Comment mourir de façon stupide, 100 petites morts et autres

Spoiler:

Lou a écrit:La poubelle verte :

-Tu vas mourir cet après-midi, à 16h, écrasé par une poubelle verte.

Évidemment, et malgré l'air tout à fait sérieux de la voyante, Alexandre ne crut pas un mot de ces paroles. Déjà, il considérait la voyance et autres sciences occultes comme une belle connerie, propre à séduire les faibles et les indécis. De plus, il est difficile d'envisager une mort aussi ridicule quand on a vingt-cinq ans et un avenir prometteur. Écrasé par une poubelle verte. Cette gitane de bas étage aurait pu trouver mieux quand même. Alexandre se demanda si c'était son nouveau costume qui le faisait passer pour un idiot facile à appâter. Jugeant que de toute façon, il ne saurait avoir l'air idiot quelle que soit la situation, il s'écarta d'elle avec dégout et continua sa route. Une fois s'être suffisamment éloigné, il la traita de folle et de catin puis décida d'oublier toute cette mascarade.

Néanmoins, l'idée prit peu à peu possession de son esprit, remplaçant les statistiques de ventes par des pensées morbides. Cet état d'esprit était très embêtant, car le jeune cadre dynamique avait fort à faire en ce 25 octobre. Sa boite licenciait à tours de bras et justement, c'était à lui qu'incombait la noble tâche de virer tous les incompétents. Autant dire qu'il avait du travail. Ce n'est qu'après avoir remarqué que les grévistes en bas de son immeuble bloquaient la rue à l'aide de poubelles de couleur vertes qu'Alexandre décida de faire attention.

De toute façon, rien ne l'empêchait de prendre des précautions. Il n'avait qu'à éviter de se trouver à proximité d'une poubelle verte aux alentours de 16h, et tout serait réglé.

C'est ainsi qu'au lieu de sortir prendre un café au bar, le jeune homme se contenta de la mixture insipide du bureau. Il passa outre son envie de fumer et licencia plus de personnes en quinze minutes qu'il ne l'avait fait en cinq heures.

L'heure fatidique arriva. Et il n'y eut rien.

Alexandre vit avec satisfaction la grande aiguille de sa montre Rollex dépasser les 16h. Il ne jugea le test satisfaisant qu'une fois qu'elle eut indiqué 16h30.

- Bin voilà, c'est que des conneries.

C'est vrai qu'il se sentait triomphant maintenant. Il avait prouvé avec brio sa supériorité sur le monde des esprits. Pas un instant il ne se moqua de sa propre crédulité, mais quand on a vint-cinq ans et un avenir prometteur, on ne pense pas à ce genre de choses. Pour fêter ça, il décida de s'offrir la café qu'il s'était refusé. S'il avait eut des collègues, il les aurait bien inviter à boire un coup avec lui, mais les gens n'apprécient guère ceux qui réussissent dans ce milieu.

En passant devant les grévistes, Alexandre lança un regard dédaigneux aux poubelles vertes. Les employés en colères lui crièrent quelque chose mais il les ignora, comme d'habitude. Ces gens-là avaient toujours quelque chose de stupide à dire, et il n'avait ni le temps ni l'envie de les écouter.

Cette attitude qui avait fait sa gloire fut aussi sa perte. Car ce que lui criait les employés ressemblait beaucoup à « attention, la poubelle ».
C'est ainsi qu'Alexandre ne vit pas la mort fondre sur lui sous forme d'une poubelle verte, malencontreusement échappée des mains de l'éboueur en haut de la colline.

C'est dommage pour ce jeune homme de vingt-cinq ans que l'on ait pas le droit à une seconde chance.
Car il est certain que cette fois, il n'aurait pas oublié de passer à l'heure d'hiver.

La plus à plaindre dans cette histoire, c'est notre pauvre voyante qui ne saura jamais que pour une fois, une de ces prédictions avait tapé juste.

Lou a écrit:
La poubelle verte :

[spoiler]-Tu vas mourir cet après-midi, à 16h, écrasé par une poubelle verte.

