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Message  Montmartre Dim 4 Oct 2009 - 18:14

Ce roman, je bosse dessus depuis pas mal de temps. Je crois que j'en suis à la quatrième version. Le gros problème, c'est que je n'arrive pas à me trouver un style, ce qui fait que, jusqu'à maintenant, ça ne sortait pas vraiment du lot... Alors j'ai essayé de me trouver un truc : résultat, dans cette version, les mots sont assez crus. Le prologue, ça va encore, mais le chapitre un ne plait qu'à environ la moitié des personnes à qui je l'ai montré à cause de ça. Mais j'aimerais avoir un maximum d'avis, les plus diversifiés possibles, à ce sujet, pour savoir si ça vaut le coût de continuer comme ça.

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Prologue


Le souffle du vent marin souleva un pan de la cape de Kala. Sa jambe gauche, d'une pâleur morbide, fut dévoilée un moment aux rayons de la lune, ainsi que le couteau accroché à sa ceinture. Mais elle remit immédiatement en place sa tenue qui la couvrait entièrement. Pas un morceau de peau n'était visible. Sa tête, recouverte par la capuche qui l'étouffait. Son buste, à peine perceptible sous le tissus noir. Ses jambes, entravées par la longueur de son vêtement, invisibles. Ses mains et ses pieds, recouvertes de cuir aussi sombre que tout ce qui l'entourait. C'était la nuit. Une nuit chaude et oppressante, qui avait assommé toute la population de Jol ainsi que les villages alentours. Lorsque la bise soufflait, c'était une véritable bénédiction de la part de Celles-là-haut.
Kala laissa ses yeux s'habituer à l'obscurité un instant. Puis elle commença à marcher. Elle voulait marcher le plus rapidement possible, pour accomplir sa besogne et revenir rapidement à son point de départ. Rentrer chez elle, brûler ses vêtements, se laver et oublier ce qui allait se dérouler. Mais comment se déplacer rapidement sans faire de bruits ? Sans émettre de soupçons ? Elle était donc forcée à faire des petits pas sur les pavés polis de la ruelle où elle était. Elle mourrait d'envie d'arrêter, d'enlever ses vêtements si chauds et d'abandonner. Mais que penserait-on d'elle ? Et ne risquait-elle pas la mort en agissant ainsi ? C'était sa vie qui était en jeu. Elle avait deux filles, une mère qui faiblissait de plus en plus... Elle ne pouvait pas les abandonner. Elle n'avait plus le choix.
Elle marcha, donc. Elle avançait dans le dédale de la ville, évitait les quartiers trop importants, trop surveillés, évitait les quartiers trop populaires, trop animés. Elle ne devait pas être vue. Elle allait donc dans les rues parallèles aux boyaux principaux, circulait le plus possible dans des zones inanimées à cette heure, comme les entrepôts. Ne pas être vue... Cette idée lui taraudait l'esprit. La crainte d'être repérée, reconnue la tétanisait.
C'est alors que, enfin, elle vit son objectif : le port. Des bateaux flottaient, accrochés aux digues de pierre. La mer était lisse, les embarcations étaient donc toutes immobiles. Pas une lumière n'en sortait. Pas une lumière n'était sortie des bâtiments auparavant. La ville dormait, épuisée de cette chaleur trop présente. Elle donnerait n'importe quoi pour obtenir rien qu'une journée de pluie. Une simple journée de pluie qui soulagerait tout le monde. Le bétail comme les êtres humains. La végétation comme les esprits des morts. Plus personne ne pouvait supporter cette température excessive. Surtout Kala. Elle aurait aimé se jeter dans l'eau, là, tout de suite, enlever ce fardeau de tissus sur elle et se laisser couler, profiter de cette fraicheur merveilleuse. Mais elle ne pouvait pas.
Des caisses de bois, prêtes à être chargées sur les bateaux dès l'aube, le lendemain, attendaient sur le quai. La jeune femme se glissa parmi elles et, quand elle fut sûre de ne pas être visible, elle observa. Pas un chat. Pas une trace de vie. Tout était assoupi autour d'elle. Elle ferma les paupières un instant, soupira. Elle était épuisée. Il devait être trois ou quatre heures, il faisait une chaleur insupportable, et elle devait venir là. Attendre qu'une personne vienne. L'identifier. Et faire ce qui fallait faire.
Elle se forçait pour éviter de s'endormir. Il ne fallait pas qu'elle baisse la garde, qu'elle laisse ne serait-ce qu'un rat filer ou qu'elle soit... Des bruits de pas. Quelqu'un venait. Visiblement pressé. Ses pieds claquaient sur les roches bleutées du sol avec force, à un rythme rapide et régulier. Clac clac clac. De plus en plus fort. Kala entendit une légère accélération à un moment. Elle ouvrit un œil, observa. Une silhouette couverte de tissu noir, elle aussi. Une silhouette furtive qui craignait d'être vue, elle aussi. Elle avança encore, s'approchant d'une barque qui semblait fragile et ancienne.
Sans un bruit, Kala sortit de sa cachette. Elle fit quelques pas, silencieuse, souleva un pan de sa cape, sortit un couteau. En quelques secondes, elle fut sur sa victime. Cette dernière ne dut rien sentir, ou presque : la lame avait été plantée très rapidement dans le cœur, sans qu'elle ne le voie. Juste une once de douleur durant quelques secondes, sans doute. Puis plus rien. Lourdement, son corps tomba au sol, sans vie, face à terre. La tueuse s'abaissa, tremblante. Elle l'avait fait. Elle avait tué celle qu'elle devait tuer. Elle retira son arme de la chair sanguinolente en ne regardant pas la plaie qu'elle avait ouverte. Un simple trait qui fendait la cape et la peau, dans le dos. Un simple trait qui s'ouvrait sur un spectacle affreux. Chair, sang, organes... Non. Kala ne voulait pas voir. C'était déjà suffisamment dur. Elle prit fermement le couteau, le serra dans son poing puis le jeta au loin, dans la mer. Elle ne voulait plus jamais le revoir. Plus jamais revoir quelque chose qui lui rappellerait ce qu'elle venait de faire. Les larmes aux yeux, elle retourna le corps et observa son visage. Son regard brun n'exprimait rien, que du vide. Un simple gouffre qui s'ouvrait. Ses lèvres, légèrement entrouvertes, si pâles, ne remuaient pas. Plus aucun souffle de vie dans le corps de cette pauvre demoiselle. Plus rien.
Les doigts de Kala remuaient sur cette peau encore tiède. Elle palpa les tempes, nerveuse. Oui. Il n'y avait plus aucun doute sur la mort de sa victime. Elle avait tué. Le souffle de la criminelle se fit saccadé. Elle voulait partir d'ici. Le plus vite possible. Elle exécuta alors la toute dernière chose qu'elle devait faire. Elle passa sa main sous la cape portée par le cadavre, la fit glisser vers le bas pour dégager l'épaule. Un tatouage s'y trouvait, comme les lois l'exigeaient. Anxieuse, elle le regarda à l'aide de quelques rayons de lune...
Merde. C'était pas la bonne fille.
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Message  Pacô Dim 4 Oct 2009 - 19:54

