Requiem de Venise

C'est dingue, ça! Shocked Tu doutais de ma correction !

Mais pas du tout, j'ai été induit en erreur par cette merdouille de wikiprout. xD

MrSonge a écrit:

C'est dingue, ça! Shocked Tu doutais de ma correction !

Mais pas du tout, j'ai été induit en erreur par cette merdouille de wikiprout. xD

Ah oui, alors il faut que je vous prévienne tous.
Wikimachin et les dicos d'internet contiennent très souvent des erreurs. J'en ai eu la preuve en faisant mes premiers exercices pour ma formation. Il vaut mieux compter sur un bon dico papier ou une encyclopédie Larousse. Parce que Wiki est tenu par des bénévoles qui mettent des infos piochées de ci de là et pas forcément justes...

Oui je m'en suis rendu compte... xD Ça m'apprendra à m'y fier plutôt qu'à ce bon vieux Robert.
Et tiens, pour me faire pardonner, suite ^^:



- Signor conto Vittorio Scarpiani, vous me donnez de plus en plus souvent l'impression d'oublier qui je suis et ce dont je suis capable ! laissa-t-elle échapper de ses lèvres entrouvertes.
- Bien au contraire ! lança-t-il dans un éclat de rire. Je ne perds pas de vue une seule seconde la nature exacte de votre personne, et c'est bien cela qui me pousse à la suspicion. Autant que moi, je vous sais capable de tout et surtout du pire.
Soeur Béatrice se détendit à ses mots et ses pupilles se mirent à briller d'un éclat moins agressif. Elle esquissa un sourire et vint s'installer sur l'accoudoir du fauteuil dans lequel était installé l'aristocrate. Tout en se lissant une longue mèche de boucles rousses, elle fixait le point le plus ardent du feu, sans ciller.
- Vous avez raison, nous sommes semblables en bien des points. Mais n'oubliez pas que je sais sur vous beaucoup plus de chose que vous n'en savez sur mon compte. Sachez que j'aurais toute confiance en vous, tant que vous ne douterez pas de moi.
- Et comment pensez-vous pouvoir vous assurer de ma bonne foi ? demanda Scarpiani, amusé par tant d'assurance.
La religieuse détourna les yeux du brasier et contempla le visage de l'homme qui venait de glisser sa main dans sa chevelure. Elle l'observa quelques instants en souriant, d'un regard tel qu'on ne parvenait pas à distinguer s'il était emprunt d'une tendresse profonde ou d'une cruauté sadique. Alors que le comte s'apprêtait à dire quelque chose, agacé d'être ainsi dévisagé, elle lui mit un doigt sur la bouche et s'approcha de son oreille au creux de laquelle, sans se départir de son rictus, elle murmura :
- Il y a des choses qu'il vaut mieux que vous n'essayez pas de savoir.
Elle lui mordilla le lobe de l'oreille en laissant couler entre ses lèvres un petit rire cristallin de fillette heureuse d'avoir joué un mauvais tour à un ami. Quelque peu perturbé par la dernière réplique de sa complice, et par un tel comportement, Vittorio Scarpiani s'extirpa du fauteuil en la repoussant légèrement. Debout, il mesurait trois bonnes têtes de plus que Soeur Béatrice assise sur un accoudoir. Sans mot dire, il s'approcha du feu, les mains dans le dos, par-dessus sa cape noire. La nonne releva la tête après avoir fixé quelques secondes le siège vide, puis posa son regard intense et désagréable de par la teinte inhabituelle de ses iris, sur la nuque de son interlocuteur. Un long moment s'écoula ainsi, le comte triturant son col de soie blanche et les revers en fourrure de son manteau. La religieuse resta presque entièrement immobile tout le temps que dura le silence de l'homme qui semblait perdu dans des réflexions sans fin. Seule sa main droite caressait avec lenteur le dossier du fauteuil contre lequel elle s'appuyait négligemment. Lorsqu'un courant d'air violent émanant des hauteurs du conduit de cheminée fit tressauter les flammes, Scarpiani sortit enfin de sa torpeur cognitive, se retourna vers la Soeur Supérieure et plongea courageusement son regard dans le sien.
- Soeur Béatrice, finit-il par dire d'une voix glaciale et profonde, notre entreprise est périlleuse - je ne m'en plains pas, c'est ce que j'aime. Nos relations particulières sont, sous bien des aspects, les garants de l'équilibre fragile de cet édifice. Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas laisser des mesquineries humaines se glisser dans cette mécanique. On ne nous le pardonnerait pas et cela, vous vous en doutez, nous serait fatal. Bien entendu, des menaces de morts ne peuvent en aucun cas vous atteindre, mais vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a des châtiments cent fois pires que le trépas, même dans d'atroces souffrances physiques. Conduisons-nous intelligemment et tout ira pour le mieux.
Visiblement déstabilisée à son tour par les paroles qu'elle venait d'entendre, la jeune femme se leva sans quitter l'aristocrate des yeux. Puis elle se baissa lentement pour ramasser sa coiffe et la remit sans s'attacher les cheveux.
- Vous avez entièrement raison, conto, mais ne perdez cependant pas de vue que vous êtes tout aussi peu maître de vos agissements que moi.
Elle le salua sans relever le ricanement qu'il avait émis en entendant ces propos puis se retourna et s'enfonça d'un pas serein dans les ténèbres du fond de la salle. Le comte regarda sa silhouette noir qu'engloutissait graduellement l'obscurité, jusqu'à ce qu'elle eût complètement disparue, apparition dissoute dans la nuit permanente du souterrain. Dès qu'il eût la certitude d'être seul, Vittorio Scarpiani, la tête rejetée en arrière, se laissa aller à une hilarité presque frénétique qui lui secouait tout le buste.

