Vague imprécation de sous les flots célestes
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Vague imprécation de sous les flots célestes
. Voici un texte que je presenterai eventuellement pour un concours basé sur le theme de l'eau:
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Le soleil rutilait dans un ciel sans nuages; son bleu opulant miroitant pres des rivages. Là , penché sur mon reflet, je comtemplais les traits de mon visage. Car cette eau qui ruissellait scintillait d’une lueur céleste, et tout s’unissait à sa clarté. Mais dans cette eau si délicate, je paraissait comme un mirage: je faisait signe de ma main buriné, ridée par l’ondulation des flots aux murmures du vent; si bien qu’a ce souffle evanescent mon portrait s’éperdait bientôt dans la quiétude de la marée, et que de ses yeux étincelants, confondait au large la nitescence de l’Azur. Il s’évanouissait désormais dans ces couleurs de la magnificence, que constellait l'eclat de sa luminescence. Je la ressentait qui transpercais cette transparence. Cette eau m’apparaissait soudain si llimpide qu’elle m’eblouissait…
Lentement, la rivière s’emplissait d’une pureté eclatante. Cette même pureté que le soleil rendait ardante; et qui, incandescante, teintait les flots d’une blancheur léthargique. De ces teintes livides„ corolles élavées, ellle resplendissait en moi comme un appel angélique,laissant froidement à mes yeux la comtemplation d’un vaste étang de glace. Emerveillé, j’avisai sa surface pellucide, que le vent rendait placide. Un rayon de lumière défila sur ce tapis de marbre.
Il me stupéfia, tandis qu’épris de joie, je m’osait d’un sourire circonspect- mais furtif- pour ne pas offusquer la parole des Dieux. J’étais transporté par la passion, par ce cri d’allégresse qui découlait du ciel; jusque vers l’immensité de l’océan, au delà de l’ignorance et la misère. Sur terre. Je naviguais trop loin de là, dérivant des années durant sur cette mer qui s’étendait inexorablement.
J’avais vanté si longtemps les mérites d’un astre fulminant, que j’en avais ignoré la chaleur suffocante, alors qu’a chaque vague déferlante s’elevait une dune; et que des profondeurs abbyssales emergeaient les sable du temps. Face à cet horizon désertique, contrée débornées; je m’étais condamné pour l’éternité. Comme un errant dans une eau trop aride, comme un assoifé quêtant la pureté: elle avait disparu de sous les flots; invisible même sur-les-flots. Alors je l’esperais; mais elle m’avait déserté…
Encore, ce malheur étoilé y révélait les prémisses de la nuée; et m’extirpait d’un bonheur auquel j’étais destiné. Le soleil s’abîmait désormais sous la mer déchainée; tandis que m’enlissait vers les flots tumultueux. Cette vague imprécation retentissait en la penombre tel un appel fatidique. L’appel des damnés tonnait dans l’obscurité comme si la mort résonnait du plus profond de mes pensées. Elle s’approchait de moi inexorablement. Je la priais de m’epargner. Mais comme sourde , inéluctable, elle brandissait sa faux, brisant l’eau d’une force incoergible.
L’appel angélique s’estompait. La mort m’engoufrait avec elle , où déferle la cataracte effroyable.
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Le soleil rutilait dans un ciel sans nuages; son bleu opulant miroitant pres des rivages. Là , penché sur mon reflet, je comtemplais les traits de mon visage. Car cette eau qui ruissellait scintillait d’une lueur céleste, et tout s’unissait à sa clarté. Mais dans cette eau si délicate, je paraissait comme un mirage: je faisait signe de ma main buriné, ridée par l’ondulation des flots aux murmures du vent; si bien qu’a ce souffle evanescent mon portrait s’éperdait bientôt dans la quiétude de la marée, et que de ses yeux étincelants, confondait au large la nitescence de l’Azur. Il s’évanouissait désormais dans ces couleurs de la magnificence, que constellait l'eclat de sa luminescence. Je la ressentait qui transpercais cette transparence. Cette eau m’apparaissait soudain si llimpide qu’elle m’eblouissait…
Lentement, la rivière s’emplissait d’une pureté eclatante. Cette même pureté que le soleil rendait ardante; et qui, incandescante, teintait les flots d’une blancheur léthargique. De ces teintes livides„ corolles élavées, ellle resplendissait en moi comme un appel angélique,laissant froidement à mes yeux la comtemplation d’un vaste étang de glace. Emerveillé, j’avisai sa surface pellucide, que le vent rendait placide. Un rayon de lumière défila sur ce tapis de marbre.