Bon, je t'ai supprimé tout ton chapitre 1.
Les correcteurs ne sont pas des machines, et lire sur un écran n'est pas top (si un jour on pouvait imprimer tout ce que vous nous envoyez pour lire ça à tête reposée u__u"). Donc, si tu veux de vrais avis et de bonnes corrections, pense à poster des passages d'une taille moyenne (et surtout, un passage à la fois malheureuse ! \o/). Je parie que tous les correcteurs sont passés devant en marchant vite: tu leur as fait peur T_T.
Montmartre a écrit:
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Prologue


Le souffle du vent marin souleva un pan de la cape de Kala. Sa jambe gauche, d'une pâleur morbide, fut dévoilée un moment aux rayons de la lune, ainsi que le couteau accroché à sa ceinture. Mais elle remit immédiatement en place sa tenue qui la couvrait entièrement. Pas un morceau de peau n'était visible : sa tête, recouverte par la capuche qui l'étouffait, son buste [pas de virgule] à peine perceptible sous le tissus noir, ses jambes [pas de virgule] entravées par la longueur de son vêtement, invisibles, ses mains et ses pieds [pas de virgule] recouverts de cuir (bof ... recouvert de cuir, ça fait penser à tout sauf à un vêtement. On dirait que ton perso est un meuble... => "ses mains gantées et ses pieds chaussés de cuir" conviendrait mieux je pense. Et oui, évite de faire des phrases sans verbe. Une ça passe, toute une tirade et c'est extrêmement laid ^^.) aussi sombre que tout ce qui l'entourait. C'était la nuit. Une nuit chaude et oppressante, qui avait assommé toute la population de Jol ainsi que les villages alentours. Lorsque la bise soufflait, c'était une véritable bénédiction de la part de Celles-là-haut (très lourd => "une véritable bénédiction de Celles-là-Haut" ça suffit).
Kala laissa ses yeux s'habituer(depuis quand ses yeux sont-ils des espèces vivantes ? ^^ "laisser + verbe infinitif" est lourd => Kala s'habitua peu à peu à l'obscurité") à l'obscurité un instant. Puis elle commença à marcher. Elle voulait marcher (répétition => "Elle se mouvait") le plus rapidement possible [pas de virgule] pour accomplir sa besogne et revenir rapidement à son point de départ (quel est ce point de départ ?). Rentrer chez elle, brûler ses vêtements, se laver et oublier ce qui allait se dérouler. Mais comment se déplacer rapidement sans faire de bruits ? Sans émettre de soupçons ? Elle était donc forcée à faire des petits pas sur les pavés polis de la ruelle où elle était. Elle mourrait d'envie d'arrêter, d'enlever ses vêtements si chauds et d'abandonner. Mais que penserait-on d'elle ? Et ne risquait-elle pas la mort en agissant ainsi ? C'était sa vie qui était en jeu. Elle avait deux filles, une mère qui faiblissait de plus en plus... Elle ne pouvait pas les abandonner (répétition => remplace le premier par "de fuir"). Elle n'avait plus le choix.
Elle marcha, donc. Elle avançait dans le dédale de la ville, évitait les quartiers trop importants, trop surveillés, évitait les quartiers trop populaires, trop animés. Elle ne devait pas être vue. Elle allait donc dans les rues parallèles aux boyaux principaux, circulait le plus possible dans des zones inanimées à cette heure, comme les entrepôts. Ne pas être vue... Cette idée lui taraudait l'esprit. La crainte d'être repérée, reconnue la tétanisait.
C'est alors que, enfin, elle vit son objectif : le port. Des bateaux flottaient, accrochés aux digues de pierre. La mer était lisse, les embarcations étaient donc toutes immobiles (euh ... ça fait son effet comique et ça n'a pas trop sa place ^^). Pas une lumière n'en sortait. Pas une lumière n'était sortie des bâtiments auparavant. La ville dormait, épuisée de cette chaleur trop présente. Elle donnerait n'importe quoi pour obtenir rien qu'une journée de pluie. Une simple journée de pluie qui soulagerait tout le monde. Le bétail comme les êtres humains. La végétation comme les esprits des morts. Plus personne ne pouvait supporter cette température excessive. Surtout Kala. Elle aurait aimé se jeter dans l'eau, là, tout de suite, enlever ce fardeau de tissus sur elle et se laisser couler, profiter de cette fraicheur merveilleuse. Mais elle ne pouvait pas.