MrSonge a écrit:- Vous avez raison, nous sommes semblables en bien des points. Mais n'oubliez pas que je sais sur vous beaucoup plus de chose que vous n'en savez sur mon compte. Sachez que j'aurais (*Tape MrSonge* FUTUR !!!!!) toute confiance en vous, tant que vous ne douterez pas de moi.

Mais c'est quand même une sale manie ça !!!!!!!!!! XD

Y'avait une autre faute mais je la trouve plus --"

Sinon c'est bien, continue ^^ XD

Et comme plus les habitudes sont mauvaises plus elles sont difficiles à perdre... J'vais me trainer ce boulet encore longtemps, je le sens...

Je vais donc continuer encore longtemps à te taper

Si ce n'est que ça... ça ne changera pas beaucoup de d'habitude, entre les bazookas, les coup de pied au derrière etc... je suis blindé ! xD

J'vais m'arranger pour te martyriser 7 jours sur 7

Oooooh, Laumie, quelle charmante attention !!!!

MrSonge a écrit:

II (suite et fin)

- Signor conto Vittorio Scarpiani, vous me donnez de plus en plus souvent l'impression d'oublier qui je suis et ce dont je suis capable ! laissa-t-elle échapper de ses lèvres entrouvertes.
- Bien au contraire ! lança-t-il dans un éclat de rire. Je ne perds pas de vue une seule seconde la nature exacte de votre personne, et c'est bien cela qui me pousse à la suspicion. Autant que moi, je vous sais capable de tout et surtout du pire.
Soeur Béatrice se détendit à ses mots et ses pupilles se mirent à briller d'un éclat moins agressif. Elle esquissa un sourire et vint s'installer sur l'accoudoir du fauteuil dans lequel était installé l'aristocrate. Tout en se lissant une longue mèche de boucles rousses, elle fixait le point le plus ardent du feu, sans ciller.
- Vous avez raison, nous sommes semblables en bien des points. Mais n'oubliez pas que je sais sur vous beaucoup plus de chose que vous n'en savez sur mon compte. Sachez que j'aurais toute confiance en vous, tant que vous ne douterez pas de moi.
- Et comment pensez-vous pouvoir vous assurer de ma bonne foi ? demanda Scarpiani, amusé par tant d'assurance.
La religieuse détourna les yeux du brasier et contempla le visage de l'homme qui venait de glisser sa main dans sa chevelure. Elle l'observa quelques instants en souriant, d'un regard tel qu'on ne parvenait pas à distinguer s'il était emprunt d'une tendresse profonde ou d'une cruauté sadique. Alors que le comte s'apprêtait à dire quelque chose, agacé d'être ainsi dévisagé, elle lui mit un doigt sur la bouche et s'approcha de son oreille au creux de laquelle, sans se départir de son rictus, elle murmura :
- Il y a des choses qu'il vaut mieux que vous n'essayez pas de savoir.
