu te sens soudain vaciller... Mais il est là, derrière toi. Ses mains autour de ta taille, il ne te laissera pas t'effondrer devant ton peuple. Refugiée contre lui, tu sens que l'on t'emmène à l'intérieur. Le spectacle est fini.
Les larmes inondent le visage de tes fidèles, tout comme l'inquiétude ternit celui de ton homme. Tu as peur pour eux car ils sont un peu tes enfants, mais une réserve d'armes a été prévue pour qu'ils puissent se défendre. Les oligarques n'attendent que ta chute pour prendre le pouvoir. Ce sera violent, tu le sais.

Cette nuit, c'est un peuple qui pleure sa reine. La lumière de ta chambre s'est éteinte. Lorsque tu as fermé les yeux, le cœur de l'Argentine est parti avec toi. Trois jours de deuil national suivront ton ascension vers l'éternité, trois jours pendant lesquels un long cortège défilera devant ton cercueil. Même si la vie s'est éteinte, tu restes leur sainte, Evita. Ils savent bien qu'on ne te remplacera pas et qu'aucune autre ne te ressemblera. Tu leur as ouvert une voie vers la liberté, c'est à une Argentine nouvelle que tu as donné naissance. Tout l'amour que tu leur as donné, ils te l'ont rendu à tes funérailles. Que ton nom soit sanctifié.
L'errance et la désolation les guettent, que vont-ils devenir sans toi ? Qui saura les protéger avec autant de conviction et de détermination ? Toi qui avais si peur de l'avenir, tu savais ce qui les attendrait après ta mort. En les étreignant contre ton coeur, c'est à eux que tu avais juré l'amour éternel. L'unique personne dont tu avais oublié de prendre soin, c'était toi...
Pourquoi tant d'injustice ? Le Seigneur t'a-t-il voulue pour lui tout seul ?
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Message  Gavroche Lun 6 Déc 2010 - 11:07

Joli texte.
Très bien écrit, si ce n'est une profusion de participe présent qui l'alourdisse singulièrement. ce son "an" est très moche. Je ne m'en rendais pas compte moi même jusqu'à ce qu'on me le souligne ici même...
Bon, j'ai quelque culture politique ( et cinématographique, on revoit quand même pas mal les images d'Evita en te lisant )et dès que tu en as fait une femme, j'ai devinée de quel personnage il s'agissait. Ca a un peu sapé le plaisir de ma lecture j'avoue, puisque ça condamne la chute.
Mais ça reste un très beau texte par ailleurs.
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Message  Ju' Mer 8 Déc 2010 - 13:01

arwen a écrit:ce son "an" est très moche. Je ne m'en rendais pas compte moi même jusqu'à ce qu'on me le souligne ici même...

En effet, merci de me le faire remarquer, j'éviterai à l'avenir !

arwen a écrit:on revoit quand même pas mal les images d'Evita en te lisant

Oui je me suis beaucoup inspirée de ce film ainsi que du film argentin (qui doit avoir le même nom si je ne me trompe pas...). C'est la force de ces films qui m'ont touchée, parce que leurs scènes sont criantes de vérité (parfois moins pour la comédie musicale avec Madonna parce qu'on sent qu'il y a quand même un parti pris)[/quote]

arwen a écrit:Ca a un peu sapé le plaisir de ma lecture j'avoue, puisque ça condamne la chute.

xD Pardon de l'avoir gâchée !!
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