Des caisses de bois, prêtes à être chargées sur les bateaux dès l'aube, (le lendemain) (superflue => si tu parlais de la veille, ça ferait un peu un non-sens), attendaient sur le quai. La jeune femme se glissa parmi elles et, quand elle fut sûre de ne pas être visible, elle observa (elle observa ? elle observa quoi ? Faut préciser avec ce verbe, sinon ça fait très bizarre.). Pas un chat. Pas une trace de vie (oh bah les bateaux suffiraient à te dire qu'il y a de la vie. "Pas âme qui vive" par contre, oui !). Tout était assoupi autour d'elle. Elle ferma les paupières un instant, soupira. Elle était épuisée. Il devait être trois ou quatre heures, il faisait une chaleur insupportable, et elle devait venir là. Attendre qu'une personne vienne. L'identifier. Et faire ce qui fallait faire.
Elle se forçait pour éviter de s'endormir. Il ne fallait pas qu'elle baisse la garde, qu'elle laisse ne serait-ce qu'un rat filer ou qu'elle soit... Des bruits de pas. Quelqu'un venait. Visiblement pressé. Ses pieds claquaient sur les roches bleutées du sol avec force, à un rythme rapide et régulier. (Clac clac clac) (complètement inutile après ce que tu viens de dire, et là encore, ça prête à sourire). De plus en plus forts (ce sont les pieds, même si ta formulation n'est pas tellement correct). Kala entendit une légère accélération à un moment. Elle ouvrit un œil, observa. Une silhouette couverte de tissu noir, elle aussi. Une silhouette furtive qui craignait d'être vue, elle aussi. Elle avança encore, s'approchant d'une barque qui semblait fragile et ancienne.
Sans un bruit, Kala sortit de sa cachette. Elle fit quelques pas, silencieuse, souleva un pan de sa cape, sortit un couteau. En quelques secondes, elle fut sur sa victime. Cette dernière ne dut rien sentir, ou presque : la lame avait été plantée très rapidement dans le cœur, sans qu'elle ne le voie. Juste une once de douleur durant quelques secondes, sans doute. Puis plus rien. Lourdement, son corps tomba au sol, sans vie, face à terre. La tueuse s'abaissa, tremblante. Elle l'avait fait. Elle avait tué celle qu'elle devait tuer (euh ... lol ?). Elle retira son arme de la chair sanguinolente en ne regardant pas la plaie qu'elle avait ouverte (en même temps, dans la nuiti noire, tu dois pas voir grand chose, surtout sous les vêtements). Un simple trait qui fendait la cape et la peau, dans le dos. Un simple trait (beuh ... tu parles d'un trait \o/) qui s'ouvrait sur un spectacle affreux. Chair, sang, organes... (peut être pas quand même si ? ^^) Non. Kala ne voulait pas voir. C'était déjà suffisamment dur. Elle prit fermement le couteau, le serra dans son poing puis le jeta au loin, dans la mer. Elle ne voulait plus jamais le revoir. Plus jamais revoir quelque chose qui lui rappellerait ce qu'elle venait de faire. Les larmes aux yeux, elle retourna le corps et observa son visage. Son regard brun n'exprimait rien, que du vide. Un simple gouffre qui s'ouvrait. Ses lèvres, légèrement entrouvertes, si pâles, ne remuaient pas. Plus aucun souffle de vie dans le corps de cette pauvre demoiselle. Plus rien.
Les doigts de Kala remuaient sur cette peau encore tiède. Elle palpa les tempes, nerveuse. Oui. Il n'y avait plus aucun doute sur la mort de sa victime. Elle avait tué. (c'est barbant là) Le souffle de la criminelle se fit saccadé. Elle voulait partir d'ici. Le plus vite possible. Elle exécuta alors la toute dernière chose qu'elle devait faire. Elle passa sa main sous la cape portée par le cadavre, la fit glisser vers le bas pour dégager l'épaule. Un tatouage s'y trouvait, comme les lois l'exigeaient. Anxieuse, elle le regarda à l'aide de quelques rayons de lune...
Merde. C'était pas la bonne fille. (whoua, ça transcende avec le reste de la narration. Radical pour déboussoler le lecteur)