Elle lui mordilla le lobe de l'oreille en laissant couler entre ses lèvres un petit rire cristallin de fillette heureuse d'avoir joué un mauvais tour à un ami. Quelque peu perturbé par la dernière réplique de sa complice, et par un tel comportement, Vittorio Scarpiani s'extirpa du fauteuil en la repoussant légèrement. Debout, il mesurait trois bonnes têtes de plus que Soeur Béatrice assise sur un accoudoir. Sans mot dire, il s'approcha du feu, les mains dans le dos, par-dessus sa cape noire. La nonne releva la tête après avoir fixé quelques secondes le siège vide, puis posa son regard intense et désagréable de par la teinte inhabituelle de ses iris, sur la nuque de son interlocuteur. Un long moment s'écoula ainsi, le comte triturant son col de soie blanche et les revers en fourrure de son manteau. La religieuse resta presque entièrement immobile tout le temps que dura le silence de l'homme qui semblait perdu dans des réflexions sans fin. Seule sa main droite caressait avec lenteur le dossier du fauteuil contre lequel elle s'appuyait négligemment. Lorsqu'un courant d'air violent émanant des hauteurs du conduit de (haché un peu) cheminée fit tressauter les flammes, Scarpiani sortit enfin de sa torpeur cognitive, se retourna vers la Soeur Supérieure et plongea courageusement son regard dans le sien.
- Soeur Béatrice, finit-il par dire d'une voix glaciale et profonde, notre entreprise est périlleuse - je ne m'en plains pas, c'est ce que j'aime. Nos relations particulières sont, sous bien des aspects, les garants de l'équilibre fragile de cet édifice. Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas laisser des mesquineries humaines se glisser dans cette mécanique. On ne nous le pardonnerait pas et cela, vous vous en doutez, nous serait fatal. Bien entendu, des menaces de morts ne peuvent en aucun cas vous atteindre, mais vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a des châtiments cent fois pires que le trépas, même dans d'atroces souffrances physiques. Conduisons-nous intelligemment et tout ira pour le mieux.
Visiblement déstabilisée à son tour par les paroles qu'elle venait d'entendre, la jeune femme se leva sans quitter l'aristocrate des yeux. Puis elle se baissa lentement pour ramasser sa coiffe et la remit sans s'attacher les cheveux.
- Vous avez entièrement raison, conto, mais ne perdez cependant pas de vue que vous êtes tout aussi peu maître de vos agissements que moi.
Elle le salua sans relever le ricanement qu'il avait émis en entendant ces propos puis se retourna et s'enfonça d'un pas serein dans les ténèbres du fond de la salle. Le comte regarda sa silhouette noir qu'engloutissait graduellement l'obscurité, jusqu'à ce qu'elle eût complètement disparu, apparition dissoute dans la nuit permanente du souterrain (ça fait un peu de trop là). Dès qu'il eût la certitude d'être seul, Vittorio Scarpiani, la tête rejetée en arrière, se laissa aller à une hilarité presque frénétique qui lui secouait tout le buste.

Dommage, sur la fin, j'ai repéré LA faute u_u".

J'aime, j'adore, je bave ... C'est super bien narré, j'ai pas grand chose à redire si ce n'est ... continue vieux, et j'espère que la conclusion de cette histoire suivra le chemin du départ !