Évidemment, et malgré l'air tout à fait sérieux de la voyante, Alexandre ne crut pas un mot de ces paroles. Déjà, il considérait la voyance et autres sciences occultes comme une belle connerie, propre à séduire les faibles et les indécis. De plus, >>> non, pas "de plus", quand tu utilises "déjà", faut mettre "ensuite" plus loin, sauf si tu as une troisième condition à énoncer - ce qui n'est pas le cas - et tu pourrais garder le "de plus" pour enchaîner sur un "enfin". il est difficile d'envisager une mort aussi ridicule quand on a vingt-cinq ans et un avenir prometteur. Écrasé par une poubelle verte. Cette gitane de bas étage aurait pu trouver mieux quand même. Alexandre se demanda si c'était son nouveau costume qui le faisait passer pour un idiot facile à appâter. Jugeant que de toute façon, il ne saurait avoir l'air idiot quelle que soit la situation, il s'écarta d'elle avec dégoût et continua sa route. Une fois s'être suffisamment éloigné >>> maladroit: "Une fois suffisamment éloigné de la femme" par exemple, mais pas de "s'être", il la traita de folle et de catin puis décida d'oublier toute cette mascarade.

Néanmoins, l'idée pris peu à peu possession de son esprit, remplaçant les statistiques de ventes par des pensées morbides. Cet état d'esprit était très embêtant, car le jeune cadre dynamique avait fort à faire en ce 25 octobre. Sa boite licenciait à tours de bras et justement, c'était à lui qu'incombait la noble tâche de virer tous les incompétents. Autant dire qu'il avait du travail. Ce n'est qu'après avoir remarqué que les grévistes en bas de son immeuble bloquaient la rue à l'aide de poubelles de couleur verte >>> c'est la couleur qui est verte ici qu'Alexandre décida de faire attention.

De toute façon, rien ne l'empêchait de prendre des précautions. Il n'avait qu'à éviter de se trouver à proximité d'une poubelle verte aux alentours de 16h pas de virgule et tout serait réglé.

C'est ainsi qu'au lieu de sortir prendre un café au bar, le jeune homme se contenta de la mixture insipide du bureau. Il passa outre son envie de fumer et licencia plus de personnes en quinze minutes qu'il ne l'avait fait en cinq heures. >>> très bon ça!

L'heure fatidique arriva. Et il n'y eut rien.

Alexandre vit avec satisfaction la grande aiguille de sa montre Rollex >>> majuscule car il s'agit d'une marque dépasser les 16h. Il ne jugea le test satisfaisant qu'une fois qu'elle eut indiqué 16h30.

- Bin voilà, c'est que des conneries.

C'est vrai qu'il >>> tournure maladroite, à modifier se sentait triomphant maintenant. Il avait prouvé avec brio sa supériorité >>> j'inverserai l'ordre des mots ici: "Il avait prouvé sa supériorité avec brio" il y a un espace en trop ici sur le monde des esprits. Pas un instant il ne se moqua de sa propre crédulité, mais quand on a vint-cinq ans et un avenir prometteur, on ne pense pas à ce genre de choses. Pour fêter ça, il décida de s'offrir le café qu'il s'était refusé. S'il avait eut des collègues, il les aurait bien invités à boire un coup avec lui, mais les gens n'apprécient guère ceux qui réussissent dans ce milieu.

En passant devant les grévistes, Alexandre lança un regard dédaigneux aux poubelles vertes. Les employés en colère lui crièrent quelque chose mais il les ignora, comme d'habitude. Ces gens là avait toujours quelque chose de stupide à dire, et il n'avait ni le temps ni l'envie de les écouter.

Cette attitude qui avait fait sa gloire fut aussi sa perte. Car ce que lui criaient les employés ressemblait beaucoup à : « Attention, la poubelle! ».
C'est ainsi qu'Alexandre ne vit pas la mort fondre sur lui sous forme d'une poubelle verte, malencontreusement échappée des mains de l'éboueur en haut de la colline >>> maladroit, à modifier.

C'est dommage pour ce jeune homme de vingt-cinq ans que l'on n'ait pas le droit à une seconde chance. >>> bof la phrase. Déjà, évite de commencer une phrase par "C'est". "Quel dommage pour ce jeune homme de vingt-cinq de n'avoir pas eu droit à une seconde chance" par exemple.
Car il est certain que cette fois, il n'aurait pas oublié de passer à l'heure d'hiver.