Effectivement, il y a un petit problème au niveau de la narration.
J'ai vu que tu aimais beaucoup les tournures du genre:
"Une bonne phrase + complément. Complément + adjectifs. Complément + adjectifs. Complément + adjectifs. Etc ..."
Oui, ça peut bien le faire parfois avec un contexte qui s'adapte pour le faire.
C'est jouable à la rigueur lorsque Kala tue la fille: l'action est rapide, cela nécessite donc des gestes rythmés et vifs, et par conséquent, une narration rythmée et vive en miroir.

Mais quand elle se déplace et qu'elle réfléchit à ce qu'elle va faire, il n'y a aucune justification pour le faire, et ça rend très très très mauvais (ça donne un effet brouillon).

Pense à construire de solides et riches phrases; l'aventure n'en sera qu'enrichie à son tour Wink.

Déjà, le départ où elle fait des pas lents, il te faut une narration lente: des phrases qui ne tarissent pas en prolongation (pas trop non plus, il faut que ça reste compréhensible). Il faut faire naître l'angoisse chez ton lecteur, puisque Kala s'apprête à faire qqchose qu'elle redoute. Le lecteur doit craindre, s'inquiéter, s'imaginer (mais pas encore savoir). C'est pourquoi, ne mentionne la présence du couteau que lorsqu'elle passera à l'acte.

Le meurtre en lui-même, l'emploie des phrases mutilées, ça passe bien (au contraire, elles sont faites exclusivement pour ça \o/).

Pour l'histoire en elle-même, c'est un prologue qui n'est pas tellement un prologue en fin de compte. Là, tu la joues à la Mary Higgins Clark en montrant un passage d'action avant d'entrer dans la présentation du roman.
Or, un véritable prologue est un court texte qui présente le monde avant que l'élément perturbateur intervienne, une sorte de flash dans le passé qui explique le mode de vie (c'est pourquoi on les trouve surtout pour les récits de fantasy ou de mondes imaginaires parce que sinon, ils ne sont pas des masses utiles).

Enfin, des petites choses à revoir quand même avant de lancer la suite.
Attends de voir d'autres correcteurs (va les chercher par MP s'il le faut XD).
Et pour le premier chapitre, un passage aussi long que celui-là suffira hein Smile.

Pour conclure, l'ensemble et l'intrigue sont plutôt positifs. Maintenant, il faut penser à travailler la forme et les détails !
Pacô
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