MrSonge a écrit:Oooooh, Laumie, quelle charmante attention !!!!

*Désolée, trop fatiguée pour en dire plus *

MrSonge a écrit:Oooooh, Laumie, quelle charmante attention !!!!

Je sais je sais ^^

C'est bien cela qui m'inquiète. Faudrait pas que tu te sentes obligées de me prodiguer de telles attentions.... xD

MrSonge a écrit:C'est bien cela qui m'inquiète. Faudrait pas que tu te sentes obligées de me prodiguer de telles attentions.... xD

Justement, je prends soin de toi en attendant le retour de Morganne

Oui mais Morganne, tu la remplaceras pas, na ! *mode bouderie, on* xD

En même temps, j'en ai pas l'intention hein LoL

Je sais bien, ça serait dommage de briser le bel équilibre de haine que l'on est parvenu à instaurer.

Exactement

Il y a de la haine partout... xD

http://pierredac.free.fr/Tyrolienne.mp3

MrSonge a écrit:

(Introitus, toujours)
II

Assis dans son bureau, au premier étage du Palazzo Dario, le comte Vittorio Scarpiani méditait sur quelques vers d'un ouvrage du siècle précédent, qu'il venait de se fournir : La Divine Comédie d'un nommé Dante Alighieri.

Ceux-ci n'ont plus nul espoir de mourir,
Et si abjecte est leur aveugle vie
Qu'ils sont jaloux de tout autre destin.

Le monde d'aucun d'eux ne garde la mémoire :
La pitié les dédaigne autant que la justice.
Taisons-nous d'eux, mais, toi, regard et passe.

Chaque fois qu'il relisait l'Enfer, il était saisi jusqu'aux tréfonds de son âme par le souffle phénoménal qui animait ce catalogue enivrant de la noirceur humaine. Une telle dissection du mal et de la cruauté n'avait jamais été faite avant lui. Aucun vice, aucun détour de l'âme humaine ne lui résistait. Il parcourait le bourbier du péché avec calme et objectivité, promenant son regard aigu sur les pires bassesses et les plus répugnantes horreurs qu'un cerveau génial puisse extraire du monde qui l'entoure, comme s'il ne s'agissait que d'une promenade anodine. >>> Alors là, cette phrase est magnifique.
Le comte releva la tête, les yeux brillants. Le Mal était décidément un terreau fertile pour l'imagination qui sait en apprécier les plus belles et les plus dangereuses fleurs. Quel plaisir que d'explorer ce jardin incertain, aux allées tortueuses mais aux ravissements sans limite ! S'il avait été à la place du florentin illustre, il eût sans doute retourné son livre pour commencer par le Paradis et terminer en apothéose avec le jaillissement des merveilles de l'Enfer. Le Bien avait déjà été cartographié par ses théologiens, ses disciples et ses apôtres, tandis que la géographie du Mal, elle, restait inconnue, mystérieuse et par là même, ne pouvait qu'attirer la curiosité d'un esprit tel que celui du comte Vittorio Scarpiani, (mets une virgule ici, pour qu'on reprenne notre souffle) toujours prompt à entreprendre de nouvelles expériences. S'il avait eu quelques dons artistiques, il les aurait sans doute consacrés à la peinture enivrante de la cruauté et de ses délices qui ont commencé avec l'Homme et qui se termineront sans doute avec lui. Puisqu'il n'en possédait aucun, et qu'il était tout à fait conscient de faire partie de ces hommes qui sont nés méchants >>> bof: malveillants, malfaisants, nuisibles ?, il s'était décidé très tôt à se lancer résolument dans la carrière du Mal >>> "embrasser une carrière dictée par le Mal" ?. Comme d'autres dévouent leur existence à Dieu, il s'était fait le cardinal de Lucifer.
Tout en songeant avec délectation aux immenses espaces vierges qui lui restait à explorer sur le continent du Mal, il tira le cordon d'une sonnette dont le tintement discret fit accourir un valet en livrée verte.
- Allez me chercher Spoletta, il doit être dans sa chambre. S'il n'y est pas, (mets une virgule) c'est qu'il est toujours en courses, attendez son retour et amenez-le moi immédiatement.
Le domestique s'inclina et quitta la pièce d'un pas rapide. Quelques instants plus tard, on frappait à la porte du bureau et, dès que Scarpiani en eut donné la permission, un homme barbu, de taille moyenne et le dos légèrement voûté vint faire la révérence à son employeur, (mets une virgule) qui le salua d'un hochement de la tête.
- Alors, Spoletta, comment vont les choses ? demanda l'aristocrate en rangeant son exemplaire de la Divine Comédie dans un tiroir.
- Je suis parvenu, je crois, à tout arranger, signor Scarpiani, répondit l'autre en souriant.