Il me stupéfia, tandis qu’épris de joie, je m’osait d’un sourire circonspect- mais furtif- pour ne pas offusquer la parole des Dieux. J’étais transporté par la passion, par ce cri d’allégresse qui découlait du ciel; jusque vers l’immensité de l’océan, au delà de l’ignorance et la misère. Sur terre. Je naviguais trop loin de là, dérivant des années durant sur cette mer qui s’étendait inexorablement.
J’avais vanté si longtemps les mérites d’un astre fulminant, que j’en avais ignoré la chaleur suffocante, alors qu’a chaque vague déferlante s’elevait une dune; et que des profondeurs abbyssales emergeaient les sable du temps. Face à cet horizon désertique, contrée débornées; je m’étais condamné pour l’éternité. Comme un errant dans une eau trop aride, comme un assoifé quêtant la pureté: elle avait disparu de sous les flots; invisible même sur-les-flots. Alors je l’esperais; mais elle m’avait déserté…
Encore, ce malheur étoilé y révélait les prémisses de la nuée; et m’extirpait d’un bonheur auquel j’étais destiné. Le soleil s’abîmait désormais sous la mer déchainée; tandis que m’enlissait vers les flots tumultueux. Cette vague imprécation retentissait en la penombre tel un appel fatidique. L’appel des damnés tonnait dans l’obscurité comme si la mort résonnait du plus profond de mes pensées. Elle s’approchait de moi inexorablement. Je la priais de m’epargner. Mais comme sourde , inéluctable, elle brandissait sa faux, brisant l’eau d’une force incoergible.
L’appel angélique s’estompait. La mort m’engoufrait avec elle , où déferle la cataracte effroyable.
Dernière édition par Vortad le Dim 24 Mai 2009 - 10:15, édité 1 fois
Vortad- Talent Hasardeux
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Re: Vague imprécation de sous les flots célestes
Un petit avis général, même si je l'avoue, je n'ai pas tout lu.
Je trouve que tu as du vocabulaire, peut-être "trop". En tout cas, ton texte fait très lourd. Tu peux avoir du vocabulaire, mais il ne faut pas non plus que ça devienne trop lourd. Et justement, là, je pense que ça fait un peu trop.
Personnellement, je pense que derrière cela, il y a beaucoup de talent, que tu ne sais pas encore trop bien maitriser. Est-ce pour impressionner ou es-tu réellement comme ça ? Je pense que tu devrais doser un peu plus les grands mots que tu utilises.
De plus, on se perd un peu quand on te lit. Au début on arrive à suivre, une personne se regarde dans l'eau, fait signe de la main, et après, je n'ai pas réussi à suivre.
Cependant, mon avis est loin d'être professionnel, c'est juste un avis personnel, et ne le prend surtout pas mal. Je serais quand même ravie de lire autre chose, pour comparer.
As-tu déjà écrit de la poésie ?
Je trouve que tu as du vocabulaire, peut-être "trop". En tout cas, ton texte fait très lourd. Tu peux avoir du vocabulaire, mais il ne faut pas non plus que ça devienne trop lourd. Et justement, là, je pense que ça fait un peu trop.
Personnellement, je pense que derrière cela, il y a beaucoup de talent, que tu ne sais pas encore trop bien maitriser. Est-ce pour impressionner ou es-tu réellement comme ça ? Je pense que tu devrais doser un peu plus les grands mots que tu utilises.
De plus, on se perd un peu quand on te lit. Au début on arrive à suivre, une personne se regarde dans l'eau, fait signe de la main, et après, je n'ai pas réussi à suivre.
Cependant, mon avis est loin d'être professionnel, c'est juste un avis personnel, et ne le prend surtout pas mal. Je serais quand même ravie de lire autre chose, pour comparer.
As-tu déjà écrit de la poésie ?
Elea- Talent Suprême
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Re: Vague imprécation de sous les flots célestes
En fait je n'ai fait que de la prose poetique jusque la. C'est pourquoi la plupart de mes textes paraissent aussi mystique. je vous en posterai quelques un, pour vous faire une idée de mon style. Certes, c'est plus une poesie qu'une nouvelles!
Vortad- Talent Hasardeux
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Re: Vague imprécation de sous les flots célestes
Vortad a écrit:En fait je n'ai fait que de la prose poetique jusque la. C'est pourquoi la plupart de mes textes paraissent aussi mystique. je vous en posterai quelques un, pour vous faire une idée de mon style. Certes, c'est plus une poesie qu'une nouvelles!
C'est plus "trop riche" que "mystique" à mon gout.