La plus à plaindre dans cette histoire, c'est notre pauvre voyante qui ne saura jamais que pour une fois, l'une de ces prédictions avait tapé juste.

Lou a écrit:
La poubelle verte :

-Tu vas mourir cet après-midi, à 16h, écrasé par une poubelle verte.

Évidemment, et malgré l'air tout à fait sérieux de la voyante, Alexandre ne crut pas un mot de ces paroles. Déjà, il considérait la voyance et autres sciences occultes comme une belle connerie, propre à séduire les faibles et les indécis. De plus, il est difficile d'envisager une mort aussi ridicule quand on a vingt-cinq ans et un avenir prometteur. Écrasé par une poubelle verte. Cette gitane de bas étage aurait pu trouver mieux quand même. Alexandre se demanda si c'était son nouveau costume qui le faisait passer pour un idiot facile à appâter. Jugeant que de toute façon, il ne saurait avoir l'air idiot quelle que soit la situation, il s'écarta d'elle avec dégoût et continua sa route. Une fois s'être suffisamment éloigné, il la traita de folle et de catin puis décida d'oublier toute cette mascarade.

Néanmoins, l'idée prit peu à peu possession de son esprit, remplaçant les statistiques de ventes par des pensées morbides. Cet état d'esprit était très embêtant, car le jeune cadre dynamique avait fort à faire en ce 25 octobre. Sa boite licenciait à tours de bras et justement, c'était à lui qu'incombait la noble tâche de virer tous les incompétents. Autant dire qu'il avait du travail. Ce n'est qu'après avoir remarqué que les grévistes en bas de son immeuble bloquait la rue à l'aide de poubelles de couleur vertes qu'Alexandre décida de faire attention.

De toute façon, rien ne l'empêchait de prendre des précautions. Il n'avait qu'à éviter de se trouver à proximité d'une poubelle verte aux alentours de 16h, et tout serait réglé.

C'est ainsi qu'au lieu de sortir prendre un café au bar, le jeune homme se contenta de la mixture insipide du bureau. Il passa outre son envie de fumer et licencia plus de personnes en quinze minutes qu'il ne l'avait fait en cinq heures.

L'heure fatidique arriva. Et il n'y eut rien.

Alexandre vit avec satisfaction la grande aiguille de sa montre rollex dépasser les 16h. Il ne jugea le test satisfaisant qu'une fois qu'elle eut indiqué 16h30.

- Bin voilà, c'est que des conneries. (ou "ce sont" mais bon ... u__u")

C'est vrai qu'il se sentait triomphant maintenant. Il avait prouvé avec brio sa supériorité sur le monde des esprits. Pas un instant il ne se moqua de sa propre crédulité, mais quand on a vint-cinq ans et un avenir prometteur, on ne pense pas à ce genre de choses. Pour fêter ça, il décida de s'offrir le café qu'il s'était refusé. S'il avait eu des collègues, il les aurait bien invités à boire un coup avec lui, mais les gens n'apprécient guère ceux qui réussissent dans ce milieu.

En passant devant les grévistes, Alexandre lança un regard dédaigneux aux poubelles vertes. Les employés en colère lui crièrent quelque chose mais il les ignora, comme d'habitude. Ces gens là avait toujours quelque chose de stupide à dire, et il n'avait ni le temps ni l'envie de les écouter.

Cette attitude qui avait fait sa gloire fut aussi sa perte. Car ce que lui criait les employés ressemblait beaucoup à : « attention, la poubelle ».
C'est ainsi qu'Alexandre ne vit pas la mort fondre sur lui sous forme d'une poubelle verte, malencontreusement échappée des mains de l'éboueur en haut de la colline.

C'est dommage pour ce jeune homme de vingt-cinq ans que l'on n'ait (avori et pas être hein !) pas le droit à une seconde chance. (pourquoi le on ? Pourquoi pas "qu'il n'ait pas eu une seconde chance" ?)
Car il est certain que cette fois, il n'aurait pas oublié de passer à l'heure d'hiver.

La plus à plaindre dans cette histoire, c'est notre pauvre voyante qui ne saura jamais que pour une fois, une de ces prédictions avait tapé juste.