Ma seule critique ici concerne tes longues phrases. Pas qu'elles me déplaisent, mais il faut que tu les ponctues de virgules, sinon on lit tout d'une seule traite et bonjour le souffle ET la compréhension !
Sinon, c'est intéressant de voir des personnages démoniaques mis en scène. J'aime beaucoup l'univers que tu crées dans cette histoire.

Merci pour la correction toujours aussi efficace !

Sinon, c'est intéressant de voir des personnages démoniaques mis en scène. J'aime beaucoup l'univers que tu crées dans cette histoire.

Ben oui, les méchants et les tordus aussi, ont droit à leur littérature, mais je dois avouer que pour le caractère ouvertement malfaisant du comte, je me suis un peu (beaucoup) inspiré de la personnalité de Maldoror de Lautréamont. ^^

MrSonge a écrit:

II (suite)

- Des faits, des faits !
- Le corps a été retrouvé ce matin, comme vous l'aviez prévu. Après avoir passé la nuit dans l'eau stagnante des canaux, il n'était évidemment pas beau à voir, ce qui a eu pour effet de rendre son identification impossible. Malheureusement, les traces étaient encore bien visibles, et de telles marques sur le corps d'une jeune femme ne peuvent qu'attiser la curiosité non seulement de la prévôté mais aussi du clergé qui a envoyé un prêtre >>> émissaire ?, sans doute un père Inquisiteur, rôder à la morgue.
- La prévôté ne m'inquiète pas, elle a chaque jour cent cadavres de plus sur les bras, mets une virgule ici poignardés, noyés ou empoisonnés. Les prévôts ne sauront pas que faire de celui-ci et ne s'en inquiéteront sans doute pas. En revanche, il faudra surveiller les agissements de ce clergyman. Avec ces fourbes, rien n'est jamais certain. Mais ce serait bien le Diable - ou plutôt Dieu - s'il parvenait à tirer quoique ce soit d'un corps mutilé à moitié dévoré par les poissons >>> tu as parlé d'eau stagnante dans le canal. Les poissons généralement, évitent ce genre d'eaux. En plus, tu devrais préciser quel type de poisson dévore un corps humain, parce que ce n'est pas courant du Grand Canal.
- Dois-je le faire suivre ?
- Non, inutile de mettre en oeuvre trop de moyens pour un homme dont nous ne savons rien. Fais simplement surveiller la morgue et le lieu de résidence de cet ecclésiastique. S'il s'avérait qu'il accorde trop d'importance à notre affaire, alors nous envisagerons, dans un premier de temps, de le faire suivre pas de virgule ici afin de vérifier nos soupçons.
- Et s'ils devaient s'avérer fondés ? demanda Spoletta en affichant un sourire narquois qui découvrait sa dentition gâtée.
- Nous ne pouvons courir aucun risque d'aucune sorte, répondit Scarpiani après un court silence. Si nos présomptions devaient se muer en certitudes, fais le disparaître. Ou plutôt non, après l'épisode de cette nuit, il serait plus prudent que tu l'amènes ici, dans la cripta. Nous saurons bien en faire ce qu'il faut pas de virgule ici de ce prêtre encombrant, si cela devait s'avérer indispensable.
- Bien, signor conto.
Spoletta s'inclina et s'apprêtait à quitter la pièce quand son maître le rappela. Il se retourna, la main sur la poignée de la porte. Vittorio Scarpiani s'était levé, lui tournait le dos et contemplait la surface des eaux du Grand Canal qu'il pouvait voir par la haute fenêtre s'ouvrant entre deux bibliothèques >>> cette précision n'apporte rien à la narration, elle est inutile ici car tu ne décris pas les lieux, mais tu es en pleine conversation entre deux personnages. L'homme de main cilla face au contre-jour dans lequel >>> bof : "plissa les yeux sous l'effet du contre-jour qui dissimulait la silhouette osseuse du comte".
- Oui, maestro ?
- De la discrétion, Spoletta, par-dessus tout : fais preuve de discrétion !
- Vous pouvez compter sur moi, la manigance est mon domaine.
L'aristocrate le congédia d'un signe de la main, sans quitter des yeux les ondes légères frémissant à la surface l'eau aux reflets d'émeraude. Longtemps après qu'il se fut retrouvé seul, il se détourna de la fenêtre et sortit de son bureau en empruntant une porte dissimulée derrière une armoire factice. Un escalier en colimaçon, éclairé avec parcimonie par des torches mourantes, plongeait devant lui dans les profondeurs de son palais >>> sa demeure cossue, son manoir, son château, mais pas son palais. Il s'y engagea sans hésiter, après avoir pris soin de refermer la porte derrière lui. Lorsqu'il eut >>> pour éviter la répétition d'avec "après avoir" que je t'ai corrigé juste avant descendu une cinquantaine de marches inégales, il s'immobilisa devant un huis épais et vermoulu qui émit, en s'ouvrant, >>> mets des virgules un grincement pareil à un râle morbide.