J'aime les idées mais c'est un peu indigeste, faut pas mal le prendre car je suis impatient de lire tes autres textes pour me faire une idée plus précise
Invité- Invité
Re: Vague imprécation de sous les flots célestes
En fait, (c'est caricatural hein), mais genre y faudrait avoir Bac + 10 pour apprécier ton texte, un Bac L de préférence.
Elea- Talent Suprême
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Re: Vague imprécation de sous les flots célestes
Eleazare McNight a écrit:Un petit avis général, même si je l'avoue, je n'ai pas tout lu.
Je trouve que tu as du vocabulaire, peut-être "trop". En tout cas, ton texte fait très lourd. Tu peux avoir du vocabulaire, mais il ne faut pas non plus que ça devienne trop lourd. Et justement, là, je pense que ça fait un peu trop.
Personnellement, je pense que derrière cela, il y a beaucoup de talent, que tu ne sais pas encore trop bien maitriser. Est-ce pour impressionner ou es-tu réellement comme ça ? Je pense que tu devrais doser un peu plus les grands mots que tu utilises.
De plus, on se perd un peu quand on te lit. Au début on arrive à suivre, une personne se regarde dans l'eau, fait signe de la main, et après, je n'ai pas réussi à suivre.
Cependant, mon avis est loin d'être professionnel, c'est juste un avis personnel, et ne le prend surtout pas mal. Je serais quand même ravie de lire autre chose, pour comparer.
As-tu déjà écrit de la poésie ?
Je suis du même avis qu'Eleazare, le texte en soit est plutôt bien mais il faut auparavant en ''traduire'' presque chaque phrase pour l'alléger si bien que je n'ai pas vraiment compris après la personne qui se regarde dans l'eau... Du moins aux premières lectures...
Sinon j'attends de pouvoir lire d'autres de tes textes afin de ne pas arrêter mon jugement à cela.
Low- Talent Génial
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Re: Vague imprécation de sous les flots célestes
Même, comprendre ne veut pas dire forcément apprécier. ^^En fait, (c'est caricatural hein), mais genre y faudrait avoir Bac + 10 pour apprécier ton texte, un Bac L de préférence.
J'ai eu beau comprendre chaque phrase de l"Eloge des voleurs de feu" de Villepin, j'ai juste hurlé de rire.
Je suis du même avis que les autres, c'est dommage de boursoufler ainsi un texte, ça frise la bulle "Achille Talon" sans le mode ironique et parodique dont se délecte évidemment Greg. A mon avis, en élaguant à peu près 50% des adjectifs superficiels, ce texte (dont j'aime beaucoup le fond) gagnerait en force et en puissance.
Re: Vague imprécation de sous les flots célestes
Vortad a écrit:
Le soleil rutilait dans un ciel sans nuages; son bleu opulent miroitant près des rivages. Là [pas d'espace] , penché sur mon reflet, je contemplais les traits de mon visage. Car cette eau, qui ruisselait, scintillait (deux verbes conjugués pour le même sujet côte à côte ...) d’une lueur céleste, et tout s’unissait à sa clarté. Mais dans cette eau si délicate, je paraissais comme un mirage: je faisais signe de ma main burinée, ridée par l’ondulation des flots aux murmures du vent; si bien qu’à ce souffle évanescent mon portrait s’éperdait bientôt dans la quiétude de la marée, et que de ses yeux étincelants, confondait au large la nitescence de l’Azur. Il s’évanouissait désormais dans ces couleurs de la magnificence, que constellait l'éclat de sa luminescence. Je la ressentais qui transpercait cette transparence (beuh ... tu es sur que tu n'as trouvé aucun synonyme de transpercer? Je vois bien qu'il y a une recherche de style, mais à part un énorme blocage sur cette expression, je n'ai ressenti aucune émotion). Cette eau m’apparaissait soudain si limpide qu’elle m’éblouissait ("m'éblouit" passé simple mieux que imparfait dans ce context)…
Lentement, la rivière s’emplissait d’une pureté éclatante. Cette même pureté que le soleil rendait ardente; et qui, incandescente (de l'eau qui brûle ? Youhou !), teintait les flots d’une blancheur léthargique (du blanc qui fait dodo? Pas sûr que y'est bien un rapport hein? ^^). De ces teintes (répétition => "cette absence de couleur") livides, corolles élavées, elle resplendissait en moi comme un appel angélique, [espace] laissant froidement à mes yeux la contemplation d’un vaste étang de glace ("d'une vaste étendue de glace" non? Plus esthétique étang, qui transcende un peu avec le vocabulaire assez riche à côté). Émerveillé, j’avisai sa surface pellucide (euh ... pellucide, c'est la surface d'une ovule ... j'suis pas sûr que ... \o/), que le vent rendait placide. Un rayon de lumière défila sur ce tapis de marbre. (précise que ce marbre est blanc, laiteux ... parce que le marbre il peut être noir, rose etc...)
