La Porteuse d'Espoir

Je sais que ça fait un petit moment maintenant que je me suis inscrite sur le forum sans jamais rien poster, et c'est pourquoi aujourd'hui je me décide, non sans appréhension.
Voilà le prologue de mon roman de fantasy. Ce n'est pas très original, je vous l'accorde, mais j'aimerai avoir vos avis sur ce petit texte.
Merci d'avance!


La Porteuse d'Espoir

Prologue

Un rayon de soleil s'immisça par la fenêtre ouverte et vint frapper de plein fouet la vasque d'eau qui trônait au milieu de la petite pièce, projetant ainsi d'étranges formes mouvantes au plafond.
Aucun meuble, aucune décoration.
Seuls une blancheur irréelle et un silence profond.
La pièce semblait n'exister que pour la vasque.

Une rafale de vent venu de l'océan fit s'envoler les rideaux immaculés en apportant avec elle le mugissement des vagues en contrebas. Pareille à un courant d'air, une femme apparue alors. Une nouvelle bourrasque souleva sa longue chevelure noire, et sa robe de tissus vaporeux voleta doucement autour de ses jambes. Lentement, elle contourna la vasque en passant une main légère sur l'argent qui étincelait au soleil. Le vent avait cessé et le profond silence régnait à nouveau. Elle s'arrêta alors et se pencha au-dessus de la vasque en murmurant quelques mots dans une langue inconnue, puis, du bout des doigts, elle effleura la surface de l'eau transparente. L'obscurité envahit tout à coup la salle. Un grondement sourd s'éleva et l'eau se teinta de volutes sombres. Une image apparue alors, vision de souffrance, de peur et de désespoir. La femme se raidit. Les cris, les pleurs, le froid; tout cela annonçait un danger. Un grand danger.

Lorsque la vision s'estompa, l'eau redevint limpide et le calme reprit ses droits. La femme décontracta ses doigts de la vasque d'argent et, le visage grave mais déterminé, elle releva la tête. Elle se retrouva alors au centre d'une autre pièce, pourtant tout aussi blanche et silencieuse. Devant elle, un gros livre posé sur un pupitre de bois s'ouvrit. Le Livre des Légendes. Elle s'avança pour lire la page à laquelle il s'était ouvert. Une prophétie. Une prophétie que ne tarderait pas à s'accomplir. Une prophétie qui changerait le monde. La Prophétie de la Porteuse d'Espoir.

Mais aujourd'hui, la Porteuse était en danger...

Oui, je vois que tu n'as jamais rien posté depuis que tu t'es inscrite! Je me disais que tu étais nouvelle et que tu étais venue poster sans te présenter... ce qui n'est pas bien du tout!
Alors, même si tu es inscrite sur le forum depuis longtemps, ce serait sympa d'aller te représenter, comme vient de le faire Montmartre qui fait un come-back aussi Merci beaucoup.
Ensuite tu auras des corrections...

Un rayon de soleil s'immisça par la fenêtre ouverte et vint frapper de plein fouet la vasque d'eau qui trônait au milieu de la petite pièce, projetant ainsi d'étranges formes mouvantes au plafond. (mouais, le "ainsi" ne se rapport pas à grand'chose dans cette phrase. Je pense que tu peux simplement le rayer ^^)
Aucun meuble, aucune décoration.
Seuls une blancheur irréelle et un silence profond.
La pièce semblait n'exister que pour la vasque.

Une rafale de vent venu de l'océan fit s'envoler (je ne pense pas qu'ils s'envolent, tout de même, cela signifierait qu'il se détachent de leur tringle et filent à travers la pièce...) les rideaux immaculés en apportant avec elle le mugissement des vagues en contrebas. Pareille à un courant d'air, une femme apparut alors. Une nouvelle bourrasque souleva sa longue chevelure noire, et sa robe de tissu vaporeux voleta (voleter, moi je vois plutôt quelque chose du genre papillon, ou alors il faudrait parler des "pans de sa robe" ) doucement autour de ses jambes. Lentement, elle contourna la vasque en passant une main légère sur l'argent qui étincelait au soleil. Le vent avait cessé et le profond silence régnait à nouveau. Elle s'arrêta alors et se pencha au-dessus de la vasque en murmurant quelques mots dans une langue inconnue, puis, du bout des doigts, elle effleura la surface de l'eau transparente. L'obscurité envahit tout à coup la salle. Un grondement sourd s'éleva et l'eau se teinta de volutes sombres. Une image apparut alors, vision de souffrance, de peur et de désespoir. La femme se raidit. Les cris, les pleurs, le froid; tout cela annonçait un danger. Un grand danger.

Lorsque la vision s'estompa, l'eau redevint limpide et le calme reprit ses droits. La femme décontracta ses doigts de la vasque d'argent (je ne suis pas sûr que cette formulation "décontracter ses doigts que quelque chose" existe) et, le visage grave mais déterminé, elle releva la tête. Elle se retrouva alors au centre d'une autre pièce, pourtant tout aussi blanche et silencieuse. Devant elle, un gros livre posé sur un pupitre de bois s'ouvrit. Le Livre des Légendes. Elle s'avança pour lire la page à laquelle il s'était ouvert. Une prophétie. Une prophétie qui ne tarderait pas à s'accomplir. Une prophétie qui changerait le monde. La Prophétie de la Porteuse d'Espoir.

Mais aujourd'hui, la Porteuse était en danger...

En bleu, les quelques répétitions qui m'ont taquinés la rétine, en rouge mes commentaires et les erreurs orthographiques.

Comme tu l'as dit toi-même - et je le dis sans méchanceté -, ce n'est pas très original, et même franchement convenu. Le début in medias res, une Prophétie, un danger qui arrive, le Gros Grimoire Mystérieux, etc... On en a tellement vu qu'il faudrait vraiment que tu sois deux fois plus géniale que Tolkien au moins pour nous surprendre avec un matériel qui a été usé jusqu'à la corde. xD
Enfin, c'est mon avis. Au niveau de la forme, tu te débrouilles beaucoup mieux, je trouve, malgré quelques imperfections essentiellement syntaxiques et de vocabulaire, l'atmosphère est bien posée et le tout est bien construit.