Bien, très bien. Rien à ajouter à mes corrections.
J'aime toujours autant.

sa demeure cossue, son manoir, son château, mais pas son palais.

Surtout pas "château", malheureuse !! xD. En français, "palais" est réservé à une résidence urbaine, alors que "château" est généralement rural ( => Palais du Louvre, mais Château de Versailles). Et puis surtout, j'ai traduit littéralement le terme "palazzo" qui s'applique à toutes les demeures aristocratiques de Venise.

Quant aux poissons, je confirme de visu que les eaux du Grand Canal ne leur font pas peur, mais en effet, j'ai complètement zappé de me documenter sur leur régime alimentaire. Ce que je vais faire de ce pas, et au besoin, soit je déplacerai la découverte du cadavre à la lagune proprement dite, soit eh bien je changerai tout simplement la phrase.
En tout cas, merci une fois de plus pour tes corrections ! ^^

MrSonge a écrit:

sa demeure cossue, son manoir, son château, mais pas son palais.

Surtout pas "château", malheureuse !! xD. En français, "palais" est réservé à une résidence urbaine, alors que "château" est généralement rural ( => Palais du Louvre, mais Château de Versailles). Et puis surtout, j'ai traduit littéralement le terme "palazzo" qui s'applique à toutes les demeures aristocratiques de Venise.

C'est ce à quoi j'ai pensé, après. Alors pourquoi n'écris-tu pas tout simplement "palazzo" vu que tu as mis plein de termes italiens dans ton texte? En plus, c'est joli "palazzo".

Quant aux poissons, je confirme de visu que les eaux du Grand Canal ne leur font pas peur, mais en effet, j'ai complètement zappé de me documenter sur leur régime alimentaire. Ce que je vais faire de ce pas, et au besoin, soit je déplacerai la découverte du cadavre à la lagune proprement dite, soit eh bien je changerai tout simplement la phrase.

Ok

En tout cas, merci une fois de plus pour tes corrections ! ^^

Mais de rien !

C'est ce à quoi j'ai pensé, après. Alors pourquoi n'écris-tu pas tout simplement "palazzo" vu que tu as mis plein de termes italiens dans ton texte? En plus, c'est joli "palazzo".

Mouaaaaais xD... Bonne idée.