Il me stupéfia, tandis qu’épris de joie, je m’osais (pourquoi pas: "j'osais un sourire") d’un sourire circonspect- mais furtif - pour ne pas offusquer la parole des Dieux. J’étais transporté par la passion, par ce cri d’allégresse qui découlait du ciel; jusque vers l’immensité de l’océan, au delà de l’ignorance et ("de", ou pas. A toi de voir. Parce que ça peut aussi faire "de de de") la misère. Sur terre. Je naviguais trop loin de là, dérivant des années durant sur cette mer qui s’étendait inexorablement.
J’avais vanté si longtemps les mérites d’un astre fulminant, que j’en avais ignoré la chaleur suffocante, alors qu’à chaque vague déferlante s’élevait une dune; et que des profondeurs abyssales émergeaient les sables du temps. Face à cet horizon désertique, contrée débornée (débornée... sans borne? Non parce qu'il n'existe pas vraiment ce mot je crois ...); je m’étais condamné pour l’éternité. Comme un errant dans une eau trop aride, comme un assoiffé quêtant la pureté: elle avait disparu de sous les flots; invisible même sur-les-flots (pourquoi tous ces tirets?). Alors je l’espérais; mais elle m’avait déserté…
Encore, ce malheur étoilé y révélait les prémisses de la nuée; et m’extirpait d’un bonheur auquel j’étais destiné. Le soleil s’abîmait désormais sous la mer déchainée; tandis que je m’enlisais (enfin c'est tout ce que j'ai pu déduire) vers les flots tumultueux. Cette vague imprécation retentissait en la pénombre tel un appel fatidique. L’appel des damnés tonnait dans l’obscurité comme si la mort résonnait du plus profond de mes pensées. Elle s’approchait de moi inexorablement. Je la priais de m’épargner. Mais comme sourde [pas d'espace], inéluctable, elle brandissait sa faux, brisant l’eau d’une force incoergible.
L’appel angélique s’estompait. La mort m’engouffrait avec elle [pas d'espace], où déferle la cataracte effroyable.
Hum comment dire... Des mots très recherchés, trop recherchés parfois peut être. Voire beaucoup trop.
Des adjectifs à la pelle qui pourraient facilement être écartés. "bleu opulent", je ne suis pas sûr par exemple que ça puisse se dire pour une couleur. Pour une personne riche, oui. Pour une forme volumineuse oui. Pour une couleur très foncée ? Je ne sais pas, c'est à vérifier avec Monsieur Dico, mais je ne suis pas sûr aussi que ce soit réellement nécessaire comme précision. Ou avec plus de fluidité. Parce que le "miroitant" juste derrière, ça donne une sonorité "ant ant", et outre le fait bas que certains pourraient en tirer x), ce n'est pas d'un esthétique à ravir.
Pareil pour: "Car cette eau, qui ruisselait, scintillait d'une lueur céleste"
Le qui alourdit, fait bloquer, fait pas aimer. "Car cette eau ruisselante scintillait d'une lueur céleste".
Ensuite, tu peux élaguer facilement de grosses expressions bien lourdes.
"Cette même pureté que le soleil rendait ardente; et qui, incandescente, teintait les flots d’une blancheur léthargique" peut se transformer en:
"Cette pureté (le cette inclue déjà le même) teintait les flots d'une blancheur laiteuse".
Et pis c'est tout. Le "que le soleil rendait ardente", je crois que tu l'as assez précisé au-dessus. Le "incandescente" est hors sujet. Et le "et qui" donne juste à ta phrase une allure qui va contre la forme d'une phrase .
Non, mais sinon, c'est pas mal. L'image est plutôt poétique et ça donnerait quelque chose de génial. Et je préfère ceux qui recherchent trop que pas assez. Ilfaut jsute savoir faire la part des choses .
Re: Vague imprécation de sous les flots célestes
Merci Pacô pour ta superbe correction... Tu donne une meilleur allure a ce texte auquel mon visage se transforme en une effroyable expresseion d'horreur maintenant. Je vais arranger ca...
J'ai posté deux textes du même type, où j'attends des commentaires; nottament de la part de Eleazar et l'Encrier qui s'en impatientaient...
J'ai posté deux textes du même type, où j'attends des commentaires; nottament de la part de Eleazar et l'Encrier qui s'en impatientaient...
Vortad- Talent Hasardeux
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